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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Ski De Randonnee

Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta

Apoutsiak — ValaisZinalSki de randonnéealpinismeDFace Nord

Une bien belle et bien longue journée

Ski de randonnée

Détail :

  • Turtmanhütte 2519 m
  • Face Nord Nord Est du Brunegghorn 3833 m
  • Descente point 2800 m sur le Turtmanngletscher
  • Cabane de Tracuit 3250 m
  • Point 20703 sous le col de Milon
  • Col "superieur" de Milon  2996 m
  • Cabane de l'Arpitetta  2786 m

Vidéo

 

Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta
Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta

Topo

Accès à la Turtmannhütte

Voir topo ici

Face NNE du Brunegghorn

De la Turtmannhütte, redescendre légèremen tet prendre le premier couloir à gauche qui mène au Gässi. De là rejointdre le point 3075 m de la CNS pour basculer sur la glacier (Brunegggletscher) Rejoindre le petit col qui sépare le Schöllihorn du Brunegghorn et basculer versant Nord (Abbergletscher) rejoindre le pied de la face Nord. La remonter en son centre, passer la rimaye et monter en ascendance à droite  jusqu'aux rochers.  puis partir sur la gauche 30 m au dessus pour rejoindre l'arête. (il est possible de gagner le sommet directement)

D+ 3 -  3833 m

Descente du Brunegghorn

Par le Brunegggletscher, et rejoindr ele point 2800 m à la jonction du Bruneggletscher et du Turtmanngletscher.

Col et Cabane de Tracuit (3250 m)

Traverser le Turtmanngletscher et remonter sa rive gauche puis rester en rive gauche sur le plat pour rejoindre le col et la cabane de Tracuit 3250 m

Traversée du col de Milon ( 2996 m)

De tracuit, descendre versant Sud Ouest et viser le point 2703 m de la carte CNS

Remonter vers le col de Milon sur l'arête de Milon. Attention, il ya deux cols.celui de droite est plus facile vesant Arpitetta !le col de gauche donne sur une barre que l'on peut descendre au prix de passages quelques peu délicats...

Du pied du col rejoindre la cabane de l'Arpitetta en appuyant à gauche, elle apparait au détour d'une moraine.

Pour info : le trajet complet fait 23 km et 2200 m de dénivelé. J'ai mis 14 h, on peut faire plus court.

 

 

Face Nord du BrunegghornFace Nord du BrunegghornFace Nord du Brunegghorn
Face Nord du Brunegghorn

Face Nord du Brunegghorn

Récit

 

La Veille (pour le récit complet voir ici)

Nous sommes arrivés bien tard à la Turtmannhütte : 18 h 30, à peine le temps d'enlever les peaux qu'il faut passer à table... Pendant le repas, Ovidiu s'active à trouver de l'eau. bredouille au départ, il fini par en trouver dans la fontaine. Elle ne coule pas, elle stagne. A l'aide de mon piolet, il brise la glace et recupère le précieux liquide (oui, ici l'eau est à 12 €!!! me litre 5). Bref, il revient faire comme Artaban lorsqu'il revient avec ses deux bouteilles remplies. Je vois la terre au fond du flacon. Je sens qu'elle va être goutue !

J'attends la fin du repas pour déguster la première lampée... Horrible, un goût de vase infecte... A gerber.

Et finalement, le soir , un peu d'eau est offerte pour se la ver les dents. J'avoue que j'en ai un peu profité !

 

Mauvaise nuit...

3 h, le réveil sonne, j'ai les jambes lourdes de la déjà grosse journée de la veille. Je m'habille et m'extirpe du dortoir en silence, nous sommes les seuls à nous lever de si bonne heure. Dans la salle à manger, je m'abreuve de jus d'orange et de thé tout en dévorant quelques tartines. Je propose à Ovidiu d'aller faire un tour vers l'arête Est du Bishorn (l'objectif iniital était la face Nord du Bishorn mais un guide, la veille , nous l'a déconseillée) Ovidiu préfère les faces et déteste les arêtes... On partira pour la face ord du Brunegghorn.

Je peaufine mon sac, il est déjà l'heure de partir.

La météo est parfait ce week end, on n'a même pas le stress d'une intempérie, pas la possibilité non plus d'avoir le mal des rimayes...

Frontale, Goretex, et c'est parti, année sèche, année de galère. il faut déchausser à plusieurs endroits au bout de 5 minutes. On hésite quant au bon couloir à prendre, et c'est Ovidiu qui a raison, crampons piolets, skis sur le sac. Et c'est parti pour la première petite grimpette de la journée dans le couloir du Gässi. In rejoint le plateau, on remet les skis, je pars devant pendant qu'Ovidiu se ravitaille en neige. Ce qu'il ya de bien, c'est que je suis déjà passé par là il y a 3 ans, ça aide, on avait fait l'arête Nord Est avec Anne.

Je surveille par moment du coin de l'oeil, que la frontale d'Ovidiu est bien derrière et je progresse. J'aime bien prendre un petit rythme lent et régulier. Suis je en forme, je me rends compte qu'Ovidiu ne me rattrape pas, je finis par l'attendre.

On repart, et je me retrouve derrière, le jour point. La face Nord du Bishorn est là, magistrale, un gros sérac en barre l'accès, j'inspecte les différents possibilités (pour une autre fois). Il ya un grand couloir à droite, avec sans doute pas mal de glace masquée par une fine couche de neige. A gauche c'est tout en glace. Au centre, en louvoyant au milieu du gros sérac, il ya sans doute un passage , mais qui nécessite ensuite un gros détour pour éviter une méga crevasse ... J'inspecte aussi l'arête Est, on ne sait jamais...

Ovidiu m'a largué, je progresse tranquillement, on rejoint le petit col qui donne accès à la face Nord. Là voilà !

Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta
Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'ArpitettaBrunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta
Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'ArpitettaBrunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta

On bascule alors sous la face dans une poudreuse profonde. Ovidiu a pris de l'avance et trace tandis que j'essaie  de suivre. Je me retrouve derrière lui essoufflé. Je ne lui propose même pas de passer devant, je sais que je vais me mettre dans le rouge en 10 mètres. J'ai la sale impression d'être un Usurpateur. Il avance, je suis.

On arrive dans le raide, on mets les skis sur le sac et c'est parti dans la neige profonde. La rimaye ne va pas se laisser passer dessus sans résistance. Je repense à gianluca au Morgenhorn, où celui ci lui avait rendu une petite visite sans gravité ...

Première tentative, échec. Ovidiu part vers la gauche... Non plus... un peu plus à gauche. Je monte l'assurer à califourchon sur la lèvre de la rimaye. Un pas, Deux pas. Ovidiu utilise sa pelle pour s'assurer.  Un grand pas, le voici au dessus du danger. C'est mon tour. Les piolets s'enfoncent profondément dans une neige pas assez consitante à mon goût. La trace est faire, c'est plus facile. Je mont ele plus haut possible sur la lèvre inférieur tout en testant chaque pas avant d'insister. Les piolets ancrés le plus loin possible, je m'élève, ça passe, sans trop de stress. Ovidiu repart déjà, on progresse corde tendu avec des points intermédiaires. Le début est en neige, fastoche... Puis on sent bien la glace sous jacente...

Les pointes des crampons ancrent à peine... Concentration, mais on progresse. Au dessus, Ovidiu virevolte, les gestes sont précis, efficaces, on ne perd pas de temps. On se retrouve sous la bande de glace des rochers sommitaux. J'ai récupéré toutes les broches, et Ovidiu peste, une de mes broches refuse de "tourner" petit coup de stress, je dois le rejoindre sans à cou.. Délicatement je remonte les 8 mètres et dès mon arrivée le relai est renforcé. Au dessus, la qualité de la neige est variable, parfois bonne, parfois glace dure, parfois une assiette part, à d'autres moments, la roche est là... Je sens qu'Ovidiu aurait bien aimer sortir directement au sommet, mais on n'a pas de friend, il faut ruser. on part en écharpe à gauche sous une bande de rocher. Un poil de dry, il s'élève dans l'axe du soleil et rejoint l'arête, je le rejoins et passe devant pour finir l'arête (sans doute est ce ma spécialité). La neige est mégaprofonde et les corniches bien présentes. Je galère par moment à faire progresser ma masse dans cette neige inconsistante, mais voilà le sommet ! YES !

Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'ArpitettaBrunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta
Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta
Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'ArpitettaBrunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'ArpitettaBrunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta

Après une bonne pause, on repars vers le bas. Neige dure puis croutée avant de rencontrer la transfo excellente et le plat du glacier tout schuss. Je rattrape facilement Ovidiu ui a des skis mal fartés ! On bascule dans la pente qui permet de gagner la jonction des glaciers et on repeaute. Je m'enquiers auprès d'autres skieurs du dénivelé à faire pour rejoindre tracuit... 400 m annoncés, 1 h. Je propose à Ovidiu de passer devant, il me laisse passer. Je prends mon petit rythme. La première conversion est loin et quand j'y suis, je me rends compte qu'Ovidiu est loin derrière. Je continue, je n'aime pas m'arrêter. Le soleil nous crâme, j'avance. Les conversions se succèdent et l'écart avec Ovidiu s'accroit, je décide de l'attendre sur le replat à 1/4 d'heure de Tracuit. Je me fais une petite pause saucisson, fruits secs sieste. ET... je suis réveillé par l'arrivée d'Ovidiu, j'ai dormi.

Je repars à sa suite, il a le pas fatigué, sans dotu ed'avoir trop tracé ce matin, j'ai un peu honte, je me suis trop économisé...

On arrive au col, skis sur le sac pour désescalader  les 10 mètres en rocher. En bas, un fan me croise (Alexandre je crois, mais je n'en suis pas sur...)  Une situation assez orginale : le gars est descendu rechercher un crampon perdu par sa femme (ou une amie, là je ne sais pas) il remonte le crampon à la main, "Apoutsiak ?" Ben oui, c'est moi, bon il faut avouer que ça n'est pas la première fois et je commence à avoir l'habitude... Mais là, il est hyper enthousiaste et me demande des nouvelles d'Anne. J'ai l'impression d'être Justin Bieber et lui... ma fille  ! On discute un peu, son enthousiasme m'épate, il rêvait de me rencontrer ... C'est chose faite ! En tout cas, le moment fut incroyable pour moi aussi. Il file vers Tracuit et le Bishorn...

On se sépare, puis je me sépare d'Ovidiu qui redescends directement à Zinal s'en s'offrir la dernière journée sur le Blanc de Moming. il par vers le Roc de la vache, où je le verrais demain il n'y a quasiment plus de neige jusqu'à Zinal.

Je descends vers le pied du col de Milon à 2700 m. On m'avait annoncé une grosse centaine de mètres de monter... Il y en a prêt de 300...

Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'ArpitettaBrunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta
Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'ArpitettaBrunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta

Je repeaute sous le cagnard, et c'est reparti après une gorgée d'eau. La trace est bonne, pas trop raide.  elle se sépare en deux, je prends l'itinéraire de gauche, mieux tracer me semble t'il. Ca monte correctement et j'essaie d'éviter de m'arrêter (j'ai dit j'essaie).

Au dessus, je me rends compte qu'il ya deux passages, le col de Milon du topo est à droite et moi avec la trace je suis plus à gauche sur un col qui atteint 2996 m ! J'espère que ça va bien passer de l'autre coté (de ce coté pas de souci) J 'arriv au col, vue magnifique, mais grosse désillusion, il y a 50 m bien raides et bien pourris de l'autre coté. J'hésite puis je me lance, les skis sur le sac, désescalade avec les skis qui frottent. De la bouillasse, du gravillon, dès dalle, un peu de glace ! Journée sans fin ! Les 50 mètres sont pourris... Après les barres, un pierrier déguelasse et raide pour terminer par de la neige complètement humide.

Je me retrouve sur un replat pour faire un point carto : trouver le refuge sans se planter. A priori il est à cauche et quelques traces de ski m'invite à penser que j'ai raison. Je descends à fond, pressé d'arriver, au détour d'une moraine, le voici, moi qui avais peur de devoir repeauter, tout me semble parfait, ça descend jusqu'à la cabane. Je me fais quelques beaux virages avant de débouler à fond sur la terrasse du refuge où une 20aine de personnes me saluent ! Il est 18 h !!!, 14 h de course.

Accueil des gardiens, puis je me rends compte que c'est un peu la fête des gardiens et du CAS propriétaire, ils offrent l'apéro au vin blanc à tout le monde. Repas avec une tablée sympathique, on n'aura pas droit à la fondue que les gardiens se préparaient , dommage!

A la fin du repas, coucher de soleil, passage aux toilettes pour me rendre compte que j'ai la diarrhée, sans doute liée à la bonne qualité d'eau dégustée la veille (voir le début du récit !)

Je sors de là en me désolant que les toilettes soit à 70 m du refuge (avec de la neige) La nuit va être délicate.

En fait, je me couche et je tombe dans les bras de Morphée.

Mais je cauchemarde, demain l'objectif est de Blanc de Moming et son glacier méga crevassé.

Je me vois déjà au fond d'une monstrueuse crevasse, forcément le téléphone ne passe pas. Je gis au fond, parfois je me retrouve pendu à une corde. Parfois je n'ai pas de broche au fond de ma crevasse. Bref, cauchemards d'alpiniste, ça m'apprendra à partir tout seul...

 

 

Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta
Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta
Brunegghorn Face NNE - 3833 m - Traversée Turtmannhütte - cabane de l'Arpitetta

Ski de randonnée : Wängerhorn 3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal

Apoutsiak — Ski de randonnéeValaisZinal
Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal

Topo

13 km - 1800 m de dénivelé

Se garer juste à la sortie de Mottec (1556 m) remonter pour rejoindre le Mayens de Barneusa puis Barneusa Alpage (2211 m)

On gagne la Remointse et on remonte vers le point 2545 m CNS

Longer la base de ma barre rocheuses sous le point 3029 CNS et gagner le col des Arpettes en écharpe droite gauche ( 3008 m)

Du col on gagne facilement le sommet du Wängerhorn

 

Descente

Ca descend à plusieurs endroits en face Est

Descente L'inners Wängertälli, ça passe à différents endroits.

En bas, en cette année 017 méga sèche ça n'est pas la même chose, la moraine ne passe bien qu'à un seul endroit qui se situe pile à l'Est de la lettre "i" de Wängertälli de la carte CNS. En cas de neige abondante ça doit passer un peu partout !

Traverser le bas du glacier (crevasse et menace de séracs) et remonter les moraines successives qui permettent de gagner la Turtmannhütte 2519 m

Vue depuis le refuge sur le col des Arpettes, nous sommes passés à gauche, ça passait mieux au centre...

