et la Kuffner
Peut être ai-je trouvé une meilleur solution : prendre un guide pour aller faire la Kuffner au Mont Maudit. Encore faut il qu'il acceptent de m'emmener avec ma liste de course...
Bon ça me laisse une autre solution .
by Apoutsiak
Peut être ai-je trouvé une meilleur solution : prendre un guide pour aller faire la Kuffner au Mont Maudit. Encore faut il qu'il acceptent de m'emmener avec ma liste de course...
Bon ça me laisse une autre solution .
Pour la météo : voici les prévisions de météo Chamonix :
Tendance de vendredi à lundi :
Vendredi : Temps nuageux avec quelques éclaircies par moment. Ondées orageuses faibles par moment principalement sur les reliefs. L'isotherme 0° s'abaisse à 3500 mètres.
Week-end : Ensoleillé et chaud. 25/26° à basse altitude. 0° vers 4000 mètres.
Vent faible de Nord.
Lundi : Beau temps chaud
Pour le partenaire : c'est lé néant : Dômes de Miage ou Mont Blanc ... Hésitation ... Je ne désepère pas de trouver quelqu'un... Pour Jérôme, c'est la confirmation : c'est NON !
Bon... Bien... Jérôme, le gars avec qui je devais partir, a sans doute un autre plan...
J'ai répondu à "Gustave" de C2C qui a l'air d'en vouloir , mais les dates ne correspondent pas tout à fait. (voir par ici)
J'ai mis une annonce sur C2C toujours... : Sinon , je pourrais toujours aller faire la Bérangère... (voir par là )
Déprime... Bionnassay, ça me plaisait bien !
SNIF
Et oui, au programme du week end (en fait Dimanche Lundi) : Montagne "YEEEEEEESSSSSSS"
Avec peut être l'aiguille de Bionnassay et si la forme est là le Mont Blanc !!! (on jugera de la forme , au Dômes du Goûter)
puis, si on est en avance, il serait élégant de redescendre par les 3 Mont Blancs, mais j'ai quelques doutes concernant la tenue des horaires, je bosse Mardi. En effet, il faut parvenir à
prendre la dernière benne du téléphérique.
Le compagnon de cordée : Jérôme de Camp to camp
La course en direct sur ce blog !!!
A suivre ....
Je salive d'avance
sur la carte : montée par la fin de l'itinéraire vert et descente par l'itinéraire rouge.
En Rouge : Voie des 3 Monts Blancs
En Orange : arête Nord du Dôme du Goûter
En Vert : Voie Normale - Les Bosses
En Jaune : Pour mémoire : Contamine Grisole au Tacul
La voie normale classique par excellence : l'arête des Bosses. Voie longue mais sans grosses difficultés (celles ci se trouvant plutôt entre le refuge de Tête Rousse et celui du Goûter). PD (lié à l'altitude)
Les 3 Monts : Départ de l'aiguille du Midi (Téléphérique) avec un bivouac au col du Midi ou au refuge des Cosmiques. En passant par l'épaule du Tacul et l'épaule du Midi. Les difficultés se situent sous cette deuxième épaule passage de Rimaye + pente raide parfois en glace 45° - petit 50°)
Plus élégant : passer par les sommets du Tacul et du Mont Maudit. Celà augmente le temps de la course qui est déjà longue sans ces deux options.
Par les Grands Mulets et son refuge. Le mieux est sans doute de passer par l'arête Nord du Dôme du Gouter, plus tecnique mais moins exposé ! Itinéraire à ski très exposé aux chutes de séracs et au louvoyant entre les séracs. Une pensée pour François sur cet itinéraire, lui qui illuminait ces montagnes!
Par le glacier des Miages et le Piton des Italiens : long et très crevassé. (potentialité de but important d'après moi), on rejoint Vallot et l'arête des Bosses - PD.
Par l'aiguille de Bionassay. Départ du refuge Durier atteint soit par les Dômes , soit par les chalets des Miages . Sans doute ma prochaine tentative, si les conditions le permettent (2006).
