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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Massif Du Mont Blanc

Le refuge de Tête Rousse - 3167 m

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesMont BlancMassif du Mont Blancalpinisme
Sur la Route du Mont Blanc...



et oui, quand le refuge du goûter est complet, que les 3 Monts ne sont pas en condition ou que le refuge des Cosmiques est lui aussi complet, il reste la solution : monter au Mont Blanc en partant de Tête Rousse... avantage : on traverse le Grand Couloir de nuit et avec un bon regel, ça parpine moins, inconvénient : ça rajoute du déniveler et environ 2 h 30 !!!

Téléphone : 04 50 58 24 97
Hors saison : 06 19 02 90 71 à partir du 15 avril pour les réservations

Gardienné de Juin à Fin Septembre

possibilté de camping aménagé ( pour info camping interdit au refuge du Goûter)

74 places
refuge d'hiver 16 places

Topo


Prendre le TMB au Fayet ou à Saint Gervais ( possibilité de prendre le téléphérique de belevue aux Houches et de rejoindrel e TMB) puisrendez vous au Nid d'Aigle (refuge)
Du Nid d'Aigle (bouquetins nombreux et peu farouches  mais jeunes et moches) prendre le sentier qui part au Nord Est jusqu'à la baraque forestière des Rognes (pour infio, il n'y a pas de forêt mais c'est tout de même une baraque forestière...) Prender alors la direction de l'éperon (Sud Est) et remonter le sentier jusqu'à l'altitude 3132 m prendre alors le névé plat à droite (glacier de Tête Rousse)  et le traverser pour rejoindre le refuge. 3167 m 2 heures sans forcer !)



fichier GPS (avec celui du Mont Blanc...)



Confort :

Le refuge est impeccable : grande salle à manger, accueil excellent de l'équipe en dépit du monde, salle hors sac, dortoirs vastes avec de la place pour se déplacer. Couettes !

Un bémol : il y a denombreuses portes antifeux au sous-sol et pas de lumière ! bref on se perd et en cas d'incendie... dur dur de trouver rapidemnt la sortie !!!
Au niveau bouffe : Anne a trouvé qu'on avait juste assez à manger ! Mais c'etait bon !

Les courses possibles

Le Mont Blanc par la voie des Cristalliers Arpete des Bosses (ou traversée)
L'aiguille de Bionnassay par la face Nord
Quelques couloirs sur l'aiguille du Goûter
pour les skieurs de pentes raides









Semaine d'alpinisme à Cham'

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont Blanc
Les liens récits et vidéos seront ajoutés dans la semaine






Wordle: Mont Blanc

Vidéo Eperon Migot au Chardonnet



Vidéo : traversée du Mont Blanc



Le Mont blanc, une épopée - le récit de Laurent

Apoutsiak — Mont BlancalpinismeMassif du Mont Blanc
Le Mont-Blanc : une épopée ?

    De la patience, de l'effort, du danger : le Mont-Blanc représente tout ça à mes yeux. Cinq ans déjà que j'ai fait part de mon projet à Guillaume, qui a pris de suite les choses en main et m'a proposé des dates dès que les conditions météorologiques étaient propices. Nous avons annulé par deux fois, et changé notre fusil d'épaule deux fois également (Dômes de Miage en 2005, Pointes Lachenal et Arête des cosmiques en septembre 2008 , des courses qui m'ont permis de me familiariser avec l'alpinisme et donc de me préparer, et qui plus est d'excellents souvenirs). Autant dire que l'envie était là plus que jamais...

    Rendez-vous était donc pris pour ce troisième week-end de juin. Je commençais mal ma préparation à cause d'un déficit en sommeil important ; de garde la nuit du jeudi au vendredi, et réveillé vers 6 heures par Guillaume le samedi à cause des "plans qui avaient changés" : je devais sauter dans le premier slip et filer à toute berzingue pour Chamonix : la première benne n'attendrait pas.
Le temps de digérer quelques trois cents kilomètres au volant de mon bolide allemand et notre guide suprême auto-proclamé s'invite dans mon oreillette pour me signifier qu'il n'est plus nécessaire de me presser : le téléphérique ne fonctionne pas à cause du gel, nous partirons de Saint-Gervais.
Point de déception, juste un léger désappointement. Je rejoins le duo alpin Guillaume et Anne au magasin de location de matériel et nous décidons (surtout moi) de prendre une collation avant le départ pour le nid d'aigle. Anne refuse la terrasse par peur d'avoir froid (Vu les conditions météo du lendemain, on croit rêver...).

