Vidéo : raquettes et ski de randonnée au Chasseron
Vidéo Décembre 2013
En famille
Montée par les Deneriaz dessous et la Merla
Descente par la combe des Roches éboulées
Luge
by Apoutsiak
Vidéo Décembre 2013
En famille
Montée par les Deneriaz dessous et la Merla
Descente par la combe des Roches éboulées
Luge
Aravis
BLANC !
Topo :
Du col du Merdassier (1500 m)
Départ du bas des pistes
Remonter les pentes direction NNE pour gagner le bas de la paroi du Merdassier
passer entre les deux barres rocheuses puis tirer au Nord pour basculer à gauche au dessus et ganger le sommet
Récit :
BLANC
Après le roc des Tours du matin, je voulais bien rechausser pour gagner cette fameuse pointe de Merdassier. La sieste terminé, je sors de l'appart. Il fait cradouille : il neigeotte et le plafond est bas, ça sent le jour blanc à fond. Je descends les pistes jusqu'en bas. Pour un repeautage à coté du téléski. C'est parti, je me dirige vers la gauche, je sens le plan galère.
Au départ, il y a plein de trace de descente, les gens du Merdassier dt de la clusaz font du hors piste là , par gravité. J'arrive à la limitte du brouillard, hésitant à poursuivre, et je trouve une trace. Ca me remotive. Je la suis et penetre dans le cotn, la ouate... Tout est blanc, un seul repere : la trace. Je la suis meticuleusement, c'est mon seul espor de sommet, on n'y voit pas à plus de 15 mètres !
Tout est BLANC, sans doute un peu trop blanc...
A un moment j'apperçois une falaise à droite, puis une autre à gauche. Je m'imagine sur la carte que j'ai laissé à l'appart, de toute façon, il est hors de question de quitter la trace, sous peine d'être presque perdu ( oui, je dis presque parce que j'ai le GPS en poche) Je repere les altitudes des points critiques pour la descente. Plus que 150 m , je commence à esperer le sommet quant la trace s'arrête, visiblement les gens sont redescendus. Je ne vois rine au dessus, impossible de poursuivre sans cette trace.
Je depeaute et me lance dans la descente, bêtement, suivant ma trace mètre après mètres alors que la poudreuse est là !
Mais on ne voit pas la pente, impossible d'enclancher un virage correctement.
je me retrouve sous le brouillard, je peux enfin envoyer, je rejoins la piste qui ramène au col du Merdassier, fin de la sortie degourdissage de jambes !
Carto fichier GPS
Photo
Jour Blanc pointe du Merdassier
Vidéo :
ben , il n' y en a pas, il n'y avait rein à voir !
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ARAVI6Sommets
6 Sommets en 7 Jours
Lundi : Trou de la Mouche
Mardi : Pointe de la Blonnière - Coillu à Bordel - Etale
Jeudi : Pointe de Chombas
Vendredi matin : Roc des Tours
Vendredi après midi : Pointe de Merdassier
Samedi : Tête
d'Auferrand
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Jolie et longue rando au départ du Col du Merdassier :
20 km et 2400 m de dénivelé
Itinéraire
Col du merdassier 1500 m
Comburce 1200 m
Pointe de la Blonniere 2362 m
coillu à bordel 1700 m
Etalle 2483 m
Combe Foiroux
Comburce 1200 m
Col du Mardassier 1500 m
Ouf !
Topo détaillé
Du col du Merdassier rejoindre Comburce par le sentier (raquettes donc merdique) GRP tournette Aravis, Comburce. Le champs sur le bas se skie
Gagner le parking.
Remonter la piste puis le nant de la blonniere remonter au mieux la combe pour rejoindre la pointe de la Blonniere 2362 m
redescendre vers le pied du Coillu à Bordel
Il se remonte d'abord à ski , puis à pied. Remonter ensuite la pente à gauche et par une courte descente gagner la combe Foiroux. On remonte alors jusqu'au col au pied du sommet. gagner alors le sommet 2483 m.
Du sommet rejoindre le col puis la combe Foiroux.
Elle passe bien en longeant les rochers rive gauche. Le Crux se situe en bas à la sortie : raide, sapins et dalle ! Faites au mieux.
Puis en tirant à droite on passe à la Rouelle, puis la Syrine avant de rejoindre la parking de Comburce
retour au col de Merdassier par la raide piste de raquettes !
Carto fichier GPS
Récit
Départ tôt le matin pour cette rando
Je démarre de l'appart pour rejoindre le col, et dès le départ, je foire mon envol et me retrouve à la ferme de la Frasse.
Je remonte à pied, ski sur le dos les precieux mètres perdus. La suite n'est pas triste. Une trace de raquette durcie par le gel, des contreforts soit hyper durs, soit croûtés. Je finis la descente sur Comburce... à pied !
Je rejoins un champ qui me permet de skier jusqu'à la route. peautage, et c'est parti sur la piste, dans le froid matinal, il n' y a personne. Je remonte la combe, trop trafollée, et durcie par le gel. Je repère l'entrée du Coillu à bordel au passage. Ca poursuit vers le haut. 'apperçois au loin un skieur. Le soleil finit par se lever. Je gagne le sommet, la vue est belle. Je me pause pour une photo et me rends compte que j'ai perdu le protège appareil photo dans un trou qui traverse la corniche à plus de 3 m du bord !!! Mon bonnet a failli subir le même sort.
Pique nique. Le skieur qui vient de l'Etale me rejoint sous le sommet, nous échangeons quelques mots et je file vers le pied du Couillu dans une neige correcte mais assez tracée !
Nouveau peautage., un gars est au 3/4 du couloir. Je pars tranquille, la trace est bonne. Je croise un skieur (qui s'avèrera être le gars qui etait au 3/4 du couloir auparavant ). Ca devient raide, je passe en mode ski sur le sac. Belle ambiance, je me demande si je suis capable de skier ce couloir ... Je trouve la réponse en haut : c'est plus raire, trop pour moi ! Voilà un problème de régler. A la sortie, je remets les skis. Il s'avère que la trace est mauvaise , la pente est raide et même avec des couteaux, c'est merdique. Je finis par déchausser pour monter à pied, galère, je m'enfonce dans la croûte. Je finis par atteindre le haut, courte descente, je vois des skieurs de l'autre coté de la combe. e voilà à nouveau à ski, je rejoins la trace et me cale derrière une skieuse qui a l'air un peu fatiguée et hésitante, mais ça me suffira pour finir je commence à fatiguer. Elle finit par me laisser passer et je me retrouve derrière un "ancien" péchu.
Nous nous retrouvons au col. Je laisse les skis, l'ancien monte au sommet skis sur le sac, sa femme l'attendra là. Courte montée pour rejoindre l'Etale, 3 photos un peu de discut et zou, on file vers le bas. Je photographie la descente de mon co summiter. Voilà le col. tandis que je me prépare mes deux acolytes sont déjà repartis.
Je file vers le bas et les rejoins vers le premier golet
La femme fait une crise de nerf, et son mari tente de la rassurer maladroitement !
Et moi, j'arrive là dessus, envoyant nue salve de neige à chaque virage sur les deux tourtereaux
"Tu m'emmènes toujours dans des trucs trop durs pour moi !"
"Si tu continue je me casse ! "
"T'as pas intérêt ! "
"Je peux pas tourner"
...
Je finis par passer, je commençais à me dire que j'allais faire la descente avec eux.
J'opère en dessous une courte pause boisson"
Le gars à lâché sa douce, il arrive dans une godille magnifique et lance au passage "Je ne la supporte plus !" et file.
Moi qui trouvait mignon de voir ce couple plutôt âgés faire du ski de rando en amoureux... Me voilà désappointé
Et je n'aime pas être désappointé !
J'hésitais entre la Combe Foiroux et la combe de la creuse, je me suis dit que si le gars emmenait sa femme dans la combe Foiroux, je devais être capable d'y passer (raisonnement qui peut se discuter mais bon)
Bref, je me lance dans la poudreuse en rive gauche, génial. Il m'a prévenu de la difficulté à sortir de la combe. J'y arrive, j'hésite à déchausser mais je trouve un passage easy entre deux sapins, je vise sous la dalle,ça passe tranquille. Le reste est facile. Bon la neige devient moins bonne, travaillée par le soleil et le gel, c'est un peu moins "ski boy " !
Je rejoins Comburce pour un repeautage final.
Me voilà dans la trace de raquettes, fumant et haletant, A un moment le panneau kilian Jornet 200 m 6 min 17 m'interpelle, je regrette de ne pas avoir de marqueur, pour inscrire Apoutsiak, 200 m , 18 minutes ( ou peut être 20, j'ai pas compté, c'est une approximation) en ajoutant : après 2400 m de déniveler.
Mais bon, j'avais pas de marqueur, pas le courage de m'arrêter, et je ne suis pas fan des grafitis ! 3 bonnes raisons de poursuivre mon chemin. Arrivé au col de Merdassier, je negocie avec Sandrine son forfait qui me permet de me déposer au sommet de la station et de me laisser glisser à l'appart, merci Sandrine !
Superbe sortie !
Photo
Départ en bas de la combe de la Blonnière , vue sur la Tournette
Le Coillu à Bordel
Sommet de la pointe de la blonnière
Vue sur le Mont Blanc
au pied du Coillu
Au milieu du Coillu ( désolé pas de partenaire pour donner une idée ...)
En descendant de l'Etale, l'ancien me donne un cours !
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ARAVI6Sommets
6 Sommets en 7 Jours
Lundi : Trou de la Mouche
Mardi : Pointe de la Blonnière - Coillu à Bordel - Etale
Jeudi : Pointe de Chombas
Vendredi matin : Roc des Tours
Vendredi après midi : Pointe de Merdassier
Samedi : Tête
d'Auferrand
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La renconte improbable
Vidéo
Topo
Se garer au hameau de Samance (en haut Réservoir carte IGN comme repère) le Chinaillon
Remonter la piste et viser en gros la crête 1645 sur la carte IGN
On prend une rampe en écharpe gauche droite pour accéder au plateau supérieur.
Tout droit au Sud Est pour rejoindre le col de l'aiguille Verte 1887 m
la suite est vallonnée avant de retrouver le sommet du Roc des Tours 1994 m
Descente : par le même itinéraire, on peut contourner le point 1645 par le Nord
Carto fichier GPS
Récit
Départ avec Sandrine vers 8 heures du matin, elle en raquettes, moi à ski, du classique pour nous. Elle prend un rythme rapide que j'ai peine à suivre. Le temps est beau pour l'instant, avec un peu de brume qui joue sur les sommets. Sur le plat, nous apercevons un bouquetin au loin, magnifique avec d'énormes cornes.
Nous arrivons à la rampe, Je passe devant, la trace est pourrie, trace de raquettes bien marquées et bien gelées pour mon plus grand plaisir. Je suis concentré sur mes pas quand Sandrine me lance : regarde : Au dessus de nous un bouquetin avance en parallèle, il ne nous a pas vu, lui aussi concentré sur ses pas ! Et oui, la neige est croutée et il en chie ! Bon ça y est il nous a vu. Il poursuit devant nous, sur la trace, plus confortable et passe la petite crête qui nous fait face et se retourne. Comment avancer sans le gener ??? Il nous fait face, le voilà qui revient vers nous . Sandrine s'inquiète : "il peut charger ?" Je fais le rassurant, mais en fait je n'en sais rien, j'ai déjà vui des bouquetins siffler de mécontentement, mais de là à s'approcher. La situation est figée. Lui est devant nous , et nous refusons de reculer. Il fini par virer en direction d'une vire pour aller brouter ! C'était ça son objectif de départ...
Nous laissons notre Rocky du roc des tours à son repas et poursuivons au dessus. Sandrine a baissé de rythme et je flane devant. sous l'aiguille Verte, vaincue avec les enfants l'année dernière !
