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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Les 100 Plus Belles

Alpinisme : Lagginhorn - 4010 m

Apoutsiak — alpinisme4000EnguerranLes 100 plus bellesValais

Nos projets étaient plus ambitieux, mais les conditions et la météo de la semaine nous ont fait revoir notre copie, tout s'est terminé sur le lagginhorn avec une magnifique descente en Monster Trotti à la fin (trotineherbe )

 

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Topo

 

Depuis Saas Grund, rejoindre Kreutzboden 2397 m en téléphérique (ou à pied si c'est fermé)

De là, remonter soit le sentier soit la piste qui mène à la WeismiesHütte 2726 m

 

De la Weismieshütte, rejoindre la pise qui par vers vers le Nord au dessus du refuge pour atteindre le torrent, de là rejoindre la morraine du Lagginhorn gletscher puis prendre pied sur le "résidu" de celui ci. Le remonter  en arc de cercle vers la droite et rejoindre l'arête vers 3400 m . On remonte alors l'arête par le fil ou par son versant Sud (plus technique et plus esthétique par le fil) plus facile en général par le versant sud. Une dale couchée en II obligatoire ! On rejoint une pente de neige à proximité du sommet.

 

Descente par le même itinéraire.

 

Carto Fichier GPS

 

Lagginhorn Fichier GPS au format GPX

 


 

Récit

 

J'avais des projets ambitieux ! Je voulais faire la traversée Lauteraarhorn Schreckhorn, les 2 4000 les moins connus des alpes ! Course engagée, le refuge est à 6 -7 heures de marche de Grindelwald et nous comptions bivouaquer ! La météo étant moyenne et la course enneigée, Enguerran me proposa de faire la Kuffner, et il ne fallait pas longtemps pour me faire changer d'avis. Les jours passsaient et avec eux les précipitations augmentaient, je connaissais les affres d'une attente au realis à 4000 en automne. Peur du froid et du but, beaucoup de neige tombée, je proposais le Lagginhorn, 4000 "facile" qui avec de la neige devait juste nous opposer quelques résistances.

 

Je retrouvais Engue à Martigny et nous faisons la route vers Saas Grund.

 

De là, téléphérique vers Kreutzboden et zou en route pour le refuge. Une petite heure et nous voilà sur place. C'est un peu court et nous décidons de poursuivre pour voir la tête de la suite.  Nous partons sans bouffe, sans eau et sans matos... et c'est parti dans la bonne ambiance.

Assez rapidement, j'ai faim. Et quand j'ai faim, je n'avance plu... Enguerran me fait une théorie fumeuse sur l'efficacité du rendement en lipide. Mais je connais ma bioch. En absence de glucides le cycle de Krebs s'arrête laissant place à l'Hélice de Lynen, qui permet de pompersur les lipides certe, mais avec des effets secondaires et un mauvais rendement ! Effets secondaires : étourdissement, troubles nerveux ....

Le drâme guette. Nous avons passé la morraine raide et enneigée. Au loin Enguerran file, je compte ses pas : il en fait 2 quand j'en fais un , et vu que je marche dans ses traces, je ne me peux pas compter sur la taille de mes pas pour limiter la casse !  Il file comme le vent. Au départ j'envisageais presque d'aller au sommet à l'arrache, un joli hod up. Mais là, mon estomac crie famine, c'est insupportable. Nous poursuivons sur le glacier. Quand Enguerran se retourne je croise mes bâtons au dessus de ma tête, signe de mon abdication ressemblant terriblement à Napoléon à Fontainebleau. Fin de règne difficile, direction sainte Hélène et son climat hostile !

Pour moi point de Sainte Hélène mais un retour relativement rapide au refuge, havre de paix. Gouter (J'ai dévoré, bien entendu) puis, le bide bien rempli je me suis étalé sur une couche pour dormir. 18 h 15, réveil pour préparer le repas (et oui, je ne suis qu'un ventre). Saucisses lentilles et autres victuailles sont vites ingurgitées ! Nous nous lançons dans un feux qui nous réchauffe puis au lit pour une bonne nuit, réveil à 5 h 30.

 

Bonne nuit réparatrice. Je finis enfin par me caler le bide au petit déjeuner ! Vers 6 h 10 nous sommes sur le départ. Nous rejoingnons, la morraine, le glacier où nous nous encordons devant un magistral lever de soleil ! Puis nous remontons jusqu'à l'arête où nous laissons les bâtons. L'arête est en rocher correct et Enguerran a décidé de passer par le fil alors que souvent en contrebas, c'est plus facile. Je bataille dure sur les dales aux fines fissures et aux grâtons lichenés. Devant il galope. Pour définiri Enguerran, je dirais que c'est une sorte de Jeff, qui lui même est un sournoi croismeent de Burgener et de Khomeiny, le sourire en plus ! Rencontré sur les pentes du couloir Piaget aux Agneaux nous avions gravi la Verte 2 jours plus tard par le Whymper. Bref, c'est un chic type qui ne recherche jamais la facilité. Et moi , au bout de la corde, j'en chie alors que si j'étais devant, je m'assurerais tranquillement qu'il n'y a pas de passages plus aisé à proximité avant de me lancer... ( et il y en aurait, j'en ai vu...)

Ainsi, je grimpe, enfin quand je dis je grimpe on pourrait parler de reptation, j'essaie de faire bonne figure dans ces passages que Engue survole. C'est là toute la différence entre quelqu'un qui va passer l'aspi et le commun des mortels, je fais parti de cette deuxième catégorie  !

 

Vers 3700, la neige se fait plus abondantes et nous mettons les crampons et sortons le piolet. Cette aprtie est plus roulante, nous débouchons sur une pente de neige et de là le sommet. Panorama magnifique ! et Vent frais !

Courte pause, photo, eau, bouffe (et oui, encore)

Et nous attaquons la descente. Je suis devant et JE choisi l'itinarire, et comme par hasard, c'est beaucoup plus aisé (pas eu à poser un friend moi !)  Le climat est tendu, il y a l'adepte du sans crampon et l'autre ( je suis ce dernier) La discussion s'envenime. Je finis pas céder. Les semelles vibram glissent sur le rocher, elles doivent être gelées dessous c'est pas possible. La descente se poursuit, beausoup plsu en face Sud que la montée et beaucoup plus facile, fini les grâtons , les fissures fuyantes, les prises absentes, je choisi des rocs en béquets aiguisés pour les prises de main et des marches d'escaliers pour les pieds... Et ça descend. Même si je regrette mes crampons habitués au terrain mixte ! Passage de II sur la dalle couche rayée de fissure (comme sur le topo) et il n'y en a qu'une et pas 3 ou 4 comme nous avons fait à la montée. Voilà les bâtons  la descente se poursuit. Sur le glacier nous décordons et filons vers le refuge pour un casse croute rapide. Avant de redescenre au téléphérique.

 

Là, nous louons des monster Trotti ( J'en avais fait avec Agathe au Ballon d'Alsace ils appelaient ça de la trotineherbe, mais c'était dans les Vosges ici on est dans les Alpes sous les 4000, donc se sont des Trotinettes monstres !)

Descente d'Anthologie vers la vallée sur ces VTT à grosses roues avec les sacs sur le dos. En moins d'une demi heure, nous sommes à Saas Grund et après avoir bien batailler avec la machine à paiement du parking nous rentrons chez nous.

 

Merci Engue pour ces deux belles journées

 

Voir son récit ici !

 

Photo

 

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Depuis Kreuzboden : la Weismieshutte, le Fletschhorn et le Lagginhorn

 

 

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La Weismies hütte

 

 

http://img.over-blog.com/500x331/0/54/84/94/Debut-2010/Fin-2010/DSC08783.JPGApoutsiak au départ !

 

 

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La Weissmieshütte

 

 

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Coucher de soelil sur le Strahlhorn et l'Allalinhorn

 

 

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Fletschhorn et Lagginhorn au coucher du soleil

 

 

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Lever de soleil sur les Monts Roses, le Strahlhorn, le Rimpfischhorn et l'Allalinhorn

 

 

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La Face Nord Est de la Lenzpitze... miam !

 

 

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Le Taschhorn

 

 

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Dom des Mischhabel, Lentzpitze et Nadelhorn

 

 

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Au loin le Rimpfishhorn si cher à Sophie

 

 

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Dom, Lentzpitze et Nadelhorn

 

http://img.over-blog.com/500x331/0/54/84/94/Debut-2010/Fin-2010/DSC08818.JPGOn attend le lever du soleil...

 

 

http://img.over-blog.com/500x331/0/54/84/94/Debut-2010/Fin-2010/DSC08824.JPGDans les dalles en II... peut être en III...

 

 

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Ca grimpe, Enguerran suit l'arête

 

 

http://img.over-blog.com/500x331/0/54/84/94/Debut-2010/Fin-2010/DSC08819.JPGDevant les 4000 de Saas Fee

 

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L'arête et la dalle en II

 

 

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Depuis le haut

 

 

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Enguerran, toujours sur le fil

 

 

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Neige

 

 

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Sommet

 

 

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Le Weissmies tout proche

 

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Un joli but : il y a 3 ans, je m'étais arrêté sur l'antécîme à gauche du Weissmies, 50 m sous le sommet du Weissmies, la pente finale ne m'avait pas inspirée...

 

 

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Le sommet tout proche

 

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Enguerran, toujours sur le fil...

 

 

 

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A la montée, on a pris tout droit (là et au dessus !)

 

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devant les 4000 de Saas Fee

 

 

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Sous le refuge, dame Marmotte

 

 

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Et c'est parti pour les Monster Trotti !

 

 

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Enguerran

 

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A fond !

 


 

Vidéo

 

 

23 heures pour la Dent du Géant !

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont Blanc4000Les 100 plus belles

 ou : ne jamais emmener un BE d'escalade en alpi !

 

Mon partenaire de cordée C2C, Sébastien avait eu un souci, il s'était casé la cheville en faisant de l'escalade la veille, je me retrouvais sans partenaire pour cette dernière sortie de cette semaine chamoniarde, nous avions enchainé le Tour Noir et le Chardonnet par l'arête Forbes avec Philippe en 3 jours, j'avais profité de ma journée de repos pour randonner du coté du Brévent et trouver un partenaire de cordée à l'OHM.

Sur un cahier, j'avais donc laissé mes coordonnées, et tout avait fonctionné, au téléphone je voyais qu'il avait plus d'experience que moi (une grosse experience même) ayant gravi nombres de voies coté D à TD dans le massif, il m'annonçait la venue d'un troisième homme qu'il connaissait. rendez vous etait pris dans la soirée pour préparer la course du lendemain : la Dent du Géant !

 

Je les retrouve au camping et nous discutons et préparons la course en buvant l'apéro, Gilles fait les présentations, le 3ème homme, est un homonyme : Guillaume lui aussi, pas toujours pratique pour les manoeuvres de corde, mais facile à retenir !

 

Le matos est prêt, nous prendrons la première benne à cham demain !

 

Le lendemain matin, je me lève à 5 h 30 pour être à l'heure, il faut faire bonne figure, la benne est à 6 h 30 Je retrouve mes compagnons et nous grimpons dans l'une des premières bennes, tout va bien ! Arrivée à l'aiguille du midi, vers 7 heures, nous nous rendons compte que la première benne pour l'Helbronner est à 8 h 30 ! Et m.... 1 h 30 à glandouiller devant un magnifique lever de soleil ! je mitraille à fond regarcant les cordées partir vers le Tacul ou l'arête Midi Plan.

 

 

Montagne 5004 Montagne 5000

Profiter du temps à passer à l'aiguille pour mitrailler ...


8 h 30 Traversée du glacier du Géant en téléphérique, féérique et magnifique (sic)! Guillaume m'interroge, il se soucie de mes compétences en escalade et je lui réponds que ça devrait passer, au pire, je tirerais sur la corde ! Et oui, je ne suis pas un grand grimpeur !

Je sens que Guillaume a comme un doute  en ce qui concerne mes compétences, doute que je n'arrive pas à dissiper...

 

Montagne 5011

Montagne 5012

Depuis l'Helbronner - repérage de la face Nord de la Tour Ronde


Enfin l'Helbronner, il est déjà 9 heures, nous filons vers le glacier, je mets mes crampons et Gilles peste, il a pris les crampons de sa femme, qui ne peuvent se regler sans tournevis, il retourne à la gare de téléphérique se faire dépanner...

10 heures, ça y est on marche, le départ est cool, ça descend, je descends d'un bon pas le glacier et Guillaume, tel une fusée me dépasse et me largue. "Puré j'ai pas la caisse !" J'en ai peut être trop fait depuis le début de la semaine ... Après la descente vient le plat et la remontée, je le rattrape, tel le capitaine Haddock il est parti un peu vite...

 

Montagne 5015 Montagne 5017 Montagne 5019

 

Guillaume au départ - au milieu : Je me suis fait largué - A droite : la Dent du Géant avec le fin couloir de neige


Nous nous encordons et remontons le couloir neigeux sans trop de problème avant d'opérer une pause alimentaire au sommet de celui ci (bien avant la bien nommée salle à manger )

Motivé Guillaume décide de passer en tête il tient à inaugurer son tout récent Brevet d'escalade et à nous montrer son savoir faire ! Piètre grimpeur je le laisse faire, moi, j'adore grimper en second !


Et là, il faut savoir qu'à posteriori, j'ai pu apprecier le concept de dilatation de l'espace temps, car il devait être vers 11 heures à la pause et que nous avons du arriver vers 16 heures à la salle à manger soit 4 ou 5 heures pour gravir un truc qui en temps normal ne prend qu'une heure...

L'explication, il n'y en a pas vraiment, mis à part que notre BE d'escalade, désireux d'appliquer à la lettre son art, prenait un malin plaisir à pauser friends sangles et coinceurs partout , même dans des passages de II, réalisant des relais là où chacun grimpe en corde tendue. Et oui, on a grimpé en toute sécurité mais à quel prix ?

En plus des relais longs à réaliser et bien sûr longs à enlever (pour ceux qui l'ignorent les difficultés sur la Dent du Géant se situent dans la partie supérieure après la salle à manger et non là, nous avons un peu merdouillé l'itinéraire, chacun faisant confiance à l'autre pour emmener le topo, celui ci etait resté à Cham... !

Sur la fin, au lieu de prendre à droite par des rochers faciles nous avosn réussi à gravir des petites goulottes de glace pour rejoindre notre Nirvana, la salle à manger. 16 heures !

 

Montagne 5020Avant la salle à manger, on s'est un peu fourvoyé à gauche...

 

Que faire, Guillaume propose de redescendre dormir aux cosmiques pour faire le Mont blanc par les 3 Monts demain, je propose de poursuivre et de bivouaquer à l'arrache soit à la salle à manger soit à Torino au refuge, mais il ne faut pas trop rêver l'heure avancée ne laisse que peu d'espoir de trouver un toît pour la nuit si on passe par le sommet ! Ma solution l'emporte nous irons au sommet. Il y al à plein de cordées à la descente et je quête pour avoir de la nourriture (et oui, je suis parti ligth : 3 barres et 1 litre d'eau pour la journée... nous avions prévu de la faire à la journée cette Dent !) je récupère un saucisson un vilain bout de pain et 4 gateaux secs concassés qui ont sans doute plusieurs 4000 à leur actif !. Nous chaussons les chaussons et c'est parti pour l'escalade, la vraie, sur le bon vieux granit de chamonix.


En fait  quand je dis c'est parti, nous avons encore attendu une bonen heure et demie car à 16 heures lorsque vous montez pour la Dent du Géant vous croisez les cordées qui en descendent ! Bref,  après avoir vu des dizaines de personne descendre en rappel, un Italien se gauffer en pendule dans ce même rappel en enportant un bloc de 200 kg dans le vide (c'est dommage, ce bloc etait bien utile pour l'accès à la voie en remontant délicatement il y serait sans doute encore rester...) Bref nous partons entre deux cordées. Guillaume est toujours devant, et c'est long. Il équipe école : 1 poitn tout les 2 mètres, il ne va pas prendre de gros vol aujourd'hui. Je réussi à convaincre Gilles de passer devant, pour avancer ! Tout de suite, ça va mieux, et nous arrivons au pied des dalles Burgener, magnifique !

L'escalade est superbe, et je m'évertue à ne pas toucher la corde (dans le Vallot, pour la difficulté ils mettent : cotation D sans la Corde, AD en l'utilisant !) Derrière moi, Guillaume monte en tirant sur la corde et soufflant comme un boeuf (il fait préciser que sur la Dent du Géant, les Italiens ont installés une grosse corde qui permet à l'alpiniste qui le désire ou un peu "taquet" de se tirer dessus, révélant un éthique assez peu moderne de la montagne) , tandis que, une fois n'est pas coutûme, je virvolte sur le granit Chamoniard (enfin, je virvolte dans mon souvenir, je ne m'étais sans doute pas départi de ma technique : " t'es grand et t'as des grands bras, profites en !"

Montagne 5023

Montagne 5024

Les Dales - plaques Brugener, Gilles passe devant

 

 

 

Montagne 5025

Miam miam le bon granit bien solide

 

 

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Apoutsiak au relais - à droite, le Mont Blanc


Au relais nous dicutons, et je me rends compte que son experience Haute montagne se limite au Mont Blanc, par les 3 Monts ! Il  me fait par de ses craintes d'un orage, me montrant les gentils cumulus qui bourgeonnent au loin. Tout s'eclair dans mon esprit, la technique de grimpe, les relais, les protections rapprochées, le départ à fond le matin. Nous poursuivons, Guillaume nous enjoint à utiliser la corde pour aller plus vite , ce que nous évitons de faire, afin de conserver la pureté de l'escalade. Les injonctions se font plus vives, proportionnelle à ses craintes d'un hypothétique orage dont les prémices ne m'ont en aucun cas paru imminent,  je finis par m'executer à quelques mètres du premier sommet. De là quelques mètres nous séparent du second, mes deux partenaires ne veulent pas aller jusque là, dommage, d'autant plus que de toute façon on est dans les choux  point de vue timing, on n'est plus à 10 minutes prêt, il faudra bivouaquer, mais devant l'écrasante majorité, je m'incline ! Nous ne verrons  pas la vierge (ou de loin !) !

 

Montagne 5031 Montagne 5032 Montagne 5033

 

Au sommet, devant la Vierge, à droite, ve plongeante sur les arêtes de Rochefort

 

18 h Pour le retour il faut préciser un détail, Gilles s'est trompé, il n'a pris qu'une corde de 30 mètres ! Et pour des rappels, c'est long, très long ! Bref , à la descente comme à la montée, il faut faire des relais partout ! heureusement, la voie en est équipée ! Mais c'est long.

