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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Faune

Vidéo : Ski de randonnée - Mont de gebroulaz - Aiguille de Polset 3531 m - Dôme de Polset

Apoutsiak — VanoiseFauneSki de randonnéeAlpinisme

Pralognan la Vanoise

Refuge de Peclet Polset

Mont de gebroulaz

Aiguille de Polset

Dôme de Polset

marmottes !!!

Randonnée : Lac Blanc - lac des Chéserys - Tour des 8 lacs

Apoutsiak — RandoMassif du Mont BlancFaune

Randonnée sur le balcon Nord

Départ du télésiège de l'index

Retour à la Flégère

Lac Blanc

Tête sur les lacs

Lac des Chéserys

Randonnée : Lac Blanc - lac des Chéserys - Tour des 8 lacs

Topo

 

Prendre le téléphérique de la flégère puis le télésiège de l'index

Du sommet, emprunter le balcon nord en direction du lac Blanc

Au niveau du lac Blanc, le contourner et remonter vers Tête sur les lacs

REjoindre alors le lac des Chezerys par les névés

Des lacs des Chéserys on rebascule direction Sud ouest vers les cjhalets des Chéserys sur le GR du Tour du Mont Blanc et de là la Flégère

 

Carto fichier GPS

pour info, la rando a été réalisée fin juin une année de neige, elle ne passe donc pas systématiquement par des sentiers enneigés au moment de sa réalisation.

Attention notamment à la descente entre tête sur les lacs et les Chéserys. "Couloir" de neige qui sui visiblement le trajet d'un torrent !

 

Fichier GPS au format GPX rando lac blanc lacs des Chéserys

 

 

 

Récit

Me voilà sur le parking du téléphérique de la Flégère

Je rejoins la caisse,

la guichetière "Vous allez au lac Blanc ?"

Moi "Oui !"

Elle "Il faut être équipé"

Moi, in peto, quoi, il faut des chaînes et des pneus neige... Hésitation " équipé ???"

Je lui montre vaguement que je possède des chaussures de rando de toute beauté qui devrait suffire pour mon entreprise.

Elle "Ca passe mais c'est délicat en ski de rando"

Je suis à pied

Moi "Il faut les raquettes ?" ( ça tombe bien je les ai dans la voiture)

Elle "..." Je vois bien qu'elle hésite concernant sa réponse, sans doute ne sait elle pas...

 

Difficile de savoir quelles conditions je vais trouver en haut. Peut être vais je m'enfoncer jusq'au cuisse et regretter mes raquettes...

 

Je vous passe la négociation pour savoir si je prenais l'aller retour ou pas

Finalement je me retoruve dans le téléphérique sans raquettes ni ski de rando.

 

Aiguille Verte

Aiguille du Plan (aiguilles de Chamonix)

 

Arrivée en haut du téléphérique de la Flégère , je fais quelques photos, du Mont Blanc et de la Verte

J'hésite à monter trop vite, une barre de nuage a l'air d'englober le haut du téléphérique de l'Index.

Je m'apprête à y aller, l'employé de la compagnie du Mont Blanc vient vers moi

"Prenez votre temps... pour vous équiper chaudement, il fait froid là haut !"

Et je monte dans le télésiège trempé alors qu'il fait beau !

 

Le télésiège me monte, vers le mauvais temps, il se met à grésiller, puis nous pénétrons dans le brouillard. En haut un nouvel employé m'accueille

 

"Espèrons que ça se lève", tu m'étonne, il neige et on y voit à une 100 aine de mètre, moi qui voulait faire un repérage pour les Droites et un petit reportage photo, je suis servi !

 

Effectivement, il y a de la neige, au large.

Mais il y a une bonne trace. Je pars, et ça déroule, quelques passages en dévers un peu impressionnants, je comprends mieux les avertissements de la guichetière, elle ne savait pas à qui elle parlait, j'aurais du l'avertir qu'il s'agissait du Grand Apoutsiak, excellent montagnard devant l'éternel, ou presque !...

Assez rapidement , je rejoins le lac Blanc, complètement enneigé, Je décide de remotner jusqu'à Tête sur les lacs, lieu sauvage, ou personne ne va, l'absence de sentier l'été y est sans doute pour quelque chose. Je décide de basculer sur les Chéserys. Je trouve un joli couloir un peu encaissé qui m'y amène , et en descendant le Mont Blanc se dévoile. J'opère une séance photo dont je ne suis pas hyper satisfait... La suite, consiste en l'enchaînement de tous les lacs des Chéserys, projet bien plus facile à réaliser que celui d'enchaîner les 82 4000 des alpes. En une 20aine de minutes la boucle est faite.

 

Lac des Chéserys, au fond le massif du mont blanc

 

Je jette un coup d'oeil sur la carte pour prendre le bon sentier de retour.

Sentier où les chamois gênent quelque peu la progression

Je croise quelques randonneurs du Tour du Mont Blanc lourdement chargés. Ils ont oublié cet excellent adage : "light is beautifull !"

Je suis peut être mal placé pour donner CE conseil...

Je galope jusqu'à la Flégère pour gagner les Praz de Chamonix et le gîte la Montagne

 

Bouquetin (bouquetinou) sur fond de Mont Blanc

 

Au gîte, je rencontre Pierre, un randonneur solitaire qui est parti des Vosges à pied et compte rejoindre Nice ... Joli projet ! Nous discutons pendant un bon moment.

Le tout avant de retrouver Anne à la gare du Fayet, pour la fameuse ascension des Droites... A suivre ici !

 

 

 

Photo

 

Mont blanc scindé en deux par des nuages - et Chamonix au pied.

 

Le front de glacier du glacier des Bossons

 

Le front de la mer de glace et le Montenvers en haut à droite

 

L'aiguille du Midi - on aperçoit la trace et les cordées qui montent au Mont Blanc du Tacul

 

La lac des Chéserys et le Mont Blanc

Vidéo : le Bouquetin du Roc des Tours 1994 m

Apoutsiak — vidéo - Les vidéos d'ApoutsiakvidéofamilleFauneAravis

 

Rando raquettes

Roc des Tours 1994 m

 

 


 

Le Bouquetin du Roc des Tours 1994 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeFauneAravisfamille

La renconte improbable

 

 

DSC00778.-2JPG

 

Vidéo

 

 

 


 

 

Topo

 

Se garer au hameau de Samance (en haut Réservoir carte IGN comme repère) le Chinaillon

Remonter la piste et viser en gros la crête 1645 sur la carte IGN

On prend une rampe en écharpe gauche droite pour accéder au plateau supérieur.

Tout droit au Sud Est pour rejoindre le col de l'aiguille Verte 1887 m

la suite est vallonnée avant de retrouver le sommet du Roc des Tours 1994 m

 

Descente : par le même itinéraire, on peut contourner le point 1645 par le Nord

 

Carto fichier GPS

 

 

 
 

 

Récit

 

Départ avec Sandrine vers 8 heures du matin, elle en raquettes, moi à ski, du classique pour nous. Elle prend un rythme rapide que j'ai peine à suivre. Le temps est beau pour l'instant, avec un peu de brume qui joue sur les sommets.  Sur le plat, nous apercevons un bouquetin au loin, magnifique avec d'énormes cornes.

Nous arrivons à la rampe, Je passe devant, la trace est pourrie, trace de raquettes bien marquées et bien gelées pour mon plus grand plaisir. Je suis concentré sur mes pas quand Sandrine me lance : regarde : Au dessus de nous un bouquetin avance en parallèle, il ne nous a pas vu, lui aussi concentré sur ses pas ! Et oui, la neige est croutée et il en chie ! Bon ça y est il nous a vu. Il poursuit devant nous, sur la trace, plus confortable et passe la petite crête qui nous fait face et se retourne. Comment avancer sans le gener ??? Il nous fait face, le voilà qui revient vers nous . Sandrine s'inquiète : "il peut charger ?" Je fais le rassurant, mais en fait je n'en sais rien, j'ai déjà vui des bouquetins siffler  de mécontentement, mais de là  à s'approcher. La situation est figée. Lui est devant nous , et nous refusons de reculer. Il fini par virer en direction d'une vire pour aller brouter ! C'était ça son objectif de départ...