Le petit train du Montenvers nous emmène à 2400m d'altitude (déjà!) et nous offre l'occasion de discuter joyeusement de nos pérégrinations passées et du défi qui se présente à nous. Le déjeuner est rapidement englouti, ainsi que les deux heures trente de randonnée alpine jusqu'au refuge de Tête rousse. Le moral est excellent, le physique répond présent.
Apéro vers seize heures puis petite sieste et préparation du sac ; l'ambiance est potache, merci Guillaume. Les choucas volent bas, les édredons aussi, et la neige se met gentiment à tomber. Nous dînons au premier service à dix-huit heures trente, en compagnie de quatre militaires qui bien évidemment font la même chose que nous le lendemain. L'ambiance est très détendue et nous rions de bon coeur. Je suis par contre surpris, et Anne aussi, des portions congrues que l'on nous sert. Nous râlons un peu et la cuisine nous donne généreusement une fond de casserole de riz (de la veille?) en rab' : c'est la fête. Je cherche à faire le plein d'eau pour le lendemain mais les prix sont prohibitifs (4€ le litre) et le taulier peu accomodant : on pissera moins.

Nous nous couchons tôt dans un dortoir bien aménagé, mais l'arrivée des alpinistes du deuxième service nous dérange tant et si bien que Guillaume balance du "Taisez-vous !" de sa voix grave pour tempérer les ardeurs malvenues de nos compagnons de nuitée. Et plus tard, la loi statistique dite du "dortoir" s'applique de facto : un ronfleur (et oui, il y en a toujours un) entame bruyamment sa litanie nocturne ; mon déficit d'heures de sommeil risque de dépasser la limite du raisonnable.
Je réussis néanmoins à me lever facilement dès une heure vingt (l'excitation?) et nous avalons tous les trois dans le réfectoire plongé dans le noir un petit déjeuner qui me parait trop pauvre en calories au vu de l'effort à fournir aujourd'hui. Baste !
Je m'équipe difficilement du fait de mon inexpérience, et parce que je suis ainsi fait, puis je sors rejoindre les duettistes déjà cramponnés pour m'amarrer à la cordée. Guillaume est foncièrement mécontent : j'ai mis mes crampons n'importe comment et il est obligé (comme les autres fois du reste) de me remettre le matos à l'endroit ; comme j'aime être materné sous la neige à deux plombes du mat'...



Nous partons dans les derniers direction le couloir de la mort, appelé ainsi à cause des chutes de pierre régulières dans un goulet de trente mètres de large. Première difficulté avalée, mais nous entamons alors une portion d'escalade un peu technique. Là, les choses se corsent car ma frontale vient de rendre l'âme (une frontale exclusivement réservée à changer les pneus crevés la nuit, alors pensez...). La main courante disposée il y a une dizaine de jours est fort bienvenue pour maintenir le rythme (mais comment on grimpe sans ce machin?). nous arrivons au refuge du goûter à l'aube vers cinq heures pour nous changer et avaler une bonne collation. Grand froid prévu et Guillaume m'avait dit de mettre tout ce que je pouvais : j'ai cinq couches sur moi et le sac plus léger. Nous partons alors sous un beau soleil vers le dôme du goûter : la journée s'annonce magnifique. ; la trace est belle et la cordée avance facilement.


Néanmoins, après le goûter, Apoutsiak laissera sa place à Anne pour rallier le refuge Vallot, où il entend bien profiter d'une petite sieste, nous dit-il. He oui, la fatigue pointe déjà le bout de son nez. Vallot nous accueille sous le vent, avec des rafales à quatre-vingt à l'heure. Nous nous engouffrons par un passage avec une échelle sous le refuge pour découvrir un endroit nu en métal ou il fait froid (- 10°C) avec des habitants étranges qui grelottent. Les couvertures sentent vraiment mauvais et il y a de belles plaques de vomi congelé : bienvenue à Vallot. Guillaume n'arrivera pas à démarrer sa sieste et nous repartons vaillamment cette fois-ci à l'assaut de l'arrête des bosses.
Le sommet du Mont-Blanc est maintenant bien en vue et le but n'est plus permis, même si dès lors les pas se font lourds à cause des muscles douloureux et du manque d'oxygène. Guillaume est devant et garde un rythme lent mais régulier quelque soit la pente. La montée semble alors interminable et le sommet hors d'atteinte.



