Montée au refuge Durier 2375 m - 6 heures
Montée à l'aiguille de Bionnassay : 3 h 30
Dôme du Gouter Mont Blanc : 1 h 30
Sommet du Mont Blanc : température 5°C vent nul : O km/h - 4 personnes !
Visibilité ***
Pour info : Fermeture du refuge Durier ce lundi du refuge du Gouter dans 15 jours (26 Septembre) dernier TMB 16 h 35 - Derniere
benne de téléphérique pour l'aiguille du midi 17 h 30
10 heures , Samedi 9 Septembre Parking de la Gruvaz. C'est le départ, j'ai le sac
sur le dos, mais il y a un problème, mon dos est mouillé. Je ressort mon sac, enlève mon camelback... il est percé. Pour changer, je monterais avec une gourde. Nous discuttons pendant ce temps
avec deux belge qui montent aussi à Durier. Nous passons par les chalets des Miage, nous paumons sous les barres rocheuses retouvant le sentier après avoir longé un torrent dans une végétation
abondante... Le sentier remonte alors une (très) longue morraine ( sur laquelle nos pique-niquons qui mène au refuge de plan glacier. (seconde pause). De là nous traversons le glacier
de Miage pour rejoindre la base de l'éperon qui mène au col de Miage. Et là c'est une longue montée pour arriver au refuge Durier (3369m) - 2350 m de deniveler.
Bonne ambiance dans le refuge qui est complet. L'organisation est impeccable et l'ambiance est bonne. Tout le monde fait la même course,
c'est normal, il n'y a que ça à faire du refuge Durier...
Nuit Blanche (ou presque) - dur.
le refuge Durier 3369 m
3 h 30 Dimanche 10 Septembre Refuge Durier 3369
m
Lever déjeuner préparer, nous quittons le refuge vers 4 h 15, c'est la pleine lune, les piles preque vide de ma frontale éclaire
juste mes crampons. Nous remontons les douces pentes de neige émaillée de parties rocheuses qui mène à la parti rocheuse.
Nous quittons les crampons (ce qui à mon avis est la bonne solution) avant d'attaquer l'escalade ( 15 20 mètre à droite de l'arête Sud
dans une fissure de 5 mètres environ. Je bourrine un peu pour faire le premier pas (d'après Laurent il y avait une prise pied droit que je n'ai pas vu) coincement du bras, coincement du
genou dans la fissure. Bref je passe. Le reste de l'escalade est plus facile dans un rocher délité... Méfiance, même les bequets solides ne le sont pas ! Nous rattrapons la cordée précédente
composée de Phil et de Raph (de camp to camp) qui grimpent en crampons, ça m'a l'air beaucoup plus merdique... Au relais nous discuttons. Pour info, il faut plutôt rester à proximité de l'arête
plutôt que de partir à droite. Nous sortons cette escalade, rechaussons les crampons pour aller au sommet après 3 h 30 de montagne. Le paysage est magnifique, le soleil n'est pas lever mais le
jour est là.
Nous attaquons la descente vers le col de Bionnassay, il faut passer le long de la magnifique coniche. Je pensais avoir affaire à une
arête très effilée, elle ne l'est pas tant que ça. Au col, il faut de nouveau remonter vers le Piton des Italiens puis le Dôme du Gouter avec un faux plat d'anthologie avant d'atteindre le
sommet...
11 h 15 Dôme du Gouter
De là, je file vers le Mont Blanc, à fond, il faut absolument que nous ayons le TMB de 16 h 35 ( le derniere) Je maintiens le rythme à 8
m/ minutes au minimum. Je passe Vallot, puis la Grande et la petite bosse, je fatigue un peu vers 4600 mètres avant de reprendre l'ascension du dernier raidillon et de la longue arête, qui me
parraît plus longue que d'habitude ( elle doit faire au moins 300 mètres) Le sommet, il fait beau, je suis juste en polaire , pas un brin de vent et il y a juste 4 personnes. Quelques photos, je
bois un coup avant de me lancer à corps perdu dans la descente. Je depasse deux Franc Comtois, nous échangeons quelques mots, puis je file, la remonter du Dôme du Gouter est toujours aussi
galère. Je bascule toujours à fond vers l'aiguille. Je croise les belges qui sont très content de savoir que je suis allé au Mont Blanc. Je rejoint Laurent qui est descendu avec
Sandrine et Christophe et qui m'attend.
Petite pause dans une parfaite odeur d'urine venant des toilettes du refuge. 10 minutes plus tard nous quittons le refuge pour
filer vers le TMB. Pas de problème, inutile de mettre les crampons, il y a encore plus de cables que l'année dernière (c'est mon impression), je commence à maitriser la descente du gouter, pour
une fois je ne me suis pas trompé, en restant bien sur l'arête. La traversée des Grands couloirs n'est qu'une formalité ( sèche - cable imprenable) puis la descente jusqu'au Nid d'Aigle est bien
longue. Nous y parvenons à 15 h 45.
nous retrouvons Sandrine, Christophe, François et son ami belge à la gare. Le TMB s'ébranle à 16 h 50, nous papotons durant la lente
progression du train. Sandrine, aimablement nous prend en stop pour nous ramener au parking de la Gruvaz sous la pluie.
Merci à Laurent, compagnon de cordée fort sympathique. et à bientôt pour remettre ça ( la Dent Blanche par exemple). Promis, je vais m'améliorer en
escalade...
Merci à Sandrine qui nous a racourci le retour à la voiture
Merci à François, Christophe, Raph, Philippe et les autres pour la bonne ambiance au refuge et tout au long de la course