La face est ravagée par les avalanches dont l'une d'elle a recouvert la trace, Ca a le don d'inquieter Sandrine ! Il faut savoir que le BRA est de 1 ce jour et que je n'aivais pas souvenir d'avoir vu un BRA de 1 depuis bien longtemps (l'été peut être...)
J'ai beau essayer de la rassurer par mes connaissances techniques, je sens que mes arguments ne font pas mouche... C'est pas grace, elle avance !
Col de la verte courte pause, puis petit parcours vallonné avant le final et le sommet, dans le brouillard !
Pour le retour, il y a d'abord de la bonne poudreuse puis de la croute infame, puis en visant bien les portions au Nord on arrive à retrouver de la bonne poudreuse. Sandrine s'en fou, elle est en raquettes ! Je skiboye les quelques pentes bien orientées. Le long replat final me ramène à la voiture vers 11 h du mat !
Photo
Bouquetin, au départ il fait mine de se barrer...
Pause sur la crête
Et retour vers nous
Le bouquetin du Roc des Tours
Sandrine
Sommet
Départ vers le bas, c'est là qu'on se rend compte que les raquettes, c'est nul !
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6 Sommets en 7 Jours
Lundi : Trou de la Mouche
Mardi : Pointe de la Blonnière - Coillu à Bordel - Etale
Jeudi : Pointe de Chombas
Vendredi matin : Roc des Tours
Vendredi après midi : Pointe de Merdassier
Samedi : Tête
d'Auferrand
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Avec Régis
Jolie course dans de bonnes conditions de neige mais de mauvaises conditions météo !
Topo
se garer aux Troncs 1256 m Remonter le vallon en remontant la pente en rive gauche pour gagner un replat. Passer au point 1568 m. S'engager dans la combe et remonter jusqu'à 2000 m environ.
En prenant en écharpe rejoindre le bas des prés aux chèvres. un passage raide permet l'accès à la partie supérieure en pente plus douce. C'est tout droit jusqu'au sommet : 2468 m
Retour : par le même itinéraire.
carto fichier GPS
Récit
L'objectif de départ était ambitieux : le tour du Mont Fleuri ! 1800 m de dénivelé annoncé, c'était beau.
Je retrouve Régis à Sixt et nous faisons du covoiturage jusqu'à Tronc, il est 13 h environ.
Départ tranquille mais court, assez vite on se retrouve dans un vallon pourri, on bascule en rive gauche, il n'y a pas de réelle trace de montée et le chemin n'est pas toujours aisé. Régis se montre en grande forme, je suis à distance. Il neige, le plafond est bas.On suit les traces de descente au mieux, nous dirigeant vers le bas de la combe du Mont Charvet.
Voilà enfin une bonne trace de montée. Nous la suivons. Ca y est nous sommes dans le brouillard, il neige. La météo annonçait de belles éclaircies dans l'après midi, en pratique, c'est top , on n'y voit pas à 10 m ! J'ai du mal à distinguer Regis qui n'est pourtant pas loin ! On remonte un début de combe, la bonne ? Point GPS ! Hésitation, calcul savant. On s'est engagé dans la combe de Chombas, la combe après la combe du mont Charvet. On décide de la remonter et de laisser tomber l'objectif initial un peu trop ambitieux compte tenu de la météo.
On croise un groupe de skieur qui nous confirme notre emplacement.
On rejoint alors les prés aux chèvres, une sorte de grand plateau incliné, qui est bien raide à sa base. Et comme on n'y voit que dal, ça rajoute du piment. quelques conversions merdiques et la pente s'adoucit. On remonte une trace peu marquée. Je perds régulièrement de vue Régis, trop loin pour que le brouillard me le laisse voir. Une "éclaircie", je le vois au loin à proximité du sommet. Quelques minutes plus tard, je le rejoins. Pause ravitaillement et papotage en attendant une hypothétique fenêtre météo...
C'est parti pour la descente. La neige est excellente, la visibilité quasi nulle , je me cale à proximité de Régis pour mieux apprécier la pente, et comme il ski assez vite ça n'est pas toujours facile. Nous essayons de repérer les vagues repères pris à la montée : un cairn, un bosquet... L'altimètre est aussi de la partie pour sortir des prés aux chèvres au bon moment (et avant les barres rocheuses)
O n se retrouve dans la poudre sous le brouillard. Excellent. Ensuite tout est tracé. Je parviens à trouver de la fraîche en forêt, Plaisir de ce bas de descente avant de retrouver le parking !
On s'est bien dégourdi les jambes !
Photo
Je rejoins Régis au sommet, au téléphone avec un ami pour lui conseiller la descente appropriée...
Au sommet !
Vidéo : il n'y en a pas, c'était tout blanc !
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ARAVI6Sommets
6 Sommets en 7 Jours
Lundi : Trou de la Mouche
Mardi : Pointe de la Blonnière - Coillu à Bordel - Etale
Jeudi : Pointe de Chombas
Vendredi matin : Roc des Tours
Vendredi après midi : Pointe de Merdassier
Samedi : Tête d'Auferrand
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Une jolie rando famille pour terminer la semaine
Vidéo
Topo
Depuis le Chinaillon, remonter la route du col de la Colombière jusqu'à l'altitude 1400 m (fermeture de la route) à proximité du hameau des bouts.
Du parking prendre la route du col jusqu'au virage 1511 m (un peu avant en fait) et remonter en direction de la combe à droite qui passe entre le Chapeau et la pointe de la Botte. *
Poursuivre ce font de vallon jusqu'à une crête peu marquée entre le point 1800 et la Tête d'Auferrand
Remonter la pente sous le sommet et par un mouvement enveloppant, (en gros prendre sous la crête à fond à droite pour basculer sur celle ci) remonter ensuite la crête jusqu'au sommet
descente : par le même itinéraire
Carto fichier GPS
Récit
Dernier jour de vacances, j'ai réussi à négocier une sortie familiale, la météo s'annonce pas terrible : des éclaircies entre 10 h et midi, mais ça a l'air moyen. Voilà donc les lutins et leurs parents réunis au parking. En gros le groupe se divise en 3 : les skieurs de randonnés : sujets mâles de notre groupe, les raquetteurs (ou raquettistes) : Sandrine et Marie; et notre François Bayrou de la montagne : Agathe, qui a décidé de monter en raquette et de descendre à ski. Et vous ne devinerez jamais qui porte le matos de mademoiselle l'indécise : c'est bibi !
Nous partons dans la bonne humeur, même si la motivation n'est pas énorme dans les troupes.
Sur la route du col nous croisons un parapentiste qui atterri à 10 m de nous alors que nous ne l'avions pas vu arrivé.
Louis montre des signes de faiblesse, il aurait envie de vomir, ces signes cliniques disparaissent très vite dès la descente à ski entamée. mais nous n'y sommes pas encore...
Nous attaquons la pente, les filles en tête. Les hommes se soutenant dans la difficulté. Bon, il n'y a pas de trace de montée, Sandrine s'y colle, je dois malheureusement refaire une trace adaptée au ski de rando pour Louis. Le vallon est austère mais la poudreuse présente. Nous croisons un skieur de rando qui descend déjà. et opérons une pause vers 1650 m.
La fatigue est là, et je sens les lutins peiner dans la poudreuse. je décide que leur calvaire s'arrêtera à la crête. Un raidillon permet d'achever les troupes, Agathe quitte ses raquettes pour grimper Louis petouille à mort ses conversions. Voilà tout le monde sur une bosse. Je leur propose de faire un igloo, le temps pour moi de faire un blitz aller retour au sommet. après leur avoir proposé de m'accompagner.
Je pars seul, le brouillard m'englouti, je les aperçois en contrebas, traçant une belle trace sous le sommet. Je rejoins sur le haut la trace de montée qui longe la crête sur la droite. Puis me voilà sur celle ci, grand beau, mer de nuage. 5 minutes après le sommet. J'appelle Sandrine au talkie, ça ne marche pas. Je décide de redescendre rapido. Ce qui fut dit fut fait. la poudreuse sous le sommet est divine, fine et légère. Je regrette juste la visibilité mauvaise, me fiant aux quelques arbustes pour apprécier la pente.
J'entends des bruits, je les appelle, ils sont là. je les rejoins, Louis et Marie ont fait des igloo de peite taille , Sandrine est congelée et Agathe se prépare : ski sous les pieds et raquettes dans mon sac...
les raquettistes sont partis devant, ils seront vite rejoint, les skieurs s'en donnent à coeur joie dans la poudreuse, veillant à bien rester sur les versants Nord, c'est là qu'il y a de la poudre !!!
Agathe a le style plutôt stressé, tandis que Louis prend un style engagé, qui lui vaut un looping avant de toute beauté et sans bobo à l'arrivée, juste un grand sourire et pas mal de neige dans la combi !
La descente se déroule tout en attente (ben oui il faut attendre nos raquettistes) Nous rejoignons la route enneigée en terminant tout en pimbarole ! Pour la route la technique change, Agathe prend mon sac et je prends Marie sur mon dos, tandis que Louis se tape sa mère sur ses skis, cette deuxième technique est assez peu efficace mais très casse gueule ! (voir le film à la fin pour les quelques images)
Nous gagnons le parking dans la bonne humeur générale !
Jolie sortie !
Photo
En montant au col de la Colombière
L'austère Vallon
Agathe dans le raidillon
Bagarre les raquettes à la main (technique toute personnelle)
Au sommet, vue sur la pointe de Chombas, gravie il y a deux jours, à gauche, la pointe Percée, à droite le Mont charvet
Descente : les raquettistes, en haut, Marie en difficulté !!!
par la combe du Grand Crêt
Jolie rando , bien fréquentée ! ("une des plus fréquentées de France !")
Topo
Du parking des Confins 1432 m
remonter la piste pour rejoindre le point 1450 (Carte IGN)
De là remonter la combe du Grand Crêt, d'abord rive droite (vers la grotte) puis rive gauche (passage vers le poitn 1897 m)
Passage au point 2063 m avant de reprendre la combe rive droite et gravir le raidillon sous le sommet (100 m environ)
Récit
Première grosse sortie de ski de rando avec Louis après le Chasseron.
Première galère au parking, Louis a oublié de prendre son sac à dos. Dans son sac, il n'y avait pas grand chose, mais il y avait les couteaux !!!
On part, mais je me dis, que sans les couteaux, avec ses peaux droites, on devra peut être rebroussé chemin.
c'est parti, de façon plutôt tranquille.
On se fait pas mal dépasser normal. Des gens nous saluent, d'autre pas, d'autre s'arrête pour encourager Louis, on a trouvé ça super sympa !
Petite pause pour récuperer à mi parcours. puis c'est reparti, le ythme est bon. Le soleil commence à nous chauffer ! On se déshabille avant la pente finale, raide, je refais une trace moins raide pour Louis, qui galère un peu pour terminer. Sauf pour le sprint : il finit à pied, et sera au sommet avant moi !
On opère une bonne pause avant de repartir vers le bas, dans la poudre !
Louis décide de suivre un surfer vers les pentes vierges. La neige est bonne, on se régale. Poudreuse à tous les étages. Louis me gratifie d'un saut perieux avant, dans la chute, son ski vient percuter son épaule... petite douleur, mais rien de grave. La fin se déroule comme le reste : dans la poudre !
Jolie sortie père/fils !
Carto fichier GPS
Photo
Départ au dessus du parking des Confins, la combe du Grand Crêt
Au dessus de la grotte
Le trou de la mouche approche
Louis y est !
Père et fils au trou de la mouche
le CV de Louis est déjà bien garni pour ses 11 ans !
Summit
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6 Sommets en 7 Jours
Lundi : Trou de la Mouche
Mardi : Pointe de la Blonnière - Coillu à Bordel - Etale
Jeudi : Pointe de Chombas
Vendredi matin : Roc des Tours
Vendredi après midi : Pointe de Merdassier
Samedi : Tête
d'Auferrand
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La vidéo
En attendant les photos
600 m de dénivelé
2 paires de raquettes
2 paires de ski de randonnée
1 luge
De la bonne humeur !
