Grand Combin - couloir du Gardien - dernier but de la saison hivernale
Topo
Montée au refuge
Deux solutions pour monter au refuge de Panossière : soit par le barrage de Mauvoisin et le col des Otannes, soit par Fionnay ( nous sommes montés par la première et descendus par la seconde)
Autre possibilité : par la cabane Brunet et le col des Avouillons ( donc en fait, trois solution !)
Sommet
Météo
Conditions
Récit
Dans la tempête
On chausse les skis, je suis Steph pour ne pas me faire surprendre par ce jour blanc et la tempete qui me gène tout les deux virages ! On sort le GPS pour retrouver la trace de montée, c'est rassurant et diablement efficace. Je suis fier comme Artaban de mon acquisition ! Un passage au milieu de crevasses, le GPS est là, sécurisant, évitant des hésitations stressantes. La tempete faibli, laissant place à de gros flocons de neige. Nous skions dans une bonne neige fraiche (10 cm) je m'ennivre, pas longtemps, je me prends une belle gamelle en essayant de suivre Florian ! Puis une deuxième en essayant de lire le GPS en skiant !
Nous rejoignons le plat du glacier puis la morraine, un peu galère à remonter pour rejoindre le refuge. 1 h de pause à raconter nos exploits. et à refaire les sacs.
C'est alors la descente sur Fionnay, nous déchaussons vers 2350 m puis c'est TRES long ! un grand plat puis une descente qui tue les genoux !
Enfin la voiture pour rentrer à la maison après un bon petit WE et ranger les skis, la saisons de skis 2007-2008 s'achèvent ce dimanche (15 Juin)
Photo
Fichier GPS
GPX
Vidéo
et là, c'est bibi dans la tempête !
Autre possibilité : par la cabane Brunet et le col des Avouillons ( donc en fait, trois solution !)
Sommet
De la cabane, remontée le glacier (6 km) pour atteindre le glacier en rive gauche sous le combin de Corbassière, remonter vers la salle à manger et emprunter le couloir du Gardien (exposé aux séracs) au sommet de celui ci sortir par la droite ou la gauche du sérac ( à droite en 2008)
Sur le plateau sommital, rejoindre le sommet du Combin de Grafeneire (4314 m)
On ppourra si la météo et la forme le permettent filer au Combin de Valsorey voir au Combin de Tsessette
Sur le plateau sommital, rejoindre le sommet du Combin de Grafeneire (4314 m)
On ppourra si la météo et la forme le permettent filer au Combin de Valsorey voir au Combin de Tsessette
Météo
Nuageux pour la montée au refuge et brouillard pour la descente du col des Otannes
Grand beau à 1 heure du matin
Se couvrant vers 5 heures
Tempête à 6 h 30
Neige ensuite !Grand beau à 1 heure du matin
Se couvrant vers 5 heures
Tempête à 6 h 30
Conditions
Bonnes dans l'ensemble, le couloir est en neige, la sortie pas à priori bien (45 - 50°) skiable d'après deux allemands.
Ca chausse vers 2350 à la montée et à la descente.
Ca chausse vers 2350 à la montée et à la descente.
Récit
Je rejoins samedi 14 Juin, Stephane (rencontré sur les pentes du Dolent ) et Florian à Fionnay, nous décidons de monter au refuge par Mauvoisin en laissant une voiture à Fionnay pour une éventuelle navette. Nous nous mettons en marche vers 11 heures après avoir pique niquer. Montée à pied, skis sur le sac jusqu'à 2350 m à un bon rythme. De là, nous entammons, la montée cool du col des otannes. Le bouillard nous accueille au sommet, un coup d'oeil sur la carte, et nous choisissons le bon itinéraire pour descendre vers le glacier de Corbassière un petit couloir nous permettra de descendre presque sans déchausser !
Un peu de morraine enneigée et nous sommes à la cabane François Xavier Bagnoud ! 5 étoiles, 6 étoiles. Le seul reproche : peut être l'absence de couettes ( et oui, le luxe, on s'y habitue !)
Un peu de morraine enneigée et nous sommes à la cabane François Xavier Bagnoud ! 5 étoiles, 6 étoiles. Le seul reproche : peut être l'absence de couettes ( et oui, le luxe, on s'y habitue !)
Pendant que Florian quille, que Stéphane prépare la course du lendemain je m'étire et rentre quelques points dans le GPS, on ne sait jamais
Nous mangerons en compagnie de Constance, un allemande fort sympathique. Le repas fut succulent, accompagné d'un vin de ma cave et d'un digestif du gardien !
à 8 h 30 au lit, malheureusement, Florian, qui a pourtant déjà dormi l'après midi, s'endore ... et ronfle
10 h 30 après avoir tout essayé pour m'endormir, le marchand de sable passe enfin ...
1 heure, le réveil... Dur
Le petit déjeuner, peut être un poil léger
1 h 50 , nous sommes dehors à faire des photos du Grand Combin by night, je ciel est étoilé et parfait, je me vois déjà au sommet ! ( ne jamais vendre al peau de l'ours)
Il faut descendre sur le glacier, portage merdique sur la rimaye, et 150 m de déniv en + à faire ! Puis je quille en skiant derrière Steph et Florian, je ferme les paupières quelques secondes esperant un effet ultérieur sur ma forme. Seul Steph e une frontale valable, il nous trouve le passage comme un pro, pour passer le temps, je consulte mon GPS pour vérifier que nous sommes bien "dans l'axe"
Courte pause, en pleine nuit, sans lune au milieu du glacier, il est 3 heures et des poussières... Nous repartons vers al salle à manger, nous distinguons les crevasses et les séracs, quelques nuages au loin, mais tout va bien. Tiens le massif du Mont Blanc est dans les nuages ...
