1200 m de dénivelé et 8 km environ 4 heures (pourinfo descente 2 h 45 sans trainer)
Looonnnngue montée, mais ça se fait.
Topo :
De Zinal ( 1675 m) , parking au bout du village, gratuit. remonter la piste après avoir traversé le torrent de la Navisence et la suivre jusqu'au pont ( 1908 m) Remonetr le sentier qui part à
l'Est puis qui prend plein Sud à flan ( nombreuses montées et descentes) Poursuivre jusqu'au refuge. 2886 m
Remarque : attention en début de saiso, le sentier est avalancheux ! Prendre le chemin d'hiver par le glacier puis la morraine
équipement
refuge d'hiver : 50 places
bois, poëlle, vaisselle, eau en début de saison
Couette, boisson fraîche ( 4,50 CHF)
Tarif CAF CAS 21 CHF
Arrivée sur l'arête, vue sur le magistral Obergabelhorn
Récit :
Tout avait pourtant bien débuté...
Quand je dis ça, je ne suis pas très précis, la semaine avait été chargée et un évènement aurait pu annuler ce Week end alpin. Pour résumer.. : Du boulot par dessus la tête, une
journée à Paris pour le travail, une soirée à Epinal en formation et un tour de VTT qui aurait pu mal finir : engagé sur un petit pont aux rondins de bois dans le sens de la marche, je
bloque la roue avant et bascule dans le vide, pont 1 m 50 au dessus d'une dale rocheuse sur laquelle je tombe la tête la première... J'ai bien cru dans un premier temps avoir la mâchoire
fracturée ou une dent en moins, seule la lèvre a mangé ( je sais, ça n'est pas la première fois), et j'ai perdu un verre de mes lunettes dans le flot du torrent, plus de peur que de mal.
El Toreador
Mais je m'égare, revenons en au fait.
Je retrouve Jeff à Martigny et nous filons vers Zinal, la météo est bonne et la course en conditions, je me vois déjà couvert de Laurier de retour du Week end. La montagne, c'est trop facile.
Bon la première étape c'est la montée en refuge, et pour le refuge du Grand Mountet, c'est une saine occupation qui prend une bonne partie de la journée, les montagnes ayant été placée à trop
grande distance du village... ( Avantage s'il en est, il y a moins de monde au refuge)
Bref, nous partons avec pour premier objectif de ne pas pique niquer trop tôt afin de couper la montée en deux parties égales. Je rêve d'une aire de pique nique moelleuse et je suis exaucé, sur
une pente d'herbe, nous nous restaurons avant une petite sieste.
Alors là, il faut que je précise que j'ai commis ma première erreur du Week end : les sardines au citron. il est vrai que c'est très bon, ça n'est pas hyper facile à manger avec un couteau mais
c'est très bon... Par contre, l'odeur ne va pas me lâcher pendant 2 jours, les doigt sente la marrée, à 4000 m d'altitude, c'est original !
Nous repartons, je profite de mon fumet et tente vainement de m'en débarrasser en me rinçant les doigts dans les ruisseaux . Le cirque du Mountet approche et son refuge. Nous sommes 3 arrivés au
refuge, ça va être cool.
Le Mammouth
Je trouve un science et vie spécial mathématique, à priori thème peu passionnant ( en général au refuge, on lit Vertical quand on est un grimpeur et montagne mag quand on n'est pas doué, pour
info, je suis abonné au deuxième, c'est tout dire !) mais j'y découvre des techniques de comptage ancestrale qu'il faudra que je vous conte... ( Les Mésopotamiens étaient quand même
de sacrés bonshommes.
Sieste, bruit dans le refuge, en fait, nous serons 11. L'ambiance est bonne, nous partageons une excellente soupe avec des randonneurs belges ( qu'ils trouvent ici toute notre gratitude) d'autant
plus que madame nous a fait notre vaisselle. Il y a aura une cordée sur le Besso, deux cordées sur la voie normale du Zinalrothorn, 2 cordées sur la Rothorngratt (dont la notre).
L'ambiance est refroidie par l'arrivée d'une cordée qui revient de notre objectif, il est déjà 19 heures, ils ont mis 9 heures à atteindre le sommet, leur commentaire: "ambiance hivernale"
, voilà qui nous refroidi...
Je me couche en rêvant à la criée d'Etaple, à un gros chalutier dans le gros temps, à la pêche à la baleine, les Sardines font leur effet olfactif !
3 heures, Jeff se lève pour faire le feux, je le suis, petit dej, départ 4 heures. Il fait grand beau , cool, le ciel est étoilé. Remontée de moraine, la lampe de Jeff a un faux contact, il
fera l'approche dans le noir , je dois marcher devant ( c'est cool, il est obligé de me suivre, ça m'évite de prendre son rythme infernal.) Heidi et le slovaque son derrière, attirée par les
effluves de Sardine ou par Monsieur Propre, on ne sait pas !
J'essaie de prendre le chemin idéal dans la moraine pour rejoindre le glacier. Jean-Luc et Sebastien, l'autre cordée ayant le même objectif que nous nous rejoignent. je pars devant. De toute
façon, sur les glaciers tourmentés il y a rarement du monde pour marcher devant, sans doute la taille des crevasses y est pour quelque chose. Jean-Luc nous fait remarqué que le temps a
tourné, et oui, on ne voit plus les étoiles. Nous partons, je file droit, puis incline vers la droite pour aller sous les rochers 3327 m. Il neige, la frontale éclaire les flocons
dans la nuit noire et j'ai du mal à anticiper le bon chemin. Une zone de crevasse. Chacun donne son conseil puis j'y vais. On louvoie ( dans les zones crevassées, on louvoie toujours.) Un grand
pas, un pont de neige où l'on aimerait s'appeler Steph... Je butte sur un trou profond, demi tour. La cordée de Jean-Luc passe devant, je me retrouve dernier. La neige ne cesse pas, ça sent bon
le but. mais nous poursuivons. Il faut tracer, je suis content d'être derrière, à flâner. Nous repérons le couloir et passerons par un itinéraire inédit : à gauche ! Ça passe( bravo Jean-Luc) et
voilà le couloir. Nous passons la rimaye, un peu athlétique mais pas trop, puis c'est la remontée, la glace est pourrie et je suis content, je suis le seul à avoir monté deux piolets, confort !
Jean-Luc et Seb merdouillent dans cette mauvaise glace, je propose à Jeff de bifurquer dans le mixte bordant le couloir, bonne pioche, la progression se fait les doigts dans le nez ( ou plutôt
les moufles, dans notre tenue !)
Couloir d'accès à l'arête
L'arête... plâtrée !
Jean-Luc
Jean-Luc dans la descente d'un gendarme
Au sortir du mixte nous les avons dépassés et ils on l'air crevé par leurs efforts, j'en profite pour les filmer, bel effort, voilà enfin le col, déjà 3 heures depuis notre départ .
La suite commence bien des rochers faciles sur lesquels on galope jusqu'à la première difficulté. et en fait, ensuite, il n'y a que des difficultés et plus de rochers sur lesquels on
galope... Des passages de III, de IV voir de V ( c'est pas moi qui le dit, c'est Jeff, il fait autorité en la matière !) Et le rocher est bien enneigé ce qui ralentit la progression de
manière importante. Nous contournons des gendarmes plus ou moins définis, soit sur le fil soit coté Mountet, coté le plus enneigé ! Le sommet est dans le brouillard. Nos deux cordées se suivent,
Jeff, devant, autoritaire montre la voie, je suis en s'efforçant de refaire le geste parfait réalisé par mon premier, je bourrine dans certains passages pour avancer... Mais tout va bien, mis à
part notre vitesse de progression trop lente. Nous n'avançons que rarement corde tendue. A un petit col, je décide d'aborder le problème avec Jeff, il est déjà 1 heures. " Jeff on fait quoi, soit
on va au sommet et on rentre à point d'heure, soit on redescend tout de suite" ( sous point d'heure, ça voulait dire vers 1 heure ou 2 heure du matin en bas) Jeff, pensait, lui aussi, aborder le
sujet, nous décidons de redescendre. Jean-Luc et Sebastien jettent l'éponge eux aussi. Nous disposons de deux cordes une de 60 et une de 30. Jean-Luc part le premier, trouve un bequet pour le
rappel suivant, l'installe, Jeff le rejoint, je suis le 3ème et Sébastien me suit. Il faut préciser ici que Seb est allemand et que la langue de Goethe n'ayant aucun secret pour moi, 9 ans
d'allemand, ça se connaît, nous discutons en Anglais, et qu'il ne faut aucun contresens afin d'éviter les accidents !
