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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Massif Des Ecrins

vidéo - ski de randonnée - Les Rouies - 3589 m

ski de randonnée

traversée des Rouies

La Bérarde

refuge du Carrelet

passage de l'âne

les Rouies

passage de l'âne

col de la Lavey

refuge de la Lavey

Saint Christophe en Oisans la Bérarde

avec une belle rencontre avec un renard

La Meije, ce pic inaccessible : l'avis d'Henri Duhamel en 1876

Apoutsiak — humeurMassif des Ecrins
Extrait de la Meije de Henri Isselin edition Arthaud 1955 (excellent livre s'il en est, merci à Grand-Mère pour cette bible découverte...



"Il est difficile d'emettre un avis plus net. Un peu plus tard, dans l'nnuaire de 1876, Duhamel reprendra le probleme de l'accessibilité de la Meije. Il l'analysera longuement et avec beaucoup de pertincence en ces termes :

"Les cotés par lesquels on peut tenter l'ascension de cette montagne peuvent être divisés en quatre groupes : 1°) Nord, par les Corridors, 2°) est, par l'arete, 3°) Ouest, par la Brèche, 4°) Sud, par les Etançons.

1°) L'inclinaison considérable des Corridors septemtrionaux empêche la neige de s'y maintenir. Une couche peu épaisse de glace noire, entretenue par les suintements de la neige dondant sur l'arête, interdit tout passage. Il ne faudrait pas trop compter sur le bénéfice d'une saison d'hiver parce qu'en ctte saison, la neige et le vreglas rendraient impraticables les rochers du pic...

2°)Les  profondes dentelures de l'arête rendront toujours infructueux les essas tentés par cette direction. Inutile de songer à franchir les nombreux a-pics atteignant souvent plusieurs dizaines de mètres. Quand à éluder, en descendant sur le versant septentrional, c'est aller retrouver les Corridors et leurs difficultés.

3°) Le côté de la brèche est celui qui réunit tous les suffrages parmis les montagnards de l'Oisans; il n'a encore jamais été essayé serieusement. Il m' a toujours semblé pour le moins difficile. On ne peut songer à l'attaquer qu'au moment des plus fortes chaleurs de l'été, alors que le rocher est à peu prêt sans neige. Il faudrait alors suivre la crête en contournant le Petit Doigt. Une fois cette aiguille franchie, l'escalade ne rencontrerait probablement plus de difficultés insurmontalbes, en ayant soin de ocntourner les bases septentrionales de l'épaule du Doigt...

4°) Malgré l'opinion de Michel Croz, il me faut avouer que mes tentaives infructueuses de cette année par le versant des Etançons m'ont convaincu de l'inaccessibilité du pic Occidental de ce côté. Toutefois, je crois que c'est toujours en montant par le contrefort Méridional du Doigt que les essais devront être dirigés , en ayant pour objectif le petit glacier. "


Sans rancune, Monsieur Duhamel, qui avait élevé un homme de pierre à l'altitude de 3580 m  au dessus du couloir Duhamel ( et oui ) Il aura battu en retraite sans bien  batailler dans la muraille Castelnau ( qui pris le nom du "vainqueur"...). La Meije sera conquise  en 1877 ( le 17 Aout) par Boileau de Castelanau Pierre Gaspard et son fils.


Donc en gros, ce pauvre Duhamel, non seuelement il aura buté à la Meije, mais en plus , son compte rendu est peu prémonitoire : la Meije sera "vaincu" par l'arête du Promontoire versant étançon (n°4). puis ça sera le 20 Juillet 1885 la première ascension par l'arête Ouest (arête de la Brêche) par Verne - Gaspard ( père et fils )et Rodier); avant, 6 jours plus tard, la première ascension du Grand pic par l'arête Est  : Traversée des Arêtes  "à l'envers" (2°) par Purtscheller et les deux Zsigmondy (ces derniers ont laissé leur nom à la brèche alors qu'il me semble, c'est plutôt Putscheller qui a sorti le passage à la descente... au forceps !

Petit rappel de mon Historique : Juillet 2006 avec Claire


Massif des Ecrins - les années 30 - La Roche Faurio

Grand Père a réalisé plusieurs séjours à Vallouise.
Au cours de l'un deux, il a réalisé l'ascension de la Roche Faurio.
quelques photos (magnifiques) ci dessous, réalisées au cours des différents séjours.