Vue depuis le refuge sur le col des Arpettes, nous sommes passés à gauche, ça passait mieux au centre...

Récit

 

Rendez vous avec Ovidiu à la sortie de Sierre, nous sommes tous les deux en avance, parfait, on monte les voitures à Mottec et on se gare à la sortie du village.

On papote, tout en mangeant et en préparant nos sacs. A 10 h 30 nous sommes partis, sur le sentier, pas de neige à l'horizon. On papote tout en marchant. Plus on monte , plus on désespère, il n'y a vraiment pas beaucoup de neige... quelques vagues névés, on n'est pas prêt de faire glisser nos peaux de phoque. Dépression

Un Lexomil plus tard, on arrive en l'alpage de Barneusa où on peut enfin skier. 2200 m tout de même. On est parti sur un vague sentier avec un peu de neige. Il faut souvent skier sur les Vernes... Au fond du vallon, la neige est enfin en continu.

Un coup d'oeil sur la carte pour choisir notre itinéraire (on hésitait entre l'Omen Rosso et le col des Arpettes, j'ai déjà fais la traversée en passant par l'Omen Rosso avec Anne il y a 3 ans, on opte pour le col des Arpettes

Un coup d'oeil sur la carte et nous voilà partis. Ovidiu est en forme, il file devant. J'essaie de suivre. Je finis par proposer une porte, pour apporter  un poil de sucre dans mes artères, qui réclamaient leur pitance depuis un moment.

Quand on repart, ça va u npeu mieux, on attaque les pentes un peu plus raide sous le col, le voici, vue magnifique sur le bassin du Brunegghorn, du Bishorn et du Weisshorn, SUPERBE.

On décide de monter au petit sommet voisin : le Wängerhorn. Je pars u peu devant histoire de faire quelques images. On se retrouve sous le sommet. Courte pause mais bien agréable, on regrette juste de ne pas avoir monter les sacs, on aurait pu descendre directement du sommet. On redescend au col, qui lui, ne descend pas à l'Est. On décide d'aller voir plus loin, chacun à sa façon.

 

Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal
Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal
Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal

Ovidiu prend le long de l'arête, ça me parait merdique, je décide de descendre à flanc à l'ouest , de rejoindre le vallon pour repeauter vers le passage. La consigne est de s'attendre au passage. Je dépasse rapidement Ovidiu qui tente de longer l'arête, vu que je descends, je vais plus vite. Je l'entends qui m'appelle un peu plus loin, mais je ne parviens pas à le voir. je repaute et je remonte, je rejoins le col , de l'autre côté ça descend bien. je suis tout fier d'être arrivé le premier à l'objectif.

Au bout d'un long moment je vois Ovidiu arriver en bas et remettre les peaux. Il me rejoins. En fait, il avait visé un autre passage sur l'arête, qui passait lui aussi. Bref on vient de perdre 20 minutes bêtement. Rien de bien grave.

 

Tandis que je tourne une petite vidéo, Ovidiu attaque la descente, prudemment et au deuxième virage, il enfourne le ski dans une neige bien croutasse, et BIM, par terre, ou plutôt : par neige ! Le voilà tout écatré, juste 10 mètre sous le col. La descente ne s'annonce pas trop sympa.

C'est mon tour, je bascule, et je skie, à la recherche de la meilleur neige, tantôt à droite du Vallon, tantôt à gauche. Après pluseurs essais, je décrête que c'est à gauche que c'est le meilleur, la neige est légèrement transfo. Je profite des contre-pentes, ça sent bon la soupe du refuge.

On repart sur la droite. Ovidiu ne traine pas, il doit également sentir la bonne odeur. Quand on se retrouve au dessus de la moraine. Moraine qui en toute logique devrait être enneigée. Mais cette année, cette pauvre année sans neige, il n'en est rien. Un étroit couloir en pente bien raide  part vers l'inconnu, en dessous c'est plus raide et on ne voit pas comment ça passe.

Ovidiu est devant, il me dit d'attendre pour voir si ça passe. Je le vois déraper, déchausser les skis (volontairement) et partir vers l'inconnu en bas. 10 bonnes minute plus tard, j'entends "C'est bon". J'avais un peu anticipé et enlever mes skis pour les mettre sur le sac. C'est mon tour. La pente au départ est raide mais celà s'accentue, le couloir en neige, est étroit, il y a parfois des trous à proximité des rochers, parfois des rochers sous quelques centimètres de neige, des dalles, de la glace. Je descends prudemment, suivant les traces d'Ovidiu.  Les crampons mordent parfois dans ce qui semble être, de la terre gelée, étrange ! Un passage sur caillou, Une dalle masquée à contourner. J'aperçois Ovidiu en dessous en difficulté.

Je poursuis.

Je parviens au crux, une dalle en dévers avec pleins de petits cailloux dessus.  En dessous, la dalle s'enfonce, formant une sorte de rimaye  2 m plus bas. Seul avantage, il ya une sorte de piste d'envol, juste en dessous de la dale. il faut se présenter de face, mais les skis et le sac projette vers le vide. Ovidiu me conseille de faire descendre le sac d'abord.

Je m'exécute, ou plutôt je tente de m'exécuter, il faut éviter de perde le sac dans la pseudo rimaye. je parviens à retenir sa chute du bout des skis et à le caler sur une bosse de neige.

Je prends appui sur la piste d'envol du pied droit, et tel un majestueux albatros je m'envole dans les cieux... non, je tombe plutôt comme une merde juste derrière la rimaye, à l'endroit prévu à cet effet. Je récupère mon sac et je rejoins Ovidiu dans une neige moins raide mais bien profonde avec pleins de petits cailloux dedans (ben oui, à présent on est en dessous de la moraine !)

 

Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal
Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal
Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal

On fini par remettre les skis, avec les peaux dessous, pour traverser le glacier. On hésite, on s'encorde ou pas. In petto, je me dis, si tu commences à te pauser la question, c'est que ça doit valoir le coup d'être encordé...

Bref, on s'encorde

Ah, le glacier, , ses crevasses, ses séracs menaçants, le soleil est déjà couché, l'ambiance est lugubre, gris bleutée, sombre, le glacier va t'il nous happer ? Les mastoques séracs ne vont ils pas se précipiter sur nous. Je surveille à gauche les uns, à droite, les autres, finissant par garder un oeil dans chaque direction, solution qui ne me donne pas un regard bien fin mais qui permet une surveillance efficace ! (Qui a dit biglouche ?)

On rejoint l'autre coté du glacier pour attaquer les moraines.

La première.... puis la seconde, avant d'attaquer la troisième. On parviens au refuge au coucher du soleil, il est 18 h 30.

Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal
Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal
Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal

A peine arrivé il faut déjà aller manger. Juste le temps de se changer. L'accueil est bon, la nourriture bonne, on passe un peu notre temps entre le refuge et l'exterieur, où Ovidiu s'evertue à trouver de l'eau , tandis que je range mes affaires.

A la fin du repas, on tente de prendre les conseils du gardien pour la face Nord du Bishorn le lendemain

En Suisse allemand. Et mon allemand est bien loin (j'ai toujours été nul en langue !) Je m'évertue à traduire quelques mots glanés au hasard de ses explications. La gardienne fini par aller nous chercher un guide francophone supersympa, qui nous prédit le pire ! Bref on change de plans, demain on ira au Brunegghorn. Ca fait duex buts sur la face Nord du Bishorn en deux tentatives...

 

Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal
Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal
Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal
Ski de randonnée : Wängerhorn  3096 m col des Arpettes 3008 m au dessus de Zinal

Ski de randonnée - Mont Charvin - 2409 m

Apoutsiak — AravisSki de randonnée
Ski de randonnée - Mont Charvin - 2409 m

Jolie sortie où j'ai croisé une hermine et un Gypaête Barbu

Topo

 

Au Bouchet Montcharvin gagner le hameau de la Savatte et se garer  sous celui des Dzeures (1239 m)

Remonter la pente douce et gagner le Betex puis la montagne à Jean Fer gagner l'Aulpt de Marlens avant de prendre la direction du col des Porthets.  passer sous le point 1908 m pour prendre la combe du Charvin. La remonter et gagner au mieux l'arête, à gauche, c'est moins raide puis de l'arête gagner le sommet.

 

Récit

 

Je me programme une sortie dans un coin que je ne connais pas, la vallée du Bouchet Montcharvin. On voit le sommet depuis l'appart de la Clusaz, mais l'ascension nécessite de passer das cette jolie vallée. Il fait beau ce matin et je rejoins le parking de la Savatte. Il y a déjà du monde quand je me gare, et quasiment pas de neige, la loose ! Un peu de neige est présente le long de la forêt à l'abri du soleil. (Février 2017)

Je démarre sur la langue de neige, c'est triste, il y a de l'herbe partout. Au dessus, j'hésite, mais il me semble... oui, c'est une hermine. rapide comme l'éclair mais curieuse, je parviens à la photographier !  Je me régale, la sortie comme,ce sous les meilleurs hospices. Une fois l'hermine dans son trou, je poursuis, courte pause pour régler les nouvelles peaux, et je trouve enfin le rythme sur les longs plats.

Ca remonte un peu, tout va bien. Un court déchaussage est nécessaire, il n'y a vraiment pas beaucoup de neige. Je poursuis vers la Combe du Charvin.

 

Je rattrape un groupe qu visiblement est un groupe de débutant. Ils galèrent sans couteaux. Et vu qu'ils sont débutants et que ça devient un peu raide... Il y en a toujours un par terre !

Je mets mes couteaux. Et je galope, les laissant sur place.  Visiblement il vont au col des Porthets et je suis surpris par leur question : " On peut accéder au Charvin depuis le col par l'autre coté ?" Ben oui, mais ça doit être beaucoup plus dur et il me semble que la voie normale leur sera bien assez technique.

Bref, je repars sur la droite dans la combe du Charvin. Et me retrouve nez à bec avec un Enorme Gypaëte Barbu qui plane à une dizaine de mètres de moi. Il me fixe, je le fixe, instant magique, il file, passe devant moi et continue son vol, magnifique ! Dire que je disais à Sandrine hier que je n'en avais jamais vu !

 

 

Hermine - Mont Charvin - Gypaete Barbu
Hermine - Mont Charvin - Gypaete Barbu
Hermine - Mont Charvin - Gypaete Barbu
Hermine - Mont Charvin - Gypaete Barbu
Hermine - Mont Charvin - Gypaete Barbu
Hermine - Mont Charvin - Gypaete Barbu
Hermine - Mont Charvin - Gypaete Barbu

Hermine - Mont Charvin - Gypaete Barbu

Bon, je n'ai pas sorti l'appareil photo assez vite et je fais une vilaine photo de la bête, floue et de dos... Je poursuis dans le raide. Les couteaux me sont indispensables, je ne suis pas un expert. Mais je monte. Un mec descend la combe avec son chien, un border collie, à fond, impressionnant. Je me retrouve un peu seul.

La pente se redresse. Je décide de remonter non la directissime, mais le couloir juste à gauche. Je pause les skis et je pars en crampons il faut tracer, ça me fait du bien. Je sors sur l'arête, croise une raquettiste (raquetteuse ?) la météo a tourné, gris, vent et un peu froid. Je remonte l'arête et voilà le sommet ! Youpi !

Pause photos et vidéo, avant de redescendre. L'arête, la pente raide, je rejoins les skis. C'est encore raide. Je démarre, dur de faire des virages, je finis par faire une conversion toute pourrie pour me trouver dans la bonne pente. Avec les nuages, la neige ne décaille pas, elle est bien dure. J'arrive quand même à enquiller les virages. J'essaie de trouver des portions meilleures mais c'est peine perdue !

Pas grave, je descends, je passe le goulet et rejoins le pied de la combe. Où la raquetteuse est déjà là ! Elle dépote ! nous discutons avant de nous séparer

Je file en schhuss sur le plat. Court déchaussage puis j'enquille, je rejoins l'emplacement de l'hermine, je ne la retrouve pas, dommage puis c'est le retour à la voiture.

Jolie sortie avec vraiment peu de neige.

 

Station de l'etale Merdassier - Mont Charvin - Mont blanc
Station de l'etale Merdassier - Mont Charvin - Mont blanc
Station de l'etale Merdassier - Mont Charvin - Mont blanc
Station de l'etale Merdassier - Mont Charvin - Mont blanc
Station de l'etale Merdassier - Mont Charvin - Mont blanc
Station de l'etale Merdassier - Mont Charvin - Mont blanc

Station de l'etale Merdassier - Mont Charvin - Mont blanc

Saut Mont Charvin
Saut Mont Charvin

Saut Mont Charvin

Ski de rando : Mont Charvet 2538 m - Tour de la petite Miaz

Apoutsiak — AravisSki de randonnée
Mont Charvet - sommet

Mont Charvet - sommet

Un sortie bien longue dans des conditions pas top, sur un superbe sommet, vue ***

dans les topos il est bien noté : la combe étant loin des parkings, il n'y a pas grand monde, je l'ai vérifié, ça change du trou de la mouche !!!

 

Vidéo

Topo

 

Deux solutions pour le départ :

  • Soit départ depuis le parking des Confins et traversée sous les combes pour rejoindre la combe du Charvet
  • Soit départ depuis le parking des Troncs solution que j'ai utilisée et que je vais décrire ici.

Note : il n'est plus possible de se garer au fond de la vallée, le parking ski de rando se situe au niveau du parking des pistes de ski de fond aux troncs.

 

Remonter les pistes de ski de fond et gagner le point 1256 m

Partir à droite dans les vernes et remonter les pentes avalancheuses en tirant vers la gauche. on arrive à un goulet que l'on remonte au mieux, puis plein sud pour rejoindre le point 1621 m

Poursuivre en légère descente à flanc sur le GR de pays pour rejoindre le pied de la Combe de Charvet. la remonter au mieux en passant à droite de la petite Miaz

remonter au col  2403 m (jolie vue)

remonter en direction de l'épaule (40 °) puis de l'épaule au sommet, un pas d'escalade III 2 mètres.

 

Descente

descendre l'arête puis jusqu'au point 2403 m.

de là, on contourne la petite Miaz par le nord

Descendre la combe jusqu'au point 1850 m où il est possible de contourner l'épaule ouest du Charvet (ça évite de remettre les peaux) rejoindre alors le chemin de montée sous la combe de Chombas.

 

 

 

Mont Charvet - tour de la petite Miaz
Mont Charvet - tour de la petite Miaz
Mont Charvet - tour de la petite Miaz
Mont Charvet - tour de la petite Miaz
Mont Charvet - tour de la petite Miaz

Mont Charvet - tour de la petite Miaz

Récit

 

J'arrive sur la route des Troncs au fond de la vallée, aire de retournement, je tente de me garer pour ne pas gêner, quand une locale m'indique, qu'"ils" verbalisent; je fais le gars qui n'a pas vu le panneau 2 km avant, mais je quitte ma bonne place... dommage.