A dix heures quarante cinq GMT, nous bondissons sur la crête sommitale et le mythe tombe : même un "poulot" comme moi (c'est mon sobriquet de montagne auprès de Guillaume) peut y arriver. L'émotion est grande, l'épuisement aussi, ce qui n'empêche pas Anne de faire la roue. Guillaume me confie avoir pleuré en pensant à son père. Et du fait, en appelant Pascale, je ne sais pas ce qui me remonte mais je deviens inconsolable et lui dis que tout va bien avec de gros sanglots : panique au bout du fil !
Nous passons tout de même un bon quart d'heure sur le versant italien, c'est à dire trois mètres plus bas où, surprise, il n'y a plus un brin de vent. C'est carrément Saint-Tropez ! On se décontracte les muscles autant qu'on peut. J'ai du mal à respirer, c'était prévisible mais c'est étonnant à observer. Anne est ravie, moi j'apprécie moins et espère vivement que le retour soit rapide. Notre guide à tous ré-enclenche la première, et la cordée prend la direction de l'aiguille du midi, sous un soleil de plomb.

Il y a un premier passage obligé qui se présente comme un mur à descendre. Guillaume m'assure que je peux le faire et donc forcément je lui fais confiance. Ventre face à la montagne, je cramponne dans la neige ferme et je plante mon piolet comme pour un abordage. Six mètres plus bas, mes deux acolytes décident de tenter un rappel jusqu'à la rimaye. Soixante mètres de corde seront nécessaires. Dans la manoeuvre, j'échappe le gant qu'Anne m'avait confié : nous le suivons des yeux pendant quelques dizaines de secondes sans espoir de remettre la main dessus (ou dedans, comme on veut). Anne m'en veut sérieux, mais en fait elle voulait s'en débarrasser, me confie Guillaume. Ah les gonzesses !



Cette fois-ci, pour la dernière (Ah bon?) partie, Guillaume délègue son leadership à la femelle du groupe. Je ne comprend toujours pas pourquoi je ne suis pas dans sa sélection. Sénilité précoce sans doute, ou volonté de faire de la discrimination positive, les lecteurs jugeront.
L'heure est cette fois-ci au contournement de l'épaule du Tacul, long faux-plat s'il en est. Nous évoluons dans un paysage de crevasses et de séracs menaçants. Je prends la mesure du danger malgré la beauté du lieu. Je trébuche, je tombe, je glisse cul par dessus tête et la corde se tend : Guillaume assure, et c'est tant mieux. A un autre moment, c'est lui qui se fera à moitié avaler par une crevasse. Puis, j'aurais l'occasion de me planter dans la neige pour rattraper une petite chute de ma comparse un peu plus bas.
Le rythme est maintenant beaucoup plus lent, et Anne fait des pauses de quelques secondes de temps en temps. Son humeur aussi a changé depuis le sommet, et elle n'arrête pas de râler. Guillaume hausse le ton, en bon dictateur qu'il est. Et une fois rabrouée, le femelle du groupe reprend sa place (Anne, si tu lis ça, c'est de l'humour. Non, parce qu'en plus d'avoir un caractère de chien, si t'as pas d'humour c'est le pompon !).
La météo s'emmêle (et si) et le ciel devient opaque. Une petite neige fine efface les traces déjà ténues : l'affaire se corse. Mais Anne, qui a certainement beaucoup plus de sang animal dans les veines que quiconque ici, continue dans sa bonne direction en jouant avec notre bonne étoile.


Finalement, l'arête des cosmiques est en vue et annonce l'aiguille du midi ; le dernier gros raidillon, histoire de bien faire comprendre que le Mont-Blanc, c'est pas pour les gamins.
On entend déjà le haut-parleur pour le départ de la prochaine benne, mais Ô surprise et je ne sais pourquoi (trop de pause, trop de fatigue), c'est la dernière benne qui s'en va ! Guillaume hurle de se dépêcher et motive ses troupes à mort. Anne trouve un second souffle et accélère dans la pente. Moi, je ne comprend rien mais j'avance quand même. A l'entrée du bâtiment (ouf c'est fini), Guillaume se précipite, décramponne tout en courant alors que je reste empétré avec mes grolles gelées et ça tire sur la corde, donc je suis tant bien que mal. La benne nous attendra (c'est sympa, merci), mais on nous fera comprendre qu'il ne faudra pas recommencer (au passage, je me fais copieusement engueuler pour être entré avec mes crampons ; ouille, pas sur la tête M'sieur).
Une fois en bas de la station, nous ne sommes pas encore au bout nos peines : il faut retourner à Saint-Gervais. Guillaume propose de faire du stop (de toute façon je ne ferai pas vingt kilomètres à pied avec mon barda). Je trouve qu'il exagère, qu'on aurait pu prévoir une navette ou autre et je le regarde mettre le pouce en l'air sans vraiment y croire. Bon là, je dois dire que j'ai été assez bluffé : deux personnes très sympathiques nous ont mené tous les trois (et tout le matos !) à bon port en un temps record. Il était alors plus de dix-neuf heures, et nous nous sommes rapidement séparés sans profiter de notre bel exploit tout frais, bien malheureusement.