Nous laissons notre Rocky du roc des tours à son repas et poursuivons au dessus. Sandrine a baissé de rythme et je flane devant. sous l'aiguille Verte, vaincue avec les enfants l'année dernière !

La face est ravagée par les avalanches dont l'une d'elle a recouvert la trace, Ca a le don d'inquieter Sandrine ! Il faut savoir que le BRA est de 1 ce jour et que je n'aivais pas souvenir d'avoir vu un BRA de 1 depuis bien longtemps (l'été peut être...)

J'ai beau essayer de la rassurer par mes connaissances techniques, je sens que mes arguments ne font pas mouche... C'est pas grace, elle avance !

Col de la verte courte pause, puis petit parcours vallonné avant le final et le sommet, dans le brouillard !

 

Pour le retour, il y a d'abord de la bonne poudreuse puis de la croute infame, puis en visant bien les portions au Nord on arrive à retrouver de la bonne poudreuse. Sandrine s'en fou, elle est en raquettes ! Je skiboye les quelques pentes bien orientées. Le long replat final me ramène à la voiture vers 11 h du mat !

 

Photo

 

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Bouquetin, au départ il fait mine de se barrer...


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Pause sur la crête

 


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Et retour vers nous


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Le bouquetin du Roc des Tours


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Sandrine

 

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Sommet

 

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Départ vers le bas, c'est là qu'on se rend compte que les raquettes, c'est nul !

 

 

DSC00800La descente en raquettes

 

 

 


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ARAVI6Sommets

6 Sommets en 7 Jours

Lundi : Trou de la Mouche

Mardi : Pointe de la Blonnière  - Coillu à Bordel - Etale

Jeudi : Pointe de Chombas

Vendredi matin : Roc des Tours

Vendredi après midi : Pointe de Merdassier

Samedi : Tête d'Auferrand

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Rando : Le Renard du Creux du Van

Apoutsiak — RandofamilleJuraFauneMarieAgathe


P1010380 (2)

 

Topo carto

 

http://img.over-blog.com/500x396/0/08/49/95/Rando/carte.jpg

 

Récit :

 

Le Week end avait mal commencé

 

Je m'etais offert une jolie sortie VTT vers la grotte de Courcuire mais le retour m'avait posé quelques problèmes : perte du sentier dans la forêt au dessus de Pin et boue à gogo par endroit. Pas du VTT hyper roulant, mais du VTT fatigant. Seul point positif, le VTT fraichement révisé etait roulait parfaitement, pour mon plus grand bonheur.

 

Le lendemain, je ne me mefiais pas et ma moitié décidais de m'emmener faire du shopping à Dijon. N'ayant anticipé cette idée, je me retrouvais  dans la capitale des ducs de Bourgogne  dans un magasin Suedois ou les meubles peu onéreux sont legion : Ikea. Heureusement, j'avais amené avec moi ma garde rapprochée et nous organisons rapidemnt un rallie en Caddie dans le magasin. 

Après cette première étape, nous nous restaurons sur place en mangeant du Saumon, du Renne et des rognons de Castor, repas exotique et sympatique !

L'après midi, mon cas s'aggrave et celle qui partage ma vie décide d'enchainer avec ce qui ce fait de mieux en matière de shopping dans la région : la Toison d'Or.  Le coup est rude, assez rapidement, la sieste postprendiale s'impose. Et, chance pour moi, il y a des fauteuils à la toison d'or. Pendant que ma princesse flanne de magasin en magasin, je quille pendant un certain temps. C'est toujours ça de passé.

La suite, c'est musée d'histoire naturel, pelerinage à genlis et retour à la maison.

 

Le lendemain matin, 5 h 30, l'heure de la vengeance a sonnée. Je lève Agathe et Marie.

La météo annonce grand beau l'objectif, les bouquetins du Creuxdu van

Nous filons vers Noraigue.

 

Au départ, je me rends compte que Marie a oublié son blouson. Qu'à celà ne tienne, je lui file ma grosse polaire...  et je mer etrouve avec une fine polaire manche courte et un blouson mi saison...

 

Nous partons à un  bon rythme vers la ferme des oeuillons. Arrivé sur place courte pause, il faut profiter des chevaux, cochon chinois, daims...  L'occasion de manger un peu avant la suite. La pente se redresse, le sentier aussi, la neige apparait, bien dure, il doit faire -3 ou - 4°C, le vent se lève ! Il fait froid !

Plus on monte, plus la bize devient désagréable.  Nous parvenons sur le plateau, le vent est là, impressionnant.

 

Nous sentons notre quête des bouquetins délicates, avec ce vent, il vont sans doute se mettre à l'abrit. Nous progressons sur le plateau. C'est magnifique mais il fait hyper frois et le vent nous inerdit de nous approcher trop prêt des falaises. Nous décidons de faire le tour des falaises et de redescendre par la ferme Robert.  Nous croisons un renard dans un petit vallon, occuppé à muloter , il ne nous a pas vu. Les filles sont aux anges. Je mitraille. Beau moment. Il fini par nous repérer et file comme le vent à l'abrit, nous ne le verrons plus !

 

Pause pique nique avant une descente délicate vers la ferme Robert : le début de la descente est enneigé et verglacé ! Nous prenons notre temps et croisons enfin les premiers randonneurs. Il n' y a plus de vent dans le fer à cheval , mais on entend en haut la bize "taper" contre la falaise !

Nous retrouvons la ferme Robert puis descendons directement sur Noraigues sans passer par les gorges de l'Areuse. Une jolie rando sans bouquetin

Il faudra revenir...

 

Photo


 

 

 

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Sur les traces des Bouquetins du Creux du Van

Apoutsiak — Randoraquettes à neigeFauneJurafamille

 

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Topo :

 

Voir randonnée au Creux du Van

 

http://idata.over-blog.com/0/08/49/95/Rando/carte.jpg

 

Récit :

 

Ce Dimanche là, les guiboles me démangeaient. J'avais prévu initialement un petit tour en ski de rando du coté du Chasseron, mais la nivologie ou plutôt l'absence de neige m'ont poussé a trouver un autre plan. Je me décide donc pour un plan "faune sauvage" au Creux du Van avec bouquetins obligatoires.

 

Je contactais le Yann Giezendanner local, c'est à dire moi même, et je me prévoyais un peut optimiste, une matinée correcte (sans préciptitation) avant une après midi plus humide...

 

Je grimpais dans ma puissante berline sous un ciel étoilé, tout débutait bien, un énorme Cerf, me faisait une démonstration de saut de clôture, à peine ébloui par mes phares dans les Monts de Gy. Pour la faune sauvage, j'étais dans le juste !

 

Arrivé à Norraigues, le temps est couvert avec un peu de nuages, mails il fait tiède. Pas un pêt de neige à l'horizon, heureusement que je ne suis pas parti faire du ski de rando... J'installe mes raquettes sur mon sac et c'est parti. 6 h 30.

 

Je passe la brocante et rejoins la ferme des Oeillons dans le noir. Je poursuis sur le sentier et le chien de la ferme, me prends en grippe à distance,  et aboie à fond ! Pour la faune sauvage c'est moins bien, ainsi que pour ma quiétude personnelle ! Il fini par se taire (ça a duré un moment...)