Je reviens en arrière au parking de ski de fond. Je me gare, m'équipe et décolle. Comment perdre 20 bonnes minutes !

C'est parti, sur la piste de ski de fond, équipé rando avec sac à dos, pas rigolo. Il faut même déchausser pour traverser un petit ruisseau, quand j'arrive à hauteur de parking qui n'en est plu  2 voitures sont déjà garées, on a la loose ou on ne l'a pas !

Un des gars me rattrape à ski, on discute, on remonte un peu, on se quitte peu après, il a pour objectif la pointe Percée : respect !

Je connais le début de la montée, on l'avait faite en 2013  avec Régis en partant pour la pointe de Chombas. donc, je sais que le bas est galère, et vu que cette semaine, la neige est méga béton le matin, ça va être galère à remonter...

 

Me voilà dans les Vernes, ça passe bien, j'ai mis les couteaux dès le bas, pas la peine d'attendre d'être dans la galère pour agir !

Ca passe, je tire sur la gauche et me retrouve dans la pente avec moins de vernes. C'est raide et il faut éviter l'herbe. quelques galères, tendu, où le cardio monte, petit escalier, concentration, ça passe !

Au dessus, ça s'aplanit un peu, je reste concentré, pas de trace, neige hyper dure, pente... J'arrive au petit goulot. je suis une trace sur la gauche. Bien merdique, je finis par déchausser, ça ira plus vite. Je m'enfonce quand même pas mal, mais ça passe. Je rechausse au dessus, à présent ça devrait rouler. Je prends la piste à flanc. A un moment hésitation, je sais qu'il ne faut pas trop remonter. Je repars un peu en arrière pour ne pas trop monter. Bien joué, ça sera plus simple de contourner l'épaule ouest. Ca passe, un dernier passage raide et voilà la combe... Déjà 2 heures de passées ! Je pensais que ça prendrait moins de temps.

Dans la combe, il y a une vieille trace verglacée parfois invisible. Je continue mon ascension, personne aux alentours, effectivement, cette combe est sauvage, très sauvage. Je prends le temps de tourner quelques vidéos.

La petite Miaz approche, à droite, la belle aiguille du Saint esprit. Je passe une sorte de premier col, et rencontre le soleil. Ca fait du bien. J'opère la traversée à flanc de petite Miaz et me fait une pause au petit col de la petite Miaz.

 

Mont Charvet depuis les troncs
Mont Charvet depuis les troncs
Mont Charvet depuis les troncs
Mont Charvet depuis les troncs
Mont Charvet depuis les troncs
Mont Charvet depuis les troncs
Mont Charvet depuis les troncs
Mont Charvet depuis les troncs
Mont Charvet depuis les troncs

Mont Charvet depuis les troncs

Je remonte ensuite vers le col, j'observe au sommet deux skieurs qui repartent en arrière, je ne suis pas seul !

 Voilà le col, je laisse les skis, et vers le haut. La pente est un peu plus raide mais tout à fait abordable. Je rejoins facilement l'épaule. Je mets les crampons pour l'arête. Elle est jolie, agréable, un petit pas d'escalade au milieu et voilà le sommet, Youpi !

J'opère une bonne pause pour en profiter, la vue est superbe, sur le mont blanc, mais surtout sur la pointe Percée, toute proche !

Je mitraille

puis je repars, tranquillement sur l'arête. Dans la pente en dessous je croise une cordée, on discute, puis chacun part de son coté. Je chausse, le passage le long de la petite Miaz est superbe. Puis c'est neige béton travaillée par le vent pendant un moment. La descente fait du bruit ! Je décide d'aller voir si ça passe à 1850 m, j'ai répéré qu'il y avait une petite barre rocheuse à la montée. Je m'approche, à priori ça passe. Un peu "d'escalade" et me voilà sur un replat, je rechausse les skis. La descente est un peu technique mais ça passe.

Mont Charvet sommet
Mont Charvet sommet
Mont Charvet sommet
Mont Charvet sommet

Mont Charvet sommet

Je retrouve le passage raide, puis les pentes, ça passe. Je me retrouve dans les vernes à faire skiiii boy. voilà la route.  Je file vers le bas.  Je rejoins le dessus des pistes de ski de fond.  J'essaie d'optimiser la vitesse pour pousser le moins possible, et ça passe, je n'aurais qu'à bourriner sur une centaine de mètres à la fin, le long des skieurs de fond nombreux !

 

Voilà la voiture

Il m'aura tout de même fallu 4 heures pour monter et 1 h 30 pour descendre.

Belle sortie !

Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis

Apoutsiak — LouisAravisSki de randonnée
Pointe de Blonnière - ski de randonnée

Pointe de Blonnière - ski de randonnée

Une jolie combe dans des conditions pas top avec Louis

 

Vidéo :

Topo :

 

Se garer au parking de Comburce 1187 m

remonter la piste qui longe le Nan de la Blonnière jusqu'à 1353 m puis le sentier au dessus en rive droite jusqu'à 1700 m environ. ensuite deux choix, soit tout droit au dessus vers le point 2369 m et tourner à droite pour retrouver l'axe du sommet soit en virant  rive gauche de la combe et de gagner le sommet par la gauche.

un peu d'escalade sur la fin (fastoche)

 

Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis

Récit

 

On avait décidé de se faire une petite sortie "famille" avec Louis

Et vu les conditions, je pensais que la pointe de Blonnière était plus adaptée car moins raide que le trou de la Mouche, le projet initial.

Bref, on se retrouve vers 10 h sur le parking complètement verglacé de Comburce. deux voitures arrivent, on part les premiers, sur un bon rythme (trop bon rythme ?).  Assez rapidement il faut déchausser, et les deux filles nous rattrapent. Puis finissent par nous dépasser au déchaussage suivant, il y a vraiment peu de neige en ce mois de février. Un gars en solo fini par faire de même , nous voilà tranquille. A présent la neige est en continu, on sort de la forêt, et on se retrouve sur la piste en neige béton.  5 minutes plus tard, au dessus, c'est même verglacé et en vaguelette. Je finis par conseiller à Louis de déchausser pendant que je vais batailler. Je l'attends, quand il me rejoins à un endroit plus propice, il a deux plaies , il a du se blesser dans les fixations. Ca saignotte, rien de grave, juste du désagréable.

Il  remet les skis et on repart. On passe sous le Coillu à Bordel qui faisait parti des options, mais on a laissé tombé l'idée hier soir. Louis réussi quelques conversions, en rate d'autre. Il s'inquiète de la distance qui le sépare du sommet. Je surveille l'altimètre qui ne monte effectivement que très lentement, sans lui faire part de mes observations ! une courte pause avant de repartir. Son rythme ralenti, son moral aussi, j'essaie de l'encourager. Il me propose de nous arrêter sur une antécîme, je parviens à le remotiver. Je lui trouve des objectifs accessibles, on divise la montée au morceau, on vise un rocher, en général à 10 minutes et quand on y parvient, on prend un autre objectif accessible. (C'est la méthode que j'utilise lors des galères en haute montagne, en arrivant à l'objectif, je visualise mentalement une coupe de champagne !)

On progresse et on rejoint le soleil... Ou l'inverse. Courte pause, on regarde deux gars descendre du sommet. on sait que la neige va être pourri à la descente, dommage. On fini par accéder au dépôt des skis; reste 5 minutes d'escalade facile.

 

Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis
Ski de rando : Pointe de Blonnière - 2362 m avec Louis

Louis arrive bien fatigué. On mange, on discute. Je fais quelques photos avant de repartir. On rejoint le dépot des skis. et on repart. Moi devant, Louis me suit. Le neige est bien dure et traffolée.

En plus ça n'est pas homogène !

On fini par trouver le rythme et enchainer les virages et on rejoint le pied du Coillu, puis la piste. Le reste est facile, la neige presque bonne, légèrement revenue. On rejoint la voiture avant de rentrer à l'appart.

 

Une belle journée ensemble !

 

 

Ski de rando : Trou de la Mouche

Apoutsiak — AravisSki de randonnée
Trou de la Mouche
Trou de la Mouche

Trou de la Mouche

par la combe du Grand crêt

ou j'ai tracé la combe la plus courue du monde !!!

 

Ski de rando : Trou de la Mouche
Ski de rando : Trou de la Mouche

Topo

Depuis le parking des Confins, rejoindre la combe deu Grand Crêt et venir en rive droite sous le Paré de Joux. Remonter cette rive droite avant de basculer vers la rive gauche après la grotte

Basculer à nouveau en rive droite pour retrouver la pente finale du trou de la mouche

 

la pente est assez raide et permet de gagner le Trou  de la Mouche

 

Descente par Paccaly

Les plus forts emprunteront la pente raide à gauche du trou, les moins forts descendront à droite vers le passage du père pour chausser. Ensuite ça passe un peu partout, en rive gauche c'est tout bon et un petit peu plus raide.

En bas de la combe , soit prendre à flanc un sentier qui ramène à la ferme de paccaly, soit descendre puis remonter à cette même ferme.

de là, suivre la piste qui ramène au parking des Confins

 

 

Trou de la Mouche - la Clusaz - Aravis
Trou de la Mouche - la Clusaz - Aravis
Trou de la Mouche - la Clusaz - Aravis
Trou de la Mouche - la Clusaz - Aravis
Trou de la Mouche - la Clusaz - Aravis
Trou de la Mouche - la Clusaz - Aravis
Trou de la Mouche - la Clusaz - Aravis
Trou de la Mouche - la Clusaz - Aravis

Trou de la Mouche - la Clusaz - Aravis

Récit

 

Il faisait froid ce matin là, j'arrive au parking des Confins, désert, il faut dire qu'il est tôt, c'est notre dernier jour de vacances, et je m'octroie une dernière sortie ski de rando  avant notre départ programmé à 11h, Bref, il est 7 h et je suis seul.

Je m'équipe, je démarre, une fine pellicule de  neige est tombé, ils annonçaient 15 cm, s'il en est tombé 5 cm c'est le bout du monde.

je quitte donc les Confins et rejoins le faux plat en bas de la combe. Ca monte tranquillement, je prends le rythme, arrivé de l'autre coté, je me retourne et je vois 3 voitures garées à coté de la mienne, les poursuivants arrivent.  Je poursuis, plus je monte, plus il y a de poudreuse et il faut tracer, la trace est difficile à suivre par moment, le vent l'a masquée. Je surveille au loin un skieur beaucoup plus rapide que moi, qui devrait finir par me dépasser.

J'avance.

 

le skieur se retrouve en dessous de moi, il ne suit pas mon option et part à droite, je décide de rejoindre sa trace, je me retrouve derrière, il m'a dépassé, sans dépassement ! sans un mot. Cool, je ne vais plus avoir qu'à suivre...

 

Au début, je parviens à faire quelque peu illusion, le maintenant à portée de fusil. Mais le voilà dans un passage raide, bien verglacé, je sens que je vais fondre sur lui, il passe, c'est mon tour. Puré, c'est vraiment raide, et vraiment verglacé. Je bataille pour maintenir les skis sans déraper. Et je finis par sortir du passage, devant, il n'y a plus personne, il est déjà loin.

je me rends compte qu'il part à droite vers la Crête de Pelouse. Perso je pars à gauche, e je me remets à tracer. je m'applique à trouver les meilleurs passages, et je rejoins le pied du trou de la mouche. Je mets les couteaux, je sais que la partie finale est un peu plus technique.

Il n'y a plus de trace visible, et le peu de neige recouvre des endroits en neige béton un peu raide. Je me lance, et conversion après conversion, je m'élève !

La trace se passe plutôt bien. Quand je suis au 2/3 de la petite facette, j'aperçois un skieur en bas. Je vois qu'il se lance sans couteau

5 minutes plus tard ,je le verrais en pleine pente en train de les mettre... mauvaise anticipation. Je me retrouve sous le raidillon final, je finis par déchausser et mettre les crampons, je me retrouve au Trou, ça fait 2 bonnes heures de montée.

Grosse pause phot, c'est magnifique. Je file versant Paccaly et trouve le soleil. Je descends le passage du père tout en traçant et croise deux skieurs qui montent. On échange, je cahusse, et c'est parti.

Les 5 cm de poudre sont un régal. je descends la rive gauche de la combe enchainant les virages. Il y a des skieurs au large dans le sens de la montée !

Je ne perds pas de temps, je retrouve la piste en bas de combe qui permet d'éviter la petite remontée.

puis c'est plutôt plat, jusqu'au parking des Confins qui est quasiment plein, il va y a avoir du monde aujourd'hui dans les combes !

 

 

 

Vidéo : Ski de randonnée - Pointe de Blonnière 2369 m - Aravis

Apoutsiak — Ski de randonnéeAravisLouis

Vidéo Pointe de Blonnière

avec Louis

Ski de rando : Pointe de la Réchasse 3212 m et pointe du Dard 3206 m

Apoutsiak — VanoisealpinismeSki de randonnée

depuis les Fontanettes. (Pralognan la Vanoise)

3 Jours de montagne

Jour 1 : Pointe de la Réchasse - Pointe du Dard depuis Pralognan

Jour 2 :Couloir des Italiens - Grande Casse

Jour 3 : Charbonnel - face Nord

Ski de rando : Pointe de la Réchasse 3212 m et pointe du Dard 3206 m

Vidéo :

Topo :

Depuis les Fontanettes, rejoindre le lac des vaches soit par les piste (neige) soit par le sentier (en fin de saison)

tirer à droite (gauche orographique) et retrouver le refuge du col de la Vanoise (2516 m) .

Du refuge , tirer à flanc légèrement vers la droite et remonter le vallon du glacier ou le vallon qui mène au bord ouest de l'arête de la Réchasse (3044 m carte IGN)

De là longer le bord sud de l'arête et remonter les pentes sud de la Rechasse (3212 m) 40-45° par endroit

De la Réchasse redescendre sur le glacier de la Roche Ferran - 2 km de plat long !) et remonter lentement vers la pointe du Dard

descente par le même itinéraire en coupant directement vers le bord Oust de la Rechasse

Ski de rando : Pointe de la Réchasse 3212 m et pointe du Dard 3206 mSki de rando : Pointe de la Réchasse 3212 m et pointe du Dard 3206 m

Récit :

1°) De la difficulté de trouver un partenaire de cordée.

