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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Valais

Week-end autour de 4000 ! Nadelhorn 4327 m - Fletschhorn 3995 m face Nord

Apoutsiak — Ski de randonnée4000alpinismeValais

 

 

 

Nadelhorn 4327 m

 

Voie Normale

depuis la cabane Bordier

Avec Stéphane

 

 

 

P1010490.JPG

 

 

 

 

Fletschhorn 3995 m

face Nord Nord Est

Depuis le bivouac Piero de Zen

 

 

P1010642-generique-1.jpg

 

 

Nadelhorn depuis Bordierhütte: But et hélicoptère !

Apoutsiak — Ski de randonnée4000butalpinismeStephValais

Le sommet paraissait tout cuit

Ça s'est terminé en 3 minutes d'hélico, retour à la voiture

 

3 Jours en Valais

 

Mont Rogneux 3083 m

Bordierhütte pour une tentative sur le Nadelhorn et descente en hélico

Traversée duVélan : couloir central - voie normale

 

 

P1000640

 

 

 

Topo

 

Bordierhütte 2886 m

De Gasenried au dessus de Grächen (se garer sur la petite place)

Emprunter la route qui part dans le vallon puis le sentier (panneau Bordierhutte)

Passer au point 1930 m

Rejoindre l'alpage de l'Alpja en traversant la moraine Ouest.

Remonter l'alpage en suivant le sentier d'été (point 2407 m puis 2707 m CNS)

traverser le glacier au mieux (ni trop près des crevasses au nord, ni trop près des séracs au sud)

Remonter un bastion rocheux en passant soit par le chemin d'été (escaliers main courante) soit à ski !

Et rejoindre la cabane Bordier - Bordierhutte 2886 m

 

Nadelhorn

De la Bordierhütte remonter les premières pentes qui mènent à un goulet  sous le point 3211 m.

De là remonter le Riedgletscher .

2 options passer par l'Ulrichshorn (3925 m) pour rejoindre le Windjoch (3850 m)

ou rejoindre directement le Windjoch.

de là l'arête mène au sommet du Nadelhorn 4327 m 10

 

Récit

 

Tout avait pourtant bien commencé...

 

J'avais rejoint Steph à martigny et nous avions fait route commune à bord de ma bat-mobile vers Grächen, entre Saas Fee et Zermatt (en gros) Arrivé sur une place en cul de sac, nous nous décidons  à prendre la carte, "ah oui, en fait le départ c'est pas Grächen mais Gasenried, on est allée trop loin ! 4 km plus loin, on se retrouve sur la microplace de Gasenried, et on commence à s'équiper.

"T'as de la crème solaire ?"

"Je crois pas ! "

Vérification

"Ben non !"

Je suis déjà bien cramé du fait du Rogneux de la veille, et c'est pas très malin de se recramer la tronche...

Bon on remballe le matos, direction Grächen, le retour, où on trouve un microtube de crème solaire tout a fait adapté à la sortie.

Retour à Gasenried

Deuxième préparatif, bon, je suis un peu lent, Steph est prêt un quart d'heure avant moi, désolé pour l'attente.

Il fait grand beau !

c'est parti, pour du portage.

 

On papote un peu puis chacun prend son rythme, dans ses pensées. Je suis un peu devant, luttant avec dame nature et ses sapins dont les branches viennent perturber mon ascension : les skis se bloquent, je peste, recule, me plie en deux et repars. Bon , Steph, pour le coup il est avantagé, et par sa taille et par celle de ses skis !

Le sentier est plus raide, nous traversons une combe où 3 chamois m'observent et voilà le lieu de mise en place des skis après une heure de portage.

On discutte, j'explique à Steph les différentes options : soit le Nadelhorn, soit Ulrichhorn Balfrin et on peut descendre soit dans la vallée de Saas, soit direct à Gasenried en passant par un col.

Steph passe devant pour remonter l'énorme morraine. Ensuite c'est sur le fil de la morraine, pas genial. Nous finissons par redescendre dans le vallon, où tout est plus simple.

On fait une petit pause au pied de la montée.

 

Je sens Steph un poil fatigué (ou c'est moi qui suis en super forme), je me cale donc dans ses skis pour ne pas prendre trop d'avance. Je fais quelques photos et quelques films, la neige est poudreuse, ça s'annonce tip top pour la descente. Les conversions (parfois ratée, on ne se refait pas ) s'enchaînent (et pourtant j'essaie de m'appliquer !)

Je finis par passer devant, faisant une pause baudrier juste avant le glacier.

traversée du glacier entre les énormes séracs  à droite et les énormes crevasses à gauche, vu de dessus, la trace passe au bon endroit, mais je suspecte qu'en revenant en plein été , je sois un peu moins affirmatif !

Longue traversée du glacier pour passer rive droite. Puis ça remonte sous le refuge. Je finis par prendre le chemin d'été fait d'échelles et de  mains courantes ! Sur le dessus, il faut tracer dans la neige profonde. J'attends Steph pour l'arrivée au refuge.  Derniers mètres, nous y voici. Je rentre faire une petite inspection, (après avoir préalablement enlevé mes groles, ça a son importance ...)  tout  a l'air nickel !

Je m'en retourne annoncer la bonne nouvelle a Steph.

Au loin 3 skieurs arrivent du haut, godillant avec plaisir !

 

Ils arrivent, nous prenons des nouvelles, ils viennent du Nadelhorn, Yes, la voie est tracée !

c'est long, les conditions à la descente ne sont pas top !

Ils nous refilent un peu de pain

Nous discutons de tout, mais surtout de la course, je les bénis intérieurement de tout avoir tracer. Ca va motiver Steph!

Ils nous quittent.

Nous observerons leur godille de l'autre coté du glacier.

Et hop 1 4000 de plus, c'est comme si c'était fait !

 

Je propose à Steph d'aller chercher du bois dans la cabane au fond du jardin (à 30 m) tandis que j'allume le feux. Pour le coup en un essai, le feux prend (ça doit être grâce aux leçons de "Man Versus Wild sur NT1"...). Je décide de faire fondre de la neige et rempli une première gamelle de neige , puis en prépare une deuxième.

Steph arrive, chargé de petite bûches.

"Il faut que tu viennes avec moi !"

Ca veut dire que je dois remettre mes groles...

Je rentre avec ma bassine pleine de neige.

Steph, derrière moi, lance les bûches dans l'entrée du refuge. Enfin je pense qu'il les lance.

Il s'assoit sur les escaliers, un peu livide

"Je me suis luxé l'épaule !" m'affirme t'il.

Je lui propose d'enlever son blouson pour voir, il a trop mal et me propose d'essayer de réduire la luxation.

Je m'exécute sans grande conviction. (Faut dire que j'en ai pas réduit beaucoup des luxations d'épaule humaine !)

Puré, exercice illegal de la médecine... Non , j'ai rien fait, je lui ai juste tenu le bras, c'est lui qui tirait pour se la remettre en place ! (Bon il faut avouer que c'est la troisième fois qu'il se la luxe alors il a un peu l'habitude : 1°) les Courtes 2°) Morzine, à VTT, 3°) Bordier Hutte, ici.

Il faut appeler les secours

Je m'en occupe, je prends le téléphone du refuge, ... pas de tonalité.

Pas de bâton sur mon portable

Ah si d'ici

112

"Bonjour, guillaume L....--------------" perte de réseau

Nouvelle tentative, à l'extérieur du refuge, stress, ça passe pas, un peu plus loin, enfin, ça passe !

Je finis par avoir une personne très compétente, Bordierhutte, oui, pas de vent, pas de problème pour se pauser, "je vous rappelle"

bon, là je sais que le compte à rebours est enclenché, l'hélico va arriver dans les 20 minutes, il faut tout ranger. J'ai mis Steph au chaud devant le poele, il me faut refaire les sacs (complètement vidé pour le mien). Action. Rangement maximum, mon sac, le sac de Steph, les bûches au large, en faisant gaffe au téléphone, il sonne, "l'hélico est en route" puré il faut sortir lui faire signe de notre position même si elle évidente. Vais je descendre avec eux ou seul . Il me faudra leur poser la question.

On entend déjà le rotor, je file dehors faire signe au pilote avec un beau Y !

 

Il fait un petit tour  pour repérer les lieux avant de se poser. Flûte, j'ai oublié de mettre mes gants et mon foulard dans mon sac, ils s'envolent ! Je les rattrape de justesse et les fourgue dans mon sac. Je fais signe aux deux secouristes  (un médecin et un secouriste) que Steph est à l'intérieur. Ils parlent en allemand avec quelques mots de français mélangé à un peu d'anglais. Je comprends qu'ils veulent savoir depuis combien de temps , je leur affirme "dreizehn, eu non dreizig minuten !" Ils tentent de réduire la luxation mais rine n'y fait, dehors l'hélico tourne toujours ! Ils expliquent qu'il faut descendre à l'hôpital de Visp, je leur demande si je monte avec eux, il m'explique que oui et qu'ils me déposeront à la voiture. Ils aident Steph à monter dans l'hélico, puis le secouriste revient chercher les skis, je me charge des deux sacs. La neige est croûtée et je me croûte dans les 20 mètres d'accès à l'hélico. Puis grimpe dedans à l'invite du pilote ! Décollage puis demi tour, le pilote me demande où je suis garé. Flûte, je ne me souviens plus du nom du village. Le GPS de l'hélico ne montre pas une carte assez grande, je sors celle de mon sac, et lui montre Gasenried, houf, petit coup de stress.

 

Echange de place avec le secouriste qui pause une voie IV à Steph , je me retrouve sur les sacs face au médecin admirant le paysage par la porte, on suit pile poil notre trace de montée. Tiens voilà Gasenried, et la voiture !, je me demande où il va me pauser ce pilote ??? Tout est en pente, et plutôt raide. Je vois qu'il vise un peu au dessus du village, la vue est belle. Il se pause, je descends et prends mon sac (il y a ma clef de voiture dedans !)

 

Je fais signe au pilote que c'est bon et la l'hélico repart au dessus de moi  puis file dans la vallée

C'est marrant, après c'est le silence.

Je me retrouve seul , en tenue de ski de rando (baudard et chaussure de ski) au dessus du village, avec les habitants et les touristes, attirés par le bruit qui n'ont d'yeux que pour moi. Voilà une arrivée discrète !

Je cherche à descendre au village, longeant les clôtures empruntant en court névé. Je lis dans les yeux d'une autochtone sa désapprobation ! On croirait que le village s'est stoppé pour mon arrivée !

Voilà la voiture.

Les gens me regardent comme une bête curieuse, ils aimeraient bien savoir la raison de mon héliposage !

Un groupe s'approche, me questionne, je ne sais plus comment on dit épaule en anglais...

Il y a une francophone, ça arrange tour, je leur fait un bref résumer des raisons de ma bruyante arrivée, leur précisant qu'il n'y a rien de grave !

 

Et hop je file dans ma voiture puis à l'hosto de Visp ou je retrouve Steph et son épaule luxée, de visu, c'est impressionnant !

Je me fais virer de la pièce par une médecin charmante, en anglais !

Bon, le défaut de cet hosto, c'est que peu de mon parle Français, mais sinon c'est assez bien organisé pour le reste (à part peut être la salle d'attente pour les accompagnants ou il y a 3 pauvres revues en suisse allemand !

Pour le reste, Ils ont remis l'épaule de Steph, on s'en est allé et il a fallu affronter le regard sombre de Sophie, en provenance du Buet, pas très contente de trouver sa moitié dans un état bien moins bon qu'elle me l'avait laissé.

Evitant les flammes du dragon, je réussi à déposer Steph et à me  sortir de ce dernier guepier, ,je file vers Bourg Saint Pierre la Maudite pour la suite du Périple sur le couloir central du Vélan !

 

Voilà pour mon deuxième coup d'hélicoptère après celui de l'armée ! Merci qui ? Merci Steph !

 

Merci aux membres de l'équipage d'Air Zermatt ainsi qu'à ceux de l'hôpital de Visp !

 

 

4 h 30 de montée - 2 ou 3 minutes de descente....

 

Photo

 

P1000610Départ de Gasenried, 1 h de portage

 

P1000614Ca y est on skie !

 

P1000616Le front de glacier du Riedgletscher

 

P1000621Ca grimpe

 

P1000624L'alpja

 

P1000628

Steph

 

P1000631La Bordierhütte

 

P1000638Bientôt le glacier

 

P1000640Crevasses

 

 

P1000643Traversée du glacier

 

P1000644Steph

 

P1000647La Bordierhütte

 

 

P1000655Arrivée au refuge - avant d'en repartir par les airs

 

http://images.gadmin.st.s3.amazonaws.com/n5377/images/detail/Air_Zermatt-03-001.jpg

Ski de randonnée : Mont Rogneux 3084 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeValais

Mont Rogneux 3084 m

 

P1000584Sommet !

 

 

3 Jours en Valais

Mont Rogneux 3083 m

Bordierhütte pour une tentative sur le Nadelhorn et descente en hélico

Traversée duVélan : couloir central - voie normale

 

 

 

Topo

 

Se garer deux lacets après Lourtier au point 1302 m (parking un peu au dessus)

suivre la route forestière puis emprunter le sentier aui monte vers le Taillon, rejoindre la tongne et la forêt de Sihon, de là, par la route forestière et les pentes sous la cabane Brunet, rejoindre ladite cabane ! 2103 m

 

De la cabane la direction est Sud Ouest en direction de la chaux, remonter les vallons qui se succèdent ! pour atteindre le pied de la partie sommitale. Remonter cette "arête" jusqu'au sommet : 3083 m

 

descente

Poursuivre l'arête vers le nord ouest où l'on remet les skis

Descente par le Goli du Rogneux et la comba Servay pour rejoindre la route forestière sous la cabane Brunet

Descente par la route forestière

 

Récit :

 

 

Il est 10 h quand je quitte la voiture. Un père et sa fille me demandent conseil pour mettre leur skis de rando équipés de TLT de location. Je leur explique les 3 positions de la butée arriéré et je file, d'abord par la route puis par le sentier forestier. Je dépasse un premier groupe parti 5 minutes avant moi. Puis dans la forêt, une jeune femme à l'agonie, elle n'ira pas jusqu'en haut me dis je ...  oui il y a plus de 1800 m de déniv (1970 m d'après mes données du GPS ! mais ça, je ne le saurais qu'après), alors ça m'étonnerai qu'elle atteigne le sommet si elle coule une bielle au bout de 300 m !