La glace apparaît sur le sentier avec un peu de neige éparse... 1100 m environ.  Je fais attention de ne pas glisser sur les plaques de glace, les raquettes vont sans doute être inutiles, ça les aura promené ! Entrée du Creux du Van, photo , le soleil rougeoie à peine au fond sous une épaisse couche de nuages ! Je continue sur le fer à cheval. et me dirige vers le plongeoir, je pose mon sac, ils sont là,  fidèle au rendez vous. Je mitraille, mais les photos sont difficile à faire, il fait sombre et elles ont tendance au sombre.  Je m'équipe pour ne pas avoir trop froid, la température à baissé et une fine pluie est là avec un vent qui se lève.

 

166413 1788352027356 1196235683 2080996 169936 n

 

165351 1788357347489 1196235683 2081012 7898977 n

166433 1788360907578 1196235683 2081028 4972299 n

164738 1788355187435 1196235683 2081006 62909 n

163781 1788356907478 1196235683 2081011 8212724 n

 

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168384 1788355387440 1196235683 2081007 3273345 n

 

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Je les observe, me délectant de ces moments. Je les contourne pour faire d'autres plans. Après m'être concentré sur le mâle, je me laisse attendrir par le jeune, qui doit avoir deux mois (à vérifier) Il est tout mignon.  Après en avoir bien profité, je les laisse à leur broutage de sapins !

Je poursuis vers le sommet du Soliat dans la tempête et le vent, dur de tenir le cap. De celui-ci, je décide de poursuivre plein nord et rejoindre la crête.  3 chamois sont aussi surpris que moi de notre rencontre. Ils n'ont pas l'air d'apprécier. Je les retrouve un peu plus loin. Je parviens à m'approcher en ma cachant derrière un arbre, je me bats avec l'humidité ambiante qui colle aux objectifs. Enfin ils me repèrent et c'est la fuite, je les retrouverais une troisième fois un peu plus loin !

 

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Je décide de descendre au pied de la falaise. Ça passe plutôt pas mal. Arrivé en bas je hausse les raquettes ( et oui, avec le vent, le pied des falaises est plein d'une neige plus ou moins profonde. Je longe la base du Creux du Van observant les parois. Je rejoins le sentier. Pique nique avant de rentrer à la voiture, trempé (ah oui, il n'a cessé de pleuvoir depuis le sommet, voir avant ! )

 

Une bien belle journée !

 

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Ski de rando - Chasseron en avril et peuf à gogo...

Apoutsiak — Ski de randonnéeChasseronJuraFaune

 

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Jolie sortie, à savourer sans modération...

La veille, j'avais prévu une simple sorite VTT dans le graillou, histoire de  remplir la base de donnée VTTtour et de me faire plaisir. Je surfe sur internet, et trouve sur camp to camp, le Chasseron, en bonnes conditions sauf le bas. Je décide d'aller y trainer mes spatules...

 

Topo

 

Etant donné le manque d'enneigement, j'ai préféré partir des Rasses et de monter par les pistes. ( la descente sur Noirvaux et les Dénériaz doit être difficile.

C'est donc un topo "fin de saison !"

 

Remotnée des pistes de Noirvaux et rejoindre les petites Roches.

De là descendre dans la combe qui part vers la Maya. Conseil : rester à proximité de la forêt au Nord (il y a du fond, sinon, touchette asurée). Du bas, traverser Nord pour retrouver la montée à la ferme de la Merla, remonter la Grande Combe, la Crête et rejoindre le sommet du Chasseron

Descente vers la Merla en restant coté Nord (droite de la Combe en descendant).

Remettre les peaux et remonetr la combe pour rejoindre l'arête et le sommet des Petites Roches.

2 descentes sur la Maya et retour aux petites Roches

1 descente sur les Rasses...

 

Après, c'est tout !

 

Carto - Profil - fichier GPS

 

 

 

http://www.skitour.fr/gpx/img/1270233624den.png

 

Fichier GPS au format GPX

 

P1080308-2

 

Récit

 

Donc, comme je le racontais en début d'article, changement de programme au dernier moment et direction Sainte Croix et les Rasses ( je vous passe le départ, les enfants à l'école, mon Papa en voiture...) dans la précipitation j'oublie un sac de matos. Des Chamois me font le spectacle entre la Cluze et Mijou et les Fourgs. Arrivé aux rasses, je me rends compte de ma bévue. Qu'y avait il dans ce sac ? Rien d'indispensable : une polaire, un T shirt de rechange, 3 bricoles !

Hésitation : partir en ski de rando classique et risquer d'abimer ma semelle ou prendre mes fameux Wed'ze de rando pour un nouvau test... Je décide d'opter pour la deuxième solution, je n'aurais pas à le regretter !

 

 

Départ pour les Petites Roches que j'atteinds en 1/2 heure. J'entame la descente sur la Maya, la neige est délicieuse. Remontée vers le Chasseron, je croise un skieur assoiffé et partage ma bouteille, souhaitant sur le moment ardemment qu'il soit indemne d'herpesvirose !... Nouvelle descente sur la Merla, peu de neige par rapport à la combe de la Maya. Ca passe le long des sapins à droite. Je remonte sur la crête et file vers les Petites Roches. Nouvelle descente vers la Maya dans la peuff. Miam miam. Je remonte sur les Petites Roches. Les Wed'ze aux peaux non taillées sont un peu juste sur la neige glacée, je décide de monter à pied, ça me fera de l'exercice. Je monte  à pied et décide d'attaquer un petit passage d'escalade pour la sortie. J'arrive à 5 mètre de la crête, mais ne parviens pas à me hisser vers le haut. Je redescends penaud pour passer par le chemin classique. Nouvelle descente toujours poudreuse, quel plaisir. Je heurte juste une souche traitre qui est à deux doigts de me projeter apr terre. Dernière remontée. Et retour aux Rasses par les pistes. Heureux de ce petit hold up.

 

Belle journée.

 

Photos

 

P1080310Chamois de la Cluse et Mijoux

 

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Le Chasseron - limite brouillard

 

P1080321Dieu Merci - sommet des Petites Roches - en contrebas : la Merla

 

P1080322La crête un peu dégarnie

 

P1080324Sommet du chasseron

 

P1080325Les fameux Wed'ze de rando tant décriés par la critique, comportement impeccable (dans cette neige)

 

P1080327Dernier sommet des Petites Roches

 

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Le lac de Neufchatel et les alpes Bernoises

 

P1080330Le sommet du Chasseron depuis les Petites Roches

 

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Chasseron : tour des 3 Combes - ski de rando

Apoutsiak — Ski de randonnéeChasseronJuraFaune
P1080021

Topo


1600 m

1°) Grande Combe : De Noirvaux remonter au Dénériaz par la forêt, remonter la combe, la Crête et rejoindre le sommet du Chasseron
Redescendre par le même chemin au Dénériaz

2°) Petites Roches : Des Dénériaz dessous, remonter 100 m sous la Merla (prendre à droite après le passage raide, quand la trace prend à flan dans la forêt. Retrouver une combe sous la Maya et remonter  vers les petites Roches, la sortie peut être scabreuse.
Descendre par le même itinéraire au Dénériaz dessous.
3°) Roches éboulées : Remonter au sommet par l'itinéraire 1 descente en suivant la "piste" au Nord, ne pas louper le haut de la Combe et l'entrée dans la forêt. Descendre la combe des Roches éboulées. En bas de celle ci, à gauche, un sentier à flan permet de rejoindre une deuxième combe , traverser le ruisseau et retrouver par une légère montée le chemin qui relie les dénériaz dessus et dessous. Rejoindre noirvaux



Fichier GPS au format GPX


Récit

Le week end s'annonçait plutôt sport et à 17 h vendredi soir, je décidais de le débuter par un tour de VTT empruntant mes "passages"préférés dans les Monts de Gy.
Départ motivé et ô surprise : la neige recouvre une bonne partie des sentiers... Mais ça passe, il n'y en a pas non plus un mètre !