Bon quand tous vos partenaires de piscines ont piscine... (ou d'autres plans)

Je me tourne vers internet

Je trouve le post d'un anglais motivé par les 4000 dispo tout le temps, sauf à partir du moment où je le suis... Une canadienne se propose, puis se désiste à la suite d'une blessure au genou, la loose.

je poste à mon tour sur les sites internets dédiés à notre activité (skitour et camp2camp)

Un premier gars m'appelle et se rend compte que je suis un mauvais descendeur, ce qui ne lui sied pas

Un second gars se montre motivé, mais pas pour la Grande Casse, il veut faire le mont Blanc, mais je sais que je risque de galérer étant donné ma piètre acclimatation. Le couloir des Italiens m'attire comme un aimant, je sais qu'il est en condition.

La météo s'en mêle, mauvais regel nocturne dans les 3 jours (la loose, toujours)

J'hésite à me lancer vers le couloir, mais un post m'indique que ça peut jouer. Je peux toujours aller voir sur place. Et bien j'irai voir sur place.... malheureusement seul.

J'arrive à Pralognan à minuit trente.

Lever 5 h

Départ 6 h, dans la nuit, le sac bien lourd avec les piolets techniques, les crampons, les skis...

Je remonte le sentier d'été, la neige al'air loin, bien loin. D'après les infos que j'ai , je devrai pouvoir skier vers 2300 m, altitude du lac des vaches.

J'avance à un bon rythme, quant tout a coup, je me rend compte que mon dos est trempé. MERDE ! La poche a eau... Je vide mon sac et sort l'objet de mon courou. Je l'inspecte : pas de fuite. Je luiu presse dessus et me rend compte que le joint de fermeture fonctionne mal, ça fuit ! Je le sers plus qu'à fond, et il a l'air de fonctionner. Bon , j'ai le dos trempé, et presque plus d'eau... et j'ai perdu 10 minutes !

Je repars. Le soleil se lève petit à petit. je me remémore les balades avec les enfants (oui, nous avons fait la Réchasse il y a 6 ans en mode alpi !) Voilà le lac des vahces, effectivement, je peux skier. Je remonte les pentes sous l'aiguille de la vanoise et devant l'objectif du lendemain : la grande Casse. J'arrive au col de la vanoise. Le refuge est comme une île au miliueu de la neige avec une belle lumière.

Je quitte mon matos, pour faire une pause, déposer le matos inutile et faire le plein d'eau. Une gardienne au jolie minois m'accueille chaleureusement. Il y a des randonneurs à pied un pêu partout. Je fais un peu OVNI !

Ski de rando : Pointe de la Réchasse 3212 m et pointe du Dard 3206 m

Courte pause

Marmottes

et je repars vers le haut.

Deux randonneurs sont juste devant, je les dépasse.

Je déchausse pour retrouver une portion de neige continue.

ça monte assez raide et assez efficace et je finis par retrouver une trace de ski.

es couleurs sont superbes. je profite du moment, de cette course facile et sans pression.

Je rejoins alors le plateau du glacier de la Vanoise. Un peu de plat et voilà le pied du sommet. Je laisse du matos et me lance dans l'ascension. Quand ça devient raide, je mets les skis sur le sac. Mais je galère a fair eune trace dans une neige qui n'a pas regelée !!! Effort physique important pour gagner la crête, puis le sommet ! Youpi !

Descente à ski dans la facette, je reprends le matos pour remonter le plat glacier qui est le sien ! Ce glacier est fait pour les gens fort en méditation transcendantale, ce qui n'est pas mon cas (pourtant , je l'adore ce glacier depuis tout petit !)

2 km de faux plat, c'est long. Je finis par gagner le sommet de la pointe du Dard, croisant au passage une araignée et une coccinelle !!!

Derniers mètres et pause au sommet. Sur un sommet sur lequel je suis déjà monté... Il y a 21 ans ! Ça commence à dater ! Je vieilli !

Nouvelle pause où je fais des selfies pour les envoyer à ma dulcinée avec mon nouveau smartphone (oui, on m'a succombé à la technologie pour la fête des pères) Et c'est vrai que c'est rigolo de pouvoir envoyer des photos en live !)

Ski de rando : Pointe de la Réchasse 3212 m et pointe du Dard 3206 m
Ski de rando : Pointe de la Réchasse 3212 m et pointe du Dard 3206 m

Puis c'est la descente, enfin quand je parle de descente , tout est relatif, vu que la qualité de la neige étant : soupe, que la pente étant proche de zero degré, et qu'il faut pousser tout le temps pour gagner de précieux mètres...

Bon bref, c'est ce qu'on appelle de la descente, mais qu'on peut également appeler de la galère.

Je progressez lentement, mai je progresse.

Voilà enfin les pentes sous la Réchasse, plus raide.

Neige un peu lourde mais agréable à skier.

Je me fais plaisir. avant de gagner le refuge

Ses gardiennes et ses marmottes.

Grosse sieste,

Les marmottes gambadent

Le soleil darde

Les randonneurs passent dans une neige soupe à souhait

Bon repas et courte nuit, demain, j'ai mis le réveil à 2 h 00 !!!

Ski de rando : Pointe de la Réchasse 3212 m et pointe du Dard 3206 m
Ski de rando : Pointe de la Réchasse 3212 m et pointe du Dard 3206 m
Ski de rando : Pointe de la Réchasse 3212 m et pointe du Dard 3206 m

Morgenhorn - 3623 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeOberlandalpinisme
Morgenhorn - 3623 m

On était parti pour la face Nord du Bluemlisalphorn.

Le Foehn tempétueux a retardé notre départ.

Nous obligeant à changer de projet.

On aurait pu prendre un but.

Mais même une rimaye traversée ne nous a pas arrêté !!!

 

Vidéo

Topo

Montée à la Bluemlisalphornhütte

 

Se garer au parking sur le plat de Tschingel (1159 m) 10 CHF jour

Remonter la route goudronnée annoncée à 28 % ! Magnifique avec de superbe cascade et rejoindre Griesalp.

De Griesalp rejoindre Oberi Bundalp (1840 m) et de là remonter la combe su Schwartzhore.

Deux possibilités : passer Uf der Wacht (2508 m) et remonter la combe sous le refuge (attention, combe plein Est qui prend le soleil le matin, avalanche de neige humide possible)

L'autre solution est de remonter jusqu'à la crête ( à droite du col 2703 m CNS), de suivre l'arête et par 2 rappels de 15 m (ou 1 de 30 ;-) ) de gagner le col Hohturli et de remonter jusqu'au refuge (cairns géants !) Bluemlisalphornhutte (2834 m)

 

Sommet : Morgenhorn 3623 m - AD

 

Gagner le Bluemlisalpgletscher puis remonter vers Ufem Stock (crevasses) Revenir vers le Morgenhorngletscher. Tirer à gauche vers l'arête. Remonter le long de l'arête. Nous avons basculé à droite sous la pente de glace pour prendre une pente en face Nord (en neige) qui arrive 100 m à droite du sommet environ.

Descente : par le même itinéraire

Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m

Récit

 

"Rendez vous à 10 h au parking !". Bon, j'arrive à -10, mais la mauvaise surprise c'est qu'on ne peut pas monter jusqu'à Griesalp, ça rajoute 200 m dé déniv dans une journée qui devrait déjà être longue. J'appelle Gianluca, il s'est trompé de vallée. Il arrive plus tard. Quand il arrive, viens se poser le problème du parking payant, on n'a pas de monnaie et l'appareil ne prend pas la carte. Gianluca repart au village trouver un distributeur et revient. Bon, l'appareil ne parle que Suisse allemand, et son fonctionnement n'est pas tellement intuitif... Finalement le contrôleur du parking arrive, nous aide, (un peu), moi qui finalement allais jeté l'éponge. Je le vois qui se met à contrôler l'ensemble des véhicules du parking... Gianluca se prépare lentement, il est 11 h 30, on n'a toujours pas fait un mètre, (voir on en a rajouté 200) je trépigne...

Départ, sur la route, mais dans un paysage a couper le souffle, la route et tracée à flanc de falaise avec de superbes cascades de tout coté, incroyable. En 40 minutes on rejoint le point de départ officiel, on chausse les skis et c'est parti.

D'abord on suit une route forestière buccolique avant de remonter des combes faciles.

On opère une pause pique nique, où je me délecte d'une boite de sardines à l'huile, avant de repartir.

Une petite rampe, et zou on poursuit, pendant 20 minutes, je ne regarde plus ma montre, et là, c'est le drame. On est sans doute monté trop haut.

On sort la carte, le GPS de rando, on consulte les oracles. On s'en remet aux esprits. Tout ça pour redescendre de 150 m et basculer sous l'arête en provenance du Schwartzhore, on est monté trop tôt !

On redescend avec les peaux (on pensait qu'il y avait moins de descente...) Avant de prendre la bonne combe.

Vu que la neige est soupe, on ne se bat pas pour faire la trace. Chacun fait ses 100 m de déniv réglementaire, essayant de négocier un changement de traceur à chaque bonne occasion. Les arguments sont plus fallacieux les uns que les autres. La mauvaise foi est de rigueur. Vient mon tour de passer devant. Je progresse dans cette combe immense. Quand je me retourne, je me rends compte que Gianluca flâne derrière.

Je poursuis, surveillant mon partenaire du coin de l’œil. Je crois que je suis bon pour tracer jusqu'à la crête. Je parviens sur la crête, 2700 m , le refuge est à porté de fusil. ne reste qu'à attendre Gianluca. Il me rejoint un peu plus tard. Petite pause, on repart sur l'arête, d'abord à ski, puis à pied, puis... Ca devient infranchissable, une corde fixe dans du rocher délité, un rappel s'impose.

Et nous qui croyons être au refuge, nous retrouvons pendus dans le vide pour 2 rappels.

Au pied il ne reste que quelques minutes pour rejoindre le refuge, vide !

Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m

Le refuge est super confortable, une 20aine de places, du bois, un poêle, que demander de plus ?

tandis que Gianluca part en repérage au dessus du refuge, je m'attelle aux taches ménagères : faire le feux et fabriquer de l'eau... Nombreux aller retour pour récupérer de la neige qui a pris la tempête de sable saharien de la semaine dernière, bref, il y a des catons dans l'eau !

L'eau boue, le refuge chauffe peu, mais l'ambiance est bonne. on sera seuls ce soir.

On réfléchi aux différentes options :

objectif 1 : Face nord du Bluemlisalphorn et traversée

option 2 : Face nord descente par l'arête ouest

option 3 : Face nord descente par la face, pour le reste, on verra

On se couche, et mon esprit reste fixé sur la météo merdique, Foehn important, isotherme haut. Et si le regel ne faisait que solidifier le dessus. Je m'imagine, déclenchant une traitresse mais annoncée plaque à vent. Il faudra être prudent.

Bilan, mauvaise nuit, l'impression de ne s'endormir que le matin, et le matin c'est tôt : la sirène du réveil de Gianluca nous braille dessus à 3 h 45. on se lève, petit point météo, visiblement il ya du vent dehors et quand on sort dehors, ça souffle. Lorsqu'on passe le coin du refuge, c'est à peine tenable. Retour au logis. On petit déjeune et on se recouche. On fera le point vers 7 h 30...

Morgenhorn - 3623 mMorgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 mMorgenhorn - 3623 m

Je dors
.

7 h 20, deuxième réveille, j'appelle la merveilleuse routeuse météo : ma femme. Bon, je la réveille (ah oui, c'est Dimanche aussi en France ...) Elle me fait un petit point : Foehn, vent tempétueux, isotherme 3000 m). On décide de sursoir au départ, vu que le vent tempétueux est bien là, il fait trembler le refuge...

8 h 30, je décide de décider : on descend, on monte à l'un des deux cols au dessus, ou on tente le Morgenhorn, il est trop tard pour le Bluemlisalp.

on se décide pour une tentative vers le haut, on pourra toujours faire demi tour si c'est insupportable...

10 h, on quitte la cabne (oui, Gianluca n'a pas été hyper rapide là aussi ;-) ) Étonnamment on voit 3 skieurs sortis de nule part devant nous. Ils font la pause, on les dépasse on remonte une zone crevassée, on tire à droite vers le col qui donne accès à la Face nord du Bluemlisalphorn : elle a l'air en condition ! En plus, le vent faibli, la paroi nord du Bluemlisalp nous protège du foehn !

on repart vers la gauche rejoindre le pied du Morgenhorn. On a deux choix (c'est digue le nombre de décision qu'on peut prendre en alpinisme) :

Tirer droite dans la face Nord pour 400 m de face ou emprunter la voie normale qui est tracée au moins au départ sur la gauche (elle s'appelle aussi Face Nord, mais elle louvoie plus)

On décide d'aller voir la "Directissime" !

A ce moment là, un des Suisses nous passe et nous demande nos intentions, on lui explique le projet, il nous indique " il y a une grosse rimaye ! " Aurait on croisé un devin ???

On pause les skis, une sac, Gianluca part devant sans sac, tandis que je fais le Sherpa, dans ces traces.

Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m

La Rimaye

 

Il remonte la pente à un bon rythme et voilà la rimaye. pente à 45°, elle semble bouché, Il pause délicatement un pied, puis l'autre, et le voilà qui disparait presque doucement dans la gueule du monstre. Pour moi, étonnamment, pas d'à-coup, je m’aplatis contre la pente attendant une grosse tension de la corde, et c'est juste une petite tension.

je m’enquiers de la santé de Gianluca, mais avec le vent et la distance, difficile de communiquer. Une minute plus tard je vois un piolet, un bras, puis un bonhomme de neige sortir des entrailles de la terre ! Il est enneigé mais sans bobos ! On repart trouver un autre passage plus à gauche. Gianluca tel Charles (ben oui, Charles le téméraire, le duc de Bourgogne !) repart à l'assaut, un Woof se fait sentir, mais visiblement il ne souhaite pas rééditer l’expérience de la chute en rimaye, on décide de passer par la voie normale.

les Suisses , dans l’intervalle, on fait demi tour.

Demi tour, je galope rejoindre l'arête à gauche. On remonte un peu avant d'opérer une pause. nouveau choix, droit au dessus dans la glace, moins raide mais en glace, ou à droite dans la face nord, en neige mais plus raide. On prend la seconde option. Ça grimpe raide 50 - 55° dans une neige qui devient bien dure sur le haut. Le brouillard nous a avalé ! Jour Blanc. Au dessus, on rejoint l'arête, attention à la Corniche dans le jour blanc. Gianluca trace à bonne distance. Un dernier point GPS nous indique qu'on est à une 50aine de mètres du sommet. Le voici, c'est dommage, on n'y voit goute ! Mais on est content quand même de ne pas prendre un bon gros but !