Jeff - rappel
A chaque relais, je retrouve Jeff, qui file vers le bas, dès qu'il est en bas, je défaits le cabestan, récupère le mousquetons, attend Sebastien, le vache, récupère la corde ( qui parfois joue
les cordes coincées) passe le noeud dans la cordelette, avale la corde, m'installe et repart.
7 rappels, tout s'est bien passé. le dernier au dessus de la rimaye. Jeff et Jean-Luc me conseille, du dessus, on voit bien qu'elle est surplombante et j'aperçois des stalactites. je décide
de la faire à la bourrin, à l'Apoutsiak . Je me lance rapido en arrière et atterri en bas, je bloque la corde, mon pied perce le sol, mais tout est ok, j'ai évité les stalactites et suis
descendu sans problème.
Sébastien arrive, il écoute les conseils des "anciens" , lui ! et le conseil est le suivant, baisser les fesses le plus bas possible et se lancer, et bien le pauvre Seb, il a mangé su Stalactite,
sans casque en plus, je préfère Laaargement ma méthode de bourrin efficace !
Ca louvoie entre les crevasses
Nous récupérons les rappels, je mange de l'excellent Sandwitch de Jeff ( au rebloch ') et nous repartons. Descente rapide mais tranquille, observations des crevasses impressionnantes. courte
pause à la sortie du glacier. La moraine, Jeff me largue, je sentais bien que ça le démangeait depuis hier... J'arrive au refuge un peu fatigué, je sais que la descente à Zinal va être
longue, il est déjà 16 h 30 !
Le refuge, enfin
Le temps de refaire le sac et c'est reparti, deux bouquetins sont apeurés par nos soins sous le refuge, puis une marmotte, un rouge queue et enfin un renard et nous voilà à Zinal, en 2 h 45 !
sans avoir traîné !
Je serais à 11 heure à la maison.
Bouquetin
Photos
Sommet du Zinalrothorn ( avec l'arête Sud ouest à droite )
Couloir d'accès à l'arête
Descente
"Louvoyage"
Louvoyage II, on voit la trace de descente à gauche
Magnifique traversée avec beaucoup de portage dans une météo ne correspondant absolument pas aux prévisions
!!!
avec Jean-Marc Lafontaine
Vidéo en bas de l'article
Météo capricieuse - trouver le haut du couloir du gardien, dans le brouillard - Jean-Marc
Topo :
1°) : Cabane de Valsorey CAS 3030 m
De Bourg Saint Pierre on peut se garrer à Cordonna en fin de saison.
remonter en rive droite, le vallon qui mène aux cabanes du Vélan et de Valsorey
Passer à proximité du chalet d'en Bas, rejoindre le chalet d'Amont
Si le sentier est déneigé, remonter le sentier qui passe sous les Botserresses , gagner Grands Plan et par al combe, la cabane de valsorey par la gauche ( si le sentier rester plus longtemps dans
la combe avant de remonter vers le refuge.
4-5 heures (moins pour les sportifs !)
2°) Face Sud du Combin de Valsorey 4184 m
AD II
De la cabane, partir droit au dessus de la cabane et passer sous les contreforts du Combin de Meitin. Traveresée ascendante ensuite pour rejoindre un couloir qui mène au col sous le bivouac
Musso ( bivouac Italien en territoire Suisse !) Le col passe par sa partie gauche après une traversée. (3650 m) 2 heures
Du col remonter les pentes raides (45 - 50 °) du plateau de couloir et rejoindre l'arête sud du Combin de Valsorey à la base de son dernier ressaut. Escalader (II III) cette arête, un passage
versant ouest est vertigineux mais facile.
3°) Descente par le couloir du gardien sur la cabane de Pannossière
Il est vivement conseiller d'avoir un bon sens de l'orientation, de bonnes connaissances, un GPS ou
à défaut des traces pour cette descente ! Le départ du couloir n'est pas évident à trouver !
Du sommet du Combin de Valsorey possibilité de rejoindre le Ciombin de Grafeneire 4314 m et le Combin de la Tsessette (4135 m)par le plateau sommital et le mur de la cote
Descente par le couloir du gardien
repérer le sommet du couloir du gardien (légerement sud ouest du point 3987 m de la carte Suisse. Descendre le sérac (plus ou moins délicat selon les années et descendre le couloir du gardien en
se tenant de magnière à éviter au maximum le risque provoqué par une évenuelle chute de sérac...
De là rejoindre le plateau du ddéjeuner puis le glacier de Corbassière et enfin lacabane de Pannossière (François Xavier Bagnoud) en remontant sur la morraine !
4°) Cabane de Pannossière Fionnay
Si beaucoup de neige, descendre par le glacier puis sur le plat avant une courte remontée avant la descente sur Fionnay
Si pas beaucoup de neige, descendre à droite du refuge sur plan Goli et rejoindre le sentier d'été (attentino avalancheux s'il reste de la neige) pour rejoindre Fionnay
Premier jour de jeux pour la météo avec nous...
Jean-Marc m'ayant rejoint à la maison, sa voiture nous ayant amené à Bourg Saint Pierre nous nous garons un peu au dessus du village, et tout commence par un pique nique, ça sera toujours ça de
gagner... Le moral est bon, la neige loingtaine, et oui, le 29 Juin en face Sud, uil fallait s'y attendre, il faudra porter.
La météo est bonne pour ces 4 jours, en gros beau temps le matin et quelques cumulus l'après midi avec un faible risque d'averse résiduel, et c'est tous les jours scomme ça !
Chargés comme des mules nous partons, ( mon sac doit bien peser 18-20 kg, c'est trop !). Les marmottes plus ou moins grassouillettes détalent et agrémentent la remontée du Vallon, l'imposant
Vélan et le sujet de nos conversations, c'est long, mais on est bien là, bien mieux qu'à un long repas de famille... ( de 6 h ?)
Nous nous octroyons une première pause, je somnole en attendant Jean-Marc, quelques barres, et c'est reparti, nous trouvons la neige à 2550 m au niveau de Grand Plan.
Enfin nous skions, mais c'est de la soupe, Jean-Marc qui n'apas des peaux taillées correctement glissouille, je l'entends pester pendant que je trace, tant bien que mal dans cette neige qui ne
tient pas ! Je suis bien essoufflé en arrivant au refuge.
Je prépare le feux, fais fondre de l'eau, Jean-Marc arrive dans la grisaille et le vent, moi qui esperais une fin d'après midi terrasse et soleil pour faire secher mes affaires, ça sera poëlle
à bois fonte de neige, moins sympa, le refuge est bien humide !
Le lendemain matin, le réveil sonne à 3 heures. ( Cette horaire qui semble banal, a été le fruit d'une intense négociation , j'eus préféré personnellement 2 h 30, mais l'homme de la
Walker a remporté al décision, et oui, l'experience... ) Bref, à 4 heures, maquillés (de crême solaire) nopus quittons le refuge. Mise en place de ma technique favorite, le somnolage dans
les roues , je m'explique, il faut suivre un skieur bien régulier en roupillant, seul problème, la pente est raide et il faut rester concentré, donc mauvais repos.
Jean Marc décide de lacher du lest et son descendeur file dans la pente, il s'arrête un peu plus bas, il en sera quitte pour 30 m de déniveler en plus dans sa journée ! Nous décidons de
chausser les crampons la pente etant relativement raide on ira aussi vite ( on n'a fait que 300 m à ski ! nuls !)
On repart, chacun de son coté, je n'ai pas de rythme même si je vais un peu plus vite que Jean-Marc, qui monte bien régulièrement. Moi qui interdit d'habitude aux autres de faire des petites
pauses, je n'arrête pas d'en faire ... Léger asthme d'effort. Le Mont Blanc est limpide, annociateur de mauvais temps, nous verrons, les prévisions météo tant en France qu'en Suisse, sont
bonnes !!!
Coté Italien tout est gris foncé et des nuages viennent lecher les Grands Combins !
