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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Ski De Randonnee

couloir Piaget calotte des Agneaux

 


 


 

 

 

 

Après le couloir en Y, je retrouve à Vizille Enguerrand, Victor et Simon en face du chateau. Assez compliqué pour se retrouver etant donné le peu de place dans les parkinds...

Direction le Casset. Puis c'est le départ. Au début, je cherche à suivre les 3 Grenoblois, mais au bout de 20 minutes, je décide de laisser faire la nature, je lache prise et les laisse partir devant, on verra bien.

Je les retruve au lac pour mettre les skis. Ils repartent, me larguent de nouveau. Engue en faisant la trace avance largement plus vite que moi. Nous remontons vers le col d'Arsine, je suis impressionné par leur rapidité. C'est ça des Grenoblois !

Nous arrivons au refuge qui est en fait une cabane pastorale. 8 lits, une cuisine sommaire, une odeur de brûlée (je pense que des randonneurs frigorifiés ont du essayer de faire du feu dans la cabane) de l'humidité au sol avec des flacs une odeur de moisir l'accompagnant. Bonne ambiance, nous essayons d'aérer notre futur logis, les discussions portent sur l'itinéraire à adopter le lendemain matin pour tracer au plus court vers le couloir Piaget.

La nuit vient, nous nous couchons vers 8 heures, Enguerant choisi un matelas sans trou de souris, tou va bien. A minuit, dans un demi sommeil, la bouche pâteuse, je décide de me lever pour boire. Je farfouille pour trouver ma frontale l'installe sur mon chef et allume... Ca détalle le long des murs das un mini brouhaha. Je bois, me recouche. Mes oreilles en eveil : ça grignotte, ça galoppe, ça détalle, une orde de souris habite la bergerie, la deuxième partie de nuit s'averera plus difficile que la première. Au réveil, nous constaton les dégats, elles ont entamé la poubelle, le sachet de soupe, le trognon de pomme sous le lit d'Engue et ont essayé vainement d'ouvrir mon tupperware avec mes céréales (3 petites crottes en atteste !!!) !

Après un petit déjeuner nous partons vers le Piaget en prenant une route assez directe, sans lune. Comme la veille, je ferme la marche à plus ou moins grande distance, il faut que je m'habitue. Je vois passer le casque de Simon dans le halo de la frontale, sans parvenir à l'atrapper, il devra redescendre le chercher (et sera une fois n'est pas coutume derrière moi !)

Au pied du couloir, regroupement général - piolets - crampons - skis sur le sac. Et c'est parti, je me retrouve rapidement dernier (original), Engue trace et me largue alors que je grimpe à 500 600 m/h, c'est dur ! Je fais une pause photo et rejoins le groupe à mi couloir, enfin une grosse pause. Engue repart, je parviens juste à suivre Victor, jusqu'au sommt du couloir. Vue magnifique sur les Ecrins ! Simon et Engué ont déjà filé vers la calotte. La neige est moins compacte il y a quelques passages de mixte. 40 minutes d'effort nous mènent au sommet dans le vent mais magnifique. 5 minutes de pause et il faut redescendre. Je rejoins mes skis au sommet du Piaget, et redescends à pied par la voir normale jusque sous la rimaye tandis que Simon, Engue et Victor ski le haut de la face.

Enfin quelques virages dans une excellente neige. Le bas de la face est en neige dure. Nous ontournons crevasses et séracs et nosu engageons dans un couloir secondaire ou Victor, téméraire chute alors qu'Engue et moi sommes descendus en crampons. Puis c'est la descente tranquille vers la "sourissière" d'Arcine !

La descente vers la voiture n'est qu'une formalité un peu soupe sur le bas avec 20 minutes de marche à pied en forêt, la neige s'arrête au petit lac.

Retour au gite la montagne à Chamonix dans l'après midi !

Monts Telliers Ski de randonnée

Apoutsiak — Ski de randonnéeValais

Au départ, après la mythique sortie de la veille à la pointe de Vouasson, et le coucher à minuit, le programme etait de repartir assez tôt pour ce claquer le Gervasutti à la Tour Ronde et de redescendre par la vallée blanche à Chamonix, histoire d'être bien fatigués ! MOTIVES !!!