On ne tarde pas, d'autant plus qu'on a retrouvé le vent sur l'arête. On revient sur nos pas. La pente raide est sécurisée pas trois broches , puis on galope jusqu'à nos skis (surtout moi !) De là, c'est le concours du plus mauvais skieur de randonnée du siècle, et avec Gianluca on se tire bien la bourre. Chasse neige, virage pourri sur une neige travaillée par le vent. Je chute en tapant le ski dans un trou ! Je me relève , sans bobo, à part peut être mon amour propre. Gianluca se croute peu de temps après, mais il casse son bâton tout neuf ! On tente une réparation au scotch américain mais c'est trop facile. tant pis, il faut descendre comme ça ! On passe au refuge faire une réparation plus sérieuse. On fixe le manche de sa pelle avec de l'élasto le long du bâton, comme une attelle.

Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m
Morgenhorn - 3623 m

Et on rpart sous le refuge, d'abord c'est facile , jusqu'au col, en dessous une purée de pente à 45° avec de la neige toute fondue tout pourrie.On hésite à déchausser, pour descendre à pied... mais ça doit passer en dérapage. je fais quelques virages avant le passage le plus raide, puis je dérape. Je vois Gianluca qui se lance dans des virages à la conclusion incertaine, il est plus téméraire que moi. Je progresse vers le bas et parviens à tourner. La neige laisse partir des gros blocs de neige sous les skis. On rejoint le passage qui permet de gagner la grands combe sous le Schwartzhore. Le ski y est bien meilleur, on se fait plaisir ( si on écarte le fait que le sac pèse sans doute entre 15 et 17 kg !)

on profite de ces bons moments de ski avant de regagner Griesalp.

Puis c'est la descente à pied par la route avant de nous séparer

 

Un beau week end passé là haut !

 

Ski de randonnée : Aiguille d'Argentière couloir en Y - 3901 m

Apoutsiak — alpinisme3900 mSki de randonnéeMassif du Mont BlancAD

Branche de Gauche

Descente par le glacier du Milieu

Une magnifique course, j’adore ces paysages !

pour la première journée : col d'Argentière voir ici

pour la branche de droite, un vieil article ici

Ski de randonnée : Aiguille d'Argentière couloir en Y - 3901 m

Vidéo :

 

Topo

 

Du refuge d'Argentière, partir derrière le refuge et remonter la moraine du glacier des Améthystes. Rester en rive drotie du glacier et rejoindre le pied du couloir. Passer la rimaye et basculer par un passage mixte : rocher + glace en ascendance à droite qui permet de se retrouver dans le couloir proprement dit (c'est le crux de la voie !)

Remonter le couloir au mieux (en son centre ça passe bien !)

50 - 55 °

Au 2/3 du couloir le dilemme : branche de gauche ou branche de droite. (la branche de droite ressemble au début du couloir)

La branche de gauche est moins marquée. La remonter et sortir sur l'arête de Flèche Rousse. A noter : la branche de gauche prend relativement tôt le soleil !

L'arête de Flèche Rousse est plus large après la jonction, 2 pas de mixte facile et on rejoint par l'arête le sommet 3901 m

ATTENTION aux CORNICHES.

Descendre sur l'arête Nord Ouest pour rejoindre le col entre la pointe ouest et le sommet principal (CORNICHE)

Descendre le glacier du milieu ( 45°) en haut, étroiture rimaye. Puis le glacier (crevassé l'été !) Rejoindre le glacier d'Argentière puis sa rive gauche et les pistes de Lognan !

Ski de randonnée : Aiguille d'Argentière couloir en Y - 3901 m
Ski de randonnée : Aiguille d'Argentière couloir en Y - 3901 m

Récit :

 

Deuxième journée de montagne. Et vu la aftigue de la veille, j'ai dormi comme un bébé. A 5 h 10, la frontale d'Alex vient me sortir de ma torpeur. La nuit a été bonne. Je file en bas dans la salle hors sac pour déjeuner. Je me gave de biscuits accompagnés de Thé. On s'équipe et à 6 h 10 nous sommes dehors, le froid est vif, je dois dégager la glace de mes skis.

On est parti, J'ai mis les couteaux, Alex n'en a pas et se cale dans mes skis. Derrière la cordée de Jules (3 skieurs) , qui a le même objectif que nous nous tallonne. Le départ est un peu verglacé puis ça s'améliore.  Nous, on trace dans un peu de poudreuse tassée.  Je fini assez rapidement par enlever les couteaux.

L'un de nos poursuivant a bien la caisse, il nous rattrape avant d'attender ses deux compères. On remonte le glacier du Tour Noir tranquillement, essayant d'échanger, mais sovuent, le vent emporte nos paroles ...

Arrivés au pied du couloir, c'est le regroupement général. Les Juliens passent devant tandis que nous nous équipons complètement. Nous les repassons sous la rimaye. Alex grimpe le Crux de la voie. il grimpe comme un cabri. Vient mon tour. J'ancre le crampon gauche dans une fine couche de glace. Le droit vaguement poser sur une micro prise. Le piolet droit mord dans un chouilla de glace, le gauche est coincer dans une fine fissure. Je m'élève, pas envie de me retrouver dans la perfide rimaye, qui m'attentd patiaemment 20 m^tres plus bas. Objectif principal : réancrer les piolets plus haut. Mais la neige est inconcistante. Les Juliens doivent bien rigoler de me voir en si facheuse posture. Pourtant, calmement, je parviens à trouvr une zone où l'accroche est meilleur, le piolet gauche fini par tenir, je laisse le piolet droit et me pousse sur une prise à hauteur de ma hanche. Je m'élève, certe pas beaucoup, mais je m'élève ! Je trouve deux précaires prises pour mes pieds, j'ancre mon pilet gauche, le droit, et me voilà au dessus des difficultés. Voilà l'axe du couloir, je rejoins Alex et on repart.

Ski de randonnée : Aiguille d'Argentière couloir en Y - 3901 m

Au départ, tout va bien, la progression est rapide, la neige est dure, on ancre les pointes avant, ça tire un peu les mollets mais on avance bien. Puis la neige devient croutée. Elle tient puis s'effondre sous nos pas. Nous faisons des relais. Quand on est devant, on galère, quand on est derrière on virevolte... mais les relais reviennent vite. Objectif de celui qui trace : trouver les veines de neige dure, pas évident à identifier. Au loin, les Juliens merdouillent, on les voit à peine en haut du Crux.

Je réalise quelques images. Les relais se succèdent. quand je suis devant, je me demande si je fais autant d'effort qu'Alex. Je lui passe le relai épuisé. Chacun notre tour nous faisons un bel effort.

Au loin les Juliens ont du rebrousser chemin, on ne les voit plus !

Voilà le centre du Y, nous décidons d'y faire une pause avant de nous engager pour al branche de gauche. Nous grignotons en regardant les Juliens monter. Ils sont quasiment sur nous, profitants de notre trace !!! Incroyable. On est montés comme des escargots !

On repart pour la Branche de Gauche, esperants qu'il feront le même choix afin de partager la lourde tâche de tracer ! D'autant plus que les premiers mètres sont une vrai galère : neige hyper croutée !

Nous les voyons arriver à la jonction... et repartir pour la branche de droite. Et flûte !

Je reprends le relai, c'est galère, je me fixe des objectifs simples et faciles à atteindre : être à hauteur du prochain rocher qui est 15 m devant moi. Le soleil est là il et cogne ! Je progresse, faisant des pauses tous les 15 - 20 pas. Gros effort dans cette neige. Alex repasse, mon tour revient bien assez vite d'autant plus qu'il décide de faire une nouvelle pause. Je décide de progresser vers le haut sans trop l'attendre, il prendra le relai quand il me rejoindra.

Je conserve ma technique du petit objectif : choisir un point de repère en bord de couloir pas trop éloigné, je rejoindre avant d'en choisir un autre. Avec une pause dès que je sens que je suis trop dans le dur ! La technique fonctionne, je me retrouve à une dizaine de mètres de l'arête, on tient le bon bout. Alex me rejoint à ce moment là, comme un bolide, je le laisse gravir les derniers mètres. Il se retrouve à califourchon sur l'arête, le passage du cheval blanc !

Ski de randonnée : Aiguille d'Argentière couloir en Y - 3901 m
Ski de randonnée : Aiguille d'Argentière couloir en Y - 3901 m

On opère une courte pause sur l'arête de Flèche Rousse, avant de poursuivre vers le haut. Les Juliens sont au loin sur l'arête à la sortie du couloir de Droite : match nul pour el temps de montée ! On progresse rapidement vers le sommet. Superbe, à gauche , les faces Nord du bassin d'Argentière, à droite, le Valais Suisse, le dolent, les Jorasses, le Mont Blanc, j'ADORE !!!

Petite pause papotage. Une cordée de loco repart pour le couloir Barbey, à peine ont ils faient 10 m qu'une corniche s'effondre, le sol vibre, plus de peur que de mal.

J'entame la descente à pied, le haut du glacier du milieu est trop raide pour moi ... Au début, je regrette un peu mon choix, c'est pas si raide, mais dans l'étroiture, je me dis que j'ai tout de même bien fait. Alex me rejoint à ski, lui !

Sous l'étroiture je remetes les skis et j'ai droit à mon petit moment de gloire, u ascensioniste me lance : "C'est toi qui fait des vidéos !" Et ben ouai !, ça en bouche un coin à Alex, et j'avoue que je ne suis pas peu fier...

Bon c'est pas le tout, il y a la descente, nous filons sur le glacier du milieu, J'ai un peu de mal à sortir le premier virage, mais une fois lancé, c'est parti. Le glacier est globalement bien bouché. La descente se fait bien.

On rejoint le glacier d'Argentière et sa longue traversée, avec un peu de pousse bâton en fin de plat On longe le glacier crevassé avant de rejoindre les pistes.

On hésite à couper lognan par les hors piste. Les virages s'enchaînent bien, je finis par enfourner un ski, et c'est la chute, la tête en avant. J'ai pas aimé, ça n'a pas déchaussé... Bon, ça m'a aussi calmé un peu.

On rejoint une noir qui ne secoue un peu avec nos gros sacs ! puis la rouge où nous filons pour rejoindre Argentière

Magnifique sortie, j'adore les points de veue depuis le Y

Merci alex

Ski de randonnée : Aiguille d'Argentière couloir en Y - 3901 m
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Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m

Apoutsiak — 3900 malpinismeSki de randonnéeMassif du Mont BlancAD
Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m

Ou : un concert au sommet !

Vidéo :

 

Topo

 

Du téléphérique des grands Montets (3230 m)

descendre plein nord sur le glacier des Rognons (attention crevasses !)

Rejoindre le glacier d'Argentière vers 2550 m

Remonter le glacier d'Agentière tout en le traversant tranquillement pour gagner le pied du glacier du Tour Noir (2700m )

Remonter le glacier du Tour Noir d'abord rive droite puis en rive gauche pour gagner le col d'Argentière 3552 m

Descente : par le même itinéraire

Possibilité d'enchainer avec le col du Tour Noir

Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m
Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m

Récit

 

Au puré la mauvaise nuit. A 2 h du mat, les yeux grands écarquillés, je uis encore en train de regarder le petit journal de la veille en replay...

5 h du mat le réveil sonne, Dur, moi qui suis un gros dormeur.

Je décolle vers 5 h 20 et zou dans la voiture, avec un ersatz de Redbull format XL pour me maintenir éveiller. C'est dégueulasse mais ça marche !

C'est le Grand beau, ma berline file sur les routes Franc Comtoises puis Suisse avant de rejoindre Argentière où je retrouve Alex.

Bon pour une obscure raison, je me tape de refaire deux fois mon sac, on se déleste de 24 €aux caisses avant de prendre le téléphérique, blindé de monde. Arrivés à Lognan, il ya encore plus de monde, bilan il faut patienter avant de pénétrer dans la cabine , où je pense que le cabiner a cherché à battre son record de personnes embarqués. Nous ne sommes plus des Sardines mais des Compressions de Cesar ! Le piolet de mon sac à dos traverse le tibia d'une jolies Anglaise, tandis qu'une skieuse plutôt agée se retrouve, sans touché terre, dans mes bras, le début de la lévitation. Enfin perso, j'eus préféré que ce fusse l'inverse...

Arrivé à 3200 m, le téléphérique vomi ses skieurs. Je suis estourbi par l'altitude. Je descends les escaliers et refait une fois de plus mon sac : j'ai eu la bonne idée de laissé la broche à glace d'Alex au fond !

On débute par une descente, malheureusement toute traffolée. Et avec les sacs lours, pas parfaite, mais on se fait tout de même plaisir !!!

 

Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m

Arrivés en bas, on repeaute, et c'est parti pour la longue traversée du glacier d'Argentière. Sous un soleil de plomb. Nous rattrapons quelques gros groupes. Puis trouvons un joli endroit au pied du lacier du Tour noir, sur l'enneigée moraine pour pique niquer et laisser du matos.

Nous repartons le bide rempli. Je sens qu'Alex a la caisse alors que je ressens la fatigue de la nuit, c'est la sacro sainte heure de la sieste ... A mi montée je passe devant. Ne m’arrêtant que rarement pour de courts films et quelques photos. Je rattrape un Suisse, vraiment dans le dur. Il n'enchaîne pas 10 pas ! On discute et je décide d'attendre Alex. Il me rejoint, on repart. Je file devant . Je me décide d'essayer de rattraper qui sont une dizaine de minutes devant moi, et je viens mourir 10 mètres derrière leur spatule au col... Raté !

Bon, le paysage est magnifique, j'adore ce bassin d'Argentière, à la fois Grandiose et Austère ! Le Cervin et le Grand Combin coté Suisses, les faces Nord de l'autre cotée. Un guide nous fait un petit concert d'harmonica . génial, j'ai même vu des Choucas danser !!!

Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 mSki de randonnée : col d'Argentière : 3552 m

C'est l'heure de la descente. Dans la poudreuse : MIAM. Vraiment agréable dans cette neige. Les virages s’enchaînent et ça n'est jamais dur ! Paysage de rêve, grande neige, que demandé de plus.

Rapidement on rejoint la moraine, on recharge les sacs avant de remonter au refuge 10 minutes.

Le soleil glisse derrière les Droites.

L'aiguille du Jardin me fait un clin d'oeil, souvenir de l'été dernier ;-)

Béa, la gardienne du refuge vient nous accueillir. Superbe accueil bien que nous fûmes en hors sac !

Opération fonte de neige, on trouve une source bien compacte à proximité de la porte du refuge. On papote dans la salle hors sac avec une cordée catalon italienne ainsi qu'avec des Roumains. Je fais une micro sieste avant le repas. Pattes au jambon, manquait juste le fromage resté dans la voiture d'Alex...