Il est prévu que je revois Guillaume chez nous ce week-end (avec toute sa nombreuse famille cette fois-ci), et je tiens à le remercier sincèrement pour ce grand rendez-vous réussi ; encadrer une cordée en haute-montagne, appréhender ses dangers, prendre les bonnes décisions : pour tout ça, je suis fier de lui et en plus ça m'a rendu fier de moi. J'ai hâte maintenant qu'on trouve tous les deux une belle idée pour un nouveau défi


                        Simplement merci.

                                    Laurent.
le 1er juillet 2009.



Précision pour le profane : à la descente, le premier de cordée se met toujours au dessus ( Laurent ne connaissait visiblement pas cette règle ou l'avait oublié, j'ai sans doute pêché en ne la lui rappelant pas, Anne a fait un gos boulot devant à la descente dans le brouillard !) .  J'ai mis le pied dans une petite crevasse, dans le récit on a l'impression qu'elle etait énorme... Rassurons le lecteur. C'est tout !
Encore merci à Anne et laurent pour ces deux bonnes journées passeées là haut !

                                   Apoutsiak

PS si les images sont dans le désordre c'est ma faute, si vous voulez des précisions, utiliser le petit lien commentaire en bas de cet article !

 

 

Semaine Alpi-rando à Chamonix Mont Blanc

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancMont Blanc
Les liens récits et vidéos seront ajoutés dans la semaine


 
 


Wordle: Mont Blanc

Le refuge de Tête Rousse - 3167 m

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesMassif du Mont BlancMont Blanc
Sur la Route du Mont Blanc...



et oui, quand le refuge du goûter est complet, que les 3 Monts ne sont pas en condition ou que le refuge des Cosmiques est lui aussi complet, il reste la solution : monter au Mont Blanc en partant de Tête Rousse... avantage : on traverse le Grand Couloir de nuit et avec un bon regel, ça parpine moins, inconvénient : ça rajoute du déniveler et environ 2 h 30 !!!

Téléphone : 04 50 58 24 97
Hors saison : 06 19 02 90 71 à partir du 15 avril pour les réservations

Gardienné de Juin à Fin Septembre

possibilté de camping aménagé ( pour info camping interdit au refuge du Goûter)

74 places
refuge d'hiver 16 places

Topo


Prendre le TMB au Fayet ou à Saint Gervais ( possibilité de prendre le téléphérique de belevue aux Houches et de rejoindrel e TMB) puisrendez vous au Nid d'Aigle (refuge)
Du Nid d'Aigle (bouquetins nombreux et peu farouches  mais jeunes et moches) prendre le sentier qui part au Nord Est jusqu'à la baraque forestière des Rognes (pour infio, il n'y a pas de forêt mais c'est tout de même une baraque forestière...) Prender alors la direction de l'éperon (Sud Est) et remonter le sentier jusqu'à l'altitude 3132 m prendre alors le névé plat à droite (glacier de Tête Rousse)  et le traverser pour rejoindre le refuge. 3167 m 2 heures sans forcer !)



fichier GPS (avec celui du Mont Blanc...)



Confort :

Le refuge est impeccable : grande salle à manger, accueil excellent de l'équipe en dépit du monde, salle hors sac, dortoirs vastes avec de la place pour se déplacer. Couettes !

Un bémol : il y a denombreuses portes antifeux au sous-sol et pas de lumière ! bref on se perd et en cas d'incendie... dur dur de trouver rapidemnt la sortie !!!
Au niveau bouffe : Anne a trouvé qu'on avait juste assez à manger ! Mais c'etait bon !

Les courses possibles

Le Mont Blanc par la voie des Cristalliers Arpete des Bosses (ou traversée)
L'aiguille de Bionnassay par la face Nord
Quelques couloirs sur l'aiguille du Goûter
pour les skieurs de pentes raides









Rando : au coeur des glaciers : la Jonction

Apoutsiak — RandoMassif du Mont BlancMont Blanc
Dôme du Gouter et Grands Mulets depuis la jonction

La Jonction est un endroit mythique, Jacques Balmat et le Docteur  Paccard y ont bivouaqué avant de réussir la première ascension duMont Blanc le 8 Août 1786 m. De gros blocs rocheux les ont abrité juste en dessous de celle ci. C'est le fameux gîte à Balmat !


A part l'histoire det éperon, le lieu est magnifique, les glaciers qui descendent du Mont Blanc viennenet se séparer en deux au niveau de la jonction, à gauche le glacier des Bossons et à droite, le glacier de Taconnaz ! En fait à droite, le glacier qui part ne rejoint plus depuis quelques années le glacier de Taconnaz, la faute au réchauffement climatique !



