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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Steph

Nadelhorn depuis Bordierhütte: But et hélicoptère !

Apoutsiak — Ski de randonnée4000butalpinismeStephValais

Le sommet paraissait tout cuit

Ça s'est terminé en 3 minutes d'hélico, retour à la voiture

 

3 Jours en Valais

 

Mont Rogneux 3083 m

Bordierhütte pour une tentative sur le Nadelhorn et descente en hélico

Traversée duVélan : couloir central - voie normale

 

 

P1000640

 

 

 

Topo

 

Bordierhütte 2886 m

De Gasenried au dessus de Grächen (se garer sur la petite place)

Emprunter la route qui part dans le vallon puis le sentier (panneau Bordierhutte)

Passer au point 1930 m

Rejoindre l'alpage de l'Alpja en traversant la moraine Ouest.

Remonter l'alpage en suivant le sentier d'été (point 2407 m puis 2707 m CNS)

traverser le glacier au mieux (ni trop près des crevasses au nord, ni trop près des séracs au sud)

Remonter un bastion rocheux en passant soit par le chemin d'été (escaliers main courante) soit à ski !

Et rejoindre la cabane Bordier - Bordierhutte 2886 m

 

Nadelhorn

De la Bordierhütte remonter les premières pentes qui mènent à un goulet  sous le point 3211 m.

De là remonter le Riedgletscher .

2 options passer par l'Ulrichshorn (3925 m) pour rejoindre le Windjoch (3850 m)

ou rejoindre directement le Windjoch.

de là l'arête mène au sommet du Nadelhorn 4327 m 10

 

Récit

 

Tout avait pourtant bien commencé...

 

J'avais rejoint Steph à martigny et nous avions fait route commune à bord de ma bat-mobile vers Grächen, entre Saas Fee et Zermatt (en gros) Arrivé sur une place en cul de sac, nous nous décidons  à prendre la carte, "ah oui, en fait le départ c'est pas Grächen mais Gasenried, on est allée trop loin ! 4 km plus loin, on se retrouve sur la microplace de Gasenried, et on commence à s'équiper.

"T'as de la crème solaire ?"

"Je crois pas ! "

Vérification

"Ben non !"

Je suis déjà bien cramé du fait du Rogneux de la veille, et c'est pas très malin de se recramer la tronche...

Bon on remballe le matos, direction Grächen, le retour, où on trouve un microtube de crème solaire tout a fait adapté à la sortie.

Retour à Gasenried

Deuxième préparatif, bon, je suis un peu lent, Steph est prêt un quart d'heure avant moi, désolé pour l'attente.

Il fait grand beau !

c'est parti, pour du portage.

 

On papote un peu puis chacun prend son rythme, dans ses pensées. Je suis un peu devant, luttant avec dame nature et ses sapins dont les branches viennent perturber mon ascension : les skis se bloquent, je peste, recule, me plie en deux et repars. Bon , Steph, pour le coup il est avantagé, et par sa taille et par celle de ses skis !

Le sentier est plus raide, nous traversons une combe où 3 chamois m'observent et voilà le lieu de mise en place des skis après une heure de portage.

On discutte, j'explique à Steph les différentes options : soit le Nadelhorn, soit Ulrichhorn Balfrin et on peut descendre soit dans la vallée de Saas, soit direct à Gasenried en passant par un col.

Steph passe devant pour remonter l'énorme morraine. Ensuite c'est sur le fil de la morraine, pas genial. Nous finissons par redescendre dans le vallon, où tout est plus simple.

On fait une petit pause au pied de la montée.

 

Je sens Steph un poil fatigué (ou c'est moi qui suis en super forme), je me cale donc dans ses skis pour ne pas prendre trop d'avance. Je fais quelques photos et quelques films, la neige est poudreuse, ça s'annonce tip top pour la descente. Les conversions (parfois ratée, on ne se refait pas ) s'enchaînent (et pourtant j'essaie de m'appliquer !)

Je finis par passer devant, faisant une pause baudrier juste avant le glacier.

traversée du glacier entre les énormes séracs  à droite et les énormes crevasses à gauche, vu de dessus, la trace passe au bon endroit, mais je suspecte qu'en revenant en plein été , je sois un peu moins affirmatif !

Longue traversée du glacier pour passer rive droite. Puis ça remonte sous le refuge. Je finis par prendre le chemin d'été fait d'échelles et de  mains courantes ! Sur le dessus, il faut tracer dans la neige profonde. J'attends Steph pour l'arrivée au refuge.  Derniers mètres, nous y voici. Je rentre faire une petite inspection, (après avoir préalablement enlevé mes groles, ça a son importance ...)  tout  a l'air nickel !

Je m'en retourne annoncer la bonne nouvelle a Steph.

Au loin 3 skieurs arrivent du haut, godillant avec plaisir !

 

Ils arrivent, nous prenons des nouvelles, ils viennent du Nadelhorn, Yes, la voie est tracée !

c'est long, les conditions à la descente ne sont pas top !

Ils nous refilent un peu de pain

Nous discutons de tout, mais surtout de la course, je les bénis intérieurement de tout avoir tracer. Ca va motiver Steph!

Ils nous quittent.

Nous observerons leur godille de l'autre coté du glacier.

Et hop 1 4000 de plus, c'est comme si c'était fait !

 

Je propose à Steph d'aller chercher du bois dans la cabane au fond du jardin (à 30 m) tandis que j'allume le feux. Pour le coup en un essai, le feux prend (ça doit être grâce aux leçons de "Man Versus Wild sur NT1"...). Je décide de faire fondre de la neige et rempli une première gamelle de neige , puis en prépare une deuxième.

Steph arrive, chargé de petite bûches.

"Il faut que tu viennes avec moi !"

Ca veut dire que je dois remettre mes groles...

Je rentre avec ma bassine pleine de neige.

Steph, derrière moi, lance les bûches dans l'entrée du refuge. Enfin je pense qu'il les lance.

Il s'assoit sur les escaliers, un peu livide

"Je me suis luxé l'épaule !" m'affirme t'il.

Je lui propose d'enlever son blouson pour voir, il a trop mal et me propose d'essayer de réduire la luxation.

Je m'exécute sans grande conviction. (Faut dire que j'en ai pas réduit beaucoup des luxations d'épaule humaine !)

Puré, exercice illegal de la médecine... Non , j'ai rien fait, je lui ai juste tenu le bras, c'est lui qui tirait pour se la remettre en place ! (Bon il faut avouer que c'est la troisième fois qu'il se la luxe alors il a un peu l'habitude : 1°) les Courtes 2°) Morzine, à VTT, 3°) Bordier Hutte, ici.

Il faut appeler les secours

Je m'en occupe, je prends le téléphone du refuge, ... pas de tonalité.

Pas de bâton sur mon portable

Ah si d'ici

112

"Bonjour, guillaume L....--------------" perte de réseau

Nouvelle tentative, à l'extérieur du refuge, stress, ça passe pas, un peu plus loin, enfin, ça passe !

Je finis par avoir une personne très compétente, Bordierhutte, oui, pas de vent, pas de problème pour se pauser, "je vous rappelle"

bon, là je sais que le compte à rebours est enclenché, l'hélico va arriver dans les 20 minutes, il faut tout ranger. J'ai mis Steph au chaud devant le poele, il me faut refaire les sacs (complètement vidé pour le mien). Action. Rangement maximum, mon sac, le sac de Steph, les bûches au large, en faisant gaffe au téléphone, il sonne, "l'hélico est en route" puré il faut sortir lui faire signe de notre position même si elle évidente. Vais je descendre avec eux ou seul . Il me faudra leur poser la question.

On entend déjà le rotor, je file dehors faire signe au pilote avec un beau Y !

 

Il fait un petit tour  pour repérer les lieux avant de se poser. Flûte, j'ai oublié de mettre mes gants et mon foulard dans mon sac, ils s'envolent ! Je les rattrape de justesse et les fourgue dans mon sac. Je fais signe aux deux secouristes  (un médecin et un secouriste) que Steph est à l'intérieur. Ils parlent en allemand avec quelques mots de français mélangé à un peu d'anglais. Je comprends qu'ils veulent savoir depuis combien de temps , je leur affirme "dreizehn, eu non dreizig minuten !" Ils tentent de réduire la luxation mais rine n'y fait, dehors l'hélico tourne toujours ! Ils expliquent qu'il faut descendre à l'hôpital de Visp, je leur demande si je monte avec eux, il m'explique que oui et qu'ils me déposeront à la voiture. Ils aident Steph à monter dans l'hélico, puis le secouriste revient chercher les skis, je me charge des deux sacs. La neige est croûtée et je me croûte dans les 20 mètres d'accès à l'hélico. Puis grimpe dedans à l'invite du pilote ! Décollage puis demi tour, le pilote me demande où je suis garé. Flûte, je ne me souviens plus du nom du village. Le GPS de l'hélico ne montre pas une carte assez grande, je sors celle de mon sac, et lui montre Gasenried, houf, petit coup de stress.

 

Echange de place avec le secouriste qui pause une voie IV à Steph , je me retrouve sur les sacs face au médecin admirant le paysage par la porte, on suit pile poil notre trace de montée. Tiens voilà Gasenried, et la voiture !, je me demande où il va me pauser ce pilote ??? Tout est en pente, et plutôt raide. Je vois qu'il vise un peu au dessus du village, la vue est belle. Il se pause, je descends et prends mon sac (il y a ma clef de voiture dedans !)

 

Je fais signe au pilote que c'est bon et la l'hélico repart au dessus de moi  puis file dans la vallée

C'est marrant, après c'est le silence.

Je me retrouve seul , en tenue de ski de rando (baudard et chaussure de ski) au dessus du village, avec les habitants et les touristes, attirés par le bruit qui n'ont d'yeux que pour moi. Voilà une arrivée discrète !

Je cherche à descendre au village, longeant les clôtures empruntant en court névé. Je lis dans les yeux d'une autochtone sa désapprobation ! On croirait que le village s'est stoppé pour mon arrivée !

Voilà la voiture.

Les gens me regardent comme une bête curieuse, ils aimeraient bien savoir la raison de mon héliposage !

Un groupe s'approche, me questionne, je ne sais plus comment on dit épaule en anglais...

Il y a une francophone, ça arrange tour, je leur fait un bref résumer des raisons de ma bruyante arrivée, leur précisant qu'il n'y a rien de grave !

 

Et hop je file dans ma voiture puis à l'hosto de Visp ou je retrouve Steph et son épaule luxée, de visu, c'est impressionnant !

Je me fais virer de la pièce par une médecin charmante, en anglais !

Bon, le défaut de cet hosto, c'est que peu de mon parle Français, mais sinon c'est assez bien organisé pour le reste (à part peut être la salle d'attente pour les accompagnants ou il y a 3 pauvres revues en suisse allemand !

Pour le reste, Ils ont remis l'épaule de Steph, on s'en est allé et il a fallu affronter le regard sombre de Sophie, en provenance du Buet, pas très contente de trouver sa moitié dans un état bien moins bon qu'elle me l'avait laissé.

Evitant les flammes du dragon, je réussi à déposer Steph et à me  sortir de ce dernier guepier, ,je file vers Bourg Saint Pierre la Maudite pour la suite du Périple sur le couloir central du Vélan !

 

Voilà pour mon deuxième coup d'hélicoptère après celui de l'armée ! Merci qui ? Merci Steph !

 

Merci aux membres de l'équipage d'Air Zermatt ainsi qu'à ceux de l'hôpital de Visp !

 

 

4 h 30 de montée - 2 ou 3 minutes de descente....

 

Photo

 

P1000610Départ de Gasenried, 1 h de portage

 

P1000614Ca y est on skie !

 

P1000616Le front de glacier du Riedgletscher

 

P1000621Ca grimpe

 

P1000624L'alpja

 

P1000628

Steph

 

P1000631La Bordierhütte

 

P1000638Bientôt le glacier

 

P1000640Crevasses

 

 

P1000643Traversée du glacier

 

P1000644Steph

 

P1000647La Bordierhütte

 

 

P1000655Arrivée au refuge - avant d'en repartir par les airs

 

http://images.gadmin.st.s3.amazonaws.com/n5377/images/detail/Air_Zermatt-03-001.jpg

Ski de randonnée : Rimpfischhorn 4199 m

Apoutsiak — Ski de randonnéealpinisme4000ValaisStephZermatt

 

Topo
 
Montée  à la Täschhütte 2701 m
En voiture, de Täsch, traverser le village et prendre à gauche une petite rue qui monte à l'Est. La suivre jusqu'à Täschalp et Ottafe 2205 m. Pour info, il y a un refuge de l'Europaweg à täschalp !
Remonter la piste de 4x4 qui longe les paravalanches de Rotbach puis la piste qui part à flanc sous la Wissgrat. Prendre le sentier qui raccourci la piste ! toujours à flanc . Par un petit sentier en lacet atteindre le refuge !
 
Rimpfischhorn
de Täschhutte remonter vers Chumibodmen (sentier quand il n'y a plus de neige !) et poursuivre vers la partie gauche de l'alphubelgletscher.
remonter vers 3450 m au "sommet" du Vorder wand.
 De là, 80 m de descente bien négociée permettent de rejoindre le glacier de Mellich à ski (Mellich gletscher)
Remonter le glacier en passant sous les 2 éperons 3550 m puis 3650 m avant de passer sous al face Nord Rejoindre le Rimpfischsattel (Crevasses... Grosses sur le haut), lieu du dépot des skis.
Vu du sattel, il y a deux couloirs,  à droite d'un gros éperon. Remonter le couloir de gauche sur les 2 /3 puis basculer à gauche vers la face Nord (III) Remonter un second couloir au mieux (relais en place à contrôler !) et gagner l'antécîme puis le sommet du Rimpfischhorn 4198,9 m par une aérêt aérienne puis des rochers faciles !
Descente
Par le même itinéraire.
ou :
Variante , pour éviter la remotnée sur l'alphubelgletscher on peut descendre  le mellichgletscher puis rejoindre la morraine et le sentier (en rive droite) passer sous le point 2731 m puis suivre le sentier à flanc avant de remonter à la Täschutte (en fait c'est pas très rentable, mais vu qu'on l'a fait, je la propose...
 
Carto Fichier GPS
 
 
Récit
 
Comme souvent, tout commence à Martigny, sur l'aire du Grand Saint Bernard. Et zou, dans la voiture de Steph avec armes et bagages, direction Täsch. On merdouille un peu pour trouver la route de Täschalp, puis remontée jusqu'à l'alpage. Position gros portage, ski sur le sac, bouffe et matos d'alpi. Heureusement, il n'y a qu'une heure de marche.  Je pars devant, et file comme le vent, la forme a l'air là ... (à suivre) Refuge en vue, marmottes à foison, tout va bien.
Dans le refuge d'hiver, c'est grand confort, poëlle, buches, eau à volonté, toilettes 3*, Rien à redire !
 P1020092 (1)
Le lendemain matin, parès une nuit torride (oui, on avait mis plein de buches au couchage et ça avait chauffé... ), réveil 3 h 15 ! A 3 h 45 nous sommes en route , skis sur le sac, pour atteindre la mise en place des skis une heure plus tard. La lune nous offre un spectacle magnifique, elle, joue à saute Cervin au milieu de la nuit !
 