La première est à 7 h 30, étant fatigués, nous décidons de nous lever à 7 heures (il y a 1 heure de voiture pour aller de chez Laurent à Chamonix !!!) pour avoir une benne vers 9 heures ! tant pis pour le retour par le Montenvers en train.

Après mêtre lever à 5 h 20 en fait l'altimètre indiquait 720 mètres, j'ai pensé que c'était 7 h 20, le réveil sonne à 7 heures

 

 

puis départ pour Chamonix à deux voitures, je compte rentrer de Chamonix à la maison par la France. Arrivé au parking de Grand Saint Bernard à Martigny, Laurent m'annonce q'il ne se sent pas de faire la Tour Ronde aujourd'hui, peur sans doute, de rencontrer des free riders chamoniards dans la benne du téléphérique.

Hésitation... rentrer, ne pas rentrer... Je sors la carte, les topos, "trouver un truc pas trop long, pas trop loin, pas risqué... Je tombe sur la pointe de Drône au dessus du col du Grand Saint Bernard.

Je file vers Bourg Saint Bernard et démarre la course vers 10 heures , il y a un monde fou. Il fait bien froid, il y a du vent, la course est bien tracée. A 2300 mètres, logiquement, la trace monte à gauche vers l'arête, malheuresement, elle n'est pas tracée. Il faut poursuivre vers le col des 3 lacs, ca me suffira bien.

 

Du monde et du jour blanc !

 

Arrivé au col, d'autres skieurs filent vers les Mont Telliers ( que j'ai déjà fait avec Thib il y a 8 ou 9 ans. Il ne reste que 300 mètres  de déniveler après une longue traversée à plat. Je me retrouve en tête d'un groupe d'une quarantaine de personne, il y a beaucoup de vent et c'est le jour blanc, difficile de suivre la trace ! Le groupe s'arête 50 mètres sous le sommet (avant beaucoup de vent) je gravi les dernies mètres pour me retrouver en haut (en réalité à 10 mètres du sommet mais l'arête n'est pas tracée complètement)

Je redescends un peu à pied pour me mettre à l'abrit du vent puis je chausse pour redescendre. Le jour blanc me gâche un peu le début de la course puis c'est le bonheur. Je rencontre un vieux skieur de rando qui tombe en me suivant ( dans le jour blanc, je n'ai pas vu une butte, par chance je suis passé, mais lui s'est pris les skis dans la neige ;-)  Nous nous suivons avant de reprendre une excellente neige sur la fin (très trafolée mais bonne). Une petite sortie qui fait du bien ! Ca ne vaut pas la tour Ronde mais bon, c'étit bien tout de même !

 

Les photos suivront !

Pointe de Vouasson - traversée Pralong Arolla -" frapper avant d'ancrer"

Apoutsiak — Ski de randonnéeValaisalpinisme

Longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue longue COURSE !!!

Pointe de Vouasson face Nord

où : frapper avant d'ancrer

Lever à 3 heures 30 - Départ de la maison 4 heures. Je retrouve Laurent et Alex à après Aigle. Nous remontons jusqu'à Pralong et redescendons petit déjeuner ( c'est la coutume des Franco-Suisse et des Quebeco-Suisse ...) Nous remontons à Pralong et nous garons sous le barrage de la Grande Dixence. L'objectif est la face Nord de la pointe de Vouasson.

Le départ est plat et permet des se chauffer, nous decidons de monter la les pentes du torrent de Merderé, encaissé et plus ou moins raide. Laurent est devant, loing devant en raquettes, je trace derrière et Alex me suit  un peu derrière. Laurent il galope tandis que nous conversons ( au sens de converser : faire des conversions ;-)  ) tous les 3 mètres. Une petite zone de glace nous oblige à déchausser avant un passage raide où il faut de nouveau déchausser) le surfer lui, est déjà loin !

Nous remontons ensuite les pentes plus douce en neige qui parrait excellente, les traces du surfer ne servent à rien, je dois tout refaire ! La fatigue commence déjà à se faire sentir ! Alex passe devant, et Laurent derrière. Nous rejoignons le bas de la face Nord, j'ai quelques prémices de crampes sur les dernières conversion.

Petite pause bien mérité.