Topo


Se garer au Mont juste avant le tremplin olympique (partie haute) au dessus des Bossons
Remonter le sentier qui longe la morraine rive gauche du glacier des Bossons ( le glacier n'est plus là, il est plus haut !)  et rejoindre le chaler du glacier des Bossons poursuivre le sentier qui mène au chalet des pyramides (1895 m) au dessus , possibilité de contourner le bec de Corbeau ou de passer au sommet de celui-ci, fortement déconseillé par les panneaux ( je l'ai fait... pas bien, quelques pas rando à la con !)  le contournement s'opère par le flan ouest du corbeau (sentier)
Passer sous le Mont Corbeau, versant Bosson, puis, par des dalles quelques passages équipés et des sentes (cairns points de peinture), gagner le gîte à Balmat. et de là la Jonction toute proche.

Variante : possibilité de aprtir du Mont et de passer par la morraine de Taconnaz, un passage un peu technique permet de rejoindre une sente qui rejoint le bec de Corbeau. A utiliser à la montée par bonnes conditions météo ! Pour randonneur averti d'après Christian de Camp to camp ( voir le forum )

Carto profil fichier GPS


 



Récit.


Journée de transition après la grosse rando de la veille. Je décolle du gôte la Montagne et suis prêt à 8 heures au Mont. Le temps est couvert, Sandrine m'annonce des éclaircies à partir de Midi, je vais enfin voir la tête de cette jonction que j'ai pu apprécié sur les phtos de Grand-Père.
Départ humide dans la forêt, je cherche à voir le glacier des Bossons, mais il est loin. La fonte des glaciers, c'est un peu le triste thème de cette rando, le glacier des Bossons en est le triste exemple ! ( celui de Taconnaz aussi !). Je remonte au chalet du glacier des Bossons, un moteur d'avion (celui du malabar Princesse ?) erre à proximité de la terrasse . Je poursuis mon ascension, le temps est humide, le sentier excellent, on peut dépeauter du dénivelé sans souci ! passage au chalet des pyramides. puis arrivée sous le bec du Corbeau. Des panneaux danger m'atirent sur ce vieux sentier ( ancestral ?) petit pas d'escalade, je passe, et rejoins le sentier normal, conseillé logiquemetn pour les randonneurs, on ne se refait pas ! Il bruine un peu.
Un bouquetin m'envoie quelques pierres sous le corbeau, danger , je file, quelques pas d'escalade, quelques névés empêchent de bien suivre le sentier, mais des cairns ramènent dans le droit chemin, des Chamois galopent de l'autre quelques moutons en estive, c'est magnifique, mais couvert !  Le Dôme du Goûter se découvre, un lenticulaire à l'approche, le mauvais temps vient, pourtant Sandrine m'a annoncé le beau pour midi ! ( sur les bases de la météo)

Passage au gîte à Balmat et Jonction MAGNIFIQUE.
Pensée pour François Dupety disparu avec ses amis à quelques encablures de cet endroit, si proche et si inaccessible à la fois. Les séracs et les crevasses empêchent tout accès au refuge des Grands Mulets, autre époque que celle de Paccard et Balamat où le Mont Balnc pouvaient s'envisager par là !
A gauche le glacier des Bossons et l'aiguille Verte, devant, le Tacul, le Maudit, les séracs ou Vicendont et Henry ont attendue leur mort lente... Le refuge des Grands Mulets et à droite le Dôme et l'aiguille du Gouter devant le glacier de Taconnaz.

En allant à droite de la jonction coté Taconnaz, on peut voir que les glaciers sont disjoints, il ne s'alimentent plus l'un l'autre, fonte des glaciers qui va s'accélérer !

Au loin derrière, le ciel est sombre, orageux, le vent ne pousse pas les nuages vers moi, je peux me mentir, ça va me passer à coté, de toute façon, je suis seul, personne engagé avec moi dans une mauvaise décision. Après la demi heure de beau temps, je redescends, il pleut, légèrement puis plus fort. Je me pause 2 mintes au gîte à Balmat avant de repartir, pour tout avouer je fais un trucque je detestais avant : je telephone en montagne pour organiser le mont blanc de demain... Sandrine pour la météo, Laurent et Anne pour les dernières informations et le matos à ne surtout pas oublier ! La pluie redouble, je me fais saucer ! Je galope rapidement, mais s'en forcer. Je contourne le bec de Corbeau mais hésite à prendre le sentuier de Taconnaz qui est à priori interdit, sous cette flotte, c'est pas génial et engagé, si ça passe dans des barres, je suis mal ! Raisonnable, je vais rejoindre le sentier de montée. Ca craque, l'orage est à deux 3 km pas plus, le ciel me tombe sur la tête. Je file vers le bas, je suis déjà trempé. Je repère les zones à risque, et je cours dans cette descente. Un petit sapin foudroyé sur un promontoire me stresse, je décide de ne pas n'éterniser du tout... J'en-quille quelques lacets, je vois et sens la foudre et craque, une seconde plus tard, le tonnerre, leger sursaut, j'ai l'impression d'avoir vu une étincelle devant mes yeux, je suis sur que le sapin a morflé, je continue de courir tout en restant concentré, les zones me paraissent moins expos à présent. Chaud, mes trempé ! Quelques autres coups de tonnerre, l'orage s'éloigne, la pluie redouble à tout moment, je suis trempé jusqu'aux os ! enfin à la voiture, toute une opération pour se changer sans tremper la voiture ni ses habits propres... Reste de la journée à faire des amplettes au vieux campeur !
Et la météo qui annonçait des avers éparses sans grosses précipitation, il a plu toute l'après mdi et toute la nuit ! pas très précis tout ça !!!