Un coup de nettoyage puis un peu de lecture (ah tiens faut que je vous dise, j'ai lu un bouqin rouge du refuge sur une fille qui fait l'Everst, et ben j'ai été choqué par sa micro liste de courses ! Aiguille de Toule, Tour Ronde, arête des Cosmique..., ok en Janvier , mais bon techniquement et endurancement, ça m'a paru vraiment light, c'est vrai que j'ai lu le bouquin en diagonale mais bon, en gros, elle fait l'Aconcagua et puis elle se dit, ben pourquoi pas l'Everest,et zou en trois tentative c'est bouclé !... fermeture de la parenthèse )

Bon bref, au bout d'une demi heure j’éteins la lumière et m'endors directement, ben oui, j'suis crevé !

Pour la suite : Couloir en Y à l'aiguille d'Argentière

Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m
Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m
Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m
Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m
Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m
Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m
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Ski de randonnée : col d'Argentière : 3552 m

Ski de randonnée - Pointe de Merdassier

Apoutsiak — Ski de randonnéeAravis

Dernier sommet de cette trop courte semaine de vacances.

j'y avais pris un but il y a 3 ans... Dans le jour blanc

Topo

De l'Etale, remonter les pistes puis les hors piste en direction de la grande Combe à droite du sommet. Presque en haut de cette combe vire (150 m sous l'arête) virer au Nord (à gauche) sous une barre rocheuse pour rejoindre un plateau. De là prendre la facette Nord Ouest et gagner le sommet (perso je suis arrivé à droite du sommet avant de reprendre l'arête facile sur 40 m)

Descente par le même itinéraire

Ski de randonnée - Pointe de Merdassier

Récit

Le sommet est sans intérêt mais on le voit de l'appart

J'y ai déjà pris un but il y a 3 ans , je me suis retrouvé 50 m sous l'arête dans le jour blanc

Bref, j'ai la pression.

Pas envie de revenir bredouille.

La veille, j'avais prévu de m'y rendre, si une opportunité se présentait. Mais il a pas mal neigé et le jour blanc a perduré. Dans l'après midi j'ai aperçu 3 skieurs en provenance du petit plateau sous le sommet, j'aurais peut être du y aller.

Ce matin, GRAND BEAU, Yes, mais mon routeur météo m'annonce du jour blanc dans la deuxième partie de matinée (mon routeur météo c'est Sandrine, ma femme, qui a force de me cotoiller, a appris à prendre la météo comme personne...). Mais, et oui, il y a un mais, c'est le dernier jour des vacances, et on doit vider l'appart. Bref, ça me fait un petit échauffement, entre l'appart et la voiture, sans prendre l'ascenseur. Vers 8h 40 , j'ai le feu vert des autorités (c'est marrant, les autorités, c'est également la routeuse météo...) Je file, sur les piste pour rejoindre le parking de l'Etale. Je peaute, salue un pisteur, d'abord sur les pistes puis dans les hors piste. La météo tourne, doucement, le routeur ne s'est, une fois de plus, faut il le souligner, pas trompé, malheureusement.

Dans les hors piste j'avance et remonte pour finir par les quitter, par gravité , les skieurs ne peuvent plus passer ici.

Enfin, je trace, dans cette grande combe. Je m'applique, à gauche, à droite. 30 cm de poudreuse sur un fond dur, parfois un peu verglacé, pas toujours faciles à "ancrer". L'esprit est hyper concentré, objectif, ne pas prendre de risque. Je choisis mes traces avec attention. cachée par la poudreuse, la couche en dessous n’accroche pas bien. J’essaie de suivre les traces de descente des skieurs de la veille. Me voilà 100 m sous l'endroit où j'avais buté en 2013, beaucoup trop à droite.

Je bascule à gauche, sous une barre, dans un passage raide. Les skis aggripent mal la neige verglacée, je décide de les mettre sur le sac. Je trace, m'enfonçant à chauque pas, le passage est passé et je me retrouve sur le replat. pas la peine de remettre les skis, la facette Nord Ouest me tend les bras.

Je file, puis attaque . Les pieds ancrent bien en dessous et je progresse à bon rythme, même si je m'octroie des pauses par moment. J'oblique légèrement à drotie pour ne pas me retrouver avec une sous-couche en rocher. Et je sors sur l'arête. Le jour blanc est bien là et Sandrine ne pourra pas me voir depuis en bas, j'aurais pu faire le kéké. J'ai mis 2 h alors que je pensais boucler l'affaire en 1 h 30.

Petite pause avant de redescendre, à ski. L'arête est facile, puis je me lance dans la face, à plus de 40° (beaucoup pour moi) Un grand dérapage avant que j'enchaine les virages, un plaisir. Au loin, je vois 7 ou 8 skieurs qui profitent de ma trace. Ç’aurait été si facile s'ils avaient tracé... Mais ça m'a fait du bien.

Je les croise, affinant au maximum ma technique, dans une neige de cinéma. Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, et je sens l'appel du routeur. Je ne remonterait pas me faire une seconde descente du haut de la Combe ...

Me volà dans les hors piste. Je rejoins rapidement les pistes. Je repeaute pour gagner la voiture. Et voilà, les vacances sont finies, sur une jolie sortie. Manquait quand même un peu de soleil ...

 

Photo

Ski de Rando - Pointe de Blonnière

Apoutsiak — Ski de randonnéeAravis

Jolie sortie tranquille

Ski de Rando - Pointe de Blonnière

Topo

Départ possible de l'Etale.

ou du parking de Comburce.

Pour aller de l'Etale au parking de Comburce, c'est un peu merdique. Il faut descendre au col de Merdassier et prendre la piste à flanc. Descendre la piste jusqu'à 1300 m en sortie de forêt et basculer vers l'est en direction du parking dans les pentes.

Depuis le parking, remonter la piste qui longe le Merdassier. Remonter au mieux la Combe de Blonnière, belle vue sur le Coillu à Bordel passer par le point 2022 avant de basculer vers la droite en visant le sommet 2369 m Les derniers mètres se gravissent à pied

Retour par le même itinéraire.

Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière

Récit :

J'ai longtemps hésité...

Longtemps hésiter à prendre la voiture pour descendre au parking de Comburce. Je savais que la descente depuis le col de Merdassier était merdique et difficile à trouver. Et le retour usant ! Mais mon petit coté écolo m'a dit " non, pars à ski c'est mieux, c'est ça l'Aventure avec un grand A..."

Bref, je suis parti de l'appart ski aux pieds !

Je décolle tranquille et je file par les pistes au col de Merdassier. Sur le GPS les traces se confondent, je la joue à la "oineagaign !" Et pourtant je le sais que ça n'est pas par là, je suis déjà descendu il ya 3 ans... Bref, je décide de passer par la pente des pylônes au niveau du col. Au début tout va bien, mais rapidement, ça devient infranchissable. Je remonte en escaliers pour trouver une trouée dans la forêt. J'y file, pas pour longtemps, il faut déchausser. Bon ben voilà, je suis engagé, je ne vais pas remonter maitenant, il ya des traces de GRP, je vais les suivre un moment. Skis sur le sac et c'est parti. Je m'enfonce par moment jusqu'au mollet . Je retrouve la pente sous les pylônes, en dessous ça sent les barres, je traversee et me retrouve dans des vires où l'on aperçois une sente avec le manque de neige. il ne faut pas s'en coller une, mais ça passe.

Je descends ensuite direct dré dans le pentu. et me rerouve, semble t'il au dessus d'une nouvelle barre, que je contourne par la droite retrouvant au passage le GRP, Voilà enfin la piste juste au dessus du parking de Comburce, comme annoncé, jusqu'ici, c'était bien merdique !

Me voilà reparti vers le haut, sur une piste. Je croise un surfer et un skieur qui ont déjà finis !!! Je n'ai encore rien fait. Je progresse et aperçois quelques skieurs au loin. La neige est bien dure en bas. Deux skieurs descendent le Coillu à Bordel. Ils rechaussent et remontent dans la combe et se retrouvent juste devant moi. Je décide de suivre leur rythme, un peu plus élevé que le mien. Je suis en légère surchauffe mais ça devrait passer, c'est un bon exercice. L'un des deux est un peu moins physique, et son rythme me va. Au loin , deux skieurs descendent de la pointe de Merdassier, mon prochain objectif. Tout en montant , je réfléchis, ça serait élégant de monter à la pointe de Blonnière, de redescendre sous la pointe de Merdassier et de remonter , Dré dans le pentu vers le sommet avant de redescendre directement sur l'Etale. Ca m'éviterait la méchante remontée de Comburce au col de Merdassier. Tout en avançant, je réfléchis aux risques : il est sans doute déjà un peu tard, la face Sud de la pointe de Merdassier a déjà chauffée, je risque de me prendre une coulée. Je décide de laisser tomber , c'est dommage, ça aurait été une jolie traversée, avec une belle trace GPS à la clef ;-).

Mes deux acolytes partent vers le Col de Blonnière quand je file vers le sommet. Nous avons dépassé un groupe d'anciens. Je me retrouve seul sur une bonne trace. Quelques conversions plus haut je dépose les skis , ne reste qu'une 20aine de mètres pour fouler le sommet.

Pause photo et je redescends.

Je décide de skier sous les pentes de l'Etale, à l'ombre. Mais je ne trouve pas de neige parfaite. Elle a déjà été travaillée par le vent et reste légèrement croutée. Je cherche, je cherche, et fini par trouver de bonnes portions. En desssous du Coillu, ça devient moins bon et bien dur. Je rejoins le virage au dessus de Comburce ou je dépeaute pour remonter à Merdassier skis sur le sac par mon itinéraire de montée.

Tout se passe bien, j'ai juste à suivre mes propres traces (ah oui, j'ai oublié de vous dire que personne ne passe par là d'habitude en hiver) Un chamois surveille ma progression. La neige a légèrement fondue depuis ce matin. Je remets les skis 100 m sous le col. Je rejoins le col puis les pistes avant de rejoindre l'appart pour une petite sieste !

Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière

Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

Apoutsiak — Ski de randonnéeAravis
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

Magnifique traversée

Montée par la Combe du Grand Crêt, Trou de la Mouche, descente par la Combe de Paccaly

Nouvelle montée par la Combe de Tardevant

Ambrevetta

Descente par le même itinéraire.

Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

Topo

Du parking des Confins, prendre la direction de la Combe du Grand Crêt que l'on remonte d'abord par la rive droite puis en son centre. La pente qui mêne au trou de la Mouche est plus raide

Trou de la Mouche : 2463 m

Du Trou de la Mouche, deux solutions : pour les bons skieurs, à gauche, une belle pente raide ramène dans la combe de Paccaly

Pour les moins bons skieurs, à droite à pied, par la rampe puis brievement dans le couloir à l'Est avant de revenir sur l'arête et chausser un plus bas. Redescente de la Combe de Paccaly, au mieux !

En bas de la combe, rester à droite et vers 1670 m possibilité de basculer dans la Comb de Tardevant. Remonter les pentes de la combe de Tardevant. Passer à hauteur du lac de Tardevant et gagner l'épaule de l'Ambrevetta 2450 m. Possibilité de gagner le sommet par l'arête 2501 m

Descente par la combe de Tardevant. Remettre les peaux en bas pour rejoindre le parking des Confins

Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

D'autre idées

 

1°) Montée au Trou de la Mouche et descente dans le vallon de Tré le Crot pour regagner la combe de la Forclaz par le passage de la Grande Forclaz, descente aux Confins par la combe de la Forclaz

2°)Même itinéraire mais descente par la Forclaz et non par Tardevant !

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Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

Récit

C'était un projet que j'avais depuis longtemps

Enchainer deux combes (chacun selon ses moyens !)

Tout commence mal à l'appart', la voiture est tankée dans la neige et je perds 3/4 d'heure à la sortir bien que de gentils vacanciers soient venus m'aider... Bon, bref, une fois parti, j'atteinds rapidement les Confins où il y a déjà un peu de monde. Décollage. Je prends mon petit rythme et remonte la Combe. Je rattrape lentement quelques groupes.

Voilà la pente sous le Trou, je la remonte. Un collant pipette me revient dessus au moment où j'arrive au Trou, il ne m'a pas dépassé, l'honneur est sauf. Courte pause avant de basculer versant Paccaly

J'adore cette vue !

Je bascule donc, hésitation sur l'arête, avant de trouver le bon chemin vers le petit col en dessous. J'en profite pour décrocher un ou deux rochers branlants involontairement. Deux skieurs en dessous ne s'en offensent pas. On voit qu'on n'est pas en période de vacances des Parisiens... (Bon, je me suis quand même platement excusé !)

Bref, je pars pour la descente, cherchant la neige parfaite. Je n'en trouve que de la bonne. Malheureusement pas de la parfaite. Le bas de la combe est déjà là, je remets les peaux. L'impression d'être tout seul. je repars vers le haut. Je retrouve une trace de montée et c'est parti. Au loin il y a des skieurs, j'ai l'impression d'être le dernier. Mais je reviens très lentement sur l'un deux. Que je parviens à dépasser au niveau du lac. Il me dit un mot sympa. Je poursuis. Finalement, je dois être un peu cuît, j'ai du mal à le larguer, et un autre skieur me revient dessus et me passe. Voilà l'épaule. Il n'y a qu'une seule trace de ski pour aller au sommet et je suis un peu fatigué , je décide d'en rester là.

Je ravitaille avant une excellente descente. En bas, j'avais oublié qu'il y avait pas mal de déniv. Alors au lieu de remettre les peaux, j'ai mis les skis su le sac, petite erreur. Avant de rechausser pour une ultime descente et rejoindre le parking des Confins, et ses free riders en provenance directe des pistes de la Clusaz.

Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
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Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
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Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper

Montée à ski (petite erreur en ce moi de mai si sec...)

 

Traversée Aiguille du Jardin, Grande Rocheuse, Aiguille Verte

par le couloir armand Charlet et le couloir Whymer

 

23 h de course ! Presque un record pour moi, j'ai déjà passé 24 h sur la Dent du Géant !

Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper

Topo

 

De Chamonix emprumpter le train du Montenvers (35 € aller retour) ou y monter à pied, c'est plus classe !

Du montenvers, 1913 m prendre le sentier qui descend vers la vire des guides, puis les Echelles pour trouver la mer de glace vers 1750 m.

remonter la mer de glace au mieux et gagner la jonction entre la mer de glace et le glacier de Leschaux.

 

rejoindre le pied des échelles des Egralets (2230 m) et les gravir (via ferrata expo !)

Du haut rejoindre la morraine du glacier puis le refuge du Couvercle 2687 m

 

Aiguille du Jardin

Remonter les pentes du glacier sous le mointe, l'évêque puis la Nonne passer sous le couloir Whymper et rejoindre le pied du couloir Armand Charlet (3500 m). Passer la rimaye au mieux (une rimaye se passe toujours au mieux, et pour nous, au mieux, c'était plutôt à gauche, pour le reste, elle était peu engageante...)