Les skis sur le sac, les crampons aux pieds et les piolets en main nous repartons, un skieur à skié les deux tiers de la face avant de remonter lentement, on s'est même demandé s'ils ne nous attendait pas . Le début d'ascension est raide mais en bonne neige. Je chope tout de même des crampes aux adducteurs, Laurent, tel un père m'aide à faire des étirements, dans un e pente à 45°, accrochés au piolet, ça n'est pas facile. Je repars, derrière Laurent. Premier passage de glace vive sous 20 centimètres de neige inconsistante. Laurent peste, je l'imite. Les crampons ripent, les piolets necessitent 3 frappés avant d'ancrer... usant (frapper avant d'ancrer pas mal non). Heureusement, pas de crampe dans le passage, nous retrouvons la neige ferme, et mes crampes me retrouvent.

Nouveau passage en glace, en traversée à gauche, interminable. un ancrage lache , oui il faut préciser que la glace est quelque peu merdique, l'autre piolet n'est pas encore ancré, je ripe,  les crampons crissent juste le temps de me dire, "si je ne m'arrête pas tout de suite c'est la chute" (il y a déjà 150 mètres de face sous moije dois enrayer la glissade de suite). ping, bonne pioche ou bon ancrage plutôt. Je souffle, petit coup de stress. Nous repartons et regagnons une zone saine en rive droite du glacier (à gauche). Alex nous attend loin au dessus, Laurent est fatigué aussi. Nous rejoignons Alex. Nous "filons" vers le sommet, je suis loin derrière, usé mais content d'en venir à bout, celà fait bien 10 ans que je n'ai pas été dans un état de fatigue aussi avancé.

J'ai la lucidité de changer ranger mes piolets pour prendre mes batons pour les dernier mètres. Je rejoins mes deux accolytes au sommet. Après avoir longtemps hésité, il est clair que je ne suis pas en état de descendre la face Nord, je décide de descendre par la voie normale comme prévu au départ et de rejoindre Arolla. il est 17 h 15.

 

 

Il fait hyper froid, je quitte Laurent et Alex, la neige est hyper dure et je n'ai plus de cuisses. Je skie comme un porc, d'aucun diront "comme d'habitude" mais là, c'est pire !

C'est long et horrible, le soleil est couché, la neige traffolée dure, impossible d'enchainer 4 virages, je faire de multiples  courtes pauses pour récupérer.  Je bascule sous le refuge et là, c'est l'apothéose. Inskiable ! (ou peut être skiable, mais pour plus fort que moi !) Longue est la descente sur Arolla, je rejoins le petit lac , 8 chamois regardent le piètre skieur rejoindre la civilisation. Je déchausse sur 300 mètres. Je me bats avec mes skis pour rechausser sous les yeux ébobis d'un autre chamois.

Enfin le village de la Gouille, je me repause avant de rentrer au retaurant du lac bleu et profiter d'un chocolat. Il est 19 heures 15. Laurent et Alex arrivent une heure plus tard. Je tente quelques étirements, qui me provoquent des crampes Nous mangeons  un excellent ragout frites avec une salade d'endive et de champignon avant rentrer. Minuit pour le coucher... Fatigué !

Au programme du lendemain : la tour ronde par le Gervasutti - Motivés !

 

PS : je suis désoler, entre la partie bourrinage à ski et la partie bourrinage à piolets crampons, les crampes, le vent , le froid, l'envie de rentrer à la maison, je n'ai vraiment pas fait beaucoup de films et de photos !!!

A Yè !!! Chasseron en ski de rando

Apoutsiak — Ski de randonnéeJuraChasseron

Enfin

Première sortie ski de rando de l'année. Je pars de la maison vers 5 h 20 ce matin. pour atteindre Sainte Croix (Noirvaux) sous la pluie (mélangée à de la neige). Il doit bien y avoir 10 cm de neige, là où il y a des accumulations !!! Les préparatifs sont un peu longs à mon goût, la pluie... ça mouille !