Aux endroits sans neige (exposés au soleil...) il y a pas mal de boue, et , dans la premirèe descente, je décide d'essuyer mes boues dans l'herbe au mileu du chemin blanc... ERREUR ... grâve erreur ! la roue avant glisse en sortant de "l'ornière" sur une dizaine de mètre et je tombe sans avoir plus enlever les fixations automatique...  dans les cailloux ! J'ai mal !
Je remonte sur mon destrier qui n'a rien ! et le tour continue entre chevreuils biches et forêt.

De retour à la maison, je fais le bilan des lésions, le coté droit est bien écorché et le genou est enflé. Le week end est mal engagé.

Le lendemain matin, 5 heures, réveil, la jambe droite est bien raide, hésitation quant à la conduite à tenir... Je pars ou je pars pas... Finalement départ,  direction Sainte Croix, et Noirvaux le parking du Chasseron.

P1080013

Départ à l'ombre, je remonte les pentes jusqu'à le Merla, le chemin dans la forêt est un peu verglacé. A la Merla, accueil par des chamois que je contourne sans les déranger, il continue de brouter l'herbe au milieu de la neige.

Je remonte la grande pente sous la crête, le problème de genou n'est qu'un lointain souvenir. Sur la crête, il y a peu de neige (soufflée par le vent) je rejoins le sommet, 3 autres skieurs arrivent en même temps que moi au sommet, ils montaient depuis les Rasses.
Je redescends aux Dénériaz, la forêt est peu agréable à skier : glace obstacle.

P1080017

Repeautage, et remontée, dès le départ nu "collant pipette" me dépasse et me largue... Petite forme, je bifurque dans la forêt vers le sommet des Petites Roches qui necessite les couteaux , la neige est dure et compacte. Je parviens à la crête, 1 m vertical pour la rejoindre , je déchausse et rejoins le sommet. Courte pause avant de redescendre , à ski versant Nord, ça passe, le départ est un peu chaud.Je reste le long de la forêt pour profiter d'une neige poudreuse un peu tassée et homogène. Je fais la causette avec un skieur de Villers le lac. Il se prend une belle gamelle photogénique dûe d'après lui à une fixation reglée légèrement. Je ne sais pas si c'etait lié à al fix, mais c'etait diablement spectaculaire, malheureusement, je n'ai pas photographié la scène...

Je repeaute en dessosu de la Merla, remonte au sommet du Chasseron par la Combe et redescends sur la combe des Roches éboulées. Pause pique nique en haut en attendant un hypothétique renard et descente de M dans une neige irrégulière en cherchant les meilleurs endroits... Raté. Retour "à plat" à Noirvaux. Tout content de ma matinée : 12 h 30.

La suite, c'est : rendez vous avec Sandrine à Besac et tour de Besançon (par le tunnel et la boucle) avec Marie et Louis en roller, en passant par le centre ville et les skate parc !

Le genou a tenu !

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Rando : Tour des 7 Laux 3 jours - pic de la Belle Etoile

Apoutsiak — RandofamilleFauneAgatheLouis
Magnifique rando dans les 7 Laux, à la recherche des Bouquetins
Toutes les variantes sont possibles !

Topo

Jour 1 : Fond de France - Refuge des 7 Laux (2135 m)

De Fond de France (1089 m) , prendre le GR de pays : Tour du Pays d'Allevard ( en direction du lac noir) e tremotner le raide sentier jusqu'au chalet du Gleysin de la Ferrière. Remonter le sentier en direction du lac Noir. Passer au cul de la Vieille (1856 m)  et rejoindre le lac Noir. De là, traverser les barrages et rejoindre le refuge en contournant le lac carré (2135 m)

Jour 2 : Pic de la Belle Etoile (2718 m) - Pic de l'apparence (2714 m)

Du refuge des 7 Laux, prendre le sentier qui traverse le barrage du lac Carré et le lac de la Motte pour longer le lac de Cottepens. Au niveau de la cabane des Forges. De là prendre direction Est et rejoindre  au mieux le lac situé au Sud du lac de la belle étoile Remonetr plein Est vers le sommet de la belle étoile sente et cairns)(éviter de passer par l'arête Est, beaucoup plus technique ...) attention, rocher délité par endroit (parfois très délité !) .

Du pic de la Belle étoile possibilité de poursuiver jusqu'au pic de l'Apparence. Le sommet n'est pas balisé. Suivre au mieux l'arête en contournant les difficultés versant Ouest ou Est. L'arête est originale, et constutuée de garnde lame magnifique)  A un passage clef, il faut monter sur une terrasse et traversée une sorte de tunnel sur 5 mètres. entre des rochers ( il y a un cairn repaire à la sortie !) de là c'est plutôt versant ouest ou sur l'arête. Pour la partie finale. Sous le sommet, remonter un couloir en qui permet de parvenir au Nord du sommet, de là les 5 derniers mètres sont raides mais faciles attention là aussi à la qualité du rocher !!!
Retour par le même itinéraire au refuge !

Jour 3 : Refuge des 7 Laux - Habert de Muret par le col de la Vache et le pas de la Coche

Du refuge des 7 Laux, longer le lac de Cottepens rive droite puis le lac du Clos. Au niveau de la Bergerie au bout du lac du Clot prendre plein Est, la sente remonte le vallon. Attention de ne pas aller trop à droite sur la crête des Ilettes, les cairns y poussent parfois, et indique le pic de la Belle Etoile ! REjoindre le col de la Vache ( la fin est assez mal cairnée) 2556 m

Du col prendre la sente qui descend le pierrier (ou mieux le névé)  et suivre les cairns dans les gros blocs. C'est un pierrier géant !!!  passer au poitn 2322 m et retrouver le sentier qui passe à proximité du point 2084 sous lepic du Pin. Suivre le sentier qui passe à flanc et qui ne figure pas sur la carte IGN plein Sud pour rejoindre le Pas de la Coche et le lac de la Coche (1989 m) De là descente vers le Habert d'Aiguebelle et par le Balcon des 7 Laux vers le Habert de Muret (1336 m)



Récit

Première randonnée famille organisée par mes soins... Le pricipe étant d'emmener Agathe (10 ans), Simon son cousin ( 8 ans) et Louis ( 7 ans) dans un périple de 3 jours.

Simon devant le lac noir

Premier jour :


Après les courses de dernières minutes de la veille ( achat de chaussures de rando pour Simon - bouffe et élasto - compeed ), nous voilà tous les 4 sur la route tourmentée de Fond de France, les mères éplaurées n'avaient que leurs yeux pour pleurer...

Départ raidos, dans la forêt, le sentier ne rigole pas, mais c'est bien, ça dénivèle et l'ambiance est là !!! Quelques hélicos nous survolent, je ne parviens pas à en trouver la signification. Arrivés à la sortie de la forêt, nous pique niquons, observant au loin quelques marmottes.



Nous repartons et je me coltine le sac de Louis, qui fatigue. Petite pause au lac Noire et voici le monde au refuge des 7 Laux. Là les rotations d'hélicos reprennent, en fait une association de la vallée a organisé un repas au refuge des 7 laux pour 100 personnes : 2 X 25 rotations ! Bonjour le développement durable ! L'arguement étant que des vieilles personnes rêvaient de remonter au 7 Laux, j'en ai vu pas mal capable de marcher (et de brailler aussi !) Bref, petit point noir ( non GROS ! )


J'ai bien eu le temps de peauffiner les cadrages d'hélico !





Les enfants font trempette,je bouquine avant une délicieuse tartiflette. Agathe réussi à mettre une grosse dans l'eau la gardienne sympa, nous organise le sechage, parfait !)

Coucher de soleil depuis le refuge des 7 Laux - lac de Cottepens

Début de nuit



Le lendemain matin, réveil à 7 heures petit dej et départ avant 8 heures, les troupes sont rodées ! On long les lacs et je merdouille un peu pour rejoindre lel lac de la belle étoile. Je merdouille encore en voulant attaquer le sommet par l'arête sud, erreur, arête trop technique pour les enfants mais bouquetins !
Bref on monte, on redescend, on passe dans des pierriers et on retrouve le sommet pour le pique nique.