Passage au col, nous regardons cette grande face sud qui nous attend, et c'est reparti. La pente déjà raide, se redressait encore... Nous faisons une pause au milieu sur un rocher , le reste de
la pente y étant peu propice... Je reste dans les traces de Jean-Marc pour garder un bon rythme, lent, mais efficace, nous rejoingons l'arête, et observons du monde au sommet, venus de
Pannossière. Ces derniers mètres qui parraissent courts seront relativement longs. Je passe devant, j'aime ces escalades mixtes faciles, Jean-Marc me suit, je file, Jean-Marc me demande
si on y est, mais derrières chaque ressaut, il y en a un autre puis, un passge en versat ust vertigineux, "on s'encorde ?" , il fait gris, Jean-Marc passe devant et file vers le sommet,
je le suis, le voilà, on est dans le brouillard heureux, dommage pour la vue, ça soit être joli, nous descendons en crampons vers le plateau. Ca se lève, le Combin de Grafeneire nous nargue, si
ça tient, j'irais bien y faire un saut, mais Jean-marc, sait qu'il faut redescendre. Nous décidons de passer par le mur de la cote, et le corridor (plus facile à ski por moi. Traversée à flan à
4000 m sous els Combins ( voir fichier GPS, vous comprendrez ...) on arrive au dessus du mur de la cote, mais y a t'il une corniche, on n'ose pas avancer, on voit mal, jusqte que c'est
raide et qu'on est sans doute trop bas, tant pis, on file vers le couloir du gardien. Demi tour, toujours à flan, se méfiant des crevasses, Jean-Marc est devant, je reste derrière avec le GPS à
proximité, visibilté, 20 m , la trace s'effaçant, c'est impressioannt, il neigeotte. "On est à environ 20 m de l'entré du couloir !", on cherche des traces de ski, signe de passage, Jean-Marc
se lance dans un descente. Nous remettons les crampons et nous encordons, le passage est là, ce coup ci les traces sont nettes, passages sous le sérac, au ras, impressionant, et dire que ce
passag eest sensé être plus "sécurit" que le corridor... C'est étrange. Court passage en glace, tracé, nous filons avec un énorme immeuble de glace au dessus de la tête. Jean-Marc chausse, je
poursuis en crampons rapido. Il neige à gros flocons, on se rejoint en bas.
Puis, c'est la séance petit coup de GPS, repérage des traces ( j'ai bien fait de bien préparer cette course GPSiquement parlant...) ca passe, nousenchaons qulques jolies courbes dans
cette tempete. Voilà le plat du glacier de Corbassirèe, il faut pousser sur les bâtons. La neige colle sur le maque en 2 minutes on y voit plus rien. On déchausse pour remonter la grosse
morraine de la cabane de Pannossière, on rentre manger des pâtes et un coca bien mérités. Rencontre avec un couple de Valaisan qui monte tous les ans à la même date à la cabane et qui se sont
mariés là ! Partage de spaghetti avec des Italiens, la gardienne n'a pas apprécié, on allait pas les balancer !)
il faut également organiser le rapatriement à Bourg Saint Pierre. A priori plus de bus à cette heure , c'est taxi ou solution Paul, le neveux de Jean-Marc, solution parfaite. La descente sur
Fionnay est relativement rapide, 2 h 30, déchaussage vers 2400 m croisement de nombreuses cordées qui montent pour demain ( sous la pluie battante) dont certains alpinistes avec parapluies ou
tongues ( sur la neige !)
à 16 h 30 nous sommes àFionnay, à 16 h 35, Paul arrive dans une Fiat surpuissante
miniature avec un bon chocolat chaud.
Nous sommes trempés mais contents
Merci Paul
Rapport Météo :
comme je l'ai dit, la météo etait soleil avec quelques cumulus dabs l'après midi et averses éparses,
On a eu : Beau à 4 heures, se voilant vers 6 heures, Brouillard à 9 h 37 au sommet et neigotte
Neige en continue à partir de 10 heures
puis pluie abondante à basse altitude ( juste une accalmie de 30 minutes à la descente !)
Photos :
En montant à Valsorey
On porte, avec le sourire ... 3 heures !
La cabane du Vélén perchée sur sa morraine
cabane de valsorey 3030 m
Le vélan
petit matin sur les pentes du Combin de Valsorey
Le vélan fume
petite pause sur le rocher plat de la face sud
escalade des derniers mètres - aérien
Summit, dans le brouillard !
Ca se lève... pendant 30 secondes et le Combin de Grafeneire fne fait rien qu'à nous narguer...
Jean-Marc - dépeautage au sommet du couloir du gardien
Voici une photo des Monts Roses qui date de 1955
On y retrouve la Nordend la pointe Dufour et les Monts Roses proprement dits au fond à droite avec le début de l'arête du Lyskamm à droite.
Ci dessus, la photo date de 2003 (année sèche s'il en est) Elle est prise approximativement du même endroit (on voit mieux le Lyskamm à droite !
Ci dessus, j'ai mis approximativement les limites des glaciers en 2003 afin de mieux comparer avec 1955
Et oui, ça fait mal !
du refuge de grand Mountet, descendre par le sentier de Zinal sur 300 mètres ( 5 minutes) Prendre la sente qui amène à des gradins puis à un couloir sur la droite. Le remonter et, par des vires faciles gagner l'arête proprement dite ( ça passe partout)
Poursuivre l'arête parfois versant Nord, parfois versant sud au mieux ( sangle fiends, quelques
plaquettes)
Le sommet 3213 se gravi par la droite (couloirs faciles)
gagner alors le sommet 3219 puis la Forcle ! De là rejoindre la morraine du glacier de Zinal et la cabane du
Mountet
conditions :
Globalement sec sur l'arête sauf quelques passages en face nord et la portion avant la Forcle
Météo :
beau voilé !
Récit :
départ tranquille vers 7 heures du refuge. Je peste devant les courses sans marche d'approche, ça me
rappelle la Meije : tu sors du refuge et tu grimpes... à fond. Steph part devant lors de la première longueur et y restera, je profiterais d'une journée derrière bien agréable en second ... Le
rocher est d'abord frai et facile. Nous comparons la face à l'Eiger et Steph à Edlinger : la montagne à mains nus... les comparaisons s'arrêtent là : Nous sommes seulement sur le Mammouth
!!!
Nous approchons du sommet Ouest, la face parrait imprenable, j'imagine déjà les coincements la bagarre, le
parcours emprunmpte un couloir délité facile dans la face Sud pour aboutir au sommet.
Nous batons à l'occasion le record de lancement d'avion en papier !!! La traversée vers le sommet suivant
nous occuppe pas mal avant de retrouver la face Nord, ses blocs et ses trous et la Forcle pour une 3ème et dernière descente de la morraine vers le refuge
Le reste de la journée, ça sera 2 h 30 de descente vers Zinal !!!
De la cabane du Grand Mountet (2886), rejoindre la morraine du glacier du Mountet et la remonter jusqu'à la Forcle ( 3188 m) sentier d'abord puis
gros blocs sous le col. Traverser en direction du Nord, et prendre la sente qui mène au pied d'une vire (flèche rouge !) Rejoindre la vire à gauche et remonter les gradins par des dales (vires) faciles. Traverser deux couloirs (cairns) à gauche (flèche rouge en haut de lea premièr partie) et remonter un couloir étroit puis des gros blocs pour
atteindre le point
Traversée vers le point 3555m par des rochers et des névés puis suivre le fil de l'arête jusqu'au cairn 3638 m ( le cairn fait 2 mètres de haut,
vous n'allez pas le louper tout de même)
De là rejoindre le Dôme de Moming ( 3657 m) et le sommet ( 3661 m)
météo :
beau légèrement voilé
Conditions :
40 cm de neige fraiche à la Forcle, premier passage de grimpe sec et gelé sous le point 3309 puis 50 à 60 cm de neige fraiche sur le névé et sur
l'arête : cachant les prises...) donc très lo,g Carto GPS
Compte tenu des chutes de neige des jours précédents, nous avons optés pour une sage décision : nous contenter des sommets raisonable et éviter
le but qui nous tend les bras ! Adieu Obergabelhorn, adieu zinalrothorn, adieu gloire éphèmere, tels deux Icares nous nous écrasons !
L'arête du blanc parraissant efilée ( sur la carte et sur le topo) nous décidons de passer par l'arête Su Ouest : rocheuse ...
