Traversée du Mont Blanc : arête des Bosses - Trois Monts - alpinisme
Magnifique traversée, réalisée dans le froid ( Grand froid) avec Anne et Laurent en réussissant l'exploit de ne pas rater la benne à l'aiguille du midi à 1 minute !
Premier Mont Blanc pour mes deux accolytes !
Sommet du Mont Blanc vu du col de la Brenva (à droite, les Bosses)
vidéo :
Topo
1er jour : refuge de Tête Rousse
Prendre le Train du Mont Blanc depuis le Fayet ou Saint Gervais pour démarrer au Nid d'Aigle
Du Nid d'Aigle (2372 m) remonter Nord Est en direction des barraques forestières de Rognes (2768 m) De là direction Sud Est en direction de l'éperon rocheux. Au point 3132 m, traverser Sud le glacier de Tête Rousse et rejoindre le refuge du même nom (3187 m)
2ème jour Sommet du Mont Blanc
Repartir en direction de l'éperon (Nord ) et remonter pour traverser le Grand Couloir (autrement appelé couloir de la mort...) une fois en rive gauche, des câbles vous accueille pour arriver au dessus sur une plate forme.
Gagner en ascendance à gauche l'éperon. Le suivre plus ou moins jusqu'au refug du gouter. (3817 m)
Suivre l'arête du Gouter jusqu'à l'aiguille et remonter les pentes du Dôme du Gouter (on passe en réalité en général au Nord du Dôme) Gagner le col des Dôme puis le bivouac Vallot (4362 m). Remonter la pente qui mène à l'arête des Bosses proprement dite, passer la Grande et la petite Bosse avant d'atteindre le sommet du Mont Blanc par une dernière arête un peu effilée. (4810 m)



Descente par les 3 Mont Blancs
Descendre plein Nord par les petits Mulets et contourner les petits rochers rouges par l'ouest. Rejoindre le mur de la côte qui permet de rejoindre le col de la Brenva (4303 m) Poursuivre à flan pour erjoindre l'épaule du Mont Maudit (4345 m env) Descendre cette épaule raide (45 - 50 °en neige ou en glace) en cours de saison il y a un pieu à neige au sommet et des cordes fixes au nivau des rochers centraux. La partie basse peut être shuntée par un rappel de 45 mètres minimum, sinon on arrive au dessus de la rimaye !
. De là rejoindre le col Maudit (4035 m) et l'épaule du Tacul par une légère remontée . Descendre le versant Nord du Mont Blanc du TAcul (crevasses séracs) pour rejoindre le col du Midi (3532 m) . Passer sous le refuge des Cosmiques puis l'arête du même nom pour rejoindre la partie Nord de l'aiguille du Midi et l'arête qui y ramène
Fichier GPX Profil et vue aérienne
Récit
Tout ça pour arriver avec une minute d'avence...
Ca sentait le roussi, le programme étant le suivant : monter à l'aiguille du Midi pour réaliser la traversée Midi Plan puis le Mont Blanc en traversée en passant par les 3 Monts avec descente par les Bosses. Laurent en etait à sa 5ème programmation en 5 ans. La veille il avait plu des quantités de flotte impressionante et la météo etait tout humide ce samedi !
Bref nous montons à Chamonix pour prendre la première benne, on verra bien. (première benne à 7 h 10 jecrois !) mais là, ô surprise, on nous annonce qu'il y a trop de neige à l'aiguille et que la benne ne partira pas avant 9 heures, pour mdi plan c'est raté. Je passe un coup de fil aux Cosmiques pour avoir les conditions sur le Tacul, mais il ne peuvent pas m'en dire plus. Je décide de changer nos plans et de partir par les Bosses, ça sent trop le but de passer par le Tacul et ses pentes avalancheuses...
J'appelle le gouter (difficilement), qui est complet, c'est bon pour Tête Rousse, tant pis, ça nous fera une bonne grosse journée de montagne ! On n'est plus pressés à présent. Nous repartons pour Saint Gervais où le TMB nous grimpe au Nid d'Aigle. Pique nique devant le train et les bouquetins peu farouches. Et nous partons pour une montée cool vers Tête Rousse. Il fait gris, puis il y a du brouillard.