Par l'arête Kuffner (D) beaucoup plus difficile techniquement, c'est un peu mon rêve, je sens qu'il deviendra sans doute bientôt réalité... (si je m'arête au Mont Maudit, ça n'est pas grave...
Par l'arête du Brouillard
Il ya d'autres itinéraires beaucoup trop difficile pour moi !
carte perso à suivre ! dans cet article
Cette année là, nous étions avec Thib dans la vallée de Chamonix. Tout auréolés de l'ascension de l'Aiguille d'Argentière par le glacier du Milieu (où nous avions failli prendre un but , en attaquant le glacier de nuit beaucoup trop à l'est, ce qui nous valu une heure de cascade de glace avant de redescendre... Nous avions décidé de faire le Mont Blanc par les 3 Monts en prenant la première benne de téléphérique à l'aiguille du Midi.
Mont Blanc de Courmayeur vu du sommet du Mont Blanc
A 6 heures nous sommes sur place. Dans l'interminable queue. A priori, nous n'aurons pas la première benne, mais la deuxième ou la troisième, vu le monde. Nous avons prévu la tente, pour faire la traversée Midi Plan le lendemain.
6 h 35 panne de courant. 3 heures d'attente. Ça sent bon le BUT. Après moults essais, le téléphérique repart :Nous sommes à 10 h 30 encordés et prêt à partir , à la sortie de la grotte de l'aiguille du Midi. Changement d'objectif, nous commencerons par Midi Plan.
Cette première journée est magnifique, la course d'arête est superbe. Quelques passages en glace nous pause quelques problèmes, mais nous profitons pleinement de la course. Nous ne remontons pas jusqu'à l'aiguille du Plan, l'horaire est déjà avancé, nous revenons vers l'aiguille du Midi, et nous pausons la tente sur le col du Midi.
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Bivouac au col du Midi Sous le refuge des Cosmiques à 10 minutes de la base du Tacul |
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Thib dans la tente - le repas chauffe |
Pendant que Thib surveille l'eau qui boue, je décide de monter au refuge des Cosmiques chercher de l'eau. Je remonte la pente qui y mène pour me faire annoncer qu'il n'y a pas d'eau au refuge. Je redescends et me rends compte, à la tente, que j'ai oublié mes gants en haut. Donc je me tape une deuxième fois la montée, je retrouve mes gants, et quand je redescends, le soleil est couché ! je ne pourrai pas faire séchermes affaires !
Après un bon repas, nous nous couchons vers 20 heures... ... sans réveil.
Vers 4 h 20 , je décide de sortir de la tente, voir la météo, et là ô surprise, une 50 aine de lampes frontales fourmillent sur le mont Blanc du Tacul. Flûte, on aurait du se réveiller plus tôt. Nous partons, bon dernier. Le Tacul est vite avalé, en une heure environ, nous croisons les premières cordées qui rebroussent chemin. Nous apercevons une cordée qui arrive derrière nous. Nous passons sans encombre les séracs du Maudit ( nous nous sommes quand même fourvoyés). La cordée nous dépasse. Nous remontons la pente de glace sous l'épaule du Maudit. Il commence à faire hyper froid ( une constante sur le Mont Blanc) Vent d'Est, nous sommes givrés côté gauche. Il faut continuer de monter. Nous rejoignons des cordées dans la pente sous le sommet. Pas moyen d'accélérer, de quitter la trace pour les dépasser, plus de souffle et pourtant nous avançons. Thib à la main recroquevillée dans ses gants, il a froid. Au sommet, nous basculons côté Italien, au chaud pour une courte pause.