Bref, vers 7 h 10 je skie ... enfin, sur un mélange de glace et de neige fondue qui va bien me bousiller mes toutes nouvelles peaux ...  Je remonte vers les Deneriaz dessous en suivant la route forestière, il faut alors attaquer la forêt, où la neige n'est pas tombée en abondance. Je suis un vieille trace, bien raide, qui suit l'itinéraire classique. Arrivé à la ferme de la Merla, mes peaux se mettent à botter comme rarement, genre 2 kg de neige sous chaque pied. Ca vaut bien le coût d'acheter des skis et des fix les plus légers possibles ...  Je fais une trace relativement raide, soulevant mes skis  enduits de neige à chaque pas. Je fais une tentative de débottage, mais 2 minutes plus tard, la neige est revenue (il y a une zone gelée sur la peau sans doute due au ski sur neige très humide...)

Je remonte la grande combe dans les bourrasques de vent et de neige. La combe est vierge.

 J'arrive sous le petit col, quelques conversions et voilà le vent, comme à chaque fois. Il y a très peu de neige jusqu'au sommet, on voit bien l'herbe, il suffit de suivre le sentier légèrement enneigé jusqu'au sommet ou je ne m'attarde pas (1 h 30 pour le sommet)

Je redescends au petit col pour enlever les peaux avant de redescendre en bas de la combe sous le chalet de la Merla dans une neige un peu humide mais correcte à skier. Je remonte alors jusqu'à la crête par 3 fois pour me faire 3 bonnes descentes de la combe. (chaque montée fait 250 mètres environ).

Avant de redescendre sous la Merla dans la forêt, touchant les cailloux et les souches bien régulièrement... Je suis passé en bas en longeant les poteaux électriques, il y a des passages sans neige !!! puis long patineur jusqu'à la voiture à midi !

 

 

   Au sommet, givre sur le masque et vue imprenable !

 Vue du haut de la Combe

  Sechage  sur chauffage au sol !

 


 

 

Infos

neige : presque inskiable en dessous de 1100 mètres (voir 1200 m pour les pessimistes)

pluie  en dessous de 1200 m neige au dessus

Montée : 610 mètres

"remontées" : 770 mètres : total 1380 mètres pour une première sortie.

le topo camp to camp : http://skirando.camptocamp.com/sortie29155.html?uid=1368

 

Le Suchet en raquette et ... en luge

Apoutsiak — Ski de randonnéeJurafamilleAgatheMarieLouis

Enfin, la neige est tombée, après quelques hésitations (du type ski de rando - pas ski de rando ? ou avec ou sans les enfants), Dimanche 10 Décembre  nous partons pour Entre les Fourgs et le refuge de la Queue. Quelle joie dans la voiture lorsque nous avons vu les premiers champs enneigés !

Arrivés sur le parking enneigé, nous pique niquons  et nous équipons pour ne pas avoir froid, il fait -5°C et il y a 5 centimètres de neige. Nous sommes 3 en raquettes ( Sandrine Agathe et moi), Louis et Marie marcheront, une luge à leur disposition pour certains passages. Marie, rapidement, profite de la luge tandis que Louis fait la trace dans la profonde ( et la profonde, quand on n'a que 5 ans, c'est de la neige par moment jusqu'aux cuisses) Nous remontons dans les magnifiques forêts d'Entre les Fourgs vers la roche marquée, les arbres sont magnifiques.

A la roche marquée changement de technique, il faut enlever les raquettes et longer le torrent dans un passage plus technique. Nous passons dans le lit du torrent pour  gagner la grande Combe.  Une petite pause barres de céréales est bienvenue. Nous remettons les raquettes, je trace avec la luge et alternativement Louis ou Marie dedans. Les organismes sont fatigués notre groupe n'avance plus ... même Sandrine souffle.  Nous continuons la remontée de la grande Combe. Je termine avec Louis la montée bien raide vers la ferme. Je redescends chercher Agathe pour l'aider à remonter le raidillon puis une troisième fois pour Marie qui n'en peu plus, elle attendra là avec Sandrine.

Nous repartons au dessus de la ferme pour regagner le bois, nous reperons les premières traces à pied, en raquettes mais également de skis, dans les endroits ou la neige a été soufflée, traces de ski caillou, je ne regrette pas de ne pas les avoir amené ! Il y a des accumulations de neige et des endroit où seuls 5 cm persistent. Agathe et Louis parviennent au sommet fatigués.