Je rejoins la cabane Brunet pour une première courte pause. La cabane est ouverte et le gardien a préparé ses tables pour les futurs clients ( à priori pas d'héliskieux aujourd'hui, la face nord n'a pas l'air tip top !)

 

Je poursuis trnaquillement, je vois au loin un skieur (il doit avoir 3/4 d'heure d'avance sur moi) c'est étonnant, ce matin, le parking affichait complet ! Me voilà dans le dur, à 200 ou 300 mètres du sommet, la courte nuit (merci à Paul, camp to campiste qui m'a envoyé un post à 1 h 34 du matin m'indiquant qu'il était intéressé pour une sortie ski de rando samedi dimanche !...) et le voyage, ça ne donne pas une forme parfaite...

La fin est un petit calvaire (tout est relatif, j'avance quand même sans choir et sans que Marie Magdeleine ne viennent m'essuyer le visage, il n'y aura pas non plus de Simon de sirène venant me porter mon sac...) Sous le soleil et la chaleur devant la magnifique face Nord du Petit Combin et sa non moins magnifique arête des Avagères vaincues dans la tempête à l'automne dernier !

Voilà le sommet et sa croix, mon 3ème Rogneux (le premier en raquettes avec sandrine il y a 15 ans)

je me fais un bon gueuleton avant de redescendre. Je poursuis sur l'arête avant de prendre la combe assez raide, croisant au passage deux skieurs équipés lourds avec lesquels j'échange quelques mots !

Puis c'est la descente, but du jeux : trouver la meilleur neige ! Au départ poudre tassée un peu lourde, je me cale près des rochers , touchette, flûte, mais la ,neige est bonne . Au soleil elle a parfois travaillée et est parfois croûtée, mais en choisissant bien...  Puis vient la neige de cinéma ou il suffit de déplacer le bassin pour que les skis tournent, quel plaisir. Je profite de cette descente jusque sous la cabane où il faut reprendre le chemin forestier puis la voiture. où je retrouve mes débutants du départ  avec qui je partage un moment !

 

Une belle sortie de ski de rando, prêt de 2000 m de dénivelé et 21 km de distance

Le défaut : l'oubli de la crème solaire, résultat : un Apoutsiak cramé avec une belle trace de foulard ... Ma Gni Fique !

 

 

Photo

 

P1000562

sous la cabane Brunet

 

P1000565

La cabane Brunet et le mont Fort

 

P1000571le Petit Combin

 

P1000591Petit,  Grand Combin et point de Boveire

Ski de rando : Traversée du Vélan 3727 m: couloir rectiligne

Apoutsiak — Ski de randonnéeValaisADalpinisme

P1000724-2

 

 

 

 

 

3 Jours en Valais

Mont Rogneux 3083 m

Bordierhütte pour une tentative sur le Nadelhorn et descente en hélico

Traversée duVélan : couloir central - voie normale

 

 

 

 

 

 

Magnifique traversée

Avec d'excellente conditions de neige !

 

 

 

Topo :

Depuis Bourg Saint Bernard : se garer au parking et remonter l'ancienne piste de ski (le long du téléski)

Remonter la "gorge " du torrent du perche (raide)  et gagner le glacier de Proz (sous la pointe de Moline)

Longer la base du Vélan, passer sous le couloir en Y et gagner la base du couloir rectiligne.

Remonter le couloir (45 - 50 °) et sortir sur une arête.

Rejoindre le sommet du Vélan au Sud Est.

 

Descente

Basculer toujours Sud Est, passer sous la tête du Riondet et la pointe du Capucin avant de traverser rive gauche du glacier puis de nouveau à droite viser le point  2995 m.

Descendre le couloir (40°)

Continuer sur le bas du glacier de Valsorey

Descendre au mieux le long du torrent de Valsorey

Sur le bas, possibilité de descendre en rive gauche du torrent (passage délicat dans la gorge !)

Rejoindre alors Bourg Saint Pierre

et en stop, Bourg Saint Bernard...

 

Récit

 

Tout commence la veille après l'accident de Steph, l'hélico, l'hôpital, je ramène Steph à sa chère et tendre à Martigny, Elle m'accueille avec un regard noir. C'est même pas de ma faute, Il s'est fait ça tout seul ! Mes arguments ne touchent pas le Cerbère, je m'en retourne dans ma batmobile et m'enfuie vers le col du Grand Saint Bernard. Ah oui, j'oubliais de vous dire qu'au départ de l'histoire on était à la cabane Bordier, Nadelhorn en vue , tracé par des anciens, que tout était cuit, il n'y avait plus qu'à se servir et profiter de leur trace, mais tout a capoté, luxation, hélico, hôpital de Visp et Martigny... Adieu Nadelhorn, Adieu 42ème 4000...

Pour ne pas gâcher le week end donc, je décide de partir au Vélan par le couloir Hannibal (faut mettre un H ou pas...)

Il est déjà 20 h 30, je file vers Bourg Saint Pierre, où je trouve une auberge avec dortoirs, tout ce qu'il me faut. Je rentre dans la gargotte où j'ai l'impression de déranger les tenancières. "Bonjour, c'est possible de dormir en dortoir ?" "Pour combien de personne ." "Une, je suis seul" bégayaiges ! " Elle me répond " Non, ça ne va pas être possible !"  Bon ben je suis parti sans demander mon reste, je me demande si la fille , c'était pas la soeur de Sophie...

 

Je passerais la nuit confortablement installé de la batmobile (que j'avais préalablement équipée d'un matelas)

 

4 h 15 (heure d'hiver) je suis déjà debout, la neige fondue bouillonne sur mon réchaud. Déjeuner, départ pour Bourg Saint Bernard. je me gare, et c'est parti. Le chantier du barrage éclaire la piste de ski, pas besoin de frontale. Je suis seul ! Je remonte la vieille piste. Et passe dans le goulet, où je sens que je vais galérer à faire 100 conversions dans le raide dans une neige parfois verglacée, allez hop, skis sur le sac, crampons aux pieds et c'est parti !

Je me retrouve sur le glacier de Proz, à l'endroit où nous avions butté avec Steph l'année dernière dans la tempête de neige (encore lui...)

Traversée du glacier, je me rends compte que le couloir Hannibal n'a pas l'air tip top, à croire que les guerres puniques ne sont pas terminées et que des éléphants l'ont ravagé, il me semble qu'il y a des passages en glace...

Le couloir rectiligne, ou couloir central, me tend les bras !

Ski sur le sac, le retour, c'est parti.

Parfois il y a des traces, et c'est bien cool, il suffit de les suivre, en plus le sympathique carthaginois qui les a faites , a fait de jolis lacets ! Quand il n'y a plus de trace, ( tout celà du au passage des skieurs qui n'ont aucun respect pour la trace) Je me tape de la faire, et là, c'est plutôt dré dans le pentu, avec le palpitant à fond. Je dois faire de nombreuses pauses pour récupérer !

Je progresse bien dans cette neige bien dure. Au bas je vois des "poursuivants" qui profitent de MA trace !

Voilà le haut du couloir, et le soleil, je me retrouve sur une belle arête et je me faits une courte pause à antécime j'y ai d'ailleurs oublié un demi snickers, que les choucas en profitent !

Voilà le sommet, et le brouillard. Je fais une courte pause avant de basculer dans le grand blanc, on  y voit à 30 mètres, j'ai le nez sur la trace pour ne pas la perdre !

Un passage en glace, j'hésite à le skier, c'est raide, et on ne distingue pas bien la pente. Je décide de désescalader à pied. Je croise pas mal de monde ! Je demande à un groupe en train de faire demi tour si je peux faire un bout de glacier avec eux ! Ils acceptent ! (Il s'agit d'un groupe du CAF de Macon... MERCI !)

la neige est croutée au départ, puis on retrouve de la poudre Miam ! Et le soleil refait son apparition !

Chacun s'en donne à coeur joie. Je fais quelques films pourris (avec le soleil, je ne parviens pas à voir l'écran LCD, et donc le cadrage est aléatoire !

Passage sur une zone de crevasse perfide, un vrai gruyère ! Voilà le couloir de sortie du glacier. Je commence en dérapage avant de faire quelques virages. Je quitte mes accolytes d'un jour qui désirent pique niquer ( bon ben moi pour faire un bon pique nique, je suis équipé leger (j'ai même plus d'eau depuis le sommet !)

Je me retrouve parfois seul,parfois avec d'autres skieurs, dans les vernes  de la descente de la voie normale du Vélan, en gros, il faut suivre les traces.

Passage un peu merdique dans la gorge. Ca ski quasiment jusqu'en bas sans déchausser. Et voilà Bourg Saint Pierre la maudite, je m'apprête à faire du stop quand un autochtone me propose  de me remonter avant même d'avoir commencer à lever mon pouce (il doit vouloir rattraper le coup de la tenancière de la veille) Et en 5 minutes me voilà à Bourg saint Bernard grâce à ce Valaisan (organisateur du trail du Vélan, je mettrais un lien ultérieurement !)

 

Quelle belle journée !

 

Photo

 

P1000665-2

Le Mont Blanc , peu après le lever du soleil

 

P1000681Le couloir rectiligne, le bien nommé !

 

P1000685-2

Dans le couloir, ambiance

 

 

P1000706-2

On passe sous le brouillard sur le glacier de Valsorey

 

 

P1000708-2gavage

 

 

P1000713-2

Sous les séracs

 

P1000724-2Couloir de sortie du glacier en rive gauche

Mont Rogneux - Hélico à la cabane Bordier - Traversée du Vélan

Apoutsiak — Ski de randonnéeValais

La traversée du Vélan

C'est ici !

 

P1000584.JPG

Vendredi : Mont Rogneux par la cabane Brunet à la journée

 

 

 

 

P1000643

Samedi, montée à la Bordierhütte en 4 h 30

descente en hélicoptère à Gasenried en 3 minutes

Helicoptère 1, cordée Peiti-Ledoux zero !

 

 

 

P1000681.JPG

Dimanche Traversée du  Vélan depuis Bourg Saint Bernard

Montée par le couloir rectiligne

Descente par la voie normale

 

 

 

Alpinisme : solo au Petit Combin 3663 m par l'arête des Avagères

Apoutsiak — alpinismeValais

Le Cervin, voilà l'objectif initial, ou le Weisshorn , à la rigueur, la météo implaccable nous a fait renoncé à la gloire ... et nous rabattre (ou plutôt me rabattre, car Anne a opéré un judicieux retrait des opérations) sur le Petit combin (précédé de la pointe de Boveire, voir épisode précédent ...)

P1000291

 

 

 

 

ou...

 

 

 

Topo

 

Montée col de Lâne

  • Depuis Liddes :
    Soit depuis le point 1567m sous les Barmes (entre Liddes et Bourg Saint Pierre)
    Rejoindre le col par Morion, la Dreudze, le Coeur , Plan Palasuit, Ceux de Boveure, le point 2700m bivouac possible prêt du grand cairn au dessus.  Puis le col de Lâne.
  • Depuis Lourtier :
    Par la cabane Brunet Sery et le Grand Charmotane.

Petit Combin 3663m

Du col de Lâne, traverser les 3 cols (et oui, le col de Lâne c'est 3 cols successifs)
Le premier col se traverse par une vire versant N puis par une désescalade en terrain à chamois. Le deuxième se traverse sur le fil.
Remonter ensuite l'arête NW en restant sur le fil ou en contournant les difficultés.
Il y a 3 ressauts : un à 3214m le suivant à 3419m se contourne par la droite, le dernier vers 3506m soit se gravi directement (III+  IV) soit se contourne versant S (rocher délicat...)
Rejoindre ensuite les pentes de neige issues de la face N, les derniers mètres se gravissent en crampons, pente à 35° sur 50m environ.

Retour

Par le même itinéraire.

 

P1000290 arête des Avagères 2

 

Carto - fichier GPS

 

 

 

Récit

 

Pour la première journée voir article précédent  : la Pointe de Boveire par le col de Lâne

 

Durant la nuit, quelques averses de neige, et au loin, quelques éclairs éclairent la tente, pourvu qu'ils ne viennent pas dans le coin... Réveil à 5 h, oui, j'ai décide de flemmarder et j'ai besoin de repos après la journée d'hier...

Je passe la tête hos de la tente, il n'y a pas trop de nuage ( je me demande si je n'aurais pas préféré l'inverse) Petit déjeuner aux céréales avec très peu d'eau (économie...) vers 5h 30 je suis parti sur le sentier du col de Lâne. Le balisage permet de ne pas perdre le sentier repéré la veille. Je passe à la micro source préparer une bouteille d'eau pour la descente et rejoint le col.

 

P1000330

 

Première difficulté traverser le col qui est composé de 3 cols entrecoupés de difficultés... Un cou versant Nord un coup sur le fil, une vire, ça passe... Je surveille du coin de l'oeil le massif du Mont Blanc emmitoufflé de nuages... C'est pas le grand beau.

Le début de l'arête est peu acceuillant : ébouli qui se termine par un bastion raide, en arrivant à la difficulté je trouve un petit couloir assez simple, ça grimpe. je vois qu'il pleut au loin à certains endroits, mais ici pas trop de nuages...

Le rocher est pourri par endroit, même les gros blocs bougent, se méfier à chaque prise, telle est ma devise... Voilà déjà le ressaut 3400 m  m'ais en 5 minutes, je me retrouve dans le brouillard et, il se met à neiger... Dru ! avec du vent, je progresse encore 5 minutes mais il faut me rendre à l'évidence, dans ces conditions, il n'est pas prudent de continuer ! Je fais une vidéo et une photo souvenir, j'aurais déjà pas mal jouer... Je redescends un peu mais 20 m plus bas, le temps se lève, c'est presque le grand beau, courte hésitation et je repars vers le haut.