Remonter le couloir, 500 de long 50° de moyenne, quelques étroitures sortir au col Armand Charlet à droite 3998 m (c'est plus alléchant à gauche mais après, c'est plus long, ce point a été testé et validé par le petit alpiniste !)

Du col, remonter la pente de neige en suivant l'arête puis gravir le bastion rocheux en face. Une dernière pente de neige ramène au sommet 4035 m

Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper

Traversée

 

Du sommet revenir au pied de la pente de neige finale. Possibilité de réaliser un rappel (hyper coinçable) qui évite une désescalade périlleuse. De là on retrouve la pente de neige que l'on descend. Un rappel (60 m) ramène dans le couloir Armand Charlet que l'on peut gravir à gauche pour rejoindre l'arête. En suivant l'arête de neige globalement plus facile (45 50° tout de même) on rejoint le sommet de la Grande Rocheuse (4102 m... comme la barre des Ecrins) De là descendre versant Whymper 7 ou 8 m on trouve un relais équipé pour les rappels. Le rappel se termine dans la face ouest (pas de relais en bas, un poil merdique) traversée à gauche pour rejoindre le col de la Grande Rocheuse. Puis par l'arête classique de la verte venant du couloir Whymper rejoindre l'Aiguille Verte 4122 m.

Retour au col. Le premier rappel est un peu caché dans les premiers rochers en rive gauche. Tous les rappels sont en rive gauche sur les 2/3 de couloir (rappels de 60 m) basculer alors dans les « goulottes » rappels à gauche et à droite. Le dernier rappel permet de passer la rimaye du Whymper. Descente au refuge puis au Montenvers par l'itinéraire de montée.

Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper

Récit

 

C'est parti pour de nouvelles aventures avec Anne.

Nous nous retrouvons dans la voiture avec Anne. Hésitation sur le choix de la course : Obergabelhorn face nord ou traversée Aiguille du Jardin, Grande Rocheuse Verte. Nous décidons de commencer par la seconde solution , la descente de l'Obergabelhorn devrait être plus rapide et nous permettrai d'avoir plus de temps pour poser Anne à la gare Dimanche soir...

Chamonix, sacs vites faits et biens chargés. Rappel de 60 ski, matos bouffe et gamelle... Lourd. Train pour le montenvers, on est les seuls à ski... Et si on avait fait une erreur. Anne se rend compte qu'elle a oublié ses lunettes de vue, son descendeur et une polaire. Ca commence bien. Rien d'indispensable...

 

On pique nique en haut, au Montenvers, et c'est parti ! Bon, il y a peu de neige en cette fin mai, en tout cas moins qu'en Juin 2013 !!! Plus d'un mois de retard. Alors les skis... Descente aux échelles, descente des échelles, remontée du glacier on parvient à mettre les skis sur le replat. On skiera sur glace. En cherchant en rive droite et après un cours déhcaussage ça skie en continue jusqu'au glacier de Leyschaux. Là il faut baculer à pied pour traverser la haute morraine qui se dresse devant nous. On croise une cordée avec guide. Anne se croute, je fais de même deux minutes après, ben oui, il y a un peu de glace. Ils ont du nous trouver de sacrés pieds nickelés avec nos skis et nos figures. Après la morraine, il faut se rendre à l'évidence : impossible de trouver la moindre langue de neige sur le glacier de Leyschaux et impossible de gravir le glacier de Talèfre par la pierre à Béranger : il n 'y a plus de neige !

 

Direction les Echelles, c'est long et rocailleux, peu pratique avec nos chaussures de skis et nos sacs bien remplis. Pied des Echelles. On décolle. Les premiers passages sont bien vertigineux... Gazeux à souhait.

Un peu de stress, pas mal de concentration, ça passe. De grands alpinistes comme nous impressionnés par un passage rando pour monter à un refuge...

Bref on grimpe, on croise une marmote, on remet les skis et on arrive au refuge du Couvercle qui est visiblement ouvert … Damned. On a porté toute la bouffe et le gaz pour rien !

 

Je pause mes affaires sur une table dehors. Un type patibulaire se retourne... « Guillaume  ?» me lance t'il... Je balbutie "blpblp"...   lui :  « Guillaume Ledoux » Son accent russe est à couper au couteau (en fait il n'est pas russe) « Oui »réponds je. Et il m'explique qu'il est alpineiss de camp2camp, et qu'on a failli faire des courses ensemble, qu'il m'a reconnu grâce aux photos sur le blog. Nous sympathisons, discutons chiffons (ou plutôt montagne, il sort de la goulotte Naya !!!) Et une fois de plus c'est prouvé : je suis une star... notamment au refuge du Couvercle !

Je rentre dans le refuge pour m'annoncer. Le gardien me demande qu'elle course nous objectons, je lui répond l'aiguille du jardin et la traverséé. Un « Ouh là ... » conclue ma phrase « Vous n'êtes pas rendus ! »

Flûte, moi qui pensai que c'était en bonne condition. Apparement des gars on passé un bon moment sur la traversée des courtes gavée de neige. Un long nettoyage de corniche sur les arêtes nous attendrait !

Bon, on en reste à notre activité favorite : Fonte de neige rangement et préparation de la bouffe. Le gardien, sympa nous a fait payé le tarif refuge d'hiver vu que nous pensions que c'était le cas !

 

Et hop; 8 h 40 du soir, au dodo, réveil à minuit, c'est tôt... mais c'est la Verte !

Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper

Minuit. Dring. Bon on est déjà réveillé car comme à chaque fois, il ya des gens qui se lèvent un quart d'heure 20 minutes avant l'heure officielle et ils font toujours du bruit avec leurs sacs plastiques !

On déjeune et on part les derniers, il y a 5 autres alpinistes sur la verte par le Whymper : on gars en solo et 2 cordées, tous à pied.

 

Nous on est à ski. Perso, j 'ai mis les couteaux. Sachant qu'Anne est une pro du sans couteau, je la laisse décider. 5 minutes après elle me reproche de ne pas les avoir mis... Mais d'habitude elle ne les utilise pas...

Ca grimpe, on est derrière une cordée dont le second est un peu à la peine. Ce sont les gentils d'hier qui se sont occupés de notre eau. Anne a la bave au lèvre; J'essaie de suivre. Je sais qu'il faut tenir l'horaire : objectif : descendre avant 14 h ! On progresse mais c'est long, il ya près de 800 m jusqu'à la rimaye. On finie par larguer la cordée. Au loin, le gars en solo est déjà à la moitié du couloir. Je sens que ce gars là, il va terminer la course de nuit, sans voir la vue !!! Nous passons sous le Whymper et nous retrouvons sous le couloir armand Charlet. On pause les skis et ongrimpe à la rimaye.

 

Au fait, elle passe où cette rimaye...

 

On part à droite, sa gueule béante nous surplombe de 5 ou 6 mètres, en continue jusqu'au Rocher. Anne envisage de passer un passage surplombant mais moins large. Je lui fais pars de mes doutes. Ca sent le but, un an après avec Jeff, au même endroit mais pas pour les même raisons. Ouhaou la loose ! On part à gauche, il semble y avoir un passage. Anne progresse délicatement. Elle s'élève. Les piolets crisses, les frêles crampons peinent à trouver une zone solide où se poser. Elle passe. En second c'est toujours plus facile, d'autant plus que je possède les quelques décimètres de plus nécessaires pour trouver un ancrage solide. Et notez que c'est important d'avoir des ancrages solides car je possède également quelques kilogrammes de plus nécessitants de tels ancrages, qui, si ces derniers n'étaient pas présents, projeterai mon corps dans la sombre guele du monstre. Bref, on est passé. Une grande pente de neige s'étend dans le faisceau de nos frontales.

Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper

Et c'est parti pour 500 m de couloir , un poil monotone, mais le couloir est plus sympa que le Whymper, il y a quelques étroitures, un poil de glace par endroit, pour le reste, il est en bonne condition.. Arrivés en haut, hésitation, on laisse le premier couloir à droite, peu avenant, puis le second, mieux mais pas parfait, pour finir à gauche. Et, mais nous avons eu une idée topissime, il nous suffit à présent de traverser en contournant un gros gendarme pour rejoindre le haut du couloir de droite... Dans du rocher pourri, aux prises solides rarissimes, nous traversons. Anne devant. Moi ensuite. Parfois, je me demande comment elle a fait pour passer, n'ayant pas vu par où elle était passé. On fini après un long moment à avoir contourné le gendarme. Ce fut long, très long. L'attaque d'une belle pente de neige, ambiance magique, sauf que le relai est balayé par les vents et que je suis congelé. Et la congelation est lente, comme la progression d'Anne.

 

C'est mon tour. Le glaçon que je suis peine a retrouvé son état de marche puis se lance. Je rejoins Anne sous le bastion final. Elle repart, bille en tête. Beaucoup de neige comme annoncé. Travail de terrasement pour dégager les prises. Ca grimpe. Voilà mon tour. C'est plus facile, les prises sont dégagées, mais je progresse lentement, assurant chaque mouvement. Dernier relais, dernière arête Anne exulte au sommet, de là où je suis c'est superbe. On y est ! Je parcours les derniers mètres, nous y voici, on est hyper en retard. Tant pis, on devra attendre le regel du soir pour attaquer la descente du Whymper. Ca nous permettra de gravir la Verte tranquille …

Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
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Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper

On redescend la dernière pente et on décide de faire un rappel pour éviter la désescalade. Le rappel se passe, torronne un peu, je rejoins Anne, rappel la corde... qui se coince. Anne ne me laisse pas le temps de remonter, elle est partie. Elle ahanne et parviens à remonter les 15 mètres. Elle décoince le rappel pour s'en faire un petit. Dans le mouvement on a du encore perdre une petite heure... (apparement le coinçage de corde à cet endroit est un classique) Dans l'exercice elle a perdu son altimètre suunto jaune auquel elle tient vraiment (si quelqu'un le retrouve...) On fil rejoindre le col d'où l'on tire un rappel de 60 mètres versant Talèfre. La corde se met à torronner pas mal et on perd du temps. On reprend alors le couloir et nos traces pour retrouver l'arête et, relativement rapidement le sommet de la Grande Rocheuse, la mal nommée, le sommet de ce coté, est entièrement neigeux !

 

Anne découvre le rappel qui permet de descndre vers le col. Et zou, c'est reparti. Elle devant. Moi ensuite. Je décide de m'arrêter dans l'axe de la corde pour la rappeler. Hyper dur.. Anne me rejoint et à deux , avec de grandes difficultés nous parvenons à récupérer celle ci.

On traverse vers le col et la pente finale de l'aiguille Verte où nous arrivons un peu entamé. Et comme toujours aujourd'hui il fait froid. Impossible de rester pour se réchauffer. On décompresse un peu reste à gérer les rappels du Whymper et vu que c'est ma troisième descente, on ne part pas dans l'inconnu. Je donne quelques consignes à Anne concernant l'emplacement des rappels et c'est parti. On trouve le premier un peu caché... mais je le savais !

Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper

Malheureusement, la corde torronne, je ne sais pas si c'est le demi cabestant d'Anne ou l'âge de ma corde. Mais on perd du temps. Au départ c'était un rappel sur deux. Mais sur le bas c'était presque à chauqe rappel. La galère ! Il fait froid à attendre au relai. Il faut rester concentré lors de l'installation du rappel. Il faut rappeler la corde ce qui tue les épaules (mais réchauffe), limite tendinite... Nous sommes dans le brouillard, puis dessous. Coucher de soleil léger, masqué. Dernier rappel, rimaye merdique, la corde qui fait encore des siennes, j'ai froid. La luminosité a baissé. Je descends dans la rimaye avant de basculer sur la lèvre avale délicatement. Je rejoins Anne, on rappelle une dernière fois la corde. Il fait presque nuit et le brouillard est là. On love la corde, et on rejoint difficilement nos skis dans une neige mouillée ou l'on s'enfonce jusqu'aux cuisses. Il se met à neiger dru, il fait nuit. On rallume les frontales.

 

Je passe devant. Anne a du mal. Visibilité réduite, ski difficile dans cette neige soupe de qualité internationale ! C'est toujours mieux qu'à pied. Au début on vire en conversion. Puis je tente le virage chasse neige. Anne est prudente derrière. Je l'entends raler c'est quelle est vivante, me dis je. On poursuis, la neige devient meilleur. Il neige toujours, dans le faisceau de la frontale, on ne voit que ça, il y a déjà 10 cm de peuffe sur fond sans consistance. On skie en parallèle de la trace de montée, souvent en traversée. Soudain j'entends un cri. C'est Anne, elle est tombée. A moitié dans une crevasse. Je remonte à elle et l'aide à sortir son ski, qu'elle déchausse et que je récupère. Puis elle bascule pour se sortir de cette mauvaise passe. Nous boirons donc le calisse jusqu'à la lie ! On repart, j'ai entendu un gros bruit mais ne sait ce que c'est vraiment. On poursuit, 5 minutes plus tard, un éclair énorme nous ébloui, le tonnerre quasiment synchrone, une sorte de Grand blanc juste devant les yeux . Stressomètre au maximum. Gestion du stress au maximum également. Ca a du tomber sur l'évêque ou la Nonne me dis je. De toute façon il faut descendre. 5 minutes plus tard, rebelote, mais en un peu moins fort, on sursaute bien quand même. Chacun sait qu'il a deux piolets judicieusements rangés commes des paratonerres sur son sac à dos.

J'ai l'impression d'être une brochette attendat son tour...

 

Descente plus raide, je me lance dans des virages, me méfiant des ce qui pourrait être une crevasse. On poursuit à flanc pour la dernière combe. La neige est hyper soupe et je plante les skis dedans en ayant du mal à les ressortir.

Il me semble voir le rocher du refuge. Mais ça reste assez confus. On retrouve le refuge d'été.

Puis le sentier. Je déchausse pour les derniers mètres, j'arrive au refuge d'hiver, 23 h 21, un gars m'ouvre la porte... Je lui mets le spot de ma frontale en mode XXXL dans la tronche pour le calmer ! Il est étonné, pas tant que moi. Je rentre mes skis mes bâtons. M'enquiert de savoir si des gens dorment. En fait il ya juste deux randonneurs en goguette. Je m'affalle sur une chaise. Il me demande des infos sur notre course et me file à boire. Ce que c'est bon. Je grignotte 3 coquillettes au sens strict du terme. Anne avale le reste.

Je me change avant d'aller me coucher

Quelle journée

Le vent tape dans le refuge. La neige fondue raisonne en coulant goutte à goutte sur celui ci, ambiance de fin du monde, mais nous sommes à l'abrit !

Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
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Je cauchemarde de la descente, des vires enneigées, des échelles des Egralets verglacées, des rochers humides et glissants.