rando réalisée le 19 Juin 2009

Photos

Le refuge des Grands Mulets et la barre de sérac du Grand plateau, lieu du drâme de Henry et Vincendon




Grands Mulets et Dôme du Gouter

Dôme et Aiguille du Gouter depuis la Jonction



Comparatif 1935 - 2009

1935, ci dessus : André Bolon (mon Grand Oncle) à la Jonction, devant le Tacul, le Maudit et le refuge des Grands Mulets
2009, Ci dessous, même endroit, météo plus capricieuse



Aiguille du Gouter 1935
Aiguille du Gouter Juin 2009 sans la chève !



Dôme du Gouter 1935 - 2009, en bas de l'image, au centre, on voit les rochers apparents aujourd'hui !








A François

Randonnée alpine - Traversée Buet - Cheval Blanc - Col de la Terrasse

Apoutsiak — RandoMassif du Mont BlancMont BlancFaune
Bouquetin vers la pointe du Genevrier

Magnifique traversée qui permet de rencontrer des Bouquetins à foison ! ainsi que quelques marmottes.
Peut se réaliser en plusieurs jours, à une allure normale, la traversée se fait en 12 à 15 heures !
Rando alpine sérieuse qui ne peut être réalisée en toute saison, doit pouvoir se réaliser à ski moyennant quelques variantes ...

Rando 2300 m de dénivelé  - 26 km - 12 à 15 heures

Topo

de Buet  (1350 m) prendre le sentier qui monte en direction de la cascade de Bérard puis du refuge de la Pierre à Bérard (1925 m) prendre les sentes Nord Nord Ouest en direction du col de Salenton (2526 m) poursuivre sous l'aiguille de Salenton ( à l'est)  et poursuivre jusqu'à l'arête de la Mortine et le relai radi puis le sommet du Buet ( 3096 m) - annoncé 6 h .

Du sommet prendre l'arête du Buet (Nord) Neige raide au dessus du glacier de Tré les Eaux- Corniches? et rejoindre le point 2808 m. Descendre cette antécîme, cables et poursuivre sur la crête de la montagne des Eves.
Passer à la pointe du Genevrier (2870 m)  rejoindre le col du Genevrier puis le cheval Blanc  (2831 m) Borne.  Partir plein Est (cairn) et rejoindre la sente dans la pente ( cables) suivre cette sente qui part en direction du Col  Vieux et descendre dans la combe sous le col des Corbeaux. à droite on trouve les fameuses traces de dinosaures d'Emosson  (pas vue pour ma part... mal cherché).

Remonter la morraine Nord Est puis prendre la direction du col de la Terrasse ( Sud Est) Lapiaz cairns ! (2649 m)
Au col de la Terrasse partir versant Est raid rocher délité merdique.Descendre au mieux "les Combes" raide ! Rejoindre le chalet de Loriaz (2020 m) puis le Buet par le sentier qui part (Sud Est)

Vous êtes enfin arrivés !



