Conquérir le Toît de l'île des Maures, c'était ce que j'avais regretté de ne pas avoir fait lors de notre GR20 en 2001.
Monte Cinto - retour à la voiture
Topo
Bivouac du lac d'Argentu
De la station d'Ascu (parking en face du gîte) prendre le sentier qui part au Nord du parking et contourne la petite crête (ne pas prendre le GR20 !) Suivre le sentier dans la forêt à flanc Traverser le torrent par la passerelle le torrent Tighiettu (1488 m) puis remonter sentier dales (points rouges et cairns) pour rejoindre une zone ou le sentier devient cayouteux. Passer sous le Capu Borba. De là soit remonter à droite dans les sentier d'éboulis vers le lac d'Argentu, soit passer par le Bocca Borba 2207 m et rejoindre le lac d'Argentu par un court passage d'escalade facile.
Plusieurs emplacements de bivouac disponibles.
Monte Cinto
Partir par le sentier Sud Sud Est en direcrection du point 2522 m (on passe en dessosu de la barre. Bien suivre les cairns et points rouges !, la voie fait un S pas évident. De là remonter au mieux vers la pointe des Eboulis, on accède àç la crête à l'Est de celle ci. De là on pense poitns rouges, on vit points rouges, on respire points rouge jusqu'au sommet. La trace passe au début un peu par la crête avant de basculer plus longuement versant Sud et de terminer par le sommet logique, vive les points rouges (et les cairns !)
Coucher de soleil depuis le bivouac
Carto fichier GPS
Récit
J'avais prévu le Monte cinto en famille pour conclure notre périple Corse, ne restait qu' à mettre en oeuvre le proet en évitant toute galère. Premier problème, l'eau, sur Camp to Camp un internaute m'avait affirmé "pas d'eau potable au dessus de 1500 m !" Nous partirons chargés de l'eau pour 2 jours et pour 5 ! Chacun ayant un sac selon ses moyens, je me chargeais comme une mule, ainsi que sandrine. Louis portait une charge respectable, Agathe et Marie un peu moins.
10 à 12 litres de flotte etaient répartis dans les sacs, en plus de la bouffe, des fringues, des duvets tente et karimats !
Au départ, j'étais persuadé que l'itinéraire etait commun avec celui du GR 20. Les enfants étaient fier de marcher sur ce mythique sentier, mais rapidement je déchantais, le GPS m'indiquait un sentier plus à gauche. Nous décidons de couper, et après une traversée boisée dense et raide difficile, nous rejoignons le bon sentier sous l'oeil étonné de grimpeurs en marche d'approche.
En file indienne, notre petite troupe avançait, Louis devant, les autres papottant dans la fraicheur matinale. Nous rejoignons la passerelle du Tighiettu. Là, techniquement, c 'est autre chose, le sentier est pointillé sur la carte IGN ! Un passage d'escalade, un sentier, un autre petit couloir ( que nous nommerons petit couloir Whymper en l'honneur de notre lapin qui le tient lui du Grand Edward Whymper et de son couloir à la Verte !) Bref après le petit , vient le moyen couloir Whymper., les enfants grimpes, les adultes alourdis par leurs sacs peinent. Nous décidons de faire une pause à la fin des passages techniques. Pause, je décide de gravir le petit sommet à proximité hisoire de me dégourdir... le dos, et oui, sans sac, c'est beaucoup plus agréable !
Nous repartons, l'ambiance est bonne, le soleil commence à chauffer. Sandrine est devant, elle se dirige vers le Bocca borba alors que j'aurais préféré suivr ele sentier de Monte cinto, tant pis, il et trop tard pour faire demi tour, nous irons donc vers le col. Rencontre avec d'autres randonneurs, nous nous dirigeons au GPS vers les lacs, un court passage d'escalade et voilà un premier lac. On remonte un peu et voilà le Lac d'Argentu, pile sous le Monte Cinto !
Nous aménageons la partie Nord Est du lac pour la tente et trouvons un lieu de bivouac pour ceux qui dormirons à la belle étoile. Je pleurs, il y a plein d'eau à proximité et nous avons monté de nombreux litres d'eau pour rien !!! Merci les conseils internet ! Nous pique niquons, et nous trampons les pieds, l'eau est trop froide pour nous baigner. Je décide de faire une aller retour au sommet, histoire de voir le terrain.
Départ vers 16 heures, je file avec un peu d'eau, une polaire, la carte et une barre ainsi que mon fidèle et utile GPS. Celui ci me recadre au pied de la pointe des Eboulis., je ne trouvais plus de points rouges. Le terrain est merdique mais ça passe un peu partout jusqu'à l'arête. De là, il faut vivre poitns rouges ! Je m'y tiens. e sentier monte et descend dans la face Sud. Un coup des gros blocs, un coup des vires, un coup une sente pourrie. 1 h 10 plus tard, je vois un énorme cairn , des emplacements de bivouac et le sommet, avec sa croix et des drapeaux de prière. 1 h 10 de montée !
J'appelle les enfants, le lac parrait si proche et je les vois le long du lac 400 m en dessous.Ils me répondent (moi qui déteste les gens qui crient en montagne !).