Courte pause , il est 15 h 35, nous redescendons, je tire la luge puis la retient dans certaines descente avec Agathe et Louis dessus. Agathge décide de m'aider elle se met devant et je retiens l'engin. Louis est aux anges. Nous rejoignons Sandrine et marie avant de de redescendre tous ensemble. Louis et Marie profitent de la luge que je guide. Ils sont aux Anges. Le passage délicat est l'occasion de nous faire dépasser par deux groupes, alors que jusque là nous étions seuls. Nous atteingnons la voiture vers 17 heures, la neige a un peu fondue, par endroit c'est impressionnant, pour le ski de rando, ça sera plus tard.

 

Rendez vous à Metabief ou aux Rousses le week end prochain  pour une séance de ski de piste en famille !

 

Topo-photo Gredetschjoch (utile également pour le Nesthorn et le Breithorn)

Apoutsiak — Ski de randonnéeOberlandalpinismeRaid à skiAnneJean-Marc

Après être descendu du refuge par les échelles (15 minutes) , on rejoint au mieux le glacier de Beich  que l'on remonte d'abord rive gauchge puis en son centre

 

vers 2900 mètres, la penste se redresse, (attention aux crevasses) et passe entre deux barres rocheuses (séracs) pour acceder au plateau supérieur sous le Breithorn (3400 m environ) Il faut alors prendre plein Sud pour rejoindre le Gredetschjoch

Un rappel équipé (50 mètres sinon on se retrouve au milieu du couloir, comme nous !) permet d'acceder au glacier de Gredetsch, il faut longer la barre rocheuse avant de descendre plein Sud et de tirer de nouveau à droite pour atteindre le vallon de Gredetsch (attention , à gauche en descendant : bares rocheuses), puis , c'est tout droit, le plus loins possible, jusqu'au tunnel (un peu plat...)

raid en Oberland : le topo

Apoutsiak — Ski de randonnéeOberland4000Raid à skialpinismeAnneJean-Marc

 

Image réalisé à l'aide du logiciel Google earth

J 1 : Départ et BettmerAlp pour rejoindre le Mittlealetschbiwak avec traversée (longue) du glacier d'Aletsch

J2 : Aletschhorn voie normale (par l'arête Est) (4193 m)

J 3 : Mittlealetschbiwak - Oberaletschhütte par le Vord Geisshorn (sans nom sur la carte Suisse - 3583 m)

J 4 : Oberaletschhütte - Mund par le Gredetschjoch (3508 m)

raid en Oberland : Aletschhorn

Apoutsiak — Ski de randonnée

Pour le topo du raid en vue aérienne (le raid dure 4 jours)

 Pour le topo photo du Gredtschjoch, cliquez sur l'image (utile également pour le Nesthorn et le Breithorn !

 

Aletschhorn - arête, devant le Gros grunhorn, l'agassizhorn et le Finsteraarhorn

Topo-photo de l'Aletschhorn par le bivouac de Mittlealetsch

 

   
 

 

 

 

Juste pour vous mettre en appetit : voici quelques photos de ce raid en attendant les films et les topos photo

1er jour : traversée du glacier d'Aletsch pour atteindre le bivouac de Millealetsch

2ème jour : Aletschhorn voie normale

3ème jour : Direction Oberaletschhütte

4ème jour : Gredetschjoch et descente sur Mund

Ski de randonnée au col du Simplon : Hübschhorn - Böschorn - Monte Leone - Breithorn - Roffelhorn

Apoutsiak — Ski de randonnéeValais

1er jour : Hubschhorn :

Demander conseil au Chanoine de l'hospice du Simplon : conseils supers précis !

Pour info, lors de notre passage, la neige transformait très lentement, elle était excellente  à skier à 15 30 !

Topo résumé : remonter en direction du Sud vers les pilone haute tension puis remonter les pentes Nord ouest à en visant un gros bloc rectangulaire situé vers 2700 m basculer alors versant Sud et remonter une combe jusqu'à une barre rocheuse que l'on passe par la gauche (plein sud) puis vers le sommet que nous n'avons pas atteint !

 

2ème jour : breithorn - Monte Leone

Topo : De l'hospice, viser un gros bloc rocher surmonté d'une croix sous le Hubschhorn. Longer la base de ce dernbier pour contourner l'éperon Nord  (légère descente) remonter les pentes d'un petit col peu marqué en s'éloignant des pentes du Hubschorn s'il y a des risques d'avalanches puis prendre en écharpe pour arriver à la grande combe qui mène au Breithorn pass. Le Breithorn central est à 100 m et 10 minutes à ski.