Pour tous ceux qui auraient oublié un épisode
Avec les vidéos associées !
Grand Combin 4314 m en Juin
Fletschhorn 3983 m en Mai
Nadelhorn 4327 m en Mai
Raid à ski au Dammastock 3630 m en Avril
Velan couloir central 3727 m en Mars
But au Nadelhorn en Mars (et retour en hélico)
Mont Rogneux 3083 m en Mars
Aiguille Verte de Chinaillon en mars
Trou de la Mouche en mars
Tête de Pelouse en mars
Ambrevetta en mars
Chasseron en Janvier
Ballon d'Alsace en Décembre
Jolie saison de ski !
Trois 4000 à la journée ou presque :
Grand combin de Valsorey 4184 m
Grand combin de Grafeneire 4314 m
Aiguille du Croissant (qui ne compte pas !) 4243 m
Grand combin de la Tsessette 4135 m (ou presque !)
Topo
cabane de Pannossiere
Sentier d'été
De Fionnay
Traverser le villag et prendre à gauche dans le champ (sentier peu marué au départ
Remonter le sentier dans le Reposieui et le Marduet pour atteindre vers le Grenier de Corbassiere 1959 m.
De là Rejoindre Mon repos puis par le sentier d'été Plan Goli
Le refug peut être atteint par les pentes de gauche à ski
Note : possibilité de rejoindre le refuge par la cabane Brunet ou en partant du lac de Mauvoisin
Traversée des Combins
De la cabane rejoindre le glacier par la morraine (sente) puis remonter le galcier en se dirigeant rive gauche (sud) rester en rive gauche jusque sous le plateau du déjeuner (sud ) de là remonter à l'ouest, rejoindre le plateau du déjeuner.
Remonter le couloir du gardien (45 ° environ) sortie plus raide et parfois en glace (parfois très raide : séracs) ça sort à droite ou à gauche, le plussouvent à droite.
Une fois sur le plateau, gagner facilement le Combin de Valsorey 4184 m
De celui ci retour au col 4127 m sans nom sur la CNS avant de remonter sur le Combin de Grafeneire 4314 m .
De là, plein Nord Nord Est sur l'arête en direction de l'aiguille du Croissant 4260 m puis le mur de la Côte, pas évident à repérer depuis le dessus !
Du pied du mur de la Côte, le Combin de Tsessette s'atetind facilement (80 m de dénivelé !)
Descente par les corridors (attention séracs et crevasses) possibilité de repérer le passage depuis le refuge avec un appareil photo numérique disposant d'un bon zoom !)
Rejoindre le plateau du déjeuner et le refuge ensuite par le même itinéraire !
Carto fichier GPS
Récit
Le thème d'Enguerran était le suivant : faire un sommet en Horn ou en Spitz ! Bon, après les pluies du début de semaine, mon idée était d'aller gravir le Grand Cornier, il y aurait pas mal de neige sur l'arête, et certain récit de camp to camp parlait de 6 h pour faire l'aller retour sur celle ci alors que sur le topo ça paraissait plus simple, mais ça devait passer !
Coup de fil à Engué pour affiner le programme, je lui fais part de ma proposition, dans la discussion, on fini par se mettre d'accord sur le Grand Combin, Enguerran serait il devenu un chasseur de 4000 ??? Les Augures de Sophie s'avèrèrent exacts ! Je partirais pour un nouveau 4000. Enfin, pour la partie nouvelle, il n'y aura pas le combin de Valsorey, que j'ai déjà gravi avec Jean-Marc il y a 2 ans en traversée .
On évoque la possibilité de gravir la face Nord Ouest du Combin de Valsorey. Sinon ça sera le couloir du gardien et la traversée des sommets !
On se retrouve à Martigny, et de là à Fionnay.
Rapido on est parti, et là on rencontre un oiseau de mauvais augure, ou plutôt un chevreuil de mauvais augure : un cabri mort à moitié déchiqueté par son prédateur au milieu du sentier. Ça sent le but me dis-je sans en faire part à mon coéquipier. Mauvais augure ?
Nous poursuivons en papotant, le sentier monte efficacement et nous atteignons mon repos, le bien nommé pour un pique nique face à l'objectif !
nous poursuivons par le sentier d'été puis nous chaussons les skis à 2330 m, après avoir croisé un Guide Allemand qui a parcouru le couloir NW de Valsorey aujourd'hui, nous comprenons dans un anglais relatif que la face est en condition, 10 m de glace !
Ca me motive bien de passer par là pour monter ...
La poursuite à ski est rapide , et nous gagnons le refuge, ou 2 randonneurs "à la journée " nous accueillent. Un ancien de 71 ans nous fait le spectacle, on passe un bon moment avant qu'ils ne partent pour la descente !
Le refuge est en mode hiver et nous sommes seuls ... cool !
On profite de la terrasse, puis des chambres pour une courte sieste qu'on voulait éviter de faire, puis de nouveau terrasse pour le repas (il fait meilleur dehors que dedans !)
Repas dans un cadre idéal : "la plus belle cuisine du monde" ! (voir la photo)
Je file me coucher, Enguerran me rejoins un peu après...
3 h ... le réveil sonne, on s'habille, déjeune et on se met en route vers 3 h 45. Nuit noir, un simple croissant de lune et nos pauvres frontales pour éclairer notre progression !
il faut descendre la rimaye et perdre une petite centaine de mètres pour rejoindre le glacier !
On chausse, et c'est parti. Engue part devant. Court aparté : quand vous partez avec un Grenoblois, un truc est sur : vous ne ferez pas la trace, et il vous faudra de bons yeux (ou de bonnes lunettes) pour voir votre partenaire de cordée, qui est souvent loin devant ! Fin de l'aparté.
Bref on progresse sur ce immense glacier, mais la "remontée se passe bien" On retrouve les traces de l'Allemand qui a fait des pas de géant (et pourtant je suis grand ....) !
On poursuit, tout se passe bien, le ciel s'éclaire, les frontales palissent, ben oui, on a tous les deux des piles qui ont déjà des heures de vol ! Le Corridor s'embrase, c'est bô !
Nous voilà devant les maisons blanches ! N'allez pas vous imaginer que nous redonnons dans un lotissement moderne aux rues perpendiculaires et au pavillons bien alignés au crépit blanc impeccable. Les maisons blanches , ce sont une séries de sommet rocheux à droite de l'itinéraire, on n'y croise ni facteur ni éboueur ! Seul le vent nous accueille, un poil désagréable !
Hésitation su l'objectif à suivre, je serais partant pour la NW de Valsorey , tandis qu'Engue souhaite parcourir le couloir du gardien. Il obtient gain de cause, et nous poursuivons à crampons. Encordés nous remontons cette pente assez régulière, dans des neiges variées ! Parfois croûte , parfois douce, parfois dure, parfois glace ! Bon, pour le final, il y a 10 20 m en glace qui nous chauffent un peu les mollets, ça "technicise" la course !
On sort sur le plateau sommital où j'avais erré avec Jean-Marc. On rechausse les skis et je ne sais pas par quel miracle, je me retrouve devant ! Incroyable, Je trace pour un Grenoblois. J'essaie de lui refiler le bébé (faire la trace), mais visiblement il est un poil fatigué. Je prends un rythme lent et régulier (dit de sénateur !) pour remonter vers le Combin de Valsorey. On gagne l'arête, je déchausse et rejoins le sommet à pied. Arrive Enguerran pour ce premier 4000.
On ne traîne pas, on remet les skis en laissant les peaux pour redescendre au col avant de remonter vers le sommet principal. Engue est de nouveau devant. Je ne parviens plus à le rattraper, il s'est refait la cerise et se moque de moi en prétendant que je fais des photos pour ne pas le rattraper et rester derrière. Ce qui n'est peut être pas foncièrement faux... Je lui explique que c'est mieux vu de dessous, je sens que je ne l'ai pas convaincu (ni moi d'ailleurs !)
On voit bien les antennes météo du Combin de Grafeneire , mais sont elles le vrai sommet. Depuis ce matin, l'altimètre me donne des informations bizarre (parfois 30 m d'écart avec la réalité en dépit d'un recalage régulier). Je me prépare à la déception d'arriver aux antennes et de voir le sommet 50 m au dessus. Dès que j'arrive aux antennes, je monte sur la crête, et là bonheur, on n'est bien au sommet.
La mauvaise nouvelle c'est que le temps tourne, et phénomène assez bizarre, on voit des nuages arriver et nous envahir les uns derrière les autres.
On remet les crampons , et nous encordons , direction l'aiguille du Croissant par l'arête, je file devant, ouvrant la route (une fois de plus ...) Les nuages nous laissent peu de visibilité et nous craignons les grosses corniches de l'aiguille du croissant. Nous progressons à quelques distances de l'arête (il s'avèrera plus tard, avec le relever GPS que l'on peut dire que nous sommes passés au sommet !)
Il faut repérer le départ du mur de la Côte. C'est compliqué, il faut se rapprocher de l'arête pour voir, et en général c'est corniché et en dessous c'est raide. Le brouillard ne nous facilite pas la tache, la visibilité est réduite...
Après quelques hésitations, Engue passe devant et a repéré un passage entre la glace.
Je le rejoins, il progresse à droite, broche régulièrement avant de redescendre en dessous sur des rochers. Je le suis, , c'est raide, 50 à 55 ° et la neige est dure et on est régulièrement sur la glace. Le temps passe, la progression est hyper lente. Je crois que j'ai arrêté de faire des blagues. Il a fallu rester concentré longtemps avec un Engué qui gentiment me dit " là c'est tout bon !" alors que j'entends le son de la glace qui vent d'être percuté par son crampon ! Je fais semblant d'y croire mais quand j'arrive sur le passage, je réalise que j'avais raison, glace à tous les étages.
Court passage pourri entre les rochers la glace et une fine couche de neige, juste là pour masquer ce qu'il y a en dessous. traverser à gauche, flûte moi je serais bien parti en traversée à droite sur la glace, on serait, à mon humble avis sorti plus rapidement.
Je le suis à gauche, c'est lent, je vais d'une broche à l'autre, en traversée descendante, il faut enlever la dégaine, dévisser la broche, la nettoyer, repartir, on laisse 2 broches entre nous ce qui fait que je dois parfois attendre que Engue aie fini de brocher pour progresser !
J'entends "on va faire un rappel" C'est presque une bonne nouvelle, ça fait près de 2 h qu'on trime sur ces 50 m de déniv !
Rappel, Engue a taillé la roche pour passer la sangle. il passe devant, et parvient à passer la rimaye. Je le suis sans faire d'à coup. Je rejoins Engue, il a l'air épuisé.
Moi "On va au Combin de Tsessette ?" Je mets un point d'interrogation mais c'était presque affirmatif !
Engue "Non, il est déjà 17 h , et je suis explosé !" ou à peu prêt ça.
Après avoir un peu insité, je vois bien que Engue est dans le dur, nous avons laissé beaucoup de jus dans ce mur de la Côte !
Le pire, il va falloir que nous remontions un peu vers le Combin de Tsessette avant de redescendre, il restait à peu prêt 80 m de dénivelé facile pour l'atteindre : 15 minutes sans se presser.
"Il n'y a pas de 4000 facile !" Ça fait 2 jours que je rappelle cette phrase à Engué. Je sais que pour revenir au Combin de la Tsessette il faudra soit remonter à Grafeneire et redescendre ce p¨%.§ç& de mur de la Côte soit remonter directement par le très exposé Corridor vers ce sommet. Les autres accès étant extrêmement compliqué !
Je suis déçu mais je sais que c'est la bonne décision. En plus on ne revient pas bredouille, ça fait une superbe journée de montagne. Je taquine Engué : le mur de la Côte serait il plus difficile que la Kuffner ?
Il faut descendre, par ce mythique corridor, mythique à cause de ces séracs menaçants !