Lever à 4 h 45 pour un départ vers 6 heures ( et oui, il faut que le poêle chauffe..) à 7 heures, nous profitons d'un magnifique lever de
soleil à la Forcle. Nous basculons côté Nord de la forcle dans une neige où l'ons 'enfonce plus ou moins ... Nous rejoignons la sente et la vire. L'escalade est facile et agréable. Remonter des gradins, il y a des cairns, rien de bien compliqué. Une
traversée à gauche et ça repart vers le haut pour rejoindre le point 3309 m . Steph se tape alors la trace dans la peuff plus ou moins croutée... Puis, me passe le relais... qui ça ... moi, et la
grande pente là, elle est pour moi, oui, mon ARVA est en route.. encordement long... bon... Je passe devant, j'etais bien derrière à profiter d'une trace toute faire, les pièges étant évités. Je
traverse, souffle, peste, et essaie de trouver un passage pour rejoindre l'arête. Ca monte, je vise une sorte de pseudo couloir ( oui, je dis pseudo : tout est blanc avec quelques rochers
affleurants !) Je monte, j'ai une sangle et un friends, ça va faire court pour assurer ( Steph a tout le matos et on ne se l'ai pas échangé en changeant de leader... ) De toute façon,
c'est mon style, un peu libre ( et stressant) Quelques passages un peu technique, je me frai un passage dans cette courte face, la pente diminue, enfin ,l'arête !
Je poursuis, galopant ( si l'on peut galoper dans 50 cm de neige) le début est plutôt facile. Quelques rochers facilement assurable permettent de
varier la progression. L'arête s'aplani alors, et devient étroite, ça se complique, à chaque pas il faut se méfier, est on sur un bloc ou dans le vide, le stressomètre augmente
dangereusement. Sur l'arête le passage devient infranchissable et je sens qu'il faut passer en face Sud dans le rocher (caché !) pourri. Je fais venir Steph, qui me propose de passer devant !
Youpiiiiiiiii !!!, je n'ai même pas eu à le lui proposer, j'ai juste eu à faire le gars essoufflé. Comment a t'il deviné que ce passage de m'inspirait pasmais pas du tout. Et là, Steph part, assurant de mille coinceur le passage ( en rocher pourri comme je l'avais prévu) On remonte sur l'arête, le temps défile, Steph, le docteur Sécurit met une sangle tous les 10 mètres, c'est long mais très sécurisant ! Nouveau
passage, une dalle, de concert on décide de la psser en Artif ( A 2 me précise Steph ) On aurait pu éviter la pédale mais bon. C'est passé.
Enfin le cairn 3638 m est là, nous sommes heureux, j'ai cru faire demi tour pleins de fois !
Nous calculons l'horaire : il est déjà 13 h 30, nous comprons encviron 4 heures de descente, pas le temps d'aller au sommet dans cette
semoule. ( nous n'irons même pas au Dôme trop concentrés sur la descente à venir)
Et c'est reparti dans la bonne humeur, je pars devant posant ici une sangle , là un friends, ailleur un bequet... jusqu'au passage fatidique pour rejoindre le névé. J'étais favorable à un rappel, tandis que Steph décide d'opter pour la desescalade. Il me
passe devant pour descendre et je n'ai plus le choix... Je le vois dérouler les 60 mètres de cordes posant quelques points deci de là. Je boude intérieurement, mon rappellllllllll !!! Je suis grillé, il faut y aller. Je le rejoind une première fois assez rapidement. Il repart dans une desescalade assez raide dans un
passage qu'on a pas pris à la montée . Et si il y a une dalle sous la neige ? "Seeeeccccc !" Je ravale cette corde aussi vite que possible, un peu de neige est
partie sous ses pieds Il traverse et se met à l'abrit.
C'est à moi, ja trace faite par Steph est à refaire, je descends, assurant chaque pas. Tout à coup, un gros bruit (j'allais écrire énorme
mais c'est exagéré !) Un bloc au dessus s'est détaché, sans raison, je me protège derrière le bloc qui me surplombe et le lboc vengeur s'arête ! je traverse au petit trop le passage, Stéphane
file 60 mètres devant sur le névé. Les difficultés sont presque toute derrière nous.
Nous descendons le passage d'escalade pour sortir à la vire puis c'est le long retour à la Forcle et la morraine qui permet de descendre au
refuge.
Il est 19 heures quand nous arrivons au refuge pour une course qui doit être courte... d'habitude !
Petit Mountet (2142 m) - Grand Mountet (2886 m) Du Petit Mountet, prendre la piste pour redescendre au pont (1908 m) et 250 m de perdus .... De là prendre le super bon sentier en rive gauche du vallon ( super bon mais aussi super long...) balisage vraiment parfait ! Il grimpe d'abord en face du refuge du petit Mountet avant de lentement partir vers le Sud ( bouquetins - cables lorsque le terrain est difficile
!) Le sentier contourne la base du Besso puis la base du Mammouth avant de rejoindre le Grand Mountet ! ( vous verrez, c'est le panneau cabane 30 minutes qui tue !!!)
Compter 3 h 30 à 5 heures
Pour le sommet Est du Mammouth Rejoindre la morraine du glacier du Mountet et la remonter pour rejoindre la Forcle (45 minutes) de là suivre l'arête du Mammouth ou son versnat
Nord pour atteindre le sommet 3219 m ! (15 à 45 minutes en fonction des conditions)
Conditions :
Neige à gogo au dessus de 2000 mètres rendant notre lourde progression ... lente !
60 cm de neige à 3000, trous entre les blocs sous le Mammouth.
Chargés comme des mules on est redescendu dans le vallon avant d'attaquer les pentes versant Est du Glacier de Zinal. Gentiment, quelques
bouquetins se sont sacrifiés pour nous egayer la montée, ce fut réussi. Steph, monsieur sécurité, décidait à se moment là de cahusser les crampons ( oui, il faut dire qu'il y avait pas mal de verglas) tandis que le
vieil imprudent que je suis, poursuivait le troupeau au ralenti dana la neige. Après les bouquetins, les cables, avec toujours pas mal de neige, puis le fameux paneau : cabane 30 minutes. Nous
sommes arrivés à midi à la cabane et après un frugal repas et une petite sieste, somme montés au Mammouth Est ou à côté : 50 à 60 cm de fraiche sur des gros blocs avec des trous partout : la
Suisse, l'autre pays du fromage? à non, ce sont les pays bas, mais ça pouvait tout à fait coller... un vrai gruyère à déblayer.
Retour à la cabane et à son confort pour une bonne soirée, même si je n'ai pas fait long feux... Nos projets de 4000 sont loin il y a énormément de neige
Départ de Zinal (1675 m) parking au sud du village
remonter le grand plat ( c'est bizarre de remonter un grand plat, mais c'est comme ça !) de la Navisance plein sud
jusqu'au Vichiesso) et prendre le chemin à droite (panneau) à flan qui permet de gagner la cabane du Petit Mountet
2142 m
Remarque :
Glace possible dans certains passages en début et en fin de saison !
Attention : dans un bouquin sur les cabanes, les coordonénes GPS sont fausses
Voici les bonnes :
Météo :
Il faisait beau, mais de nuit, on n'a pas bien vu...
Conditions : verglas par endroit !
Récit :
Histoire de patience : c'est là que je suis le meilleur. ( et je me prette au jeux du blog de raconter ma vie, logiquement, c'est le but d'un blog)
Nous avions rendez vous avec Stéphane au parking du Grand SAint Bernard avant Martigny vers midi, 14 heures derniers carrat, finalement nous avions opté pour la solution : il m'appelle lorsqu'il
sera descendu de la Tour Ronde et rendez vous sur place...
Le temps passe à la maison, je suis coincé, que faire, aller me promener... et si le téléphone sonne... Et si ses batteries sont déchargées... Bon, là, c'est mon impatience qui prend le dessus,
je sais qu'après 14 heures à Martigny, il sera difficile de parvenir au Grand Mountet dans les délais ...
Vroum vroum jusqu'à Martigny et je me mets en position "attente", je laisse deux messages à Steph, dont un SMS ( et oui, jeune lecteur, je passe AUSSI des SMS ! c'est grâce à Laurent, mais ça ,
c'est une autre histoire... je pique nique... ( 14 h 15)
Je fais mon sac.
16 heures, le téléphone sonne , c'est Steph, ils n'ont pas encore atteints leur bivouac vers l'Hellbronner. il sera là dans deux heures. Bon, pour le Grand Moutnet, c'est râpé, nous convenons de
trouver une autre solution.
Ce qu'il y a de bien au relais du Grand Saint Bernard, c'est l'office du tourisme, la dame me renseigne, me fait des photocopies de pages sur les refuges : Prafleuri, Moiry ou le
Petit Mountet !
Une baladette autour du lac ou des Terreneuve ramènent à terre leur propriétaires en combinaison de plongée et les paintballers se battent en duel...
Je rentre dans mon GPS les coordonnées des différents refuges et passe un coup de fil au petit Mountet, il est ouvert. Ca sera notre destination du soir.