 

A 21 heures, nous sommes à la salle à manger, nous sommes bien seuls depuis longtemps sur la montagne et nous n'avons qu'une frontale pour 3, avec des piles toute relatives

Je propose à mes deux accolyes de dormir là, comme nous en avions convenu, mais nouveau changement de programme , ils veulent redescendre. C'est dommage, il y avait pleins de petis emplacements bien plats. Nous décidons donc de rejoindre Torino à LA frontale.

 

Montagne 5042

Ca se couche

 

Montagne 5043Mont Blanc au coucher du soleil


La descente ne se passe pas trop mal, mais à mi chemin, ils décident de s'arrêter au milieu de la paroie. Je leur propose de passer devant avec LA frontale mais rien n'y fait, nous bivouaqueront ! Nous nous abritons sous deux gros rochers, gardants nos casques et nos baudards nous nous assurons et nous installons pour une nuit bien inconfortable. J'aurais pourtant bien continué. 


Il faut ici préciser que qui dit course à la journée, dit bien entendu pas de tente ni duvet, pas de karimat non plu, confort minimal et nuit frisquette assurée.

Et qui dit course à la journée par beau temps dit : une carline, une polaire  et un blouson -> nuit TRES frisquette assurée !

Seul Gilles a une couverture de survie et un sommeil inégalable, il passera une nuit preque correcte, berçant de ses ronflements nos insomnies nocturnes

Au milieu de la nuit dans les vapeurs d'étoiles Guillaume se met à hurler, il a vu un spectre, c'est Gilles qui se levait pour pisser, bonjour le spectre, moi qui était au milieu de ma tranche de sommeil de 20 minutes, c'est râpé !Je dors donc par accout, c'est classique quand on a froid, 20 minutes de somnolence, 20 minutes de réveil. Trouver une position pas trop pire entre deux rochers pointsus, un dans le dos, un sous la cuisse... Petite nuit, froide, sans lune.

 

Vers 2 heures 20, la lune s'est levée et je sens que mes associés sont murs pour repartir, nous siommes tous pétrifiés de froid ! Je leur repropose donc de passer devant avec la frontale pour rejoindre Torino, et le froid a fait son effet, tout le monde pense que c'est la meilleur solution. Nous repartons donc au milieu de la nuit. Je retrouve le haut du couloir sans trop de difficulté (au pris d'un seul petit rappel). Nous décidons d'opérer un grand rappel pour descendre le couloir. Guillaume part le premier et ne nous attend pas quand il est au pied. Je passe le second et Gilles me rejoint. Nous remontons ensemble (juste avec Gilles) vers l'Hellbronner. Nous dépassons Guillaume qui ne souhaite pas qu'on l'attende.  Voilà enfin l'Helbronner, il est 5 heures 30, le jour point. Mais là, c'est le drâme, toute les issues sont cloisonnées, ça n'est pas comme à l'aiguille du Midi, on ne peut pas pénétrer dans la gare de téléphérique et le vent balaye la terrasse...  Nous trouvons une petite cahute où est logée la fraise l'hiver, nous commençons à nous serrer à deux dedans avec Gilles puis nous évacuons la fraise qui prend trop de place (et qui bouge ?) pour dormir du sommeil du juste en attendant l'ouverture des installations. Vers 7 heures 30, la station commence à s'animer et les portes s'ouvrent, Guillaume a préféré glandouiller sur la terrase et au froid plutôt que dormir, nous prenons une collation chaude au bar de la station avant de repndre l'Hellbronner puis le téléphérique de l'aiguille du Midi pour rentrer !

 

Montagne 5044Apoutsiak pas trop frais à 5 h du mat...

 

23 heures pour la Dent du Géant , qui dit mieux ?

 

 

Montagne 5046

Montagne 5050

 

La Dent nous nargue, et Guillaume a l'air plus à l'aise dans le téléphérique que sur la Dent !

 

 

Ascension réalisée en Août 2004 !

Alpinisme - Dent d'Herens - 4171 m

Apoutsiak — alpinisme4000Les 100 plus bellesAnneValais

Encore un hold up estival. Le GPS nous a ramené dans le bon chemin, notre sens de l'orientation a fait le reste. Refuge bondé au départ avec le même objectif que nous, nous fumes les seuls au sommet !

 

P1090600Dent d'Herens face Nord, vue de la Dent Blanche

 

 

 

 

Topo

 

Refuge Aosta

 

La montée est annoncée en 4-5 heures, la descente est longue aussi (c'est plat !) 14 km aller !

 

Du barrage de Place Moulin (1920 m env) suivre la piste qui longe la rive droite du lac des Places de Moulin, rejoindre Par Raye et son refuge (de Praraué (2010 m). Poursuivre le long du torrent Buthier (belles cascades) et passer devant l'arbre Magnfique (plus de500 ans) Vers 2200 m ça monte enfin pour erjoindre une sorte de Delata à 2400 m par des dales équipées (balisage - cairn), balisage, rejoindre le refuge Aosta 2781 m

 

Dent d'Herens


Du refuge , descendre sous le refuge 50 m (sentier) et rejoindr le pied de la morraine. Remonter la morraine (cairns) puis sentier jusqu'au glacier sous la tête de valpelline (3000 m ) chausser les crampons et remonter au mieux le glacier passer sous le Tiefmatenjoch. Sur le glacier des Grandes Murailles, opérer un grand mouvement enveloppant en gros droite gauche en direction de l'épaule de la Dent d'Herens et obliquer vers 3700 m en direction de la petite facette Ouest. Passer la rimaye au mieux et rejoindre à gauche l'éperon rocheux à gauche du couloir (cairn) ( ne pas s'élever dans le couloir) Remonter les pentes de mauvais rocher (très mauvais rocher) et rejoindre l'arête Ouest. De là par la pente de neige puis du rocher de bonne qualité (équipé de broches scellées tous les 20 m, rejoindre l'antécîme puis par des rochers aériens mais solides, le sommet. 4171 m

 

Descente


par le même itinéraire, possibilité de faire un rappel dans en haut de la facette en rocher pourri !

 

Topo, carto, fichier GPS


 

 

Dent d'Herens fichier GPS au format GPX

 

Récit

 

Mon frère, Thib, fait de la montagne tous les 4 ans. Et oui, il habite en Guadeloupe, ne passe en France que tous les 2 ans, et ne gravi les cîmes des alpes qu'une fois sur deux...

J'avais un cahier des charges précis : une course technique mais courte et oui, la dernière fois nous avions fait la petite Verte, il voulait rester dans le thème... Et j'avais ce qu'il lui fallait : la Dent d'Herens, technique... mais pas court. Je voulais me faire plaisir...

Thib parraissait un peu inquiet de la durée de la course, mais étant donné que j'étais le chef, il n'avait qu'un avis consultatif et non décisionnel à donner.

Nous récupérions Anne au train au Fayet et l'équipe de 3 partaient à l'assaut de cette géante à cheval entre le valais et le Val d'Aoste.

 

Les virages de la Valpelline avalé ainsi que le pique nique au bord du parking, nous attaquons le long plat le long du lac des Places de Moulin.L'ambiance est bonne, nous regrettons les VTT que j'avais commandé à Thib... trop compliqué. C'est plat, et ça aurait bien roulé !

Bref nous passons par le refuge de Prarayé, puis l'arbre Magnifique, puis les cascades se font admirer. Nous opérons une judicieuse pause, puis repartons. Thib est lopin devant, Anne un peu derrière, et je joue les capitaines Haddock loin derrière (voir Tintin au Tibet). Je les vois gambader loin devant.

Nous parvenons au delta 200 mètres sous le refuge. regroupement général et je repasse devant pour maitriser mes troupes. Quelques pas rocheux avec cable et voilà le refuge avec quatre tête de Maures, j'apprendrais plus tard que le gardien aime la Sardaigne.

 

Thib est heureux ça va être la première fois  qu'il prend la demi pension, ses papilles gustatives sont en émoi... Il bave !

Je monte bouquiner et m'endors j'ai pourtant essayer d'éviter mes impossible de résister. Un guide fort sympatique aide Anne a réparer ses crampons, il nous a donné une belle leçobn d'humanité. Malheureusement, je n'ai pas eu la présence d'esprit de prendre ses coordonnées. Nous discutons et voilà le repas.

 

Thib est pressé de déguster les mets. Et hop, les couverts (en plastique) arrivent... Déception, discussion sur l'écologie, "De la place de l'homme dans cet environement", du coût de retraitement des déchets...  Puis le repas, Anne râle de l'absence de rabe et des portions congrues. Thib lance "c'est comme à la cantine !" Bref, tournée de déception générale ! Et zou, les assietes à la poubelle et les alpinistes au lit.

 

Le lendemain matin, lever 3 heures. Déjeuner aux biscottes (pas de pain) mes deux accolytes font une mine déconfite, près rapidement je les attends dehors. Je ne sais pas ce qu'ils font, une à une, les cordées partent. Même la gardienen qui me dit, vous ferez attention aux chiens , qu'ils ne sortent pas, sinon, ils vont nous suivre. bref, nous sommes les derniers  à quiter le refuge vers 4 h-10. Nous descendons vers la morraine et rattrapons rapidement une cordée anglophone, vue leur technique, ils n'iront pas en haut, le guide les promène, me dis je ! Morraine, sans doute un peu trop à fond, nous rattrapons les autres cordéees qu glacier. Crampons corde casque piolet, c'est parti, en file indienne, toutes les cordées. Un peu lente à mon goût, je décide de dépasser, mes dans les lacets, ma manoeuvre n'est pas très adroite et les cordées se chevauchennt, il n'y a que peu d'espace entre deux pour passer ( je m'excuse auprès des autrescordées, à postériori, pour mes manoeuvres pas forcement judicieuses...) Un replat, une cordée part vers la voie normale, les autres vers le Tiefmattenjoch, j'ai décidé de me contenter de la voie normale, le ciel est bouché il y a pas mal de vent et l'arête risque d'être inconfortable. Ma décision sera la bonne, 30 minutes plus tard, les cordées redescendront du col pour nous suivre, trop de vent sur l'arête Ouest.

Gros coup de barre pour moi, je décide de laisser Anne devant (parti trop rapidement sans doute dans la morraine puis sur le glacier...) Le brouillard nous englobe, jour blanc, avec à voir, la trace et Thib devant moi. Pause vers 3800 m et scrutage de GPS, Oh, mais nous ne sommes pas au bon endroit, nous sommes en direction de l'épaule !

 

Nous quittons la trace au GPS en direction de la base de la facette ouest. Le GPS indique notre position, je guide Anne poursuivre la trace qui me semble opportune, elle répond au doigt et à l'oeil...

Sous la rimaye, je décide de passer à droite, un passage me semble solide. Anne toujours devant, s'execute, ça tient, une langue de neige joint les deux lèvres. Puis il faut traverser tout à gauche au dessus de la rimaye. Thib peine par moment, la pente est un peu raide, nous sortons sur une arête secondaire. Anne poursuit devant en trouvant un itinéraire correcte dans du rocher super pourri. qulques cairns jalonnent l'itinéraire en dale et vires éboulités. Peu agréable. Thib est un peu fatiqué. Nous finissons par monter trop haut. Je vois Anne qui s'échine dans un passage improtégeable.. Je fais redescendre tout le monde et trouve une vire qui nous ramène sur l'arête Ouest. Thib décide de jeter l'éponge et de nous attendre. Je lui conseille de se construire un muret en pierre pour se protéger du vent. Nous filons, dans le brouillard vers le sommet, laissant le fréro dans le froid ! Le rocher devient réellement agréable à gravir et bien protégeable. Je suis repassé devant et je profite enfin de l'escalade. Anne suit sans problème. Je reperds parfois l'itinéraire aux traces de crampons laissés sur les rochers. Un passage aérien, il était mentionné sur le topo et voilà l'antécîme. Rien de très difficile, juste rester un peu concentré sur la fin de l'arête assez aérienne. D'un coup, la pente redescends, le GPS inidque le sommet à moins de 10 mètres. Nous y sommes ! Dans le brouillard !

 

Devant nous devrait se dresser le fier Cervin et son arête du Lion, mais là, rien, tout est blanc. Ni l'Obergabelhorn, ni la Tête Blanche, ne reste qu'Anne et moi sur ces morceaux de caillou. nous sommes heureux mais, il faudra revenir, pour la vue !

 

Nous faisons rapidement demi tour, afin que Thib n'attende pas trop La désescalade est relativement facile. Je l'appelle, il me répond, nous finissons par nous repérer visuellement 100 m au dessus de lui. Il a eu froid mais ça va, pour se maintenir en vie il a fini la boite de Bastogne sur laquelle je lorgnais, le chien ! Nous repartons vers la facette. et on organise un rappel pour démarrer la descente (thib aime les rappels, ça lui fera plaisir...) Et hip, nous filons un peu au GPS vers le bas de la pente pourrie. Quelques rochers dégringolent en dépit de nos précautions. Passage au dessus de la rimaye sans problème et nous décidons de suivre les traces directes qui passent dans les crevasses au lieu de remonter pour les éviter. Et ça passe, 1/2 heure de gagner ! Nous voilà presque sortis du glacier. La morraine, un peu de ramasse et voilà le refuge.

Nous buvons un coup et c'est parti pour la looooonnnngue descente. Le lac fut  bien long, nous en sommes même venus à calculer le nombre de jour necessaire à son remplissage pour passer le temps, et on est arrivé à un chiffre improbable !

 

Et le lac s'est terminé et le parking est arrivé ouf, juste à rentrer à la maison !

 

Merci et bravo à Thib et Anne !

 

Photos

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Anne et Thib au départ

 

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Vaches à la plage !

 

 

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Thib à la pause

 

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Le refuge Aosta, bon accueil

 

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Le matin sur le glacier, départ un peu rapide de ma part...

 

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La plupart des cordées à l'attaque du Tiefmattenjoch

 

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Sortie du glacier sous la facette Ouest

 

 

P1090502A l'approche du sommet - pas le grand beau

 

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Petite mine au sommet ! et nuages !

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Anne dans le dédale

 

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Thib, position peu accadémique, Anne veille !

 

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Sur le glcier, satisfait

 

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Machoires mangeuses d'hommes

 

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Le drapeau de la Sardaine à têtes de Maure flotte

 

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Thib

 

 

P1090522Anne

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéo

 

Alpinisme - Dent Blanche - 4357 m

Apoutsiak — alpinisme4000Les 100 plus bellesAnneThibaultValais

Pour une belle course, ce fut une belle course... J'avais estimé nos chances d'échec, la veille, à 98 % (avec la météo déplorable que nous avions eu le samedi) , nous avons tapé dans les 2 % restant !

 

 

 

 

 

P1090605Cervin et Dent d'Herens

 

Topo

 

AD IV (escalade III ou IV)

 

Refuge de la Dent Blanche

 

Depuis le parking de Ferpècle 2828 m, prendre la route de gauche et la quiter un peu plus hazut, panneau, un sentier monte dans la forêt. Suivre alors le sentier qui monte en direction Est (raide, régulier efficace et permet d'atteindre l'alpage de Bricola (2415 m) De là, poursuivre Sud Ouest le long du ruisseau de Bricola pour rejoindre la morraine droite du glacier des Manzettes (sentier) Traverser sous le glacier (cairns et poteaux indicatifs) puis remonter les dales (ou névés) cairn pour rejoindre le Roc Noir (3105 m). De là par des éboulis (cairns) et une pente finale en neige on rejoint le refuge de la Dent Blanche (3507 m)

 

Dent Blanche

 

 

Du refuge, partir derrière celui ci et suivre les cairns (pas toujours évident) qui mènent aux pentes de neige de là Wandfluelücke, rejoindre la base de l'arête Sud en rocher facile  et la suivre jusqu'à un petit collet en neige 3887 m

Contourner versant Ferpècle le petit sommet 3907 sur la CNS et rejoindre la base du Grand gendarme 4097 m. Ce gendarme se contourne par la gauche, rejoindre un couloir (goulotte facile) et le remonter (broches scellées) puis escalade pour rejoindre l'arête.

Le second gendarme se contourne par la droite à flanc puis sur l'arête secondaire. On peut passer directement par son sommet, mais c'est plus long)

Le troisième gendarme se contourne par la gauche : traversée un  peu expo (à protéger quelques spits) puis belle escalade directe derrière le gendarme.

La suite est plus aisée : une succession de passages rocheux et de pentes de neige jusqu'au sommet. 4357 m

 

Descente

 

 

Par le même itinéraire : rappels conseillés pour le troisième gendarme et le Grand Gendarme.

Possibilité d'en faire sur le second gendarme, mais plus rapide de redescendre versant Est à pied !

 

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L'arête Sud de la Dent Blanche

 

 

carto fichier GPS

 

Dent Blanche - fichier GPS au format GPX

 

 

 

 

 

 

Récit :

 

Dernirèe sortie des vacances, nous quittons Luthézieu avec Anne au petit matin pour rejoindre Ferpècle au fond du val d'Herens en passant par les originales pyramides d'Euseignes !

 

A Ferpècles, il fait un froid de canard, nous pique niquons avant de partir vers midi. Anne a mis les gants, je garde la polaire. Rapidement nous nous élevons, le moral est bon, le sentier dénivèle bien et avec un peu de chance nous ne mettrons pas les 6 heures annoncées par le topo ! Nous rejoingons l'alpage de Bricola, une fine bruine nous y accueille. Une cordée nous rejoint. Il nous annonce qu'il a neigé 15 cm au refuge et que le sommet est compromis (ils ont téléphoné au refuge et interrogé les gens qui descendaient). Mon moral en prend un coup ! se taper 6 heures de montée pour se prendre un but... J'avance avec moins d'entrain. Nous rattrapons un couple, qui nous suit sur la morraine du glacier des Manzettes, la visibilté est réduite, le brouillard nous a englouti ! Dans les cairns, ils disparaissent derrière nous. Nous faisons une courte pause pour mettre nos Goretex, il neigeotte. Passage des dales (je me gauffre sur une zone verglacée) puis névé, heureusement que c'est bien balisé ! puis dernier névé sans visibilité, nous allons des tripoteau à l'autre, ils osnt espacés d'une 30 aine de mettre, c'est, en gros la visibilité. Nous arrivons au pied du refuge sans le savoir, seul l'altimètre m'indique que nous ne sommes pas loin ! Nous grimpons dans les rochers et le voilà, tout est givré et le vent soufle, ambiance hivernale. Nous pénétrons dans le refuge déjà bien plein, où la gardienne autoritaire mais sympatique nous accueille. De toute façon, avec toute la neige tombée, ça sent le but à plein nez, j'exprime mes doutes à Anne et estime nos chances de succès à 2 %. ca tombe bien, on sera plus vite rentré !