C'est parti

petit lac au dessus du lac de la Belle Etoile

Le Mont Blanc, à gauche, le pic de l'Apparence

Au loin, un bouquetin, nous décidons de partie vers lui et de faire le sommet suivant. De bouquetins en bouquetin  (on avance sur l'arête) C'est le cache bouquetin ! On avance en esayant de ne aps se faire remarquer, c'est dur . En les suivant, on croise un tunnel.  L'arête est plate et belle, on arrive au sommet. Il faut alors redescendre. Je remerdouille sous le lac de la Belle Etoile ( c'est la deuxième fois, je sais ) cette fois, je suis parti encore plus à droite ! ( Sud) Et voilà le refuge, il est déjà 18 heures, les troupes sont fatiguées !


Séance bouquetins








Même au sommet, on voit un bouquetin en dessous ( voir à gauche de la casquette de Louis...)

Vue du sommet du Pic de l'Apparence : le pic de la Belle Etoile


Les lentilles eurent moins de succès que la tartiflette, le lac toujours autant. Le gardein n'est pas avare de conseil superbe accueil pour ce petit refuge !

3ème jour. Nouveau départ le long du lac de Cottepens puis du lac du Clos. Un sentier part dans le vallon de la Vache. Au départ tout va bien, sur le haut, je sens que ça merde, et le col n'est pas noté sur le GPS, les cairns partent à droite. On voit un randonneur. e l'alpague, il est perdu . n fait le point (héhé avec sa carte neuve, je peux noter les coordonénes du col, à l'époque de ma carte ,1984, il n'yavait ni GPS ni coordonnées GPS !) Et hop, le tour est joué, on arrive sur un collet, le randonneur part en éclaireur chercher le col et reveint nous annoncer que c'est bon. Bonne pause. Descente du col de la Vache un pierrier infame. Croisons quelques bouquetins temeraires. Et enfin un sentier ! Au dpéart j'avais prévu de mopnter au Grand Clot et au col de l'Aigleton, mais les troupes m'ont l'ar fatigués, le sentier sera existant par le pas de la Coche.

Retour au refuge des 7 Laux lac de Cottepens

Au col de la Vache

Et chance, un seniteir prend à flanc et évite de perdre de l'altitude. Nous arrivons au pas de la Coche, hésitation, est ce qu'on se baigne au lac de la Coche ? la réponse fut non, on, attendra le lac de Virieu ce soir !  Bon pqiie nique avant la descente du lac, on a croisé des randonneurs dépités de ne pas atteindre le col. Au détour d'un virage, j'entends "Guillaume", c'est mon père, chargé de faire la navette qui est venu à notre rencontre, nous ferons le reste de la descente en sa compagnie, le rythme c'est ralenti ! Arrivé à la voiture, il faudra une bonne heure pour faire la navette et retrouver ma voiture, merci Claude.
Puis plus tard, le fameux lac de Virieu poru une bonne baignade !!!
Bravo aux randonneurs

Dernier regard vers les 7 Laux

lac de la Coche

et retour avec Papé


Topo profil Carto et ficher GPS


Sommet de Bellecôte - Dôme de Bellecôte par le glacier du Cul du Nant

Apoutsiak — alpinismeVanoiseFaune
Pointe de Bellecôte 3417 m

La pointe de bellecote est un joli sommet, et un bien beau Belvédère sur la Vanoise
Le recul glacière gait qu'on ne peut grimper dessus qu'assez haut (3000 m environ) et que la partie finale qui au temps de nos aïeux etait en neige, n'est plus qu'un pierrier immonde à 45 °, il faut s'élever sur l'arête sommitale en se méfiant des pièges !
 
Papillon
Topo

Du Laisonnay d'en bas (parking) , atteint en voiture par Champagny la VAnoise et Champagny le haut !
Gagner le sentier qui mène au refuge de Plaisance par le couloir du Mollard ( 2150 m).
Au niveau du refuge, repéré le sentier qui par à gauche (zones humides) avant le ruisseau et le suivre. (attention, ne pas aller trop vers le cul du Nant !...) Suivre le sentier en rive droite du ruisseau de Plaisance et le traverser vers le point 2479 m) attention, le sentier se poursuit en rive droite vers le Golet de la Vallaisonnay.
Remonter les pentes (cairns et sentes) qui mènenet au glacier. Le glacier s'aborde au mieux ( je suis monté rive gauche) pour le longer puis le traverser et rejoindre la base du couloir de neige ou d'éboulis ...
 
Le sommet de Bellecote et le glacier du Cul du Nant


Si le couloir est en neige, le remonter et gagner le sommet par l'arête (couloir à 45 ° )
S'il est sec (pierrier dangereux) , c'est merdique, remonter rive droite ou gauche au mieux dans des pentes avec des dales mélangées à des pierres instables ! Je suis passé à droite ( un autre alpiniste est passé à gauche quelques semaines avant moi (C2C))
De l'arête, rejoindre facilement le sommet.

On pourra également gagner facilement le Dôme de Bellecôte par le glacier et des pentes faciles !

Descente : par le même itinéraire

A faire également : la traversée Dôme des Pichères - Sommet de Bellecote - AD ( je pense que le rocher n'est pas toujours de qualité internationale, mais bon, c'est la Vanoise !



Carto, profil, fichier GPS
 


Fichier GPS au format GPX sommet de bellecôte (clic droit enregistrer sous)


Récit

Le sommet de Grand-Père.

 
Henri Bolon et Anne-Marie Bolon Sommet de Bellecôte

Ca fait longtemps que j'avais repéré ce sommet, qui sur les plaques photos de Grand-père avait vraiement fière allure. En 1995, une tentative à ski de rando, s'etait terminée en fiasco, départ tardif ( du fait d'un départ de Lyon lui aussi tardif, d'un oubli de lentilles ou de produit à lentilles, d'une non prévision de route barrée à hauteur de Champagny ( sur la carte à l'époque, il n'y avait pas le panneau piste de ski de fond, et comme on etait en retard, la voiture un poil rapide avait fini sa course dans un mur de neige barrant la route... sans bobo) Ainsi on etait parti tard ( trop !)  et on voulair rejoindre le refuge de Plaisance. La neige avait bien trnasformée (trop) Au loin, une avalanche s'etait déclanchée (impressionante ...) et ça nous avait  décidé à rebrousser chemin ( alors qu'on etait vraiemnt pas très haut) . Mais, on etait des aventuriers ( à l'époque) et nous avons décidé de bivouaquer à un endroit protégé des avalanches... Un petit trou dans la neige (pas profond), un peu de bois pour s'isoler du froid, les pieds dans le duvet et zou, au dodo... on a pas du beaucoup dormir, mais on a du bien rigoler... Bref, à 2 heures on s'est retrouvé sur les pistes de ski de fond de Champagny, à la frontale et on est rentré....
Si ça s'est pas du joli but ....

Bref, je découvrais quelques temps après les plaques photos de Grand Prère avec 4 alpinistes au sommet ( dont Grand-Père et Grand-Mère)... Marcher sur les traces de ses parents est toujours aréable , et un bon pretexte pour faire de la montagne...



J'en viens au récit proprement dit.
Ayant fatigué ma petite famille la veille, je decidais de partir vers le sommet de Bellecôte. Sandrine déclairait forfait, ma nuit fut blanche, un peu énervé , l'objectif etant de monter au sommet et de redescendre par le même itinéraire en rentrant à Pralognan pour midi !