Je décide d'aller trouver un parkinhg plus loin, au dessus de Sierre tandis que Steph est sur la route.
Arprès sa galère dans 60 cm de neige , attente dans les téléphériques, bouchons à l'entrée du tunnel du Mont Blanc, il me rejoint à Sierre à 18 h 30 !!! (il en a de la chance, son matos est
chaud... et humide !!! )
Bref, à 19 heures, il fait nuit et c'est le départ. Chargés comme des mules, le projet est de monter tomber quelques 4000 : Zinalrothorn, face Nord de l'Obergabelhorn voir Dent Blanche.... Ca
n'est qu'un projet... Le matos va avec : raquettes !, ARVA pelle sonde, matos d'escalade, piolets (2 !) crampons bouffe pour 3 jours et tutti quanti !!! Au moins 20 kg sur le dos !
Petit Mountet by night, en 1 h 30, ça se fait bien, on a bien marché, de la neige dans certains passages humides.
Accueil impeccable de la gardienne, repas délicieux et nuit réparatrice pour cette longue journée avant celle de demain... la montée au GRAND MOUNTET
Deux solutions pour monter au refuge de Panossière : soit par le barrage de Mauvoisin et le col des Otannes, soit par Fionnay ( nous sommes montés par la première et descendus par la seconde) Autre possibilité : par la cabane Brunet et le col des Avouillons ( donc en fait, trois solution !) Sommet
De la cabane, remontée le glacier (6 km) pour atteindre le glacier en rive gauche sous le combin de Corbassière, remonter vers la salle à manger et emprunter le couloir du Gardien (exposé aux séracs) au sommet de celui ci sortir par la droite ou la gauche du sérac ( à droite en 2008) Sur le plateau sommital, rejoindre le sommet du Combin de Grafeneire (4314 m) On ppourra si la météo et la forme le permettent filer au Combin de Valsorey voir au Combin de Tsessette
Météo
Nuageux pour la montée au refuge et brouillard pour la descente du col des Otannes Grand beau à 1 heure du matin Se couvrant vers 5 heures Tempête à 6 h 30
Neige ensuite !
Conditions
Bonnes dans l'ensemble, le couloir est en neige, la sortie pas à priori bien (45 - 50°) skiable d'après deux allemands.
Ca chausse vers 2350 à la montée et à la descente.
Récit
Je rejoins samedi 14 Juin, Stephane (rencontré sur les pentes du Dolent ) et Florian à Fionnay, nous décidons de monter au refuge par Mauvoisin en laissant une voiture à Fionnay pour une éventuelle navette. Nous nous mettons en marche vers 11 heures après avoir pique niquer. Montée à pied, skis sur le sac jusqu'à 2350 m à un bon rythme. De là, nous entammons, la montée cool du col des otannes. Le bouillard nous accueille au sommet, un coup d'oeil sur la carte, et nous choisissons le bon itinéraire pour descendre vers le glacier de Corbassière un petit couloir nous permettra de descendre presque sans déchausser ! Un peu de morraine enneigée et nous sommes à la cabane François Xavier Bagnoud ! 5 étoiles, 6 étoiles. Le seul reproche : peut être l'absence de couettes ( et oui, le luxe, on s'y habitue !)
Pendant que Florian quille, que Stéphane prépare la course du lendemain je m'étire et rentre quelques points dans le GPS, on ne sait jamais
Nous mangerons en compagnie de Constance, un allemande fort sympathique. Le repas fut succulent, accompagné d'un vin de ma cave et d'un digestif du gardien !
à 8 h 30 au lit, malheureusement, Florian, qui a pourtant déjà dormi l'après midi, s'endore ... et ronfle 10 h 30 après avoir tout essayé pour m'endormir, le marchand de sable passe enfin ...
1 heure, le réveil... Dur Le petit déjeuner, peut être un poil léger 1 h 50 , nous sommes dehors à faire des photos du Grand Combin by night, je ciel est étoilé et parfait, je me vois déjà au sommet ! ( ne jamais vendre al peau de l'ours)
Il faut descendre sur le glacier, portage merdique sur la rimaye, et 150 m de déniv en + à faire ! Puis je quille en skiant derrière Steph et Florian, je ferme les paupières quelques secondes esperant un effet ultérieur sur ma forme. Seul Steph e une frontale valable, il nous trouve le passage comme un pro, pour passer le temps, je consulte mon GPS pour vérifier que nous sommes bien "dans l'axe"
Courte pause, en pleine nuit, sans lune au milieu du glacier, il est 3 heures et des poussières... Nous repartons vers al salle à manger, nous distinguons les crevasses et les séracs, quelques nuages au loin, mais tout va bien. Tiens le massif du Mont Blanc est dans les nuages ...
Dernière pente pour rejoindre le pied du couloir du Gardien. Je décide d'attendre les deux autres avant de déchausser, le vent s'est levé, ça n'est pas du vent, c'est du blizzard, puis il se met à neiger en tempête. J'attaque le couloir la neige porte bien, je n'ai pas un très bon rythme, mais ça avance. J'entends un appel au loin, Steph essaie de me parler, Florian est un peu fatigué, nous décidons de remonter juste le couloir et de laisser tomber le sommet, je suis déçu, mais la solution est sage, Florian ne peut nous attendre longtemps. Steph passe devant, je le suis 4 mètrres derrière, les éléments se déchaînent, je sens bien que c'est inutile, en moins d'une heure, la météo est passé du beua "fixe" à la tempete de neige ! il veut passer une épaule pour voir le haut du couloir, j'acquiesse mais sans enthousiasme. nouvelle pause, on se parle, sans que les mots soient intelligibles, emportés par le vent, on se comprend, on redescend. Je filme la fuite dans la tempete. Nous rejoignons les skis de Steph qui me servaient de repaire pour la descente , puis ça se complique, pas de repaire pour passer entre les barres rocheuses, je m'arête souvent pour essayer de voir, Steph me conseille, on passe et on redescend vers Florian.
Dans la tempête
On chausse les skis, je suis Steph pour ne pas me faire surprendre par ce jour blanc et la tempete qui me gène tout les deux virages ! On sort le GPS pour retrouver la trace de montée, c'est rassurant et diablement efficace. Je suis fier comme Artaban de mon acquisition ! Un passage au milieu de crevasses, le GPS est là, sécurisant, évitant des hésitations stressantes. La tempete faibli, laissant place à de gros flocons de neige. Nous skions dans une bonne neige fraiche (10 cm) je m'ennivre, pas longtemps, je me prends une belle gamelle en essayant de suivre Florian ! Puis une deuxième en essayant de lire le GPS en skiant !
Nous rejoignons le plat du glacier puis la morraine, un peu galère à remonter pour rejoindre le refuge. 1 h de pause à raconter nos exploits. et à refaire les sacs.
Le refuge au retour ( à comparer avec la deuxième photo du refuge ;-)
C'est alors la descente sur Fionnay, nous déchaussons vers 2350 m puis c'est TRES long ! un grand plat puis une descente qui tue les genoux !
Enfin la voiture pour rentrer à la maison après un bon petit WE et ranger les skis, la saisons de skis 2007-2008 s'achèvent ce dimanche (15 Juin)
Photo
traces de marmote
Le refuge - avant ! la neige.
le calme avant la tempete - enfin , ça commence déjà !
Réalisée en Juillet 2003 avec le CAF de Besançon Pour info, comme chacun sait, l'été 2003 a été le plus chaud depuis bien longtemps, les rimayes sont bien ouvertes (rimaye du nez du
Liskamm en glace et vertical sur quelques mètres) et les sommets en bras de chemise, voir les photos au sommet de la pointe Dufour...
depuis le Gornergratt, la Nordend et la Pointe Dufour, point culminant des Monts Roses et de la Suisse et deuxième sommet des Alpes... année sèche
Le premier jour est consacré au couteux voyage... on n'a rien sans rien. D'abord de chez vous à Tasch (parking) puis en train de Tasch à Zematt Enfin en train à Crémaillère pour rejoindre ke Gornergrat à 3135m Vu classique de Zematt sur le Cervin !
Topo : dpuis le Gornergratt il s'agit de rejoindre le Gornergletcher puis de le traverser pour rejoindre la MonteRosa hütte à 2795 m.( L'itinéraire doit prendre 1 h 1 h 30 vu de 5 ans plus tard
!)
Castor et Pollux vus depuis la Monte Rosa Hütte
Le Lyskamm ouest et le tourmenté GrenzGletscher
La face Est du Cervin - triangle isocèle ?