Au-refuge-Caron---refuge-Ecrins----Juillet-1932.jpg
Vue depuis la terrasse du refuge Carron ( refuge des Ecrins)
Juillet 1932




Barre-des-Ecrins-2.jpg
La Barre des Ecrins (photo 1932) vue du refuge Carron



Le-glacier-Blanc.jpg
Le glacier Blanc depuis la Roche Faurio



Roche-Faurio-08-1939-Henri.jpg
Henri Bolon ( Grand-Père)  sur l'arête menant à la Roche Faurio ( Corniche )
Août 1939 !



Les-Agneaux-et-les-D--mes-de-Monetiers.jpg
Les Agneaux et les Dômes de Monetier depuis la Roche Faurio

Pelvoux.jpg
Le refuge Tuckett et le Pelvoux

 

 

 

 

La meije, le rateau, photos de 1913 à 1939

Et bien voilà, quelques photos prises depuis le col du Lautarer et le col du Galibier entre 1913 et 1939.


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La Meije et le Rateau - 1913


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Col du Lautaret, Henri  (Grand-Père) 1922 -  photo Louis Bolon


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La Route du col du Galiebier, la Meije et le Pic Gaspard Aout 1930



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Le col du Lautaret La Meije et le Pic Gaspard



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Neige Cordier,  Barre des Ecrins, vus du col du Galibier



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La Meije et le Rateau



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Meije face Nord et Rateau face Nord



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Les Agneaux - vallée de l'Alpe de Villard d'Arène - couloir Piaget



L'intégralité de ces clichés ont été réalisés par Louis et Henri Bolon
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Henri Bolon, Corniche de Roche Faurio  1939

Le Refuge de l'Aigle 3440 m

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesMassif des Ecrins
Refuge de l'Aigle 3440 m

img_8859-2_refuge_de_l__aigle_guillaume_ledoux_apoutsiak.jpg


Petit bijou perché  sur son eperon rocheux face à la Meije

Telephone : 06 87 23 66 66
18 places (été comme hiver)
            voir un peu plus, on peut loger dans les combles à l'isolation toute relative : très chaud le soir quand il fait beau puis très froid la nuit donc même s'il fait chaud en début de nuit, garder des couvertures à proximité...
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Gardien 3 étoiles , bouffe excellente, accueil parfait, c'est lui qui installe les relais pour les rappels au dessus de la rimaye de la Meije Orientale. et qui surveille que les cordées parties pour la traversée de la Meije rentrent bien.

Un projet de rénovation est prévu par le CAF et souhaité par le gardien. Mais les amis du refuge de l'Aigle semblent pour l'instrant opposés aux projets proposés, souhaitant garder l'architecture du refuge actuel, qui, il faut bien l'avouer est MAGNIFIQUE !

Accès : soit par le pied du col ou l'Alpe de villard d'Arène. C'est plutôt Alpin (en fait, j'ai la chance de ne jamais avoir galéré dans cette montée, je n'y suis que descendu ;-)  ) et c'est long, très long (environ 6 heures, dans les topos), 2 h 30 à 3 heures de descente !

on peut aussi, se faire la traversée de la Meije depuis le refuge du Promontoire, c'est plus élégant mais également plus technique (D IV)

Courses possibles :
Meije Orientale (PD)
Doigt de Dieu
Traversée Meije Gaspard
jolie nuit après la traversée de la Meije
Voies dans la face Nord de la Meije (genre Z...)

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couloir Piaget calotte des Agneaux

 


 


 

 

 

 

Après le couloir en Y, je retrouve à Vizille Enguerrand, Victor et Simon en face du chateau. Assez compliqué pour se retrouver etant donné le peu de place dans les parkinds...

Direction le Casset. Puis c'est le départ. Au début, je cherche à suivre les 3 Grenoblois, mais au bout de 20 minutes, je décide de laisser faire la nature, je lache prise et les laisse partir devant, on verra bien.

Je les retruve au lac pour mettre les skis. Ils repartent, me larguent de nouveau. Engue en faisant la trace avance largement plus vite que moi. Nous remontons vers le col d'Arsine, je suis impressionné par leur rapidité. C'est ça des Grenoblois !