C'est l'heure de la redescente. Sans gros problème, je ne croise qu'un groupe au col près de la pointe des Eboulis qui va bivouaquer au lac de Cinto.
Il me faudra 1 heure pour rejoindre la tente.
Nous mangeons notre repas du soir et au lit, les filles dorment sous la tente près du lac et je dors avec Louis à la belle étoile, la voute céleste nous servant d'abri ! Coucher de soleil magnifique avec les belles traces jaunes de la face nord du Cinto, inoubliable. Aidé d'un comprimé de Stilnox, je m'endors dans les bras de morphées ou du laboratoire ayant le brevet de ce médicament..., bercé par le piaillement des filles, au loin...
Le lendemain matin, 5 heures, le ciel est plus clair et ça m'a réveilé. Je me lève du bivouac et vois que la tente est allumé, je réveille Louis doucement. On s'habille, il y a eu du vent. Petit déjeuner fraicheur, rien de chaud mais des bonnes choses. Nous stockons le matos dans la tente. et c'est le départ. Il est environ 6 heures. Ca démarre tranquille dans ce ciel encore un peu sombre. Mais tout va bien, chacun raconte sa nuit, les filles ont subit le vent qui a fait claqué la tente toute la nuit... ( 60 km/h). Nous arrivons sous la pointe des éboulis, je fais monter la troupe en rang serrés, et ça passe, ils ont l'habitude du terrain à chamois également appelé terrain merdique ! et nous rejoignons la crête des Eboulis dans le vent. Nous opérons une pause à l'abri dans la face sud avant de repartir. Les passages sur al crête sont impressionnant avecle vent ! Les louloutchs descendent parfaitement les zones de gros blocs sottant de l'un à l'autre comme de veiux alpinistes de retour de course ! Je reste près de Marie avec Agathe derrière moi, Louis, devant Sandrine qui ferme la marche.Nous restons plutôt groupé pour éviter les chutes de pierre et de se perdre dans ce dédale... Les pas d'escalade sont rondement menés et voilà le sommet. Nous sommes seuls, avec le vent et les drapeaux de prière. Les enfants sont devant, les parents derrière, fiers !
La pause est courte, le vent nous vire nous croisons des randonneurs et des trailers en goguettes. Les enfants attendent les remarques les concernants, ça leur fait toujours plaisir ! Nous rejoignons la pointe des Eboulis et la descendons. Des trailers pressé tentent de nous lapider, raté ! Mes remarques ne font pas mouche et les laissent énervés, moi aussi !
Revoilà la tente, un petit pique nique et une sieste que j'annonce limité, nous ne devons pas rater le bateau et la descente est longue... Tout le monde dort pendant que je fais les sacs en essayant de répartir les choses au mieux !
Ca sera toujours moins lourd qu'à la monéte, au moins 8 litres d'eau en moins !
C'est reparti, fourvoyage au départ en hésitant entre deux directions, on a pris entre les deux et c'etait trop au milieu, mais nous retrouvons la trace (grâce à mon génial sens del'orientation !) "Jamais vu autant de cailloux de ma vie !" peste Sandrine. Je l'avais pourtant prévenu : "la Corse, c'est un gors tas de cailloux où il fait trop chaud et les routes tournent tout le temps !" Résumé peu glorieux de cette magnifique île !
Sentier en éboulis, éboulis traversés de sentiers. Nous croisons deux anciens de 76 ans et partageons un bon moment, ils reviennent sur le cinto 30 ans après ! Belle forme !
Voilà les passages d'escalade, que nous avalons, un lézard puis une vipère prennent leur jambes à leur cou (surtout la vipère !) et voilà la passerelle, signe que la voiture n'est plus très loin. Pause cascade prévue, je trouve un accès au torrent pour rafraichir les pieds et tout fini un peu mouillé, on n'a pas pu résisté à l'envie de s'arroser !
On repart, je tempère Louis qui voudrait courir à la voiture tandis que Marie montre quelques signes defatigue derrière avec Sandrine. Voilà le dernier virage et le panneau Monte cinto devant lequel nous ne manquons pas de faire une photo au retardateur puis direction le bar à la musqiue Corse où nous profitons de glaces et boissons ainsi que de l'ambiance "retour de randonnée".
Photo
Départ sur le GR 20
Fourvoyage personnel ! Tout le monde dans le maquis
Le Cinto à gauche
La passerelle du Thigiettu
Ca grimpe
Sous la Bocca Minuta
Petit sommet perso, sans nom sur la carte
Au Bocca Borba sous le Capu Borba
Bivouac au lac d'Argentu
Le Monte Cinto depuis l'arête - repérage du soir.
Le Lac d'Argentu depuis le Monte Cinto, à droite, la tente.
Sous la voute Céleste et devant le Chameau d'Agathe
Vue du biouac
Le Monte Cinto au lichen jaune
La lune se lève (avant le vent)
Jaunisse
Sommet du Monte Cinto, 8 h 20 - venté !
Au loin, la mer !
A proximit de la pointe des Eboulis, devant le Monte Cinto - Louis, Agathe et Marie
Descente vers le Bocca Borba
Au dessus du lac d'Argentu
Lézard Corse
Le Petit Couloir Whymper
Pause dans le Thigiettu
Vidéo