Deuxième jour - Monte Rosa Hütte - cabane
Marguerita
Nordend pointe Dufour
Attention : c'est la plus longue journée de ce périple (environ 12 heures ) De Monte Rosa Hütte il s'agit de remonter jusqu'à Plattje (3277 m), un passage assez complexe entre les
crevasses s'en suit ! puis il suffit de suivre la trace jusqu'au Sattel - 4359 m( on a essayé de faire la Nordend, mais des crevassses de 15 mètres de large nous ont barré le chemin
! Ensuite, un peu d'escalade en III à 4000 pour atteindre le sommet par l'arête
! De là, il faut redescendre vers le Grenzsattel 4453 m pour attaquer la
Zumsteinpitze (4563 m). La montée est sèche, il faut rester ver l'arête et ne pas partir à droite. puis passage au col Gnifetti avant de rejoindre la cabane Marghuerita sur la punta gnifetti,
bonne courte galère pour l'atteindre ( nous sommes arrivés à 18 h, les autres cordées à 23 h 30 une cordée d'Autrichiens à 2 h du mat.
Grosse grosse journée !
Long louvoyage dans le labyrinthe de crevasses vers 3300 mètres, je crois qu'on a perdu prêt d'une heure à cet endroit...
Votre serviteur au Sattel 4359 mètres, on a laissé tombé la Nordend : crevasses trop grosses ( et c'est rien de le dire )
Le Breithorn Cervin et l'Obergabelhorn depuis la pointe
Nordend depuis la pointe Dufour
Du sommet il reste juste :
1°) à descendre au Grenzsattel ( AD+ 1 h)
2°) à remonter auZumsteinspitze ( 100 m de deniv positif à 45°)
3°) redescendre au col Gnifetti pour remonter à la cabane margherita, les deux dernières montées calment un peu !!!
Total denivelé de la journée : 2051 mètres !!!
La vierge du sommet
Il faisait chaud au sommet 4634 m tout de même, même pas froid ! on y est resté une heure...
je n'ai pas mis de photos de nous à la cabane le soir, on voit qu'on est très fatigué... pas là !
Le soir ,il a fallu attendre les autres cordées et leur frontales qui ont , pendant un temps bien long, disparues à la descente de la pointe Dufour, derrière la Zumsteinspitze
Le truc qui m'a tué : quand on arrive au Grenzsattel,
court raidillon pour gagner la Zumsteinspitze
Tout est dans la tête !!!
traversée des Monts Roses proprement dite la journée des 5 4000 !
Les 4000 des Monts Roses depuis le Nez du Lyskamm - Naso del Liskamm
Journée cooool, après celle de la veille... Toute en descente ou presque! En virevoltant par 4 ou 5 4000
Parrotspitze 4436 m
Ludwigshöhe 4341 m
Schwartzhorn ou Corne Nero 4321 m la seule partie un peu technique de la journée : 35 mètres à 40° avec un départ en
glace
Balmhorn 4167 m bivouac Cristo Del Vette sur cet ilot rocheux au milieu du glacier, avec un monumental Christ.
Pyramide Vincent 4215 m
Ne pas oubler la Punta Giordani 4046 m... nous l'avons fait ... oublié... pour les 82 4000 faudra repasser !
avant de descendre sur Gnifetti
Si on est trop fatigué par la journée de la veille, on peut choisir l'un ou l'autre des sommets, tous indépendants les uns des autres.
Journée de "récup".
Premier sommet de la journée la Parrotspitze dans le brouillard
les rimayes etaient impressionnantes mais passaient relativement bien
Mon préféré dans la série, le Schwartzhorn ou Corno nero, qui a un peu plus de caractère. Une cordée débouche au sommet. Pour les observateurs, c'est la photo du fond de ce blog (un peu
travaillée il est vrai ...)
Corno Nero depuis la Ludwigshöhe
Depuis le sommet du Corno Nero, la Ludwigshöhe et sa rimaye, au fond, la pointe Dufour
Corno Nero Rimaye délicate glace puis pente à 45 °
Le Balmhorn, îlot perdu au milieu du glacier
La débonaire piramide vincent vue depuis le Balmhorn, à gauche la pointe Giordani. qu'on a pas vu...
Quatrième jour : refuge Gnifetti - refuge Quintino
Sella
Pour nous, la météo n'etait pas bonne, on s'est contenté du naso del Lyskamm ou nez du
Lyskamm. ( j'ai réalisé la traversée en 2007)
Pour le Lyskamm, ganer de Gnifetti le Lisjoch ( crevasses) puis suivre l'arête, jusqu'au sommet (magnifique) 4527 m Delà, toujours par l'arête en neige (quand en bonnes conditions) et quelques courts passages de rocher (max III) on gagne le sommet Ouest 4479 m
avant de redescendre
2003 : montée au Nez du Lyskamm,
la rimaye est devenue un passage technique
à ne pas négliger... on a broché !
montée au dessus du refuge Gnifetti
Descente dans un petit brouillard vers le refuge Quintino Sella
A quelques mètres prêt on est arrivé
il est seulement midi 7 et l'après midi
s'annonce malheureusement fraîche...
Cinquième jour : refuge Quintino Sella - refuge des Guides
d'Ayas
Castor et Pollux
Comme on avait "loupé" la traversée du Lyskamm, on a fait le Lyskamm Ouest avant de se faire Castor puis Pollux lors de cette ème
journée.
Depuis Quintino Sella, la montée au Lyskamm ouest est évidente si la face sous le sommet est en glace, possibilité de
passer par les rochers) De ce premier sommet, retour au Felikhorn ou l'on suit l'arête
jusqu'au Castor ( corniches) Descente alors vers le zwillingsjoch ou passo di Verra
que l'on ne rejoint pas ( à la descente pente de neige raide parfois en glace au dessus et vers la rimaye) Contourner la base de Pollux par le Sud et "attaquer " l'ascension par son flan ouest ( sur ma vieille carte de 1970 il est en neige, en pratique
en 2003, c'est du petit rocher plus ou moins pourri). Il y a quelques sentiers qui se perdent... Dans mon souvenir, peu précis, on ne s'est pas perdu alors qu'on etait jamais sûr de nous ! il
faut prendre tout le temps un peu direction Nord. De toute façon, à un moment il vous
faudra trouver une sorte de Via Ferrata pour alpinistes physiques ! vous serez au bon endroit. Une dernière pente de neige vous conduira au sommet ! Descente par le même itinéraire jusqu'au refuge des Guides d'Ayas. ( crevasses)
Note : les 100 plus belles il est écrit qu"'il est possible de rester sur l'arête frontière jusqu'au sommet de Pollux,
mais il est préférable de tirer un peu à gauche (ouest)", je ne sais pas si la montée par l'arête frontière est encore possible aujourd'hui...
Première ascension de la journée et premier
lever de soleil depuis le Liskamm ouest, vue sur Castor et Pollux
les jumeaux (Zwilinge pour les Germanophones)
Sommet du Liskamm ouest, vue sur le sommet Est, de gauche à droite : la Nordend, la
pointe Dufour, la Zumsteinspitze, la cane Margherita et la Ludwigshöhe
Le sommet du Castor - Castore et son arête
Cordée du CAF en légère difficulté- passage de la rimaye du Castor
Vierge de Pollux (antécîme) et Castor, 3ème sommet de la journée
Descente de Pollux un peu via ferrata... "bourrineurs de tous les pays... unissez vous !"
Sixième jour : refuge des Guides d'ayas - petit Cervin
Traversée du Breithorn
Conditions difficiles en 2003 pour l'accès à l'arête. Pas de neige, des Rimayes infranchissables , en glace, bref on a perdu un peu de
temps avant d'y acceder. On aurait sans doute mieux fait de monter d'abord à Roccia Nera...
On est passé sous Roccia Nera au lever du soleil, et, n'etant pas specialiste de la liste UIAA des 82 4000 on a "mesquiné" ce sommet, pour essayer de gravir le Breithorn oriental. Entre la
rimaye béante, les pentes de glace, on est parvenu à se hisser entre l'antécîme du sommet est et le sommet est au pris d'un rappel et de passages bien merdiques, Christian a assuré !
De là, le sommet Est ne présente pas de difficulté. Un peu de glace (beaucoup) dans la descente vers le Breithornzwilinge où les cordées en provenance du téléphérique arrivent. Les 3
ressauts permettant d'atteindre le Breithorn central ne sont pas très difficile ( du III+)
Puis, c'est la magnifique arête entre le sommet central et le sommet ouest à déguster sans modération.