Pour le Monte Leone, il faut longer ce dernbier pour arriver à l'arête sud Est et prendre un couloir (à gauche d'un petit col vu du Breithorn pass). puis remonter l'arête jusqu'au sommet . Il est conseillé de la gravier avec crampons et piolet.

Pour le retour, si l'on a la caisse, on pourra toujours regravir le Breithon : dénivellé total mesuré par l'alti : 1995 mètres et 9 h 30 de course.

 3ème jour : le Boschhorn

 

La montée au Böschorn est varié et intérêssante. On remonte des pentes  de puis Nideralp pour passer entre 2 lacs, on remonte une nouvelle pente avant de tirer à droite puis tirer de nouveau vers la gauche la pente redescend légèrement pour tirer à gauche du sommet, on remonte par de l'escalade facile (III) vers le sommet)

Ce sommet a été réalisé à la place des Wesmies et du Fletchhorn; le téléphérique du Hoosaas étant fermé !

 

 

 

 

4ème jour Roffelhorn

météo capricieuse pour ce 4ème jour, nous avons basculé dans la vallée de Saas Fee, la route du lac de MattMark était dermée à 2000 m : 200 m de route à la montée. Il faut longer le lac, passer la première galerie, remonter le vallon du schwarbergbach puis remonter en son centre le glacier jusqu'à 3000 m. Là, c'est le dilemme : à gauche ou à droite ( topo Labande). Nous avons choisi , en bons aventuriers la partie gauche qui parraissait moins crevassée , (du bas) et nous avions raison, mais nous ne nous attendions pas à trouver la dernière pente aussi chargée ... dommage...  Retour dans des portions de brouillard à visibilité 10 mètre : nous suivions nos traces de couteau dans la neige pour ne pas noous perdre, le GPS à la main !!!

Le topo ci dessous explique les différentes possibilité pour le final...

Chasseral en ski de randonnée

Apoutsiak — Ski de randonnéeJura

Motivé par l'étude de la carte le week end dernier, je quitte la maison après une courte matinée à 11 h pour arrivée à Villeret à 1 h de l'après midi.

Au programme : le Chasseral par la Combe Grède, retour par les fermes de Limes. (pour être Honnête, au départ, je voulais descendre et remonter par les 3 faces, puis je me suis dit que d'enchaîner deux Combes suffirait, enfin, le timing imposé par la montée par la combe Grède étant important, unedescente a suffit !

Je pars d'un bon rythme vers la combe qui est tracée, très encaissée et magnifique. Il faut déchausser quelques fois pour traverser le ruisseau, le cadre est superbe. La combe s'élargie avant de se resserer au niveau d'une large cascade de glace. La trace tire sur la gauche dans des pentes assez raide, pour ne pas dire très raide. Puis elle revient  vers la cascade. Il faut déchausser, et poursuivre une traversée puis des ressauts raides, les skis se prenant dans les branches des sapins (vive la Haute Montange, là au moins , il n'y a pas d'arbres ...) Je rechausse sur un replat, pour peu de temps, la trace aboutit dans un cirque entouré de cascade. Je déchausse à nouveau, la trace passe sous les cascaes de gauche puis vire au dessus de celle ci. Plusieurs passages scabreus s'en suivent, je regrette l'absence de piolet ...( et d'un coéquipier) puis, on peut rechausser pour rejoindre le Pré aux Auges... Je file droit vers le sommet, ma fixation lache à plusieurs reprise sans que je comprenne pourquoi, la neige sous le sommet devient dure (voir glacer), je décide de mettre les couteaux, ma bouteille d'eau en profite pour partir dans la pente glacée et raide ... adieu. Pour la réhydratation, je repasserai. Derniers mètres, voilà le brouillard qui envahie le sommet. Courte pause au pilône. Je vérifie le fonctionnement de ma boussole d'altimètre... Elle ne fonctionne pas, dans le brouillard... parfait.