Brefà vers 1 h du mat, je décidais d'interrompre ma nuit... et je partais pour Champagny et le Laisonnay.1 h 30, Départ, dans la nuit noire, avec le buit de la cascade en continue, à fond pour arriver en une grosse heure, sous les acclamations des étoiles filantes ! Bon, là, je me fourvois, je remonte le long du torrent qui vient du cul du Nant.  au lieu de bifurquer plus à gauche au niveau du refuge. C'est spongieux, mais je perds les sentes. ( d'autres perdent les eaux, chacun son truc !) "GPS, fidèle compagnon,... tiens, sur la carto il y a un sentier à 50 m au dessus..."  Et hop, voilà le bon sentier, ça remonte, toujours la nuit.  Je décide de trave=erser le ruisseau de plaisance, hésitation, est ce un cairn au dessus. Choix judicieux. Les cairns suivent, les sentes. Je repère sur le GPS le glacier. Et remonte vers celui ci. Je le rejoins, il est bien haut,il a du bien fondre, ces dernirèes années.  3000 m . Je m'équipe, casque, piolets et crampons, avec mon piolet Corsa Nanotech hyper light...  Mal des Rimayes, et si je tombais dans une crevasse, les journaux titreraient :"Mort au glacier du Cul du Nant" Pas classe, on va éviter.
J'évite le bord du glacier, et cherche les zones en glace, les crevasses parraissent petites. Tout va bien. Je remonte le glacier, j'ai enfin éteint la frontale, c'est pas trop tôt. Par contre de névé de sortie, comme sur le topo, il n'y a pas, juste un infame pierrier. Légère digression, sur le rocher typique vanoise, le pire de tous, à coté de ça , le Rocher typique Oisans, c'est du granit de Chamonix !!!
 
Lever de soleil sur le Mont Pourri


Bref, je décide de passer par la droite, même si ça n'est pas la panacée ! Rocher délité, gravillons, c'est raide, mauvais moment à passer, de toute façon, encordés ça ne serait pas mieux, je reste concentré. Enfin l'arête, le rocher est meilleur , et le sommet. Le soleil n'est toujours pas levé.



Je patiente, tiens il y a peut être l'heure du lever de soleil sur le GPS, Et oui, 6 h 11, plus que 10 minutes à attendre. La Grande Casse rosie, peut être est elle amoureuse, la Grande Motte aussi, l'appareil photo chauffe, je pause comme Grand-Père au sommet (sauf qu'ils etaient 4 ) puis je redescends et gagne les pentes faciles du Dôme de Bellecôte. Courte pause avant de redescendre, le regel est toujours bon. J'observe le couloir qui vient du Téléphérique de Bellecôte et de la Plagne, sus aux stations de ski ! la seuile trace sur le glacier vient de là. Je louvoie entre de fines crevasses. Je sors du glacier, et aperçois deux alpinistes qui montent, on papote, la descente se poursuit, pause bouquetins ( de compétions) ils sont magnifiques, je refais chauffer l'appareil photo.  la descente se poursuit, un peu au GPS, je me suis écarté de la trace pour les voir, le sentier, le refuge de Plzisance, courte pause piour faire le plein d'eau, et descente à fond de train pour rejoinder Champagny, je crois qu'il est 10 h 45 !
 
Bouquetin, la classe
 
Retour à Pralognan dans les temps, piour une séance d'escalade l'après midi !


Le conseil du jour : éviter de mourir au glacier du Cul du Nant.... Préférer un truc plus classe, comme les Grandes Jorasses ou la Kuffner...


Photos
 
A mon tour au sommet

Le Mont Blanc


La Grande Casse

La Grande Motte


Bouquetins




 
le refuge de Plaisance et la popinte de l'Epena et le Grand Bec




Vidéo


Liens : semaine alpi/ rando à pralognan

Sommet de Bellecote - Dôme de Bellecote 3417 m
Pointe de la Vallaisonnay traversée 3020 m
Pointe des Volnets face Sud  3247 m
Pointe de la Réchasse - alpinisme en famille 3212 m

Randonnée alpine - Traversée Buet - Cheval Blanc - Col de la Terrasse

Apoutsiak — RandoMassif du Mont BlancMont BlancFaune
Bouquetin vers la pointe du Genevrier

Magnifique traversée qui permet de rencontrer des Bouquetins à foison ! ainsi que quelques marmottes.
Peut se réaliser en plusieurs jours, à une allure normale, la traversée se fait en 12 à 15 heures !
Rando alpine sérieuse qui ne peut être réalisée en toute saison, doit pouvoir se réaliser à ski moyennant quelques variantes ...

Rando 2300 m de dénivelé  - 26 km - 12 à 15 heures

Topo

de Buet  (1350 m) prendre le sentier qui monte en direction de la cascade de Bérard puis du refuge de la Pierre à Bérard (1925 m) prendre les sentes Nord Nord Ouest en direction du col de Salenton (2526 m) poursuivre sous l'aiguille de Salenton ( à l'est)  et poursuivre jusqu'à l'arête de la Mortine et le relai radi puis le sommet du Buet ( 3096 m) - annoncé 6 h .

Du sommet prendre l'arête du Buet (Nord) Neige raide au dessus du glacier de Tré les Eaux- Corniches? et rejoindre le point 2808 m. Descendre cette antécîme, cables et poursuivre sur la crête de la montagne des Eves.
Passer à la pointe du Genevrier (2870 m)  rejoindre le col du Genevrier puis le cheval Blanc  (2831 m) Borne.  Partir plein Est (cairn) et rejoindre la sente dans la pente ( cables) suivre cette sente qui part en direction du Col  Vieux et descendre dans la combe sous le col des Corbeaux. à droite on trouve les fameuses traces de dinosaures d'Emosson  (pas vue pour ma part... mal cherché).

Remonter la morraine Nord Est puis prendre la direction du col de la Terrasse ( Sud Est) Lapiaz cairns ! (2649 m)
Au col de la Terrasse partir versant Est raid rocher délité merdique.Descendre au mieux "les Combes" raide ! Rejoindre le chalet de Loriaz (2020 m) puis le Buet par le sentier qui part (Sud Est)

Vous êtes enfin arrivés !



réalisé le 18 Juin 2009

Profil carto fichier GPS

Fichier GPX format GPS





Récit

Léger but objectif ce matin là, je me reporte sur cette rando que je compte faire aevc les enfants sur plusieurs jours. Départ vers 8 heures, à fond mais pas trop, remontée dans la forêt puis longue remontée du Vallon de Bérard. Au refuge, je poursuis, derrière moi un énorme groupe démarre, à fond ! Quelques bouquetins agrémentent cette zone, je file vers le col de Salenton, déjà la neige, je n'ai pas de guêtre, je dépasse quelques randonneurs et me retrouve dans le brouillard, le sentier est relativement bien marqué. Je croise dans le fog quelques randonneurs et voilà le sommet.  3 h 50 ! ( 6 heures annoncée)  Courte pause. Je file sur l'arête, relativement facile sauf le passage des cables, long !  nouvelle pause au col avant le  Genevrier ou je joins Sandrine  devant un bouquetin. Escalade facile sur l'aiguille du Genevrier puis nouvelle descente et 3 chamois qui me filent sous le nez. Je poursuis en direction du Cheval blanc pour une nouvelle pause. Nouvelle descente un peu technique, je file vers les traces de dinosaures... Belle ramasse ! une marmotte peu farrouche m'accueuille, mais je suis bredouille, pas de traces alors que c'est le but de ma balade !
Je remonte vers le col de la terrasse et plonge ensuite vers vallorcine , les premiers lacets sont très raides  et un peu casse gueule, je louvoie, un peu trop à gauche, un peu trop à droite, je rejoins un névé pour une nouvelle partie de ramasse (il n'y a que ça de vrai !)  puis je rejoins le sentier et le chalet de Loriaz.. Nouveau beau sentier qui me ramène à la voiture au Buet. Une bonne grosse rando comme on les aime !


Panorama : Les Aiguilles du Tour, le glacier du Tour, l'aiguille du Chardonnet, le Dolent (aufond) le glacier d'Argentière, les Courtes et les Droites ( la Verte reste dans les nuages)


Logement !