 

8 h, j'ouvre un oeil, le toc toc des gouttes sur le refuge n'annonce rien de bon. Je me lève, en fait, il fait grand beau ! C'est juste la neige qui vient taper le toît de la batisse.

On déjeune tranquillement avec le reste de nos vivres de course et on quitte le refuge vers 9 h sous le soleil et sur les 20 cm de poudre tombés hier. Malheureusement, la couche masque les obstacles ,et Anne débute la descente par une belle chute due à une grosse touchette.

De toute façon, la partie ski ne dure que 5 minutes, nous voyons au loin nos randonneurs nous observer. On déchausse et c'est parti pour de la rando obélix, c'est à dire avec un gros Menhir dans le dos. Avec mon poids faut peut être que j'envisage d'acheter des brais aux lignes verticales : ça aminci parait il.. Anne file devant, elle ne change pas ma Duracell. Derrière, je flane à regarder le paysage, les chutes de pierre sous l'aiguille du Tacul, les marmottes voraces, les chamois anxieux.

 

 

Voilà les échelles, je sens Anne inquiète. Je passe devant, ouvrant la voie, mais il n'y pas grand chose à ouvrir, suffit de suivre les portions de métal. Staline , voilà mon nouveau surnom. Nous progressons délicatement, nous savons que les passages délicats sont en bas. Anne râle, elle déteste ces portions exposées, elle n'a pas le mousqueton assez large, bref rien ne va ! Les marches écrasées par les chutes de pierres successivent, sont complètement inclinées, ne laissant qu'une faible surface pour le pied et une faible confiance à l'alpiniste. Le sac menhir nous tire en arrière vers le vide, les bras tétanisés sur le métal rouillé. Les muscles saillissent ! Le passage délicat est là. J'utilise discrêtement ma vache pour vaguement sécuriser mon passage, les deux pieds sur une petite marchette, le corps au dessus du vide. Ca passe, Anne me suit. Dernières échelles, tout se passe bien. Nous voilà sur le plancher de Leyschaux, à nous la bonne vieille cailllasse.

 

Pour le retour nous suivons les cairns qui nous ramène à proximité de la mer de glace. Je décide de couper dans la morraine pour pouvoir mettre les skis, et ce qui fut dit fut fait. Pour le reste : ski sur le glace bien bosselée, bien désagréable, ça en met plein les cuisses ! Anne peine une fois n'est pas coutume dans cet exercice de bourrin. Je fais régulièrement des pauses. Nous rejoignons la rive droite de la mer de glace et son torrent qui sert de terrain de jeux aux alpinistes débutants. Ils nous regardent éberlués avec nos skis alors que l'été est déjà installé. Mais nous progressons vite. Court déchaussage pour passer par le torrent. Descente sur de la glace un peu raide mais bien vive. N'ayant pas sortis les crampons, je vois des guides aspirer à ce que nous nous vautrions pour montrer à leur cleint ce qu'il ne faut pas faire... Mais notre technique bien qu'imparfaite nous permet tout de même à franchir l'obstacle. Encore un peu de ski, encore un peu de marche et voilà les échelles. L'effort est dur après ces deux journées de montagne. Le souffle est court. En haut trailers en goguette hésite à se lancer dans la descente. Un seul tentera l'expérience des échelles. Pour eux ça restera l'exploit, pour nous il est plus haut, à chacun son Everest !

Encore quelques centaines de mètres. Anne et partie devant. Nous commençons à croiser des touristes. Voilà le train, celui de midi 30 , un peu d'attente, juste le temps de refaire son sac et nous voilà en direction de Chamonix avec un programme en étapes :

 

1°) mettre tout dans la voiture

 

2°) traverser en voiture de Chamonix à Zinal

 

3°) Refaire les sacs

 

4°) Monter à la cabane du Mountet

 

La journée va être longue

 

à suivre

Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
Alpinisme : Traversée Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte - par le couloir Armand Charlet et le couloir Whymper
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Ski de rando : traversée La fouly Champex - Les Cinq cols

Apoutsiak — Ski de randonnéeMassif du Mont Blanc

Magnifique itinéraire dans le versant Suisse du Massif du Mont Blanc? Près de 30 km au total et 2600 m de dénivelé environ

La Fouly

Cabane de l'A Neuve

Col des Essettes

Col de Crête Sèche

Col des Planereuses

Fenêtre de Saleina

Col des Ecandies

Champex

Ski de rando  : traversée La fouly Champex  - Les Cinq cols

Topo

Cabane de l'A Neuve

Penser à faire une navette entre Champex et La Fouly (ou car postal ou stop !)

De la Fouly, remonter le vallon de l'A Neuve plutôt en rive droite

rejoindre la Reuse de l'A Neuve

Remonter alors les essettes puis rejoindre le refuge par une traversée à flanc peu agréable...

Traversée des 5 Cols

Quitter le refuge par une traversée

Remonter la combe jusque 2960 m et virer vers le col des Essettes que l'on gagne par une pente à 40° environ 3108 m

Courte descente puis traversée qui gagne le col de Crête Sèche par 20 m d'ascension facile !!!

(en réalité le point 3024 m sur la CNS)

Descente par un couloir à 45° (rochers au départ). pour rejoindre le glacier des Planereuses. Remettre les peaux et remonter en direction du col. La fin est en crampons dans un couloir (40-45° - qq rochers) col des Planereuses 3030 m

Du col descendre sur la bosse en face et virer dans le vallon à droite

Rejoindre le glacier de Saleina que l'on traverse en diagonale pour rejoindre la rive droite et remonter vers la fenêtre de Saleina (3,5 km depuis le repeautage)

80 derniers mètres à pied (40-45°)

Fenêtre de Saleina 3261 m

Virer sous les Aiguilles Dorées puis direction le refuge du Trient en traversant le plateau du même nom. Rester en rive droite du glacier du Trient (crevasses) pour atteindre le pied du col des Ecandies. 20 m en rochers pourris (corde fixe) ou neige puis un névé un peu raide ramène au col. Col des Ecandies 2793 m

Descente du col des Ecandies plutôt en rive droite puis Val d'Arpette jusqu'aux chalets d'Arpette route puis petite piste de ski pour rejoindre le parking de Champex.

Récit

 

10 h 30 , ce Samedi, je suis au parking à Champex, grignotant mon chausson aux myrtilles (made in Champex) La NEMO de la DDE arrive à toute blinde, un dérapage et elle se retrouve garée à coté de moi. Je transvase mes affaires dans la leur et zou, direction la Fouly. 9 km de descente pied au planché puis 9 autres pour remonter au fond du Val Ferret. J'ai la gerbe. Je titube en quittant l'habitacle, la bave aux lèves, l'estomac juste derrière...

 

On s'équipe, c'est pas le grand beau, Nuageux humide, voir très nuageux, très humide. 200 - 300 m de marche et on chausse. C'est parti, direction l'A Neuve. On trouve rapidement une rassurante trace. Que l'on suit tant elle est bien faite. la neige, ou plutôt la soupe, est, comment dirais je , très humide !  Il pleuvine ce qui fait un effet brumisateur pas désagréable: rafraichissant ! On se retrouve à la Pierre Javel pour un pique nique, j'ai faim et je me baffre de 2 sandwich et demi sur les 3 prévus pour le week end... morfale !

Grave erreur, d'autant plus que je suis un peu juste, niveau quantité de bouffe...

 

Ski de rando  : traversée La fouly Champex  - Les Cinq cols
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On repart vers le haut, dans le brouillard, visibilité réduite, parfois juste 30 m. Il pleuviote voir neigeote. Le traceur n'a aucun repère et 2 GPS ne sont pas de trop pour trouver les bons passages ! Je me retrouve devant, dans la ouate pour tracer la fin. Trouver le bon passage pour rejoindre le refuge. Une pente assez raide à traverser, assez désagréable, Je fais une trace un peu raide pour déboucher au bon endroit. 20 m de descente et voilà le refuge. Oublié l'idée d'aller jusqu'à la Grande Lui le premier jour, vu la météo pourrie, on est très bien ici

 

Chouette soirée à 32°C dans ce refuge confortable, les 2 poêles fonctionnants à fond.

 

Et le soir, tout se dégage ! Le Dolent et son arêt Gallet, magnifique, l'A Neuve et sa face nord tout de biais.

 

 

Ski de rando  : traversée La fouly Champex  - Les Cinq cols
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Réveil 5 h 22, départ 6 h 30. -8°C, malheureusement, ça n'est pas vraiment le beau temps annoncé (j’avais vu une fenêtre météo dans le bulletin météo) Une couche de nuage au dessus de nous, une autre en dessous. On part ski sur le sac crampons aux pieds dans la neige ultradure pour faire la traversée. hésitation quant au premier col à gravir. Mais nous finissons par trouver. Sophie le trace de bas en haut, un joli couloir à 40° voir un peu plus. Le dolent se découvre un instant, mais je suis un peu déçu, nous n'avons pas eu droit au lever de soleil sur la face...

Premier col, col des Essettes. Tout va bien !

Ski de rando  : traversée La fouly Champex  - Les Cinq colsSki de rando  : traversée La fouly Champex  - Les Cinq cols
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Courte descente et courte remontée pour rejoindre le col de Crête Sèche 3024 m !

Truc amusant, le col de crête Sèche de la carte IGN n'est pas le même que celui de la carte suisse CNS (qui se situe plus à l'Est) (trouvaille de Sophie la veille au refuge), bref nous passons par le col de Crête Sèche "Français". Descente un peu technique, un peu de mixte au départ. Je chausse 10 m en dessous. Un peu de dérapage puis je lance les virages dans ce couloir qui pour moi est assez raide (un des plus raide que j'ai skié, je sais, j'suis nul) ! Je profite tout de même de la de la descente, courte mais bonne ! quelques virages plus loin, on repeaute. Et zou ça remonte tranquillement sur le glacier des Planereuses. On rejoint la base du couloir du col. Je file à pied devant pour gagner le col des Planereuses. Sophie et Steph me rejoignent quelques instants plus tard.

 

Ski de rando  : traversée La fouly Champex  - Les Cinq cols
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Une belle descente s'annonce, mais la neige n'est pas top, bien dure. On hésite quant au choix de l’endroit idéal pour passer. Les skis vibrent sur la neige béton, c'est pas le meilleur moment de la journée. tout en dérapage sous la cassure d'une ancienne plaque d'avalanche. On fini par enchainer les virages, pour rejoindre le glacier de Saleina. Ambiance triste dans ce jour gris.

Ski de rando  : traversée La fouly Champex  - Les Cinq colsSki de rando  : traversée La fouly Champex  - Les Cinq cols
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On repeaute, et là Steph a une idée de génie : On va s'encorder pour plus de sécurité. Le fourbe propose à Sophie de se mettre au milieu. J’avertis la Donzelle des inconvénients de cette position qu'elle semble ignorer. Je râle légèrement, rappelant que je n'avais pas mémoire de grosses zones de crevasses sur ce glacier (j'y suis passé il y a seulement 13 ans !) et la neige étant bétons les hypothétiques pont de neige devrait tenir malgré mon excédent de poids. Bref, désireux d'éviter la diabolique dilution de responsabilité, je m’incline devant le chef, le patron. Mais c'est quand même bibi qui passe devant afin de jouer les sonars à crevasse !

 

Et zou en route pour le méga long glacier de Saleina. d'abord c'est plat pendant 2 kilomètres, on passe sous le bivouac des Plins (ou bivouac de l'envers des Aiguilles Dorées) puis ça s'incline un peu.

 

Et là, c'est le drame. Tel la Pythie de Delphe j'avais annoncé des difficultés liées à l'encordement. Les voici. A chaque conversion Sophie doit gérer le tiraillement entre ma pomme qui avance , la corde qui file, Steph qui lambine derrière. Au bout de 6 conversions, on a déjà pas mal joué. On se rebelle et on négocie un décordement général (Steph nous a tout de même imposé de signer une décharge avant d'accepter notre proposition).

Pour la suite, on respire, on virevolte, voilà la liberté.

Je file devant pour profiter du paysage et réalisé quelques jolies photos (au même endroit qu'il y a 13 ans avec Thib) (nostalgie quand tu nous tiens)

 

On rejoint l'autoroute de Chamonix Zermatt et le monde. Déjà du monde dans le couloir sous la fenêtre de Saleina. Je remonte au col. courte pause.

 

 

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Le brouillard est là , nous filons sur le glacier du Trient. Puis ça se lève, magnifique. La neige est juste transfo. Un régal. Nous basculons dans la pente, le long des Séracs. Quelques crevasses apparaissent sous les skis. Méfiance. Le ski est excellent dans cette jolie pente. quant tout à coup, le col des Ecandies se dresse devant nous. Blafard. Il y a de la neige en haut. Mais entre le glacier et la neige, une sombre paroi en rocher et gravillon délité qui de loin semble infranchissable...

Les traces y mènent. Peu être y ont ils fait demi tour, il y avait des traces de montée. On s’approche et on voit une corde fixe dans un couloir en gravillon pourri.

Bizuth suicide est candidat au test. Je grimpe, une main sur la corde, la droite sur le rocher, les pieds en équilibre instable sur une neige noircie et du gravillon pourri. Ça passe. Sophie me rejoint et nous partons vers le col des Ecandies. 5ème et dernier col de la journée.

Pique nique léger, je vous rappelle qu'il ne me reste qu'un demi sandwich et 2 barres ! Heureusement Steph et Sophie son partageur. J'engloutis tout ce qu'ils me proposent !

Ski de rando  : traversée La fouly Champex  - Les Cinq cols
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Dernière descente, dans une excellente neige de printemps. Steph nous indique qu'il faut prendre à droite. J'avoue que je n'ai pas bien compris pourquoi d'autant plus qu'il file skier à gauche !!! Je le suis, faisant mine d'avoir compris la judicieuse manœuvre.

On finira bien par skier à un moment à droite, puis dans de la super soupe. Puis sur un parcours de "Whoups" puis sur une piste de ski de fond où mon dernier fartage fait des merveilles ! Un peu de portage, un peu de bas de piste de ski et nous voici à la voiture

Et là, c'est le drame, j'ai judicieusement emmené mon sac d'affaire dans la voiture de la DDE donc pas de change et pas de chaussures pour conduite et faire la navette.

 

Nous repartons donc tous en chaussettes. J'enlève le ventilo qui ventilait nos nauséabonds arpions et nous prenons la route de la Fouly, heureux de cette belle traversée dans ma voiture toute embaumée...

Ski de rando  : traversée La fouly Champex  - Les Cinq cols
Le Jeux des 7 erreurs : glacier de Saleina 2002 - 2015
Le Jeux des 7 erreurs : glacier de Saleina 2002 - 2015

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