 

P1000338-copie-1

 

Le rocher à présent est enneigé, j'arrive au dernier ressaut avec un bastion plus délicat que les autres en III+ ou IV (enfin j'suis peut petre pas le meilleur grimpeur pour en juger) 20 m assez raide avec quelques vires. Je progresse lentement, pas le droit à l'erreur, heureusement dans ces parties, le rocher est bon.

Je bascule au dessus, courte descente et une dernirèe ascension pour rejoindre la calotte glaciaire. Je mets les crampons et en 5 minutes je suis en haut.

 

Yes !

 

P1000346

 

Il est 9 h et quart

Le Grand Combin est dans les nuages

mais le soleil est là.

Je reste 5 minutes à photographier et filmer.

La météo ne restera pas la journée au beau...

 

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Début de descente, glacier, puis rochers, je décide de contourner le dernier ressaut par la gauche, ça passe, mais les vires sont en rocher (très) délité ! Ca rejoint le bas du ressaut mais il en reste un peu à désescalader ! C apasse, je poursuis vers le ressaut 3400 m  part un peu trop sur la gauche , c'est assez tentant , il y  a plein d'éperons rocheux sur la gauche et je sais qu'il faut tirer à gauche (l'arête se divise en deux à 3400 m)

Petit coup de GPS et me voilà dans le droit chemin !

Il se met à pleuvoir.

Rocher humide, glissant, j'ai du mal à retrouver les endroits où je suis passé à la montée ! heureusement ça passe un peu partout et par moment il y a une sente !

Ca glisse, il pleut tojujours. Voilà le col et la nouvelle traversée vers le col "randonnée", je ne retrouve même pas le dernier passage qui me permet d'acceder aux bâtons alors que celà fait 4 fois que j'y passe ! Dernière désescalade dans du rocher merdique et les voilà. A présent c'est la bonne pluie, je file vers le bas et retrouve la tente vers midi. Par chance il a arrêté de pleuvoir et je peux démonter la tente "au sec" même si elle est trempée !

Je décide de repartir dans la foulée, mes 20 kgs sur le dos...

Nouvelle pluie, je me gauffre dans les rochers mouillés (ça devait arriver...)

Je suis le balisage avec attention, le brouilalrd est là et la pluie forte commence à traverser les vêtements déperlants !  Je descends à mon rythme , sans excès. L'alpage du coeur arrive, je décide de le contourner par la droite pour éviter le Cerbère y résidant !  Discrètement je passe sans les sentes à vaches qui contournent l'alpage, afin de ne pas réveiller Brutus, chien de l'apocalypse , grand dévoreur de mollets devant l'éternel.

15 minutes plus tard, j'apperçois la queue d'un animal, un chien ou une chèvre. Flûte c'est un chien, il me repère, stressssse. Je le menace de mon bâton dans le but qu'il conserve ses distances ! Le proprio le rappelle, sans conviction. Je passe au dessus des deux chiens, Brutus grognant  l'intru que je suis ! Je passe, et file sur le sentier sans demandé mon reste, dire que j'ai contourner l'alpage du Coeur pour rien ...

Tout se poursuit sous la pluie, les cuisses sont mouillées par la pluie battante, la descente est un peu longue à mon goût et surtout trop chargée !

 

Voilà la voiture, je suis assez fier de mes 2 jours, ça n'était pas gagné, et je suis passez entre les gouttes ... ou presque !

Je me change à la voiture avant de rentrer sous la pluie

 

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Photos

 

 

 

 

Pointe de Boveire 3212 m arête Est

Apoutsiak — alpinismeRandoValais

Jolie rando Valaisanne un peu caillouteuse - nous appellerons ceci une randonnée alpine !

 

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Topo

 

Départ depuis le hameau sous les Barmes entre Liddes et Bourg Saint Pierre sur la route du col du Grand Saint Bernard

Possibilité de rejoindre le pied des difficultés par Lourtier, la cabane Brunet et Pron Sery et le pied de l'arête Est  (non décrit ici)

 

Montée

 

Du point 1567m en dessous des Barmes, prendre le sentier qui rejoint Morion (Balisage jaune) puis rejoint la Dreudze et le Cœur (attention aux chiens !) (Balisage jaune jusque là).
Rejoindre le point 2341 Plan Palasuit par le sentier NE puis direction W Creux de Boveire (balisage blanc et Rouge jusqu'au col de Lâne , balisage efficace le sentier est parfois mal marqué) Avant de reprendre  NNE pour rejoindre le col de Lâne 3033m.
Remonter quelques dizaine de mètres à droite (balisage bleu blanc à présent ) descendre au N, Bien suivre le balisage, passage de barres rocheuses câbles barres scellées ! Une fois sur le plat, traverser le torrent et rejoindre au mieux l'arête E, gagner par de gros blocs le sommet.

Descente

Par le même itinéraire.

 

Bivouac

 

Bivouac possible vers 2750m à l'W du col de Lâne. En fin de saison problème d'accès à l'eau si absence de névé, une mini source est à proximité du sentier vers 2950m. sinon torrent de l'autre coté du col de Lâne (versant Est) à 1 heure ! (eau très minéralisée !)

 

 

carto - fichier GPS

 

 

 

 

 

Récit

 

Au départ , nous avions prévue une virée au Cervin, en traversée par l'arête du Lion ou au Weisshorn par l'arête Est, depuis le début de la semaine, la météo semblait affirmer qu'elle aurait le dessus avec un Week end foireux, Anne se désistait, elle ne voulait pas voir la débâcle, je changeais les plans pour un truc ou ça pouvait jouer : gravir la pointe de Boveirele Vendredi et le petit Combin le Samedi, le dimanche étant consacré à la chute de la pluie !

 

8 h 30 au dessus de Liddes gros sac (plus de 20 kg je crois) oui, j'ai une tente 3 places ...  Et c'est parti sur le sentier qui grimpe efficacement ! je rejoins l'alpage du coeur ou un premier chien se met en position pour protéger les poules ! Je contourne l'obstacle, ainsi que le chalet et poursuit au dessus quand tout à coup, je vois un énorme chien déboulé, tous crocs dehors, Cerbère agressif, j'ai lu dans son regard, le souhait de m'arracher un membre ! Mon sang ne fait qu'un tour je le menace de mon bâton, ce qui ne ralenti pas sa course effrénée ; je décide de taper par terre avec l'un d'eux, il se brise , mais l'opération obtient du résultat, la course s'arrête nette, Pyram rebrousse chemin, tout en gardant en vue mes frêles mollets ! Je poursuit mon chemin, surveillé à distance par le molosse grognant, je décide de contourner cet alapge du coeur au nom peu adéquat !

 

La rando se poursuit, je perds par moment quelque peu le sentier (la sente devrais je dire) parfois peu marqué !

sous le poids, mon corps pli et je m'accorde une pause non prévue : courte sieste dans les chardons : bien agréable. Je repars pour trouver mon lieu de bivouac : vers 2750, dernier endroit sans trop de caillou, un muret a déjà été installé : Y a plus qu'à !

Je pause tout le matos inutile et poursuit vers le col de Lâne, repérant une micro source vers 3000 m ( la seul source dans le coin, à près de 40 minutes de la tente !

Au col de Lâne, l'idée de départ était de gravir l'arête Sud Est ! Comment décrire l'endroit... Un grand gendarme en dalle sur l'arête, plongeant sur une abîme à droite (au dessus d'un raide pierrier) et à gauche, ben la dalle qui descend 100 m sous le col avec quelques vires !

Je me décide pour tenter le coup à gauche ( à droite c'est impossible !)

Je prends une vire, puis une autre, rapidement je me rends compte que c'est assez engagé, surtout en solo... Je repère l'arête Est qui a l'air d'un gros tat de caillou, je vais perdre pas mal de temps, mais là au moins ça passera , retour au col de Lâne pour une nouvelle tentative, je redescends versant cabane Brunet, câbles, chaînes et tout le toutim pour perdre 150 m environ, en bas il y a un torrent à l'eau grisatre, j'en remplie ma gourde et la laisse là décanter ! (gros souci d'eau pendant les 2 jours !)

Je remonte le pierrier instable et gagne bien fatigué le sommet de la pointe de Boveire où je m'octroie une sieste (s'il y a bien un domaine où je suis champion, ce sont les siestes ! avec peut être la détection des hypothétiques fenêtres météo...)

Redescente à la bouteille, je bois l'élixir (en partie) et remplie derechef mon récipient !

Remontée au col de Lâne puis repérage de la base de l'arête des Avagères du Petit combin, ça sera fait pour demain matin dans la nuit...

Ca passe mais ça n'est pas si simple, du beau terrain à chamois, parfois merdique !

 

Retour à la minisource où je refais le plein d'eau puis à la tente que je monte, il est déjà 17 h, j'ai fait plus de 2000 m de dénivelé aujourd'hui, je suis cuît !

 

Sieste, repas et gros dodo, bercé par le doux bruit des averses sur le toit de la tente ...

 

Photo

 

P1000251Le dolent fait le cake !

 

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Le massif du Mont Blanc depuis l'alpage du Coeur, le mal nommé

 

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La Pointe de Boveire et le col de Lâne

 

P1000269Aiguille d'Argentière et Chardonnet

 

P1000280Depuis le col de Lâne, l'arête envisagée au départ...

 

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Petit Combin, arête des Avagères depuis le sommet

 

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Grand Combin derrère le Combin de boveire

 

P1000319Coucher de soleil depuis la tente

 

Ski de randonnée : Rimpfischhorn 4199 m

Apoutsiak — Ski de randonnéealpinisme4000ValaisStephZermatt

 

Topo
 
Montée  à la Täschhütte 2701 m
En voiture, de Täsch, traverser le village et prendre à gauche une petite rue qui monte à l'Est. La suivre jusqu'à Täschalp et Ottafe 2205 m. Pour info, il y a un refuge de l'Europaweg à täschalp !
Remonter la piste de 4x4 qui longe les paravalanches de Rotbach puis la piste qui part à flanc sous la Wissgrat. Prendre le sentier qui raccourci la piste ! toujours à flanc . Par un petit sentier en lacet atteindre le refuge !
 
Rimpfischhorn
de Täschhutte remonter vers Chumibodmen (sentier quand il n'y a plus de neige !) et poursuivre vers la partie gauche de l'alphubelgletscher.
remonter vers 3450 m au "sommet" du Vorder wand.
 De là, 80 m de descente bien négociée permettent de rejoindre le glacier de Mellich à ski (Mellich gletscher)
Remonter le glacier en passant sous les 2 éperons 3550 m puis 3650 m avant de passer sous al face Nord Rejoindre le Rimpfischsattel (Crevasses... Grosses sur le haut), lieu du dépot des skis.
Vu du sattel, il y a deux couloirs,  à droite d'un gros éperon. Remonter le couloir de gauche sur les 2 /3 puis basculer à gauche vers la face Nord (III) Remonter un second couloir au mieux (relais en place à contrôler !) et gagner l'antécîme puis le sommet du Rimpfischhorn 4198,9 m par une aérêt aérienne puis des rochers faciles !
Descente
Par le même itinéraire.
ou :
Variante , pour éviter la remotnée sur l'alphubelgletscher on peut descendre  le mellichgletscher puis rejoindre la morraine et le sentier (en rive droite) passer sous le point 2731 m puis suivre le sentier à flanc avant de remonter à la Täschutte (en fait c'est pas très rentable, mais vu qu'on l'a fait, je la propose...
 
Carto Fichier GPS
 
 
Récit
 
Comme souvent, tout commence à Martigny, sur l'aire du Grand Saint Bernard. Et zou, dans la voiture de Steph avec armes et bagages, direction Täsch. On merdouille un peu pour trouver la route de Täschalp, puis remontée jusqu'à l'alpage. Position gros portage, ski sur le sac, bouffe et matos d'alpi. Heureusement, il n'y a qu'une heure de marche.  Je pars devant, et file comme le vent, la forme a l'air là ... (à suivre) Refuge en vue, marmottes à foison, tout va bien.
Dans le refuge d'hiver, c'est grand confort, poëlle, buches, eau à volonté, toilettes 3*, Rien à redire !
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Le lendemain matin, parès une nuit torride (oui, on avait mis plein de buches au couchage et ça avait chauffé... ), réveil 3 h 15 ! A 3 h 45 nous sommes en route , skis sur le sac, pour atteindre la mise en place des skis une heure plus tard. La lune nous offre un spectacle magnifique, elle, joue à saute Cervin au milieu de la nuit !
 
C'est parti pour une longue journée de ski !Il fait toujours nuit mais la lune nous éclaire bien !  Couteaux en place, une première pente un peu raide, je laisse choir mon baton (et oui, je ne suis pas trop bien réveillé) ce qui me permet de me taper une courte descent een escalier puis une motnée (et oui, il y avait des rochers à cet endroit là !)
 