Nous montons tranquille, nous faisant dépasser par des groupes flechette, il y a énormément de monde sur le chemin, et oui, c'est le Mont Blanc.
Nous arrivons au refuge dans le brouillard.
Après un repas trop léger d'après Anne mais passé en compagnie de 4 alpinistes sympathiques, direction le dortoir à 8 heures pour une courte nuit...
1 h 20, c'est le réveil. Direction le petit dej, puis décollage à 2 h 30 dans la nuit, le brouillard, la neigeotte et le vent ! Nous nous équipons, Laurent me fait une mise en place de crampon Portnawak, je lui remets tout en place et nous partons. Ambiance bizzare avec ce brouillard, la nuit et la neige. Nous rejoignons le Grand couloir, bien enneigé puis c'est la longue remontée vers le Gouter, l'avantage avec cette neige, c'est qu'il y a une trace et qu'on ne peut pas se perdre ! Les passages d'escalade sont courts et faciles, mais empêchent de prendre un bon rythme. Nous essayons de grimper corde tendue, et on avance bien. La frontale de Laurent montre de beaux signes de faiblesse, il est obligé de grimper presque dans le noir ( " j'avais pourtant changer la pile avant de partir !")
Nous arrivons au Gouter ou nous faisons une petite pause réparatrice dans la partie droite du refuge ( je crois que c'est l'entrée du refuge d'hiver)
C'est reparti, le vent nous accueille dès la sortie du refuge sur l'arête du Gouter, il fait hyper froid, il n'y a plus de brouillard et le soleil commence à se lever. Le vent est impressionnant. Nous poursuivons sur l'arête avant d'entamer les pentes du Dôme du Gouter. Les traces sont effacées par le vent et il faut retracer ! usant. A mi Dôme, je suis usé et fatigué ( la courte nuit ne doit pas y être indifférente) , je demande à Anne de passer devant. Elle s'exécute, je me repause, j'en vais besoin. Sortie sur le Dôme, nous rejoignons Vallot.
Cette pause est toujours aussi désagréable, seul avantage, il n'y a pas de vent ! De la neige a envahie en partie le refuge et elle tien ( il fait en dessous de zero dans le bâtiment), un Dame tente de se réchauffer sous une couverture, d'autres alpinistes papottent en essayant de se réchauffer ! Nous nous essayons et j'essaie de dormir un peu, mais le froid me réveil. Sur un matelas (en plastique) du vomi congelé atteste la présence antérieure d'un alpiniste victime de MAM...
Une demi heure plus tard, nous décidons de repartir.
Je repasse devant et monte d'un rythme lent. Les rafales de vent nous bousculent. Courte accalmie derrière la grande Bosse, ça fait du bien ! Puis tout se poursuit normalement, dans le vent, j'ai retrouvé une petite forme, et je sens que derrière, c'est dur. Je reconnais chaque passage, c'est agréable, je peux mesurer la distance qui nous spare du sommet. Belle émotion à l'approche de celui ci, et enfin le voilà, je me retourne pour serrer Laurent et Anne.
Cette dernière relève notre challenge de faire la roue au sommet ! Nous pas ! On est vraiment des faignants.
On se pause côté Italien, à l'abrit du vent !
Puis, c'est le départ pour une longue descente. Les pentes sommitales, les Rochers Rouges, le mur de la côte, la vue est magnifique, longue est la traversée pour rejoindre l'épaule du Maudit. Pas de pieu pour assurer Laurent. On descend corde tendue avant de faire un rappel du pied de la corde fixe. On perd un peu de temps, en fait, Anne et Laurent descende sur 1 brin de 60 mètres, et je fais un rappel sur 2 brins de 30 m avant de descendre les 10 derniers mètres .