            

 

La neige est hyper dure au début de la descente, il faut parfois pousser sur des longs plats... Je rejoints le Hubel, je remonte à pied pour me faire les cuisses (bon entraînement pour la semaine prochaîne), ensuite... c'est skiii boy dans la forêt, la neige est légère et prfonde à la fois, un plaisir !  Seils les plats cartonnés sont moins agréables, je me vautre dans l'un d'eux.

La descente se poursuit en forêt avant de rejoindre un chemin qui me ramène à la base de la Combe Grède. Dernière montée pour rejoindre la voiture.

2 h 40 de montée

4 h au total

970 m de déniveler

Monts de Gy en ski de rando

Apoutsiak — Ski de randonnéeJurahumeur

Et oui, je l'ai fait... Départ de la maison à ski, Chapelle du Calvaire un peu plus tard, sans déchausser, avec Agathe et Sandrine en raquette, Marie et Louis à pied et en luge (plutôt en luge d'ailleurs) Descente très sympa dans la forêt (skiiiiiii boy). 138 m de déniveler tout de même avec un belle igloo à la clef (il faudra que je mette la technique en ligne d'ailleurs...

 

        

Le Film : la descente des Monts de Gy en ski de randonnée ... Âmes sensibles s'abstenir - Prochaine étape : la descente du linceul au Grandes Jorasses ( demain , si il fait beau... )

 

 

 

Chasseron ( massif du Jura) en ski de rando

Apoutsiak — Ski de randonnéeChasseronJura

Le Chasseron ,c'est ma course des journées avalancheuses. Je suis parti de Gy à 5 heures 20. Ski au pied à 7 h 40 Un chamois me déboule dessus sur les chemins avant de s'engager dans une pente à 60°, il m'a impressionné, je crois que je l'ai impressionné aussi !

En peu de temps j'atteinds les Dénneriz dessous, je remonte la belle forêt en faisant la trace dans 40 cm de fraiche, balayany la neige des branches basses des arbres. Passage au chalet de la Merla , puis c'est la grande Combe, vierge de toute trace, j'arrive sous la crête, le passage est toujours raide, deux trois conversion dans une neige  profonde et me voilà sur la crête toujours battue par les vents. Pas de neige, de la glace et des rochers.  Sommet, vers 9 h 20. Petite pause, le vent est impressionnant . J'enlève les peaux, la tempette fait rage. Je repars face au vent et à la neige, visibilité réduite...

Sous la crête je fais une pause (plus de vent...) puis c'est du grand ski dans la combe puis dans la forêt ! Arrivé au Dénneriaz dessous, je repeaute, et remonte jusqu'à la crête. Deuxième descente sympatique jusqu'à la Merla, dernière montée dans le froid, la dernière descente se dait dans une neige moins agréable ... Il faudra pousser pour rentrer à la voiture.

A 14 heures à la maison !

 Le Sommet du Chasseron toujours aussi froid, battu par les vents

Autoportrait : Tempette de neige sur skieur

 Sous la Crête, au dessus de la grande combe qui aboutti à la ferme de la Merla - Neige de rêve lors de la première descente

La ferme des Dénnériaz dessous, on repeaute et zou c'est reparti. Dénivelé total de la journée : presque 1400 m ! (en trois montée)

Grand Colombier

Apoutsiak — Ski de randonnéeJura

Extrait de la Carte IGN Top 25 Rumilly Seyssel Grand Colombier - 3331 OT

 

Suchet 1588 m : premier but de l'année

Guillaume Ledoux — Ski de randonnéeJurabut

Ca commence bien, premier sommet de la saison à ski de rando et premier but...

Le Suchet

Départ de Gy à midi, à 13 h 30 à Entre les Fourgs, la route du refuge de la Queue étant fermée. Je remonte les pistes de skis et me paume sur le plateau après Bel Coster , errant comme un malheureux....

Je redescends tout penaud, dans une neige lourde où j'ai du mal à tourner (classique).