Nous partons encordés. Hier nous avons photographié la face depuis le refuge et en zoomant au max (X 24 ) on a vu que l'itinéraire passait et on a pris des repères. A part au départ où on merdouille un peu, notre technique s'avère bonne. Le ski encordé se passe sans trop de problème , il faut sentir le partenaire et se parler. On ne traîne pas, on retrouve la petite combe photographié la veille, puis du haut, on voit que ça passe tranquille. On skie dans les débris de séracs recouverts de neige, mais ça se skie relativement bien. J'essaie de faire des choix judicieux dans l'itinéraire !
On arrive au plateau du déjeuner, on se décorde et c'est parti pour la descente. Après la bonne neige du Corridor, on se retrouve dans la soupe lourde, mais skiable. Engué part devant. Je suis à distance et vu que je skie moins vite et que je m'arrête pour faire des photos et reposer mes cuisses, l'écart se creuse. Je vois au loin qu'il me surveille du coin de l'oeil. Joli passage le long de séracs troués. Voilà le plat du glacier. La neige soupe nous oblige à pousser sur les bâtons. I l faut enfin remonter vers le refuge , et nous y arrivons à ... 18 h ! Nous nous restaurons, enfin en ce qui me concerne, je n'ai pas mangé grand chose et buvons. Je téléphone à Régis pour lui décrire mon état de décrépitude physique ! oui parce que le souci, c'est que ce qui est prévu, c'est que je recommence demain !Fort heureusement il n'a pas encore attaqué la montée au refuge et à un plan B sur l'arête Gallet du Dollent, j'espère pour lui que ça c'est bien passé !
On décide de redescendre , d'abord à ski puis à pied, Engue est d'abord loin devant, on se retrouve à "Mon repos" pour une petite pause. On poursuit , il a mal au genou. Je gère tranquille la descente, nous sommes lourdement chargés quand même !
On repasse par le lieu du chevreuil mort, il a disparu, l'augure est terminé, nous avons buté sur le Combin de Tsessette, la prédiction était donc vrai !
Voilà enfin la voiture. La route sera longue jusqu'à la maison !
Deux belles journées de montagnent qui closent enfin cette longue saison de ski !
Photos
Combin de valsorey
Obervateurs (bouquetins)
Oservatrice (marmotte)
Engue, à quelques encablures du refuge
Au refuge
La sieste
Interdit de s'endormir (enfin c'est ce qu'il avait prévu au départ !)
La plus belle cuisine du monde !
Le Grand Combin, ça arrache !
"C'est mieux que l'himalaya" Enguerran Faure 14 Juin 2012 (ou presque !)
C'est parti ! Lever de soleil
Les corridors au lever de soleil
Sur le plateau sommital
Du sommet vue sur le Vélan (gravi et descendu il y a 2 mois !)
Summit !
Les maisonsBlanches
Descente dans un décor de rêve
L'oeil !
L'aiguille du Croissant et lemur de la Côte
spécial dédicace à Enguerran
60 m de dénivelé , 2 h 20 !
Topo
Bordierhütte 2886 m
De Gasenried au dessus de Grächen (se garer sur la petite place)
Emprunter la route qui part dans le vallon puis le sentier (panneau Bordierhutte)
Passer au point 1930 m
Rejoindre l'alpage de l'Alpja en traversant la moraine Ouest.
Remonter l'alpage en suivant le sentier d'été (point 2407 m puis 2707 m CNS)
traverser le glacier au mieux (ni trop près des crevasses au nord, ni trop près des séracs au sud)
Remonter un bastion rocheux en passant soit par le chemin d'été (escaliers main courante) soit à ski !
Et rejoindre la cabane Bordier - Bordierhutte 2886 m
Nadelhorn 4327 m 10
De la Bordierhütte remonter les premières pentes qui mènent à un goulet sous le point 3211 m. Monter le couloir entre les rochers et les séracs De là remonter le Riedgletscher .
2 options passer par l'Ulrichshorn (3925 m) pour rejoindre le Windjoch (3850 m)
ou rejoindre directement le Windjoch.
de là l'arête mène au sommet du Nadelhorn , 50 derniers mètres un peu technique (rochers PD)
Carto fichier GPS
Fichier GPS au au format GPX
Récit
Stéphane m'appelle, pour me faire une suggestion de course
Steph "Je te propose le Nadelhorn"
Moi : "Moi, ça m'amballe pas je préférerais faire le Fletschhorn ! mais en traversée face nord voie normale, je ne suis pas capable de descendre la face Nord à ski !"
Steph" Ah ben non, moi si je remonte la face, je veux la descendre !
Le Rimpfischhorn alors ?"
Moi : "Déjà fait"
Lui : "Le Dom ?"
Moi : "Déjà fait en été avec la traversée Taschhorn Dom"
Lui : "l'Aletschhorn ?"
Moi : "Déjà fait !
Bon ok on va faire le Nadelhorn... "
Flûte moi qui voulait faire le Fletschhorn et sa face qui m'attend !
Vendredi, rendez vous est pris à Vallorbe, ça tombe bien, c'est sur mon chemin et nous partageons la route jusqu'à Gasenried, lieu de mes exploits en hélicoptère ... On pique nique à la voiture et hop, skis sur le sac, c'est parti pour 600 m de portage, là, ce qui est bien, c'est qu'il n'y a pas d'espoir de chausser avant !
Bon, c'est une habitude, je ne suis pas en forme, où ce sont les autres qui sont trop en forme, bref, après l'humiliation de Anne, c'est humiliation par Stéphane, et je sens que ça av durer tout le week-end ...
Passage tortueux sous un sapin puis montée raide. Pour atteindre le plateau de l'alpja.
Enfin, nous chaussons, dans une neige un peu pourrie et sale, et on remonte pour rejoindre le glacier. Belle traversée pour atteindre le "pied du refuge". Bon ben contrairement à il y a2 mois, il n'y a plus de neige, donc portage sur la partie technique. On rechausse au dessus de la Via Ferrata et on arrive au refuge avec, pour ma part une pensée pour Steph (pas celui là, l'autre, celui qui est moins solide.)
Opération recherche de bois (en faisant extrêmement attention), malheureusement les bûches sont énormes et on ne trouve pas de scie ni de hache dans le refuge. On se contentera du stock.
Soirée classique en refuge , Steph me régale avec ses pâtes à la tomate (plus un excellent gruyère) on décide de partir si les conditions sont là pour la Nadelgratt (Diruhorn, Hohbärghorn, Stecknadelhorn, et Nadelhorn, 4 4000 à la journée, voilà qui est intéressant... On trouve un topo dans le refuge, je calcule le timing (qui sera serré...) j'enregistre le topo dans mon cerveau aux capacités limitées et commme dirait ma grand-mère : zou, au lit !
2 h 40, le réveil sonne, vers 3 h 25 nous sommes sur les skis. La neige est rapido hyper dure et on prend une pente un peu raide, couteaux, puis à pied. On accède un peu merdiquement au glacier. On repart pour le passage clef : une sorte de couloir raide (45°) en bordure de glacier. Ca passe !
On rechausse les skis au dessus, et on est sur le superble plateau face aux 4000. Il y a plein de nuages sur l'Oberland et le Balfrin est déjà dans les nuages ! On décide de laisser tomber les 3 4000 et de se contenter du Nadelhorn. On veut assurer ! On décide de passer par l'Ulrichshorn. Lever de soleil magnifique , puis on se retrouve dans le brouillard sous le sommet. On le shunte pour descendre sur le Winjoch. Début de la loooongue arête. A pied, skis sur le sac, bien lourd ! Vue magnifique sur la très enviée face nord de la Lenzpitze... Et vent à gogo, bien désagréable sur la longueur ! On fini par poser les skis, je n'avance pas (faudrait que je m'habitue , à chaque course , c'est comme ça !) On se rejoint pour la partie finale, je passe devant, ça va me permettre de sauver l'honneur, s'il en reste. Le rocher est solide (ou bien solidifié par le froid et la neige) Quelques hésitations sur l'itinéraire à suivre, mais je me fais plaisir sur cette partie un peu technique. Voilà le sommet, bon , il y a assez peu de place, on se cale de part et d'autre de la croix avant de filer. La descente, c'est moins fatiguant. On rechoppe les skis, et je me fais une bonne contracture à la cuisse dès le premier virage... Et l'avantage, c'est qu'à chaque virage à gauche j'aurais mal à la cuisse ! La neige est de la poudre lourde, Steph file vers la rimaye tandis que je me dirige vers le Windjoch à droite. Erreur, grave erreur, je me retrouve sur de la glace bein raide avec une pente encore plus raide en dessous, dominant la rimaye... la position est bien inconfortable... Ça faisait longtemps que je n'avais pas stressé à ce point !
Hésitation, tentative de conversion pourrie, amont... avale... déchausser ?. Finalement, je recule de quelques mètres et me lance, le virage passe... houf (virage à gauche, celui qui fait mal à ma cuisse droite...)! Steph a bien du rigoler de mes hésitations, mais poliment, il n'a rien dit ! C'est ça le respect !
On file sur le glacier en neige transfo excellente pour retrouver le haut du couloir et notre dépôt de matos.
Et là, c'est le drame, je me rends compte que j'ai bien perdu un friend !, il n'est pas au dépôt, nous descendons le couloir et j'espère le trouver au pied de celui ci, je l'aurais perdu en mettant les skis sur le sac à la montée. Malheureusement il n'y est pas. Vidage intégral du sac... Nada, je décide de passer au refuge, ce qui me prive d'une belle descente, et m'octroie un portage de 20 minutes avec via ferrata sans compter une courte remontée sans peaux.
La chance est avec moi, je le trouve au pied de la table , à l'endroit où je les avais mousquetonné le matin , bingo, le passage au refuge ne sera pas vain !
Je rejoins Steph, puis c'est le retour dans une neige pourrie comme rarement, une soupe profonde et infâme, qui demande beaucoup de cuisses pour sortir les skis !
Quand je pense à la poudreuse qui siégeait là lors de notre passage avec Steph. Grosse galère aujourd'hui avec juste une envie d'enlever les skis et de les mettre sur le sac. Nous croisons les cordées qui montent, les saluant poliment. Portage sur l'alpage d'alpja et descente au poadcast d'au coeur de l'histoire" et j'aperçois Gasenried, le petit village où l'hélico m'a posé 2 mois plus tôt.
Retour à la voiture. Douchage sous la fontaine, je téléphone à ma routeuse météo de femme, qui m'annonce beau pour les 2 prochains jours en Valais (pas dans le massif du Mont Blanc ) un coup de fil à l'hospice du Simplon pour réserver une chambre pour la nuit et leur demander les conditions sur le Fletschhorn (qu'ils ne connaissent pas), c'est pas grâve , je vais aller voir la face ! De Visu
Je pose steph à la gare de Visp et fil vers mon Destin !
Photos
La Bordierhütte
Coucher de soleil depuis la Bordierhütte - Hohbärghorn et Stecknadelhorn
Lever de soleil sur la nadelhorn et le Stecknadelhorn
L'arête depuis le Ulrichshorn
Face Nord de la lenzpitze
Sommet du Nadelhorn
Nadelhorn, Hohbärghorn et Stecknadelhorn
Magnifique course sur l'un des plus gros "non 4000 !" J'en rêvais !
Topo
De Egga remonter la Route du Rossbodelstafel
Se garer au plus haut (pour nous 1900 m) attention, zone avalancheuse l'hiver !
Remonter la combe qui mène au Griessernu Gletscher et la basculer plein Sud vers le col où se situe le Fletschhornbivouac ou bivouac Piero de Zen
(9 places)
Du bivouac longer le Rossbodegletscher puis gagner le pied de la face.
Passer la rimaye
remonter la face 700 m environ 45° au départ 50° ensuite en passant à droite des rochers
Sortir sur l'épaule
Gagner par l'arête puis le replat le sommet, le bon est à droite !