réalisé le 18 Juin 2009

Profil carto fichier GPS

Fichier GPX format GPS





Récit

Léger but objectif ce matin là, je me reporte sur cette rando que je compte faire aevc les enfants sur plusieurs jours. Départ vers 8 heures, à fond mais pas trop, remontée dans la forêt puis longue remontée du Vallon de Bérard. Au refuge, je poursuis, derrière moi un énorme groupe démarre, à fond ! Quelques bouquetins agrémentent cette zone, je file vers le col de Salenton, déjà la neige, je n'ai pas de guêtre, je dépasse quelques randonneurs et me retrouve dans le brouillard, le sentier est relativement bien marqué. Je croise dans le fog quelques randonneurs et voilà le sommet.  3 h 50 ! ( 6 heures annoncée)  Courte pause. Je file sur l'arête, relativement facile sauf le passage des cables, long !  nouvelle pause au col avant le  Genevrier ou je joins Sandrine  devant un bouquetin. Escalade facile sur l'aiguille du Genevrier puis nouvelle descente et 3 chamois qui me filent sous le nez. Je poursuis en direction du Cheval blanc pour une nouvelle pause. Nouvelle descente un peu technique, je file vers les traces de dinosaures... Belle ramasse ! une marmotte peu farrouche m'accueuille, mais je suis bredouille, pas de traces alors que c'est le but de ma balade !
Je remonte vers le col de la terrasse et plonge ensuite vers vallorcine , les premiers lacets sont très raides  et un peu casse gueule, je louvoie, un peu trop à gauche, un peu trop à droite, je rejoins un névé pour une nouvelle partie de ramasse (il n'y a que ça de vrai !)  puis je rejoins le sentier et le chalet de Loriaz.. Nouveau beau sentier qui me ramène à la voiture au Buet. Une bonne grosse rando comme on les aime !


Panorama : Les Aiguilles du Tour, le glacier du Tour, l'aiguille du Chardonnet, le Dolent (aufond) le glacier d'Argentière, les Courtes et les Droites ( la Verte reste dans les nuages)


Logement !

Hôtel du Buet  *
1/2 pension entre 39 et 44 €
chambre 10 au design année 70
plomberie et lavabos années XIX ème
bonne ambiance
magnifique : la soupe aux orties de Vallorcine - miam !



Photos

Refuge de la Pierre à Bérard

Sommet du Cheval Blanc - direction des Traces de Dinosaures

En guise de dinosaure... cette marmotte !


Vidéos



Alpinisme : Eperon Migot à l'aiguille du Chardonnet

Jolie course pas trop longue sur un beau belvedere !
Cotée AD+ D- au choix, j'ai pour politique de toujours prendre la cotation supérieure !!!

 

L'aiguille du Chardonnet

 

 


Topo :

Accès au refuge Albert 1er

3 possibilités

1°) Prendre les télécabines ud Charamillon puis le télésiège de Charamillon/Balme.
Emprunter le sentier balcon qui par vers le Sud, passr au point 2329 m rejoindre plus à l'est la morraine du glacier du Tour, la remonter , traversée les névés pour rejoindre le refuge Albert 1er

2°) pour les plus économes ( ou radins, tels les étudiants...) Partir du Tour à droite du Télécabine par les granges et passer au dessus de la cascade du Picheu. rejoindre la fenêtre du tour et remonter la morraine jusqu'à rejoindre l'itinéraire précédemment décrit !

3°) En début de saison (printemps) monter à ski par la rive gauche du glacier et traverser vers 2900 m sous le col du Passon pour une légère descente Nord vers le refuge.

Eperon Migot au Chardonnet

Accès marche d'approche

2 possibilités

1°) en début de saison (crevasses bouchées) prendre la duirection du col du Passon (sud) et remonter le glacier du our en rive gauche jusqu'à la base de l'éperon Migot !

2°) Rejoindre le glacier rive droite passer au dessus du signal Reilly, vers 3100 m prendre sud pour traverser le glacier du Tour en direction de l'éperon Migot, attention aux séracs du Chardonnet sur la fin.

Eperon proprement dit.

Remonter lesp entes du glaicer situé à l'ouest de l'éperon Migot , passer la Rimaye et remonter une goulotte en glace et en mixte  à gauche qui permet de rejoindre l'arête proprement dite.
Remonter cette arête et prendre les pentes raides soit à gauche le long des séracs soit à droite avec quelques passages mixtes et d'autres en glace ( on rejoint l'autre itinéraire par une traversée à gauche  sous des gros blocs) .
Parvenir à une selle et remonter la pente raide qui permet de gagner l'arête Forbe puis le sommet par un passage en III

Descente :

continuer plein sud vers n'antécîme et traverser deux couloirs avant de aprvenir à un 3ème couloir plus large que l'on descend. une centaine de mètre plus loin tirer à droite puis descendre à nouveau pour rejoindre des rochers et le haut d'un couloir.
Tirer un rappel qui permet de rejoindre les pentes du col supérieur Adam Reilly puis descendre les pentes crevassées de ce col pour rejoindre le glacier du Tour  et le refuge Albert 1er par les itinéraires décrits à la montée !