Je ferais mieux la prochaine fois... prochain rendez vous : ce week end, ski de piste avec les enfants à Métabief ! On va essayer d'éviter les bobos

Photos Mont Dolent

Guillaume Ledoux — Mont DolentMassif du Mont BlancSki de randonnéealpinisme

 Dolent - Peti col Ferret

 

 Dolent - Bivouac Fiorio

 

Doent - bivouac Fiorio  - gaz - faire fondre de la neige 

 Sous le Petit Col Ferret - Paysage de rêve

 

Arrivée au bivouac Fiorio 

 

 Il faut préparer l'eau pour le lendemain, les bouteilles de gaz se vident, les gourdes se remplissent, l'athmosphère est humide

 Doent - Isabelle dans la montée

 

dolent couloir d'accès au sommet 

 

Doent sommet - vue sur le Mont Blanc 

 Premier "pas" sur le glacier

 

 Le petit couloir final

Vent au sommet

 

Vue du sommet : le Mont Blanc et le Triolet 

 Doent - sommet sous la vierge

 

 Doent decente sur le glacier

 

Doelnt retour à la voiture 

 descente de l'arête finale

 

 Ski sur le glacier

 

 La fin, en Mai, c'est : à pied !

 

doent - Panorama du sommet

 

Le Mont Dolent à ski

Guillaume Ledoux — Mont DolentalpinismeSki de randonnéeMassif du Mont BlancValais

 

Voici donc le topo du Mont Dollent à ski

 

Après La Fouly, 100m avant le lieu dit le Clou , descendre vers la Dranse de Ferret et traverser le pont.  Il faut remonter en  direction Sud-Ouest jusqu'à 1798 m d'altitude . Puis, direction Sud, légèrement Est atteindre la Léchere . Ensuite, cap au Sud-Ouest (ça fait marin ) monter régulièrement et longer au Sud la Crette de la Gouille, jusqu'au pied Nord-Est de Crette de la Perche , ensuite obliquer légèrement à droite et entrer dans la Combe des Fonds que l'on suit jusqu'au Petit Col de Ferret. ( On a galéré dans cette montée avec Isabelle en 2004, mieux vallait prendre la Combe des Grands Fonds depuis le bas ... voir ci dessous)


En fin de saison, ou par faible danger d'avalanche, on peu remonter dès le départ la combe des Fonds depuis la Fouly (départ similaire à celui pour la Grande Lui). (c'est la solution adoptée en 2005, la meilleur quand on skie fin mai début Juin !!!, il a fallut tout de même porter les skis jusqu'à 2000 m environ )

Traverser le col à droite sans perdre de l'altitude pour rejoindre l'arête Sud de la Pointe de Allobrogia Nord-Ouest atteindre le refuge Fiorio (24 places (+ un abrit 4 places), des couvertures, des matelas, pas de gaz, une table, pas de bois ni de moyen de chauffage, pas d'eau. J'ai aspergé un paquet de monde en faisant dondre de la neige dans ce bivouac. En 2005, très costaux, nous n'y avons pas dormi - une simple sieste de 20 minutes réparatrice à la montée. ) . Ouest, légèrement Nord atteindre le Glacier de Pré de Barre ( attention : barres rocheuses avant le glacier)  assez près de l'éperon rocheux (2900m d'altitude). La traversée vers le glacier se fait sur des pentes raides, les couteaux peuvent être nécessaires.

Direction Nord passer à l'Est des points d'altitude 3188 et 3336m. S'élever sur le glacier jusqu'à la rimaye. Monter plutôt par la croupe jusqu'au pied de la partie rocheuse de l'arrête SE où l'on enlève les skis. Atteindre le sommet à pied en contournant par l'Ouest l'arrête SE, pour remonter un couloir qui rejoint l'arête à peu de distance du sommet.

Descente : Si les conditions le permettent, chausser les skis au sommet (Ca, c'est pour les gros pros mais pas pour moi ! c'est raidos !!!. Par une traversée exposée sous l'arrête de montée on arrive à un large couloir dont on descend la première partie. Une petite traversée sur la gauche, nous ramène dans le couloir de montée.
Pour la suite, l'itinéraire est sensiblement le même qu'à la montée, avec la possibilité de choisir les pentes les plus favorables au ski.

 

 

Panorama du sommet du Dolent . De Gauche à droite : Les Grandes Jorasses - Le Mont Blanc - Le Triolet - l'Aiguille Verte - Le Glacier d'Argentière - Le Buet  (au fond) - Le Chardonnet, l'aiguille d'Argentière et le Tour Noir

Panorama - sommet du Mont Dolent

 

 

 

 

 

Le récit 2004 sous C2C ici

Le récit 2005 sous C2C là

 
 
 
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