Retour
Par le même itinéraire sir les conditions le permettent (solution adoptée)
Par la breitloibgratt (arête Nord Est) qui part du sommet 3927 m CNS, descendre jusqu'à 3300 m environ puis rejoindre le bivouac par le glacier
Par la voir normale du Fletschhorn sur la Weissmieshutte Kreuzboden et Saas Grund (problème : le retour à la voiture = 70 km)
Carto fichier GPS
Fichier GPS au foramt GPX
Récit :
Ce 3900 m me faisait languir depuis longtemps !
je l'avais repéré lors de notre séjour à l'hospice du Simplon. Du sommet du Boshörn , la vue est magnifique ! Je savais que lorsque la face serait en conditions, il fallait aller la gravir. J'avais repéré sur une photo de camp to camp une face en neige datant de 15 jours, les conditions étaient là !
Début de Week-end à la recherche d'un partenaire de cordée, pour les partenaires habituels, ça tombe à l'eau, annonce sur C2C et skitour, Stéphane viendra avec moi sur le Nadelhorn Vendredi et Samedi, pour Dimanche Lundi, je ne parviens pas à trouver quelqu'un (failli partir avec le boss de skitour quand même...)
Au retour du Nadelhorn, j'appelle mon Yan Giezendanner personnel : ma femme, elle m'annonce beau Dimanche, et beau mais voilé Lundi, c'est décidé , je tente le coup.
Je file à l'hospice du Simplon ou le chanoine me fait comprendre qu'il y aura du portage. Je discute avec un journaliste de 24 h (je crois ) pendant le repas du soir, skieur de randonnée, nous passons un bon moment à table. Je profite du lieu et de la douce nuit (8 h au lit, 11 h de dodo ! ) me remet quelque peu en forme pour les 2 jours à venir.
J'étudie fébrilement toutes les hypothèses : celle qui tient la corde c'est de gravir la face Nord pour redescendre sur Saas Grund et ses trotin'herbes (monstertrotti), avec un gros souci, revenir en stop au col du Simplon (et à la voiture..., loin de tout ) Je prévois 3 ou 4 h de retour. Je découvre dans le topo du CAS une arête, la breitloibgrat (Nord Est) qui est en rocher pourri mais permet de revenir au bivouac en été en 2 h 30 (et éviterait le grand retour)
Dernière option, redescendre par la face Nord.
Bon, ce matin, ça commence mal, je me plante de chemin à Egga, et remonte une route à la C... pour me retrouver dans un alpage à 2000 m d'altitude, et me rendre compte, que je ne suis pas au bon endroit. (moi qui me suis moqué d'une fille en Nemo qui se plantait sur une piste à 4X4 dans la semaine ;-) ) Redescente, et remontée, 1/2 h de perdu et 15 à 20 voitures garées sur le bord de la route (1900 m environ) , il me semble que le bivouac fait 9 places ... Stressss, ils dorment où tout ces gens !
On est déjà une dizaine à se préparer à la voiture...
Je démarre rapido, et oublie la carte sur le siège de la voiture (ben oui, je l'avais sortie pour trouver le BON départ) Je récupère au bout de 10 minutes un névé, et croise un groupe de Suisse Allemand qui m'expliquent qu'ils ont tenté la face Nord mais que le brouillard les a fait s'arrêter à mi pente. Je poursuis, dans un brouillard peu épais, je pense que je suis le premier. Tout va bien. Derrière moi 2 italiens rencontrés à l'hospice, Fabio et Andréa.
Un court déchaussage et les Italiens me rattrapent. Nous progressons ensemble un moment. Ils font une pause, je poursuis et m'arrête sur un rocher du glacier (Griessernudgletscher) faire une pause. J'entends l'eau, je décide d'en récupérer, ça sera ça de moins à faire fondre. Et hop, plus de 3 litres dans le sac ! Et hop, je repars, mais gros coup de fatigue dans la remontée vers le bivouac. Le temps se couvre. Andréa et Fabio sont une dizaine de minute devant moi. Et je peine avec mon lourd fardo !
Cette montée est loooongue ! Je suis peu en forme. A l'approche du refuge, on croise un gros groupe de raquettistes, en crampons à la descente dans une soupe infâme, les raquettes sur le sac ! Ben là, faudra m'expliquer. Parce que pour ce foutre des bons coups de crampons dans les mollets. Ils s'enfoncent jusqu'aux cuisses. Bon courage à eux pour la descente. Au bivouac , Andréa m'accueille en me disant : "Nous sommes 3" il y a là Max, un autre Italien ! Il se met à neiger, ça doit être passagé me dis-je, ma Yann Giezendanner de femme me l'a prédit dans les entrailles de volailles, euh non, en consultant météo Suisse. Moi qui comptait glandouiller au col au soleil, pour passer une vraie après midi montagne. Je me retrouve dans le refuge 9 places à 4, puis à 6, Ben et Fred, 2 Français nous rejoignent.
Pique nique, papottage (de montagne) lecture (Charly 9 de Teulé) et écoute de poadcast (j'ai du retard avec mes émissions d'histoire) sont les occupations de l'après midi.
L'ambiance dans le refuge est excellent en dépit de la promiscuité, et oui, le bivouac Piero de Zen fait 10 m2 environ !
On se décide pour un réveil à 4 h ( enfin quand je dis, on, c'est les autres qui ont décidés, perso, je me serais levé un peu plus tôt, mais bon, à 1 , je ne suis pas la majorité, loin de là !)
Dehors, c'est la tempête, on entent par moment la neige tomber sur le refuge, je rêve que mes skis s'envolent dans le vent (j'en ai cauchemardé toute la nuit ) tout en maudissant ma prévisionniste météo de femme, si j'avais su, je serais rentré à la maison hier soir... Mauvaise nuit. 4 heure, un réveil sonne, Ben et Max se lèvent les premiers. Intérieurement je me dis, de toute façon, il fait pourri, j'attends que le soleil se file et je rentre à la maison ! Je glandouille sous les couvertures. Max annonce : il y a un peu de nuages en bas et en haut ! Je décide de me lever tout de même pour me faire une idée. Déjeuner frugal pour moi, et départ assez lent. Lever de soleil devant le refuge sur la face. Il y a un vent assez fort par moment. 2 Suisses montés directement du bas sont déjà loin. Nous partons les uns derrière les autres sur le Rossbodegletscher. Le vent nous balaye le visage pleins de neige. Ben et Fred me rattrapent au pied de la face. Encore pas la grande forme. Je décide de laisser les skis au dessus de la rimaye, j'ai décidé de redescendre par la face ! Et c'est parti pour 700 m de couloir, 45 ° au départ 50 ° sur la fin. Je me souviens alors des paroles de Matthieu concernant le Couturier : " le Couturier c'est long, surtout sur la fin".
Rapidement, la colonne d'alpinistes se met en branle, et rapidement, C'est Ben qui fait la trace. Incroyable, il trace à une vitesse étonnante, aussi vite que moi, qui ne trace pas ! Je me retrouve derrière Max, puis juste derrière Ben et juste devant Andréa. L'ambiance est bonne, j'essaie de conserver un rythme régulier. La partie finale, comme prévue, est longue. On a l'impression d'être en haut, et en en fait ... on n'y est pas ! Mais ça grimpe. Ben sort sur l'arête, je le suis, puis Andréa. Plus que 150 pour le sommet. C'est reparti. Ben file vers le sommet de gauche, je vérifie sur le GPS, le sommet est à droite. Je trace 100 m ( en distance, pas en dénivelé !) Et voilà le sommet. 3995 m plus ou moins, sur la carte suisse c'est noté 3982, sur le GPS 3995 m sur camp to camp 3996 m...
Je garderais bien 3996 m comme ça un bon saut de 4 m et on est à 4000 !
Ben me rejoins sur le bon sommet, puis les autres arrivent, on se congratule, je ne traîne pas, je dois tout descendre à pied quand les autres sont à skis !
je rejoins l'épaule et m'engage dans la face. Le haut est un peu délicat. Puis ça progresse. Je me prends pas mal de glaçons quand ils passent à skis dans la face. Mais ça ne dure pas ils sont rapido dessous ! et impressionnants ! La descente est laborieuse mais je progresse bien. J'arrive au goulet, signe que j'en ai parcouru plus de la moitié, puis la fin est en grosse soupe, je descends les pieds, laissant glisser mes mains sur la neige. Voilà les skis, quelques virages et le bivouac est là. Max est en plein rangement, les autres sont déjà partis, il m'offre de l'eau, je grignote un morceau et charge le sac pour la descente à la voiture. Ça descend pas trop mal, même si le sac est lourd. Dernier déchaussage (de l'année, je pense ) 10 minutes de marche et voilà la voiture avant le long retour à la maison .
Quel beau week end de montagne !
Merci à mes 7 accolytes pour le bon moment passé là haut
Merci à ma Yann Giezendanner de femme pour ces prévisions météo imprécises mais qui ont donnée du sel à cette course
Photo
Depuis l'hospice du Simplon, la face a fière allure
je commence à douter ...
En montant au bivouac, le Fletschhorn
Bivouac Piero de Zen ou Fletschhornbivouac et raquettistes
Dans le bivouac, pour l'instant, on n'est que 4
Lever de soleil sur l'Italie
Lever de soleil sur le Fletschhorn qui s'embrase
Derniers moments à ski
Une avalanche en provenance de l'arête Nord Est
bas du couloir
Andréa vers les rochers du milieu
Caravane d'alpinistes
On progresse mais il en reste toujours un peu (Andréa)
Andréa
A la sortie de la face - Andréa
Sur le plateau sommital
Le Lagginhorn, gravi avec Engué
Les 4000 de Saas Feee et dont le Nadelhorn gravi avant hier !
Ben sur un sommet, moi sur l'autre, les autres arrivent
Summit
Ben me rejoint
En bas de la face (on voit les traces)
Pas peu fier
Dernier grande journée de ce raid de 6 jours
Vidéo
Raid à ski en Dammastock : les liens
Jour 1 : Goschenen - Chenelalphütte
Jour 2 : Chenelalphütte Sustenlimi Tiberglihütte
Jour 3 : Mittler Tierberg 3311 m
Jour 4 : Tiberglihütte Trifthütte par la Tierberglucke et le Steinhushorn 3121 m
Jour 5 : 4 sommets : Diechterhorn 3389 m -Tieralplistock 3383 m - Dammastock 3630 m - Wysse Nollen 3398
m
Jour 6 : Trifthütte Realp par le Rhonestock 3589 m et le Glacier du Rhône
Topo
29 km - deniv positif 1375 m - deniv negatif 2240 m - 8 h22.
Rhônestock 3589 m
Départ de la trifthütte
descendre sur le glacier
Le remonter sur sa rive droite.
remonter les pentes du Wysse Nollen
rejoindre l'ObriTriftlimi sous le Wysse Nollen
traverser à flanc pour rejoindre le pied du Rhone stock
Par une jolie pente finale , gagner le sommet
Descente
descendre la pente finale du Rhonestock puis le glacier du Rhône apr sa rive gauche ! Rhone gletscher.
Quitter le glacier en rive gauche au niveau de l'eisgrotte et rejoindre l'hôtel du Belvedere 2271 m
Remonter la route du Furkapass (2429 m)
Puis descente sur le Tiefenbach (2106 m)
De là Realp en coupant les dernies virages 1540 m !
Carto fichier GPS
Tour du Dammastock au format GPX
Récit
Et bien voilà, nous y sommes, dernier jour du raid, et dernier jours à la Trifthütte. cette nuit, il m'est arrivé un truc bizarre, j'ai rêvé en Anglais (oui après la séance vaisselle de la veille en Nepalais Anglais et Français, c'est tout ce qui pouvait m'arriver !)
Les autres groupes sont partis, et je me prépare doucement !
Un dernier "au revoir " à Irène et talak, et nous voilà dehors, grand beau et larme à l'oeil, discrète, on dira que c'est le vent !