Hôtel du Buet  *
1/2 pension entre 39 et 44 €
chambre 10 au design année 70
plomberie et lavabos années XIX ème
bonne ambiance
magnifique : la soupe aux orties de Vallorcine - miam !



Photos

Refuge de la Pierre à Bérard

Sommet du Cheval Blanc - direction des Traces de Dinosaures

En guise de dinosaure... cette marmotte !


Vidéos



Des Chamois au sommet du Chasseron

Apoutsiak — Ski de randonnéeChasseronJuraFaune

 

 

Nouvelle virée sur le Chasseron ( la sixième de l'hiver ) avec  du suspense, de la faune sauvage.... bref une jolie sortie.

Topo :

J'ai fait le tour des Combes suivant
Départ de Noirvaux
Chasseron par les Dénériaz dessous et la Merla (en Wedze !)
descente aux dénériaz dessous
De nouveau Chasseron par la Merla (en trab)
Descente en direction des Roches éboulées ( en suivant des traces, je suis parti trop au NW et suis descendu sous la crête, pour rejoindre la combe, traversée à flanc jusqu'à la combe
Descente de la combe des Roches éboulées
retour aux Dénériaz dessous
Sommet des Petites Roches
Descente  dans la combe à 1300 m
Relontée de la combe et descente à Noirvaux par les Dénériaz dessous

1750 m environ 5 h 30

Météo :

Gris, plus ou moins, avec rarement du soleil
brouillard sur la crête entre le somet et les Roches éboulées !

Conditions :

Soupe en dessous de 1350 m (parfois trop)
Neige variable dans la combe au dessus de la Merla (dure pour acceder à la crête)
Moquette impeccable hord forêt sous les Petites Roches



Carto et profil :

poue le profil, cliquer sur l'onglet : profil !!!

 

 

 

 

Récit :

Le Week end avait mal commencé ... , après le tour de VTT de 30 km sous et sur la pluie ( il est tombé des trombes d'eau vendredi et samedi) samedi matin, avec boue à gogo et cycliste très humide !, j'avais comme consigne dimanche matin : "Ne rentre pas trop tard !"
FAcile à dire avec le changement horaire et le concert du Brass Band Sagona la veille au soir ( au passage je vous recommnade cet excellent orchestre de Cuivre qui etait accompagné par Fabrice Millescher comme solliste (voir la vidéo ci après de ce  dernier .. ça vous changera.) 
Bref, couché assez tard, je me lève vers 7 h - le quart de la nouvelle heure... et je file vers Noirvaux. A 9 heures, le parking est vide (étonnant non ?) Je pars, Wedze aux pieds, skis sur le dos.
Je laisse les skis aux Dénériaz dessous et file dans la forêt. Les Wedze sont toujours aussi désagréables à la dans les montées raides ( la faute aux peaux droites). Je rejoins la combe que je dois tracer. Quleques passages avec de la glace sous jacente me font pester !
Arrivé sous la crête je décide de déchausser et de monter tout droit dans la pente( Dré dans l'pentu) petit passage à 45 ° en neige bien dure. De la crête le sommet, avec les chamois qui broutent l'herbe sous celui ci ! Je dépeaute et retour, je décide de descendre par le col, la neige est poudreuse et ne colle pas dutout avec la neige glacée sous jacente, mes les carres neuvestiennent bien. Je traverse, la combe est assez agéréable à skier, par contre les bois sont délicats.
Je remonte en trab, sans déchaussser ( y a pas, les peaux parabollqiues, c'est le pied !)
Je décide de descendre sur les Roches éboulées  pour pique niquer.  Le brouillard m'englobe, je décide de suivre les traces de montées (erreur) je vois bien qu'elles ne passent pas à l'endroit habituel, mais dans la purée de poix, si ça passe à la montée, ça doit passer à la descente !
La trace bascule versant nord ouest à pied !!! à un moment j'ai cru que c'etait des traces de Chamois. Le passage est raide, je le skie et décide de rejoindre les Roches éboulées, à flan , dans la forêt. Question ski, ça n'a pas grand intérêt et, bilan de l'opération, j'arrive au sud, à l'altitude des Roches éboulées et  la neige est pourrie !
Je rejoins le bas de la combe, croise 4 skieurs et pique nique.
Je file aux Dénériaz dessous et remonte aux petites Roches, je dois de nouveau tracer la combe, quelques passages délicats (toujours sous les petites Roches) sortie à ski sur la crête. Je dépeaute et nouvelle descente, dans la forêt, la neige est lourde, mais dans la combe  , de la moquette !!! Vraiment agréable à skier. Lorsque la combe se termine, dans la forêt ( 1300 m) , la neige devient lourde, je décide de remonter en haut de celle ci. Je remotne, retrouve mes traces de montées, dépeaute au sommet et descend  ce coup ci jusqu'au Dénériaz dessous et à Noirvaux !

Et je ne suis pas arrivé trop tard à la maison, on a eu le temps de faire un bon tour de vélo !

 


Vue du sommet, un Chamois me nargue


 
Un peu de culture dans ce monde de brute
 

 

 

Test : Wed'ze de rando - Chasseron par les Combes

Apoutsiak — Ski de randonnéeChasseronJuraFauneConseils Techniques
Chamois au Chasseron

Petite sortie après le taf au Chasseron, pour la première fois de l'année (2009). But de l'opération : se faire plaisir et tester mes Wedze de rando de fabrication artisanale.

1°) Historique "il faut toujours commencer par l'historique" ( Philippe Dumont 1996)

En 2004, les enfant aprennent à skier (Marie et Louis) et me bousillent mes trab tout neuf, de passage à Decathlon, je découvre les Wed'ze : 149 euros, impeccable pour skier avec un enfant entre les jambes, à ce pris là, je ne risque pas grand chose. Pour info, ùon avis sur Decathlon est plutôt négatif, on en a pour son argent et en général, vu que ça n'est pas cher...

Bref, je skie en famille avec mes Wed'zes et parfois en bord de piste ... voir carrement hors piste.



Sur skitour, le sujet a fait polemique, en gros, les gens qui skient avec des skis courts sont des brêles... ça n'est pas faut, mais je trouve que lorsqu'on n'est pas un grand skieur, ce sont des skis assez agéréables à skier ( sauf a haute vitesse sur la neige dure...mais ça m'arrive rarement !) Le sujet a fait polemique...

Bref, je me suis bien amusé avec mes Wed'ze en forêt et me disais pourquoi ne pas en faire des ski de rando...

Passage à Decathlon en ce moi de Janvier 2009, soldes, les planches pour 48 € ! Je prends, je vais voir si à l'atelier ils peuvent me fixer des fix de ski de rando dessus " Ah non, ça n'est pas fait pour ça , la fix va s'arracher... " et je pense, p.... de principe de précaution !

De retour à la maison, passage chez François Simonin, excellent bricoleur devant l'eternel... Démontage de mes Silvretta 404 ( de 1992) de mes Yeti Extrême, et remontage sur les Wed'ze, en deux temps trois mouvement ( pour info, il avait déjà recréé des cales de montée pour Silvretta 404) Bon, François, il est très fort ! Pour info, les vis de 404 font juste l'epaisseur du ski !

Petit test en descente il y a 15 jours aux Rousses en forêt, pas de probleme, la fix ne bouge pas, je décide de le tester en rando à la prochaine occasion !

Hier, 5 Février , après midi de "libre", je profite de ce temps libre pour faire un test grandeur nature.

Topo :

De Noirvaux
Classique remontée aux Deneriaz dessous, la Merla, la Grande Combe et le sommet. Redescente aux Deneriaz dessous puis nouvelle montée au sommet
Descente par les Roches éboulées et dernier aller retour au sommet par la Merla

Wed'ze pour le premier aller retour
Trab Sintesi pour les deux autres aller retour

Météo et conditions

Gris puis leger neige pour se dégager en fin d'après midi

Neige soupe dans l'ensemble dammée sur les pistes dans la forêt
Soupe de 40 cm environ dans les combes, dure à skier !