C'est parti pour une longue journée de ski !Il fait toujours nuit mais la lune nous éclaire bien !  Couteaux en place, une première pente un peu raide, je laisse choir mon baton (et oui, je ne suis pas trop bien réveillé) ce qui me permet de me taper une courte descent een escalier puis une motnée (et oui, il y avait des rochers à cet endroit là !)
 
On repart, les pentes sont tranquilles à présent. Je file devant petit papillon, qui, comme il se doit... papillonne ! Je fais une pause vers 3450 m en Haut de Vor der Wand (je ne sais pas ce que ça veut dire, c'est dommage ..) Steph me rejoint, on hésite puis on opte pour la traversée coté opposé pour descendre vers le Mellich gletscher. Bon choix ! Ca passe, mais la neige est hyper dure, et les virages vibrants ! Puis nous suivons des traces qui partent rive gauche, ça devient raide! je pars en éclaireur à pied. Je vois des traces de crampons en bas ! Ca doit être par là. Crampons piolet et ski sur le sac, c'est parti. Je passe devant, c'est raide (45 - 50) mais ça passe. Je trouve une longue de neige plaquée que je descends, Steph me suit à distance. Petit pas sur reglette (en crampons) ... grand pas sur reglette (là, Steph a moins aimé ! pour terminer par Grand pas sur  reglette, nappée de gravillons instables (là, il n'arien dit, mais je crois qu'il ma m'audit !) Perso, je m'en suis assez bien tiré, je coterais ça présomptueusement IV en crampon sur dale ... (peut être présomptueux)
Nous rechaussons les skis, pour voir un peu plus loin que notre passage etait parfaitement évitable ! en passant au centre de la langue glacière ! comment perdre une grosse demi heure pour faire 25 m de descente !
Ca repart, sur le grand glacier de Mellich
Ca monte doucement sous le soleil bien agréable.
Nous opérons une pause restauration sous le deuxième éperon.
Ensuite c'est sous la magnifique face Nord que nous progressons. Il faut faire la trace, nous nous partageons la tache. Et c'est Steph qui gagne le droit de passer DANS la crevasse en premier (et oui, il y a une crevasse où il faut passer à l'intérieur ! Bon il  a déjà des vielles traces et c'est rassurant, mais je trouve plutôt bien que Steph passe en premier ! Courageux mais pas téméraire en fait !  De toute façon , Steph avec ses 45 kilo, il ne doit pas lui faire bien mal à la crevasse, et ça ne garantie  en rien  un passage aisé pour moi !
Bon ça passe, c'est spectaculaire (et ça fera de belles images pour ma vidéo ;-)
La suite, c'est une remontée tranquille vers le Rimpfischsattel, le temps se couvre. On déchausse et on s'encore pour remonter un couloir à la neige inconsistante. Je trace avec parfois de la neige jusqu'au cuisse (ah oui, il faut préciser ici, que pour un petit alpiniste, je suis plutôt grand ! (deuxième précision : par la taille, pas par le talent la grandeur...) Fin de cette double précision ! et suite du récit. Bref, je progresse devant dans une neige profonde et dure à tracer. Je bagarre. Steph me signale de prendre à gauche au deux tier du couloir comme indiqué dans le topo, je pensais que c'etait au premier tiers, mais Steph a le topo inscrit dans les neurones. Et hop, un passage rocheux tout en adhérence (du IV ?) je maitrise, et Steph merdouille, c'est pas son jour, ça doit être  des passages typés GRAND ! Dans l'action il perd un gant que je vois filer sur le névé puis par dessus une barre rocheuse !  On poursuit, il passe devant pour un peu d'escalade et une traversée puis remotnée de couloir en face Nord.  Vien alors l'antécîme (je suis repassé devant ) il termine par l'arête finale et le sommet. quand j'y arrive, on est dans le brouilalrd et on voit juste l'antécîme dommage.  
redescente, Steph passe devant, je suis, on est toujours dans le brouillard. Crux de la voie, je repasse devant, joli pas d'escalade (au retour comme à l'allé ) Steph choisi un autre itinéraire qui passe également. On retrouve le couloir, ca descend rapidement dans de bonnes conditions. On finit par se décorder et se donner rendez vous aux skis !
en bas du couloir git le gant de Steph. On le récu^père et s'est parti pour la descente. On contourne la grande crevasse par le bas puis c'est la déception, on s'attendait à trouver une poudreuse légère, et la neige est diffcile às kier et crouter ensuite. Avant de devenir TRES croutée !
On décide de descendre par le glacier de mellich avant de retrouver un sentier pour le retour au refuge. On parvient à skier une neige légèrement transformée par plaque, presque agréable. 3000 m sortie du glacier, skis sur le sac, gros tas de caillou, morraine immonde, bienvenue  en mai 2012 avec du ski de rando maxi portage ! Heureusement chamois et bouquetins sont de la partie pour ega yer ma descente !
Ca roule, je surveille Steph dans le retro qu'il ne loupe pas les passages clefs !
Ensuite c'est une traversée sur sentier à flanc avant de remonter par un sentier raide vers la Täschhutte  et ses marmottes ! J'ouvre la porte,il est 18 h , -> 14 h 15 dehors ! content de retrouver notre logi, son poëlle  et son confort !
 
Photo
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Ski de randonnée : Alphubel 4206 m

Apoutsiak — Ski de randonnéealpinisme4000ValaisZermattSteph

 

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Topo

De la Täschhutte atteinte par l'itinéraire décrit ici (2701 m)
Enprunter le sentier qui part à droite  puis remonter les pentes  qui mènent à Chummibodmen (sentier quand il n'y a plus de neige) Rejoindre l'alphubelgletscher et prendre la branche de droit een montant.  La suite s'est en écharpe (pente un poil raide) pour  rejoindre l'alphubeljoch 3772 m.
Tirer plein nord pour atteindre les pentes sous le point 3860 m Remonetr au mieux les pentes raides et exposés (séracs - crevasses) qui montent à l'est de l'antécîme 4188 m de l'alphubel  puis par l'ar$ête facile rejoindrel e sommet (4206 m
descente : par le même itinéraire !

Carto fichier GPS



Récit

Après les 14 h d'action de la veille, j'avais les jambes un peu lourde au réveil à 3 h 15 ! Décollage plus lent, nous sortons du refuge vers 4 h 10 et je me mets dans les pas de Steph sur le sentier , pour finir ma nuit ! Ca grimpe rapidment (nous connaissons) pour rejoindre Chummibodmen et nous pouvons enfin mettre les skis. Lever de soleil magnifique ensuite, je passe mon temps à faire des films et des photos, c'est magnifique, trop beau comme disent mes enfants, l'expression s'y prette ici ! Steph en profite pour me larguer !  Je me retrouve à 5 minutes .  Petite pause et rattroupement du groupe (de 2 !) et ça repart, nouvelle photo et nouveau largage, les même causes occasionannt les mêmes  conséquences !  Petit passage raide, je rejoins Steph le soleil nous éclaire pour atteindre le col et c'est bô !
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Courte pause, nous décidons de prendre au mieux à flanc pour rejoindre la partie finale, je suis devant pour cette traversée qui semble crevassée (vue du dessus ...) Au pied Steph passe devant, j'ai les grosses jambes avec le long parcours de la veille, mais je ne le sens pas motivé pour tout tracer ... Bizarement je me retrouve devant dans la partie raide, sous les séracs et sur les crevasses.. étonnant non ? Quel curieux hazard. En plus, je suis à l'agonie donc je n'avance pas, et bizarrement, Steph ne me rattrappe pas ! ... Je trace au mieux, le sérac au dessus de la tête, désagréable... Enfin je quitte la partie exposée pour poursuivre entre les crevasses, pas compliqué, mais il ne faut pas glisser, le paysage est magnifique : Fletschhoprn, Lagginhorn, Weissmies, Strahlhorn, Rimpfischhorn, Allalinhorn et à droite ,le Taschhorn, un bon souvenir pour moi ! Steph ne me rejoint pas, j'arrive sur l'arête, magnifique jusqu'au sommet où une nouvelle croix a pris place ! (il y a m^me les noms des sponsors en dessous...)
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Steph me rejoint, Nous ne passerons pas la journée au sommet pourtant l'endroit est agréable et pas trop venté.
Début de la descente, ça passe, la neige est correcte, nous enchainons les virages dans la transfo correcte, il faut profiter de cette , sans doute , dernière course à ski de l'année !
Nous décidons de traverser à flanc pour éviter de repeauter, et bingo, ça passe jusqu'au col sans souci. La suite, c'est plaisir garantie dans une neige excellente, Nous rejoignons Chummibodmen où il faut commencer à viser pour skier (viser entre les rochers) Pour la fin ce sont des lichettes de névés... avec plus ou moins de déchaussage (en fonction de la volonté de protection de la semelle des skis). Nous quittons les skis à 15 minutes du refuge !
Dernier repas avant d'aller au jardin des Oliviers sur la terrasse du refuge ! avant une descente portage agrémentée de marmotte vers Täschhalp, en moins d'une heure, nous sommes en bas !
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Photo

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Lever de soleil sur le Cervin et la Dent d'Herens
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De la Roccia Nera au Breithorn
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Steph et le Rimpfischhorn
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Le Rimpfischhorn
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Steph
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L'alphubeljoch

P1020281Allainhorn Stahlhorn et Rimpfischhorn  - crevasse sous le sommet

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Le Cervin s'embrume... par l'Italie bien sûr !
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Le Täschhorn
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Arrivée au sommet
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Descente - Steph

P1020324Marmotte aux aguets sur le chemin du retour !

Ski de rando - Bernina - Passo di Sasso Rosso 3504 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeRaid à skiStephSophieBernina

Traversée refuge Marinelli AlpGrüm

Bivouac Pansera 3549 m


La descente de rêve !

 

Topo

 

Etape à n'entreprendre que par bonnes conditions et bonne visibilté !

Le fichier GPS fourni ci dessous peut s'avérer utile !

 

Du refuge Marinelli (2813 m) rejoindre le passo Marinelli Occidentale (3014 m)

Traverser à flanc le Vedretta di Fellaria en passant sous le point 3213 m (CNS)

Remonter le glacier d'abord coté rive droite puis rive gauche pour arriver au Passo di Sasso Rosso

Posibilité d'aller visiter le charmant bivouac Pansera  3549 m

traverser l'Altiplano di FEllaria  en direction Est pour basculer au Nord du poitn 3329 m de là, descente au mieux du Vadret da Palü

Vers 2650 m tire au Nord (à gauche du glacier) pour trouver le couloir à la limite de la morraine gauche (attention on accède au lac par le Nord !

Descendre donc le couloir  et traverser plein Est (plat) pour rejoindre le val da Canton. descendre par des petits couloirs  jusqu'à l'acqua di Palü  puis direction le nord du lac du Palü 1923 m

De là, remonter par le chemin forestier à Alp Grum 2091 m

 

Ascension : 670 m

Descente :  1700 m

Distance : 16 km

 

 

Carto Fichier GPS

 

 

Fichier GPS de l'étape Marinelli Alp Grum au format GPX

 

 

Fichier GPS au format GPX du raid en Bernina (complet)

 

VisuGPX de l'étape

 

 

Récit

La Descente de rêve !

 

 

 

Après l'amer déception de la veille (traduction littérale de bitter enttäusch) j'avais laissé mes deux acolytes décider de mon sort ! Et le jugement avait été sans appel, nous descendront sur Alp Grüm.

 

Sophie m'avait bien vendu le parcours : une descente exceptionnelle dans un cadre inédit et dans une neige de rêve. Inoubliable ! Je ne regrettrais pas ! A coup sûr.

 

P1010536Petit Papillon au dessus de Passo Marinelli Orientale

 

Cette descente, la préparation psychologique avait été longue. Les Marseillais de Coaz en avait parlé et l'idée avait fait son chemin chez Steph et Sophie. Moi, je souhaitais garder 2 jours pour Marco e Rosa et mon objectif ultime : LA BERNINA. Ce projet me laissait donc de marbre. Mais à force de persuasion sournoise, l'idée faisait son chemin en moi, et ce matin là, de guerre las, je cède.

Alors que mon idée de départ était de faire la traversée du Piz palü intégrale, descente par Morteratsch (magnifique programme vous l'avouerez) , je ne propose même pas mon idée. En plus ça permettait de faire le Palü par beau temps, ça aurait changé !...

 

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 Steph  Sophie


 

Nous avions rentré des points GPS, suivi les conseils vaseux (peut être trop...) et imprécis du gardien, photographié au zoom maxi la partie de carte qui nous manquait. Cette descente devait se faire les doigts dans le nez... en gros : No soucy !

 

P1010694Départ du refuge Marinelli

 

Dernier lever (vers 6 h 30, quel luxe) déjeuner avalé, et hop sur les skis, reste à attendre Steph le petit papillon... 3 battements d'ailes plus tard, le voilà, appareil photo en bandoulière. Lever de soleil, mitraillage en règle. Couteaux acérés nous remontons au passo Marinelli orientale.  Le soleil se lève dans une belle ambiance, mitraillage photographique. Le moral est bon, nous remontons  le glacier. Steph, aujourd'hui, a la caisse, il nous largue. Je vois Sophie qui fatigue un peu dans la montée sur l'altiplano. e vent nous accueille avec de belles bourrasques. Au col ( passo di Sasso Rosso) , je propose de faire une visite du bivouac Pansera et en 3 minutes chrono, je suis à lui. Son confort m'impressionne : 4 places couvertures gaz et table dans un univers réduit mais dans un cadre magnifique !

 

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Le glacier à remonetr et le Passi di Sasso Rosso

 

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Sophie - les cours de photo de la veille portent leurs fruits !

 

P1010555Du monde sur le Piz Palü

 

P1010730Dans le bivouac Pansera (CAI) il y a ...

 

P1010732Sur le petit somemt voisin

 

Je poursuis jusqu'au petit sommet voisin. Observation des cordées à la file sur le Piz Palü. Puis retour au ski, dépeautage et c'est parti pour la descente de REVE ! (ou annoncée comme telle !

 

Bon, au départ, il y a du vent, non pas une petite brise , un gors vent bein puissant qui rend la descente en faux plat descendant bien désagréable et te repousse quand tu es à l'arrêt.  ... pour le rêve... faudra sans doute repasser un jour sans vent. Début de descente sur le glacier du Palü. dans les bourrasques et la neige dure vaguelée par le vent. Sophie se brûle les joues dans le vent. On skie quand on peut... et on peut peu !

Nous croisons deux ascensionnistes.La neige est dure, hésitation, faut il attendre qu'elle décaille nous décidons que non. 3 virages en neige correcte et voilà déjà la bonne soupe avant de rechercher le couloir  vers 2700 m. Alors là, c'est le bouquet, le gardien nous avait indiqué un couloir un peu centrale, légèrement rive gauche, les traces mènent et à gauche. On hésite, les traces semblent passer dans un mélange de neige de terre et de caillou peu engageant. Demi tour, observation de ce qu'on peut observer (au dessus des barres, c'est pas facile) Sophie finit par y aller (en fait c'est tout à gauche le long des cailloux ) ça passe, la semelle des skis n'aime pas ! Descente de rêve : tout en dérapage dans une neige jaunie par la terre et parsemée de cailloux avec deux conversions : une en haut une autre en bas. Sophie, on n'a pas la même notion de la descente de rêve.