Première descente pour rejoindre le glacier, en neige dure, je rejoins Anne pour mettre les peaux et les couteaux (les couteaux, c'est juste pour passer la première bosse)
C'est parti, elle a déjà pris 100 m d'avance, pas de répit pour moi !!! Je la suis. On a pris dans le plus raide et ce faisant on a dépassé les Allemands sans les voir. Bien groupés , bien ordonnés , les voilà qui nous rejoignent lors d'une pause photo. Le glacier est relativement plat, nous rejoignons les Espagnols, qui avancent tranquillement. Ici il me faut faire une aparté technique :
Aparté technique : différence entre civilisation : lorsque la pente se fait plus raide, deux solutions : Tout droit dré dans le pentu, tout debout sur les cales (solution du reste du monde)
Pente faible, nécessitant de nombreuses conversions mais beaucoup plus confortable : solution Française ("Une trace , ça se fait sans les cales de montées !" Mr X, CAF de Besançon ! ) La fameuse trace du Cafiste !
Bref, tandis que l'ensemble des groupes grimpent tout droit, nous on monte en zigzag et ça nous parrait plus sympathique (et au moins aussi rapide !)
de toute façon, les groupes se séparent : Au loin, les Suisses se dirigent vers le Diechterhon, les Allemands partent pour passer le petit col et rejoindre les pentes du Galenstock, les Espagnols, derrière suivent les Suisses à bonne distance, nous filons vers le col du Wysse Nollen à gauche , seuls.
La montée se passe bien. J'ai un peu la pêche, nous avons une pensée émue lors du passage à l'endroit de la chute d'Anne de la veille. Les conversions se succèdent, je jette fréquemment un oeil sur la Trifthütte qu'on ne distingue plus bien , elle est déjà bien loin.
Co du Wysse Nollen, nous opérons une pause dédicace à Irène et Talak (voir vidéo) sous le vrombissement d'un hélicoptère de l'armée Suisse (au début on les a hué, on pensait que c'était des héliskieurs ....)
On repart à flanc pour une longue traversée, qui nous mène au pied du joli Rhonestock.
Je décide de faire une belle vidéo et laisse Anne partir devant et tracer (elle sait faire, elle a fait ça toute la semaine) Et je film près des 3/4 de la montée finale.
Après je me vois dans l'obligation de bourriner un peu pour la rejoindre au sommet. Heureux, pas de vent, grand soleil, on, se repose tranquille.
On est reparti pour la descente. Première partie en poudre raide, précisions ici que Wonderwoman m'a refusé l'autorisation de couper la trace ! "Une trace, c'est sacrée !" On a les idoles qu'on peut ... J'hésite, mais me méfiant du couroux Breton, je préfère virer à quelques encablures des traces de montée. Pas envie de tester l'ultimate vengeance ...
La suite est transfo puis dure (un peu trop à mon goût)
On cherche un peu l'emplacement idéal pour descendre : une bonne partie du glacier est plate !
Et c'est là que je deviens le héros de l'histoire....
C'est mathématique !
ou plutôt physique
rappel : l'énergie cinétique : Ec = 1/2 mv2
étant donné que je suis près de 1 fois 1/2 plus lourd qu'Anne, sur le plat ou le faux plat, ... je gagne !
ENFIN !
après m'être fait humilié pendant 6 jours, voilà que je me retrouve devant.
je ne vous compte pas dans le calcul , la taille des bras (pour pousser sur les bâtons) et des jambes (pour le patineur)
Me voilà larguant wonderwoman sur les longs plats du glacier !
HOSANNA !!!
Nous progressons au cente, puis en rive gauche, dès qu'il y a un plat, je file (faut bien qu'elle voit qui s'est le plus fort ....)
Voilà la sortie du glacier (couverte d'un drap)
on remonte pour rejoindre l'hôtel du Belvedere cher à mon Grand père.
Repeautage, puis repérage de marmotte avant de se diriger vers le Furkapass
Anne râle, elle déteste le plat (je me délecte de ses paroles)
Elle fulmine ( je savoure),
peste ( je me complais...)
Au loin nous apercevons les Allemands, qui n'ont qu'un kilomètre d'avance.
Voilà le Furkapass
Nous basculons versant Realp et Andermatt, la route va être longue.
Nous rejoignons les suisses et opérons une courte pause.
Puis les rejoignons derechef, oui, il n'y a pas de trace et le traceur doit bosser, les autres suivent, glissant dans la trace. Nous prenons des relais, tranquillement, la descente va être très longue.
Les Suisses nous rejoignent.
Nous voilà nombreux pour les relais
Nous passons devant la Tiefenbach, où les Allemands vont dormir, et poursuivons vers Realp.
A présent , la route est damée. Je me tape une relais de la mort, mais vu que c'est damé, ça n'a plus d'intérêt.
on sort de la route pour le final. ça passe relativement bien pour passer les derniers virages et rejoindre Realp ! à ski !
Fin de ce superbe raid
nous reviendrons, au moins pour la Trifthütte !
Photo
Les Allemands bien groupés dans la première partie de la montée
Diechterhorn
Anne sous le soleil (et le Wysse nollen)
L'armée Suisse en maneuvre sur le glacier du Rhône
Pente finale du Rhônestock
Du Rhônestock, vue sur le Sustenhorn
Anne, sommet du Rhônestock
La magnifique pyramide du Galenstock
Vue sur l'oberland et le Finsteraarhorn
L'hôtel du Belvedere : glacier du Rhône
Pas traceur !
La journée des 4 sommets:
Diechterhorn : 3389 m
Tieralpistock : 3388 m
Dammastock : 3630 m sommet du massif ! et source du Rhône !
Wysse Nollen : 3398 m
Une belle journée de montagne
et une belle soirée au refuge
Raid à ski en Dammastock : les liens
Jour 1 : Goschenen - Chenelalphütte
Jour 2 : Chenelalphütte Sustenlimi Tiberglihütte
Jour 3 : Mittler Tierberg 3311 m
Jour 4 : Tiberglihütte Trifthütte par la Tierberglucke et le Steinhushorn 3121 m
Jour 5 : 4 sommets : Diechterhorn 3389 m -Tieralplistock 3383 m - Dammastock 3630 m - Wysse Nollen 3398
m
Jour 6 : Trifthütte Realp par le Rhonestock 3589 m et le Glacier du Rhône
Vidéo
Topo
Pour les 4 sommets : 21 km 100
1925 m de dénivelé
8 h 50
Diechterhorn 3389 m
depuis la Trifthütte
Rejoindre la glacier de Trif (Triftgletscher) et mettre les peaux
rester rive droite du glacier jusqu'à 2900 m
remonter les pentes Est du Diechterhorn on arrive à une antécîme dépot des skis
il faut alors remotner l'arête au mieux ! On arrive alors au sommet secondaire
Pour le bon sommet , traverser versant Sud avant l'épaule et remonter au mieux au sommet principal (non réalisé )
Diechterhorn Tieralpistock 3388 m
Redescendre en passant sous le Diecterlimi (en gros l'objectif est de conserver l'altitude 3200 m
traverser sous le sommet (raide) et remonter sur le Tieralpistock que l'on peut traduire par montagne à vache !!! ( le sommet d'alpage pour animaux)
Tiealpistock Dammastock 3630 m
redescendre vers le Undri Trifltimi 3081 m
puis descendre sur le glacier du Rhone plein Est jusqu'à l'altitude 3000 m
On remet les peaux direction Est Nord Est vers le Dammastock, le sommet s'atteint en prenant l'arête à gauche !
Dammastock Wysse Nollen 3398 m
Du Dammastock redescendre sur le glacier du Rhône et prendre à flanc
passer sous le Schneestock et l'Eggstock et gagner le Wysse Nollen
descente
gagner l'Obritriftlimi
Descendre Ouest Nord Ouest sur l'obre triftchessel, on rejoint alors l'inéraire de montée et le refuge.
Carto fichier GPS
Ficher GPS du raid en Dammastock au format GPX
Récit
Nous sortons du refuge et enfin, voilà le soleil. Ca débute par une descente en nege dure, et oui, le matin à 2500 , il gèle ! On remet les peaux ,et Anne est à fond ! genre 250 pas à la minutes ! Dès que je fais une photo ou une vidéo , je perds 30 secondes que je mets une heure à rattraper. Nous voilà sur le glacier et j'ai un peu peur, on a décidé d'enquiller 3 ou 4 sommets assez éloignés et vu que la caisse n'est pas là cette semaine, je sens que ça va être dur, d'autant plus que ma Wonderwoman de partenaire ne semble pas disposée à limiter ses ambitions.
Le premier sommet va être un bon test, les pentes du Diechterhorn on l'air tranquille. Nous sommes seuls sur ces immenses glaciers, Talak et Irène nous surveillant sans doute du coin de leurs yeux bienveillants depuis le refuge. Il fait beau, un poil de vent, c'est agréable. Wonderwoman trace, je me cale à quelques encablures, pour l'instant tout va bien ! Mes peaux ont été réencollées grâce à la colle d'Irène au refuge, ça ne devrait pas poser de problème !
Nous progressons assez rapidement vers le sommet ( 500 m/h à vue d'altimètre) je peine un peu sur les 100 derniers ! Voilà l'antécîme.
Il faut poser les skis, je décide de mettre les crampons, Anne part, bille en tête, sans ! Là voilà virovelant avec le rocher. Mais je vois qu'elle merdouille, sans crampons on est moins a l'aise dans la neige... alors elle s'evertue à rester sur le rocher (c'est ça les grimpeurs...) Bon elle finie par passer et atteindre le sommet.
A mon tour, en crampons, c'est "finger in the noose !" ! je galope dans la neige profonde. Anne me fait un petit film souvenir sur le sommet ! Et à l'arrivée, nous nous rendons compte , que le sommet du Diechterhorn est un peu plus loin, 1 ou 2 m de plus mais inaccessible en suivant l'arête ! Nous décidons de nous contenter de notre sommet !
Pause sans vent avec une vue magnifique sur l'Oberland. bous retrouvons les skis, et c'est parti pour une courte descente avant repautage ! pour une traversée expo.
Anne part devant (comme toujours), je décide de la laisser traverser, m'octroyant une bonne pause repos tranquille !
Je l'ententds pester dans la neige profonde, "puré j'avance pas..." " Quelle galère !!!!" et quelques jurons que je ne peux reproduire ici !
Les 100 ou 200 m de distance passés, je la rejoins , ça remonte, on arrive au sommet pour une bonne pause pique nique, midi approche. J'ai plus la caisse que les jours précédent pour les 4 sommets, ça devrait le faire !
Nous redescendons et basculons sur l'immense glacier du Rhône (moins grand que le glacier d'Aletsch mais quand même !)
On repeaute, et c'est reparti pour 600 m de montée monotone !!! En bon scientifique je décide de diviser la montée en 3 parties de 200, sablant le champagne mentalement lorsque chaque partie est achevée. Anne réalise des conversions régulières, je me décide à calculer le nombre de pas entre chaque conversion ( environ 50), le dénivelé (environ 5 m) et me met à réaliser des calculs improbables, le nombre de conversion jusqu'au sommet (vertigineux, ( j'en ai parlé à Anne , je crois bien qu'elle m'a pris pour un Maboul !!!) Je pense à plein d'autres choses, bien entendu, pour m'occupper l'esprit, un conseil (comme dans "man versus wild", le mieux est de penser à des choses positives : la famille, les amis, les bons moment.... pour garder le moral !!!)
Le sommet approche plus que 120 m, je m'occtroie une petite pause vidéo photo réhydratation, les nuages bourgeonnent sur les sommets... ca accroche. Devant je vois que wonderwoman montre des signes de faiblesse, est ce possible. Quelques conversions plus tard, je la vois même s'arrêter pour reprendre son souffle ! Moi qui pensait que ça ne pourvait pas arriver ! Alleluya !
Bon elle arrivera quand même à fond au sommet.
Les nuages nous englobent, il y a encore un peu de soleil pour nous tenir chaud.
sommet Du massif, le Dammastock et sa croix.