Dernière pente pour rejoindre le pied du couloir du Gardien. Je décide d'attendre les deux autres avant de déchausser, le vent s'est levé, ça n'est pas du vent, c'est du blizzard, puis il se met à neiger en tempête. J'attaque le couloir la neige porte bien, je n'ai pas un très bon rythme, mais ça avance. J'entends un appel au loin, Steph essaie de me parler, Florian est un peu fatigué, nous décidons de remonter juste le couloir et de laisser tomber le sommet, je suis déçu, mais la solution est sage, Florian ne peut nous attendre longtemps. Steph passe devant, je le suis 4 mètrres derrière, les éléments se déchaînent, je sens bien que c'est inutile, en moins d'une heure, la météo est passé du beua "fixe" à la tempete de neige ! il veut passer une épaule pour voir le haut du couloir, j'acquiesse mais sans enthousiasme. nouvelle pause, on se parle, sans que les mots soient intelligibles, emportés par le vent, on se comprend, on redescend. Je filme la fuite dans la tempete.
Nous rejoignons les skis de Steph qui me servaient de repaire pour la descente , puis ça se complique, pas de repaire pour passer entre les barres rocheuses, je m'arête souvent pour essayer de voir, Steph me conseille, on passe et on redescend vers Florian.
à 8 h 30 au lit, malheureusement, Florian, qui a pourtant déjà dormi l'après midi, s'endore ... et ronfle
10 h 30 après avoir tout essayé pour m'endormir, le marchand de sable passe enfin ...
1 heure, le réveil... Dur
Le petit déjeuner, peut être un poil léger
1 h 50 , nous sommes dehors à faire des photos du Grand Combin by night, je ciel est étoilé et parfait, je me vois déjà au sommet ! ( ne jamais vendre al peau de l'ours)
Il faut descendre sur le glacier, portage merdique sur la rimaye, et 150 m de déniv en + à faire ! Puis je quille en skiant derrière Steph et Florian, je ferme les paupières quelques secondes esperant un effet ultérieur sur ma forme. Seul Steph e une frontale valable, il nous trouve le passage comme un pro, pour passer le temps, je consulte mon GPS pour vérifier que nous sommes bien "dans l'axe"
Courte pause, en pleine nuit, sans lune au milieu du glacier, il est 3 heures et des poussières... Nous repartons vers al salle à manger, nous distinguons les crevasses et les séracs, quelques nuages au loin, mais tout va bien. Tiens le massif du Mont Blanc est dans les nuages ...
Dernière pente pour rejoindre le pied du couloir du Gardien. Je décide d'attendre les deux autres avant de déchausser, le vent s'est levé, ça n'est pas du vent, c'est du blizzard, puis il se met à neiger en tempête. J'attaque le couloir la neige porte bien, je n'ai pas un très bon rythme, mais ça avance. J'entends un appel au loin, Steph essaie de me parler, Florian est un peu fatigué, nous décidons de remonter juste le couloir et de laisser tomber le sommet, je suis déçu, mais la solution est sage, Florian ne peut nous attendre longtemps. Steph passe devant, je le suis 4 mètrres derrière, les éléments se déchaînent, je sens bien que c'est inutile, en moins d'une heure, la météo est passé du beua "fixe" à la tempete de neige ! il veut passer une épaule pour voir le haut du couloir, j'acquiesse mais sans enthousiasme. nouvelle pause, on se parle, sans que les mots soient intelligibles, emportés par le vent, on se comprend, on redescend. Je filme la fuite dans la tempete.
Nous rejoignons les skis de Steph qui me servaient de repaire pour la descente , puis ça se complique, pas de repaire pour passer entre les barres rocheuses, je m'arête souvent pour essayer de voir, Steph me conseille, on passe et on redescend vers Florian.
Dans la tempête
On chausse les skis, je suis Steph pour ne pas me faire surprendre par ce jour blanc et la tempete qui me gène tout les deux virages ! On sort le GPS pour retrouver la trace de montée, c'est rassurant et diablement efficace. Je suis fier comme Artaban de mon acquisition ! Un passage au milieu de crevasses, le GPS est là, sécurisant, évitant des hésitations stressantes. La tempete faibli, laissant place à de gros flocons de neige. Nous skions dans une bonne neige fraiche (10 cm) je m'ennivre, pas longtemps, je me prends une belle gamelle en essayant de suivre Florian ! Puis une deuxième en essayant de lire le GPS en skiant !
Nous rejoignons le plat du glacier puis la morraine, un peu galère à remonter pour rejoindre le refuge. 1 h de pause à raconter nos exploits. et à refaire les sacs.
Le refuge au retour ( à comparer avec la deuxième photo du refuge ;-)
C'est alors la descente sur Fionnay, nous déchaussons vers 2350 m puis c'est TRES long ! un grand plat puis une descente qui tue les genoux !
Enfin la voiture pour rentrer à la maison après un bon petit WE et ranger les skis, la saisons de skis 2007-2008 s'achèvent ce dimanche (15 Juin)
Photo
traces de marmote
Le refuge - avant ! la neige.
le calme avant la tempete - enfin , ça commence déjà !
Fichier GPS
GPX
Vidéo
et là, c'est bibi dans la tempête !
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