 

P1010740Début du passage ultrapourri, bien significatif de cette descente de rêve...

 

Pour la suite, le gardien nous a indiqué que ça passait rive gauche par le chemin d'été !

La trace part à droite, nous la suivons pour nous apercevoir qu'à gauche, ça passe par des barres ! donc ça ne passe pas ! Merci gentil gardien ! c'est vrai que lorsqu'il nous a décrit la chose, il nous avait parut assez imprécis, mais là, on allait un peu au casse pipe quand même !

 

Bon à présent, la neige de la descente de rêve, c'est de la soupe infâme. Il faut se méfier de toute pente un peu raide. un petit couloir par ci, un autre par là en neige dure traffolée, un peu (beaucoup) de grosse  soupe, et un long plat sans fin (avec des mélèzes qui ont bien plu à Sophie) et la descente de rêve s'achève. Elle s'achève même parfaitement car il faut repeauter dans une trace raide pour remonter à la gare d'alp Grüm. Joie de la descente de rêve dans cette remontée (alors que nous aurions pu être les rois du monde au sommet du piz palü... chacun son truc) Bref 25 minutes de remontée à ski puis à pieds les skis sur l'épaule pour atteindre la gare, perdue au bout du monde !  avec un train toute les demi heures, c'est pas la classe ça ?

Steph le petit papillon me rejoint, puis Sophie vendeuse de vent !

 

Merci pour cette descente de rêve inoubliable. Je ne le referai jamais pour rester sur ces excellentes sensations !

 

P1010742Sous le passage pourri (dans le topo nommé couloir...)

 

Le train tout confort nous ramène à Diavolezza dans une bonne ambiance qui ne nous aura guère quitter cette semaine !

 

 

 

 

 

 

Raid à ski en Bernina 2011

 

Les liens au jour le jour

 

J1 : But au Munt Pers


J2 Piz Palü

cabane Diavolezza - cabane de Boval

 

J3 Piz Tschierva 

cabane de Boval - cabane Coaz

 

J4 Il Chaputschin

 

J5 Fuorcla da la Sella

cabane Coaz - refuge Marco e Rosa

 

J6 terrasses de Bellavista

refuge Marco e Rosa - refuge Marinelli

 

J7 Passo di Sasso Rosso

Refuge Marinelli - Alp Grüm 


Ski de rando - Bernina - Terrasse de Bellavista

Apoutsiak — Ski de randonnéeRaid à skiStephSophie

Topo

 

De la cabane Marco e Rosa (3597 m), traverser le uorcla Crast Agüzza, Traversée en direction des Terrasses de bellavista (crevasses - séracs) que l'on atteint par une petne raide et crevassée !) Suivre les terrasses (Est Nord Est)  et basculer sur la Fuorcla Bellavista au bout des terrasses (ne pas remonter vers la crête !

Rejoindre le passo di Sasso Rosso sous le bivouac Pansera. Rester d'abord à rive gauche du glacier puis à droite , passer sous le point 3213 m pour rejoindre le passo di Marinelli Orientale puis passo di Marinelli Occidentale 3014 m .

Descendre sur le refuge (Sud Ouest)

Rifugio Marinelli (2813 m)

 

Déniv ascendant 310 m

déniv descente 1082 m

Distance 10 km 600

 

Carto fichier GPS

 

 

Fichier GPS au format GPX du raid en Bernina

 

 

Fiche visuGPX de la journée

 

Récit

 

Traversée refuge Marco e Rosa - refuge Marinelli - But à la Bernina

 

"Et là, c'est le Drâme !"

 

 

 

Petit retour en arrière (pour plus de détails consulter l'article complet ici)

Notre arrivée à Marco e Rosa fut fraiche (1°C dans le refuge) et le vent s'était levé. Les Suisses Allemands avaient réussi le sommet et nous avions passés la nuit, les uns sous les couvertures (5), les autres à la fenêtre pour profiter du soleil (et sous quelques couvertures également...)

Vint l'heure du coucher, je me glissais sous mes couvertures, un petit coup de MP3 pour amorcer la nuit (Vive feux l'émission 2000 ans d'histoire !)  et tentative d'assoupissement dans le froid. Plus le temps passe plus le vent forcit. Et ce refuge qui est arrimé par des câbles tout rouillés. Si l'un d'eux cède, on nous retrouvera dans le refuge, 500 mètres plus bas... en miettes. Perspective peu aguichante...


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Bref je dormais mal, le vent continuait de forcir, enlevant le peu de calories du refuge.  Et il fallait qu'il s'arrête à la fin de la nuit. Sa persistance nous priverait de sommet (il était difficile de se tenir debout dehors !)

 

Je commençais à réciter  quelques prières et allumais quelques cierge, espérant faire tourner la volonté divine (et le vent par la même occasion). Cela n'y suffit pas, je sacrifiais un choucas (faute de poulet) pour lire dans ses entrailles et me prédire un avenir radieux à court terme (pour court terme, j'entendais 24 heures, ça me suffisait)... En matière d'entrailles, je ne voyais qu'une vilaine coccidiose entière, mais rien qui m'indiquait une ascension  aisée de la Bernina... Je me mis à danser autour de la table, la danse du beau temps, je ne sais si je pris le bon rythme, mais rien n'y fit, le vent violent persistait.

Dire que ce sommet était la raison de ma venue dans ce massif lointain... Le raid n'était qu'un prétexte à cette ascension et voilà que le sommet allait me passer sous le nez... à 400 mètres de celui-ci... les boules ! Je commençais à regretter de n'avoir pas fais une reconnaissance poussée avec les Suisses Allemands. Je serais à présent un summiter sans pression...

 

Il fait froid, et je décide de me couvrir (5 couvertures ça ne suffisent  pas !) je rajoute un pantalon et ma doudoune grands froids, sans compter les boules quies pour éviter le vent ! 

 

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La souricière

L'idée me vient, insidieuse, nous sommes dans une souricière : dehors le vent peut nous empêcher de quitter notre frêle esquif. 

Impossible de redescendre le couloir par ce vent ! le chemin d'été lui, n'est pas déneigé et est scabreux, la descente sur le glacier de Morteratsch est crevassée à loisir et nous ne la connaissons pas. L'accès aux terrasses de Bellavista passe par le col balayé par le vent... Nous sommes peut être dans une souricière si le vent ne faiblit pas.

 

Le jour point, le vent est là, terrible. Que faire ? Je finis pas me lever. Il fait -3°C dans le refuge ! L'eau a regelé ! Tout est froid et humide. Je refait fondre la glace et m'habille. J'enfile mes chaussons de ski, froids et humides, quel délice. Le pied droit gel, et j'aurais l'onglet pendant quelques heures ! Bonheur, joie ...

Petit déj, nous décidons de nous enfuir par les terrasses de Bellavista ! La Bernina nous rejette. Petit dej, les Suisses quittent le refuge, nous les suivons des yeux par une petite fenêtre.

 

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C'est notre tour. Nous décidons de traverser le col en crampons, pour plus de sécurité. Je passe devant, Steph me demande de monter au dessus du refuge  plutôt que de passer au dessus du couloir avant de traverser le col. Dans le vent, nous avons du mal à communiquer.  Traversée du col, un peu plus loin on est abrité du vent et nous décidons de chausser les skis. Au loin, les suisses grimpent sur les terrasses.

Passage entre les séracs, Steph est repassé devant , nous sommes toujours encordés. courte remontée sous le Piz Zupo. Voilà l'accès aux terrasses, nous mettons les couteaux, c'est raide et crevassé verticalement. et la trace fait des Z bien sur la crevasse dans des pentes gelées .. miam... plaisir de se retrouver là.  Je suis bitter entausch, on vient de buter sur la Bernina peut être aurait du t'on attendre un peu. En plus il n'y a pas de vent ici, peut être n'y en a t'il pas non plus sur le sommet. Peut être que le col était plus venté que le sommet. Au loin la trace sur le 4000  me nargue, ça a l'ai si facile, elle ne passe même pas sur l'arête... Je boude, je suis aigri, on aurait du attendre... Ma déception est grande ! Absolue

 

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Ca finit par grimper. et voilà les terrasses de bellavista, magnifique vues de loin, moins quand on est dessus, c'est vase et un peu en pente, mais on ne voit pas grand chose ! Pause orientation pour décider du dépeautage... Nous redescendons vers le col de la Bellavista (Fuorcla de la Bellavista) Hésitation, les traces montent, on repeaute. Non c'est en bas... on redescend, finalement , Sophie s'avance, c'est là ! je la suis, et voilà le col , nous quittons les terrasses et ma déception, le vent est moins fort un peu en dessous, nous pouvons nous déshabiller (raisonnablement bien sûr !)!

 

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La suite consiste à descendre sur Marinelli sur l'altiplano di Fellaria. Le vent a créé des vaguelettes qui prennent les skis par moment pour les mettre dans leur sans... attention à la chute ! Nous passons au Passo di Sasso Rosso pour poursuivre sur le glacier du Vellaria. Il est relativement bien bouché et est en condition ! plaisir de skier ces pentes !  Nous filons vers le bas ! Un pause nous accueille avant le plat qui permet de rejoindre la passo di Marinelli Orientale, où nous retrouvons le monde ! en provenance de Boval. C'est l'orgie dans la descente sur Marinelli avec une vingtaine de skieurs qui dévallent à toute allure. Voilà le refuge accueillant, avec terrasse, musique italienne (puis Pink Floyd !), transats, chambre individuelle pour moi , poële, quel contraste avec le matin !

 

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Et sophie qui se met à gratter ses mémoires tandis que je m'attelle à secher le matos et à profiter du cadre...

Que vais je donc pouvoir écrire du raid ?

 

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Raid à ski en Bernina 2011

 

Les liens au jour le jour

 

J1 : But au Munt Pers


J2 Piz Palü

cabane Diavolezza - cabane de Boval

 

J3 Piz Tschierva 

cabane de Boval - cabane Coaz

 

J4 Il Chaputschin

 

J5 Fuorcla da la Sella

cabane Coaz - refuge Marco e Rosa

 

J6 terrasses de Bellavista

refuge Marco e Rosa - refuge Marinelli

 

J7 Passo di Sasso Rosso

Refuge Marinelli - Alp Grüm


Ski de rando - Bernina - Fuorcla da la Sella - Refuge Marco e Rosa

Apoutsiak — Ski de randonnéeBerninaStephSophieRaid à skialpinisme

Topo


De la cabane  Coaz 2610 m Remonter les pentes au dessus du refuge (Sud Ouest) et gagner le Vadret da Roseg. Le remonter en traversée en passant sous la barre dont le sommet est coté 3075 m sur la CNS. Sur le Vadret da la Sella remonter les pentes peu raides et gagner la Fuorcla da la Sella 3275 m.

De là descendre sous le point 3243 m puis Nord sur le Vedretta di Scerscen Superior et ganer le pied du couloir qui mène au Fuorcla crast'Agüzza. Remonter le couloir (rimaye - pente 45 - 50°) et gagner le col de là, le refuge Marco e Rosa (3597 m)

 

Déniv ascendant 1225 m

Déniv descendant 280 m

Distance  10 km 400

 

 

Fichier GPS Carto

 

Téléchargement trace GPS au format GPX du raid en Bernina

 

 

Fichier VisuGPX de la journée

 

Récit



 

Le jour du fameux couloir Sud Est !

 

5ème jour de notre raid en Bernina

 

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Le but du jeux de ce jour était simple : rejoindre le refuge Marco e Rosa

 

La veille au soir, Steph s'était montré sceptique : le couloir d'accès au refuge risquait de prendre le soleil et d'être ainsi avalancheux donc impraticable ! Stress lors du repas du soir, pression, adieu pour moi la traversée des Tschimels et du piz Sella que j'envisageais avant de gangner le refuge.

Pourtant le couloir me semblait sud ouest bordé par un éperon qui devait sans doute le protéger des affres du soleil !

 

La partie ne me parraissait pas gagner, steph semblait douter de nos capacités à réussir.

Le lendemain, bran le bas le combat et hop c'est parti derrière un groupe de Suisse Allemand qui monte à la Bernina directement sans s'arrêter à Marco e Rosa.

 

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Nous les suivons à distance même si dans mon fort intérieur, il me semble qu'il serait judicieux de les garder en point de mire. Une pause pose de couteaux... une autre dépose... une nouvelle pause. Bref, on se fait larguer par les casques à pointe au rythme régulier. J'ai adopté ma technique favorite au sortir de l'oreiller : dans les traces de Sophie, à une spatule.

 

Nous progressons en dépit des pauses techniques, Steph papillonnait derrière... Je ne sais pas ce qu'il y a d'intéressant derrière, mais Steph a tendance à y passer  son temps (peut être du miel... ou plutôt du Nectar... va savoir !)

A un moment, je ne sais plus comment ça c'est passé, je me suis retrouvé devant, rien d'extraordinaire mais bon, quand je suis devant, depuis le début du raid, j'avance à mon rythme, et mon rythme, est quelque peu plus rapide que celui de Steph et Sophie...  Et j'avance, sous les magnifique calotte du Piz Roseg, sous les Tschimels et le piz Sella qui me narguent ...  longeant les crevasses, la fin de la montée est en faux plat , un trèèèès long faux plat. Je parviens à avoir en point de mire nos amis helvétiques.

Quant tout à coup, l'un d'eux s'arrête, au milieu du glacier pour une envie pressente : grosse commission. Impossible d'éviter ce spectacle d'apocalypse, je ne souhaite pas m'arrêter, ça casserait mon rythme, et il est là, au milieu du glacier, c'est à peine si la trace ne passe pas entre ses jambes raffermies par les températures glaciales de l'aube. Si elle y passait, elle n'y passera plus.  Les reliquats de sa pause dégouteront les successeurs de ce trajet malodorant ! Bref, je fixe mes spatules tentant d'éviter du regard la désolante apparition, mais il faut bien faire une conversion, je ne vais pas skier les séracs et crevasses adjacentes. Et là, c'est le drame, je me retrouve face à l'homme qui vient de terminer et qui essuies ses skis qu'il a du embourber de matières fécales. Le geste maladroit il passe son piolet sur la peau de phoque maculée d'un étron.  La scène est insoutenable, je fixe mes spatules, la nausée n'est pas loin.

 

Tandis qu'il se refroque, je le passe à distance. Steph et Sophie ont, grâce à leur vitesse, évités ce théâtre. et me mets dans l'idée de rattraper ses deux compères. Le col est bien plat et je finis par les avoir à peine devant moi, Mais plus léger, l'acteur de tout à l'heure me dépasse et me dépose, me laissant presque seul à l'arrivée au col.

 

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Un petit sommet s'offre à moi, le lever de soleil m'attend à son apex ! Je monte, et mitraille la plaine. Sophie arrive au col, et me rejoint alors, je la mitraille dans l'aube aux couleurs magnifiques. Tout est beau à présent, je respire !