 

Soirée bouquinage et étirements. Un excellent repas et au lit !

 

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Réveil 4 heures.

 

Au sortir du refuge, il fait super beau, nous assistons au coucher de lune ! puis, dans le froid et la neige raiche tombée hier, nous progressons dans les rochers. fourvoyages  en suivant une cordée, nosu nous retrouvons sur une dale merdique. Anne la passe magistralement "pourquoi ne passes tu pas par l'écaille ?" je suis tout peneau (aux deux sens du terme). Pente de neige facile pour rejoindre le col, le soleil se lève, les cordées font la pause pour en profiter. Le Cervin et la Dent d'Herens sont magnifiques, le ciel s'embrase ! Nous repartons, nous sommes la 3ème cordée. personne ne speed pour ne pas faire la trace. et on rejoint un deuxième collet après des rochers faciles, nouvelle petite pause. Passage près des corniches, magnifque. Nous approchons du grand gendarme, imposant.Ca bouchonne, nous observons la première cordée qui penne à progresser. L'attente est longue et froide. Puis, c'est un peu la guerre des cordées. Le couloir est parfois occupé par deux cordées en parallèle, je déteste. Je pause régulièrement des points et, pour ne pas perdre de temps, je repère  où la cordée précédante en a mis. Un friends, une sangle. Les relais sont solides. Anne me suit sans problème. Il y a juste surpopulations aux relais et dans la voie. C'est Cosmopolites, des catalans, des Norvégiens, des Suisses (Allemands) des Français...  Dans la guerre de la progresion, nous sommes un peu dépassés, et au sortir du gendarme, 5 cordées nous précèdent. Nous décidons de suivre les Espagnols qui respectent le topo en contournaant le gendarme par la droite dans du mixte facile. Les guides sont sur le second gendarme. ca passe relativement facilement et se protège bien. Le second gendarme est avalé que voilà que ça bouchonne au pied du troisème, et ça bouchonne à fond. La traversée a l'air technique, tout le monde enlève les crampons. Et c'est parti, un friend, une sangle... Relai au pied d'un passage rocheux. J'aide un client à enlever son friend, ça faisait 5 minutes qu'il se battait avec son gants pour le sortir... Je le suis, il peste, bourrinne  et hésite à chaque instant. Je le suis, plutôt à l'aise dans cette escalade bien protégée, il y a quelques spits judicieusement placés. Plaisir de l'escalade. Anne grimpe tranquille, avec le soleil, on se réchauffe un peu. Nous sommes hyper en retard, avec les "bouchons". Je discutte avec un catalan de la course. Il ne reste plus de difficulté. Nous rejoigons le sommet avec une joie et une émotion perceptible, près de 7 heures ont été nécessaire pour y parvenir. Grignotage, photos et départ pour la descente. Nous dépassons rapidement la cordée de suisse Allemand. Et rejoignons les rappels du 3ème gendarme. C'est encore un peu la course, 2 cordées nous précèdent. Je décide de nous décaler à droite. puis pour la traverser vers le second gendarme c'est un peu les cordées imbriquées. Je déteste. On a du y perdre un friend !!!


Pour le second gendarme, je décide d'éviter les rappels et de descendre à pied, à priori, ça doit être plus rapide. Anne execute mes ordre et part à gauche alors que les cordées montent pour les rappels. La descente n'est pas très difficile, et par cette manoeuvre, nous nous retrouvons tout devant. La cliente du guide Français nous rejoint. Le brouillard aussi, le mauvais temps arrive. Rappels du premier gendarme en parrallèle avec le guide et la cliente française Corinne. Bonne ambiance. Nous nous rééquipons et repartons devant. Il n'y a plus de grosse difficulté, mais plein de petites ! C'est assez long, mais on se voit progresser, même si on ne voit pas grand chose. Au col, nous sommes dans le brouillard complet, devant, Ane suit les traces, je contrôle au GPS. Tout va bien. Il neige. Nous remerdouillons au dessus  du refuge en passant par une petite vire expo bien givrée. Nous pénétrons dans le refuge en héros ! 4 heures pour redescendre, nous avons enfin tenu le timing. La gardienne s'inquiete un peu de la situation et des conditions, nous sommes la première cordée à rentrer, il en reste 6 au dessus ( les autres ont rebroussé chemin !) Nous discuttons des conditions dans un anglais approximatif avec des autres cordées qui vont le tenter demain. Un thé de marche  3 gateaux et nous repartons pour la descente dans le mauvais temps. Nous croisons le guide et sa cliente qui arrive quant nous démarrons. Grand mauvais : vent neige et jour blanc. Les poteaux cairns seront bien utile. Je décide d'utiliser les névés au maximum pour de belles parties de ramasse (parfois sur les fesses), avec le gros avanatage de descendre sans trop d'effort. Anne, toujours en forme me suit sans problème. Enfin, nous sommes sous lea couche nuageuse et ça fait du bien d'avoir un peu de visibilité. La suite, c'est à fond ou presque, dans la morraine et sur les sentiers pour rejoindre la voiture vers 19 heure 30 après 2 h 38 de descente ! Le reste est assez long, rentrer à la maison en passant par mes parents...  Trèèèèès long

 

Belle course Merci Anne !

 

Photo

 

P1090543Anne au départ à ferpècle - frais !

 

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Arrivée à l'Alpage de Bricola, on commence à être dans les nuages

 

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Roc Noir - Hivernale au 25 Juillet

 

P1090558Le refuge givré à notre arrivée

 

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Lever de soleil sur la Dent d'Herens

 

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Anne devant le Cervin

 

 

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Monts Roses et Cervin

 

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Breithorn et Cervin (arête de Zmutt)

 

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La Dent d'Herens sur laquelle nous etions il y a 3 jours...

 

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Anne

 

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Cordée - Corniche

 

 

P1090583Cervin

 

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Sous l'imposant premier gendarme

 

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Dans le premier gendarme, le couloir goulotte

 

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Dent d'Herens

 

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Le premier gendarme vu du dessus

 

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traversée du second gendarme par la droite

 

P1090597Traversée du second gendarme directe (ou à droite on voit une cordée)

 

P1090600Dent d'Herens

 

P1090602Fin des difficultés

 

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Cervin et Dent d'Herens

 

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Weisshorn et Zinalrothorn

 

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Le sommet

 

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Au sommet

 


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Anne, rappel du premier gendarme, tiens il y a du brouillard...

 

P1090621Et le mauvais arrive...

 

 

 

 

La Grande Casse - 3855 m

Apoutsiak — alpinismeVanoiseLes 100 plus bellesSki de randonnéehumeur

Il y a 150 ans, le 8 Aôut 1860 exactement, Etienne Favre, Michel Croz et William Mathews (avec peut être George Bonney , révérent et géologue de la perfie Albion, mais les auteurs n'en sont pas sûrs, il aurait fait la Grande Sassière avant et le Viso après , mais aurait sans doute shuntée la princesse de la Vanoise) atteignent le sommet de la Savoie, la grande Casse par la voie évidente des Grands Couloirs : un grand Couloir de neige (et de glace en fin de saison) incliné à 40 45 ° peut être un poil plus ...

Cette voie deviendra la voie normale d'ascension de ce sommet !

 

150 ans !

 

 

Grande Casse - Face SudFace Sud de la Grande Casse - vue depuis le sommet de la Réchasse

 

A.Messimy et Jean-Jacques Blanc graviront le couloir Messimy (à droite des Grands Couloir) qui donne directement sur la Pointe Mathews. le 23 Août 1894. ( Messimy avait vécu un drâme sur lesp entes de la Grande Casse en 1892, la cordée de 4 militaires s'étaient perdue dans le brouillard, dans les pentes raides et 2 militaires décèdent, tandis que Messimy est parti chercher les secours)

 

Le 6 Août 1897 , c'est la petite face Nord qui tombe sous les coups de piolet (Droit !) de Joseph Amiez et des frères Puiseux ( ceux là même qui ont donné leur nom à la Brèche Puiseux dans le massif de Chamonix !)

 

La Face nord directe ou couloir des Italiens est gravie le 6 Août 1933 (en l'honneur de la naissance de mon père !) par deux Italiens : A Bonacossa et L Binaghi !

 

Grande Casse - face OuestGrande Casse, les grands Couloirs, face Ouest - coucher de soleil

 

En Mai 1996, je m'inscris dans l'histoire, on n'est jamais mieux servi que par soit même, je décide de partir à l'aventure à ski. Départ de Plan du Lac au dessus de Termignon, je rejoins le refuge du Col de la Vanoise. Au refuge, je rencontre des skieurs avec lesquelles nous décidons de faire cordée commune. Le lendemain, le temps est maussade et nous ne ferons que quelques virages dans les pentes de la Réchasse. Au refuge, je rencontre une amie de ma cousine Claire. Le 3ème jour, nous remontons une nouvelle fois vers le glacier de la Vanoise, dans le brouillard. et rejoignons la pointe du Dard 3206 m. Paysage magnifique, le soleil se lève au dessus d'une mer de nuage et la Grande Casse nous éblouit, magnifique.

Retour au refuge pour une 3ème nuit, mes compagnons de cordée repartent  et le gardien me convainc de tenter la Grande Casse le lendemain, elle est en excellente condition !

Je me laisse tenter, pour moi, la Grande Casse, c'est un peu la quintessence de l'alpinisme, il n'y a aucun sommet de difficulté supérieure atteignable pour le commun des mortels ! Seuls les fous vont au delà et ils sont peu nombreux ! Au refuge, deux jeunes à l'attirail fournit projette la petite face Nord puis de filer faire le Charbonnel en Haute Maurienne. Ils avalent deux grosses boites de conserve de ravioli, je suis impressionné, l'effort et la technique nécessaire à gravir ces faces doivent être proportionnels  à la taille des boites !

 

Dans l'après midi un groupe d'italien téméraires se lancent dans la descente à skis sous les yeux de tous les alpinistes présents au refuge. Le second skieur, loupe un des premier virages en haut des Grands couloirs. Il ne parvient pas à s'arrêter et prend rapidement de la vitesse. Le gardien le suit à la jumelle, on le voit bien à l'oeil nu, je suis tétanisé" par le drame qui se joue devant mes yeux, je vois mon futur premier mort en montagne tandis que le gardien à l'accent savoyard lance :

"Il ne va pas se faire mal, il va tomber dans les blocs !" Effectivement, au bout de 400 m l'italien disparaît dans des blocs de neige, puis on voit quelques chose bouger, il s'est relevé ! J'en suis tout étonné, miracle ! Et toujours plus miraculeux, il finira la descente à ski comme si de rien n'était !

 

Le lendemain, je suis le premier en action ( facile, en hors sac...) Je rejoins sans difficulté le pied du glacier de la Grande Casse !  Dès les premières pentes raides, bien avant le Grand Couloir lui même, je laisse les skis (on ne se refait pas) et poursuis en crampons. Après le premier coup de cul, la pente s'adoucit, je la remonte jusqu'au pied du Grand Couloir. Et c'est parti pour 400 m à 40 - 45 ° en neige, je trouve ça presque trop facile. Il fait grand beau. J'arrive au col entre le sommet et la pointe Mathews, c'est fait, de là, le sommet, Grande joie. D'autres alpinistes me suivent. Quelques photos, un peu d'eau une barre et je suis sur le retour, je veux descendre avant que ça ne se réchauffe.  le couloir se descends tranquille , je retrouve mes skis et le refuge. Heureux !

Retour à la voiture dans une neige soupe inskiable (on trouve les excuses qu'on peut).

De retour chez moi, je décide d'arrêter l'alpinisme. J'avais atteint mon Nirvana et aucune course ne pourrait être plus belle.  Décision de courte durée malheureusement pour ma dulcinée. C'est la première et seule fois que je prendrais cette décision !

 

Grande Casse face Nord - la ReineGrande Casse face Nord depuis la pointe de Bellecôte

 

Les autres tentatives, il y en a eu peu : nous avons passé nos vacances d'été 2009 à Pralognan, et je suis passé au bureau des guides avec pour objectif le couloir des Italiens, "Pas en condition !"

Cette année, était prévu un joli stage au CAF de Besançon avec en course d'application :traversée des Aiguilles de la Vanoise pour la course de Rocher et couloir des Italiens à la Grande Casse pour la course de Glace, en plus elle était en condition. Pour arriver en forme, je suis monté au col du Dard le premier jour puis au Grand Paradis pour peaufiner mon acclimatation !

En redescendant du Grand Paradis, à Pont, je décide de rappeler Christian organisateur du stage qui m'annonce que celui-ci est annulé !  C'est vrai que la météo était un peu pourrie mais bon ! Et c'est avec une grande déception que je me suis rentré !

 

Grande Casse - face NordGrande Casse face Nord, lever de soleil depuis la pointe de Bellecôte

 

Bon, je sais, on n'est passé de la Grande à la petite (toute) petite histoire mais bon, je n'ai pas pu m'empêcher !

 

 

 

 

Source Wikipedia

 

 

 

Alpinisme : Traversée Midi-Plan descente sur le Requin

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancLes 100 plus bellesjeff

Une magnifique course d'arête ! Après deux buts, un avec Thib au Rognon du Plan et un  autre avec pas mal de monde (Anne, Jean-Marc, Matthieu et Steph) nous avons remis le couvert !

 

Vidéo en bas de l'article

 

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Topo

 

Depuis l'aiguille du Midi (3842 m), suivre l'arête qui part Nord Est et rejoindre le col du Plan : 3475 m Contourner le point 3532 versant Ouest (Chamonix) puis par l'arête et rejoindre un deuxième col sans nom sur la carte IGN De là, toujours versant Chamonix remonter un couloir qui amène au Rognon du Plan. Contourner un bastion par l'Est  rejoindre l'arête et tirer un rappel (équipé - 20 m environ) désescalader en traversée pour trouver un second rappel (60 m) possibilité de faire des rappels intermédiaires.

Traverser le col supérieur du plan 3573 m et remonter en direction de l'aiguille du Plan. Attaquer versant Sud escalade en III sup pour rejoindre le sommet (3673 m).

 

Descente sur le refuge du requin.

Un rappel de 60 m permet de rejoindre la base de l'aiguille du Plan (relai sous le sommet)

Descendre le glacier de l'envers du Plan  au mieux : gros louvoyage entre les crevasses ! passer sous le point 2865 m  et rejoindre le du requin : 2516 m

 

Carto fichier GPS

 

à venir


Récit

 

 

Le programme


Encore une bonne grosse journée ! lever à 4 heures de la maison ,je retrouve Jeff Catherine et Céline à 7 h 1/2 à Cham. Queue pour les billets pour le téléphérique, nous ratons la première benne, nous aurons la seconde. Et zoop nous voilà sommet de l'aiguille du Midi. L'obectif du Week-end : une goulotte dans le triangle du Tacul et la traversée Midi Plan. Il a pas mal neigé.


Jeff décide pour nous et nous partons pour Midi Plan en aller retour, les Cosmiques nous attendent nous avons réservé en demi pension, quel luxe !

 

Tout va bien Madame la marquise, il fait grand beau, c'est magnifique !


Et c'est parti, il y a du monde, nous descendons l'arête Nord de l'aiguille, je suis encordé avec Catherine et j'enprofite fimer Jeff et Céline un peu derrière. Une cordée de 3 est loin devant nous, l'arête est magnifique, c'est un régal. Au col du Plan tout va bien, nous basculons au frais, versant Chamonix, à l'Ombre. La traversée puis la remontée du couloir sous le Rognon du Plan se passent bien. Au loin, la cordée de 3 est déjà au sommet du Rognon, Céline est aux anges, pour une première course... ( en fait, nous sommes tous aux anges) Au Rognon, nous rejoignons le sommet du bastion Rocheux qui donne accès au col Supérieur du Plan. Premier rappel, puis traversée en escalade mixte et facile.Jeff équipe et je ferme la marche en désescalade. Nous rejoignons le deuxième rappel, il fait chaud et des chutes de morceaux de petites  corniches nous menacent gentiment...

 

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La chaleur arrive et le programme change


Deuxième rappel, nous voilà sur la neige, bien soupe. Deux théories s'affrrontent, Jeff, veux longer la base du bastion, raide (et chargée) tandis que je propose de descendre sur le "replat" et de remonter tranquillement la pente (plus long, mais plus sécurit à mon sens) Jeff part avec 60 m de Corde, ça semble passer, il déclenche quelques petites coulées et rejoint le col supérieur du Plan. Nous le suivons bien espacés les uns des autres. Ne reste que la pente de neige sous le bastion final.


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Voilà l'escalade, le départ est assez évident. Un passage sur gratons en crampons au milieu puis c'est tout en finesse que je grimpe les derniers mètres (en fin pas tout à fait en finesse, mais presque !) Voilà le sommet. Photos avec Catherine. Jeff réclame le départ pour la descente, et oui, les pauses, c'est toujours trop long. Céline montre quelques signes de fatigue, c'est sûr que pour une première course... Et en plus, c'est pas fini. Nous nous rejoignons au pied du rappel, et là, 4 solutions s'offrent à nous :

 

1°) : Revenir sur nos pas sachant qu'il y a le bastion du Rognon du Plan avec son IV sup gavé de neige à franchir et que c'est long !

2°) : Descendre  un peu et gravir le Rognon du Plan par une pente de neige raide (bien trop fondue à mon gout ...)

3°) : Descendre sous l'éperon du Rognon du Plan (jusquà 3100 m environ) et remonter vers l'aiguille du Midi et les Cosmiques. Crevassé et un peu long surtout qu'on brasse comme des mabouls dans cette neige  temps estimé pour atteindre le refuge 3-4 heures ( c'est ma solution, mais elle n'est pas validée par tous)

4°) : descendre au refuge du requin (plus rapide !)

 

"Jeff, il est ouvert le refuge du requin ?"

"Oui - oui !"

"Ah bon !"...

  La natation synchronisée, ou presque !