On retrouve le monde dans la descente du Breithorn Ouest, je crois qu'on a mis 20 minutes à rejoindre le téléphérique depuis le sommet ( à vérifier)
confirmation : le Breithorn ouest est vraiment un sommet facile... se mefier tout de même des 2-3 crevasses assassines !
petit matin sous Roccia Nera
Le Breithorn Oriental et le sommet central
Vue depuis le sommet oriental vers les parcours des jours précédents
Le sommet oriental vu depuis de Breithornzwilinge
pas peu fier entre le sommet central et le sommet occidental où nous retrouverons ... le MONDE !
Vue sur la voie normale du Breithorn ouest
le groupe du CAF de Besançon- Merci
Périple terminé, en Juillet 2003, un gros éboulement obligeait la commune de Zermatt à "fermer" le Cervin, au moment où nous devions
partir pour la traversée, dommage, la forme, l'acclimatation, le compagnon de cordée (Christian) et la météo.
Informations pratiques
Coordonnées des refuges
Monte Rosa Hütte : 0041 27 967 21 15
Cabane Margherita : 00.39 0163 91039 Refuge Gnifetti : 00 39 0163 78015
Refuge Quintino Sella :00 39 175 94 943
Refuge des guides du Val d'Ayas : 39 0125 308083
bivouac : Cesare e Giorgio volante
bivouac de secours : bivouac Cristo del Vette
Options et variantes : Etait prévu 2 jours de plus : une étape de transition pour rejoindre le refuge Carrel et un dernier jour avec en "apothéose" la traversée du
Cervin.
L'itinéraire peut également être réalisé dans l'autre sens, l'inconvénient de ce sens là est de se prendre la GROSSE difficulté (technique mais surtout physique) dès le deuxième jour. Pour le
reste, ça s'enchaîne assez bien.
Mes pensées vont vers François Dupety et ses amis qui disparaissaient sous le Mont Blanc tandis que je parcourais cet itinéraire.
"Là haut, le vent sera notre récompense !"
Un des plus beau raid à ski d'europe (d'autant plus si on ne connait pas la region !, ce qui etait notre cas en 1998 ! )
Pour info, nous avons réalisé ce raid en autonomie question bouffe, début Juin. C'etait fut peu rude pour les épaules de transporter 5 jours de bouffe, surtout le premier jour où nous avons
du porter pendant 2 heures environ en montant à la cabane de Berthol, avec 27 kg sur le dos !
Le topo :
Le raid
J 1 : montée à la cabane de Berthol
Notre seul souci, comme précisé plus haut fut le portage pendant 2 heures environ ( le ski de rando début Juin, c'est bien, mais ça use tout de même un peu ...
Seuls à Berthol ce soir là !
Lequel des deux est le plus chargé ? 27 kg sur le dos... c'est trop !
J2 : de Berthol à la cabane des Bouquetins
Tête Blanche - Tête de VAlpelline, col du Mont Brulé
Départ de Berthol, Thib dans le gîvre
Départ de Berthol dans un cadre magnigfique, seuls, tout est givré. Montée tranquille à Tête Blanche où nous découvrons le Cervin de
près pour la première fois.
Courte descente pour attaquer la Tête de Valpelline et la vue imprenable sur la Dent d'Herens puis chouette descente pour atteindre le raidillondu Mont Brûlé et une dernière descente vers
la cabane des Bouquetins.
Nous aurons 2 accolytes ce soir là.
Vers Tête Blanche
en arrivant à Tête Blanche devant la Dent Blanche
TêteBlanche, Cervin et Dent d'Herens
Tête de Valpellin, vue sur la Dent d'Herens et le Cervin
col du Mont Brulé
J3 : Cabane des Bouquetins - cabane des Vignettes
par le col de l'Evêque et les pointes d'Oren
au lever, temps pourri, on est dans les nuages, il faut attendre, on commence à penser que la journée va se passer dans ce magnifique refuge, quand le plafond se lève, nous tenterons une sortie
qui se terminera sur les pointes d'Oren. Craignants les crevasses, nous redescendrons en parti encordés vers le col de Chermotane. Long col de Chermotane ! Une longue pause plus tard, nous
repartons vers la cabane des Vignettes, un passage délicat et en glace me laisse un bon coup de stress, nous merdouillons pas mal ensuite pour rejoindre la cabane, tentants vainement de passer
par l'aête... idiot !
Nous seront 6 à la cabane ce soir là.
Le brouillard s'est levé, nous sortons de la cabane des Bouquetins
En remontant vers le col de l'Evêque
Sous les pointes d'Oren
au col de Chermotane.
J4 : cabane des Vignettes - Arolla
par le Pigne d'Arolla
Au programme , le Pigne d'Arolla, descente vers la cabane des Dix, Pas de Chèvre, Arolla.
La montée au pigne s'avère délicate, nous sommes dans la tempête, avec un vent à décorner des boeufs. Nous grimpreront une partie de la montée skis sur le sac !
Le sommet est rapidement gagné, nous basculons sur le col de la Serpentine, lmais là, impossible de trouver le passage ente les séracs qui permet de descendre sur le glacier et de rejoindre le
lac des Dix.
Nous remontons après une heure - une heure trente de recherche ves le Pigne d'Arolla et redescendons aux Vignettes puis à Arolla par la voie normale de montée aux Vignettes.
Montée au pigne d'Arolla
dans la tempette
Au sommet du Pigne d'Arolla
Sous la face Nord du Pigne d'Arolla
Variantes :
Variantes possibles : l'ascension de l'Evêque et pour les alpinistes, la face Nord du Petit Collon, courte mais belle, on peut également de la cabane des Dix gravir l'antécîme du Mont Blanc de
Cheillon.
Possibilité également de réaliser le raid dans l'autre sens ( ce que j'ai fait un jour avec Isabelle et Jean-Michel)
Depuis les Vignettes : le Mont Collon, l'Evêque et les pointes d'Oren Depuis
l'Evêque : la tête de Valpellin, le Cervin et la Dent d'Herens
Grand- Père etait allé dans le Valais en 1932, 1934 et 1955. En 1955, l'expedition s'est faite en famille .
Il en a rapporté quelques clichés aux glaciers bien fournis ! Les photos que vous trouverez ci dessous ont été toutes prises en 1955.
Il n'est monté sur aucun de ces sommets, mais je pense que l'envie y etait...
Informations générales
Situé à 3611 m d'altitude en bordure du glacier del Lys et sous la pyramide Vincent.
Certain parle d'USINE, c'etait l'impression que j'avais gardé lors de mon passage en 2003 avec le CAF de Besançon. J'y suis retourné
en 2007, et j'ai trouvé les gardients beaucouip plus accueillant. Il est vrai que le self service mis en place pour le repas du soir est vraiment peu agréable, mais la nourriture est bonne et
le confort du refuge est excellent : chambres de 6 couettes....
C'est donc un refuge de 200 places ( peut être le plus grand d'Europe en capacité)) par contre il n'y a l'hiver que 11 places
Confort des chambres :
Pour ceux qui voudront dormir "plus au calme", il y a le refuge privé Citta di Montova 100 mètres en dessous. 3496 m.
Accès
de gressonney le Trinité, deux télécabines permettent de rejoindre le Passo Salati à 2971 m. De Alagna, (beaucoup lus long à atteindre, on peut rejoindre directement la Punta Indren à 3260 m
.
Du passo salati, un sentier bien équipé (cordres) permet de rejoindre la Punta Indren puis, par une traversée direction Ouest sous la
punta Giordani on rejoint le refuge ( passages délicats équipés ( cordes, echelles, via ferrata))
Courses
possibles
La Course à mon avis c'est la traversée du Lyskamm (AD) On peut également gravir la pyramide Vincent (F) et les 4000 des Monts Roses ( Corno Nero...) pour aller dormir à
marguerita La Pointe Dufour est possible de là, mais ça fait une grosse journée... Une traversé par le Nez du Lyskamm est également possible
on se mefiera dans tous les cas aux crevasses à la sortie du refuge et dans la montée vers le col del Lys
ouvert du 5 Mars au 15 Mai et du 15 Juin au 20 Septembre 125 places local d'hiver grand confort : 16 places, bois, couverture et couverts, téléphone de
secours. il y a même des canettes de sodas disponibles dans le local d'hiver, pour une somme modique ( 4 CHF si mes souvenirs
sont bons)
Accès :
Soit par le Val des Dix par Heremence, Pralong et le barrage de la Grande Dixence
Soit par Arolla, en passant par le pas de chèvre (échelles).