Steph loin, prend son temps, il nous attend au col et nous le rejoignons, pause bouffe et photos, les couleurs sont magnifiques.

 

Nous repartons ensuite sur le versant Est du col vers le bivouac Parravicini. Nous décidons alors de dépeauter pour traverser le Vedretta di Scerscen Superiore. Delà, on repeaute, comme d'hab, Steph traine un peu, je me demande s'il ne souhaite pas nous ralentir afin que les conditions du couloir ne se détériorent et ainsi avoir raison... "je vous l'avais bien dit ! ce couloir n'est pas en condition !"

 

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Dépôt des skis, à mettre sur le sac, crampons au pieds, piolet, encordés, et c'est parti, les Suisse Allemand sont au quart du couloir quand nous partons, ils progressent lentement.

au départ, je pensais gravir le couloir en solo, mais-une grosse rimaye le barre, ne souhaitant pas stresser ou me retrouver au fond, je décide prudemment de m'encorder avec les autres (j'aime bien ce prudemment, il met en valeur toute ma sagesse !!! liée sans aucun doutes à mes quelques cheveux blancs !)

Je pars devant, Sophie est au milieu et Steph ferme la marche, encordement court, spécial couloir 45 - 50 °, adapté !

Le bas du couloir est en traversée gauche droite, à flanc, plus ou moins tracé, ça passe. Après un changement de coté salvateur, oui, les alpinistes vous le diront, on aimme bien changer de coté de temps en temps, parce que sinon c'est désagréable et on finit par choper des crampes , ou les muscles qui tremblent...

 

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Bref, nous progressons main droite à présent main droite amont et la trace devient verticale sous la rimaye. Je commence à monter, dré dans le pentu. La rimaye est gentille, elle se laisse doucement caresser du crampon sans opposer de résistance, elle  se montre consentante et me laisse passer. Nos prédécesseurs ont installés au dessus de celle ci une bassine pour s'assurer, l'organisation germanique sans doute. Mes partenaires, plus petis que moi, présente quelques difficultés, le pas étant un peu large, mais la rimaye bien lunée , elle, les laisse la franchir sans opposer de résistance farouche. La suite est plus raide, 50° environ, dans une neige agréable, un peu dure, mais solide. Je retrace quelques marches quand je sens que Sophie fatigue (mais pas trop, faut pas exagéré quand même, je ne suis pas Burgener moi !). La tension monte entre mes deux compagnons de cordée quant la corde n'est pas correctement en place entre eux deux ! Nous finissons par sortir, au soleil du col. Sophie me pousse à continuer dré dans le pentu plutôt qu'à opérer une sortie à flanc dans la trace (qui aurait judicieusement permis à mes mollets de se reposer mais bon.. ce que femme veut ...  Je m'exécute donc. Je sens Sophie fatiguée, mais le refuge perché en bord de col est là !

 

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Nous voilà devant la porte du refuge d'hiver accueille par un vieil alpiniste de passage. A l'intérieur il fait frais, les 3 Suisses Allemands sont déjà en train de se préparer pour l'ascension de la Bernina. Je vide mon sac. Quand ils partent, je me demande si je ne dois pas regretter dene pas leur enquiller le pas. Les dés sont jetés comme dirait César devant le Rubicon ! Ben moi, je ne l'ai pas franchi le Rubicon, on verra le résultat demain !

 

Dans le refuge, la femme de l'autre qui nous a accueilli dehors, est tout habillée avec une couverture en plus pour se réchauffer... Il fait 1°C dans le refuge alors que le soleil donne !

 

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Dehors , lentement, doucement, mais incidieusement, le vent se lève. On n'a bien fait de ne pas y aller tout de suite, me dis je...

un hélico vient déposer au col deux héliskieurs , qui dévalent la pente en 3 minutes sous mes hués...

 

Nous nous étalons pour le pique nique, soupe au lardon y croûtons, miam, et je ne sais plus quel plat. Moi, après le repas gastronomique de la Diavolezza, je n'ai plus jamais retenu ce qu'il y avait dans mon assiette...

 

Courte sieste sous 5 couvertures, avec une en dessous, le matelas est hyper humide. Steph tente de se réchauffer prêt d'une fenêtre. Les conditions sont dures, mais pas insoutenables !

Les Suisse Allemand reviennent, fiers, leur tentative a été couronnée de réussite !  Sophie les interroge tel Klaus Barbie dans les prisons de Lyon... Nous savons tout, le vent, la trace easy, le timing sans problème, ça va la jouer tranquille ... si le vent baisse !

 

J'entends Steph et Sophie qui discuttent, elle lui fait part de ses doutes concernant sa capacité à atteindre le sommet, il la rassure, elle ne voudrait pas me faire butter, j'y tiens tellement à ce sommet, lui préférerai sans doute qu'elle vienne, c'est beau un petit 400 en amoureux, on dirait un peu des fiançailles.

Pourtant c'est vrai que ça me ferait Ch... de buter à deux doigts du sommet parcequ'une gonzesse a le vertige !!! oups excusez moi pour la digression au langage quelque peu familier !

 

Le vent est à présent hyper fort, il devient difficile de sortir du refuge (et d'en refermer la porte !) on tient à peine debout devant celui ci. Seul le coté Ouest du refuge  est un peu abrité du vent...

 

Dans le refuge, l'activité c'est préparer de l'eau en faisant fondre de la neige... Assez d'eau pour 3 personnes et pour 24 heures. Réchaud à fond et corvée de neige...

 

Le repas du soir arrive, la température à baisser, à 18 h 30 pétante, et après négociation (les tourteaux voulaient manger à 18 heures...) nous sommes à table. Poisson et riz Décathlon mode déshydraté ... un délice ! après une petite soupe... et au lit !

 

Nuit mode tempette de vent ! qui traverse les potentiels boules quies

-3°C au réveil... l'eau est gelée !

à suivre...

 

 

 

 

 

 

 

Raid à ski en Bernina 2011

 

Les liens au jour le jour

 

J1 : But au Munt Pers


J2 Piz Palü

cabane Diavolezza - cabane de Boval

 

J3 Piz Tschierva 

cabane de Boval - cabane Coaz

 

J4 Il Chaputschin

 

J5 Fuorcla da la Sella

cabane Coaz - refuge Marco e Rosa

 

J6 terrasses de Bellavista

refuge Marco e Rosa - refuge Marinelli

 

J7 Passo di Sasso Rosso

Refuge Marinelli - Alp Grüm 


Ski de rando - Bernina - Il Chapütschin 3386 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeBerninaRaid à skiStephSophie

Topo

 

De la chaman Coaz  2610 m

Partir à l'ouest et remonter les pentes qui mènenet à un large gouler  qui passe à pied (peut être parfois à ski) Remonter le Vadret dal Chaputschin  et gagner un épaulement, basculer versant Est sur le Vadrettin dal Chaputschin, remonter sous le sommet. Dépot des skis. Remonter le mixte facile et gagner le sommet (cairn)  3386 m.

 

Descente par le même itinéraire ou plus à gauche en bas du glacier.

 

Fichier GPS carto

 

Fichier VisuGPX de la journée

 

Fichier GPS du raid à ski en Bernina au format GPX

 

Récit

 

4ème jour de notre raid en Bernina

 

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La journée de la veille avait laissé des traces et à peine les skis pausés, Steph m'avait indiqué : De toute façon, demain, on redort ici !  J'avais compris à son ton , l'impossibilité de négocier, et me proposait dès notre retour à la maison de prendre contact avec le MEDEF et de proposer son nom pour les prochaines négociations salariales avec la CGT ou SUD !

 

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Bref, il fallait choisir entre le Chaputschin, le Piz Glutschaint, la Sella ou les Tschimels i Gemelli ! Après longue réflexion, nous optons pour le Chaputschin en traversée avec  possibilité d'enchainer avec le Piz Glüschaint (on peut toujours rêver). Les Marseillais se diviseront en deux groupes : l'un sur le Piz Roseg, l'autre vers le Gluschaint, sans certitude. J'essayaiy vainement de convaincre mes accolytes de nous diriger vers le prestigieux Roseg 3918 m, mais rien n'y fit, ni le fait de conquérir une calotte semblable à celle de la Verte, ni le fait d'approcher les 4000 (et de rentrer dans le club des gens qui gravissent les 3900 m...) ni la fameuse phrase de Monsieur Coaz en 1880 : "C'est au Roseg qu'on devient alpiniste !"

 

Je tombais dans les bras de morphée avec l'idée que demain serait une journée de repos, tranquillette.

 

Le lendemain matin.... ( le matou revient, je sais !... )

Nous sommes les derniers levés et les derniers sortis du refuge.

Au loin les caravanes de skieurs s'étalent sur le vaste cirque glacière.

Il fait gris bleu comme les jours de mauvais temps !

 

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Nous optons pour une montée assez directe, juste derrière la cabane. Je me mets dans les traces de Sophie pour terminer ma nuit. J'avance juste deux mètres derrière elle en ronflant. Je me rends compte, que je suis obligé de me réveiller lors des conversions (oui, elle ralentie) et lui propose alors d'accéler juste avant celles ci ce qui me permettrait d'arriver à la conversion sans m'arrêter et de garder le rythme ! Bon , elle m'a obéi un virage, dure loi du monde moderme où la femme n'obéit plus aux hommes....

 

Nous arrivons à un rétrécissement, Sophie mets les crampons, je l'imite, Steph décide de tenter le passage en couteaux. Ca passe niquel en crampons. Par contre pour le passage à ski c'est un peu ambitieux et Steph change de technique en adoptant la notre. Au dessus on rechausse, je souhaite laisser Sophie faire la trace, mais elle m'enjoint à passer. Une fois de plus, je m'execute.

 

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Bon alors là, il faut dire que je suis assez en forme, et je m'élève  à bonne allure dans la trace 'd'autant plus que les sacs sont presque vide, on redort à Coaz. Sophie est derrière moi  et Steph papillonne au loin ! Quand je dis papillonne, ça m'étonne, lui qui m'avait étouffé en faisant la trace dans 60 cm de poudreuse au Wildhorn, que j'avais eu du mal à suivre dans certains passages lors de notre séjour au Grand Mountet, il avance lentement mais surement. Je ne retrouve pas son pas léger ! Sophie m'indique  que la pause est réclamée par l'arrière garde. La règle est immuable,  : "La pause ne sera faite que sur un point haut, où la vue permet de voir la suite des hostilités et en aucun cas dans la pente sous le sus point haut préaléblement indiqué !" Suivant la règle, je lui indique que je compte monter encore un peu avant de m'arrêter.

Finalement, un peu avant le point  que j'avais pour objectif, je me pause, et oui, j'ai faim !

 

Sophie et Steph me rejoignent... Pause... et nouveau départ, je me cale à nouveau dans les pas de Sophie. Un petit col nous attend, nous le gagnon en déchaussant sur les deriers mètres. Avec le col, nous retrouvons le vent et le brouillard du Piz Palu, ambiance jour blanc , et rando à ski à l'aveuglette. Et l'on repart en direction du dépos des skis que nous atteignons rapidement. On met les crampons, on prend le piolet (a oui, l'idée de faire la traversée du Chaputschin nous a depuis longtemps quittée !) Je file vers la partie mixte (facile) à fond, et atteint le sommet dans le mauvais temps ! Je poursuis sur l'arête voir ce qu'il y a derrière (pour une éventuelle traversée) et revient attendre Steph et sophie qui ne tardent pas à arriver.

 

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Après les congratulations et photos d'usage nous décidons de redescendre. ce qui se fait sans problème, Steph me reprochant juste d'être monté par la trace et de ne pas avoir engagé plus en trçant une directissime dans les rochers branlants et non dégaégs du départ. Un peu peneau j'essayait une réponse du type, "le temps seul m'intéresse", je ne me trouvais pas très convainquant !

 

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Premiers virages à skis sur neige peu homogène parfois croutée, parfois dure. peu agréable, nous rejoignons le col.  Et là, c'est le paradis, neige poudreuse délicate à skier, un vrai bonheur ! Seul Steph , ce scientifique rabat joie affirmera "Skiabilité 4/5 !"   Ben pour nous on hésitait entre 6 et 7 sur 5 !

 

 

 

Je décide de refaire la descente. Sophie et Steph souhaite retrouver le refuge au plus vite. Je laisse mon sac et remonte  au col rapido (300 m tout de même) De là, descente de rêve , mais un peu moins, la neige est un peu plus lourde sur le bas. Ce qui me fait décidé de ne pas en faire une troisième. En dessous c'est de la soupe infame. Jusqu'au refuge avec des trous inquétants. Après midi tranquille pendant que Sophie gratte ses mémoires, 12 pages par journée de ski tandis que mon piètre cerveau embrumé ne me laisse que la possibilité de regarder des photos de GEO en Allemand !

 

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Belle journée pour le ski, pas pour la vue

 

 

 

 

 

 

 

Raid à ski en Bernina 2011

 

Les liens au jour le jour

 

J1 : But au Munt Pers

 

J2 Piz Palü

cabane Diavolezza - cabane de Boval

 

J3 Piz Tschierva 

cabane de Boval - cabane Coaz

 

J4 Il Chaputschin

 

J5 Fuorcla da la Sella

cabane Coaz - refuge Marco e Rosa

 

J6 terrasses de Bellavista

refuge Marco e Rosa - refuge Marinelli

 

J7 Passo di Sasso Rosso

Refuge Marinelli - Alp Grüm

Ski de randonnée - Piz Palü 3900 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeBerninaRaid à skiStephSophiealpinisme3900 m

 

Magnifique sommet à l'arête aérienne !

 

Topo

 

Du sommet des installations de la Diavolezza (2973 m) téléphérique, refuge Diavolezza dortoirs, gastronomie 3 étoiles !

Gagner le Vadret Pers 2757 m par une descente (hors piste balisé)

Mettre les peaux

Remonetr le VAdret Pers en direction du Vadret Pers palü, passer à l'ouest du point 3011 m. remonter au mieux le glacier (bande de crevasses- séracs  au milieu !) et gagner un replat avant la pente un peu plus raide qui mène à l'épaule du Piz Palü (rimaye) 3726 m ou l'on laisse les skis.

Remonter alors l'arête aérienne vers le premier sommet (3882 m puis le sommet principal 3900 m

 

Descente, par le même itinéraire jusqu'au Vadret Pers. Rejoindre alors le hors piste balisé, longer la rive gauche du glacier (crevasse) Sagl dal Vadert Pers et traverser le Vadret da Morteratsch (crevasses) remonter la morraine et gagner la cabane Boval 2495 m

 

1400 m ascension

1880 m descente

18 km distance

 

 

 

Carto GPS


Le fichier GPS de l'ensemble du raid en Bernina format GPX

 

Fiche visuGPX

 

Récit

 

Dans le brouillard et le jour blanc !

 

 

 

La journée l'annonçait... Beau toute la semaine sauf... le Lundi et , nosu étions Lundi !

Départ aux aurores de la Diavolezza, comme souvent je suis prêt rapido avec un petit déjeuner digne du repas de la veille : excellent  (avec croissants ...)