Sommet du Mont Blanc Je sais pas pourquoi, sur ce sommet, on a toujours l'air niais... |
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La descente se fait rapidement, seuls. Nous nous perdons dans un brouillard à couper au couteau avant de rejoindre l'épaule du Mont maudit, nous remontions vers celui-ci. Une éclaircie nous permet de retrouver la trace juste 10 mètres en dessous de nous... Rappel à l'épaule du Maudit. et descente sans soucis. Nous basculons au dessus de l'épaule du Tacul. Grandes crevasses à contourner. Au bas, une tente a l'air mal en point, il semble que ce soit la notre... Elle a bougé, emportée par le vent.
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Thib en rappel sous l'épaule du Mont maudit : "la montagne comme je l'aime" |
Il faut courir, ranger la tente et remonter à l'aiguille du Midi pour arriver avant la dernière benne ( à 17 heures... 17 heures 30 ???) 16 h 55, nous montons dans la benne, heureux, on avait encore une demi heure pour arriver.
Grosse journée, mais bonne journée... merci Thib
Alors, bon, c'était avec Bruno. Sur le première photo, c'est la sieste à Vallot (je suis en bas à droite de la photo) à la desente sur la neige, et sur la seconde, c'est de retour à mon bivouac... un peu naze !
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L'aventure débute mal : j'ai une gastro du tonnerre, je suis coincé au lit à Luthézieu, avec une fièvre carabinée. Le tour de France passe à proximité, je n'ai même pas le courage d'aller voir les coureurs. J'essaie de suivre les nombreux conseils thérapeutiques de tous ceux que je croise ( dans le désordre : Geneviève, Grand-Mère, Jehanne, la pompiste d'Artemare... qui me conseil le pastis pur !, Sandrine ...)
Je décide de remonter à Gy , faire mon sac, avant de repartir pour Chamonix. Arrivé à la maison, je prépare tout, et plutôt que de profiter de mon lit, je repars vers 11 h du soir vers le Massif du Mont Blanc , "je dormirai dans la voiture.".
J'arrive au Fayet à 3 heures, et j'essaie de dormir dans la voiture, mais là, c'est l'échec, à 6 h , je tourne en rond dans les rues. Petit déjeuner vite avalé, je prends sans problème le premier TMB.
Lors de la pause de celui-ci, je rencontre Bruno, un Italien, et lui demande s'il est possible de faire cordée commune. Il me dit que ça l'arrange, il est avec 5 autres transalpins, nous ferons 2 cordées de 3. Dans le TMB, nous faisons les présentations, seul Bruno parle le Français, je parle avec les autres en utilisant mon anglais plus qu'imprécis !
Le Nid d'Aigle, c'es parti. je me sens relativement en forme en dépit de mes nuits blanches et de mes problèmes de santé. Nous pique niquons à Tête Rousse , une tradition chez moi, partageant notre repas. Le grand couloir est sec de chez sec !, il reste un petit névé... que l'on ne touche pas pour traverser. La montée au goûter se fait sans problème pour moi. Grande première, je bivouaque au dessus du Goûter (ce qui est interdit aujourd'hui) Il faut creuser un trou dans la neige, instaler le duvet et la couverture de survie. Je prends une tisane avec Bruno, eux dorment au refuge . Je mange et me couche vers 20 heures au milieu de ce camping d'altitude hétéroclites, il a des polonais, des Anglais, des Russes...
1 h 40 j'ai peu dormi, je prépare mon déjeuner, toute mes affaires sont givrées, le réveil est difficile. J'ai du mal à avaler les céréales. Bruno a du mal à retrouver emon emplacement tant il y a de nouvelles tentes. Nous nous encordons et partons. La montée au Dôme est difficile pour moi : je suis crevé. Je dors sur mes bâtons dès que les cordées qui nous précèdent font une halte. Arrivé sous Vallot, je leur dis qu'il faut que je me repose. Nous pénétrons dans Vallot en crampons, je me couche sur la première place libre, et m'endors.