On repart, les pentes sont tranquilles à présent. Je file devant petit papillon, qui, comme il se doit... papillonne ! Je fais une pause vers 3450 m en Haut de Vor der Wand (je ne sais pas ce que ça veut dire, c'est dommage ..) Steph me rejoint, on hésite puis on opte pour la traversée coté opposé pour descendre vers le Mellich gletscher. Bon choix ! Ca passe, mais la neige est hyper dure, et les virages vibrants ! Puis nous suivons des traces qui partent rive gauche, ça devient raide! je pars en éclaireur à pied. Je vois des traces de crampons en bas ! Ca doit être par là. Crampons piolet et ski sur le sac, c'est parti. Je passe devant, c'est raide (45 - 50) mais ça passe. Je trouve une longue de neige plaquée que je descends, Steph me suit à distance. Petit pas sur reglette (en crampons) ... grand pas sur reglette (là, Steph a moins aimé ! pour terminer par Grand pas sur  reglette, nappée de gravillons instables (là, il n'arien dit, mais je crois qu'il ma m'audit !) Perso, je m'en suis assez bien tiré, je coterais ça présomptueusement IV en crampon sur dale ... (peut être présomptueux)
Nous rechaussons les skis, pour voir un peu plus loin que notre passage etait parfaitement évitable ! en passant au centre de la langue glacière ! comment perdre une grosse demi heure pour faire 25 m de descente !
Ca repart, sur le grand glacier de Mellich
Ca monte doucement sous le soleil bien agréable.
Nous opérons une pause restauration sous le deuxième éperon.
Ensuite c'est sous la magnifique face Nord que nous progressons. Il faut faire la trace, nous nous partageons la tache. Et c'est Steph qui gagne le droit de passer DANS la crevasse en premier (et oui, il y a une crevasse où il faut passer à l'intérieur ! Bon il  a déjà des vielles traces et c'est rassurant, mais je trouve plutôt bien que Steph passe en premier ! Courageux mais pas téméraire en fait !  De toute façon , Steph avec ses 45 kilo, il ne doit pas lui faire bien mal à la crevasse, et ça ne garantie  en rien  un passage aisé pour moi !
Bon ça passe, c'est spectaculaire (et ça fera de belles images pour ma vidéo ;-)
La suite, c'est une remontée tranquille vers le Rimpfischsattel, le temps se couvre. On déchausse et on s'encore pour remonter un couloir à la neige inconsistante. Je trace avec parfois de la neige jusqu'au cuisse (ah oui, il faut préciser ici, que pour un petit alpiniste, je suis plutôt grand ! (deuxième précision : par la taille, pas par le talent la grandeur...) Fin de cette double précision ! et suite du récit. Bref, je progresse devant dans une neige profonde et dure à tracer. Je bagarre. Steph me signale de prendre à gauche au deux tier du couloir comme indiqué dans le topo, je pensais que c'etait au premier tiers, mais Steph a le topo inscrit dans les neurones. Et hop, un passage rocheux tout en adhérence (du IV ?) je maitrise, et Steph merdouille, c'est pas son jour, ça doit être  des passages typés GRAND ! Dans l'action il perd un gant que je vois filer sur le névé puis par dessus une barre rocheuse !  On poursuit, il passe devant pour un peu d'escalade et une traversée puis remotnée de couloir en face Nord.  Vien alors l'antécîme (je suis repassé devant ) il termine par l'arête finale et le sommet. quand j'y arrive, on est dans le brouilalrd et on voit juste l'antécîme dommage.  
redescente, Steph passe devant, je suis, on est toujours dans le brouillard. Crux de la voie, je repasse devant, joli pas d'escalade (au retour comme à l'allé ) Steph choisi un autre itinéraire qui passe également. On retrouve le couloir, ca descend rapidement dans de bonnes conditions. On finit par se décorder et se donner rendez vous aux skis !
en bas du couloir git le gant de Steph. On le récu^père et s'est parti pour la descente. On contourne la grande crevasse par le bas puis c'est la déception, on s'attendait à trouver une poudreuse légère, et la neige est diffcile às kier et crouter ensuite. Avant de devenir TRES croutée !
On décide de descendre par le glacier de mellich avant de retrouver un sentier pour le retour au refuge. On parvient à skier une neige légèrement transformée par plaque, presque agréable. 3000 m sortie du glacier, skis sur le sac, gros tas de caillou, morraine immonde, bienvenue  en mai 2012 avec du ski de rando maxi portage ! Heureusement chamois et bouquetins sont de la partie pour ega yer ma descente !
Ca roule, je surveille Steph dans le retro qu'il ne loupe pas les passages clefs !
Ensuite c'est une traversée sur sentier à flanc avant de remonter par un sentier raide vers la Täschhutte  et ses marmottes ! J'ouvre la porte,il est 18 h , -> 14 h 15 dehors ! content de retrouver notre logi, son poëlle  et son confort !
 
Photo
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Ski de randonnée : Alphubel 4206 m

Apoutsiak — Ski de randonnéealpinisme4000ValaisZermattSteph

 

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Topo

De la Täschhutte atteinte par l'itinéraire décrit ici (2701 m)
Enprunter le sentier qui part à droite  puis remonter les pentes  qui mènent à Chummibodmen (sentier quand il n'y a plus de neige) Rejoindre l'alphubelgletscher et prendre la branche de droit een montant.  La suite s'est en écharpe (pente un poil raide) pour  rejoindre l'alphubeljoch 3772 m.
Tirer plein nord pour atteindre les pentes sous le point 3860 m Remonetr au mieux les pentes raides et exposés (séracs - crevasses) qui montent à l'est de l'antécîme 4188 m de l'alphubel  puis par l'ar$ête facile rejoindrel e sommet (4206 m
descente : par le même itinéraire !

Carto fichier GPS



Récit

Après les 14 h d'action de la veille, j'avais les jambes un peu lourde au réveil à 3 h 15 ! Décollage plus lent, nous sortons du refuge vers 4 h 10 et je me mets dans les pas de Steph sur le sentier , pour finir ma nuit ! Ca grimpe rapidment (nous connaissons) pour rejoindre Chummibodmen et nous pouvons enfin mettre les skis. Lever de soleil magnifique ensuite, je passe mon temps à faire des films et des photos, c'est magnifique, trop beau comme disent mes enfants, l'expression s'y prette ici ! Steph en profite pour me larguer !  Je me retrouve à 5 minutes .  Petite pause et rattroupement du groupe (de 2 !) et ça repart, nouvelle photo et nouveau largage, les même causes occasionannt les mêmes  conséquences !  Petit passage raide, je rejoins Steph le soleil nous éclaire pour atteindre le col et c'est bô !
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Courte pause, nous décidons de prendre au mieux à flanc pour rejoindre la partie finale, je suis devant pour cette traversée qui semble crevassée (vue du dessus ...) Au pied Steph passe devant, j'ai les grosses jambes avec le long parcours de la veille, mais je ne le sens pas motivé pour tout tracer ... Bizarement je me retrouve devant dans la partie raide, sous les séracs et sur les crevasses.. étonnant non ? Quel curieux hazard. En plus, je suis à l'agonie donc je n'avance pas, et bizarrement, Steph ne me rattrappe pas ! ... Je trace au mieux, le sérac au dessus de la tête, désagréable... Enfin je quitte la partie exposée pour poursuivre entre les crevasses, pas compliqué, mais il ne faut pas glisser, le paysage est magnifique : Fletschhoprn, Lagginhorn, Weissmies, Strahlhorn, Rimpfischhorn, Allalinhorn et à droite ,le Taschhorn, un bon souvenir pour moi ! Steph ne me rejoint pas, j'arrive sur l'arête, magnifique jusqu'au sommet où une nouvelle croix a pris place ! (il y a m^me les noms des sponsors en dessous...)
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Steph me rejoint, Nous ne passerons pas la journée au sommet pourtant l'endroit est agréable et pas trop venté.
Début de la descente, ça passe, la neige est correcte, nous enchainons les virages dans la transfo correcte, il faut profiter de cette , sans doute , dernière course à ski de l'année !
Nous décidons de traverser à flanc pour éviter de repeauter, et bingo, ça passe jusqu'au col sans souci. La suite, c'est plaisir garantie dans une neige excellente, Nous rejoignons Chummibodmen où il faut commencer à viser pour skier (viser entre les rochers) Pour la fin ce sont des lichettes de névés... avec plus ou moins de déchaussage (en fonction de la volonté de protection de la semelle des skis). Nous quittons les skis à 15 minutes du refuge !
Dernier repas avant d'aller au jardin des Oliviers sur la terrasse du refuge ! avant une descente portage agrémentée de marmotte vers Täschhalp, en moins d'une heure, nous sommes en bas !
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Photo

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Lever de soleil sur le Cervin et la Dent d'Herens
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De la Roccia Nera au Breithorn
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Steph et le Rimpfischhorn
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Le Rimpfischhorn
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Steph
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L'alphubeljoch

P1020281Allainhorn Stahlhorn et Rimpfischhorn  - crevasse sous le sommet

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Le Cervin s'embrume... par l'Italie bien sûr !
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Le Täschhorn
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Arrivée au sommet
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Descente - Steph

P1020324Marmotte aux aguets sur le chemin du retour !

Ski de Rando : le Métailler 3212 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeValaisSteph

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Topo

 

Depuis Siviez : prendre la route du barage de cleuson et sous le Tsalet Vio, prendre le sentier qui monte. Rejoindre Maretse puis l'alpage de Chervé (2260 m) par le sentier. Remonter le vallon sous le Clocher de Noveli, passer Crouille Grantze. Remonetr au mieux vers l'éperon Est de l'arête Nord et rejoindre cette arête Nord à pied (par l'éperon) Poursuivre Sud Sud Est à pied vers le Metailler (plusieurs antécîmes déprimantes !)

 

Récit.

 

Steph me rejoint vers 9 heures à Nendaz. Nous filons vers Siviez, Super Nendaz. Peautage dans le souk du parking de station de ski surpeuplé. Et c'est parti. La trace est faite, impecc, nous nous élançons. Un rapide nous dépasse, avec l'allegresse du gars en forme, nous avons la forme des hivers sans neige (surtout pour les Franc Comtois), c'est à dire petite...

A l'alpage de chervé, c'est le beau temps. répétition avant le couloir Hannibal de dmain ... miam miam ...

 

Je passe devant et largue Steph, qui papillonne dans le vallon. Courte pause, il fait bon. 

 

Nous poursuivons, Je relargue Steph.  Je rejoins le lieu des déposes des skis. Je remonte l'arête à pied. C'est gavé de neige.  Une antécîme... 2 antécîme, le temps s'est couvert, il fait gris. Voilà le sommet... Je trace les derniers mètres avec de la neige jusqu'aux cuisses. Enfin le sommet... Non c'est une antécîme... pas sûr... Est ce que le sommet plus loin est plus haut. coup d'oeil sur le GPS... Le sommet, il est plus loin ! Je laisse tomber. Photo. Je décide d'aller à la rencontre de Steph. Je le rejoins dans le jour blanc à la deuxième antécîme. Il n'ira pas plus loin.

Nous redescendons aux skis. Puis chaussons les skis. Ski délicat dans la premièr partie, les cailloux sont proches. Ensuite, c'est jour blanc, et vu que l'itinéraire comporte des petites remontées... ben on galère. On ne voit plus la pente. on essaie de repérer au mieux les traces laissées par notre prédecesseur... Galère integrale. Dans une neige qui semble correcte, c'est rageant. Nous rejoignons l'alpage de Chervé sous le brouillard, ça skie un peu mieux ! puis c'est la piste jusqu'à Siviez. Nous croisons deux baladeurs en raquettes avec leur chien, je les passe sans m'arrêter !  Je poursuis, j'entends de furieux  abboiements derrière moi. Ca doit être Steph qui a croisé le chien... Je m'attends à le voir arrivé les vêtements déchiquetés... il n'en est rien, mais la recontre s'est mal passée !

 

Retour à Siviez

 

Photo

 

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Tous débutait sous els meilleurs hospices... avec le soleil

 

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Au dessus de l'alpage de Chervé

 

 

P1010052La suite

 

P1010054Stéphane

 

P1010059L'antécîme Nord ( la première...)

 

P1010061Stéphane batifole...

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L'antépénultienne antécîme, c'est plus le grand beau !

 

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Stéphane sur l'arête

 

P1010074Une petite éclaircie avant le jour blanc continu !

Tentative et but au couloir hannibal au Vélan ! 3727 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeValaisbutSteph

Ski de randonnee 2010 5612

 

Léger but au Metailler la veille, la vengeance était de mise,  j'etais assez motivé pour réaliser un petit hold up : gravir le couloir Hannibal en Février et redescendre par la voie normale. monter à 3700 en cette saison, c'est rare !

Je voyais déjà le compte rendu sur camp to camp et sur skitour. Avec les commentaires élogieux et admiratifs.

"Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de ..."

 

 

 

Steph m'avait dit beau mais nuageux mardi, très beau mercredi et, nous étions mercredi. Nous pouvions engager la dernière guerre punique !

 

Réveil 4 heures


1 heure de route pour rejoindre Bourg Saint Bernard, Nous partons à la nuit noire. GPS en moins, ça évite de merdouiller l'itinéraire à 5 heures du mat dans le noir. Départ à la frontale avec en éclairage, la carrière de Bourg saint Pierre et son bruit permanent.

 

Matos au complet : 2 piolets, broches, crampons,casque, broches, corde... Nous somems lourdement chargés, il faut ce qu'il faut. On apperçois la lune , quelques étoiles, pas mal de nauges...  Steph monte à son rythme, je suis devant, (j'ai pas l'habitude, d'habitude, Steph, même quand il trace dans 40 cm de poudreuse, il me largue...) Bref, je surveille que l'on ne se perde pas de vue de frontale. Et je remonte la piste de ski fermée de bourg Saint Bernard. Pause technique au sommet  du tire fesse, le bien nommé. Il fait gris avec du grésil, ça sent le but, j'en fais part à Steph.... Qui a l'air plutot sur de lui. On verra au pied du couloir. La pente devient plus raide, la neige est inégale, poudreuse lourde par endroi et dure limite verglacée à d'autre. Il faut rester sur les parties non verglacées, c'est à dire à gauche d'un couloir ce qui necessite de faire des tonnes de conversions (oui, pour une fois, je n'ai pas pris mes couteaux pensant , à tort, que je n'ene aurais pas besoin !

 

Je vois en dessous que Steph fait une pause "couteaux" alors qu'il m'avait dit qu'il ne les prenait pas, le chien ! Cette portion ne s'arrêtera donc jamais. On ne voit plus la lune, ni les étoiles, tout est bleu, bleu mauvais temps avec du vent et la neige. J'attends Steph pour qu'il trace un peu, On pourrait aller à la pointe de Molenne, ça éviterait le but basique (c'est sophie qui lui a dit qu'il yavait un plan B) CA sera toujours ça.  Nous remontons. On aperçois à peine la paroie du Vélan. 2800 m  Nous sommes au niveau du glacier de Proz. La consigne, trouver un rocher pour faire une pause. Steph en trouve un (petit)... Nous voyons la pointe de Molenne sans beaucoup de neige, et vu que nous sommes sans beaucoup de motivvation, nous jetons l'éponge tel l'entraineur de Mike Tyson lors des derniers combats de celui-ci! Serions nous au crépuscule de notre carrière ?

Thé (de Steph) Lion et balisto accompagnés de dates. Doudoune, masque et c'est parti pour la descente dans le jour Blanc. La neige est agréalbe à skier mais on n'y voit pas grand chose. La descente se passe bien. Nous retrouvons la voiture à 10 heures. Et croisons pleins de randonneurs à ski qui partent !