 

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Hésitation dès le départ sur l'itinéraire à suivre , mais finalement nous retrouvons le hors piste balisé qui ramène sur le glaicer (j'ai un peu de mal avec la notion de hors piste balisé, mais bon !) Bref, ce départ, pour moi, c'est le rêve : une piste hyper tracée, avec des énormes bosses et qui a eu la bonne idée de geler cette nuit !!!  et en plus ,c'est un peu raide ! Je me fais balader par les bosses qui décident pour moi, des virages, des tout droit, des basculement. Steph m'avait prévenu, mes nouveaux skis vibrent à haute vitesse. Ca n'est rien de le dire... Ils vibrent même à faibel vitesse. Tandis que Sophie file comme le vent, Steph lui s'applique à contourner chaque bosse pour offrir au spectacteur une courbe parfaite et une maitrise impeccable de son art ! le ski ! Bon, pour obtenir un bon résultat, Steph ne skie pas très vite et on arrête as de l'attendre... mais bon, il skie propore et fluide, lui !

 

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Vient alors une traversée pour rejoindre le plat du glacier avec des trous dans la traversée et, je finis par déchausser , avec mes fix TLT avec lesquelles je n'ai pas beaucoup skié (pour ne pas dire pas du tout)

(Pour le prophane, des fix TLT sont des fix de rando très légères mais qui sont assez merdiques à mettre en particulier sur neige dure ou verglacée et en dévers ce qui est le cas dans ce récit !)

 

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Revenons au récit

Je peste, je sue, il faut faire bonne figure le ski refuse de tenir à plat, je me tords les chevilles et les genoux afins que la chaussure et la fix soit dans l'axe, rien n'y fait. Steph et Sophie sont loin. Pétard de fix, avec mes bonnes vieilles silvretta, ça ne serait pas arrivé. Je finis par cahusser en tenant manuellement le ski. Au moindre déséquilibre je descends directement sur le plat du glacier... sans skier ! La chute menace ! Ouf, la technique fonctionne. Je me redresse , étourdi par mon séjour tête en bas, yeux fixés sur la fixe ! et repart doucement afin de ne pas recommencer la douloureuse experience ! Au loin, le Palü et ses pentes raides m'attend, le sourire au lèvre !

 

Plat du glacier (Vadret Pers) , peautage, c'est parti. pour la montée ! Nous restons grouper pour ce début d'étape, il fait encore beau, enfin quand je dis beau, il fait surtout encore "visible" : gris plafond à 3000 m et nous montons ... à 3900 m, c'est pas gagné. Dépot des ski, je fais un point GPS qui permettra de retrouver le matos dans un éventuel (probable ?!?) mauvais temps !

 

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Ca repart, je laisse Steph tracer devant, je me tiens à distance, le but pour moi est de ne pas bruler mes cartouches, je n'ai pas beaucoup fait de ski de rando cette année (la fauute au manque de neige dans le Jura !) et je ne connais pas ma forme ! Steph trace... lentement ! Je m'inquiete , ça doit être dur aujourd'hui ! Je le suis tranquillement, Sophie ferme la marche. Vers 3300 m il me propose de passer devant. Quand je dis poropose, je l'ai plutôt ressenti comme une imposition ! Parceque moi, je n'avais aucune envie de tracer, j'etais bien dans les roues, à glandouiller derrière dans la trace ! En plus, j'ai bien vu qu'on arrivait au passage entre les séracs, et je n'ai aucune envie de jouer au Bizuth suicide ! De mes états d'âme, je n'en fait pas part et je passe devant, essayant de faire une trace pas trop raide (oui, sophie m'a fait toute sa thorie sur les traces trop raides alors j'essaie de lui faire plaisir, comme ça elle dira du bien de moi dans son blog ...)

Bref, je trace, pas trop raide et j'arrive AU PASSAGE entre les séracs avec sans doute des crevasses... Ca passe relativemetn bien avec de bons gros séracs menaçants au dessus, mais le passage est relativement aisé. J'attends Steph et Sophie ensuite. Nous repartons sur des pentes plus cool pour une pause sous les pentes raides avant l'épaule où nous faisons une pause.

 

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Aprs la pause, tout se complique : visibilité réduite, pente raide, traces trop raides (y a pas que sophie q'aime pas les pentes trop raides !) Je suis Steph qui essaie de tracer dans une neige relaivement dure et raide !  Sophie est en dessous. Nous pénétrons dans le brouilalrd, par le dessous... Blanc est la couleur du jour, et nous sommes les seuls contrastes dans ce coton ! Steph me fait passer devant (encore !) flute, j'etais bien, derrière. Je finis par mettre les couteaux, ce ui rend facile cette dernièr partie. Au dessus, on ne voit rien, j'attends une éclairicie, pour voir l'épaule, la trace, les pentes grises de l'arête et pouvoir trouver le meilleur endroit pour acceder à celle ci ! Sophie et Steph me suivent, j'essaie de ne pas prendre trop d'avance pour ne pas les perdre (de vue !)

Passage un peu raide pour monter sur l'arête, les couteaux tiennent, voilà l'épaule et la base de l'arête, je déchuasse en attendans mes compagnons !

Mais que font ils, les minutes passent et je ne les vois pas. Je finis par sortir l'ARVA, 44 m... 46 m ... 44 m Ils n'avancent pas. Ils ont du déchausser  sous la rimaye et monter à pied (crampons piolet) Je les entends... et fini par les voir arriver quelques minutes plus tard...

 

Je m'encorde à eux au milieu ( moi qui déteste être aumilieu, je suis servi !) Etc'est parti, Steph part devant, dans les grosses marches de l'arête, rien de très difficile ! à gauche et à droite, le vide, enfin pas tant que ça, parce que le vide tombe rapidment dans le brouillard !

Sommet, nous nous congratulons et faisons une pause de courte durée, je prends le GPS pour vérifier, nous ne sommes qu'à l'antécîme Est 3882 m, 18 m sous le sommet ! Nous repartons vers le vrai sommet du Palü dans le blanc complet, GPS pour vérifier la direction et c'est reparti,  arête étroite puis plus large et voilà le sommet principal 3900 m. Thé de marche ... isostar... balisto.

 

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Et c'est parti pour la descente. Aucun problème, nous rejoingons l'épaule puis la rimaye ! Il faut rechausser, le vent s'est levé, il se met à neiger, une sorte de grésil  au départ puis des gros flocons, la visibilité est toujours réduite !

 

Comme à mon habitude, je pars derrière, ça permet de mieux distinguer le relief, les autres me servant de poitns de repère ...  Sophie est devant, nous suivons... Elle hésite, je suis sur de notre position nous vérifions au GPS où nous nous situons par rapport à l'aller... No problem... à part ce jour blanc qui nous empêche de bien distinguer la pente et de bien profiter de cette descente.  Je finis par passer devant... Et quand on est devant, c'est chasse neige obligatoire (ou presque)  pour absorber les ruptures de pentes en ne pas se faire surprendre ...  J'essaie d'enchainer quelques virages. Et pour l'entrée entre les séracs, c'est encore bibi qui s'y colle. Avec mon fidèle GPS, nous retrouvons notre chemin  comme le petit poucet avec ses cailloux !  Nous poursuivons dans les pentes, skions un peu quand la visibilité s'améliore et trouvons le matos, toujours au GPS.

 

Objectif suivant : rejoindre la cabane de Boval

Nous repartons, chargés comme des mules ! Je pars devant sur le grand glacier. au loin j'apperçois des skieurs. mon objectif, les reoindre, ils nous serviront de point de repère. Je file, et quand je me retourne, je vois qu loin que Sophie est tombé et que Steph est à son chevet. Elle est tankée comme une voiture du Paris Dakar sur une dune Marocaine. Steph, en Chevalier Servant, aide sa belle à se relever, usant de sa puissance et de ses connaissances en "manut" pour relever la belle !

Quand elle arrivera à moi, Sophie trouvera une bonne excuse : la fix serat mal reglée compte tenu du poids de son sac ! ( sans regler la fix, elle poursuivra le raid sans problème...)

 

Passage un peu crevassé, jonction entre deux glaciers (Vadret Pers et Morteratsch) Il faut repeauter pour gagner le refuge de Boval. Nous rencontrons un groupe anglophone (Ecossais Anglais et Americains qui viennent de buter dans la montée à Marco e Rosa) et partons juste derrière eux pour Boval !

Je file devant. je remonte la morraine et dans la descente un peu raide sur l'autre versant, je me prends une gamelle monstrueuse ! pile en face du refuge, que faire, rebasculer de l'autre coté de a morraine, me changer et repartir au refuge pour arriver incognito, mettre un loup, baisser les yeux lors de mon arrivée et essayer d'éviter lazzis et colibets .... J'opte pour cette dernière solution et les Britishs ont la politesse de ne pas hurler de rire en me voyant arriver. Steph et Sophie, par chance n'ont rien vu de mon exploit (ils étaient encore de l'autre coté de la morraine et la descendent prudemment... )  Le soleil est couché. Dans le refuge, nous retrouvons également 8 membres du CAF de Marseilles qui effectuenr également un raid en Bernina. Marseillais et écossais ont tenté de remonter le glacier de Morteratsch, mais les conditions n'étaient pas idéales avec la neige, ils ont du stopper à 3300 m environ et n'ont pas pu atteindre le refuge Marco e Rosa.

 

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Nous décidons de changer de programme et de traverser vers la cabane Coaz le lendemain en passant par le Piz Tschierva .

Steph a quelques soucis avec sa chaussures de ski. Il répare le tout à coup de piolet et de scotch Américain ! Ils sont forts, ces américains !

 

 

 

 

 

 

 

 

Raid à ski en Bernina 2011

 

Les liens au jour le jour

 

J1 : But au Munt Pers


J2 Piz Palü

cabane Diavolezza - cabane de Boval

 

J3 Piz Tschierva 

cabane de Boval - cabane Coaz

 

J4 Il Chaputschin

 

J5 Fuorcla da la Sella

cabane Coaz - refuge Marco e Rosa

 

J6 terrasses de Bellavista

refuge Marco e Rosa - refuge Marinelli

 

J7 Passo di Sasso Rosso

Refuge Marinelli - Alp Grüm

Raid à ski en Bernina - But au Munt Pers... ça commence mal !

Apoutsiak — Ski de randonnéeRaid à skiBerninaStephSophiebut

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Tout avait pourtant bien commencé

La météo pour la semaine était excellente et nous n'avions pas eu besoin d'utiliser notre plan B, un raid dans le Queyras. Je retrouvait Steph et Sophie à la station service de Wurenlos à proximité de Zurich et nous partions pour Saint Moritz. Je ne me souviens plus bien des conversations dans la voiture, mais nous avons du parler montagne... étonnant non ? Bref, nous arrons au pied du téléphérique de la Diavolezza. Tandis que Steph et Sophie font le plein de sous Suisses, je monte mes nouvelles peaux sur mes nouveaus skis : Des Dynafit Seven Summits Superlights équipés en TLT avec des peaux BD.

 

Il est midi, sur le parking, c'est le chantier, notre matos est éparpillé sur 2 ou 3 places, nous pique niquons et discutons de la suite. Mon programme prévoyait le Mont pers. Steph, n'est pas chaud, une face plein Sud et il fait très chaud ! Il compte attendre le forfait de 14 h 30 qui permettrait de skier une après midi pas trop chère... J'hésite à me faire une montée à fond sur les pistes , mais je trouve ça un peu tristoune... Bilan, on se décide pour le ski de piste. Caisse du téléphérique, Sophie montre ses talents en langue de Goethe , je me sens nul avec mes 9 ans d'Allemand et mes 3 mots de vocabulaires...

 

En haut, nous laissons les sacs à la Divolezza et filons skier.

Alors que je skie à fond, je me fais dépasser par Sophie, genre, elle skie deux fois plus vite que moi, sans effort, alors que je bourrinne un max ! La scène se reproduit plusieurs fois, je m'enrhume dans ses courants d'air ! Je sens que je vais être à la ramasse toute la semaine moi !

 

Après 3 descentes, dernière remontée. Nous nous installons dans les dortoirs avant d'aller nous baigner dans une sorte de bain bouillonnant à ciel ouvert, avec vue sur le Pal¨, Bellavista et la Bernina ! Nous nous en donnons à coeur joie !

Nous sortons de ce bain que nous aurions plus souhaité en milieux de séjour mais bon...

Le Mont Pers et là , juste à coté, nous narguant, nous ne monterons pas dessus !

 

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Sophie se met prendre des notes pour son blog. Des quantités de notes astronomiques... Puré, je stresse, je prends la pression, moi qui ne note rien sur place et qui écris tout de mémoire, oubliant souvent des détails croustillants !

Je décide de lui demander quelques feuilles pour me donner une contenance ! Réellement juste une contenance, car elle ne me serivront qu'à faire un entonnoir  pour verser mon Isostar dans ma bouteille, le reste des feuilles restera vierge !

 

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Le repas gastronomique sera un grand moment. Avec une salade composée accompagnée de fromage grillé légèrement. D'une délicate soupe et d'un steack au beurre maître d'hôtel !

Nous sortons de table le bide au bord de l'explosion ! pour retrouver le dortoir et ses couvertures...

 

Ca commence mal, nous n'avons plus droit à l'erreur, nous ne sommes pas allés au Mont Pers !

 

Demain objectif le Piz palü, avec une méétéo annoncée mauvais pour Lundi, nous verrons bien...

 

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Raid à ski en Bernina 2011

 

Les liens au jour le jour

 

J1 : But au Munt Pers


J2 Piz Palü

cabane Diavolezza - cabane de Boval

 

J3 Piz Tschierva 

cabane de Boval - cabane Coaz

 

J4 Il Chaputschin

 

J5 Fuorcla da la Sella

cabane Coaz - refuge Marco e Rosa

 

J6 terrasses de Bellavista

refuge Marco e Rosa - refuge Marinelli

 

J7 Passo di Sasso Rosso

Refuge Marinelli - Alp Grüm

Ski de Rando : le Métailler 3212 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeValaisSteph

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Topo

 

Depuis Siviez : prendre la route du barage de cleuson et sous le Tsalet Vio, prendre le sentier qui monte. Rejoindre Maretse puis l'alpage de Chervé (2260 m) par le sentier. Remonter le vallon sous le Clocher de Noveli, passer Crouille Grantze. Remonetr au mieux vers l'éperon Est de l'arête Nord et rejoindre cette arête Nord à pied (par l'éperon) Poursuivre Sud Sud Est à pied vers le Metailler (plusieurs antécîmes déprimantes !)

 

Récit.

 

Steph me rejoint vers 9 heures à Nendaz. Nous filons vers Siviez, Super Nendaz. Peautage dans le souk du parking de station de ski surpeuplé. Et c'est parti. La trace est faite, impecc, nous nous élançons. Un rapide nous dépasse, avec l'allegresse du gars en forme, nous avons la forme des hivers sans neige (surtout pour les Franc Comtois), c'est à dire petite...

A l'alpage de chervé, c'est le beau temps. répétition avant le couloir Hannibal de dmain ... miam miam ...