En partant du barrage de Mauvoisin, par le
col de Lire Rose, le col du Mont Rouge et le col de Cheillon.
Par la cabane des Vignettes, et le Pigne d'Arolla avec
une descente par la Serpentine. Note : avec Thibault, nous avons tenté cette descente sans trace, en ski de rando, et n'avons pas trouvé le passage vers 3500 mètres pour redescendre le
glacier !
possibilité de faire de magnifiques randonnées ( alpines ) pas de Chèvre, col de Lire Rose ...
J'ai réalisé les 3 courses en ski de rando par les voies normales. Cette cabane vaut le voyage. Je ne connais pas les gardiens, je n'y suis passé que lorsqu'elle etait non gardée.
Montée à Gnifetti :
rejoindre la Punta Indren puis passer à flanc sous la Punta Giordani (l'un des deuls 4000 qu'il me reste à gravir dans le coin...) remonter la vire (cables échelles en bois) pour
atteindre un plateau et remonter jusqu'au grand refuge Gnifetti (ambiance bien meilleur dans le refuge qu'il y a 4 ans, même si ça ressemble un peu à une usine !
On peut également partir du refuge Margueritta et descendre vers le Lyskamm (le refuge peut s'atteindre par une magnifique traversée de la pointe Dufour mais ça c'est une autre
histoire)
Le refuge Gnifetti
Traversée du Lyskamm
Rejoindre le col des Lys au nord du refuge Gnifetti ( environ 1 heure 1 heure 30) puis ataquer l'arête (45°) qui s'applani. avant de se redresser pour rejoindre le sommet Est (un
mètre de rocher à la fin !!!) poursuivre l'arête qui redescend vers selle entre les deux sommets puis en petite vaguelette (quelques passages rocheux dont un en III à priori toujours
facile) rejoindre le sommet ouest.
Le sommet ouest se descend dans la pente ou par les rochers (dans certaines conditions (glace) c'est plus facile)
Attention aux corniches notamment dans la montée au Lyskamm Est
L'antécîme du Lyskamm Est vue de l'Ouest
Vue de l'arête depuis le Lyskamm Est
Cordées sur coup de crayon
A quelques encablures du Lyskamm Ouest
Passage rocheux (III ?) avant le Lyskamm Ouest
Descente du Lyskamm ouest
Le Récit
La question du jour était faut il avoir des anneaux à la main lorsqu'on progresse sur un arête ou il y a des corniches. Etant moi même farouchement opposé à cette technique, les débats furent
élevés. Helmuth, adepte de l'école Suisse, etait favorable aux anneaux ainsi que Jean-Marc (qui envisagerait aux dernières nouvelles de s'expatrier chez les Helvetes). Soit disant qu'avoir des
anneaux à la main, permettrait de sauter en cas de corniche cédant de l'autre côté de l'arête !!! Et si c'est le premier de cordée qui tombe avec son tour mort, il fait la chute, les anneaux à la
main le bras en l'air !!!
Finalement nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord, mais ça nous a bien occuppé, Helmuth m'a promis de demander aux instenses Suisse, des détails sur cette méthode. Moi je persiste : Tout
corde tendue COURT !
Bref, le récit : parti de bonne heure, (vers 4 heures je crois) de Gnifetti nous remontons en dormant vers le Lisjoch. Premier raidillon puis spectacle magique sur cette magnifique arête en
conditions idéales ce jour là : pas un mètre de glace, rocher tip top. 3 heures pour atteindre le sommet Est. La traversée ne prend pas une heure, il y a avait beaucoup de cordée sur l'ensemble
de la course.
Descente sans problème vers le refuge Quintino Sella. Enormement de monde sur le Castor (des centaines de personne)
Dernières pentes avant le Lyskamm Est
Vue depuis le Lyskamm Ouest
Au sommet du Lyskamm Ouest
Descente du Lyskamm ouest
Conditions :
Excellentes : tout en neige attention c'etait il y a 3 semaines
J'ai trouvé la course presque trop facile (sans doute grâce aux conditions)
Accès au Mischabeljochbivouac : On peut atteindre ce petit bijou en remontant le glacier qui vient de Tasch. Helmuth a eu la bonne idée de nous faire passer par l'alphubel et la Rotgrat, itinéraire plus technique mais réellement intérêssant. Attention , neige soupe en cas de descente tardive de l'alphubel, course PD.
Le Taschhorn et le Mischabeljoch bivouac
La course : du Mischabel joch bivouac attaquer l'arêtelégèrement à droite et remonter celle ci en restant sur le fil en prenant garde aux corniches (petites pour nous) jusqu'au sommet du Taschhorn (3- 4 heure) Rocher correct
Sur l'arête du Taschhorn - lever de soleil , on apperçoit Juraj
de là, descendre vers le col situé entre le Taschhorn et le Dom : le Domjoch. Attention, rocher dallé, recouvert de neige pour nous. Nous avons débuté la descente en partant versant Tasch (Ouest) puis en rattrapant l'arête un peu plus bas, ce qui nous a évité des difficultés dans la partie supérieur (descente au Domjoch : entre 1 h 30 et 2 h 30)
Le Taschhorn vu du Domjoch
Il faut alors remonter sur le Dom, le rocher est glabalement pouri avec des passages très pourri, sauf peut être dans la partie supérieur (dernier quart) ou il est juste un peu pourri. Rien ne tient, même les grosses prises. Le rocher est correct versant Oust (on y est que rarement) et mauvait côté Saas (Est) , et oui, c'est là ou on grimpe. Rocher typique Oisans même si on y est pas ! On gimpe sur le fil de l'arête, les difficultés se contournent versant Saas, sauf dans la partie supérieur (100 derniers mètres où l'on bascule dans les pentes de neige versant Tasch. Attention chutes de pierre !
Le Dom
Le Taschhorn vu du sommet du Dom
Corniche du Taschhorn au lever du soleil
Le récit
Après une nuit passée dans le sympatique Mischabeljochbivouac, nous sommes partis dans la nuit vers le Taschhorn. Moi qui aimme les marches d'approche en bon sentier pour terminer ma nuit en dormant debout, j'ai été servi : début de l'escalade 3 minutes après avoir quitté le bivouac. Le rocher fut bon dans la montée au Taschhorn et les corniches peu aggréssives. (3 h 30) Arrivés au sommet, nous hésitons, il n'y a pas de trace vers le Dom. Juraj un slovaque en solo, passe devant nous, un cordée de guide est encore devant, en fait, elle a continué, nous décidons de poursuivre. La descente vers le Domjoch est très enneigée. Elle se passe pour moi en compagnie de Patrick Bérault, l'ange de l'arête. Il faut rester concentré, le terrain est difficile. Nous mettrons 1 h 50 à rejoindre le col. Courte pause (c'est la première vraie pause) Nous repartons vers le Dom. A notre grand étonnement, le rocher est hyper pourri et homogène : pas de surprise à attendre, il est tout du long bien pourri. Helmuth se frai un passage dans ce dédale de kairn géant. Nous rejoignons l'arête neigeuse sous le Dom puis le sommet sous les feux de l'appareil photo de Juraj qui nous précède. (3 h 10 pour la montée au Dom) Grande émotion au sommet du Dom, puis il faut attaquer la descente vers la Dom hütte un peu longue mais en pleine forme puis la longue descente vers Randa...
Helmuth dans le rocher pourri du Dom
Sous le Dom (photo Juraj Arnold)
Remerciements
A Helmuth et Stijn mes deux partenaires de cordée (camp to camp une fois de plus) A Juraj et ses photos Au guide du Mercantour et son client du Sud qui on mis du sucre dans notre tisane (et fait la trace la veille jusqu'au TAschhorn) Au guide Suisse et ses clients Neuchatellois qui ont fait la trace presque toute la journée, même si les premiers contacts avec ce guide ont été un peu difficile. A la cordée de l'UCPA rencontrée à la descente avec qui j'ai papoté en chantant Piaf ! Aux parisiens qui nous ont pirs en stop à Randa, pet oui, parfois , les parisiens , ils sont quand même sympas. A Patrick Berault qui ne m'a pas quitté pendant la course.
Les photos inclassables
Le Mischhabel joch bivouac : un bijou
Lever de soleil sur le Strahlhorn, l'allalinhorn, le Rimpfischhorn et la Nordend
Juraj sur l'arête du Taschhorn
Nous arrivons au sommet du Dom (photo Juraj Arnold)