 

On reviendra !

 

Ski de randonnee 2010 5610

C'est précisemment à ce moment là que nous avons fait demi tour ...

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Buuuuuuuuuttttt   !!!!

Ski de rando : Rosablanche 3336 m

Apoutsiak — Ski de randonnéealpinismeLouisfamilleValaisLes 100 plus belles

Rosablanche 3336 m

Traversée Verbier - Col des Gentianes - Siviez

 

 

 

 

 

Topo

 

Rejoindre le col des gentianes depuis Siviez ou Verbier en téléphérique

 

Du col des gentianes 2894 m - suivre la piste de ski qui part à l'Est et descendre dans le vallon de la Chaux.

Mettre les peaux pour remonter par la glacier de la Chaux au col de la Chaux 2940 m

Du col, dépeauter et rejoindre le lac du Petit Mont Fort en longeant le vallon à droite (quelques passages à plat !) 2750 m

Remettre les peaux  et contourner la tête de Momin pour rejoindre le col de Momin (3015 m)

 

REjoindre le glacier du Grand Desert (direction Est, légère descente sans dépeauter)  et remonter le glacier (crevasses) pour rejoindre l'arête Nord Est de la Rosablanche puis direction le sommet. On déchausse à quelques mètres de celui-ci !P1010091-2

 

Descente

Sur Siviez (Super Nendaz)

Descendre le galcier du Grand Desert rive droite

rejoindre les Grans Plans

Plan de la Gouille

La Chaux

Rive droite du lac de Cleuson

Traverser alors sous le barage et par un sentier rejoindre les pistes de nendaz et Siviez

 

Pour la Rosablanche depuis Siviez en aller retour c'est ici !

 

Récit

 

Ce matin là, je me suis réveillé sans réelle motivation. Sandrine me dit : " il fait beau, tu devrais aller faire la Rosablanche !" Comme c'est mignon ... Effectivement il fait grand beau. Agathe et Louis ne sont pas tellement motivé, je finis par décider Louis. Nous patons tous pour Siviez. Sandrine emmenne les filles en luge vers le lac de Cleuson alors que nous prenons le télésiège. Il fait beau, mais bigrement froid... Je gèle sur mon siège. Arrivé au téléphérique des gentianes, hésitation, un panneau indique "hors pistes fermés "! Nous verrons bien. Dans la benne 115 Sardines se font balancer d'un poteau à l'autre. Mais comme on est serré on amême pas besoin de se tenir, personne ne bouge ! D'où l'importance de bien remplir la benne !

Sortie de la cohue, nous nous retroubvons au col des gentianes. J'aide Louis a chausser. Oui, les Silvretta easy go, ne sont pas facile à mettre pour un enfant ! Et c'est parti pour une courte descente sur piste. Au départ bonne neige, puis quelques zones légèrement verglacées. Autour, c'est rempli de poudre... A suivre. Nous quittons la piste pour une traversée, l'itinéraire est tracé ! On peaute, J'équipe Louis qui part devant. Je le suis. La montée se passe relativement bien, il déchausse lors de manoeuvres hasardeuses, et je dois m'y coller pour remettre sa cahussure dans sa fix, tout ça dans la bonhumeur , sous le soleil et dans le froid. Arrivé au col, je m'occuppe de dépeauter, il monte un peu à droite du col en m'attendant. Le Rosablanche parrait hyper loin... Elle l'est ! Départ un peu raide mais sans problème. La poudreuse est exquise !  Nous prenons notre temps. Louis est content. Tout se passe bien. Il y a quelques passages à plat qui nécessitent de pousser sur les bâtons mais bon. nous atteignons le bas, il faut repeauter. Un sympathique randonneur en solo nous rattrappe. C'est reparti. Le paysage est magnifique : Grand Combin - Mont Blanc avec l'aiguille du chardonnet comme porte drapeau.

 

La montée devient plus raide, je retrace quelques virages plus doux pour mon chachou ! Le col de la Chaux est en vu avec son pique nique annoncé !

Louis est ravi ! Nous dévorons, il fait un peu froid mais ce coup ci la Rosablanche est en vue. Il faut monter un peu à droite du col avant de redescendre sur le glacier du Grand Désert. La fin va être longue. Nous papottons, chantons et discutons Record (et oui, la Rosablanche est plus haute que la pointe de la Réchasse ! )

 Petit coup de fil à Sandrine pour lui dire que nous serons en retard. Nous croisons un skieur qui descend enchainant les virages dans 40 cm de poudreuse ! Ca donne envie. Je retrace tout le haut pour louis, la trace est trop raide. Y en qui aime  tracer tout debout sur les cales de montées ! Ca m'occuppe ! Nous déchaussons et nous encordons. La fin  est facile mais avec un peu de gaz, louis est impressionné mais ça passe. Et voilà la fameuse Croix et le sommet ! Vue impériale sur la Dent Blanche, Le Cervin et la Dent d'Herens... un petit gout d'été dernier sur ces sommets !

 

Photos - vidéo et nous attaquons la descente.

Moi style petis virages, louis style tout droit dré dansle pentu ! Bonne ambiance. Le glacier est parfois plat, il faut pousser. Louis me gratifie d'une chute après avoir pris de l'éléan... au pied d'une remontée ! Il est blanc  de neige mais heureux.  Ca skie bien, nous sommes seuls. Les descentent succèdent aux plats. Il y a de plus en plus de traces ( et oui,il y a pleins de hors pistes qui descendent du Mont Fort !)

 

Nous rejoignons la prise d'eau au dessus du barage de Cleuson. Je file à vive allure et au sortir d'un virage 2 mètres de vide sous mes skis. Un trou !  Comme dans un bande dessinée je reste deux secondes en l'air avant de m'écraser comme une m.....

Je braille à Louis de s'arrêter avant le trou.Il s'execute.

En fait il s'agit d'une porte de la prise d'eau et je suis passé droit au dessus.

J'ai mal au pied et au bras mais rien de grave. J'aide Louis à mieux passer l'obstacle. sur le coté, c'est moins haut!

 

nous poursuivons le long du barage de Cleuson. Je reste devant pour réfrner les ardeurs de map progénitures. C'est un peu verglacé et je ne veux pas qu'il fasse le grand saut. Tout se passe bien. Sur le plat et le faux plat montant nous utilisons la métohde que nous employons depuis une heure dans ces conditions : nous nous encordons et je le tire tandis qu'il pour sur ses bâtons. Ca le fatigue moins.  Barage de Cleuson. Descente  par la route, un tunnel. Tracversée un peu dure vers les pistes de Nendaz. Et ski jusqu'à Siviez. Nous chopperons la navette de 17 h 30 pour rentrer à l'appart impecc

 

Une de mes plus belles journée de montagne !

 

Photos :

 

 

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Départ du col des Gentianes

 

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La Rosablanche est bien loin !

Col de la Chaux

 

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La Rosablanche et le col de Momin

 

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Le Grand Combin

 

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Sur un replat en descendant du col de la Chaux

 

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Lenticullaire sur le Grand Combin

 

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Le col de la Chaux versant Sud

 

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Panoramique Grand Combin

 

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En remontant vers le col de Momin

 

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Col de momin

sourire en vue de pique-nique

 

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Le glacier du Désert et la Rosablanche

 

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Sur la fin...

 

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Sous le sommet

 

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Dent Blanche

 

 

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Cervin et Dent d'Herens

 

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Grand combin et Combin de Corbassière

 

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Fiers !

 

P1010150Louis au sommet !

Weissmieshütte - 2726 m refuge gardé

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesValais

2726 m

Tel : 00 41 27 957 25 54

 

Refuge gardé : 165 places

Refuge d'hiver : 16 places tout confort ( couvertures bois poele et ustensiles de cuisine)

 

Vue imprenable sur les 4000 de Saas Fee !

 

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Accès

De Saas Grund, prendre le téléphérique pour Kreutzboden (2397 m ) ou rejoindre ce lieu par la piste ou les sentiers. De là remotner le sentier qui mène droit vers le refuge  (Est Nord Est)


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Accès au refuge depuis Kreutzboden (en arrière plan le Fletschhorn et le Lagginhorn !)

 

Courses

 

Fletschhorn voie normale

Lagginhorn 4010 m

Weissmies

et la traversée des 3 ... loooon gue arête !

 

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Alpinisme : Lagginhorn - 4010 m

Apoutsiak — alpinisme4000EnguerranLes 100 plus bellesValais

Nos projets étaient plus ambitieux, mais les conditions et la météo de la semaine nous ont fait revoir notre copie, tout s'est terminé sur le lagginhorn avec une magnifique descente en Monster Trotti à la fin (trotineherbe )

 

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Topo

 

Depuis Saas Grund, rejoindre Kreutzboden 2397 m en téléphérique (ou à pied si c'est fermé)

De là, remonter soit le sentier soit la piste qui mène à la WeismiesHütte 2726 m

 

De la Weismieshütte, rejoindre la pise qui par vers vers le Nord au dessus du refuge pour atteindre le torrent, de là rejoindre la morraine du Lagginhorn gletscher puis prendre pied sur le "résidu" de celui ci. Le remonter  en arc de cercle vers la droite et rejoindre l'arête vers 3400 m . On remonte alors l'arête par le fil ou par son versant Sud (plus technique et plus esthétique par le fil) plus facile en général par le versant sud. Une dale couchée en II obligatoire ! On rejoint une pente de neige à proximité du sommet.

 

Descente par le même itinéraire.

 

Carto Fichier GPS

 

Lagginhorn Fichier GPS au format GPX

 


 

Récit

 

J'avais des projets ambitieux ! Je voulais faire la traversée Lauteraarhorn Schreckhorn, les 2 4000 les moins connus des alpes ! Course engagée, le refuge est à 6 -7 heures de marche de Grindelwald et nous comptions bivouaquer ! La météo étant moyenne et la course enneigée, Enguerran me proposa de faire la Kuffner, et il ne fallait pas longtemps pour me faire changer d'avis. Les jours passsaient et avec eux les précipitations augmentaient, je connaissais les affres d'une attente au realis à 4000 en automne. Peur du froid et du but, beaucoup de neige tombée, je proposais le Lagginhorn, 4000 "facile" qui avec de la neige devait juste nous opposer quelques résistances.

 

Je retrouvais Engue à Martigny et nous faisons la route vers Saas Grund.

 

De là, téléphérique vers Kreutzboden et zou en route pour le refuge. Une petite heure et nous voilà sur place. C'est un peu court et nous décidons de poursuivre pour voir la tête de la suite.  Nous partons sans bouffe, sans eau et sans matos... et c'est parti dans la bonne ambiance.

Assez rapidement, j'ai faim. Et quand j'ai faim, je n'avance plu... Enguerran me fait une théorie fumeuse sur l'efficacité du rendement en lipide. Mais je connais ma bioch. En absence de glucides le cycle de Krebs s'arrête laissant place à l'Hélice de Lynen, qui permet de pompersur les lipides certe, mais avec des effets secondaires et un mauvais rendement ! Effets secondaires : étourdissement, troubles nerveux ....

Le drâme guette. Nous avons passé la morraine raide et enneigée. Au loin Enguerran file, je compte ses pas : il en fait 2 quand j'en fais un , et vu que je marche dans ses traces, je ne me peux pas compter sur la taille de mes pas pour limiter la casse !  Il file comme le vent. Au départ j'envisageais presque d'aller au sommet à l'arrache, un joli hod up. Mais là, mon estomac crie famine, c'est insupportable. Nous poursuivons sur le glacier. Quand Enguerran se retourne je croise mes bâtons au dessus de ma tête, signe de mon abdication ressemblant terriblement à Napoléon à Fontainebleau. Fin de règne difficile, direction sainte Hélène et son climat hostile !

Pour moi point de Sainte Hélène mais un retour relativement rapide au refuge, havre de paix. Gouter (J'ai dévoré, bien entendu) puis, le bide bien rempli je me suis étalé sur une couche pour dormir. 18 h 15, réveil pour préparer le repas (et oui, je ne suis qu'un ventre). Saucisses lentilles et autres victuailles sont vites ingurgitées ! Nous nous lançons dans un feux qui nous réchauffe puis au lit pour une bonne nuit, réveil à 5 h 30.

 

Bonne nuit réparatrice. Je finis enfin par me caler le bide au petit déjeuner ! Vers 6 h 10 nous sommes sur le départ. Nous rejoingnons, la morraine, le glacier où nous nous encordons devant un magistral lever de soleil ! Puis nous remontons jusqu'à l'arête où nous laissons les bâtons. L'arête est en rocher correct et Enguerran a décidé de passer par le fil alors que souvent en contrebas, c'est plus facile. Je bataille dure sur les dales aux fines fissures et aux grâtons lichenés. Devant il galope. Pour définiri Enguerran, je dirais que c'est une sorte de Jeff, qui lui même est un sournoi croismeent de Burgener et de Khomeiny, le sourire en plus ! Rencontré sur les pentes du couloir Piaget aux Agneaux nous avions gravi la Verte 2 jours plus tard par le Whymper. Bref, c'est un chic type qui ne recherche jamais la facilité. Et moi , au bout de la corde, j'en chie alors que si j'étais devant, je m'assurerais tranquillement qu'il n'y a pas de passages plus aisé à proximité avant de me lancer... ( et il y en aurait, j'en ai vu...)

Ainsi, je grimpe, enfin quand je dis je grimpe on pourrait parler de reptation, j'essaie de faire bonne figure dans ces passages que Engue survole. C'est là toute la différence entre quelqu'un qui va passer l'aspi et le commun des mortels, je fais parti de cette deuxième catégorie  !

 

Vers 3700, la neige se fait plus abondantes et nous mettons les crampons et sortons le piolet. Cette aprtie est plus roulante, nous débouchons sur une pente de neige et de là le sommet. Panorama magnifique ! et Vent frais !