Anne pers son gant dans la manoeuvre... On repart dans une neige pourrie, on ne peut pas aller vite, la trace passe juste en dessous de séracs bien menaçants ! on rejoint le col du Tacul puis longue montée vers l'épaule du Tacul ! Le brouillard nous rejoint. Nouvelle pause, nous sommes cuits. on devrait avoir l'avant dernière benne. Nous repartons, on n'y voit pas à 50 mètres. Anne est devant à trouver la trace, et nous suivons. La descente du Tacul passe bien, il n'y a pas de gros obstacles comme certaines années ! Nous rejoignons le col du Midi, toujours dans le brouillard, c'est long, je sens que ça va être juste pour al banen, on devrait avoir 10 minutes d'avance. Ca remonte à présent, devant, Anne est cuite, et ça se sent alors que Laurent semble en bonne forme. Il reste ebncore le raidillon de la fin. Nous croisons des cordées , je leur demand l'horaire exact, je sens que ça va être juste, je pensais que la dernière benne etait à 17 h 35 en fait c'est 17 h 30 ! Nous remontons le raidillon , Anne est morte, je l'encourage, Laurent fait de même, on entend la "voix" de l'aiguille annoncer le dernier départ mais sans comprendre le temps qu'il nous reste. Je brailel pour qu'on aille plus vite. J'entends " Dernier départ pour Chamonix, départ dans 2 minutes", je suis encore sur l'arête ! Je gueule (excuses moi!) " On enlève juste les crampons et on file encordés à la caisse" Je sort dans la grotte, Laurent n'arrive pas à enlever ses crampons, tant pis on y va comme ça. Passage à la caisse, fermée, nous filons vers la benne et là houf, les gars se la compagnie du Mont Blanc sont compréhensifs. Quelques manips plus tard nous sommes dans la benne qui part avec 7 ou 8 minutes de retard à cause de nous ! Ce fut juste !!!
Nous sommes heureux.
Je donne un petit cours d'auto stop à Laurent et Anne pour rentrer à Saint Gervais (merci à nos deux chauffeurs) et nous retrouvons la voiture de superkélou ainsi que mon piètre bolide ! Quelle journée
Mais pas de but (une fois n'est pas coutume !)
Les Bouquetins du Nid dAigle - un peu carrencés ... ???
Le refuge de Tête Rousse, très confortable !
Laurent à l'approche du refuge...
2 h 30 Laurent dans la tempête
Laurent et Anne à l'aiguille du Gouter, température frisquette !
Anne sur le Dôme du Gouter ( toujours frais)
Le Mont Blanc vu du Dôme du Gouter
Observatoire et bivouac vallot
Anne et Laurent dans le bivouac Vallot - palichons tout de même
à l'approche de la Grande Bosse
La Bosse
Toujours ce vent
Laurent au sommet
et Anne
La cordée magique - Anne, Laurent et Apoutsiak
Vue sur le Maudit
Le Mont Blanc du Tacul et les Aiguilles du Diable
Les Bosses vuues de la Brenva
Mont Blanc vu du col de la Brenva
Histoire de perdre un peu de temps on tire un rappel sous l'épaule du Maudit
Fatigués ( épaule du Tacul)
Crevasse du Tacul - brrrrr....
Visibilité réduite pour le retour à la base, je voyais à peine Anne, qui elle avait pour mission de suivre les traces.. dur !
Premier Mont Blanc pour mes deux accolytes !

vidéo :
Topo
1er jour : refuge de Tête Rousse
Prendre le Train du Mont Blanc depuis le Fayet ou Saint Gervais pour démarrer au Nid d'Aigle
Du Nid d'Aigle (2372 m) remonter Nord Est en direction des barraques forestières de Rognes (2768 m) De là direction Sud Est en direction de l'éperon rocheux. Au point 3132 m, traverser Sud le glacier de Tête Rousse et rejoindre le refuge du même nom (3187 m)
2ème jour Sommet du Mont Blanc
Repartir en direction de l'éperon (Nord ) et remonter pour traverser le Grand Couloir (autrement appelé couloir de la mort...) une fois en rive gauche, des câbles vous accueille pour arriver au dessus sur une plate forme.