On attaque alors la descente dans le brouillard , ça faisait longtemps. je guide les opérations, on se fie aux photos de carte (oui on a perdu la carte il ya 2 jours, depuis on fait des photos de carte pour se repérer !) Quand le soleil se lève, on fait le point et on affine avec le GPS ! Ca marche pas trop mal. On arrive sous le Wysse Nollen, sommet en glace sculté par le vent , étonnant, ambiance particulière avec le brouillard à coupé au couteau qui nous entoure. Finalement , c'est jour blanc au sommet.
On ne traine pas, il faut descendre, on attend une vague eclaircie, Anne part alors qu'on y voit rien, j'hesite à enclancher le premier virage, elle m'engueule, bon je fais mine de me décider à l'enclancher mais dans la pente et le jour blanc... Finalement discretos, quand elle a le dos tourné, je fais une legere traversée vers les rochers qui me permettent d'imaginer la pente et d'enclancher ce fameux premier virage en toute sécurité. Et là je me rends compte du problème du ski de rando avec un super héros : non content de skier à fond à la montée, il skie à fond également à la descente ! Puré, j'ai les cuisses en feux, on ne s'arrête jamais ! (si c'etait moi, on s'arrêterait deux fois plus ....)
Bon la neige est bonne et on peut se lacher, il faut tout de même faire gaffe aux énormes crevasses !
Ma petite wonderwoman préférée décide de faire des figures et j'ai même le droit à un salto avant, qui, il me semble , était peu contrôlé, se terminant dans la poudreuse 10 mètres plus bas avec de la neige au large ....
bon il faudra quelques minutes à l'heroïne pour se mettre en état de marche (la neige dans les lunettes posait quelques problème )
Nous voilà sous le refuge.
On repeaute, les autres groupes sont déjà là, on a vu leurs traces sur le Steinhushorn
Nous arrivons commes des héros (même moi)
Les espagnols nous offrent un peu de soupe (super sympa)
on leur expique notre périple et les rares difficultés rencontrées (quand je dis rare, c'est plutôt aucune !)
Le renard vient même prendre de nos nouvelles, mitraillage en règle pour ma part , il n'avait qu'à pas poser... (mon troisière renard après celui de la Schwarenbach et celui du Chasseron !
Nous rangeons nos affaires, et nous reposons une demi heure
Puis c'est une extraordinaire soirée qui s'en suit
Irène et Talak nous ont réservé leur meilleur table !
Repas délicieux puis vaisselle en compagnie de Anja ! où l'on a rit en multilingue ! Anglais, Français, allemand, Népalais et même Russe !!!
Merci pour l'accueil inoubliable !
J'ai eu de mal à m'endormir, c'est la première fois de ma vie que je rêvais en anglais !!!
Petit lexique franco nepalais
Namaste : Bonjour नमस्ते
Hanahanous : Bon appetit
danyabaad : Merci : दन्यवाद
Lasso : santé
Dhérai Raamro : très bienधेरै राम्रो
eau : pani
PauroTi : pain पाउरोटी
Photo
Le Wyse nollen sous le soleil
crevasses et séracs
Diechterhorn : le final
Diechterhorn, le final du final !
Diechterhorn, oups , le sommet d'à coté est un peu plus haut...
Diechterhorn : vue sur le Steinhushorn
Tieraplistock
Tieralpistock, vue sur le Diechterhorn
Wonderwoman au mode ski (méfiez vous, ça fait mal aux cuisses ...)
Votre serviteur dans le jour blanc (cette seamin là, on a eu notre dose !)
ca se lève
Ambiance détendue !
Pose !
Avec Irène et Talak, soirée géniale !
Tres belle traversée entre les deux refuge pour rejoindre l'une des cabanes les plus isolée des alpes : la Trifthütte
Raid à ski en Dammastock : les liens
Jour 1 : Goschenen - Chenelalphütte
Jour 2 : Chenelalphütte Sustenlimi Tiberglihütte
Jour 3 : Mittler Tierberg 3311 m
Jour 4 : Tiberglihütte Trifthütte par la Tierberglucke et le Steinhushorn 3121 m
Jour 5 : 4 sommets : Diechterhorn 3389 m -Tieralplistock 3383 m - Dammastock 3630 m - Wysse Nollen 3398
m
Jour 6 : Trifthütte Realp par le Rhonestock 3589 m et le Glacier du Rhône
Topo
20km 800 - 1820 m deniv + 2125 m deniv -
8 h
De la Tierberglihütte (2795 m) , partie Ouest Sud Ouest en direction de la Tierberglucke (2986 m)
descendre dans le couloir Zwischen Tierbergen (un peu raide au départ) jusqu'en bas.
Attention, les vielles cartes marquent un glacier , mais à présent c'est un lac au fond de la vallée !
traverser en amont du lac (entre le lac et le glacier)
Remonter directement en face un couloir à proximité d'une cascade. Jusqu'au Trift Tälli
prendre alors Sud pour rejoindre le Sacklimi.
Les pentes Est du Steinhushorn vous accueillent, elles sont tranquille jusqu'au sommet 3121 m
De là redescendre le glacier jusq'au replat du Triftgletscher. Le traverser au mieux : à gauche des crevasses à droite, des séracs !!!
Par un petit collet rejoindre le pied de la Trifthütte que l'on attient facilement ( 100 m de monté tout de même !)
Carto, fichier GPS au format GPX
Fichier GPS au format GPX Dammastock
Récit
Le vent vient en bourrasque frapper les murs du refuge. Emmitoufflé dans mes couvertures, je me prépare à une grace matinée bien méritée ! Je suis bien au chaud et somnole. Je sens le dortoir vide et suis parti pour profiter de ma couchette.
C'etait sans compter ma partenaire de cordée, la Attila du raid. Elle me secoue comme un vulgaire prunier ! au départ, je fais celuis qui n'a rien senti, mais la puissance de la Hune me fait comprendre que je dois mettre un terme à mes projets , il me faut me lever...
"C'est vraiement trop injuste !" murmurais je, la Hune me menaçait de son regard perçant. Je décidais de me taire et d'ainsi proteger mon integrité physique ! Dans la cuisine, c'est déjà l'effervescence, je déjeune tout à mes pensées de gros dodo.
Me voilà dehors... Le vent est là, il fait froid et il neige un peu. On a décidé de partir vers la Trifthütte, tandis que toutes les autres cordées se lancent vers le Sustenhorn, projet beaucoup moins ambitieux mais beaucoup plus accessible !!!
Et c'est parti. Je laisse la guerrière partir devant, oui, c'est la tradition chez les Huns, laisser toujours les guerrières devant. Le soleil est là, avec des nuages et un vent à décorner des boeufs ! Assez facilement nous arrivons au col (ben oui, il n'y avait que 200 m de déniv !)
On depeaute, mes peaux ont une sale gueuele, j'espere qu'elles recollerons en bas !
C'est parti, Anne ouvre, je suis, la visibilité n'est pas top, on a du mal à voir le relief, mais la neige est bonne. Le couloir est magnifique. Toute cette neige vierge rien que pour nous !
Après la bonne neige, vient la neige dure et rapidment la croute inskiable sur quelques centaines de mètres !
Puis c'est de nouveau la neige hyper dure, la pente se raidit sur le bas, et là, c'est le drâme, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais après un virage, je me retrouve par terre (ou plutôt par glace) glissant vers le bas. Je sens que ça va s'arrêter,.. Non ça réaccelere, mon ski déchausse, je force mon bras et mon pied pour freiner, ça fonctionne. je freine Ouf ! Je me relève , appelle Anne, je n'ai rien, j'ai dévallé 20 mètres et me suis bien crispé pour m'arrêter sur cette neige vitrifiée raide ! Je n'ai pas perdu de matos !
Je rechausse, penaud, bien stressé par la chute.
Je vais assurer à fond (trop ?) pour la suite.
On rejoint le front du glacier par des passages en caillou un peu degueu à skier !
Pause entre le glacier et le lac, hésitation sur le chemin à parcourir et nous remontons en face !
Court passage à pied puis Anne file devant traçant le long de la cascade (De toute façon au cours du raide, j'ai pas tracé 1 mètre. De totue façon, Anne, c'est une sorte de superwoman en Goretex !!!
Je vois ma peau gauche se détacher à l'avant de mon ski, plus on avance, plus de la neige s'insere, et plus elle se détache ... Comment celà va finir. Avec une peau merdique, pleine de neige et peut être un peu de méforme, Anne me largue.
On trace maintenant sous l'épaule, je laisse Anne finir la trace dans le raide et me restaure.
Je la rejoins et nous voilà sur l'épaule.
On pause un peu de matos en contrebas et on file vers le Steinhushorn. Ma peau droite commence à merder, je botte (enfin je pense que je botte, en fait, la peau est décollée à moitié et retournée, elle colle la neige sur 1/2 ski ! J'ai l'impression d'avoir des skis de 5 kg ! On rajoute peut être à ça mon poil de méforme.... J'essaie de garder à Anne à 3 conversion maxi. Mais wonderwoman elle n'a pas que ça a faire ! Je sais que le sommet n'est pas très loin , mais pour moi c'est un peu la galère, la berezzina quoi ( quoi que concernant la berezzina, j'ai appris recement que la Berrezinna n'en etait ps une, Napoléon avait réussi en fait à gruger les russes piur traverser ce fleuve, m'enfin, là c'est une autre histoire !!!) Fin de la parenthèse historique !
Voilà le sommet, enfin, ne restera que 100 ou 200 m de dénivelé pour la montée au refuge !
Après avoir cherché le bon sommet (oui, la crête est assez plate et ça devient une habitude pour nous de terminer au GPS) Nous nous lançons dans la descente.
La neige est super bonne, et nous opérons quelques pimbarolles bien agréable !
La pente est douce, comme je les aime.
On récupère le matos et on traverse le plat du glacier faisant quelques contours de crevasse !
Nous voilà au pied du refuge
On remet les peaux, ou ce qu'il en reste pour ma part. Anne retrace, je suis à quelques encablures.
La montée se passe bien.
La gardienne nous accueuille : "Bienvenue à Trifthütte, je m'appelle Irène !" avec un grand sourire qui fait du bien. Je le sens bien parti ce séjour à Trifthütte. Elle diparait et revient avec un verre de Rivella ! Coooool ! 10 jours qu'ils n'ont vu personne ! Nous saluons son mari, Talak, Nepalais !
Nous sympathisons rapidement et nous installons . La soirée sera excellente, on essaiera vaienement d'installer le GPS de Tallak sur l'ordi du refuge (1 h 1/2 à discuter en allemand Anglais et Français, sur les notices (en allemand) , les logiciels en allemand ou anglais, chercher le driver, verifier le pilote....
Un bon repas
Le renard du refuge, vient nous rendre visite
L'ambiance est geniale et je suis bien content de rester 2 jours dans ce petit paradis !
Je réserve mon tour de vaisselle pour le lendemain !...
A suivre
Photo
Au petit matin, les cordées filent vers le Sustenhorn
Ca ne sera pas notre cas !
En direction de la Tierberlucke
La Tierberglucke coté Est (descente) bien platrée
Descente du Steinhushorn, la Trifthütte est en face
Le couloir sous la Tierberglucke vu des pentes du Steinhushorn
C'est ce jour là que nous avons atteint l'apogée de la météo de cette semaine : il a neigé toute la journée.
Vidéo
Raid à ski en Dammastock : les liens
Jour 1 : Goschenen - Chenelalphütte
Jour 2 : Chenelalphütte Sustenlimi Tiberglihütte
Jour 3 : Mittler Tierberg 3311 m
Jour 4 : Tiberglihütte Trifthütte par la Tierberglucke et le Steinhushorn 3121 m
Jour 5 : 4 sommets : Diechterhorn 3389 m -Tieralplistock 3383 m - Dammastock 3630 m - Wysse Nollen 3398 m
Jour 6 : Trifthütte Realp par le Rhonestock 3589 m et le Glacier du Rhône
topo
6km 500 - 700 m de déniv 4 heures aller retour
de Tierberglihütte
Prendre la rampe qui monte sous le Gwächterhorn pour atteindre la Chelen lucker 3202 m et le Tierberglimi, de la gangner le Mittler Tierberg 3311 m
Fichier GPS au format GPX
Raid à ski Dammastock fichier GPS au format GPX
Récit
Après la pluie du premier jour, et la tempête du second, la journée était annoncée la pire de la semaine, à l'avance nous savions qu'elle serait longue !