Courte pause, photo, eau, bouffe (et oui, encore)

Et nous attaquons la descente. Je suis devant et JE choisi l'itinarire, et comme par hasard, c'est beaucoup plus aisé (pas eu à poser un friend moi !)  Le climat est tendu, il y a l'adepte du sans crampon et l'autre ( je suis ce dernier) La discussion s'envenime. Je finis pas céder. Les semelles vibram glissent sur le rocher, elles doivent être gelées dessous c'est pas possible. La descente se poursuit, beausoup plsu en face Sud que la montée et beaucoup plus facile, fini les grâtons , les fissures fuyantes, les prises absentes, je choisi des rocs en béquets aiguisés pour les prises de main et des marches d'escaliers pour les pieds... Et ça descend. Même si je regrette mes crampons habitués au terrain mixte ! Passage de II sur la dalle couche rayée de fissure (comme sur le topo) et il n'y en a qu'une et pas 3 ou 4 comme nous avons fait à la montée. Voilà les bâtons  la descente se poursuit. Sur le glacier nous décordons et filons vers le refuge pour un casse croute rapide. Avant de redescenre au téléphérique.

 

Là, nous louons des monster Trotti ( J'en avais fait avec Agathe au Ballon d'Alsace ils appelaient ça de la trotineherbe, mais c'était dans les Vosges ici on est dans les Alpes sous les 4000, donc se sont des Trotinettes monstres !)

Descente d'Anthologie vers la vallée sur ces VTT à grosses roues avec les sacs sur le dos. En moins d'une demi heure, nous sommes à Saas Grund et après avoir bien batailler avec la machine à paiement du parking nous rentrons chez nous.

 

Merci Engue pour ces deux belles journées

 

Voir son récit ici !

 

Photo

 

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Depuis Kreuzboden : la Weismieshutte, le Fletschhorn et le Lagginhorn

 

 

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La Weismies hütte

 

 

http://img.over-blog.com/500x331/0/54/84/94/Debut-2010/Fin-2010/DSC08783.JPGApoutsiak au départ !

 

 

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La Weissmieshütte

 

 

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Coucher de soelil sur le Strahlhorn et l'Allalinhorn

 

 

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Fletschhorn et Lagginhorn au coucher du soleil

 

 

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Lever de soleil sur les Monts Roses, le Strahlhorn, le Rimpfischhorn et l'Allalinhorn

 

 

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La Face Nord Est de la Lenzpitze... miam !

 

 

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Le Taschhorn

 

 

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Dom des Mischhabel, Lentzpitze et Nadelhorn

 

 

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Au loin le Rimpfishhorn si cher à Sophie

 

 

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Dom, Lentzpitze et Nadelhorn

 

http://img.over-blog.com/500x331/0/54/84/94/Debut-2010/Fin-2010/DSC08818.JPGOn attend le lever du soleil...

 

 

http://img.over-blog.com/500x331/0/54/84/94/Debut-2010/Fin-2010/DSC08824.JPGDans les dalles en II... peut être en III...

 

 

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Ca grimpe, Enguerran suit l'arête

 

 

http://img.over-blog.com/500x331/0/54/84/94/Debut-2010/Fin-2010/DSC08819.JPGDevant les 4000 de Saas Fee

 

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L'arête et la dalle en II

 

 

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Depuis le haut

 

 

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Enguerran, toujours sur le fil

 

 

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Neige

 

 

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Sommet

 

 

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Le Weissmies tout proche

 

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Un joli but : il y a 3 ans, je m'étais arrêté sur l'antécîme à gauche du Weissmies, 50 m sous le sommet du Weissmies, la pente finale ne m'avait pas inspirée...

 

 

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Le sommet tout proche

 

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Enguerran, toujours sur le fil...

 

 

 

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A la montée, on a pris tout droit (là et au dessus !)

 

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devant les 4000 de Saas Fee

 

 

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Sous le refuge, dame Marmotte

 

 

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Et c'est parti pour les Monster Trotti !

 

 

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Enguerran

 

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A fond !

 


 

Vidéo

 

 

Alpinisme - Dent d'Herens - 4171 m

Apoutsiak — alpinisme4000Les 100 plus bellesAnneValais

Encore un hold up estival. Le GPS nous a ramené dans le bon chemin, notre sens de l'orientation a fait le reste. Refuge bondé au départ avec le même objectif que nous, nous fumes les seuls au sommet !

 

P1090600Dent d'Herens face Nord, vue de la Dent Blanche

 

 

 

 

Topo

 

Refuge Aosta

 

La montée est annoncée en 4-5 heures, la descente est longue aussi (c'est plat !) 14 km aller !

 

Du barrage de Place Moulin (1920 m env) suivre la piste qui longe la rive droite du lac des Places de Moulin, rejoindre Par Raye et son refuge (de Praraué (2010 m). Poursuivre le long du torrent Buthier (belles cascades) et passer devant l'arbre Magnfique (plus de500 ans) Vers 2200 m ça monte enfin pour erjoindre une sorte de Delata à 2400 m par des dales équipées (balisage - cairn), balisage, rejoindre le refuge Aosta 2781 m

 

Dent d'Herens


Du refuge , descendre sous le refuge 50 m (sentier) et rejoindr le pied de la morraine. Remonter la morraine (cairns) puis sentier jusqu'au glacier sous la tête de valpelline (3000 m ) chausser les crampons et remonter au mieux le glacier passer sous le Tiefmatenjoch. Sur le glacier des Grandes Murailles, opérer un grand mouvement enveloppant en gros droite gauche en direction de l'épaule de la Dent d'Herens et obliquer vers 3700 m en direction de la petite facette Ouest. Passer la rimaye au mieux et rejoindre à gauche l'éperon rocheux à gauche du couloir (cairn) ( ne pas s'élever dans le couloir) Remonter les pentes de mauvais rocher (très mauvais rocher) et rejoindre l'arête Ouest. De là par la pente de neige puis du rocher de bonne qualité (équipé de broches scellées tous les 20 m, rejoindre l'antécîme puis par des rochers aériens mais solides, le sommet. 4171 m

 

Descente


par le même itinéraire, possibilité de faire un rappel dans en haut de la facette en rocher pourri !

 

Topo, carto, fichier GPS


 

 

Dent d'Herens fichier GPS au format GPX

 

Récit

 

Mon frère, Thib, fait de la montagne tous les 4 ans. Et oui, il habite en Guadeloupe, ne passe en France que tous les 2 ans, et ne gravi les cîmes des alpes qu'une fois sur deux...

J'avais un cahier des charges précis : une course technique mais courte et oui, la dernière fois nous avions fait la petite Verte, il voulait rester dans le thème... Et j'avais ce qu'il lui fallait : la Dent d'Herens, technique... mais pas court. Je voulais me faire plaisir...

Thib parraissait un peu inquiet de la durée de la course, mais étant donné que j'étais le chef, il n'avait qu'un avis consultatif et non décisionnel à donner.

Nous récupérions Anne au train au Fayet et l'équipe de 3 partaient à l'assaut de cette géante à cheval entre le valais et le Val d'Aoste.

 

Les virages de la Valpelline avalé ainsi que le pique nique au bord du parking, nous attaquons le long plat le long du lac des Places de Moulin.L'ambiance est bonne, nous regrettons les VTT que j'avais commandé à Thib... trop compliqué. C'est plat, et ça aurait bien roulé !

Bref nous passons par le refuge de Prarayé, puis l'arbre Magnifique, puis les cascades se font admirer. Nous opérons une judicieuse pause, puis repartons. Thib est lopin devant, Anne un peu derrière, et je joue les capitaines Haddock loin derrière (voir Tintin au Tibet). Je les vois gambader loin devant.

Nous parvenons au delta 200 mètres sous le refuge. regroupement général et je repasse devant pour maitriser mes troupes. Quelques pas rocheux avec cable et voilà le refuge avec quatre tête de Maures, j'apprendrais plus tard que le gardien aime la Sardaigne.

 

Thib est heureux ça va être la première fois  qu'il prend la demi pension, ses papilles gustatives sont en émoi... Il bave !

Je monte bouquiner et m'endors j'ai pourtant essayer d'éviter mes impossible de résister. Un guide fort sympatique aide Anne a réparer ses crampons, il nous a donné une belle leçobn d'humanité. Malheureusement, je n'ai pas eu la présence d'esprit de prendre ses coordonnées. Nous discutons et voilà le repas.

 

Thib est pressé de déguster les mets. Et hop, les couverts (en plastique) arrivent... Déception, discussion sur l'écologie, "De la place de l'homme dans cet environement", du coût de retraitement des déchets...  Puis le repas, Anne râle de l'absence de rabe et des portions congrues. Thib lance "c'est comme à la cantine !" Bref, tournée de déception générale ! Et zou, les assietes à la poubelle et les alpinistes au lit.

 

Le lendemain matin, lever 3 heures. Déjeuner aux biscottes (pas de pain) mes deux accolytes font une mine déconfite, près rapidement je les attends dehors. Je ne sais pas ce qu'ils font, une à une, les cordées partent. Même la gardienen qui me dit, vous ferez attention aux chiens , qu'ils ne sortent pas, sinon, ils vont nous suivre. bref, nous sommes les derniers  à quiter le refuge vers 4 h-10. Nous descendons vers la morraine et rattrapons rapidement une cordée anglophone, vue leur technique, ils n'iront pas en haut, le guide les promène, me dis je ! Morraine, sans doute un peu trop à fond, nous rattrapons les autres cordéees qu glacier. Crampons corde casque piolet, c'est parti, en file indienne, toutes les cordées. Un peu lente à mon goût, je décide de dépasser, mes dans les lacets, ma manoeuvre n'est pas très adroite et les cordées se chevauchennt, il n'y a que peu d'espace entre deux pour passer ( je m'excuse auprès des autrescordées, à postériori, pour mes manoeuvres pas forcement judicieuses...) Un replat, une cordée part vers la voie normale, les autres vers le Tiefmattenjoch, j'ai décidé de me contenter de la voie normale, le ciel est bouché il y a pas mal de vent et l'arête risque d'être inconfortable. Ma décision sera la bonne, 30 minutes plus tard, les cordées redescendront du col pour nous suivre, trop de vent sur l'arête Ouest.

Gros coup de barre pour moi, je décide de laisser Anne devant (parti trop rapidement sans doute dans la morraine puis sur le glacier...) Le brouillard nous englobe, jour blanc, avec à voir, la trace et Thib devant moi. Pause vers 3800 m et scrutage de GPS, Oh, mais nous ne sommes pas au bon endroit, nous sommes en direction de l'épaule !

 

Nous quittons la trace au GPS en direction de la base de la facette ouest. Le GPS indique notre position, je guide Anne poursuivre la trace qui me semble opportune, elle répond au doigt et à l'oeil...

Sous la rimaye, je décide de passer à droite, un passage me semble solide. Anne toujours devant, s'execute, ça tient, une langue de neige joint les deux lèvres. Puis il faut traverser tout à gauche au dessus de la rimaye. Thib peine par moment, la pente est un peu raide, nous sortons sur une arête secondaire. Anne poursuit devant en trouvant un itinéraire correcte dans du rocher super pourri. qulques cairns jalonnent l'itinéraire en dale et vires éboulités. Peu agréable. Thib est un peu fatiqué. Nous finissons par monter trop haut. Je vois Anne qui s'échine dans un passage improtégeable.. Je fais redescendre tout le monde et trouve une vire qui nous ramène sur l'arête Ouest. Thib décide de jeter l'éponge et de nous attendre. Je lui conseille de se construire un muret en pierre pour se protéger du vent. Nous filons, dans le brouillard vers le sommet, laissant le fréro dans le froid ! Le rocher devient réellement agréable à gravir et bien protégeable. Je suis repassé devant et je profite enfin de l'escalade. Anne suit sans problème. Je reperds parfois l'itinéraire aux traces de crampons laissés sur les rochers. Un passage aérien, il était mentionné sur le topo et voilà l'antécîme. Rien de très difficile, juste rester un peu concentré sur la fin de l'arête assez aérienne. D'un coup, la pente redescends, le GPS inidque le sommet à moins de 10 mètres. Nous y sommes ! Dans le brouillard !

 

Devant nous devrait se dresser le fier Cervin et son arête du Lion, mais là, rien, tout est blanc. Ni l'Obergabelhorn, ni la Tête Blanche, ne reste qu'Anne et moi sur ces morceaux de caillou. nous sommes heureux mais, il faudra revenir, pour la vue !

 

Nous faisons rapidement demi tour, afin que Thib n'attende pas trop La désescalade est relativement facile. Je l'appelle, il me répond, nous finissons par nous repérer visuellement 100 m au dessus de lui. Il a eu froid mais ça va, pour se maintenir en vie il a fini la boite de Bastogne sur laquelle je lorgnais, le chien ! Nous repartons vers la facette. et on organise un rappel pour démarrer la descente (thib aime les rappels, ça lui fera plaisir...) Et hip, nous filons un peu au GPS vers le bas de la pente pourrie. Quelques rochers dégringolent en dépit de nos précautions. Passage au dessus de la rimaye sans problème et nous décidons de suivre les traces directes qui passent dans les crevasses au lieu de remonter pour les éviter. Et ça passe, 1/2 heure de gagner ! Nous voilà presque sortis du glacier. La morraine, un peu de ramasse et voilà le refuge.

Nous buvons un coup et c'est parti pour la looooonnnngue descente. Le lac fut  bien long, nous en sommes même venus à calculer le nombre de jour necessaire à son remplissage pour passer le temps, et on est arrivé à un chiffre improbable !

 

Et le lac s'est terminé et le parking est arrivé ouf, juste à rentrer à la maison !

 

Merci et bravo à Thib et Anne !

 

Photos

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Anne et Thib au départ

 

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Vaches à la plage !

 

 

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Thib à la pause

 

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Le refuge Aosta, bon accueil

 

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Le matin sur le glacier, départ un peu rapide de ma part...

 

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La plupart des cordées à l'attaque du Tiefmattenjoch

 

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Sortie du glacier sous la facette Ouest

 

 

P1090502A l'approche du sommet - pas le grand beau

 

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Petite mine au sommet ! et nuages !

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Anne dans le dédale

 

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Thib, position peu accadémique, Anne veille !