20 minutes plus tard, je me relève en pleine forme "on y va".. Et c'est reparti. L'arête des Bosses arrivent, mes Italiens fatiguent, l'autre cordée est loin devant. Plus de trace de fatigue, la sieste a été salvatrice. Ce n'est pas le cas de mes compagnons qui ont leur coup de barre. Je les motive afin qu'ils évitent les pauses inutiles : on ne retrouve pas son souffle à 4600 mètres. Dernier raidillon, dernière arête et voilà le sommet. Il fait foid, mais j'ai vu pire. Quelques photos, nous basculons côté Italien pour nous reposer. 10 minutesà profiter de la vue et du froid...
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Sommet du Mont Blanc Apoutsiak - Bruno et Jacques |
apoutsiak et Jacques |
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Retour à Vallot, la sieste ! j'etais naze ! | Entre Vallot et le Gouter devant l'aiguille de Bionnassay | Nouvelle sieste à mon bivouac! |
Nous redescendons, je ressens quand même la fatigue. A Vallot, l'autre cordée nous attend, je profite de la pause pour dormir sur la neige. Direction mon bivouac... nouvelle sieste, je suis mort. Je ne retrouve pas les italiens à mon réveil. Je les cherche, et fini par en déduire qu'ils sont descendus. Je descends à fond, sans problème. Je les rertouveau Nid d'Aigele, malheureusement, je ne peux pas prendr le même TMB qu'eux. Nous nous saluons.
Je rentre satisfait de cette escapade.
C'était il y a 13 ans déjà. Les exams de 2ème année terminés, nous avons filé, Sandrine , Mathieu et moi jusqu'au Fayet. Le TMB nous monte dans la foule des grands jours au Nid d'Aigle et c'est parti...
Rapidement, je vois Mathieu et Sandrine me larguer, du style 20 minutes devant moi, je ne me sens vraiment pas en forme... Le sac est lourd, nous avons décidé de monter la bouffe. Je ne les rejoins qu'à hauteur du Tête Rousse, où nous pique niquons.
Le repas vite avalé, nous repartons, nous équipons pour traverser le "couloir de la Mort". Nous le traversons rapidement. Puis nous remontons les rochers plus ou moins enneigé de l'aiguille du Goûter, encordés, avec les casques et les crampons.
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Une pause, un refuge passe, avec son client asiatique : "stand up, stand up" "be carrefull with your pulls". Mathieu et Sandrine fatiguent dans cette montée sans rythme où le refuge parait si proche. "Le gardien ne va pas nous garder nos places" "On va devoir bivouaquer dans la paroi" (des Grands couloirs... compte là dessus) Après une longue et lente montée entre la neige les rochers et les câbles nous atteignons le fameux refuge... bondé bien entendu.
Il faut préparer le repas composé de Raviolis à l'ancienne (en boite ) , qui ne cuiront pas bien... Dégueulasse!!!, en plus on n'avait pas faim, on a tout de même englouti la crème Mont Blanc, indispensable ce soir là.
Le soir, nous nous couchons à 3 sur 2 matelas, avec les sacs et le matos !!! Petite nuit.
2 heures du mat, on se lève, Sandrine est malade, elle décide de ne pas nous accompagner. Le déjeuner avalé, nous voilà sur les pentes de l'aiguille du Goûter. Le Dôme est atteint relativement rapidement. Le vent fort nous accueille alors, en rafale il fait très froid (- 10 - -15°C). Nos revenus d'étudiant nous ont permis un équipement adapté : jean pour Mathieu, pantalon de survet pour moi, Vieux blouson, et , cerise sur le gâteau : gants troués pour moi.
Nous attaquons la montée sur les bosses, le vent est très fort, de nombreuses cordées font demi -tour, à nous le Pôle Nord !!! Des morceaux de glace gros comme le point sont projeté" par le vent sur l'arête, nous heurtant pas moment. Sur l'arête, à un moment, c'est l'accalmie, De nombreuses cordées font une "courte" pause. Nous décidons de repartir, j'utilise mon écharpe pour protéger mon gant, je suis congelé. Certaines cordées restent bloquées de longs moments dans les passages difficiles. Le Vent se renforce. Dernier "raidillon" avant le sommet, 2 cordées ne parviennent pas à avancer. Nous sommes bloqués. 4750 m ... Nous décidons de redescendre, il fait trop froid. Nous décidons de faire une pause à Vallot pour récupérer... "erreur !"