Nous avons déjeuné à 7 heures, et les minutes, que dis je , les secondes commençaient à s'egrener, très lentement. A 9 heures, il n'est que 8 heures. Je plonge dans mon bouquin, je sais que sans doute nous allons devoir rester toute la journée dans le refuge. Dehors c'est la neige et le vent ! je surveille la pendule 8 h 17.... 8 h 18. Le temps a ralenti, ça va être long. Anne est comme un pile, "il me l'avait pourtant bien dit, François, de ne pas partir, lui, il le savait qu'il ferait mauvais" "Bon ben ça va !" me dis je in petto " on va le savoir que François c'est le meilleur et que moi je ne suis qu'une brêle juste bonne à emmener des gens prendre des buts ...." 8 h 19. Qui s'amuse à ralentir le temps dans le grand cosmos ??? Ils ont du voir qu'on allait passer la journée à rien faire, alors ils s'ont ralenti la course générale du temps, pour voir notre réaction à nous , pauvres mortels .... 8 h 20, je remonte au dortoir, dehors, il neige , il y a près de 40 cm de fraiche, visibilté.... 10 mètres, quand tout va bien !
Je bouquine, et finis par s'assoupir ( je vais pas vous décrire chaque minutes tout de même, ça serait trop long, d'autant plus qua ce furent de longues minutes.
Une bonne sieste avant le repas.
Le repas parlons, depuis hier, on a commencé à se rationnner, on a entamé les vivres de courses. A midi, c'est 20 grammes de fromage (un excellent Comté), 40 grammes de tomates séchées d'Anne (c'est pas bon mais bon , quand il n'y a que ça on en mange... et dire qu'elle apprend ça en lisant ces lignes...) et un mélange noix de cajou noisette....
Ca ne fut donc pas un grand gueueleton.
A notre grand étonnement, les différents groupes se préparent ( à redescendre ?) on se demande pourquoi ...
Même les espagnols, les moins téméraires d'après nous tentent une sortie, tandis que je pensais opérer une rentrée dans ma couchette...
Je vois qu'il filent vers un sommet proche, et propose à Anne de sortir. Le gardien nous conseille le Mittler Tierberg, comme les autres , plus facile pour surveiller toutes les cordées lui fis je remarquer !
Et nous voilà dehors, la visibilité est un peu meilleur, mais il y a du vent et il neige.
Nous partons , d'abord moi devant, avec Anne quasiement sur l'arrière de mes spatules. A l'occasion d'une pause photo, elle me dépasse et me largue, ça commence à devenir une habitude... Nous doublons les Espagnols dans une purée de poix. et croisons les 3 Suisses qui descendent déjà, n'ayant pas le temps de leur passer commande, de toute façon on avait pas le catalogue ! (voici un sale jeux de mot sur les 3 Suisses....)
Nous poursuivons, devant il y a deux costaux qui font la trace dans 50 cm de poudre tassée... Nous les rejoignons vers 3100 m, visiblment ils font demi tour.
Je me retourne pour voir les Espagnols à 50 m de moi, à peine visible...
nous décidons de poursuivre vers le haut. Et oui, nous avons mon GPS (sans la trace, malheureusement je ne comptais pas aller sur cette bouse) mais avec le point GPS du sommet, ça, je ne le sais pas encore...
Anne trace, ben oui, elle est 10 fois plus en forme que moi, alors je ne vois pas pourqoui, je tracerai... Moi j'essaie de diriger les opératinos de l'arrière. Jour blanc total, et encore je suis derrière avec Anne comme repère visuel. Quelques grosses crevasses nous servent de repère (et quel repère...) puis une grosse barre de sérac au dessus de nous ... premier repérage à la carte pour voir où nous en sommes. Nous voyons au lon une barre rocheuse, toute la difficulté consite à rejoindre le col en descendant un peu (mais pas trop) et au bon endroit.
Nous resortons al carte à son approche. Discussions, on se met d'accord sur la suite, mais au moment de ranger la carte, on la lache tous les deux. Elle fait ziiiiip sur la neige bien dure, ah oui, une carte dans une pochette plastique, ça fait ziiiiip sur la neige dure. On la voit disparaitre 10 mètres plus bas dans le blanc .... impossible de savoir si elle est allée très loin ou pas. Et M...., en plus on avait toute les cartes du raid dans la pochette.
Bon on a eu le temps de mémoriser la suite, et en plus je me rends compte que j'ai le point du sommet sur le GPS.
On repart, J'essaie de guider Anne au GPS mais elle a tendance à ne pas aller droit. Ce qui m'oblige à lui faire prendre un 90° à gauche pour la remettre dans l'axe du sommet ( vous avez qu'à regarder sur le fichier GPS, vous verrez au niveau du col, une manoeuvre originale... En fait Anne elle a tendance à tourner à droite légèrement quand elle va tout droit !!!
Nous butons sur le bastion sommital. C'est parti pour la série de converson. On hésite, la pente est raide, mais nous finissons par arriver sur une crête sommitale. Un leger merdouillage plus loin, Anne arrive à ce qui semble être le sommet, je vérifier sur le GPS, c'est bien ça. Ca nous rappelle le sommet de la Dent d'Herens l'été dernier où nous avions vérifié que nous étions au sommet à l'aide du GPS (on savait pas si on était sur une antécîme...)
On fait une courte pause, heureux d'avoir atteint ce petit sommet.
et c'est parti pour la descente, on laisse les peaux pour la première partie
on rejoint le col en suivant un peu nos traces et beaucoup le GPS...
Puis, plus de trace. le vent a tout balayé
On remonte à hauteur du sérac pour enlever les peaux.
Puis c'est la descente pourrie dans le jour blanc où on ne peut pas vraiment se lacher parce qu'on ne voit rien.
On en profite vraiement pas, mais on finit par retrouver les traces et le refuge.
Ca nous aura occupé l'après midi, cette petite histoire, ça, c'est bien cool !
Soirée occupée au séchage du matos dont les peaux qui commencent à monter de grand signes de faiblesses au niveau de la colle....
Au dessus du refuge
Là , il faisait encore plus pourri que pourri
Au sommet
Au sommet
Cordée victorieuse, sous la neige
6 jours en Dammastock
avec Anne
Raid à ski en Dammastock : les liens
Jour 1 : Goschenen - Chenelalphütte
Jour 2 : Chenelalphütte Sustenlimi Tiberglihütte
Jour 3 : Mittler Tierberg 3311 m
Jour 4 : Tiberglihütte Trifthütte par la Tierberglucke et le Steinhushorn 3121 m
Jour 5 : 4 sommets : Diechterhorn 3389 m -Tieralplistock 3383 m - Dammastock 3630 m - Wysse Nollen 3398
m
Jour 6 : Trifthütte Realp par le Rhonestock 3589 m et le Glacier du Rhône
Jour 1
sous la pluie battante !!!
Jour 2
Tiberglihütte
But au Sustenhorn
Jour 3
Jour 4
par la Tierberglucke et
le Steinhushorn 3121 m
Jour 5
4 sommets
Tieralplistock 3383 m
Dammastock 3630 m
Wysse Nollen 3398 m
Nuit à Trifthütte
Jour 6
Trifthütte Realp
Rhonestock 3589 m
Glacier du Rhône et Furkapass
Voili voulou...
A suivre donc ...
Ou but au Sustenhorn 3509 m...
Raid à ski en Dammastock : les liens
Jour 1 : Goschenen - Chenelalphütte
Jour 2 : Chenelalphütte Sustenlimi Tiberglihütte
Jour 3 : Mittler Tierberg 3311 m
Jour 4 : Tiberglihütte Trifthütte par la Tierberglucke et le Steinhushorn 3121 m
Jour 5 : 4 sommets : Diechterhorn 3389 m -Tieralplistock 3383 m - Dammastock 3630 m - Wysse Nollen 3398
m
Jour 6 : Trifthütte Realp par le Rhonestock 3589 m et le Glacier du Rhône
Topo
6 km 700 - 840 m deniv + 395 m deniv - 2 h 52 (hors Sustenhorn)
de Chenelalphutte, gravir les pentes dominant le refuge (un peu raide), rejoindre les environ du point 2592 m
rejoindre le Brunnenfirn et le Sustenlimi 3129 m
remonter alors les pentes Est pour gagner le Sustenhorn 3503 m
Du sommet, rejoindre le Sustenlimi
passer sous le Rostock et la petite combe sous l'éperon rocheux en dessous de 3000 m et gagner la Tierberglihütte (SAC) 2795 m
Carto fichier GPS.
Le récit
Ambiance fraiche à la Chenelalphütte, le poêle qui fonctionnait à fond la veille, s'est rapidement éteint cette nuit, et il fait frais et humide (ça nous change de la veille....)
Anne prend son temps pour déjeuner, moi avec mes deux tartines et on part, je suis rapido d'attaque... Il a neigé, et le lever de soleil est assez chouette !
Ca y est on est parti. Anne est devant, il fait froid, la neige parrait dure, la pente raide, j'ai presque envie de mettre les crampons, elle me regarde comme un extraterrestre, "mais ça passe ! " Elle ne met même pas les couteaux, je suis carrément humilié , oui, parce que moi, j'ai mis tout de suite les couteaux...
La pente est raide, et elle file, à fond, sans les couteaux dans une neige bien gelée. Nous nous elevons au dessus du refuge, enneigé ce matin.
Je ne parviens pas à réduire la distance qui me sépare d'Anne. Tant pis, il faut se rendre à l'évidence, elle a plus la caisse que moi, et je poursuis à mon rythme. Nous avons droit à quelques belles éclaircies ce matin. Le vent forcit plus on monte. A l'approche du Sustenlimi, on se rend compte que c'est la tempête. Une fois passé le col c'est l'horreur. D'énorme bourrasques de vent balaye ce col-plateau. Je me souviens de la météo à présent : 175 à 2000 km/ h de vent annoncé au Jungfraujoch à 3500 m et le Sustenhorn culmine à 3500 m . Ça s'annonce bien. Je décide vite de ne pas monter ! A notre droite une cordée de 2 file vers le sommet tandis qu'une autre de trois est balayée par le vent, les skieurs perdent l'équilibre et tombent comme des pantins....
Nous enlevons les peaux, et décidons de filer vers le refuge. Le plateau est plein de vaguelettes dures, difficiles à skier. il faut chercher les endroits plats. Une petite combe avec du bon ski puis un grand plat et la Tierberglihutte est déjà là, il n'est que 10 h du mat. Anne est énervée, on avait prévu de faire le sustenhorn et de filer jusqu'à la trifthütte , et là au bout de seulement 3 h de progression il faut glandouiller au refuge, et la journée de demain est annoncée mauvaise....
Nous expliquons la situation à la gardienne qui parle allemand et un peu anglais. Pour moi c'est un peu un havre de paix, depuis ce matin je n'avais pas la caisse. Je propose à la gardienne de l'aider si elle a besoin d'aide, elle me fait comprendre que ça n'est pas nécessaire. Nous nous installons, il n'est que 10 h, la journée va être longue, très longue... (en plus demain est annoncée la journée la plus pourrie de la semaine, je vais me faire agonir par Anne ! )
Nous grignotons à midi en essayant de nous rationner car nous avons pris 2 jours de retard en une journée, le repas est frugal : quelques baies glanées dans nos sacs, quelques fruits secs... Nous entamons l'après midi le ventre vide par une longue sieste et une séance de bouquinage. Pour ma part c'est le livre femme de dictateur assez facile à lire tandis qu'Anne lis un bouquin en anglais, la classe !
Les autre cordées rentrent victorieuse du Sustenhorn malgré le vent pas si fort que ça au sommmet !!!
A suivre...
Vidéo