On brasse tellement que la solution 4 s'impose, d'autant que le refuge est ouvert ! La cordée de 3 qui nous précedaient n'a pas fait le sommet ils sont descendus directement sur le refuge du Requin depuis le col supérieur du Plan. Brass - Brass Brass ... nos deux cordées ont les pieds trempés ! Brass brass brass zwiiiiip (glissade).  Bref, c'est tracé, mais on brasse à gogo. Tout le monde galère et la joie des premières heures a laissé place à l'envie de manger un bon boeuf bourguignon mitonné par le gardien...

 

Le refuge presque parfait !


Nous approchons du refuge, il n'y a pas l'air d'avoir une grosse animation. Une fois sur la terrasse, c'est sûr, il n'y a pas de gardien. Le soleil a la bonne idée de se coucher 3 minutes après notre arrivée, pour le séchage des affaires, on repassera !  Je pénètre dans l'antre, c'est ouvert, il y a au moins un local d'hiver. Je monte à l'étage, un dortoir vaste et bien ordonné, et une cuisine avec des feux , des gamelles et des spaghettis chouette on va pouvoir faire un festin ! Je cours annoncer la bonne nouvelle aux autres !

 

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Catherine  est un peu fatiguée et Céline est toute blanche. Nous nous installons dans le dortoir et mettons nos affaires à sécher, le plus impressionnant : les chaussures de Jeff retournée qui crée un fleuve d'eau dans le bâtiment !

 

Je retourne dans la cuisine pour faire fondre de la neige et ô surprise, il y a bien des feux du matos mais il manque ... la bouteille de gaz. Et là, c'est le drame. Pas de gaz = pas d'eau à boire, et pas de nourriture, je suis parti avec juste 10 barres pour 2 jours. Nos recherches dans et autour du refuge resteront vaines ! Il n'y aura pas de gaz pour ce soir !

 

Une longue soirée s'annonce... Céline fatiguée, s'est couchée, elle est malade; Catherine l'a imitée (mais pas malade !) Je tente de soutirer à Jeff quelques victuailles (il a du jambon du pain et du gouda) et je décide de me nourrir d'un aliment original : le spaghetti pas cuit ! quand je dis pas cuit en fait, je devrai préciser pas cuit du tout, cru ! Ca craque sous la dent puis il faut mâcher longuement avant de pouvoir avaler ( sinon il y a un fort risque de perforation stomacal !) La chambrée profite longuement de mon repas ( ah oui, les spaghettis c'est bien, mais c'est long à mâcher ! ( l'avantage c'est que ça occupe) Je décide de préparer de l'eau pour la nuit et le lendemain, je remplis toutes les casseroles de neige (ensuite, il suffit d'attendre que ça fonde).

 

Bref, après avoir bien quémandé j'arrive à obtenir de Khomeiny  dans sa grande largesse, une demie tranche de gouda rance ! béni sois tu ô toi notre lumière quasi divine !  

 

Ou un vovo croise un hélico !


Céline, malade file vomir aux toilettes, qu'elle n'atteindra pas, et laisse le précieux contenu de son estomac se déverser en chemin, à 2 mètres de son objectif ! Elle revient barbouillée de vovo, pas facile de se nettoyer sans eau !  Je compatis à son malheur et lui propose quelques délicieux spaghettis qu'elle refuse ! étonnant non ?

 

La nuit se profile, j'utilise des techniques d'endormissement américaines : le MP3 vissé sur les oreilles et quand je sens que je m'endors, hop j'éteints tout et je m'endors. Bref, mon esprit vaquait dans les paysages traversés dans la journée quand j'entends un vrombissement sur la musique de Cure. Mon sang ne fait qu'un tour, un hélico est en train d'atterrir à proximité du refuge. Le gardien ? ... Je saute du lit et file dehors et là, vision d'apocalypse : Céline est en train de vomir à genou, prostrée sur le grillage de la terrasse du refuge et en face d'aile l'hélico pausé, les turbines hurlantes. Moment étonnant ! Deux gars du PGHM  en sorte et viennent nous demander si nous avons vu un ou deux espagnols en provenance de l'éperon Tournier. Tandis que Céline fini de recracher les morceaux je leur annonce que nous sommes seuls au refuge et que nous n'avons croisé qu'une cordée de 3 sur Midi Plan. Ils repartent vers l'hélico, qui repart aussi sec vers la vallée,nous nous retrovons seul. Jeff nous a rejoint en pagne ! La scène est étonnante. Céline ravale les derniers morceaux de son ex dernier repas (bon appétit si vous êtes à table) et Jeff lance un "Ca va mieux ?" du plus bel effet ( il sait parler aux femmes Jeff !) .

 

Bref, endormissement deux le retour, Méthode américaine, MP3 Dodo.

 

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Natation synchronisée 2 La vengeance !


Et le lendemain matin, réveil 5 heures. Ca n'est pas la motivation des grands jours. Chacun émerge, grignote une barre, deux pour ceux qui en ont les moyens. But du jeux du jour : Remonter au col du Midi faire une goulotte et rejoindre l'aiguille du Midi avant la dernière benne. Le temps est gris. Nous rechaussons nos chaussures humides après ce petit déjeuner frugal et en route pour l'aventure ! Les pieds sont frais ! C'est parti vers 6 heures 10. décollage. Aucun regèle nocturne, on brasse, ça commence bien. Jeff et Céline font une pause "eau" au passage d'une cascade, nous passons devant. Je trace. Je surveille les vilains séracs qui surplombent la trace. Tout à coup, gros bruit, un rocher est parti, je lève les  yeux pour voir où il va tomber. Sur Catherine ! J'avance en avalant la corde, elle court vers moi, Je vois que ça va passer, mais 30 secondes plus tôt nous étions pîle dessous ! (enfin Catherine, il vaut mieux l'avoir en photo qu'encordée, c'est un peu miss poisse : une crevasse, c'est pour elle, une chute de pierre, c'est pour elle ! une rimaye a percer, c'est pour elle !)


Bref, remis de nos émotions, nous repartons. Je brasse un coup le pied tient en surface, un autre il s'enfonce, parfois profondément. Je n'ai, comme souvent le matin pas la caisse, alors qu'en Jeff me propose de passer devant, je laisse mon orgueil de coté et lui laisse faire cette tache ingrate ! Derrière, c'est beaucoup plus reposant ! Scounch scrounch font les crampons dans la neige à peine durcie par le mauvais regèl. Un coup je m'enfonce, un coup je reste en surface. Je regrette de ne pas avoir les skis ! Moi qui aime les départs matinaux tranquille où l'on peut dormir dans la trace, je suis servi. Je chantonne quelques airs d'opéra.  Plus on monte, plus ca a regelé et plus on marche facilement, tant mieux. Catherine réclame une pause, elle sait y faire avec Jeff, elle menace de tomber dans les pommes  en cas de "non pause "! . Et l'autre s'execute, sans sourciller. L'avantage, c'est que s'il y pause pour Catherine, il y a pause pour moi, et je pique un petit sieston un peu frais (la neige, ça refroidi son homme !)

 

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Nous passons au bout de vallée blanche et par un mouvement enveloppant, revenons vers l'aiguille du Midi. Dernière pause, il est midi, nous mangeons nos dernières barres, il en restait. Il est trop tard pour aller tenter une goulotte nosu décidons de rentrer direct  Nous remontons au col du Midi ou un groupe fait des exercices de mouflages au bord d'énormes crevasses. Voilà l'arête, Catherine veut faire une dernirère pause, nous nous réencordons court et voici l'arête finale, je suis canardé par les flashs (un classique à l'aiguille du midi) et voilà la grotte de glace il est 13 h 10. Quelques minutes plus tard, Céline et Jeff arrivent. 

nous filons vers la benne où il y a une énorme queue. Ca bouchonne et je vais passer mon après midi dans les bouchons : presque 2 heures la voiture à l'arrêt sur l'autoroute en Suisse du fait d'un accident, et la sortie se fera en remontant l'autoroute à contresens.... Bouchon bouchon... Enfin bref, je suis bien rentré (un peu lentement) après ces deux belles journées de montagne !

 

 

Photo

 

L'album photo complet est ici  - diaporama Midi Plan

 

 

P1040822Départ de l'aiguille du Midi - au loin l'aiguille du Plan


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Devant le Dôme du Gouter


P1040832L'arête


P1040838Après la descente, ça remonte !


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Devant le Rognon du Plan et son couloir d'accès


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Cordée sur le Rognon du Plan


P1040853col du Plan



P1040855col du Plan


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vers le col du Plan



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Dans le couloir obscure du Rognon du Plan



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sortie du couloir


P1040871au pied des rappels du Rognon


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Le Rognon du Plan



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Vue du sommet : au loin l'aiguille du Midi et le Mont blanc


P1040890avec Catherine au sommet

P1040891Magnifique arête


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Coucher de soleil sur la Tour Ronde depuis le refuge


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L'aiguille Verte un peu bouchée au lever du soleil


P1040917Céline, dernière pause avant l'aiguille du Midi

P1040925Sortie à l'aiguille du Midi

 

Vidéo

 

 


Ski de rando : Grand Paradis 4061 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeLes 100 plus belles4000

Un joli hold up :

La montagne à moi tout seul, ambiance !


 

 


P1040533Le Ciarforon


Topo

 

Montée au refuge Victor Emmanuel : De Pont, tout au fond du Valasavarenche, pousuivre au Sud (à plat) jusqu'à un batiment assez long. Le sentier remonte en rive gauche du torrent (lacets secs !) puis sort de la forêt (avalancheux) Poursuivre en suivant les piquets et rejoindre le refuge par un mouvement enveloppant de la droite vers la gauche !

 

Grand Paradis

Partir au Nord du refuge pour contourner l'éperon Rocheux, et remonter au mieux les pentes qui mène au Glacier du Grand Paradis. Remonter à les pentes à droite  (Sud) du Schiena d'Asino Poursuivre Sud en direction du Bec de Moncorve et se diriger vers le col à sa gauche. Remonter les pentes à l'Est puis se diriger vers le sommet Nord. Passer au mieux la rimaye (une rimate se passe toujours au mieux) et rejoindre l'antécîme. Poser les skis et chausser les crampons et par quelques pas d'escalade (I et II) rejoindre le sommet et sa vierge 4061 m. Le dernier pas avant le sommet est assez expo ! Pour info : le vrai sommet se situe un peu plus loin ( 15 minutes d'escalade environ d'après le topo !)


Récit

 

Petit un historique. Matthieu m'avait gentiment proposé de se joindre à eux ( lui et l'autre Matthieu) et avait accepté d'envisager d'aller gravir la face Nord du Grand Paradis (leur projet initial etait la voie normale...) Finalament, la météo hyper pourrie de ces derniers jours nous laissait esperer seulement la voie normale... Et sur les pentes de la pointe du Dard, il m'apprend qu'il renonce à partir, trop de risque de prender un but. Je redescends tout en réfléchissant. Rentrer à Gy ou tenter un sommet. Je finis par me décidée, appeler le refuge Victorio Emmanuel, en cette saison il doit y avoir du monde ....

 

Dans l'humidité de ma voiture, après avoir contacter SAndrine pour récupérer le numéro, je contacte le refuge. Et Je me décide de tenter le coup, au pire , ça m'occupera ! Les fenêtres météos se situent le matin si elles existent !

Je file me ravitailler et dormir au gîta avant de basculer sur l'Italie.

 

Réveil tranquille et départ pour Pont, que je rejoins vers 9 heures. Préparation et départ sous le soleil. Je chausse assez vite dans le sentier pour déchausser 150 m plus haut. Un peu de portage, un chamois qui siffel en nazillant, je rechausse les skis. Grosse chaleur, et grosse suée associée...  Petite pause au bout d'une heure 30. Je repars en suivant la trace un peu raide pour moi, les Italiens traceraient ils comme les Suisses ? Le Brouillard m'englobe, puis il se met à grésiler, je remets des couches de polaires... Je trouve le refuge au GPS  en tombant dessus, Le lac de Moncorve où nous nous etions baigné il y a 20 ans est gelé !

 

Ca n'est pas l'effervescence au refuge, le gardien vient me saluer. Je m'organise, il est midi, je pique nique, fait secher mes affaires, et me fait une après midi sieste bouquin dotn j'ai le secret...

 

Le tremps est gris maussade mais le soir,  le Ciarforon se dégage.

 

Je passe une nuit sereine dans ce refuge prévu poru 200 personnes où je suis seul !

 

Le lendemain matin, réveil 5 heures, départ, 5 h 40. C'est le Grand beau, même si on devine déjà qu'au loin, ça ne va pas durer ! Je regrette presque de ne pas être parti une heure plus tôt ! Je me remémore notre première ascension, Arnaud etait devant, sa puissante frontale navigait judicieusement de cairn en cairn dans ce pierrier infâm, l'hiver tout est plus simple, les pentes sont douces, il suffit de viser le glacier !

Je me remémore les consignes des gardiens, il faut rester à droite dans les deux passages raides. Je m'execute à l'approche du glacier. Je retrouve une vieille trace. Je trace dessus, elle me sert de repaire. Tout va bien, je surveille la mtéo, quelques sommets sont couverts de nuages au loin. Quelques petits nuages viennent lecher le sommet ud Grand Paradis. Après la première partie raide, c'est plat (ou presque) Je rejoins le deuxième passage expo ("toujours à droite") Je monte par les rochers, c'est raide, mais ça passe. voilà le Bec de Moncorve en objectif. J'avais fait une magnifique photo à l'époque, avec une cordée de 4 sur l'arête au lever du soleil juste à leur droite le Bec de Moncorve. Ca monte tranquille avant un dernier coup de cul. Voilà la rimaye, obstacle final. Je suis la trace qui passe à gauche dans une zone "saine" puis remonte à droite au dessus avant de rejoindre l'antécîme. Je déchausse. Crampons piolet et c'est parti pour l'escalade finale. Tout se passe bien, je dois tracers dans 30 à 40 cm de poudreuse, il faut parfois dégaer les prises. Passage un peu expo avant le sommet et voilà la vierge. Quelques photos, le bonheur de se trouver là alors que le but etait totut de même beaucoup plus probable. Je redescends aux skis. D'abord je skie cette excelletne poudreuse qui petit à petit devient croutée. Mais croute skiable. Je contourne la partie "mixte"  en skiant la pente juste à droite. et rapido je me retrouve sous le glacier. Le reste est en neige dure jusqu'au refuge. Le gardien vient me saluer, nous discutons. Il me conseile de partir pour rejoindre une combe bien au Sud, 20 personnes sont passées par là il y a deux jours, ça devrait être totu simple de suivre leur trave, il faut juste remonter 3/4 d'heure. Je suis convaincu, et je repars vers 11 heures. Le temps a tourné, le soleil a fait place aux nuages et un léger brouillard menace... Je remonte vers le pied du Ciarforon dans les temps prévu par le gardien ( 40 minutes...) j'enlève les peaux, et le jour blanc m'accueille pour la traversée à flanc suivi des traces... Galère : je ne vois ni le relief ni les traces correctement .  Je passe un sommet (Bec de monciaire) puis deux puis trois. Je vois les traces par moment. Je crois que c'est fini voilà la combe, mais en fait ue dernirèe morraine bien raide me barre la route. Les traces du groupe ont l'air bien merdique. Des éboulis  sont tombés de la morraine. Je décide de remonter cette morraine pour passer au pied de la montagne et de l'éperon comme conseillé par le gardien. Je prends les skis à la main et c'est en m'enfonçant jusqu'aux cuisses que je rejoins l'endroit... Galère. Le jour Blanc est toujourslà, je rechausse, descente à flanc dans ce passage raide? Dérapage. Voilà la combe puis plus loin les traces et enfin le soleil. fini le jour Blanc et ses galères, je finis à fond. Un peu de ski caillou pour descendre au plus bas. Puis je marche . Je retrouve un des gardiens en bas. Nous discuttons et je rejoins ma voiture où j'apprendrais que le stage du CAF auquel je devais participer est annulé dommage, la face Nord de la grande Casse et la traversée de l'aiguille de la vanoise etait au programme !


carto Fichier GPS


P1040506.JPGCarte du Grand Paradis


Fichier GPS du Grand Paradis au format GPX


Il manque juste un petit bout de la variante descente du refuge, le GPS s'est  éteint...

 

 

Le fichier skitour

 

Dénivelé :

Montée à Victor Emmanuel II : 760 m      2 h 26

Sommet : 1335 m 4 h 41

Variante : 300 m de montée et 1065 m de descente  2 h 26

2ème jour, total : 1635 m + et 2400 m de descente !

 

Photo



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Départ du Parking


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Chamois vindicatif


P1040500

Le refuge Victor Emmanuel II


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P1040512Le refuge




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Au coucher du soleil, tout se dégage



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P1040527Départ 5 h 40, à droite, le refuge


P1040531Lever de soelil sur le Val d'Aoste


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Le Ciarforon


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Au Sud


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Au sommet, la vierge à barbiche givrée



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Vue du sommet



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Autoportrait


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L'arête finale


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Le Crux ?



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Descente


P1040554

Le Bec de Moncorve


P1040559

Wizzzzzzzzz



P1040565

Jour Blanc pour le retour à Pont


P10405782ème autoportrait de la journée, presque au parking de Pont


Vidéo

 

 

Vidéo : Tour Ronde - Couloir Gervasutti

 

Semaine chamoniarde :


Rosablanche par Siviez


Tentative sur la Verte

Goulotte Mitsunori Shigi

Nuit à la fourche


Tour Ronde, couloir Gervasutti

Vallée Blanche


Traversée des Aiguilles Crochues


Aiguille Verte couloir Couturier - descente par le Whymper


Les vidéos sont inclues dans les articles


 

Alpinisme : Aiguille Verte 4122 m - couloir Couturier

Apoutsiak — alpinismeAiguille VerteLes 100 plus bellesMassif du Mont Blanc

 

P1040428

LA Montagne !

 

S'il y a une monatgne à gravir dans la vie, c'est celle ci !!!

  4122 m

1000 m D IV

 

 


 

 

 

 

Vidéo en bas de l'article !


Topo :


De la gare de téléphérique des Grands Montets, descendre la piste qui part au Nord sur 50 m, longer les faces Nord en passant sous le couloir Chevallier, la Tête Carré, le couloir Cordier ( ne pas trainer, séracs) et rejoindre en remettant les peaux la rimaye du coulor Couturier.

 

Skis sur le sac, remonter le couloir et sortir sur la calotte à droite avant de rejoindre le sommet.