 

Je passe devant et largue Steph, qui papillonne dans le vallon. Courte pause, il fait bon. 

 

Nous poursuivons, Je relargue Steph.  Je rejoins le lieu des déposes des skis. Je remonte l'arête à pied. C'est gavé de neige.  Une antécîme... 2 antécîme, le temps s'est couvert, il fait gris. Voilà le sommet... Je trace les derniers mètres avec de la neige jusqu'aux cuisses. Enfin le sommet... Non c'est une antécîme... pas sûr... Est ce que le sommet plus loin est plus haut. coup d'oeil sur le GPS... Le sommet, il est plus loin ! Je laisse tomber. Photo. Je décide d'aller à la rencontre de Steph. Je le rejoins dans le jour blanc à la deuxième antécîme. Il n'ira pas plus loin.

Nous redescendons aux skis. Puis chaussons les skis. Ski délicat dans la premièr partie, les cailloux sont proches. Ensuite, c'est jour blanc, et vu que l'itinéraire comporte des petites remontées... ben on galère. On ne voit plus la pente. on essaie de repérer au mieux les traces laissées par notre prédecesseur... Galère integrale. Dans une neige qui semble correcte, c'est rageant. Nous rejoignons l'alpage de Chervé sous le brouillard, ça skie un peu mieux ! puis c'est la piste jusqu'à Siviez. Nous croisons deux baladeurs en raquettes avec leur chien, je les passe sans m'arrêter !  Je poursuis, j'entends de furieux  abboiements derrière moi. Ca doit être Steph qui a croisé le chien... Je m'attends à le voir arrivé les vêtements déchiquetés... il n'en est rien, mais la recontre s'est mal passée !

 

Retour à Siviez

 

Photo

 

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Tous débutait sous els meilleurs hospices... avec le soleil

 

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Au dessus de l'alpage de Chervé

 

 

P1010052La suite

 

P1010054Stéphane

 

P1010059L'antécîme Nord ( la première...)

 

P1010061Stéphane batifole...

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L'antépénultienne antécîme, c'est plus le grand beau !

 

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Stéphane sur l'arête

 

P1010074Une petite éclaircie avant le jour blanc continu !

Tentative et but au couloir hannibal au Vélan ! 3727 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeValaisbutSteph

Ski de randonnee 2010 5612

 

Léger but au Metailler la veille, la vengeance était de mise,  j'etais assez motivé pour réaliser un petit hold up : gravir le couloir Hannibal en Février et redescendre par la voie normale. monter à 3700 en cette saison, c'est rare !

Je voyais déjà le compte rendu sur camp to camp et sur skitour. Avec les commentaires élogieux et admiratifs.

"Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de ..."

 

 

 

Steph m'avait dit beau mais nuageux mardi, très beau mercredi et, nous étions mercredi. Nous pouvions engager la dernière guerre punique !

 

Réveil 4 heures


1 heure de route pour rejoindre Bourg Saint Bernard, Nous partons à la nuit noire. GPS en moins, ça évite de merdouiller l'itinéraire à 5 heures du mat dans le noir. Départ à la frontale avec en éclairage, la carrière de Bourg saint Pierre et son bruit permanent.

 

Matos au complet : 2 piolets, broches, crampons,casque, broches, corde... Nous somems lourdement chargés, il faut ce qu'il faut. On apperçois la lune , quelques étoiles, pas mal de nauges...  Steph monte à son rythme, je suis devant, (j'ai pas l'habitude, d'habitude, Steph, même quand il trace dans 40 cm de poudreuse, il me largue...) Bref, je surveille que l'on ne se perde pas de vue de frontale. Et je remonte la piste de ski fermée de bourg Saint Bernard. Pause technique au sommet  du tire fesse, le bien nommé. Il fait gris avec du grésil, ça sent le but, j'en fais part à Steph.... Qui a l'air plutot sur de lui. On verra au pied du couloir. La pente devient plus raide, la neige est inégale, poudreuse lourde par endroi et dure limite verglacée à d'autre. Il faut rester sur les parties non verglacées, c'est à dire à gauche d'un couloir ce qui necessite de faire des tonnes de conversions (oui, pour une fois, je n'ai pas pris mes couteaux pensant , à tort, que je n'ene aurais pas besoin !

 

Je vois en dessous que Steph fait une pause "couteaux" alors qu'il m'avait dit qu'il ne les prenait pas, le chien ! Cette portion ne s'arrêtera donc jamais. On ne voit plus la lune, ni les étoiles, tout est bleu, bleu mauvais temps avec du vent et la neige. J'attends Steph pour qu'il trace un peu, On pourrait aller à la pointe de Molenne, ça éviterait le but basique (c'est sophie qui lui a dit qu'il yavait un plan B) CA sera toujours ça.  Nous remontons. On aperçois à peine la paroie du Vélan. 2800 m  Nous sommes au niveau du glacier de Proz. La consigne, trouver un rocher pour faire une pause. Steph en trouve un (petit)... Nous voyons la pointe de Molenne sans beaucoup de neige, et vu que nous sommes sans beaucoup de motivvation, nous jetons l'éponge tel l'entraineur de Mike Tyson lors des derniers combats de celui-ci! Serions nous au crépuscule de notre carrière ?

Thé (de Steph) Lion et balisto accompagnés de dates. Doudoune, masque et c'est parti pour la descente dans le jour Blanc. La neige est agréalbe à skier mais on n'y voit pas grand chose. La descente se passe bien. Nous retrouvons la voiture à 10 heures. Et croisons pleins de randonneurs à ski qui partent !

 

On reviendra !

 

Ski de randonnee 2010 5610

C'est précisemment à ce moment là que nous avons fait demi tour ...

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Buuuuuuuuuttttt   !!!!

MAGNIFIQUE BUT AU WILDHORN... trop de neige... faut le faire !

Apoutsiak — Ski de randonnéeOberlandbutSteph
L'équipe de choc avait été réunie de longue date, Stéphane Jean-Michel et votre serviteur partaient à l'assaut du Wildhorn, seule manquait à l'appel une présence féminine qui se désistait au dernier moment, dommage !

Le projet est de réaliser l'ascenion du Wildorn par la biennommée Wildhornhutte et de redescendre par le même chemin, choix dicté par le risque d'avalanche important à la suite des énormes chutes de neige de la semaine...

Je rejoins Jean-Michel Rudant ( je mets son nom afin que sa descendance puisse le retrouver sur Google ... ) à 6 h 20 à Besançon puis, étape à Lausanne à 8 heures  pour nous retrouver au dessus de Lenk vers 10 heures... On met les chaînes pour les 6 derniers kilomètres et Ô horreur la route est barrée avant Iffigenalp, elle n'est plus déneigée...

Nous nous équipons et decidons de passer par l'Iffighore pour rejoindre le refuge ce qui rajoute 300 m de déniveler, une pécadille... Chargés comme des mules (piolets crampons, baudards cordes bouffe réchauds...  nous prenons l'azimut adéquat et roule ma poule c'est parti. C'est Stéphane qui part dans les 80 cm de poudreuse le premier je le suis, au bout de 5 minutes c'est le premier relai, nous avançons déjà lentement, très lentement. Un groupe de 4 nous rejoint, et sympatiquement les deux "leaders" prennent également des relais ( la chance pour nous !!!) Le paysage est magnifique, il y a prêt d'un mètre de neige fraiche par endroit, nous avons de la neige jusqu'aux cuisses. Jean-Michel se bat avec ses fixations qui le fotn déchausser sans le prévenir... En plus, c'est facile de remettre des TLT dans 1 m de peuff.  La trace quitte la forêt, il faut tirer au sud, nous arrivons sur un petit sommet vers 1800 m, nos hôtes nous quittent, ils nous auront bien aidés !

Je file devant, il faut redescendre, 150 mètres chèrement gagnés ! avec les peaux en poussant sur les bâtons, dur dur ! Jean-Michel et Stéphane me suivent à bonne distance. Faire la trace est épuisant et les rlais vont maintenant revenir très souvent (ou être très longs, c'est au choix. Je rejoins le chemin d'été et Steph prend le relai, nous garons les distances dans les passages "à risque", la trace reste plane, que d'énergie dépensée sans monter. Steph me fait le coup du "pas de probleme on va y arriver, mais je suis sceptique... Il est déjà 15 heures et il y a prêt de 1000 m encore à gravir !!! On n'arrivera qu'à 23 heures ?!?

J'aime son optimisme qui ne trompe que lui ( quoi que ça n'est même pas sûr), et pourtant, je passe pour un grand optimiste. Steph me dit de passer devant, je m'execute, je sais que ça va être dûr, j'avance lentement, un ski après l'autre, essayant de garder un peu de souffle , j'essaie de prender un peu de pente pour gagner de l'altitude, nous sommes 500 mètres sous le Iffighore, sans compter la distance...

Stéphane me rejoint, nous allons faire une paus epour décider la suite... Et bien la suite... Il faut redescendre, c'est évident, nous sommes trop tard et trop loin du Iffighore et du refuge !

Nous pique niquons ( pour moi, c'est boite de maïs - petits gâteaux)

Dépeautage, et c'est parti pour une longue descente où nous devrons pousser sur les bâons la plus par du temps du fait de la quantité de neige.  Le premier fait la trace en poussant, et les deux autres l'empruntent pour ne pas se fatiguer !!!  Je chute , à l'arrêt  impossible de me relever seul, Stéphane me donne un bon coup de main ! A un moment, la pente s'accentue, nous sommes déscendus trop bas, il faut repeauter et remonter pour traverser au dessus de la barre), je passe devant, rapidemnt, nous nous retrouvons au dessus d'une zone skiable !
Et c'est reparti pour une lourde descente, un traceur et deux suiveurs... Nous passons dans la forêt et imperceptiblement, nous nous laissons aller vers la gorge de la rivière, un peu galère, il faut skier sur des ponts de neige et louvoyer entre les arbres, jusqu'à ce que ça ne passe plus !
Stéphane part à pied pour remonter vers une combe, nous le suivons un peu las mais heureux d'être là ! De nouveau la descente, on skie un peu et enfin la voiture avant de descendre à Lenk pour trouver un hôtel grâce à Mon allemand sans faille ( et à la gentillesse et au Français de l'hotesse d'acceuil de l'hôtel Krone à Lenk) comment on traduit gîte en allemand déjà... et ben, ça ne se traduit pas, ça n'existe pas. Nous finissons dans un petit hôtel de Saint Stéphan avec Stéphane un coup de pâtes et au lit.





Jean-Michel qui m'avait promis de ne plus ronfler, a menti... Il est en course pour le championnat du monde (et moi pour celui de l'insomniaque de l'année !

De toute façon on n'a pas le droit de prendre de petit déjeuner avant 9 heures, il est 6 h 52 et je suis bien réveillé, deux heures à glandouiller, à se pomponner pour cette deuxième journée. Nous avons différentes option, celle qui tien la corde, remonter au point 1800 m atteint hier par nos traces  et redescendre tranquillou dans les belles pentes !

Finalement ,le petit déjeuner aura 20 minutes d'avance et nous filons sur la route d'Iffigenalp. Sur le parking, des traces de ski partent vers Iffigenalp nous décidons d'aller voir ce qui se passe de ce coté là. Montée qui coupe les lacets de la route, passage prêt de chalets enneigés aux allures de chmpignon, quelques portions de palt qui me font déprimer avant la descente, il faudra pousser encore sur les bâtons. Nous attetignons Iffigenalp, station fantôme... un téléphérique flambant neuf attend des clients qui ne viendront pas aujourd'hui. Nous décidons de faire une petite pause un peu au dessus sur le balcon d'un chalet pour un concours international de saut en longueur réception  un mètre plus tard dans un mètre 50 de peuff !

Jean-Michel film tandis que je lance les hostilités et que Stéphane me suit, quel plaisir de se réceptionner dans cette quantité de neige. On a essayé de réaliser quelques figures, mais avec les chaussures de ski, ça n'etait pas évident !

Nous poursuivons l'ascension, long plat avec des couloirs d'avalanche à gauche et l'Iffighore à droite ! Ca remonte, nous atteignons un petit chalet, courte pause avant de repartir pour l'Iffigsee. Nous croisons des Heliskieurs  qui nous avouent  avoir du mal à skier dans cette neige, j'ai encore oublié d'emmener mon bazouka pour éliminer cette vermine !!!
Nous devisons sur leur équipement qui nous parrait bien léger pour une course glacière avec de bons risques d'avalanche : le guide a un petit sac à dos, les clients n'en ont pas ( où sont leurs sondes et leurs pelle? de toute façon, il n'ont ni crampons ni piolets, ni baudards, pour la corde, le guide en avait peut être une petite dans sans son petit sac) Bonjour la sécurité !

Nous arrivons à l'Iffigsee pour un pique nique au soleil !
Et c'est parti pour une descente bien agréable, la neige s'est unpeu tassée et on peut skier !!! Nous filons  vers Iffigenalp, j'avalle les plats tandis que Stéphane le spécialise du fartage, a les skis qui collent. Nous rejoingnons Iffigenalp où la fraise à dégagé la route, dommage pour la descente, nous devons longer les bords de la route où il erste de la neige ou de la glace. Le reste de la descente est sympa quand il faut quitter la route pour des champs de bosse ou la neige guide nos skis dans la bonne direction. Et voilà la voiture et le retour avec Harih Vatanen comme pilote et des carottes comme coupes faims

Ah, je vous ai dit que j'avais oublié la crème solaire... Tout se paye !














Et la vidéo avec cascades et effets spéciaux !



J'ai chevauché le Mammouth !!!

Apoutsiak — alpinismeValaisSteph
Ben oui, c'est fait, c'est original ! et 3 jours plus tard, je marchais dans les trace de dinosaures à Loule dans le Jura !!!!

4 Jours à la cabane du Mountet

1er jour : Zinal Petit Mountet

2ème jour : Petit Mountet - Grand Mountet - Mammouth Est
3ème jour : Blanc de Moming
4ème jour : Traversée du Mammouth


Mammouth traversée

AD III







Topo :

du refuge de grand Mountet, descendre par le sentier de Zinal sur 300 mètres ( 5 minutes)
Prendre la sente qui amène à des gradins puis à un couloir sur la droite.
Le remonter et, par des vires faciles gagner l'arête proprement dite ( ça passe partout)

Poursuivre l'arête parfois versant Nord, parfois versant sud au mieux ( sangle fiends, quelques plaquettes)

Le sommet 3213 se gravi par la droite (couloirs faciles)

gagner alors le sommet 3219 puis la Forcle ! De là rejoindre la morraine du glacier de Zinal et la cabane du Mountet

conditions :

Globalement sec sur l'arête sauf quelques passages en face nord et la portion avant la Forcle


Météo :

beau voilé !



Récit :

départ tranquille vers 7 heures du refuge.  Je peste devant les courses sans marche d'approche, ça me rappelle la Meije : tu sors du refuge et tu grimpes... à fond. Steph part devant lors de la première longueur et y restera, je profiterais d'une journée derrière bien agréable en second ... Le rocher est d'abord frai et facile. Nous comparons la face à l'Eiger et Steph à Edlinger : la montagne à mains nus... les comparaisons s'arrêtent là : Nous sommes seulement sur le Mammouth !!!