 

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Sur le glcier, satisfait

 

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Machoires mangeuses d'hommes

 

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Le drapeau de la Sardaine à têtes de Maure flotte

 

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Thib

 

 

P1090522Anne

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéo

 

Alpinisme - Dent Blanche - 4357 m

Apoutsiak — alpinisme4000Les 100 plus bellesAnneThibaultValais

Pour une belle course, ce fut une belle course... J'avais estimé nos chances d'échec, la veille, à 98 % (avec la météo déplorable que nous avions eu le samedi) , nous avons tapé dans les 2 % restant !

 

 

 

 

 

P1090605Cervin et Dent d'Herens

 

Topo

 

AD IV (escalade III ou IV)

 

Refuge de la Dent Blanche

 

Depuis le parking de Ferpècle 2828 m, prendre la route de gauche et la quiter un peu plus hazut, panneau, un sentier monte dans la forêt. Suivre alors le sentier qui monte en direction Est (raide, régulier efficace et permet d'atteindre l'alpage de Bricola (2415 m) De là, poursuivre Sud Ouest le long du ruisseau de Bricola pour rejoindre la morraine droite du glacier des Manzettes (sentier) Traverser sous le glacier (cairns et poteaux indicatifs) puis remonter les dales (ou névés) cairn pour rejoindre le Roc Noir (3105 m). De là par des éboulis (cairns) et une pente finale en neige on rejoint le refuge de la Dent Blanche (3507 m)

 

Dent Blanche

 

 

Du refuge, partir derrière celui ci et suivre les cairns (pas toujours évident) qui mènent aux pentes de neige de là Wandfluelücke, rejoindre la base de l'arête Sud en rocher facile  et la suivre jusqu'à un petit collet en neige 3887 m

Contourner versant Ferpècle le petit sommet 3907 sur la CNS et rejoindre la base du Grand gendarme 4097 m. Ce gendarme se contourne par la gauche, rejoindre un couloir (goulotte facile) et le remonter (broches scellées) puis escalade pour rejoindre l'arête.

Le second gendarme se contourne par la droite à flanc puis sur l'arête secondaire. On peut passer directement par son sommet, mais c'est plus long)

Le troisième gendarme se contourne par la gauche : traversée un  peu expo (à protéger quelques spits) puis belle escalade directe derrière le gendarme.

La suite est plus aisée : une succession de passages rocheux et de pentes de neige jusqu'au sommet. 4357 m

 

Descente

 

 

Par le même itinéraire : rappels conseillés pour le troisième gendarme et le Grand Gendarme.

Possibilité d'en faire sur le second gendarme, mais plus rapide de redescendre versant Est à pied !

 

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L'arête Sud de la Dent Blanche

 

 

carto fichier GPS

 

Dent Blanche - fichier GPS au format GPX

 

 

 

 

 

 

Récit :

 

Dernirèe sortie des vacances, nous quittons Luthézieu avec Anne au petit matin pour rejoindre Ferpècle au fond du val d'Herens en passant par les originales pyramides d'Euseignes !

 

A Ferpècles, il fait un froid de canard, nous pique niquons avant de partir vers midi. Anne a mis les gants, je garde la polaire. Rapidement nous nous élevons, le moral est bon, le sentier dénivèle bien et avec un peu de chance nous ne mettrons pas les 6 heures annoncées par le topo ! Nous rejoingons l'alpage de Bricola, une fine bruine nous y accueille. Une cordée nous rejoint. Il nous annonce qu'il a neigé 15 cm au refuge et que le sommet est compromis (ils ont téléphoné au refuge et interrogé les gens qui descendaient). Mon moral en prend un coup ! se taper 6 heures de montée pour se prendre un but... J'avance avec moins d'entrain. Nous rattrapons un couple, qui nous suit sur la morraine du glacier des Manzettes, la visibilté est réduite, le brouillard nous a englouti ! Dans les cairns, ils disparaissent derrière nous. Nous faisons une courte pause pour mettre nos Goretex, il neigeotte. Passage des dales (je me gauffre sur une zone verglacée) puis névé, heureusement que c'est bien balisé ! puis dernier névé sans visibilité, nous allons des tripoteau à l'autre, ils osnt espacés d'une 30 aine de mettre, c'est, en gros la visibilité. Nous arrivons au pied du refuge sans le savoir, seul l'altimètre m'indique que nous ne sommes pas loin ! Nous grimpons dans les rochers et le voilà, tout est givré et le vent soufle, ambiance hivernale. Nous pénétrons dans le refuge déjà bien plein, où la gardienne autoritaire mais sympatique nous accueille. De toute façon, avec toute la neige tombée, ça sent le but à plein nez, j'exprime mes doutes à Anne et estime nos chances de succès à 2 %. ca tombe bien, on sera plus vite rentré !

 

Soirée bouquinage et étirements. Un excellent repas et au lit !

 

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Réveil 4 heures.

 

Au sortir du refuge, il fait super beau, nous assistons au coucher de lune ! puis, dans le froid et la neige raiche tombée hier, nous progressons dans les rochers. fourvoyages  en suivant une cordée, nosu nous retrouvons sur une dale merdique. Anne la passe magistralement "pourquoi ne passes tu pas par l'écaille ?" je suis tout peneau (aux deux sens du terme). Pente de neige facile pour rejoindre le col, le soleil se lève, les cordées font la pause pour en profiter. Le Cervin et la Dent d'Herens sont magnifiques, le ciel s'embrase ! Nous repartons, nous sommes la 3ème cordée. personne ne speed pour ne pas faire la trace. et on rejoint un deuxième collet après des rochers faciles, nouvelle petite pause. Passage près des corniches, magnifque. Nous approchons du grand gendarme, imposant.Ca bouchonne, nous observons la première cordée qui penne à progresser. L'attente est longue et froide. Puis, c'est un peu la guerre des cordées. Le couloir est parfois occupé par deux cordées en parallèle, je déteste. Je pause régulièrement des points et, pour ne pas perdre de temps, je repère  où la cordée précédante en a mis. Un friends, une sangle. Les relais sont solides. Anne me suit sans problème. Il y a juste surpopulations aux relais et dans la voie. C'est Cosmopolites, des catalans, des Norvégiens, des Suisses (Allemands) des Français...  Dans la guerre de la progresion, nous sommes un peu dépassés, et au sortir du gendarme, 5 cordées nous précèdent. Nous décidons de suivre les Espagnols qui respectent le topo en contournaant le gendarme par la droite dans du mixte facile. Les guides sont sur le second gendarme. ca passe relativement facilement et se protège bien. Le second gendarme est avalé que voilà que ça bouchonne au pied du troisème, et ça bouchonne à fond. La traversée a l'air technique, tout le monde enlève les crampons. Et c'est parti, un friend, une sangle... Relai au pied d'un passage rocheux. J'aide un client à enlever son friend, ça faisait 5 minutes qu'il se battait avec son gants pour le sortir... Je le suis, il peste, bourrinne  et hésite à chaque instant. Je le suis, plutôt à l'aise dans cette escalade bien protégée, il y a quelques spits judicieusement placés. Plaisir de l'escalade. Anne grimpe tranquille, avec le soleil, on se réchauffe un peu. Nous sommes hyper en retard, avec les "bouchons". Je discutte avec un catalan de la course. Il ne reste plus de difficulté. Nous rejoigons le sommet avec une joie et une émotion perceptible, près de 7 heures ont été nécessaire pour y parvenir. Grignotage, photos et départ pour la descente. Nous dépassons rapidement la cordée de suisse Allemand. Et rejoignons les rappels du 3ème gendarme. C'est encore un peu la course, 2 cordées nous précèdent. Je décide de nous décaler à droite. puis pour la traverser vers le second gendarme c'est un peu les cordées imbriquées. Je déteste. On a du y perdre un friend !!!


Pour le second gendarme, je décide d'éviter les rappels et de descendre à pied, à priori, ça doit être plus rapide. Anne execute mes ordre et part à gauche alors que les cordées montent pour les rappels. La descente n'est pas très difficile, et par cette manoeuvre, nous nous retrouvons tout devant. La cliente du guide Français nous rejoint. Le brouillard aussi, le mauvais temps arrive. Rappels du premier gendarme en parrallèle avec le guide et la cliente française Corinne. Bonne ambiance. Nous nous rééquipons et repartons devant. Il n'y a plus de grosse difficulté, mais plein de petites ! C'est assez long, mais on se voit progresser, même si on ne voit pas grand chose. Au col, nous sommes dans le brouillard complet, devant, Ane suit les traces, je contrôle au GPS. Tout va bien. Il neige. Nous remerdouillons au dessus  du refuge en passant par une petite vire expo bien givrée. Nous pénétrons dans le refuge en héros ! 4 heures pour redescendre, nous avons enfin tenu le timing. La gardienne s'inquiete un peu de la situation et des conditions, nous sommes la première cordée à rentrer, il en reste 6 au dessus ( les autres ont rebroussé chemin !) Nous discuttons des conditions dans un anglais approximatif avec des autres cordées qui vont le tenter demain. Un thé de marche  3 gateaux et nous repartons pour la descente dans le mauvais temps. Nous croisons le guide et sa cliente qui arrive quant nous démarrons. Grand mauvais : vent neige et jour blanc. Les poteaux cairns seront bien utile. Je décide d'utiliser les névés au maximum pour de belles parties de ramasse (parfois sur les fesses), avec le gros avanatage de descendre sans trop d'effort. Anne, toujours en forme me suit sans problème. Enfin, nous sommes sous lea couche nuageuse et ça fait du bien d'avoir un peu de visibilité. La suite, c'est à fond ou presque, dans la morraine et sur les sentiers pour rejoindre la voiture vers 19 heure 30 après 2 h 38 de descente ! Le reste est assez long, rentrer à la maison en passant par mes parents...  Trèèèèès long

 

Belle course Merci Anne !

 

Photo

 

P1090543Anne au départ à ferpècle - frais !

 

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Arrivée à l'Alpage de Bricola, on commence à être dans les nuages

 

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Roc Noir - Hivernale au 25 Juillet

 

P1090558Le refuge givré à notre arrivée

 

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Lever de soleil sur la Dent d'Herens

 

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Anne devant le Cervin

 

 

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Monts Roses et Cervin

 

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Breithorn et Cervin (arête de Zmutt)

 

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La Dent d'Herens sur laquelle nous etions il y a 3 jours...

 

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Anne

 

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Cordée - Corniche

 

 

P1090583Cervin

 

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Sous l'imposant premier gendarme

 

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Dans le premier gendarme, le couloir goulotte

 

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Dent d'Herens

 

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Le premier gendarme vu du dessus

 

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traversée du second gendarme par la droite

 

P1090597Traversée du second gendarme directe (ou à droite on voit une cordée)

 

P1090600Dent d'Herens

 

P1090602Fin des difficultés

 

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Cervin et Dent d'Herens

 

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Weisshorn et Zinalrothorn

 

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Le sommet

 

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Au sommet

 


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Anne, rappel du premier gendarme, tiens il y a du brouillard...

 

P1090621Et le mauvais arrive...

 

 

 

 

Ski de rando : Rosablanche depuis Siviez

Apoutsiak — Ski de randonnéeValaisalpinisme

3336 m

Jolie course de ski de rando avec pas mal de distance.

Attention au risque d'avalanche (contournement du lac de Cleuson par exemple !)

 

1635 m de déniv

PD S3

  P1040286

Topo

 

De Siviez, charmante bourgade  au dessus de Nendaz (Sud de Sion) 1733 m

Prendre le chemin qui part à l'Est des instalations et remonter en diretion du lac de Cleuson. Sous celui ci possibilité d'emprunter l'échelle aérienne de l'EDS ou de poursuivre à ski.

longer le lac de Cleuson (2186m)  par le coté Est. Poursuivre Sud Sud Est vers la combe des Grands  Bandons puis Sud Ouest point 2697 m puis le lac 2783 m

rejoindre le glacier du Grand Désert (Sud) Le remonter et rejoindre l'arête Ouest sous le sommet. De là par l'arête on rejoint le sommet à pied.

 

Possibilité de couper la course en deux en dormant au refuge de Saint Laurent (2485 m) après le lac de Cleuson (1 h 30 de Siviez) (tel : 00.41 (0)27 288 50 05)

 

Descente : par le même itinéraire, possibilité de rejoindre les pistes de ski sous le lac de Cleuson.

 

 

Carto Fichier GPS Rosablanche

 

Fichier GPS au format GPX

 

Récit

 

Première sortie de la semaine, pour se mettre en jambe, départ à 3 heures de la maison, sur les skis vers 6 h 40. Départ dans le froid de l'hiver ( la semaine finira printanière !) Je remonte jusqu'au lac de Cleuson. Petit passage aérien sur ls échelles puis il faut longer le lac. Je déchausse une fois pour un passage en glace. Le parcours est bien plat.  Courte pause au dessus du plan de la Chaux.  Je croise un randonneur  qui m'avait fait la trace jusque là et qui redescend... dommage, j'aurais bien suivi ses traces jusqu'au sommet. Voilà au loin le sommet, à droite, les hordes de randonneurs arrivant du Mont Fort. De mon côté du glacier, je suis seul. Je rejoins la trace autoroute, quelques virages, quelques conversion et on arrive au dépot des skis. Il y a foule. La Rosablanche est bien une classique. Le sommet est à quelques coups de piolet plus loin. Pause courte, je papote  avec un organisateur participant à la patrouille des glaciers qui arrive et repart comme unavion (c'est sa dernière sortie avant la course). Et hop, la descente. La neige est assez bonen au départ , transformée sous le glacier avant d'être carrrément soupe sur le bas. Je merdouille un peu le passage sous le lac de cleuson et passe par des passages raides, mais ça passe et je rentre par les pistes de ski en rive opposée, la neige est tellement lourde qu'il faut pousser à la descente.

 

Jolie sortie un peu plate mais sauvage.