 

Descente : Rejoindre le col de l'aiguille Verte entre le sommet et l'Aiguille de la Grande Rocheuse

De là, enchainer les rappels (en rive gauche) Je crois que le topo annonce 19 rappels, il me semble qu'on en a tiré beauxoup moins !  Corde de 2 X 60 souhaitable. Tirer en permanence plus à gauche pour se retrouver au sommet des goulottes. Le passage de Rimaye est specataculaire. Remettre les skis (les meilleurs skieront le couloir Whymper) et descendre le refuge du Couvercle en restant à proximité des Contreforts du Moine (crevasses)

 

Carto Fichier GPS

 

Fichier GPS au format GPX Aiguille verte couloir Couturier Whymper

 

1110 m de déniv +


Récit :

 

Après un but en début de semaine, nous revoici avec pour objectif, l'aiguille Verte...

6 h du mat, je suis déjà réveillé ( et oui, une semaine de montagne et on se lève de bonne heure naturellement !) Nous nous préparons tranquillement, avant de partir à Argentière et passer à la boulangerie pour déjeuner. Parking des grands Montets, il y a déjà du monde, mais nous sommes efficaces et dans les premiers de la queue pour les billets. Malheureusement pour nous, des alpinistes ont déjà leur billet et shunte cette queue...  Enfin la caissière mal lunée ouvre son estanco, nous prenons les billets et ô malheur, il y a déjà plein de monde dans la queue pour la première benne. Mon sang ne fait qu'un tour, il faut sauver la course, et je m'inserre dans la file  en une position qui me garantie, je pense la première benne... ( Bref, pas en bout de queue... J'ai honte, mais les autres, ils partaient pour Chamonix-Zermatt alors la première ou la deuxième benne, ça ne leur changeait pas grand chose !)

 

Quant tout à coup nous retrouvons Catherine qui part faire le passage d'Argentière et le Col du Tour Noir puis les champions du monde de But : Steph et Matthieu. Nous papotons, et Matthieu conclue : "Les 200 derniers mètres m'ont paru très longs !"  Ils partent chercher leur billet avec pour objectif le col du Passon.

 

Une Benne - Lognan

Une Benne - les grands Montets. 9 h 00

 

Descente des escaliers mise en place des skis, et c'est parti. Passage sous les séracs du Cordier... rapido... Une cordée se dirige déjà vers la Verte. Nous mettons les peaux, en regardant derrière combien ont eu la même idée

Une cordée me rejoint. Jeff part devant, à fond, et je prends un petit rythme, il fait déjà chaud et je n'ai qu'une carline et ma polaire sur le dos. Je sens que Jeff veut se retrouver devant dans la voie...

Voilà la rimaye, il faut chausser les crampons. Je bois, je grignotte une barre, et hop en position montagne. Je parle à un Français en Anglais ( par habitude, il y a tellement d'étrangers dans ce massif ... Note : cette phrase n'est pas à prendre au premier degré !, je pensais que c'etait un italien et je ne parle pas l'Italien. ) Nous remontons à la rimaye. qui est quand même bien ouverte et en neige friable. Une cordée passe, puis Jeff se lance, un bloc de neige bascule dans la rimaye, mais Jeff s'élève, c'est mon tour. J'ancre les piolets le plus loin possible, puis m'élève, ça passe. Et c'est parti pour 1000 m à 50 °... Le soleil est bien là, des spins drift dévalent la face. La Verte vie. Un peu trop... quelques glaçons dévallent les pentes.  Ils filent à vive allure et sifflent aux oreilles. Je monte régulièrement, la forme est là, tant mieux. Un alpiniste en solo nous dépasse. Nous arrivons à un passage en glace. Des morceaux de glacent continuent de dévaler la pente, ça siffle, je me demande quelle est là probabilité de s'en prendre un. Sans avoir le temps de terminer le calcule, je m'en prends une dans le casque ! puis plus tard dans le bras. Jeff repars pour cette portion de 60 m en glace grise. J'ai pour mission de ne pas perdre de broches ! Ca passe tout seul. Un gos bloc rocheux stresse l'ensemble des cordées dans sa chute, 2 italiens en contrebas ont dû avaoir une belle frousse. J'aspire de mes voeux le moment où on ne sera plus sur l'autoroute des objets volants de la Verte, protégés par les rochers et rive droite. Jeff fait un relai, les Italiens nous rejoignent, et je tape un brin de causette. Les cordées sont maitenant bien espacées (on s'est fait dépassé au relais !), et il est plus agréable de grimper.  Courte traversee sous la glace et j'exige une pause. Je me fais engueler par l'Ayatollah, je mets trop de temps à macher mes barres de céréales !  Nous repartons. C'est un peu monotone mais j'essaie de profiter de chaque instant, je suis dans ce mythique couloir.  Jeff ralentit, et je me demande si ça baisse de régime est dûe à une méforme ou à une adaptation de son rythme à mon rythme.  Question sans réponse ! Nous partons sur la droite rejoindre la calotte, la vue change et la pente diminue ( on peut se tenir debout).  Et Jeff fait une nouvelle pause ! alors que le sommet est en vue, quelle générosité !

Plus que 50 m, et ça passe, enfin le sommet. Toujours aussi beau avec une des plus belle vue des Alpes !!!

 

Nous retrouvons d'autres cordées avant d'attaquer la descente. d'abord la petite arête de neige qui permet de rejoindre le col  puis la queue pour les rappels, au soleil ! C'est notre tour, les nuages montent, et assez rapidement nous nous retrouvons dans le brouillard. Jeff part devant, et je le rejoins à chaque rappel où Khomeiny me met la pression pour aller le plus vite possible. Vache dessus, vérification des pitons, sangles, mousquetonnage la corde ad oc à tirer.... En 2 h 30 nous sommes au pied, passage de la rimaye en rappel assez impressionant (je me prends une douche de neige). Puis nous chaussons les skis pour rejoindre le refuge du Couvercle, l'occasion de dépasser 3 cordées (2 à pieds et une en skis courts) qui galère dans la neige profonde !Voilà le refuge du Couvercle, il est 19 h 30. Jeff me rejoint. Nous entrons dans cet abri surchauffé (il fait au moins 40°C) et surbooké : nous serons une 30aine pour 22 places ! Le refuge est bondé, il y a du matos partout, des sacs, du matos pendu, des affaires mises à sechés, des casseroles bouent sur le poële.


Nous nous déshabillons et prenons notre repas du soir avec les deux jeunes de la Grande Rocheuse. Puis directions le dortoir où la température doit osciller entre 35 et 40 °C ! Je m'immisce entre deux personnes (ce qui etait prévu) l'une d'entre elle me fait bien comprendre son mécontentement ! Mes deux épaules touchent chacune d'entre elles, que puis je faire de mieux ?. Et là, je prends la décision de la soirée : Stilnox ND + boule quies et vive la nuit sereine. Rendez vous le le lendemain à 7 h !!! ( bon, ça n'es que la deuxième fois que je prenais du Stilnox, je ne le conseille pas, mais là, c'était situation extrême)


Le lendemain donc, le dortoir est presque vide quand je me réveille et j'entrevois Jeff en train de nettoyer le refuge , balai en main ! Nous déjeunons, Bref prend un sac de bouteilles de gaz tandis que j'emmène quelques bouteilles et quels quelques bouteilles de gaz dans mon sac. Le refuge esera toujours un peu moins crade après notre passage.


Jeff pars, nous traversons le glacier de Talèfre, et là, c'est le drame : Jeff se gaufre et le sac de bouteille de gaz explose dans la chute, et la douzaine de bouteilles de gaz part dans la pente verglacée ! Kim Jong Il est désorienté, lui, le seigneur des neiges, étoile d'or du Virage sauté, est tombé et a laissé échapé son butin !

Je propose " Bon, ben maintenant on n'a plus au'à jouer à la chasse aux oeufs !" J'en ramasse trois en haut du couloir, le reste nous attend sagement à la jonction avec le glacier de Leychaux ! Nous récupérons l'ensemble de la poubelle, et c'est parti pour la mer de glace au petit matin. Nous remontons au Montenvers par le chemin d'été (inutile d'aller cherchers les bennes fermées). Au Montenvers, l'ambiance est bonne, café coca, puis nous montons dans le train. Par la fenêtre je reconnais Bruno mon cousin et Catherine, nous discuttons pendant toute la descente et Bruno nous ramène en voiture à Argentière (merci !)


Et voilà pour cette belle journée


Merci à Kim Jong Il qui a conclue la course par cette phrase : " C'est une course à faire, mais c'est sans intérêt !" Ca m'a vexé ! Je n'ai même pas osé lui dire ...


Photo :


P104039710 heures : la Rimaye du Couturier


P1040403Arrivée au passage en glace


P1040407Ca monte


P1040408Jeff au milieu du Couturier


P1040411La pente sans fin


P1040412La même un peu (beaucoup)  plus haut


P1040419Arrivée sur la Calotte de la Verte Jeff


P1040421Sur la calotte, au loin, le Grand Combin


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Jeff à quelques encablures du sommet


P1040431Au sommet


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Grandes Jorasses, Arêtes de Rochefort et Dent du Géant


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Devant la Grande Rocheuse


P1040429Descente vers le col


P1040438Col des Jorasses et arête de Rochefort



P1040442D'un coté le Whymper , de l'autre, le Couturier


P1040443Premier rappel, au col !



P1040450nième rappel, dans le brouillard


P1040459Avant dernier rappel


P1040464Sous la Rimaye : Grandes Jorasses et arêtes de Rochefort


P1040468Cham'


P1040474Le bien nommé (et bondé)  refuge du Couvercle

P1040479

Le refuge du Couvercle avec au dessus à gauche, le bas du couloir Whymper


Vidéo


 


 

Semaine chamoniarde :


Rosablanche par Siviez


Tentative sur la Verte

Goulotte Mitsunori Shigi

Nuit à la fourche


Tour Ronde, couloir Gervasutti

Vallée Blanche


Traversée des Aiguilles Crochues


Aiguille Verte couloir Couturier - descente par le Whymper


Les vidéos sont inclues dans les articles


 

Alpinisme : Tour Ronde - couloir Gervasutti - 3792 m

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancSki de randonnéejeffLes 100 plus belles

Tour Ronde 3792 m

300 m AD + II 50 °

 

Couloir Ouest de la Tour Ronde

 

 

 

 

 

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Topo :

 

Depuis le pied de la Tour Ronde, dans la Combe Maudite, l'itinéraire est évident. en face Ouest, un couloir évident et large descent de la base sommitale.

Passer la rimaye et remonter le couloir ( 50°) Le couloir rectiligne s'incurve ves la droite en son sommet. L'itinéraire rejoint la sortie de la face Nord. Le bastion sommitale peut être contourné ou gravi directement par une cheminée en IV.

 

Carto - Fichier GPS

 

 

Récit

 

Après une mauvaise nuit au bivouac de la Fourche, nous décidons de faire la Tour Ronde par le Gervasutti avant de redescendre par la vallée Blanche, ma première ! (au départ nous devinos redomrir à la Fourche pour gravir en sus une ou deux goulottes).

Bref, nous quittons notre bivouac frisquet, remontons sur l'arête avant de descendre dans la Combe Maudite. De là nous filons au pied du couloir Gervasutti, à quelques encablures.  Quelques conversions plus tard, nous sommes sous la rimaye. Skis sur le sac, crampons au pieds, Jeff, le briseur de pause, part devant. Tentative de passage de rmaye, hésitation, nouvelle tentative plus à droite, Jeff passe, et file faire un relai plus haut. C'est à Catherine. Je la suis, elle se positionne, quand c'est toute la lèvre inférieure de la crevasse qui cède sous son poids et descend de 50 cm. Catherine se retrouve assise sur un bouchon de neige qui s'est enfoncé de 50, les cramons dans le vide. Elle émet un cris strident qui met me mets en éveil. Je la hisse hors de sa facheuse position en précisant judicieusement à Jeff de rester corde tendue. Une fois revenue à sa postion initiale, le problème reste entier, il faut passr la rimaye, qui est bien entendu plus large qu'initialement... Finalement ça passe, je regrette un peu de ne pas avoir filmer la scène, qui aurait fait un malheur sur internet, mais je n'aurais pu tirer Catherine en arrière un appreil photo à la main !

Bref, avec mes Grandes guibolles, la rimaye passe relativement bien : un piolet ancré bien loin, pareil pour le deuxième, le crampon planter haut et hop je suis au dessus.

La suite, c'est comme un gigantesque escalier de neige dure, en condition impeccable. La forme est là, alors, ça va tout seul. Je parviens à faire quelques photos et quelques films  dans le couloir sans que l'Ayatollah à la fatwa antipause qui nous sert de premier de cordée ne s'en rende compte ( Burgener, si tu nous entends ! ;-) )

 

Bref, ça monte, et je profite de ce couloir en condition, la vue est magnifique sur l'envers du Mont Blanc, la Blanche de Peuterey est superbe. Nous débouchons sur l'arête ou a lieu la jonction avec la face Nord, un peu de glace, puis Jeff décide de faire une pause sur le final en IV. Persuasif, je le dissuade de monter par là, il faudra revenir cherhcer les skis et la bouffe alors qu'un pause au seommt me plairait bien. Au sommet c'est bombance et sieste.

Nous attaquons la descente par la voir normale côté Est. Départ sur l'arête puis rapidement dans les pentes Nord. Ca passe relativement tranquille. Il faut juste faire attention dans ces pentes à 45 °

 

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Sous la rimaye, nous chaussons les skis pur descendre la vallée Blanche, seuls, il est déjà tard ! C'est magnifique et jamais très raide. Catherine fatiguée, réussi à se gauffrer juste avant une montée, mal joué. Jeff joue les pros de la glisse au ras des crevasses. Les longs plats de la mer de glace nécessitent de pousser légèrement sur les bâtons. Voilà le bas du glacier, il va falloir remonter à pied au Montenvers et sans doute descendre à pied à Cham, le dernier train est sans doute parti.

Jeff nous gratifie d'une belle figure de style à la sortie du glacier en glissant sur la glace !  Nous rejoignons la grotte de glace et le sentier d'été enneigé qui remonte au Montenvers. Une autre cordée de 3 est là pour faire la pause, le dernier train est parti il y a une heure déjà. Catherine nous rejoint, elle aurait prféré dormir là ! Grosse déception. Nous amorçons la descente, chaussage, déchaussage 20 ou 30 fois, je ne sais plus, pour perdre 200 m à tout casser puis le sentier devient sans neige,   reste la longue descente sur sentier et nous arrivons vers 20 h 30 au parking. Tentative de stop pour rejoindre l'Aiguille du Midi, échec, je la rejoins à pied !

 

Voilà deux journées bien remplies !

 

(le récit de la première des deux journées

 

Photo

 

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Bivouac de la Fourche - Catherine

 

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Début du couloir Gervasutti - Catherine et mon pied !

 

 

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Catherine dans le couloir

 

P1080437Jeff à l'approche de la partie supérieure

 

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Catherine dans la partie supérieure

 

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Le Mont Blanc, et la Fourche depuis le sommet de la Tour Ronde

 

P1080455La Vierge du sommet, elle assure !

 

P1040332Sont'y pas bô devant la Blanche de Peuterey et le Mont Blanc

 

P1040336

L'envers du Mont Blanc

 

P1040340L'Aiguille Verte nous nargue ( à sa droite, le couloir Whymper et la Grande Rocheuse

P1040352

 

P1040357Catherine - vallée Blanche, devant la Tour Ronde

 

P1040362Vallée Blanche

 

P1040364Jeff, el Grigou des crevasses

 

P1040367Catherine

P1040374Enfin le Montenvers , plus qu'une heure 30 et nous serons à Cham !

 

 

Vidéo

 

 

Semaine chamoniarde :

 

Rosablanche par Siviez

 

Tentative sur la Verte

Goulotte Mitsunori Shigi

Nuit à la fourche

 

Tour Ronde, couloir Gervasutti

Vallée Blanche

 

Traversée des Aiguilles Crochues

 

Aiguille Verte couloir Couturier - descente par le Whymper

 

Les vidéos sont inclues dans les articles

 

 

Alpinisme : Eperon Migot à l'aiguille du Chardonnet

Jolie course pas trop longue sur un beau belvedere !
Cotée AD+ D- au choix, j'ai pour politique de toujours prendre la cotation supérieure !!!

 

L'aiguille du Chardonnet

 

 


Topo :

Accès au refuge Albert 1er

3 possibilités

1°) Prendre les télécabines ud Charamillon puis le télésiège de Charamillon/Balme.
Emprunter le sentier balcon qui par vers le Sud, passr au point 2329 m rejoindre plus à l'est la morraine du glacier du Tour, la remonter , traversée les névés pour rejoindre le refuge Albert 1er

2°) pour les plus économes ( ou radins, tels les étudiants...) Partir du Tour à droite du Télécabine par les granges et passer au dessus de la cascade du Picheu. rejoindre la fenêtre du tour et remonter la morraine jusqu'à rejoindre l'itinéraire précédemment décrit !

3°) En début de saison (printemps) monter à ski par la rive gauche du glacier et traverser vers 2900 m sous le col du Passon pour une légère descente Nord vers le refuge.

Eperon Migot au Chardonnet

Accès marche d'approche

2 possibilités

1°) en début de saison (crevasses bouchées) prendre la duirection du col du Passon (sud) et remonter le glacier du our en rive gauche jusqu'à la base de l'éperon Migot !

2°) Rejoindre le glacier rive droite passer au dessus du signal Reilly, vers 3100 m prendre sud pour traverser le glacier du Tour en direction de l'éperon Migot, attention aux séracs du Chardonnet sur la fin.

Eperon proprement dit.

Remonter lesp entes du glaicer situé à l'ouest de l'éperon Migot , passer la Rimaye et remonter une goulotte en glace et en mixte  à gauche qui permet de rejoindre l'arête proprement dite.
Remonter cette arête et prendre les pentes raides soit à gauche le long des séracs soit à droite avec quelques passages mixtes et d'autres en glace ( on rejoint l'autre itinéraire par une traversée à gauche  sous des gros blocs) .
Parvenir à une selle et remonter la pente raide qui permet de gagner l'arête Forbe puis le sommet par un passage en III

Descente :

continuer plein sud vers n'antécîme et traverser deux couloirs avant de aprvenir à un 3ème couloir plus large que l'on descend. une centaine de mètre plus loin tirer à droite puis descendre à nouveau pour rejoindre des rochers et le haut d'un couloir.
Tirer un rappel qui permet de rejoindre les pentes du col supérieur Adam Reilly puis descendre les pentes crevassées de ce col pour rejoindre le glacier du Tour  et le refuge Albert 1er par les itinéraires décrits à la montée !