Nous gravissons l'échelle qui y mène puis redescendons dans le refuge. Une quinzaine de visages violets et verts nous y accueille, il y règne un silence de mort, aucun n'aura la bonne idée de nous laisser un peu de place sur le bas flanc, nous nous asseyons 3 minutes sur les marches, et décidons de repartir. Nous sommes usés par le froid et le vent perpétuel. Le brouillard givrant nous englobe. On n'y voit pas à 10 mètres. Je laisse passer Mathieu devant, je suis trop fatigué. Nous décidons de faire une pause. Un Sportenine, j'essuie mes lunettes ( ce qui va me permettre de voir, il y avait du givre dessus) et nous repartons au galop vers le refuge. Nous y retrouvons Sandrine, contente de nous revoir.
La descente du refuge est longue mais sans histoire.
2ème jour : Sommet du Mont Blanc - 4810 m
1er jour : Aiguille du Goûter
Après quelques nuits blanches dues à une vilaine gastro-entérite, je me lance vers le Mont Blanc par l'arête des Bosses en prenant le TMB au fayet à 7 heures, ayant essayé de dormir dans ma voiture (truc qui ne marche jamais en ce qui me concerne)
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Lors de la pause au dessus des houches, je rencontre Bruno. |
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A hauteur de Tête Rousses où se trouve la nouvelle aire de bivouac, magnifique vue sur l'aiguille de Bionassay |
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Le Grand couloir, (sans neige) à traverser au galop ! |
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Vue du refuge du Gouter vers le bas (le refuge de Tête Rousse) |
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L'ancienne aire de bivouac au dessus du refuge du Goûter (plus de 50 tentes) Bruno a eu bien du mal à me retrouver le lendemain matin ! |
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Le Cervin soit en traversée (départ du Lion) soit juste l'arête du Lion
L'aiguille Verte (Whymper)
Pourquoi pas un raide à ski vers les Dômes de Miage et l'aiguille des Glaciers
La Dent d'Herens en raid
L'aiguille de Bionnassay ou les arêtes de Rochefort
...
J'ai des tonnes d'idées !
à suivre
Départ à 8 heures du matin, de Luthézieu. Nous vérifions les sacs sous l'oeil attentif de Claude et Sandrine, nos époux respectifs... à 10 heures, nous sommes aux Contamines, le temps est magnifique, un peu trop...
La montée à Tré la Tête se fait en une heure 20, pardois à 500 mètres heures, ce qui me parraît assez élev étant donné l'âge de ma mère, mais je profite de sa forme pour me dégourdir les jambes.
Arrivés sur place, nous pique-niquons, règlons son sac et ses problèmes d'ampoules.
Nous repartons pour le passage du mauvais pas, où elle a du mal à trouver son souffle, nous passons le premier névé et c'est le début du glacier de Tré la Tête, couvert de cailloux ! Le monstrueux coup de barre frappe Geneviève, nous faisons une pause avant de traverser le glacier, nous passons sous le chemin classique mais éboulé du refuge, pour gagner la rive droite du glacier et cheminé entre celui-ci et les barres rocheuses, sur des blocs particulièrement instables (super pour le rythme) Arrivés au niveau du drapeau, nous remontons le sentier et gagneons le refuge, Geneviève est exténuée...
Le gardien, voyant l'âge de ma coéquipière nous attribua une chambre de guide ( 4 couchettes) où nous siègerons à deux ! C'est la première fois que ça m'arrive....
Après un repérage, le rangement du matériel, et un bon repas, nous nous couchons vers huit heure et demi.