Gagner en ascendance à gauche l'éperon. Le suivre plus ou moins jusqu'au refug du gouter. (3817 m)
Suivre l'arête du Gouter jusqu'à l'aiguille et remonter les pentes du Dôme du Gouter (on passe en réalité en général au Nord du Dôme) Gagner le col des Dôme puis le bivouac Vallot (4362 m). Remonter la pente qui mène à l'arête des Bosses proprement dite, passer la Grande et la petite Bosse avant d'atteindre le sommet du Mont Blanc par une dernière arête un peu effilée. (4810 m)



Descente par les 3 Mont Blancs
Descendre plein Nord par les petits Mulets et contourner les petits rochers rouges par l'ouest. Rejoindre le mur de la côte qui permet de rejoindre le col de la Brenva (4303 m) Poursuivre à flan pour erjoindre l'épaule du Mont Maudit (4345 m env) Descendre cette épaule raide (45 - 50 °en neige ou en glace) en cours de saison il y a un pieu à neige au sommet et des cordes fixes au nivau des rochers centraux. La partie basse peut être shuntée par un rappel de 45 mètres minimum, sinon on arrive au dessus de la rimaye !

Fichier GPX Profil et vue aérienne
Arête des Bosses 3 Monts
alpinisme
Récit
Tout ça pour arriver avec une minute d'avence...
Ca sentait le roussi, le programme étant le suivant : monter à l'aiguille du Midi pour réaliser la traversée Midi Plan puis le Mont Blanc en traversée en passant par les 3 Monts avec descente par les Bosses. Laurent en etait à sa 5ème programmation en 5 ans. La veille il avait plu des quantités de flotte impressionante et la météo etait tout humide ce samedi !
Bref nous montons à Chamonix pour prendre la première benne, on verra bien. (première benne à 7 h 10 jecrois !) mais là, ô surprise, on nous annonce qu'il y a trop de neige à l'aiguille et que la benne ne partira pas avant 9 heures, pour mdi plan c'est raté. Je passe un coup de fil aux Cosmiques pour avoir les conditions sur le Tacul, mais il ne peuvent pas m'en dire plus. Je décide de changer nos plans et de partir par les Bosses, ça sent trop le but de passer par le Tacul et ses pentes avalancheuses...
J'appelle le gouter (difficilement), qui est complet, c'est bon pour Tête Rousse, tant pis, ça nous fera une bonne grosse journée de montagne ! On n'est plus pressés à présent. Nous repartons pour Saint Gervais où le TMB nous grimpe au Nid d'Aigle. Pique nique devant le train et les bouquetins peu farouches. Et nous partons pour une montée cool vers Tête Rousse. Il fait gris, puis il y a du brouillard.
Nous montons tranquille, nous faisant dépasser par des groupes flechette, il y a énormément de monde sur le chemin, et oui, c'est le Mont Blanc.
Nous arrivons au refuge dans le brouillard.
Après un repas trop léger d'après Anne mais passé en compagnie de 4 alpinistes sympathiques, direction le dortoir à 8 heures pour une courte nuit...
1 h 20, c'est le réveil. Direction le petit dej, puis décollage à 2 h 30 dans la nuit, le brouillard, la neigeotte et le vent ! Nous nous équipons, Laurent me fait une mise en place de crampon Portnawak, je lui remets tout en place et nous partons. Ambiance bizzare avec ce brouillard, la nuit et la neige. Nous rejoignons le Grand couloir, bien enneigé puis c'est la longue remontée vers le Gouter, l'avantage avec cette neige, c'est qu'il y a une trace et qu'on ne peut pas se perdre ! Les passages d'escalade sont courts et faciles, mais empêchent de prendre un bon rythme. Nous essayons de grimper corde tendue, et on avance bien. La frontale de Laurent montre de beaux signes de faiblesse, il est obligé de grimper presque dans le noir ( " j'avais pourtant changer la pile avant de partir !")
Nous arrivons au Gouter ou nous faisons une petite pause réparatrice dans la partie droite du refuge ( je crois que c'est l'entrée du refuge d'hiver)
C'est reparti, le vent nous accueille dès la sortie du refuge sur l'arête du Gouter, il fait hyper froid, il n'y a plus de brouillard et le soleil commence à se lever. Le vent est impressionnant. Nous poursuivons sur l'arête avant d'entamer les pentes du Dôme du Gouter. Les traces sont effacées par le vent et il faut retracer ! usant. A mi Dôme, je suis usé et fatigué ( la courte nuit ne doit pas y être indifférente) , je demande à Anne de passer devant. Elle s'exécute, je me repause, j'en vais besoin. Sortie sur le Dôme, nous rejoignons Vallot.