 

L'éperon Migot, en bas à gauche le départ de la goulotte au dessus de la rimaye

 

 

Fichier GPS profil carto
 


Récit

Une fois de plus, la neige etait tombée dru et nous devions adapter notre programme, après avoir annulé les deux premières journées prévues ... Le Migot nous semblait un bon objectif. Je rejoins Stijn au Tour, nous nous équipons, et hop dans la benne, on est des vrais faignants ! Le sentier qui mène au refuge est cool, agrémenté de quelques marmottes, impeccable. 1 h 30 pour arriver au refuge, je me souviens du temps où nous partions du bas avec Thib en ce faisant cette trop longue morraine à pied ... Confort aujourd'hui.
Je fais quelques photos, papotte avec les aspis guides en stage, un repas et au lit.

1 h 20, le réveil sonne, nous filons, petit dej vite avalé, nous sommes en piste vers 2 h 15, nous décidons de passer par la rive droite du glacier , moins crevassée. Un aspi guide m'a conseillé d'être devant eux sur l'éperon, ils ne sont pas très rapide. Nous montons vers le signal quand nous voyons les frontales partir vers l'autre rive, plus crevassé mais plus rapide ( 9 personnes, aspi et clients, ça fait du monde !)
J'accelère le pas, et Stijn suit sans problème, nous traversons le glacier et sommes impressionnés par l'énorme avalanche de séracs qui a laissé un dépot impressionnant au pied de la face ! Courte pause, pression, toutes les cordées sont finalement dans un mouchoir de poche. Je décide d'y aller à mon rythme, tant pis.

Finalement nous sommes à la rimaye les premiers. Stjn passe devant, je passe au travers en mettant mon pied dans sa trace, il faut réaliser un pas plus large dans une neige limitte transformée. Le piolet ancre mal, finalement, ça passe, je rejoins Stijn. Un guide est monté plus à gauche, nous traversons pour rejoindre la base de la goulotte. Stijn me propose d'y aller cordre tendue, pas de problème, la glace et le rocher sont bons, nous faisons tout de même attentino à ne pas en envoyer sur les cordées qui nous succèdent. Nous rejoignons la cordée du guide Odyssée Montagne. Pause photo, nous décidons de leur laisser de l'avance, ça ne se fait pas  de rester dans les basques. Nous reprenons l'acension et partons à droite dans du mixte plutot que de aprtir à gauche dans la voie le long des séracs (plus classique aujourd'hui !).

Stijn grimpe toujours en tête, petit mixte en corde tendue puis goulotte en glace, 2 broches, je le rejoins, il repart pour une goulotte terminé par un verrou mixte avec un pas en III, il passe, je le suis, le passage est court mais un peu physique, nous remontons des pentes plus facile avant de basculer sur la voie "normale du Migot" par une traversée à gauche. Nous rejoignons les cordées d'aspi. Courte pause pour la pente finale, Stijn est fatigué, je profite de chaque pas, , enfin l'arête, un passage de grimpe en III que je merdouille un peu et le sommet, déjà. Nouvelle courte pause et c'est la descente, petite arête que je négocie moyennement puis la pente, tout va bien , je retrouve facilement les rappels, il faut dire que Stijn et moi on a déjà fait l'arête Forbe pour laquelle la descente est commune, c'est plus facile !  Un lon,g rappel de 60 m puis le col Adam Reilly, la descente vers le glacier du Tour et le refuge Albert 1er, course tranquille.
Je me fais quelques soins aux pieds avant de descendre au Tour, belle journée de montagne, merci Stijn !

Photos :

 

 

Le Glacier du Tour, de plus en plus réduit !

Stijn devant le glaicer du Tour


refuge d'hiver Albert 1er et l'aiguille du Chardonnet

Base de l'éperon Migot - Chardonnet

 

 

Dans les goulottes au milieu de l'éperon, le guide part à gauche

 

Lever de soleil, pas droit, sur les aiguilles du Tour et le glacier du même nom !


 

 

Stijn bagarre dans du mixte

à la selle avant la pente finale les aspi

Dans la pente finale - 50 ° avant l'arête Forbe

Vue du sommet vers le bassin d'Argentière :
Droite Verte et Mont Blanc derrière, c'est pas le grand beau !

L'aiguille Verte et le couloir Couturier

Stijn termine le rappel

Le couloir de la table aiguille du Tour

L'est pas beau, c't éperon Migot ?

 

 

 


Vidéo

 

 

 

 

 

Traversée du Mont Blanc : arête des Bosses - Trois Monts - alpinisme

Apoutsiak — Mont BlancLes 100 plus bellesAnneMassif du Mont Blanc4000
Magnifique traversée, réalisée dans le froid ( Grand froid) avec Anne et Laurent en réussissant l'exploit de ne pas rater la benne à l'aiguille du midi à 1 minute !
Premier Mont Blanc pour mes deux accolytes !

 
Sommet du Mont Blanc vu du col de la Brenva (à droite, les Bosses)

vidéo :
 

Topo

1er jour : refuge de Tête Rousse

Prendre le Train du Mont Blanc depuis le Fayet ou Saint Gervais pour démarrer au Nid d'Aigle
Du Nid d'Aigle  (2372 m) remonter Nord Est en direction des barraques forestières de Rognes (2768 m) De là direction Sud Est en direction de l'éperon rocheux. Au point 3132 m, traverser Sud le glacier de Tête Rousse et rejoindre le refuge du même nom  (3187 m)

2ème jour Sommet du Mont Blanc

Repartir en direction de l'éperon (Nord ) et remonter pour traverser le Grand Couloir (autrement appelé couloir de la mort...)  une fois en rive gauche, des câbles vous accueille pour arriver au dessus sur une plate forme.
Gagner en ascendance à gauche l'éperon. Le suivre plus ou moins jusqu'au refug du gouter.  (3817 m)
Suivre l'arête du Gouter jusqu'à l'aiguille et remonter les pentes du Dôme du Gouter (on passe en réalité en général au Nord du Dôme)  Gagner le col des Dôme puis le bivouac Vallot (4362 m). Remonter la pente qui mène à l'arête des Bosses proprement dite, passer la Grande et la petite Bosse avant d'atteindre le sommet du Mont Blanc par une dernière arête un peu effilée. (4810 m)














Descente par les 3 Mont Blancs

Descendre plein Nord par les petits Mulets et contourner les petits rochers rouges par l'ouest. Rejoindre le mur de la côte qui permet de rejoindre le col de la Brenva (4303 m) Poursuivre à flan pour erjoindre l'épaule du Mont Maudit (4345 m env) Descendre cette épaule raide (45 - 50 °en neige ou en glace) en cours de saison il y a un pieu à neige au sommet et des cordes fixes au nivau des rochers centraux. La partie basse peut être shuntée par un rappel de 45 mètres minimum, sinon on arrive au dessus de la rimaye !  . De là rejoindre le col Maudit (4035 m) et l'épaule du Tacul par une légère remontée . Descendre le versant Nord du Mont Blanc du TAcul (crevasses séracs) pour rejoindre le col du Midi (3532 m) . Passer sous le refuge des Cosmiques puis l'arête du même  nom pour rejoindre  la partie Nord de l'aiguille du Midi et l'arête qui y ramène



Fichier GPX Profil et vue aérienne
 
Arête des Bosses 3 Monts
alpinisme
 


Récit

Tout ça pour arriver
avec une minute d'avence...

Ca sentait le roussi, le programme étant le suivant : monter à l'aiguille du Midi pour réaliser la traversée Midi Plan puis le Mont Blanc en traversée en passant par les 3 Monts avec descente par les Bosses. Laurent en etait à sa 5ème programmation en 5 ans. La veille il avait plu  des quantités de flotte impressionante et la météo etait tout humide ce samedi !

Bref nous montons à Chamonix pour prendre la première benne, on verra bien. (première benne à 7 h 10 jecrois !) mais là, ô surprise, on nous annonce qu'il y a trop de neige à l'aiguille et que la benne ne partira pas avant 9 heures, pour mdi plan c'est raté. Je passe un coup de fil aux Cos
miques pour avoir les conditions sur le Tacul, mais il ne peuvent pas m'en dire plus. Je décide de changer nos plans et de partir par les Bosses, ça sent trop le but de passer par le Tacul et ses pentes avalancheuses...

J'appelle le gouter (difficilement), qui est complet, c'est bon pour Tête Rousse, tant pis, ça nous fera une bonne grosse journée de montagne ! On n'est plus pressés à présent. Nous repartons pour Saint Gervais où le TMB nous grimpe au Nid d'Aigle. Pique nique devant le train et les bouquetin
s peu farouches. Et nous partons pour une montée cool vers Tête Rousse. Il fait gris, puis il y a du brouillard.

Nous montons tranquille, nous faisant dépasser par des groupes flechette, il y a énormément de monde sur le chemin, et oui, c'est le Mont Blanc.
Nous arrivons au refuge dans le brouillard.

Après un repas trop léger d'après Anne mais passé en compagnie de 4 alpinistes sympathiques, direction le dortoir à 8 heures pour une courte nuit...

1 h 20, c'est le réveil. D
irection le petit dej, puis décollage à 2 h 30 dans la nuit, le brouillard, la neigeotte et le vent !  Nous nous équipons, Laurent me fait une mise en place de crampon Portnawak, je lui remets tout en place et nous partons. Ambiance bizzare avec ce brouillard, la nuit et la neige. Nous rejoignons le Grand couloir, bien enneigé puis c'est la longue remontée vers le Gouter, l'avantage avec cette neige, c'est qu'il y a une trace et qu'on ne peut pas se perdre ! Les passages d'escalade sont courts et faciles, mais empêchent de prendre un bon rythme. Nous essayons de grimper corde tendue, et on avance bien. La frontale de Laurent montre de beaux signes de faiblesse, il est obligé de grimper presque dans le noir ( " j'avais pourtant changer la pile avant de partir !")

Nous arrivons au Gouter ou
nous faisons une petite pause réparatrice dans la partie droite du refuge ( je crois que c'est l'entrée du refuge d'hiver)

C'est reparti, le vent nous accueille dès la sortie du refuge sur l'arête du Gouter, il fait hyper froid, il n'y a plus de brouillard et le soleil commence à se lever. Le vent est impressionnant. Nous poursuivons sur l'arête avant d'entamer les pentes du Dôme du Gouter. Les traces sont effacées par le vent  et il faut retracer ! usant. A mi Dôme, je suis usé et fatigué ( la co
urte nuit ne doit pas y être indifférente) , je demande à Anne de passer devant. Elle s'exécute, je me repause, j'en vais besoin. Sortie sur le Dôme, nous rejoignons Vallot.

Cette pause est toujours aussi désagréable, seul avantage, il n'y a pas de vent ! De la neige a envahie en partie le refuge et elle tien ( il fait en dessous de zero dans le bâtiment), un Dame tente de se réchauffer sous une couverture, d'autres alpinistes papottent en essayant de se réchauffer ! Nous nous essayons et j'essaie de dormir un peu, mais le froid me réveil. Sur un matelas (en plastique) du vomi congelé atteste la présence antérieure d'un alpiniste victime de MAM...
Une demi heure plus tard, nous décidons de repartir.


Je repasse devant et monte d'un rythme lent. Les rafales de vent nous bousculent. Courte accalmie derrière la grande Bosse, ça fait du bien !  Puis tout se poursuit normalement, dans le vent, j'ai retrouvé une petite forme, et je sens que derrière, c'est dur. Je reconnais chaque passage, c'est agréable, je peux mesurer la distance qui nous spare du sommet. Belle émotion à l'approche de celui ci, et enfin le voilà, je me retourne pour serrer Laurent et Anne.
Cette dernière relève notre challenge de faire la roue au sommet ! Nous pas ! On est vraiment des faignants.
On se pause côté Italien, à l'abrit du vent !

Puis, c'est le départ pour une longue descente. Les pentes sommitales, les Rochers Rouges, le mur de la côte, la vue est magnifique, longue est la traversée pour rejoindre l'épaule du Maudit. Pas de pieu pour assurer Laurent. On descend corde tendue avant de faire un rappel du pied de la corde fixe. On perd un peu de temps, en fait, Anne et Laurent descende sur 1 brin de 60 mètres, et je fais un rappel sur 2 brins de 30 m avant de descendre les 10 derniers mètres .


Anne pers son gant dans la manoeuvre...  On repart  dans une neige pourrie, on ne peut pas aller vite, la trace passe juste en dessous de séracs bien menaçants ! on rejoint le col du Tacul puis longue montée vers l'épaule du Tacul ! Le brouillard nous rejoint. Nouvelle pause, nous sommes cuits. on devrait avoir l'avant dernière benne. Nous repartons, on n'y voit pas à 50 mètres. Anne est devant à trouver la trace, et nous suivons. La descente du Tacul passe bien, il n'y a pas de gros obstacles comme certaines années ! Nous rejoignons le col du Midi, toujours dans le brouillard, c'est long, je sens que ça va être juste pour al banen, on devrait avoir 10 minutes d'avance. Ca remonte à présent, devant, Anne est cuite, et ça se sent alors que Laurent semble en bonne forme. Il reste ebncore le raidillon de la fin. Nous croisons des cordées , je leur demand l'horaire exact, je sens que ça va être juste, je pensais que la dernière benne etait à 17 h 35 en fait c'est 17 h 30 ! Nous remontons le raidillon , Anne est morte, je l'encourage, Laurent fait de même, on entend la "voix" de l'aiguille annoncer le dernier départ mais sans comprendre le temps qu'il nous reste. Je brailel pour qu'on aille plus vite. J'entends " Dernier départ pour Chamonix, départ dans 2 minutes", je suis encore sur l'arête ! Je gueule (excuses moi!) " On enlève juste les crampons et on file encordés à la caisse" Je sort dans la grotte, Laurent n'arrive pas à enlever ses crampons, tant pis on y va comme ça. Passage à la caisse, fermée, nous filons vers la benne et là houf, les gars se la compagnie du Mont Blanc sont compréhensifs. Quelques manips plus tard nous sommes dans la benne qui part avec 7 ou 8 minutes de retard à cause de nous ! Ce fut juste !!!
Nous sommes heureux.


Je donne un petit cours d'auto stop à Laurent et Anne pour rentrer à Saint Gervais (merci à nos deux chauffeurs) et nous retrouvons la voiture de superkélou ainsi que mon piètre  bolide ! Quelle journée

Mais pas de but (une fois n'est pas coutume !)



Photos

Les Bouquetins du Nid dAigle - un peu carrencés ... ???

 

Le refuge de Tête Rousse, très confortable !

 

Laurent à l'approche du refuge...

 

2 h 30 Laurent dans la tempête

 

Laurent et Anne à l'aiguille du Gouter, température frisquette !


 

Anne sur le Dôme du Gouter ( toujours frais)


 

Le Mont Blanc vu du Dôme du Gouter


 

Observatoire et bivouac vallot


 

Anne et Laurent dans le bivouac Vallot - palichons tout de même


 

à l'approche de la Grande Bosse

 

La Bosse


 

Toujours ce vent


 

Laurent au sommet


 

et Anne


 

La cordée magique - Anne, Laurent et Apoutsiak


 

Vue sur le Maudit

 

Le Mont Blanc du Tacul et les Aiguilles du Diable


 

Les Bosses vuues de la Brenva


 

Mont Blanc vu du col de la Brenva


 

Histoire de perdre un peu de temps on tire un rappel sous l'épaule du Maudit

 

Fatigués ( épaule du Tacul)


 

Crevasse du Tacul - brrrrr....


 

Visibilité réduite pour le retour à la base, je voyais à peine Anne, qui elle avait pour mission de suivre les traces.. dur !




Vidéo
 

Ski de rando : Traversée des Dômes de Miage descente par Armancette

Vidéo en ligne - en bas de cet article !



Ben ce fut le Week end hold up, ça sentait bien le bon gros but Dimanche matin à l'approche du col des Dômes, et finalement c'est passé en traçant toute l'arête des Dômes de Miage, avec une descente extraordinaire dans la poudreuse sur le glacier d'Armancette


Topo ski de rando : traversée des Dômes de Miage et descente par le glacier d'Armancette

du parking de Cugnon 1175 m, gagner le refuge de Tré la Tête par les Plans
De celui ci remonter vers le Mauvais pas et gagner le bas du glacier au mieux ( soit au pied du gacier soirt, en fin de saison en suivant le chemin d'été , plus en rive droite ( chaînes )

Remonter le glacier d'abod rive gauche puis le traverser lorsque la pente devient plus raide (possibilité de gravir cette pente) et remonter le glacier en rive droite ( en face des échelles) rester rive droite du glacier et gagner le refuge par les pentes légèrement à l'est.

Du refuge réaliser une traversée ascendante en visant la base de l'éperon de la pointe des Conscrits, poursuivre sur le glacier, toujours à flanc en direction du point 3169 de la carte IGN par un léger virage à droite rejoindre le point 3336 m
remotner la pente  un peu raide (crevasses) et les pentes (moins raides) qui mènent au col des Dômes(3533 m)
Du col, gravir l'arête et passer par les Dômes 3633 - 3666 et 3670 m d'où l'on peut chausser les skis et descendre vers le col de la Bérangère (3348m)
Descendre le glacier d'Armancette, passer en passant sous la barre rive droite et viser le point 2772 m de la carte IGN. Passer sous la poitne de Covagnet et poursuivre en restant sous l'arête du Monthieu Passer au lac d'Amancette et prendre le sentier du Tour du Pay du Mont Blanc puis les Feugier et enfin Le Cugnon !


Carto Profil et fichier GPS

Pour le profil cliquer sur l'onglet




Fichier GPS au format GPX clic droit sur enregistrer sous

Le récit

Ca c'est joué à pas grand-chose...

Tout d'abord, Vendredi, je me rends compte que j'ai mal lu le SMS de Brieuc, vite, je mets une annonce sur camp to camp, une sur skitour et réponds à une annonce de C2C... Je pars faire un tour de VTT, histoire de profiter de mon vendredi après midi, et quand je reviens tout s'éclairci, nous serons finalement 4 et la rando se fera aux Dômes de Miage avec descente sur Armancette !