Nous arrivons au refuge qui est en fait une cabane pastorale. 8 lits, une cuisine sommaire, une odeur de brûlée (je pense que des randonneurs frigorifiés ont du essayer de faire du feu dans la cabane) de l'humidité au sol avec des flacs une odeur de moisir l'accompagnant. Bonne ambiance, nous essayons d'aérer notre futur logis, les discussions portent sur l'itinéraire à adopter le lendemain matin pour tracer au plus court vers le couloir Piaget.

La nuit vient, nous nous couchons vers 8 heures, Enguerant choisi un matelas sans trou de souris, tou va bien. A minuit, dans un demi sommeil, la bouche pâteuse, je décide de me lever pour boire. Je farfouille pour trouver ma frontale l'installe sur mon chef et allume... Ca détalle le long des murs das un mini brouhaha. Je bois, me recouche. Mes oreilles en eveil : ça grignotte, ça galoppe, ça détalle, une orde de souris habite la bergerie, la deuxième partie de nuit s'averera plus difficile que la première. Au réveil, nous constaton les dégats, elles ont entamé la poubelle, le sachet de soupe, le trognon de pomme sous le lit d'Engue et ont essayé vainement d'ouvrir mon tupperware avec mes céréales (3 petites crottes en atteste !!!) !

Après un petit déjeuner nous partons vers le Piaget en prenant une route assez directe, sans lune. Comme la veille, je ferme la marche à plus ou moins grande distance, il faut que je m'habitue. Je vois passer le casque de Simon dans le halo de la frontale, sans parvenir à l'atrapper, il devra redescendre le chercher (et sera une fois n'est pas coutume derrière moi !)

Au pied du couloir, regroupement général - piolets - crampons - skis sur le sac. Et c'est parti, je me retrouve rapidement dernier (original), Engue trace et me largue alors que je grimpe à 500 600 m/h, c'est dur ! Je fais une pause photo et rejoins le groupe à mi couloir, enfin une grosse pause. Engue repart, je parviens juste à suivre Victor, jusqu'au sommt du couloir. Vue magnifique sur les Ecrins ! Simon et Engué ont déjà filé vers la calotte. La neige est moins compacte il y a quelques passages de mixte. 40 minutes d'effort nous mènent au sommet dans le vent mais magnifique. 5 minutes de pause et il faut redescendre. Je rejoins mes skis au sommet du Piaget, et redescends à pied par la voir normale jusque sous la rimaye tandis que Simon, Engue et Victor ski le haut de la face.

Enfin quelques virages dans une excellente neige. Le bas de la face est en neige dure. Nous ontournons crevasses et séracs et nosu engageons dans un couloir secondaire ou Victor, téméraire chute alors qu'Engue et moi sommes descendus en crampons. Puis c'est la descente tranquille vers la "sourissière" d'Arcine !

La descente vers la voiture n'est qu'une formalité un peu soupe sur le bas avec 20 minutes de marche à pied en forêt, la neige s'arrête au petit lac.

Retour au gite la montagne à Chamonix dans l'après midi !

Alpinisme : Meije Orientale 3891 m

Apoutsiak — alpinismeMassif des Ecrins

Pour terminer ce périple sur la Meije, nous avons décidé de gravir la Meije Orientale avant de redescendre sur la Grave.

Repas gargantuesque au refuge de l'Aigle puis nuit dans le plafond, attention : pas d'isolement donc très chaud le soir et très froid la nuit, faire un stock de couverture en prévision des variations de température ( je me suis fais avoir) .

Le topo : remonter le glacier vers le Doigt de Dieu avant de bifurquer à gauche vers la grande oente qui donne accès à l'arête (bouchons au heures de pointe). La rimaye passe bien . Puis deux passages en rocher entrecoupés d'arêtes faciles et déjà le sommet... 1 h 30 pas mal. Je conseille de pousser sur la petite arête qui file au fond, la vue sur le doigt de Dieu y est plus impressionante...

10 minutes de pause,vue magnifique du Ventoux au Mont Blanc...