Cette pause est toujours aussi désagréable, seul avantage, il n'y a pas de vent ! De la neige a envahie en partie le refuge et elle tien ( il fait en dessous de zero dans le bâtiment), un Dame tente de se réchauffer sous une couverture, d'autres alpinistes papottent en essayant de se réchauffer ! Nous nous essayons et j'essaie de dormir un peu, mais le froid me réveil. Sur un matelas (en plastique) du vomi congelé atteste la présence antérieure d'un alpiniste victime de MAM...
Une demi heure plus tard, nous décidons de repartir.
Je repasse devant et monte d'un rythme lent. Les rafales de vent nous bousculent. Courte accalmie derrière la grande Bosse, ça fait du bien ! Puis tout se poursuit normalement, dans le vent, j'ai retrouvé une petite forme, et je sens que derrière, c'est dur. Je reconnais chaque passage, c'est agréable, je peux mesurer la distance qui nous spare du sommet. Belle émotion à l'approche de celui ci, et enfin le voilà, je me retourne pour serrer Laurent et Anne.
Cette dernière relève notre challenge de faire la roue au sommet ! Nous pas ! On est vraiment des faignants.
On se pause côté Italien, à l'abrit du vent !
Puis, c'est le départ pour une longue descente. Les pentes sommitales, les Rochers Rouges, le mur de la côte, la vue est magnifique, longue est la traversée pour rejoindre l'épaule du Maudit. Pas de pieu pour assurer Laurent. On descend corde tendue avant de faire un rappel du pied de la corde fixe. On perd un peu de temps, en fait, Anne et Laurent descende sur 1 brin de 60 mètres, et je fais un rappel sur 2 brins de 30 m avant de descendre les 10 derniers mètres .
Anne pers son gant dans la manoeuvre... On repart dans une neige pourrie, on ne peut pas aller vite, la trace passe juste en dessous de séracs bien menaçants ! on rejoint le col du Tacul puis longue montée vers l'épaule du Tacul ! Le brouillard nous rejoint. Nouvelle pause, nous sommes cuits. on devrait avoir l'avant dernière benne. Nous repartons, on n'y voit pas à 50 mètres. Anne est devant à trouver la trace, et nous suivons. La descente du Tacul passe bien, il n'y a pas de gros obstacles comme certaines années ! Nous rejoignons le col du Midi, toujours dans le brouillard, c'est long, je sens que ça va être juste pour al banen, on devrait avoir 10 minutes d'avance. Ca remonte à présent, devant, Anne est cuite, et ça se sent alors que Laurent semble en bonne forme. Il reste ebncore le raidillon de la fin. Nous croisons des cordées , je leur demand l'horaire exact, je sens que ça va être juste, je pensais que la dernière benne etait à 17 h 35 en fait c'est 17 h 30 ! Nous remontons le raidillon , Anne est morte, je l'encourage, Laurent fait de même, on entend la "voix" de l'aiguille annoncer le dernier départ mais sans comprendre le temps qu'il nous reste. Je brailel pour qu'on aille plus vite. J'entends " Dernier départ pour Chamonix, départ dans 2 minutes", je suis encore sur l'arête ! Je gueule (excuses moi!) " On enlève juste les crampons et on file encordés à la caisse" Je sort dans la grotte, Laurent n'arrive pas à enlever ses crampons, tant pis on y va comme ça. Passage à la caisse, fermée, nous filons vers la benne et là houf, les gars se la compagnie du Mont Blanc sont compréhensifs. Quelques manips plus tard nous sommes dans la benne qui part avec 7 ou 8 minutes de retard à cause de nous ! Ce fut juste !!!
Nous sommes heureux.
Je donne un petit cours d'auto stop à Laurent et Anne pour rentrer à Saint Gervais (merci à nos deux chauffeurs) et nous retrouvons la voiture de superkélou ainsi que mon piètre bolide ! Quelle journée
Mais pas de but (une fois n'est pas coutume !)
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