Samedi, départ à 6 heures de la maison, je retrouve mes 3 acolytes : Stéphane, Gérald et Florent aux Contamines, à 10 h nous sommes partis. Un peu de portage jusqu'à 1660 m. Nous chaussons, et profitons d'une trace assez régulière qui nous mène au refuge de Tré la Tête. Je croise Brieuc qui avait prévu de faire le couloir des Italiens à la grande Casse et qui se retrouve comme nous sur les Dômes grâce à la nivologie limite...

Nous filons vers le mauvais pas où il fait déchausser pour descendre en bas du glacier. Et rechausser pour quelques mètres et pique niquer.

 

 

 

 

Miam miam : reblochon de Stéphane, Toblerone de Florent,  je fais pâle figure avec ma saladette niçoise et mes sandwichs au pâté Olida...

Le groupe de Brieuc nous repasse, il y a du monde éparpillé sur le glacier, nous repartons, la montée est bien plus agréable à ski qu'à pied...

La trace passe dans la gorge en rive droite du glacier, ça monte sans problème, Brieuc et son groupe filent en direction du col des glaciers (ils ont la caisse !) Nous gagnons le refuge sous le cagnard, le petit raidillon final est un peu dur mais bon....

Au refuge, c'est bière, sieste, bouquinage, observation des skieurs du col des glaciers et attente du repas.

 

au refuge...


avalanche ( sans doute liée à une chute de )sérac sous le Dôme des glaciers

 

Délicieux se repas, (j'adore ce refuge et ces gardiens) des diots avec des lentilles et du riz dans une petite sauce, je ne vous dit que ça... Je ne parle même pas de la soupe avec quantité astronomiques de petits légumes !

Départ pour les dortoirs confortables, réveil à 6 h -5, comme d'hab', des énergumènes se lèvent à moins 20 et réveillent tout le monde (je faisais pareil quand j'étais jeune, pour être prem's en piste ...) mais là, le glacier est grand et il va falloir tracer...

Nous décollons les premiers, les deux énergumènes eux décident de filer vers le Mont Tondu.  Florent nous fait une belle trace. Mal réveillé, j'ai mis les couteaux, pensant que je serais plus à l'air dans les dévers du départ, en fait, ils me ralentissent, je les enlève, pour les regretter 5 minutes plus tard... Mais ça passe... 2 skieurs sympathiques nous rattrapent  et ne se bouscule pas pour nous dépasser. On est monté  trop haut, 10 m de descente et nous voilà sous la pointe des Cosmiques. Je passe devant, c'est le jour blanc, on n'y voit que dal, en particulier pas la pente ( ça me rappelle, il y a 14 ans avec Thib lors de mon second périple ici, dans le jour blanc, Thib pensait qu'on faisait le tour de la montagne en colimaçon !)  Il y a une meute 10 minutes derrière nous. Je fais une pause, me retrouve seul aevc des skieurs devant, et d'autres derrière. A 3000 m 2 skieurs font demi tour, ils visaient le col de la Bérangère et apprennent qu'ils sont allés (beaucoup) trop loin ! Nous remontons le glacier, je salue Brieuc et son groupe, nous sommes intercalés les uns avec les autres, je filme cette montée tranquille, il faut alimenter le blog ! Il neigeote, nous rejoignons la base du col des Dôme ou classiquement on passe à droite le long de l'éperon rocheux. Je fais une photo ( je fais toujours une photo à cet endroit là) et comme à chaque fois, il y a du monde ! C'est raide mais ça passe, au dessus, Eole nous accueille ou zéphir, je ne sais plus. Les randonneurs sont éparpillés, beaucoup plus espacés. Loin devant les deux qui ne voulaient pas faire la trace mais qui la font quand même, puis Florent ensuite Gérald et ma pomme qui fini après bien des efforts à prendre la roue de Gérald (j'aime bien prendre la roue de quelqu'un ça permet de dormir un peu en skiant !)


entre le col et le second Dôme


Le col arrive, la neige tombe en petit flocon mais bien intensément et le vent souffle super fort et en rafale. Nous mettons les skis sur le sac sortons les piolets, Stéphane nous rejoint. C'est la tempête, le groupe de deux hésite à monter vers les Dômes. Je propose de partir voir au sommet du second Dôme (on ne fait pas le premier, à l'Est du col ders Dômes) après, on verra... Nous nous inquiétons de nos skis sur nos sacs qui vont faire une belle prise au vent. Brieuc m'annonce que lui et son groupe font demi tour. Gérald part devant tandis que mon crampon se défait, je décide de le rerégler, dans le blizzard, ça n'est pas facile, mais je repars derrière mes 3 coéquipiers. Rapidement nous arrivons sur l'antécime du deuxième Dôme, je passe devant et en moins d'une minute nous sommes dessus. Ambiance dantesque avec la neige et le vent, le brouillard, on aperçoit le second Dôme dans la purée de poix, je pars devant, on verra sur place, descente facile vers le col entre le deuxième et le troisième Dôme. L'arête est recouverte d'une couche de poudreuse tassée avec un fond dur, on y voit vraiment mal les reliefs et les pentes Nord et Sud sont globalement très impressionnantes, en fait, la gauche est raide et la droite est encore plus raide. J'avance lentement (mes partenaires ont du penser très lentement mais poliment, ils ne m'ont fait aucune remarque) et j'assure chaque pas, j'ai froid aux dents  tellement il pelle ! On s'encorde, la bataille se poursuit, pas après pas, le baton parfois perce la neige poudreuse dans la pente de droite, mon fidèle piolet ne fait pas de bêtise. Enfin voilà le sommet. Après c'est plus facile. Gérald passe devant, ouahou que c'est reposant... l suffit de mettre ses crampons dans les traces et la présence d'un premier de cordée permet de se faire une idée du relief. Courte descente , Dôme suivant - et dernier Dôme. Gérald et moi (les moins téméraires) décidons de descendre un  peu pour chausser. La pente est raide, nous sommes corde tendue, tout à coup, je vois que la pente s'accentue et le crampons de Gérald partir ... Je le bloque, il fat une sorte de soleil (peut être un peu exagéré là) il a passé la rimaye. Je décide de passer par un autre chemin plus à droite.

 

Sommet des Dômes


On Chausse. Florent inaugure la séance chute dans la peuff, suivi de Stéphane, sous l'œil de mon objectif (voir vidéo) Les conditions sont extras : 40 cm de poudreuse. Nous filons vers le col de la Bérangère, la visibilité nous inquiète, le passage de 4 surfers nous décide, nous descendrons par Armancette. Gavage... La neige est facile à skier, un régal. Court passage sur de la neige non adhérente à la glace, je me gaufre en sortie de virage. Dur de rechausser dans ces conditions mais j'y arrive.  Re bon ski !!!  Miam miam, encore meilleur que le reblochon de Stéphane !  Petit passage à flan et nouvelle descente, on touche parfois un peu les cailloux mais bon, la neige est parfaite, En dessous de 2400 m elle est un peu transfo moquette. Ski toujours facile, puis c'est le moment triste vers 1800 m, il faut déchausser. 100 m de descente pour atteindre le lac d'Armancette et nouveau pique nique Reblochon avec en dessert, des mikados !!!

On remet les skis pour un peu de ski combat dans la soupe et les arbustes. On déchausse à 1520 m pour prender le sentier enneigé à flanc. Quelques chaussages, quelques déchaussages un coup de GPS et on retrouve le sentier de montée et la voiture ! 2500 m de descente !


Descente du glacier d'Armancette - jour blanc au départ...






Météo :


Au départ, la météo annonçait 30 % d'ensoleillement samedi et 70 % Dimanche, mais le bulletin du samedi soir était nettement plus pessimiste (bulletin pris au refuge) : Passage d'un retour d'Est Dans la nuit, puis éclaircie, puis arrivée de nuages d'altitudes entre 3000 et 4000 m occasionnant de faible précipitation... Météo France est à l'ouest, il n'y a pas eu d'éclaircie, des rafales de vent impressionnantes et  des chutes de neige relativement importante ( sur l'arête)

 

Photos

 




Brieuc dans la montée sous le col infranchissable

En direction du col des Dômes, la pente se redresse

Sommet du 3ème Dôme dans la tempette !!! d'où l'intérêt du commentaire, permettant de situer l'action !


Les joies du ski de rando à la descente ( au dessur du lac)

Vidéo :







Liens :

Les Dômes de Miage par beau temps !

Vidéo (par beau temps et en été... )

Dômes de Miage par le couloir Sud Est ( course originale, photos magnifiques et vidéo)

Courses à réaliser depuis le refuge des Conscrits

Mont Dolent - arête Gallet - AD + III

Apoutsiak — alpinismeMont DolentMassif du Mont BlancAnneLes 100 plus bellesAD
Magnifique arête, qui m'a bien résistée... ( je n'avais qu'à ne pas y aller les jours de mauvais !)

Le bivouac est magnifique !

Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
le bivouac de la Maye ou bivouac du Dolent
 
Topo

Monter au bivouac du Dolent au bivouac de la Maye

Du bivouac gagner le glacier et le remonter en longeant l'arête (qq crevasses) un passage raide, souvent en glace.
remonter le glacierau plus haut ( rimaye délicate) , passer la rimaye et remonter le couloir à 45 ° qui mène à l'arête.
Si le glacier est trop crevassé, sortir et rejoindre l'arête au point 3188 m et remonter l'arête pour rejoindre le sommet du couloir à proximité du glacier suspendu.

Suivre l'arête pour rejoindre le glacier suspendu ( à priori, un rappel est possible ) nous avons réussi à longer l'arête  pour rejoindre ce glacier
De là remonter au mieux le glacier suspendu jusqu'au sommet (rimaye, pente à 45 - 48 ° à priori)

Descente par le glacier de Pré de Bar et le bivouac Fiorio
Du sommet, prendre l'arête et rejoindre la vierge, continuer sur l'arête pour rejoindre le sommet du  couloir, descendre le couloir ( 45° rimaye en bas) descendre le glacier, sortir du glacier et rejoindre le bivouac Fiorio.
De celui-ci, passage par le Petit col Ferré et descendre jusqu'au village de la Fouly.

Carto fichier GPS
Récit
 
La veille, ça sentait bon le but, au refuge des Conscrits, je lisais " Grand beau le Samedi, nuageux avec averse le Dimanche matin s'eclaircissant l'après midi. Je téléphonais à Claire, m'attendant à ce qu'elle ne vienne pas et pensais éviter à Anne de faire un long déplacement de Paris pour un but ! en matière de but au Dolent, je m'y connais ! Mais la motivation de mes deux accolytes me laisse sans voix, nous partirons.
Passage à Chamonix avec Claire, avec ses beaux vendeurs Snell, puis chez Bruno et Marine avant de récupérer Anne à Martigny et de remonter chez laurent  et son gîte de luxe !
Quelques grains de riz plus tard, je quille, jusqu'à 6 h du mat au grand désespor de certains qui esperaient faire la grace mat ...

Départ Claire Anne et Guillaume Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
Anne Guillaume et Claire - pique nique à la Fouly
 
Combe des Grands Fonds Claire Santoni Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakClaire devant les belles Dalles de la Combe des Grands Fonds
 
Lys martagon Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakLys Martagon


sieste alpine Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
Sieste

papillon sur la jambe de Claire Santoni ? Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
Papillon, sur la jambe de ... Claire ?!

Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
C'est par là !

Nous décollons, boulangerie et direction la Fouly. Pique nique dans le village ( salades et fruits, un régal dans cette semaine féculents) et décollage vers midi pour le bivouac. Ca papotte sec, mais pas longtemps, les premières pentes sont raides. Les échelles, Ouin-ouin ouinnne ! elle attend l'hypothétique replat que j'ai promis. Pause prêt d'une cascade. Je filme, ça fera encore rire pas mal de monde ce 4ème but ! Le beau temps laisse place à quelques  nuages, le but approche, je rie intérieurement de la situation. Les filles repapottent, la pente diminue. Morraine du bivouac, et la soucoupe apparait ! Succès garanti.

Une heure plus tard,  7 personnes s'annoncent, puis 3 ... puis 4 soit 17 dans le bivouac 12 places, ça va être chaud... ils ont pourtant lu la météo ? !
Les Suisses décident de dormir dehors , sympa.  Ballade sur le glacier pour récupérer de l'eau.

Repas, coucher de soleil, photos avec 3 Français spécialistes en pause et en photos... MP3 et au lit !
 
Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak17 personnes pour 12 places !!!
 
Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiakretour de la corvée de flotte

3 h , réveil, j'ai bien dormi, le ciel est nuageux, mais pas de trace de pluie.
Les Suisses partent, nous suivons 10  minutes plus tard, les frontales éclairent le glacier, tout va bien, je connais !
Nous battons le rcord de jean-Marc (but au refuge) puis celui de Régis ( but dans la pente de glace un peu raide) enfin celui de Laurent, (sur l'arête au point 3188 m)
Hésitation, nous voyons les Suisses buter sur la Rimaye loin devant nous. Nous opérons une pause stratégique, en attendant de prendre la bonne décision !
10 minutesplus tard, nous décidons de monter sur l'arête ( plus escalade) Claire ne trouve pas de passage, je passe devant et rejoins le rocher, je fais venir Anne puis Claire, cette dernière me convaint de passer par le glacier, demi tour, direction la rimaye, deux cordées nous ont dépassé. Je fais signe à Claire d'accelerer, elle dépasse, j'halète dans le raidillon, enfin, nous sommes passés, un peu bourrin, mais bon (toutes mes excuses pour ce dépassement peu convainquant) . Nous buttons sur la cordée précédente sur la rimaye. Le passage a l'air technique. Ils passent.  Claire, qui est toujours devant, martelle la Rimaye avec son piolet. Les minutes passent, la cordée suivante grogne, je passe, une broche, installée par Claire, je récupère son piolet, et grâce à ma GRANDE taille, le passage est avalé. J'assure mes deux compagnones.
 
Claire SAntoni Rimaye crevasse Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakClaire bourrinne dans la rimaye

Nous filons par un couloir vers l'arête Courte pause dans les rochers, le temps est nuageux, la progression des Suisses est lente. passage côté glacier suspendu impressionnant.  puis, dans les traces profondes. la pente se redresse, la rimaye est bouché et la trace bonne. Petit coup d'émotion lorsque je me rends compte que je ne vais pas buter...  des larmes perlent sous les lunettes, le vent les emporte, la Verte se cache sous les nuages. Je finis par rejoindre la cordée des Suisses, il parrait que j'ai accéléré. On voit le sommet, il y a du monde. Derniers mètres et embrassades, courtes, ça bouchonne sec entre  ceux qui montent par l'arête Gallet et ceux qui viennent par la voie normale. 5 minutes plus tard, nous attaquons l'arête pour descendre, ça croise dur, pas mal d'italiens. Pause au sommet du couloir, qui manque de neige dans le haut. Nous repartons pour une descente ouïneuse ! le couloir me parrait bien long. Nouvelle pause sous la rimaye, à observer les cordées au manque d'experience... Descente dans la soupe du glacier puis sentier jusqu'au bivouac Fiorio. Passage au petit col Ferret. avant la longue descente vers la Fouly. La pluie nous rattrappe à 10 minutes de la voiture, une pluie dense avec des grosses gouttes !

Glace et bière au resto des glaciers avant le retour

Merci à Claire et Anne pour le sommet
A Laurent pour le Gîte
A Jean-Marc  qui aurait fait un parfait 4ème.
 
alpinistes couloir Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiakle couloir menant à l'arête

Conditions

Mauvais regel nocturne
la descente côté fiorio : le haut du couloir parpinne pas mal

Météo

Nuageux se découvrant un peu
Frais
Pluie intense aux abords de la voiture
 
lever de nuagelever de soleil

Fichier GPS

fichier GPX à suivre

Photos

Claire Santoni dans le couloir
Dans le couloir d'accès à l'arête


alpinistes sur le glacier suspendu Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
Premiers pas sur le glacier supsendu


dernière rimaye Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
passage de Rimaye des Suisses

arête gallet vue du sommet Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
Vue du sommet sur l'arête
 

va z'y De Gaulle Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
Anne - Claire et Guillaume au sommet
 
Grandes Jorasses - arêtes de Rochefort Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakGrandes Jorasses et arête de Rochefort

Claire Santoni Anne Guillouzic les Grandes Jorasses Arête Gallet - Mont Dolent - bivouac de la Maye - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
Claire et Anne devant les Jorasses
 
Arêtes de Rochefort et Dent du Géant vues du Dolent arête GAllet photo Guillaume ledoux apoutsiak
Arête de Rochefort et Dent du Déant

Claire et Anne au bivouac Fiorio photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
Claire et Anne au bivouac Fiorio

Vidéo
 


pour mémoire ... ( vidéos)

But n°1 (2006) sur
l'arête Gallet  avec Laurent (article)   . et vidéo
But n°2 (2007) avec Jean-Marc (en fin de vidéo...)
But n°3 (Mai 2008 ) avec Régis  
Voie Normale avec Isabelle à ski ( 2004 et 2005)

Dôme de Miage - couloir Sud Est - AD II 250 m

Apoutsiak — alpinismeDômes de MiageLes 100 plus bellesMassif du Mont BlancRégis


Petit couloir observable de la Lex Blanche qui permet de gagner les Dômes de Miage par un itinéraire original et un peu technique.
Marche d'approche courte par rapport à celle des Dôme où il faut rejoindre le col des Dômes

Topo

Depuis le refuge des Conscrits, remonter (cairns) de 70 m en direction de l'aiguille de la Bérangère. Des cairns avec poteaux vous indiquent qu'il faut prendre le sentier à flanc. Suivre ce sentier jusqu'à rejoindre le glacier de Tré la Tête sous l'aiguille des Conscrits. Remonter en direction du couloir (visible) en louvoyant entre les crevasses (attention, ne pas monter trop tôt).
Du pied du couloir, passer la rimaye (à gauche ou à droite voir au centre, comme on l'a fait quand le cône d'avalanche le permet)
Remonter la base du couloir couloir qui devient étroit au 2/3 avec une faible quantité de neige ! ( donc pas toujours en condition. le couloir s'élargi, deux possibilités : sortir à gauche (plutôt facile ou à doite au pris d'un passage en mixte (deuxième solution non testée.
On débouche à proximité du Dôme Occidental de Miage on peut suivre l'arête à droite pour gagner le sommet

Possibilité de réaliser toute ou partie de la traversée des Dômes de miage

Descente par l'aiguille de la Bérangère en ramasse !