Grand beau... en fin de journée

Récit :
Fier au sommet !

Départ de la maison à 11 heures, et début du ski vers midi 30. Première montée en Wed'ze en écoutant chaque bruit de la fixation, verifiant que tout se passe bien .  Au dessus des Deneriaz dessous, la trece se raidit, et les peaux droites ont du mal à accrocher les passages gelés (c'est plus le probleme des peaux droites que celui des Wed'ze... à ameliorer donc) . Pour les conversions : pas d'effort particulier !
Arrivé dans la grande combe, Des chamois me déboulent sous les spatules, la portacce des Wed'ze etant plus faible que celle d'un ski classique, le Wed'ze s'enfonce un peu dans la trace en particulier à l'arrière (la fixation est en arrière).
Le ski est legerment plus lourd ( 300 g environ que les Trab, en parti lié au pouds de la fixation !)
La remontée se termine par une traversée sous la crête qui est particulièreement chargée

La crête est sans neige (transport par le vent) et j'atteinds le sommet fier comme artaban, les premiers Wed'ze de rando vont attaquer la descente ! C'est parti pour la descente. La neige est lourde, et les virages sont parfois difficile à perdre. La faible portance du ski me semble un inconvéniant ici. Dans la forêt, par contre c'est assez agréable ça tourne tout seul !!!

Je décide de remonter avec mes trab Sintesi et mes peaux paraboliques. Je croise de nouveau les chamois  et rejoint le sommet . Je descends sur les roches éboulées et son renard, absent ce jour. La neige est lourde dans la combe et j'ai du mal à la skier mais en ski "traditionnel" La descente en faux plat descendant est délicate : "qui a farté mes skis ?" ... personne, c'est bien là le probleme !
Je décide pour mon test comparatif de descendre la même combe à skis. Je remonte donc à la crête, recroise les chamois et me fais un petit coup de calgon au dessus de la Merla... 15 barres plus tard, ça va mieux, je pousse donc jusqu'à la crête. La descente est aussi merdique qu'en Wed'ze dans cette neige délicate à skier (pour moi !)

Je rentre, récuper mes Wed'ze et direction la voiture

Bilan : un partout la balle au centre
Il faudra faire de nouveaux essais, en bonne neige !


Photos

Les Wed'ze de rando - fixation Silvretta 404




Les données techniques





Le Test

Avantages Wed'ze :
Conversion mega facile
Descente en forêt agréable

Inconvenients :
Tenue de la peau à la montée (peaux droites) sur neige dure
Le ski s'enfonce à l'arrière à la montée (dans la trace  soupe)
Un poil plus lourds que des trab : plus dense mais plus court !

A retester en bonne neige et en neige dure ! ( pas dans la croute, pitié !)




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Le renard du Chasseron

Apoutsiak — humeurFauneChasseronJura


Article pour l'instant rare, fruit d'une rando en famille, mais le topo restant intéressant : je le publie.
Donc rando famille ! ( pour enfants entrainés et compétents !)

Le topo,  justement

Montée

De la vallée de Noirvaux ( sorte de transformateur vers 1020 m), gagner la ferme des Deneriaz Dessous, en suivant la route forestière. De la ferme, prendre à droite le sentier pedestre qui penetre dans la forêt puis se met à grimper relativement fort. On gagne alors l'alpage et la ferme de la Merla.
Remonter la combe (si agréable en ski de rando) soit au milieu, soit en prenant en lisière de forêt, àdroite, vous trouverez un sentier (solution plus sympatique, surtout avec des enfants )

Le sentier traverse alors la combe (traversée ascendante)  avant de  filer vers le col du Chasseron.

De celuis-ci, on gagne le chalet hôtel du Chasseron et le sommet
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vue depuis le sommet : la ferme de la Merla et la Grande Combe à gauche


Descente : plein Nord, en prenant bien garde de ne pas filer au Grandesonne dessus mais bien de prendre à l'ouest de celles ci. Puis à l'altitude 1458 m le sentier plonge dans la forêt pour se diriger vers les roches Eboulées.

Deux options pour la suite, soit prendre le chemin carrossable qui passe par les Deneriaz dessus et rejoint Noirvaux, soit, solution plus aventureuse, plongée dans le vallon à gauche pour rejoindre le torrent  en passant par les barbelés et les passages raides sans sentiers. On rejoint le chemin carrossable après les Deneriaz dessus.

De là, le faux plat descendant vous ramène au dessus de Noirvaux

La météo :

Beau temps, ciel légèrement voilé.

Les conditions :

Encore un peu de neige, à partir de la Merla
Nous ne sommes pas passés par le col mais sommes montés en haut de la combe, passage en neige un peu raide.
Neige dans la descente au dessus de 1300 mètres, bonne soupe



Le récit :

La rando etait imposée, et l'idée d'aller arpenter les montagnes avait rencontré  un très faible succès  dans la jeune génération ! Leur mère avait soutenu le mouvement contestataire, mais j'avais tenu le cap : nous irions gambader dans le Jura Suisse !

Le départ de la rando s'effectue vers 10 h 30, chacun cherche son rythme : le mien ! La montée aux Deneriaz dessous ne pause pas de probleme, ensuite, les pentes un peu raide font souffler les plus anciens Marie et Louis filent !  A la Merla, je décide, sous la pression de la foule de pique niquer. Il n'est que 11 h 30 , certains siestent sur les rondins de bois tandis que d'autres organisent une partie de ramasse sur un petit névé !
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"certains siestent sur des rondins de bois ..."


Vient alors la remontée de la Grande Combe, d'abord rive gauche, en lisière de forêt, puis en traversée ascendante vers la droite. Les traversées de névés se succèdent. En haut de la combe, je décide de remonter directement sur la crête. Les 20 m terminaux sont délicats. Je monte les enfants un par un, 4 passages ( un premier pour faire la trace et voir et 3 pour monter Agathe Marie et Louis.
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sortie du "crux"de la voie  -   photo Agathe Ledoux


Reste l'arête qui mène au chalet hôtel puis au sommet. Le toboggan est bien tentant mais entouré de neige, nous n'y aurons pas accès...

Au sommet, pas mal de monde, nous nous trouvons un rocher où je me repose tandis que les enfants vaquent à leur jeux : dessins - photos et ballades entre les névés.

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descente enneigée

Nous repartons  pour la descente dans la soupe. les névés se succèdent, les chutes aussi, le tout dans la bonne humeur. Il faut descendre sur les Roches éboulées... et, quand nous arrivons en haut de la combe, je vois des gens, et un renard à quelques mètres... " c'est pas possible, c'est un chien" me dis-je ! mais non. Je m'approche et salut les deux randonneur " ça vous arrive souvent d'attirer les renards ?" , ils m'expliquent que le renard est semi apprivoisé par les randonneurs. Les enfants sont aux anges, le renard vient, prend un peu de nourriture à leur pieds, repart dans la forêt la chacher, 5 minutes après il renouvelle l'opération, toujours méfiant, mais toujours plus téméraire. Tout le monde profite du spectacle .... incroyable !

Après 1 heure, resté là, nous décidons de descendre enfin aux Roches éboulées, un peu d'escalade. Puis nous repartons pour couper le virage des Deneriaz dessus dans le vallon, à l'aventure. Pas de sentier, mais ça passe, c'est un peu scabreux par moment.
Nous retrouvons, le long chemin qui ramène à la voiture.

"Maman ne va jamais nous croire !"

Les photos :
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Le renard, Agathe et Marie


Le Renard du Chasseron




Topo GPS du Chasseron ou travail des insectes xylophages ?


La vidéo :

 ... à suivre