Nous approchons du sommet Ouest, la face parrait imprenable, j'imagine déjà les coincements la bagarre, le parcours emprunmpte un couloir délité facile dans la face Sud pour aboutir au sommet.

Nous batons à l'occasion le record de lancement d'avion en papier  !!! La traversée vers le sommet suivant nous occuppe pas mal avant de retrouver la face Nord, ses blocs et ses trous et la Forcle pour une 3ème et dernière descente de la morraine vers le refuge

Le reste de la journée, ça sera 2 h 30 de descente vers Zinal !!!



Photos







Voir également les photos de Steph


Fichier GPS

Carto profil ( montée au refuge)
format GPX


vidéo :






Alpinisme : Blanc de Moming - arête Sud Ouest

Apoutsiak — alpinismeValaisSteph
Belle course variée que l'on a faite un jour de Grande neige au Grand Mountet

4 Jours à la cabane du Mountet

1er jour : Zinal Petit Mountet

2ème jour : Petit Mountet - Grand Mountet - Mammouth Est
3ème jour : Blanc de Moming
4ème jour : Traversée du Mammouth


Topo :


De la cabane du Grand Mountet (2886), rejoindre la morraine du glacier du Mountet et la remonter jusqu'à la Forcle ( 3188 m) sentier d'abord puis gros blocs sous le col.
Traverser en direction du Nord, et prendre la sente qui mène au pied d'une vire (flèche rouge !)
Rejoindre la vire à gauche et remonter  les gradins par des dales (vires) faciles.
Traverser deux couloirs (cairns) à gauche (flèche rouge en haut de lea premièr partie) et remonter un couloir étroit puis des gros blocs pour atteindre le point

Traversée vers le point 3555m par des rochers et des névés puis suivre le fil de l'arête jusqu'au cairn 3638 m ( le cairn fait 2 mètres de haut, vous n'allez pas le louper tout de même)

De là rejoindre le Dôme de Moming ( 3657 m)  et le sommet ( 3661 m)



météo :


beau légèrement voilé

Conditions :

40 cm de neige fraiche à la Forcle, premier passage de grimpe sec et gelé sous le point 3309 puis 50 à 60 cm de neige fraiche sur le névé et sur l'arête : cachant les prises...) donc très lo,g

Carto GPS


Carto
fichier GPS au format GPX




Récit :

Compte tenu des chutes de neige des jours précédents, nous avons optés pour une sage décision : nous contenter des sommets raisonable et éviter le but qui nous tend les bras ! Adieu Obergabelhorn, adieu zinalrothorn, adieu gloire éphèmere, tels deux Icares nous nous écrasons !

L'arête du blanc parraissant efilée ( sur la carte et sur le topo) nous décidons de passer par l'arête Su Ouest : rocheuse ...

Lever à 4 h 45 pour un départ vers 6  heures ( et oui, il faut que le poêle chauffe..) à 7 heures, nous profitons d'un magnifique lever de soleil à la Forcle. Nous basculons côté Nord de la forcle dans une neige où l'ons 'enfonce plus ou moins ...
Nous rejoignons la sente et la vire. L'escalade est facile et agréable. Remonter des gradins, il y a des cairns, rien de bien compliqué. Une traversée à gauche et ça repart vers le haut pour rejoindre le point 3309 m . Steph se tape alors la trace dans la peuff plus ou moins croutée... Puis, me passe le relais... qui ça ... moi, et la grande pente là, elle est pour moi, oui, mon ARVA est en route.. encordement long... bon... Je passe devant, j'etais bien derrière à profiter d'une trace toute faire, les pièges étant évités. Je traverse, souffle, peste, et essaie de trouver un passage pour rejoindre l'arête. Ca monte, je vise une sorte de pseudo couloir ( oui, je dis pseudo : tout est blanc avec quelques rochers affleurants !) Je monte, j'ai une sangle et un friends, ça va faire court pour assurer ( Steph a tout le matos et on ne se l'ai pas échangé  en changeant de leader... )  De toute façon, c'est mon style, un peu libre ( et stressant) Quelques passages un peu technique, je me frai un passage dans cette courte face, la pente diminue, enfin ,l'arête !

Je poursuis, galopant ( si l'on peut galoper dans 50 cm de neige) le début est plutôt facile. Quelques rochers facilement assurable permettent de varier la progression.  L'arête s'aplani alors, et devient étroite, ça se complique, à chaque pas il faut se méfier, est on sur un bloc ou dans le vide, le stressomètre augmente dangereusement. Sur l'arête le passage devient infranchissable et je sens qu'il faut passer en face Sud dans le rocher (caché !) pourri. Je fais venir Steph, qui me propose de passer devant ! Youpiiiiiiiii !!!, je n'ai même pas eu à le lui proposer, j'ai juste eu à faire le gars essoufflé. Comment a t'il deviné que ce passage de m'inspirait pasmais pas du tout.
Et là, Steph part, assurant de mille coinceur le passage ( en rocher pourri comme je l'avais prévu)
On remonte sur l'arête, le temps défile, Steph, le docteur Sécurit met une sangle tous les 10 mètres, c'est long mais très sécurisant ! Nouveau passage, une dalle, de concert on décide de la psser en Artif ( A 2 me précise Steph ) On aurait pu éviter la pédale mais bon.
C'est passé.

Enfin le cairn  3638 m est là, nous sommes heureux, j'ai cru faire demi tour pleins de fois !

Nous calculons l'horaire : il est déjà 13 h 30, nous comprons encviron 4 heures de descente, pas le temps d'aller au sommet dans cette semoule.  ( nous n'irons même pas au Dôme trop concentrés sur la descente à venir)

Et c'est reparti dans la bonne humeur, je pars devant posant ici une sangle , là un friends, ailleur un bequet...
jusqu'au passage fatidique pour rejoindre le névé. J'étais favorable à un rappel, tandis que Steph décide d'opter pour la desescalade. Il me passe devant pour descendre et je n'ai plus le choix...
Je le vois dérouler les 60 mètres de cordes posant quelques points deci de là. Je boude intérieurement, mon rappellllllllll !!!
Je suis grillé, il faut y aller. Je le rejoind une première fois assez rapidement. Il repart dans une desescalade assez raide  dans un passage qu'on a pas pris à la montée . Et si il y a une dalle sous la neige ?      "Seeeeccccc !" Je ravale cette corde  aussi vite que possible, un peu de neige est partie sous ses pieds Il traverse et se met à l'abrit.

C'est à moi, ja trace faite par Steph est à refaire, je descends, assurant chaque pas. Tout à coup, un gros bruit  (j'allais écrire énorme mais c'est exagéré !) Un bloc au dessus s'est détaché, sans raison, je me protège derrière le bloc qui me surplombe et le lboc vengeur s'arête ! je traverse au petit trop le passage, Stéphane file 60  mètres devant sur le névé. Les difficultés sont presque toute derrière nous.

Nous descendons le passage d'escalade pour sortir à la vire puis c'est le long retour à la Forcle et la morraine qui permet de descendre au refuge.

Il est 19 heures quand nous arrivons au refuge pour une course qui doit être courte... d'habitude !

Photos :




A voir également : les photos de Steph



Vidéo :

Blanc de Moming : on a marché dans la Peufffff !!!




du Petit au Grand Mountet

Apoutsiak — alpinismeRandoValaisSteph
... et Mammouth sommet Est !



4 Jours à la cabane du Mountet

1er jour : Zinal Petit Mountet

2ème jour : Petit Mountet - Grand Mountet - Mammouth Est
3ème jour : Blanc de Moming
4ème jour : Traversée du Mammouth


2 ème jour de ce séjour alpinisme au dessus de Zinal ! Il fallait rattrapper le temps perdu (si possible) : monter au Grand Mountet et aller se promener au dessus !

Topo :

Petit Mountet (2142 m)  - Grand Mountet (2886 m)
Du Petit Mountet, prendre la piste pour redescendre au pont (1908 m) et 250 m de perdus ....
De là prendre le super bon sentier en rive gauche du vallon ( super bon mais aussi super long...) balisage vraiment parfait !
Il grimpe d'abord en face du refuge du petit Mountet avant de lentement partir vers le Sud ( bouquetins - cables lorsque le terrain est difficile !) Le sentier contourne la base du Besso puis la base du Mammouth avant de rejoindre le Grand Mountet ! ( vous verrez, c'est le panneau cabane 30 minutes qui tue !!!)

Compter 3 h 30 à 5 heures

Pour le sommet Est du Mammouth
Rejoindre la morraine du glacier du Mountet et la remonter pour rejoindre la Forcle (45 minutes) de là suivre l'arête du Mammouth ou son versnat Nord pour atteindre le sommet 3219 m ! (15 à 45 minutes en fonction des conditions)




Conditions :

Neige à gogo au dessus de 2000 mètres rendant notre lourde progression ... lente !
60 cm de neige à 3000, trous entre les blocs sous le Mammouth.

Météo :

Grisouille


Carto GPS


Carto
fichier GPS au format GPX


Récit :

Chargés comme des mules on est redescendu dans le vallon avant d'attaquer les pentes versant Est du Glacier de Zinal. Gentiment, quelques bouquetins se sont sacrifiés pour nous egayer la montée, ce fut réussi.
Steph, monsieur sécurité, décidait à se moment là de cahusser les crampons ( oui, il faut dire qu'il y avait pas mal de verglas) tandis que le vieil imprudent que je suis, poursuivait le troupeau au ralenti dana la neige. Après les bouquetins, les cables, avec toujours pas mal de neige, puis le fameux paneau : cabane 30 minutes. Nous sommes arrivés à midi à la cabane et après un frugal repas et une petite sieste, somme montés au Mammouth Est ou à côté : 50 à 60 cm de fraiche sur des gros blocs avec des trous partout : la Suisse, l'autre pays du fromage? à non, ce sont les pays bas, mais ça pouvait tout à fait coller... un vrai gruyère à déblayer.

Retour à la cabane et à son confort pour une bonne soirée, même si je n'ai pas fait long feux...
Nos projets de 4000 sont loin il y a énormément de neige


Photos :















Vidéos :





Zinal - refuge du Petit Mountet

Apoutsiak — alpinismeRandoValaisSteph


4 Jours à la cabane du Mountet

1er jour : Zinal Petit Mountet

2ème jour : Petit Mountet - Grand Mountet - Mammouth Est
3ème jour : Blanc de Moming
4ème jour : Traversée du Mammouth


Topo :


Départ de Zinal (1675 m) parking au sud du village
remonter le grand plat ( c'est bizarre de remonter un grand plat, mais c'est comme  ça !) de la Navisance plein sud
jusqu'au Vichiesso) et prendre le chemin à droite (panneau) à flan qui permet de gagner la cabane du Petit Mountet
2142 m

Remarque :
Glace possible dans certains passages en début et en fin de saison !

Attention : dans un bouquin sur les cabanes, les coordonénes GPS sont fausses
Voici les bonnes :



Météo :

Il faisait beau, mais de nuit, on n'a pas bien vu...

Conditions : verglas par endroit  !


Récit :

Histoire de patience : c'est là que je suis le meilleur. ( et je me prette au jeux du blog de raconter ma vie, logiquement, c'est le but d'un blog)
Nous avions rendez vous avec Stéphane au parking du Grand SAint Bernard avant Martigny vers midi, 14 heures derniers carrat, finalement nous avions opté pour la solution : il m'appelle lorsqu'il sera descendu de la Tour Ronde et rendez vous sur place...
Le temps passe à la maison, je suis coincé, que faire, aller me promener... et si le téléphone sonne... Et si ses batteries sont déchargées... Bon, là, c'est mon impatience qui prend le dessus, je sais qu'après 14 heures à Martigny, il sera difficile de parvenir au Grand Mountet dans les délais ...

Vroum vroum jusqu'à Martigny et je me mets en position "attente", je laisse deux messages à Steph, dont un SMS ( et oui, jeune lecteur, je passe AUSSI des SMS ! c'est grâce à Laurent, mais ça , c'est une autre histoire... je pique nique... ( 14 h 15)
Je fais mon sac.
16 heures, le téléphone sonne , c'est Steph, ils n'ont pas encore atteints leur bivouac vers l'Hellbronner. il sera là dans deux heures. Bon, pour le Grand Moutnet, c'est râpé, nous convenons de trouver une autre solution.
Ce qu'il y a de bien au relais du Grand Saint Bernard, c'est l'office du tourisme, la dame me renseigne, me fait des photocopies  de pages  sur les refuges : Prafleuri, Moiry ou le Petit Mountet !
Une baladette autour du lac ou des Terreneuve ramènent à terre leur propriétaires en combinaison de plongée et les paintballers se battent en duel...

Je rentre dans mon GPS les coordonnées des différents refuges et passe un coup de fil au petit Mountet, il est ouvert. Ca sera notre destination du soir.

Je décide d'aller trouver un parkinhg plus loin, au dessus de Sierre tandis que Steph est sur la route.
Arprès sa galère dans 60 cm de neige , attente dans les téléphériques, bouchons à l'entrée du tunnel du Mont Blanc, il me rejoint à Sierre à 18 h 30 !!! (il en a de la chance, son matos est chaud... et humide !!! )

Bref, à 19 heures, il fait nuit et c'est le départ. Chargés comme des mules, le projet est de monter tomber quelques 4000 : Zinalrothorn, face Nord de l'Obergabelhorn voir Dent Blanche.... Ca n'est qu'un projet... Le matos va avec : raquettes !, ARVA pelle sonde, matos d'escalade, piolets (2 !) crampons bouffe pour 3 jours et tutti quanti !!!  Au moins 20 kg sur le dos !

Petit Mountet by night, en 1 h 30, ça se fait bien, on a bien marché, de la neige dans certains passages humides.

Accueil impeccable de la gardienne, repas délicieux et nuit réparatrice pour cette longue journée avant celle de demain... la montée au GRAND MOUNTET




Carto GPS

Carto
fichier GPS au format GPX


Photos











vidéo





4 Jours à la cabane du Mountet

Apoutsiak — alpinismeValaisSteph



J 1 montée (by night) à la cabanne du Petit Mountet



J2 : Petit Mountet Grand Mountet et  Mammouth sommet Est



J3 : Dôme du Blanc de Moming



J4 Traversée du mammouth et interminable descente



L'ensemble des articles et les vidéos sront publiés dans la journée
Vidéos dans la semaine !

Merci à Stéphane pour le bon séjour là haut...

et le fameux topo photo du blanc de moming par l'aête Sud Ouest



Arête des Cosmiques - Aiguille du Midi

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancJean-MarcStephAnne
Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak


 
Jolie course , avec beaucoup de monde, du fait de sa trop grande proximité avec l'aiguille du Midi
Le rocher (granit ) y est excellent)

déjà parcourue lors de l'ascension de la  goulotte Vogler à l'aiguille du Midi dans une tempette de neige en Mars 2006.

Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
Le Crux : la dalle avec la fissure


Topo

II AD+ IV

Du refuge des Cosmiques, rejoindre l'abri Simon ( jusque là, tout va bien)  . Remonter à droite les pentes (mixte facile) pour rejoindre l'arête : c'est l'éperon des Cosmiques. On trouve alors un anneau qui permet de réaliser une désescalade ou un petit rappel permettant de rejoindre le vrai rappel un peu en dessous ( départ entre deux dalles) .

Du pied du rappel remonter en direction de l'arête jusqu'au pied du grand Gendarme, continuer en contournant la petite tout par la droite et rejoindre l'arête. On arrive au pied d'une dale : le Crux de la voie (IV+) Il y a une broche scellée avec une pédale ( cette dernière est dure à utiliser) Une fissure ascendante de gauche à droite et des prises pour les crampons artificielles !!!

De la vire au dessus partir à droite et remonter entre les deux blocs puis sur le droit. Contourner ensuite le bastion pour passer versant Chamonix. Remonter une rampe à 60 ° pour rejoindre le "sommet" Delà, une balade permet de faire le kékou sous les viva des touristes de l'aiguille du Midi. Une échelle permet de rejoindre une terrasse de l'aiguille.

Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakL'arête des Cosmiques

Récit

Préparation Mont Blanc 1 : J - 8
Préparation Mont Blanc 2 : J - 2
Samedi 20 Septembre : But sur Midi Plan
Dimanche 21 Septembre : Traversée des Pointes Lachenal

Après la traversée des Pointes Lachenal ( les deux premières) nous revoilà au refuge des Cosmiques. Courte pause où tout le monde se sent prêt à partir pour l'arête des Cosmiques. Je suis encordé avec Anne, Jean-Marc avec Laurent, Matthieu et Stephane sont partis devant, il doivent récupérer leur bivouac au pied de l'aiguille du Midi.

Nous partons derrière une cordée relativement lente. Le guide nous propose de les dépasser, je m'execute, le rocher est bon et vraiement agréable, il y a pas mal de neige, mais ça n'est pas vraiement génant. Rapidement nous perdons de vue Laurent et Jean-Marc, notre débutant ralenti sa cordée, et c'est bien normal, l'escalade est facile mais présente.

Nous arrivons au sommet de l'éperon des Cosmiques. Jean-Marc et Laurent nous rejoignent pendant que nous attendons qu'une cordée d'Italiens libère la place. Anne part en desescalade,  Je décide de passer en rappel, un légèrement  pendulaire. Pression sur notre groupe 3 cordées patientes. Laurent démarre, un guide envoie son client au milieu. Anne rale, elle se pelle au relais, partie moins agréable de la course. Jean-Marc nous rejoint, Anne réinstalle le rappel suvant et part dans la foulée.
Je filme Laurent et ... Son piolet n'est attaché à son sac que parle bout, il va tomber , c'est sûr, il ballotte et ADIEU... chance, il se plante  dans la neige un peu en dessous du pied du rappel. Laurent le récupère. Je descends, suivi de Jean-Marc et on se réencorde. Quelques jolis passages d'escalade avec la neige pour embelir tout ça et nous arrivons à la dale. Je sais que c'est le passage clef, et je suis un peu inquiet de la passer en tête. Jean-Marc passe en premier. Laurent passe un peu hissé... Je suis le 3ème ... en second ! Je passe donc pas trop mal la fissure, mais pas en tête. Un guide et son client s'impatiente .. Petit mic mac sur la vire, où l'on doit se croiser. Anne me rejoint et nous repartons. Nous passons versant Chamonix, dernière petit couloir un peu reide et en glace. j'assure : une sangle un friends... fier comme Artaban je débouche sur le haut de l'arête, je filme Laurent qui sort sur la terrase de l'Aiguille, je passe ensuite, puis Anne.

Après nous être chaudement congratulés, nous rangeons le matos avant de perdre Jean-Marc dans les dédales de l'aiguille du Midi. Vains coups de téléphone, nous traversons les terrasses pour le retrouver. Enfin, un appel, il s'est fait prendre sans un flot de touristes japonais et s'est vu obligé de prendre le téléphérique.

Un Warrior dans un bar de Cham offert par Laurent plus loin, chacun rentre dans ses pénates !

Et voilà pour ce bon petit Week end

Photos

Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak

A gauche : la cordée Laurent Jean-Marc


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakPremière partie


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakLaurent dans le premier rappel


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakLe bastion final : et le passage en IV




Le Crux


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak

Les Rouges au sommet


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak

L'arête


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak

Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak

Bon ben nous... on est l'équipe des Rouges ...





Vidéo



VisuGPX by Skitour

Traversée des Pointes Lachenal

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancAnneStephJean-Marc
Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiakLes Pointes Lachenal

Course courte mais sympatique que l'on peut enchainer avec l'arête des Cosmiques.


 
Topo :

Du col du midi, rejoindre la base de la pente sous le sommet Oriental
Remonter cette pente ( 40°) pour atteindre le col ( bien grand mot) entre les deux premières pointes...
rejoindre la pointe Orientale ( 20 secondes)

De là, suivre l'arête et, par des rochers faciles, atteindre la pointe Centrale.
descendre  de 3 mètres vers l'Ouest et tirer un court rappel qui donne accès aux pentes Nord.  De là, rejoindre le col avant la pointe Occidentale.

La suite, je ne l'ai pas parcourue donc... c'est sous réserve.

Remonter le couloir de la pointe Occidentale (IV rocher délicat) De celle ci redescendre vers le col à l'Ouest (attention aux séracs de la Négri)  et par des pentes le col du Midi.

On est descendu par un rappel de 50 m au pied de la pente de Neige sous la pointe centrale.


Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiakLes Cordées arrivent sur l'arête

météo :

Grand beau et froid - vent

Conditions :

Neige à gogo
Neige dans les rochers, mais ça passe
Rappels équipés

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiakAnne et jean-Marc devant l'aiguille du Midi

Récit :

Les conditions n'étant pas au top sur le Tacul ( le sont elles parfois...???) Nous avons donc laissé une fois de plus le mont Blanc de côté pour une traverse des pointes Lachenal et une ascension de l'arête des Cosmiques.

La nuit fut dure : en dépit d'une bonne soirée au refuge, l'arrivée dans le dortoir s'annonçait mal : nous étions Ravanel Le Rouge 1 - 2 - 3 - 4, et les places 3 et 4 étaient prises. Négociation, en Français, en Italien, en Anglais. Tout fini par s'arranger, Laurent dormira à l'étage. Avec mon anglais de compet, je comprends qu'ils se lèvent à 4 heures pour faire le Tacul... Nous, on n'a pas osé, tant pis.

Jean-Marc se couche à côté de moi m'avertissant de la présence de ronfleurs invétérés... Je ne sais pas comment il a fait pour le savoir, mais j'allais le regretter.

Léger mal au crâne ( le MAM) énervement, altitude, je ne m'endors pas... et un Italien se met à ronfler. anne fini par s'énnerver, ça sent le lynchage. Les couvertures sont courtes et effilochées, je me prends les doigts dedans. Vers 2 heures du mat, Anne et moi décidons de mettre des boules quies... erreur

On me tapotte les pieds, c'est Laurent, qui hésite à nous réveiller, je regarde l'heure : 5 h 30 on n'a pas entendu le réveil avec les boules quies ( pour une fois que j'en mets) et Laurent (l'inexpérimenté, a pensé qu'on faisait une grâce mat et n'osait pas nous réveiller. On retrouve Matt et Stephane tout frais ( et oui, avec -7°C dans la tente, ils étaient frais au petit matin ! )
Petit dej et décollage.

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiakDans la pente menant à l'arête

Traversée du col du Midi dans le vent et à la frontale pour rejoindre la base de la pente sous le sommet Oriental des pointes Lachenal. Les 3 cordées se rejoignent. Stéphane et matthieu partent en tête, je suis avec Anne qui regrette rapidement son compagnon de cordée : je fais des pauses et des accelerations pour filmer la montée : sympathique le rythme haché pour un "diesel" au petit matin.

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak
Stephane et Matthieu


La courte pente (40°) est vite avalée. lever de soleil sur la Dent du Géant depuis la pointe Orientale. Ambiance décontractée. Nous filons vers le sommet central. Laurent tate du rocher... ce sont les premiers de la journée ( et pas les derniers)
Descente vers le rappel, Anne va se peler en bas tandis que nous nous pellons en haut. Nous descendons Laurent en moulinette, il passe, sans stress. Passage un peu expo, nous décidons de ne pas faire la troisième pointe ( non tracée et bien chargée en neige, elle sera tracée dans la journée).

Gros rappel pour rejoindre le col du Midi, Laurent le fait. On file alors vers le refuge des Cosmiques avant la suite. Matthieu et Stephane partent devant, ils doivent ensuite redescendre récupérer leur bivouac au pied de l'aiguille.

2 Jours au col du Midi :

Préparation Mont Blanc 1 : J - 8
Préparation Mont Blanc 2 : J - 2
Samedi 20 Septembre : But sur Midi Plan
Dimanche 21 Septembre : Traversée des Pointes Lachenal

Dimanche 21 Septembre ( toujours...) : Arête des Cosmiques Aiguille du Midi



Photos :

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiakCoucher de soleil depuis les Cosmiques : Dôme et Aiguille du Gouter

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak

Le sommet Central et l'Occidental


Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak

Matthieu et stephane sur l'arête


Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak
Manoeuvre des Chasseurs alpins au col du Midi


Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak
Retour au refuge pour Laurent et Jean-Marc

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak
L'objectif suivant : l'arête des Cosmiques



Vidéo :











Traversée Midi Plan ... et c'est le but !

Apoutsiak — alpinismebutMassif du Mont BlancAnneStephJean-Marc
La traversée Midi Plan est une magnifique course d'arête qui alterne passages en neige en glace et en rocher, possible au départ de l'aiguille du Midi.

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak
 

 


 
Topo :

De l'aiguille du Midi, sortir à la grotte de glace et descendre l'arête. Poursuivre plein Nord l'arête et descendre jusqu'au col du Plan ( possibilité de prendre l'arête secondaire à l'est  puis la face juste avant le col du Plan )
Du col du plan  remontersous le le point 3512  puis rejoindre le col sans nom sur la carte IGN.
Remonter le couloiir (neige glace) versant Chamonix pour rejoindre l'arête et le Rognon du Plan

Redescendre vers le col supérieur du Plan ( desescalade - rappels)
et remonter la pente de Neige sous l'aiguille du Plan
Gagner le sommet (IV à priori)

Descente

Sur le requin : glacier crevassé
Par le même itinéraire vers l'aiguille du Midi

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

Météo rencontrée

Grand Beau mais Froid ( surtout au relais)

Conditions

Je m'attendais à 10 cm de peuf tombés Jeudi, en fait il y en avait 50  ou et dès qu'on a quitté l'aiguille et la trace se dirigeant vers le col du Midi, c'est devenu impressionnant.
Arête délicate pour rejoindre le col du Plan, on est passé côté Géant ppour rejoindre le col.

Ensuite, trop de Neige côté Chamonix, on est passé dans les rochers au du col ( sous le point 3512 m) puis sommes descendus vers le deuxième col. Le couloir d'accès au Rognon du plan etait très chargé !

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

Récit.

Laurent m'avait demandé depuis fort longtemps de gravir le Mont Blanc (depuis 4 ans) après deux annulations, un "Dômes de Miage", j'avais bloqué le Week end du 20 21 Septembre pour la tentative.

Soucieux de me faire également plaisir, je decidais de tenter le sommet par les 3 Monts, ce qui me changerait de l'arête des Bosses, avec, cerise sur le gateau, une traversée Midi Plan le Samedi... pour s'échauffer !

Dernière semaine avant l'objectif, il a neigé,  l'OHM et la gardienne du refuge des Comiques sont rassurants, on hésite à passer par les Bosses, le refuge du même nom etant archi complet, notre sort est scellé, nous passerons par les 3 Monts.

La fine fleur de l'alpinisme Français etait réunie à cette occasion : Jean-Marc ( notre Papy) qui a parcouru toutes faces Nord à la montée ( et les voie normale... à la descente), Anne, le trekkeuse ( vainqueuse du Dolent... ( je sais, vainqueuses c'est pas classe, mais je fais ce que je veux, c'est moi qui écrit...)) Stephane et Matthieu les Serials Butters et enfin Laurent, ami de longue date et alpiniste d'un jour ou plutôt touriste du Mont Blanc ( "Le Mont Blanc, sinon rien"
 
Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak       Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak




Après une nuit à l'hôtel des Deux Gares au Fayet (piscine et Sauna !) Nous avons pris la route de Chamonix et, fait exceptionnel, choppé la première benne.
Un froid sec nous accueille à l'aiguille du Midi. Nous retrouvons Stephane et Matthieu et partons sur l'arête. Il y a beaucoup de neige... trop. Un guide a fait la trace, nous en profitons. 50 cm de peuf... ça penetre facilement dans les chaussures... et j'ai les pieds un peu mouillé. La trave passe versant Géant, un peu de stress dans la pente.   Puis de nouveau une arête, un peu de face et le col. Courte pause. Il fait froid.

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

On repart sous la pointe 3512 m, du haut, le guide nous guide ( pas mal non ?) il nous conseille de passer par la face. Il nous rejoint en rappel. Les pentes sont chargées. Personne n'ose s'engager dans ce vesant Cham de peur de redescendre  au Plan de l'aiguille plus rapidement que le téléphérique.  Je motive le guide à tracer les vires au dessus... Il a l'air pessimiste mais repart. vers le haut.
Bel onglet pour Matthieu qui se résigne à rentrer.

L'escalade sous le point 3512 est physique, Jean-Marc s'en sort comme un pro ( c'est dommage, d'ailleurs, de là ou on était on n'a pas pu le voir !) Anne se montre un peu courte pour les prises, et je bourrine un peu pour sortir le passage ( heureusement que Jean-Marc est passé en tête ! ) La suite est plus facile et toujours très enneigée. Courte pause, on redescens sans espoir vers le col sous le Rognon du Plan. Le timing est explosé et les pentes du couloir chargées. BUUUUUTTTTTTT...

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak Anne Guillouzic

Demi tour... Rappel, remonée à l'aiguille.
Je file rejoindre Laurent  qui monte avec la benne.

On se retrouve tous au refuge des Cosmiques pour un apéro  et un repas à 6. Stephane et Matthieu nous quittent ensuite pour une nuit fraiche (ils bivouaquent) : - 7 °C dans la tente !

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak Matthieu Evrard et Stephane Peiti

Pendant le repas, il faut décider du lendemain : le Tacul a été tracé, mais ses pentes ont l'air chargées, la gardienne nous le déconseille, Laurent et Anne sont déçus, nous irons faire la  traversée des pointes Lachenal et l'arête des Cosmiques. Il faudra revenir.

2 Jours au col du Midi

Préparation Mont Blanc 1 : J - 8
Préparation Mont Blanc 2 : J - 2
Samedi 20 Septembre : But sur Midi Plan
Dimanche 21 Septembre : Traversée des Pointes Lachenal

Dimanche 21 Septembre ( toujours...) : Arête des Cosmiques Aiguille du Midi

Photos :

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak
Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak
Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

Vidéo :
 



 
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