Récit

Nous avons repéré ce couloir la veille depuis le sommet de la Lex Blanche. Le soir aux Conscrités je cherche dans le topo de Damilano (Neige Glace et Mixte) le dit couloir, RIEN, de même que dans le Vallot . J'interroge le gentil gardien qui me renvoie sur un guide, qui m'encourage à y aller : ça doit passer et rester moins dur que la Lex Blanche.
De toute façon, si ça ne passe pas, on pourra toujours se rabattre sur la traversée.

Lever à 3 h 30, je trace toujours aussi facilement pour trouver le sentier dans la nuit jusqu'au glacier. Je commence à monter un peu tôt, passage à flanc pour prendre un itinéraire plus évident. Nous rejoignons la base du couloir . Pause. C'est parti pour chauffer les mollets (pas longtemps heureusement) et refroidir les doigts !!! Merci à Monsieur Reynaud pour sa maladie du doigt mort, Claire a fait une belle pause douloureuse au milieu du couloir , le temps de récupérer une bonne sensibilité au bout des doigts.

Les mollets chauffent, le couloir se rétréci,  pongue pongue, on sent une dalle pas loin, le couloir ne doit pas être en condition souvent. J'indique à Claire que nous sortons par la gauche, je ne vois pas la droite. Flûte, lorsque je vois le couloir qui part à droite, ça m'a l'air plus élégant... Tant pis, je reviendrais pour passer le petit mixte qui permet de sortir plus prêt du sommet !
Quelques mètres sur la voie normale permettent de gagner le sommet.
Bonne pause, je laisse Claire pour aller traversér jusqu'au deuxième Dôme toujours magnifique

avant de la retrouver au col de la Bérangère.

Un peu de grimpe (exceptionnel  cette semaine) dans l'aiguille (c'etait du II !) avant une descente sur les fesses pour moi, presque du sommet de l'aiguille ( jai tout de même évité les rochers du haut !) Claire a encore beaucoup a apprendre en ramasse !

Les Dômes de Miage vue de l'aiguille Nord de Tré la Tête ou Tête Blanche, on voit la base du couloir qui aboutit au Dôme Occidental à gauche

Météo

beau un peu nuageux vent sur l'arête

Conditions

Impecc
Rimaye du couloir bouchée par le cône d'avalanche
Couloir en neige dure
Une dalle est recouverte de "juste ce qu'il faut" de neige, dans quelque jours ça ne passera sans doute plus

Fichier GPS
au format GPX


Photos


Claire sur les Dômes





Vidéos



pour mémoire : vidéo de la traversée des Dômes de miage 2007




Aiguille de la Lex Blanche - Face Nord Ouest

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancLes 100 plus belles
Magnifique face dans le bassin de Tré la Tête

AD II 45- 50° 800 m

Topo

Du refuge des Conscrits remonter en direction de la Bérangère sur 70 m de dénivelé ( sentier par endroit - cairn)
Un sentier part à flanc vers le Nord Est ( 2 cairns avec poteaux) le suivre jusqu'au glacier de Tré la Tête ( c'est la voie normale des Dômes de Miage, autre solution : suivre les bonnes frontales ...)
Quand vous êtes sous l'aiguilles Conscrits, descendre vers le glacier de Tré la Tête ( barres parfois délicates - névés) pour rejoindre le glacier et remonter vers la base du couloir. Remonter le col d'avalanche puis le couloir jusqu'à la barre rocheuse en son centre. Plusieurs solutions (une seule testée....)

Contourner la barre par la droite (neige mais long)
Remonter le système de goulotte au centre ( à mon avis en début de saison)
Prendre les vires à gauches ( solution adoptée)
Remonter ensuite la partie supérieure pour rejoindre une arête te son sommet

Topo photo Lex Blanche Guillaume Ledoux Apoutsiak

Descente :
Rejoindre l'antécîme de l'aiguille des glaciers par l'arête en se tenant versant Tré la Tête ( corniches) puis le Dôme des glaciers sans difficulté puis continuer vers le col des glaciers par l'arête neigeuse puis rocheuse. A noter : avant le col, descendre légèrement dans les vires côté glacier des glaciers.
Du col une pente de neige (glacier) ramène sur le glacier de Tré la Tête

Conditions :

Tip top : pas de glace, glacier bouché
Bon regel nocturne dans la face : impecc !

Météo

HYPER GRAND BEAU !

Récit :

Montés la veille au refuge des Conscrits avec Claire, ce fut la première course de ces 4 jours dans ce magnifique refuge. Le gardien nous avait rassuré les conditions devraient être bonnes... ce qui n'etait pas le cas de tout le monde : Laurent nous avait annoncé 50 cm de fraîche à 3500 m et Stinj avait embrayé, nous nous retrouvions à deux au lieu de 4...

La montée au glacier de Tré la Tête se passe sans problème, c'est normal, ça doit faire la sixième fois que je passe dans ce refuge... De là, descente dans les barres pour rejoindre la base de la face... Je me viande sur l'une d'elle ... maladroit du matin.

Nous decidons de remonter la face en solo... à deux !
Les mollets se durcissent assez rapidement. Nous essayons de suivre les traces de la cordée devant (avec guide) pas toujours aisé tant la neige est dure, de toute façon, ça passe partout !
Arrivé dans la partie rocheuse, nous décidons de passer à gauche ( comme le guide) mais je pense que nous sommes motnés un peu plus haut.

Claire Santoni face Nord Ouest de la Lex Blanche photo Guillaume Ledoux ApoutsiakClaire dans le haut de la première partie

Je sors du couloir, les premiers rochers sur la vire sont pourris, puis ça s'ameliore. Claire, qui flanne un peu, pense que je suis trop haut, ce qui est sans doute vrai, mais je lui affirme qu'ensuite c'est tout bon !
Pause dans les rochers avant de refaire chauffer les mollets.  Nous avons un instant l'impression de rattrapper la cordée devant nous , ce fut juste une impression !
Nous rejoignons l'arête sommitale et le sommet, la vue est magnifique.

alpiniste Lex Blanche aiguille des glaciers corniches photo guillaume ledoux apoutsiakLa cordée devant file vers l'aiguille des glaciers

Nous appercevons un couloir sur les Dômes qui pourrait s'avérer intéressant pour les prochains jours...

Nous rejoindrons l'antécîme de l'aiguille des glaciers, et hésitons à la gravir, mais l'aller retour risque de durer. Descente vers le Dôme des glacier, ou nous rencontrons Philippe, des secours CRS avec qui nous discuttons ... montagne, pendant une heure.
Il nous guide dans la descente rocheuse vers le col des glaciers.

Ca ouiiiinnne sur le glaicer : Claire botte décramponne, glisse, recramponne, rebotte et râle quelque peu...
Pause sur le plat du glacier vant de remonter vers le refuge

Belle sieste et belle journée, demain nous irons explorer le couloir qui mène au Dôme Occidental de Miage que nous avons observé !



Photos

Guillaume ledoux apoutsiak pause lex blanchetrop courte pause dans les rochers

lex Blanche face nord ouest arête finale claire santoni photo guillaume ledoux apoutsiakl'arête finale

Lex Blanche lée Blanche corniche photo guillaume ledoux apoutsiakClaire et la Lex Blanche au second plan

corniches - photo guillaume ledoux apoutsiakCorniches




Fichier GPS

format GPX

Vidéo


Raid à ski - Arolla - Valais : Tour du Mont Collon entre la Tête de Valpelline et le Pigne d'Arolla

Apoutsiak — Ski de randonnéeRaid à skiThibaultValaisLes 100 plus belles

Un des plus beau raid à ski d'europe (d'autant plus si on ne connait pas la region !, ce qui etait notre cas en 1998 !  )

Pour info, nous avons réalisé ce raid en autonomie question bouffe, début Juin. C'etait fut  peu rude pour les épaules de transporter 5 jours de bouffe, surtout le premier jour où nous avons du porter pendant 2 heures environ en montant à la cabane de Berthol, avec 27 kg sur le dos !

Le topo :

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Le raid

J 1  : montée à la cabane de Berthol

Notre seul souci, comme précisé plus haut fut le portage pendant 2 heures environ ( le ski de rando début Juin, c'est bien, mais ça use tout de même un peu ...

Seuls à Berthol ce soir là !

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Lequel des deux est le plus chargé ? 27 kg sur le dos... c'est trop !




J2 : de Berthol à la cabane des Bouquetins

Tête Blanche - Tête de VAlpelline, col du Mont Brulé


Thibault Ledoux cabane de berthol


Départ de Berthol, Thib dans le gîvre
 

Départ de Berthol dans un cadre magnigfique, seuls, tout est givré. Montée tranquille à Tête Blanche où nous découvrons le Cervin de près pour la première fois.
Courte descente pour attaquer la Tête de Valpelline et la vue imprenable sur la Dent d'Herens puis chouette descente  pour atteindre le raidillondu Mont Brûlé et une dernière descente vers la cabane des Bouquetins.

Nous aurons 2 accolytes ce soir là.



Thibault Ledoux Tête Blanche lever de soleil
Tour-du-Mont-Collon-Dent-Blanc-llaume-ledoux-apout
 Vers Tête Blanche  en arrivant à Tête Blanche devant la Dent Blanche
  Tour-du-Mont-Collon-Cervin--De-llaume-ledoux-apout
 
   TêteBlanche, Cervin et Dent d'Herens
 Tour-du-Mont-Collon-Dent-Blanc-llaume-ledoux-apout
 Tour-du-Mont-Collon-descente-d-llaume-ledoux-apout
 Tête de Valpellin, vue sur la Dent d'Herens et le Cervin
 col du Mont Brulé

 


J3 : Cabane des Bouquetins - cabane des Vignettes
par le col de l'Evêque et les pointes d'Oren

au lever, temps pourri, on est dans les nuages, il faut attendre, on commence à penser que la journée va se passer dans ce magnifique refuge, quand le plafond se lève, nous tenterons une sortie qui se terminera sur les pointes d'Oren. Craignants les crevasses, nous redescendrons en parti encordés vers le col de Chermotane. Long col de Chermotane ! Une longue pause plus tard, nous repartons vers la cabane des Vignettes, un passage délicat et en glace me laisse un bon coup de stress, nous merdouillons pas mal ensuite pour rejoindre la cabane, tentants vainement de passer par l'aête... idiot !


Nous seront 6 à la cabane ce soir là.


Tour-du-Mont-Collon-cabane-des-llaume-ledoux-apout
  Le brouillard s'est levé, nous sortons de la cabane des Bouquetins
Tour-du-Mont-Collon-d-part-de--llaume-ledoux-apout
  En remontant vers le col de l'Evêque
undefined   Sous les pointes d'Oren
undefined   au col de Chermotane.



 


J4 : cabane des Vignettes - Arolla
par le Pigne d'Arolla

Au programme , le Pigne d'Arolla, descente vers la cabane des Dix, Pas de Chèvre, Arolla.
La montée au pigne s'avère délicate, nous sommes dans la tempête, avec un vent à décorner des boeufs. Nous grimpreront une partie de la montée skis sur le sac !
Le sommet est rapidement gagné, nous basculons sur le col de la Serpentine, lmais là, impossible de trouver le passage ente les séracs qui permet de descendre sur le glacier et de rejoindre le lac des Dix.

Nous remontons après une heure - une heure trente de recherche ves le Pigne d'Arolla et redescendons aux Vignettes puis à Arolla par la voie normale de montée aux Vignettes.


undefinedMontée au pigne d'Arolla dans la tempette

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Au sommet du Pigne d'Arolla

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Sous la face Nord du Pigne d'Arolla



Variantes :


Variantes possibles : l'ascension de l'Evêque et pour les alpinistes, la face Nord du Petit Collon, courte mais belle, on peut également de la cabane des Dix gravir l'antécîme du Mont Blanc de Cheillon.

Possibilité également de réaliser le raid dans l'autre sens ( ce que j'ai fait un jour avec Isabelle et Jean-Michel)

Tour-du-Mont-Collon-vue-du-ref-llaume-ledoux-apoutDepuis les Vignettes : le Mont Collon, l'Evêque et les pointes d'Oren
undefinedDepuis l'Evêque : la tête de Valpellin, le Cervin et la Dent d'Herens


Raid à ski - Grande Casse - Mai 1995

Apoutsiak — Ski de randonnéealpinismeVanoiseLes 100 plus belles
Après l'article de Louis Bolon, celui-ci va parraître bien fade... (cf Grande Casse 1923)

72 ans plus tard, j'ai marché dans ses traces.


Malheureusement, je n'ai pas fait des photos aux même endroits que lui, une fois de plus, les mienne sont moins bonnes, par contre, j'ai des photos du sommet, pas lui ! Aurait il pris un but à la Grande Casse. Par contre, il a des photos du sommet du Mont Pourri, alors que je n'en ai point, mon appareil photo (celui de mon père) étant tombé en rade !!!) Bref un partout, la balle au centrez, voici mes modestes photos.

Grande-Casse-Topo.jpg

Le Topo :

J1 : Départ de Termignon, entre deux eaux et montée au refuge du col de la Vanoise le premier jour
J2 : temps pourri, glandouillage dans le refuge !
J3 : le temps pourri se lève dans la journée, direction la pointe du Dard par l'épaule du Mont Pèlve
J4 Grande Casse par les Grands Couloirs, il faut avouer que je n'ai pas skier les 400 m de couloir à 40 dont les 100 derniers à 45 ! Chacun connait mon modeste niveau ! et retour.

Après ce week-end là, j'ai failli arrêter la montagne, sentiment de pleinitude jamais retrouvé !

 

 
Au sommet de la pointe du Dard - J3
Poupoutsiak, fier comme Artaban ! La Corniche de la Pointe du Dard et la Grande Casse  
undefined     Grande Casse Pointe du Dard 1995
 
La Grande Casse et le glacier des Grands Couloirs à Gauche, la Grande Motte à Droite
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Sur la Grande Casse J4
Lever de soleil sur les glaciers de la Vanoise : Mont Pelve et pointe du Dard
Glaciers de la Vanoise vus de la Grande Casse leve
Sommet de la Grande Casse La Grande Casse et le Glacier des Grands Couloirs
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Du sommet, vue sur le Mont Blanc
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Un jour il faudra que je pense à aller gravir la face Nord ou le couloir des Italiens.


 

Traversée du Lyskamm (Est Ouest) La mangeur d'Homme

Apoutsiak — alpinisme4000ZermattValaisMonts RosesJean-MarcLes 100 plus belles
La vidéo :


 

Le Topo


Montée à Gnifetti :
rejoindre la Punta Indren puis  passer à flanc sous la Punta Giordani  (l'un des deuls 4000 qu'il me reste à gravir dans le coin...) remonter la vire (cables échelles en bois) pour atteindre un plateau et remonter jusqu'au grand refuge Gnifetti (ambiance bien meilleur dans le refuge qu'il y a 4 ans, même si ça ressemble un peu à une usine !

On peut également partir du refuge  Margueritta et descendre vers le Lyskamm (le refuge  peut s'atteindre par une magnifique traversée de la pointe Dufour mais ça c'est une autre histoire)

travers--e-du-Lyskamm-le-refuge-Gnifetti-photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Le refuge Gnifetti

Traversée du Lyskamm

Rejoindre le col des Lys au nord du refuge Gnifetti ( environ 1 heure 1 heure 30) puis ataquer l'arête (45°)  qui s'applani.  avant de se redresser pour rejoindre le sommet Est (un mètre de rocher à la fin !!!) poursuivre l'arête qui redescend vers selle entre les deux sommets  puis en petite vaguelette (quelques passages rocheux dont un en III à priori toujours facile) rejoindre le sommet ouest.
Le sommet ouest se descend dans la pente ou par les rochers (dans certaines conditions (glace) c'est plus facile)
Attention aux corniches notamment dans la montée au Lyskamm Est
travers--e-du-Lyskamm-l-antecime-du-sommet-est-photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
L'antécîme du Lyskamm Est vue de l'Ouest
traversée du Lyskamm alpinistes

Vue de l'arête depuis le Lyskamm Est
travers--e-du-Lyskamm-cord--e-sur-l-ar--te--photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Cordées sur coup de crayon
travers--e-du-Lyskamm-au-cours-de-la-travers--e-photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
A quelques encablures du Lyskamm Ouest

travers--e-du-Lyskamm-passage-rocheux-escalade--photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Passage rocheux (III ?) avant le Lyskamm Ouest

travers--e-du-Lyskamm-topo-lyskamm-ouest-photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Descente du Lyskamm ouest


Le Récit

La question du jour était faut il avoir des anneaux à la main lorsqu'on progresse sur un arête ou il y a des corniches. Etant moi même farouchement opposé à cette technique, les débats furent élevés. Helmuth, adepte de l'école Suisse, etait favorable aux anneaux ainsi que Jean-Marc (qui envisagerait aux dernières nouvelles de s'expatrier chez les Helvetes). Soit disant qu'avoir des anneaux à la main, permettrait de sauter en cas de corniche cédant de l'autre côté de l'arête !!! Et si c'est le premier de cordée qui tombe avec son tour mort, il fait la chute, les anneaux à la main le bras en l'air !!!
Finalement nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord, mais ça nous a bien occuppé, Helmuth m'a promis de demander aux instenses Suisse, des détails sur cette méthode. Moi je persiste : Tout corde tendue COURT !

Bref, le récit : parti de bonne heure, (vers 4 heures je crois) de Gnifetti nous remontons en dormant vers le Lisjoch. Premier raidillon puis spectacle magique sur cette magnifique arête en conditions idéales ce jour là : pas un mètre de glace, rocher tip top. 3 heures pour atteindre le sommet Est. La traversée ne prend pas une heure, il y a avait beaucoup de cordée sur l'ensemble de la course.

Descente sans problème vers le refuge Quintino Sella. Enormement de monde sur le Castor (des centaines de personne)

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Dernières pentes avant le Lyskamm Est

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Vue depuis le Lyskamm Ouest

Helmyuth vanPottelberg Guillaulme Ledoux Jean-Marc


Au sommet du Lyskamm Ouest
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Descente du Lyskamm ouest


Conditions :

Excellentes : tout en neige attention c'etait il y a 3 semaines
J'ai trouvé la course presque trop facile (sans doute grâce aux conditions)

Quelques photos


Montée à Gnifetti




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Cordée sur l'antécîme du sommet Est

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Sur l'arête

Traversée du Lyskamm Cervin

le sommet Est et le Cervin

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Cordée sur l'arête


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Vue depuis le sommet vers l'Est : le Lisjoch
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