Descente : la descente reprend le même itinéraire qu'à la montée. De l'arête,  la descente sur le glacier se fait par un grand rappel de 50 m ou un de 25 à aller prendre plus bas ( rappels sur broches ou lunules équipés par le gardien de l'Aigle, qui souhaite que ses broches restent...) . Attention, les deux rappels n'arrivent que quelques mètres sous la rimaye, ne bourrinez pas trop les rimayes, pensez à ceux qui vont monter le lendemain...

De là, retour vers le refuge de l'Aigle .

Puis, c'est la longue descente sur la Grave...

 

Traversée de la Meije 3987 m : Grand Pic - Doigt de Dieu (refuge du Promontoire - refuge de l'aigle)

Apoutsiak — alpinismeMassif des EcrinsLes 100 plus belles3900 m

 Et non, vous ne rêvez pas, je l'ai fait !!! sommet mythique pour moi, avec ses passages importants : (crapaud-  pas du chat - cheval rouge - campement des demoiselles - glacier carré - couloir duhamel - dalle de Castelnau et impressionante dalle des Autrichiens (un peu dur le IV quand le rocher est hyper froid !)

Bref, une météo mauvaise la veille, mais de bonnes conditions sur place. Merci à Claire de m'avoir accompagné sur ce sommet.

Je conseille la nuit à l'Aigle, le gardien, le refuge et la bouffe sont exceptionnels !

 

Je mets le topo photo en ligne dès que je peux ( si quelqu'un a la photo de la face sud de la meije, ça m'arrangera, pour nous, il y avait du brouillard !)

 

Arrivé au refuge du Promontoire

météo : brouillard et pluie : j'ai bien cru prendre un but avec le regel nocturne : eau + regel = verglas

Sous le Grand Pic, zones de Verglas et neige sur certains rochers

 

 Le Doigt de Dieu vu du Grand Pic

remontée de la Brêche Zigmondy dans un couloir en neige et glace à l'aide des cables

 

12 h 30 après avoir quitté le refuge du Promontoire, après avoir coincés deux rappels sur 7 ou 8 installés , nous atteignons le refuge de l'Aigle ( refuge à l'ancienne, gardien **** bouffe**** BRAVO ! 

 

 

Mont Gioberney - pyramide des 4c

Apoutsiak — alpinismeMassif des Ecrins

Et un but un !

Topo : il s'agit de remonter vers le Gioberney par la voie normale, et à l'avant dernier pilier avant le sommet, de le remonter (je pense 2 longueurs en IV) avant de rejoindre soit l'arête Nord Est (III rocher très délité voir dangereux, un passage d'escalade intérêssant, ça dépent où on passe ) soit de récupérer la voie normale pour le sommet.

Bref, pas de problème pour la montée jusqu'à la base de la pyramide, on a buté sur un manque de protection ( très difficile à protéger ce rocher) , bref on a contourné la pyramide par la gauche avant de rejoindre l'arête Nord Est par des vires  (rocher extrêmement pourri - typique oisans) (on la rejoint au niveau d'un grand gendarme) de là, une traversée neigeuse puis une ascension dans les rochers permettent de gagner le sommet (après toute les autres cordées).

Descente par la voie normale.

 

Les Bans - pilier Nord Est

Apoutsiak — alpinismeMassif des EcrinsLes 100 plus belles

Petite erreur d'itinéraire sur ce sommet des Bans, nous avions prévus le pilier Nord Est des Bans, et nous nous sommes trompés de pilier ( de toute façon, c'est Claire la responsable !) Bref au lieu de prendre le second pilier  à gauche du couloir des Bans nous avons pris le premier... En dépit des appels d'un guide pour nous annoncer notre méprise , nous nous sommes entêtés. en partant parla base du pilier, ce qui n'est pas facile , rimaye large ! un petit pas de 4 pour débuter l'ascension avant une succession de passages en II et en III. Le rocher est typique Oisans (expression tirée de François  de Camp to Camp) .

 Pour la descente, penser à prendre dans l'axe du cairn, et possibilité de faire un rappel de 50 mètres au dessus de la rimaye, évite de remonter vers la pointe de la Pilate

Si  vous tentez le pilier Nord Est, voilà de quoi éviter de vous méprendre: les photos topo !  Le vrai pilier Nord Est est en bon rocher, l'escalade y est aisée, le mauvais, le rocher est pourri !, niveau AD+ - D inf...