 

Photo

 

P1040277Sous le barage de Clauson

 

P1040278Pont

 

P1040282La partie finale

 

P1040283

Vue sur le Mont fort et le Grand Désert

 

 

 

 

 

 

Semaine chamoniarde :

 

Rosablanche par Siviez

 

Tentative sur la Verte

Goulotte Mitsunori Shigi

Nuit à la fourche

 

Tour Ronde, couloir Gervasutti

Vallée Blanche

 

Traversée des Aiguilles Crochues

 

Aiguille Verte couloir Couturier - descente par le Whymper

 

Les vidéos sont inclues dans les articles

 

 

 

 

Cabane de Panossière - 2641 m (FX Bagnoud)

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesValais
Tél : +41 27 771 33 22

2641 m


Cabane au pied des Combins. De multiple courses au départ ( ou à l'arrivée de cette cabane!) Panorama magnifique

http://ledoux.extreme.a.chez-alice.fr/Grandcombin3.jpg


Accès :

Depuis fionnay :

Prendre le sentier qui part au Sud du villag eet remonter le sentier. Au point 2110 prendre le sentier à flan (avalancheux pour info en début de saison), rejoindre la morraine et ganger le refuge par la moraine 4-5 heures

En cas de risque d'avalanche (et en hiver) , rejoindre le vallon de Corbassière et le Plan Goli et gagner le refuge par le glacier.


Du lac de Mauvoisin ( vérifier que la route est ouverte !!!)

Prendre le sentier qui part à l'Ouest passer au point 2520 m prendre alors Sud Ouest et rejoindre le col des Otanes (2771 m) De là descendre jusqu'à la morraine et la cabane de Pannossière plus au Nord.

Notes :

Maxime et Jehanne Dumoulin les anciens gardiens de la cabanne de Pannossière ont pris leur retraite  en 2009 après 40 ans de gardiennage de ce refuge !
  A vous de découvrir les nouveaux gardiens !

Remarque : pour les Français (et les "non Suisses") La demi pension était très vivement recommandée... sous peine de faire la cuisine dehors, quelque soit la météo ! (pour des raisons de sécurité...)

Courses au départ de la cabane :


Petit Combin

Combin de Corbassière

Grand Combin
Grand Combin de Corbassière - Grand Combin de Graffeneire - Combin de Tsessette

http://ledoux.extreme.a.chez-alice.fr/Grandcombin4.jpgLa cabane par beau temps, perchée sur sa morraine

http://ledoux.extreme.a.chez-alice.fr/Grandcombin8.jpgEn montant vers le couloir du gardien - avant la tempête

http://img.over-blog.com/600x450/0/08/49/95/ski-de-randonn--e/P1050107.jpgLe haut du couloir du gardien - dans la tempête
Cette photo et la photo précédente n'ont aucun rapport temporel ! 1 an d'écart entre les deux !


http://stephane.peiti.free.fr/montagne/Ski%20de%20rando/Grand%20Combin/slides/IMG_5507.jpg
Votre serviteur dans le couloir
 et dans le pépê avant un but
( il faut dire que j'avais emmené Steph
 dans mes bagages !)

http://ledoux.extreme.a.chez-alice.fr/Grandcombin1.jpgLever de soleil sur le couloir du Gardien

http://img.over-blog.com/600x450/0/08/49/95/ski-de-randonn--e/P1030337.jpgzoom sur le Grand Combin depuis le Wildhorn

Cabane du Grand Mountet - 2886 m

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesValaisalpinisme
Cabane du Grand Mountet.



Refuge :

Telephone : (00 41) 27 475 14 31

1200 m de dénivelé et 8 km environ 4 heures (pourinfo descente 2 h 45 sans trainer)
Looonnnngue montée, mais ça se fait.

Topo :

De Zinal ( 1675 m) , parking au bout du village, gratuit. remonter la piste après avoir traversé le torrent de la Navisence et la suivre jusqu'au pont  ( 1908 m) Remonetr le sentier qui part à l'Est puis qui prend plein Sud à flan ( nombreuses montées et descentes) Poursuivre jusqu'au refuge. 2886 m

Remarque : attention en début de saiso, le sentier est avalancheux ! Prendre le chemin d'hiver par le glacier puis la morraine

équipement
refuge d'hiver : 50 places
bois, poëlle, vaisselle, eau en début de saison
Couette, boisson fraîche ( 4,50 CHF)
Tarif CAF CAS 21 CHF


Grand confort !

Courses possibles

  • Alpinisme
Besso
Blanc de Moming
ZinalRothorn
Obergabelhorn
Dent Blanche, arête des 4 ânes
Mammouth

  • A ski
Haute Route impériale
Trifthorn
Pointe Durand
Zinalrothorn (épaule)


Remarques :
Une des plus belles vues des alpes
Bouquetins à proximité !

Photos
:












Alpinisme : Zinalrothorn 4221 m Rothorngrat - descente face Nord

Apoutsiak — alpinismeValaisZermatt4000but

 

Arrivée sur l'arête, vue sur le magistral Obergabelhorn

Récit :


Tout avait pourtant bien débuté...


Quand je dis ça, je ne suis pas très précis, la semaine avait été chargée et un évènement  aurait pu annuler ce Week end alpin.  Pour résumer.. : Du boulot par dessus la tête, une journée à Paris pour le travail, une soirée à Epinal en formation et un tour de VTT  qui aurait pu mal finir : engagé sur un petit pont aux rondins de bois dans le sens de la marche, je bloque la roue avant et bascule dans le vide, pont 1 m 50 au dessus d'une dale rocheuse sur laquelle je tombe la tête la première... J'ai bien cru dans un premier temps avoir la mâchoire fracturée ou une dent en moins, seule la lèvre a mangé ( je sais, ça n'est pas la première fois), et j'ai perdu un verre de mes lunettes dans le flot du torrent, plus de peur que de mal.

El Toreador

Mais je m'égare, revenons en au fait.
Je retrouve Jeff à Martigny et nous filons vers Zinal, la météo est bonne et la course en conditions, je me vois déjà couvert de Laurier de retour du Week end. La montagne, c'est trop facile.
Bon la première étape c'est la montée en refuge, et pour le refuge du Grand Mountet, c'est une saine occupation qui prend une bonne partie de la journée, les montagnes ayant été placée à trop grande distance du village... ( Avantage s'il en est, il y a moins de monde au refuge)
Bref, nous partons avec pour premier objectif de ne pas pique niquer trop tôt afin de couper la montée en deux parties égales. Je rêve d'une aire de pique nique moelleuse et je suis exaucé, sur une pente d'herbe, nous nous restaurons avant une petite sieste.

Alors là, il faut que je précise que j'ai commis ma première erreur du Week end : les sardines au citron. il est vrai que c'est très bon, ça n'est pas hyper facile à manger avec un couteau mais c'est très bon... Par contre, l'odeur ne va pas me lâcher pendant 2 jours, les doigt sente la marrée, à 4000 m d'altitude, c'est original !

Nous repartons, je profite de mon fumet et tente vainement de m'en débarrasser en me rinçant les doigts dans les ruisseaux . Le cirque du Mountet approche et son refuge. Nous sommes 3 arrivés au refuge, ça va être cool.

Le Mammouth

Je trouve un science et vie spécial mathématique, à priori thème peu passionnant ( en général au refuge, on lit Vertical quand on est un grimpeur et montagne mag quand on n'est pas doué, pour info, je suis abonné au deuxième, c'est tout dire !) mais j'y découvre des techniques de comptage ancestrale qu'il faudra que je vous conte...  ( Les Mésopotamiens étaient quand même de  sacrés bonshommes.




Sieste, bruit dans le refuge, en fait, nous serons 11. L'ambiance est bonne, nous partageons une excellente soupe avec des randonneurs belges ( qu'ils trouvent ici toute notre gratitude) d'autant plus que madame nous a fait notre vaisselle.  Il y a aura une cordée sur le Besso, deux cordées sur la voie normale du Zinalrothorn, 2 cordées sur la Rothorngratt (dont la notre).
L'ambiance est refroidie par l'arrivée d'une cordée  qui revient de notre objectif, il est déjà 19 heures, ils ont mis 9 heures à atteindre le sommet, leur commentaire: "ambiance hivernale" , voilà qui nous refroidi...

Je me couche en rêvant à la criée d'Etaple, à un gros chalutier dans le gros temps, à la pêche à la baleine, les Sardines font leur effet olfactif !

3 heures, Jeff se lève pour faire le feux, je le suis, petit dej, départ 4 heures. Il fait grand beau , cool, le ciel est étoilé.  Remontée de moraine, la lampe de Jeff a un faux contact, il fera l'approche dans le noir , je dois marcher devant ( c'est cool, il est obligé de me suivre, ça m'évite de prendre son rythme infernal.) Heidi et le slovaque son derrière, attirée par les effluves de Sardine ou par Monsieur Propre, on ne sait pas !
J'essaie de prendre le chemin idéal dans la moraine pour rejoindre le glacier. Jean-Luc et Sebastien, l'autre cordée ayant le même objectif que nous nous rejoignent. je pars devant. De toute façon, sur les glaciers tourmentés il y a rarement du monde pour marcher devant, sans doute la  taille des crevasses y est pour quelque chose. Jean-Luc nous fait remarqué que le temps a tourné, et oui, on ne voit plus les étoiles.  Nous partons, je file droit, puis incline  vers la droite pour aller sous les rochers 3327 m. Il neige, la frontale éclaire les flocons dans la nuit noire et j'ai du mal à anticiper le bon chemin. Une zone de crevasse. Chacun donne son conseil puis j'y vais. On louvoie ( dans les zones crevassées, on louvoie toujours.) Un grand pas, un pont de neige où l'on aimerait s'appeler Steph... Je butte sur un trou profond, demi tour. La cordée de Jean-Luc passe devant, je me retrouve dernier. La neige ne cesse pas, ça sent bon le but. mais nous poursuivons. Il faut tracer, je suis content d'être derrière, à flâner. Nous repérons le couloir et passerons par un itinéraire inédit : à gauche ! Ça passe( bravo Jean-Luc) et voilà le couloir. Nous passons la rimaye, un peu athlétique mais pas trop, puis c'est la remontée, la glace est pourrie et je suis content, je suis le seul à avoir monté deux piolets, confort ! Jean-Luc et Seb merdouillent dans cette mauvaise glace, je propose à Jeff de bifurquer dans le mixte bordant le couloir, bonne pioche, la progression se fait les doigts dans le nez ( ou plutôt les moufles, dans notre tenue !)

Couloir d'accès à l'arête

L'arête... plâtrée !

Jean-Luc


Jean-Luc dans la descente d'un gendarme

Au sortir du mixte nous les avons dépassés et ils on l'air crevé par leurs efforts, j'en profite pour les filmer, bel effort, voilà enfin le col, déjà 3 heures depuis notre départ .

La suite  commence bien des rochers faciles sur lesquels on galope jusqu'à la première difficulté. et en fait, ensuite, il n'y a que des difficultés et plus de rochers sur lesquels on galope... Des passages de III, de IV voir de V ( c'est pas moi qui le dit, c'est Jeff, il fait autorité en la matière !)  Et le rocher est bien enneigé ce qui ralentit la progression de manière importante. Nous contournons des gendarmes plus ou moins définis, soit sur le fil soit coté Mountet, coté le plus enneigé ! Le sommet est dans le brouillard. Nos deux cordées se suivent, Jeff, devant, autoritaire montre la voie, je suis en s'efforçant de refaire le geste parfait réalisé par mon premier, je bourrine dans certains passages pour avancer... Mais tout va bien, mis à part notre vitesse de progression trop lente. Nous n'avançons que rarement corde tendue. A un petit col, je décide d'aborder le problème avec Jeff, il est déjà 1 heures. " Jeff on fait quoi, soit on va au sommet et on rentre à point d'heure, soit on redescend tout de suite" ( sous point d'heure, ça voulait dire vers 1 heure ou 2 heure du matin en bas) Jeff, pensait, lui aussi, aborder le sujet, nous décidons de redescendre. Jean-Luc et Sebastien jettent l'éponge eux aussi. Nous disposons de deux cordes une de 60 et une de 30. Jean-Luc part le premier, trouve un bequet pour le rappel suivant, l'installe, Jeff le rejoint, je suis le 3ème et Sébastien me suit. Il faut préciser ici que Seb est  allemand et que la langue de Goethe n'ayant aucun secret pour moi, 9 ans d'allemand, ça se connaît, nous discutons en Anglais, et qu'il ne faut aucun contresens afin d'éviter les accidents !

Jeff - rappel

A chaque relais, je retrouve Jeff, qui file vers le bas, dès qu'il est en bas, je défaits le cabestan, récupère le mousquetons, attend Sebastien, le vache, récupère la corde ( qui parfois joue les cordes coincées) passe le noeud dans la cordelette, avale la corde, m'installe et repart.

7 rappels, tout s'est bien passé. le dernier au dessus de la rimaye. Jeff et Jean-Luc  me conseille, du dessus, on voit bien qu'elle est surplombante et j'aperçois des stalactites. je décide de la faire à la bourrin, à l'Apoutsiak . Je me lance  rapido en arrière et atterri en bas, je bloque la corde, mon pied perce le sol, mais tout est ok, j'ai évité les stalactites et suis descendu sans problème.
Sébastien arrive, il écoute les conseils des "anciens" , lui ! et le conseil est le suivant, baisser les fesses le plus bas possible et se lancer, et bien le pauvre Seb, il a mangé su Stalactite, sans casque en plus, je préfère Laaargement ma méthode de bourrin efficace !

Ca louvoie entre les crevasses

Nous récupérons les rappels, je mange de l'excellent Sandwitch de Jeff ( au rebloch ') et nous repartons. Descente rapide mais tranquille, observations des crevasses impressionnantes. courte pause à la sortie du glacier. La moraine, Jeff me largue, je sentais bien que ça le démangeait depuis hier... J'arrive au  refuge un peu fatigué, je sais que la descente à Zinal va être longue, il est déjà 16 h 30 !

Le refuge, enfin

Le temps de refaire le sac et c'est reparti, deux bouquetins sont apeurés par nos soins sous le refuge, puis une marmotte, un rouge queue et enfin un renard et nous voilà à Zinal, en 2 h 45 ! sans avoir traîné !

Je serais à 11 heure à la maison.

Bouquetin


Photos

Sommet du Zinalrothorn ( avec l'arête Sud ouest à droite )

Couloir d'accès à l'arête

Descente

"Louvoyage"

Louvoyage II, on voit la trace de descente à gauche

Début de descente sous le refuge



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