A 4 heures, il est l'heure, le déjeuner vite avallé, nous fillons vers le glacier , à flan de montagne. 1 heure plus tard, nous sommes encordés. Geneviève est moyennement en forme, mais nous restons au milieu des cordées. Nous nous dirigeons vers le bien nommé col infranchissable et nous bifurquons plein ouest vers le col des Dômes . Je sens que Geneviève n'est pas au mieux, le vent souffle à présent très fort, la fenêtre météo prédite est bien là, mais le temps change, et comme prévu, il devrait pleuvoir cette après-midi.
Enfin au col, je sens Geneviève très faible, je laisse tomber rapidement mon idée de la laisser une demi heure seule et de me faire le sommet en solo avant de la récupérer, il fait trop froid et il y a trop de vent, elle est très fatiguée. Nous décidons de redescendre rapidement après une courte pause.
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Sur le replat du glacier, tout va mieux, nous en profitons pour faire quelques photos avant de redescendre. Geneviève fait quelques chutes mémorablesn, se preannt les crampons.
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Nous arrivons au refuge, le temps est couvert, la pluie n'est pas loin. Nous le quittons un quart d'heure plus tard. Le passage le long du glacier est bien "merdique"...
Sur le plat du glacier, les premières gouttes tombent, l'averse est rapidement énorme, nous sommes trempés en moins d'une minute et c'est l'orage qui arrive derrière le mont Tondu, il faut se réfugier à Tré la Tête. Je prends le sac de Geneviève qui est morte de fatigue, et lui dis de droper! Nous passons le mauivais pas sous la pluie avant de rejoindre Tré la Tête. Une salade pour se restaurer, le temps à l'air de se stabiliser, un quart d'heure après c'est le déluge, de pluie et d'orage. Les éclairs tombent tout prêt de dnous le tonnerre gronde en permanence, c'est le déluge, l'apocalypse ! nous dcampons comme nous pouvons vers la voiture. à 15 h 40 nous y sommes, trempés mais heureux...
Les pieds de Geneviève se souvendont longtemps de cette balade, avec mes excuses pour les âmes sensibles
A présent, direction la Vendée, je retoucherai cet article en rentrant !
Debriefing
L'orage était très proche (pour ne pas dire sur nous) et très impressionnant, lorsque nous avons quitté Trè la Tête, il semblait passé, mais au bout d'un quart d'heure de descente, il a repris, je pense que la solution était en bas....
Sandrine fut très satisfaite de ne pas être venue (elle déteste les orages)
Ca n'est pas la première fois que j'emmène des débutants sur les Dômes de Miage, la montée au refuge est dure mes accessibles, la course, peu technique et magnifique, ce dernier point étant déterminant dans le choix de cette traversée. Geneviève (et Sandrine) ne sont d'ailleurs pas des débutantes, mais plutôt des initiés.
Malheureusement Geneviève ne s'était pas du tout entraînée ! Dommage...
A l'affirmation : "Mes chaussures sont raides !" , j'ai répondu, pensant que c'était un manque d'habitude : " ce sont des coques plastiques" ERREUR : la descente avait provoquée quelques lésions au niveau du haut de la chaussure.
Geneviève se remet doucement ( déjà 3 semaines), il ne reste que quelques lésions !
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Deuxième jour de la tentative de Juin 1995 - Bivouac au dessus de l'ancien refuge. Neige Repas du soir à la sortie de la tente pour Thib |
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Le 3ème jour, sommet en passant par le col infranchissable et la face Est du dernier Dôme - Thib débouche au sommet. A droite : les Dômes |
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Traversée des Dômes 2000 |
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Montée au refuge des Conscrits : les chaînes: "itinéraire dangereux" |
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L'aiguille des Glaciers et le Mont Tondu |
Le refuge des Conscrits et l'aiguille de Tré la Tête |
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Thibault et sa cordée remonte le glacier |
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Au col des Dômes, dans la purée de pois : Dorothée, Guillaume et Anne-So |
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Retour dans le brouillard sur le refuge |