 

L'éperon Migot, en bas à gauche le départ de la goulotte au dessus de la rimaye

 

 

Fichier GPS profil carto
 


Récit

Une fois de plus, la neige etait tombée dru et nous devions adapter notre programme, après avoir annulé les deux premières journées prévues ... Le Migot nous semblait un bon objectif. Je rejoins Stijn au Tour, nous nous équipons, et hop dans la benne, on est des vrais faignants ! Le sentier qui mène au refuge est cool, agrémenté de quelques marmottes, impeccable. 1 h 30 pour arriver au refuge, je me souviens du temps où nous partions du bas avec Thib en ce faisant cette trop longue morraine à pied ... Confort aujourd'hui.
Je fais quelques photos, papotte avec les aspis guides en stage, un repas et au lit.

1 h 20, le réveil sonne, nous filons, petit dej vite avalé, nous sommes en piste vers 2 h 15, nous décidons de passer par la rive droite du glacier , moins crevassée. Un aspi guide m'a conseillé d'être devant eux sur l'éperon, ils ne sont pas très rapide. Nous montons vers le signal quand nous voyons les frontales partir vers l'autre rive, plus crevassé mais plus rapide ( 9 personnes, aspi et clients, ça fait du monde !)
J'accelère le pas, et Stijn suit sans problème, nous traversons le glacier et sommes impressionnés par l'énorme avalanche de séracs qui a laissé un dépot impressionnant au pied de la face ! Courte pause, pression, toutes les cordées sont finalement dans un mouchoir de poche. Je décide d'y aller à mon rythme, tant pis.

Finalement nous sommes à la rimaye les premiers. Stjn passe devant, je passe au travers en mettant mon pied dans sa trace, il faut réaliser un pas plus large dans une neige limitte transformée. Le piolet ancre mal, finalement, ça passe, je rejoins Stijn. Un guide est monté plus à gauche, nous traversons pour rejoindre la base de la goulotte. Stijn me propose d'y aller cordre tendue, pas de problème, la glace et le rocher sont bons, nous faisons tout de même attentino à ne pas en envoyer sur les cordées qui nous succèdent. Nous rejoignons la cordée du guide Odyssée Montagne. Pause photo, nous décidons de leur laisser de l'avance, ça ne se fait pas  de rester dans les basques. Nous reprenons l'acension et partons à droite dans du mixte plutot que de aprtir à gauche dans la voie le long des séracs (plus classique aujourd'hui !).

Stijn grimpe toujours en tête, petit mixte en corde tendue puis goulotte en glace, 2 broches, je le rejoins, il repart pour une goulotte terminé par un verrou mixte avec un pas en III, il passe, je le suis, le passage est court mais un peu physique, nous remontons des pentes plus facile avant de basculer sur la voie "normale du Migot" par une traversée à gauche. Nous rejoignons les cordées d'aspi. Courte pause pour la pente finale, Stijn est fatigué, je profite de chaque pas, , enfin l'arête, un passage de grimpe en III que je merdouille un peu et le sommet, déjà. Nouvelle courte pause et c'est la descente, petite arête que je négocie moyennement puis la pente, tout va bien , je retrouve facilement les rappels, il faut dire que Stijn et moi on a déjà fait l'arête Forbe pour laquelle la descente est commune, c'est plus facile !  Un lon,g rappel de 60 m puis le col Adam Reilly, la descente vers le glacier du Tour et le refuge Albert 1er, course tranquille.
Je me fais quelques soins aux pieds avant de descendre au Tour, belle journée de montagne, merci Stijn !

Photos :

 

 

Le Glacier du Tour, de plus en plus réduit !

Stijn devant le glaicer du Tour


refuge d'hiver Albert 1er et l'aiguille du Chardonnet

Base de l'éperon Migot - Chardonnet

 

 

Dans les goulottes au milieu de l'éperon, le guide part à gauche

 

Lever de soleil, pas droit, sur les aiguilles du Tour et le glacier du même nom !


 

 

Stijn bagarre dans du mixte

à la selle avant la pente finale les aspi

Dans la pente finale - 50 ° avant l'arête Forbe

Vue du sommet vers le bassin d'Argentière :
Droite Verte et Mont Blanc derrière, c'est pas le grand beau !

L'aiguille Verte et le couloir Couturier

Stijn termine le rappel

Le couloir de la table aiguille du Tour

L'est pas beau, c't éperon Migot ?

 

 

 


Vidéo

 

 

 

 

 

Traversée du Mont Blanc : arête des Bosses - Trois Monts - alpinisme

Apoutsiak — Mont BlancLes 100 plus bellesAnneMassif du Mont Blanc4000
Magnifique traversée, réalisée dans le froid ( Grand froid) avec Anne et Laurent en réussissant l'exploit de ne pas rater la benne à l'aiguille du midi à 1 minute !
Premier Mont Blanc pour mes deux accolytes !

 
Sommet du Mont Blanc vu du col de la Brenva (à droite, les Bosses)

vidéo :
 

Topo

1er jour : refuge de Tête Rousse

Prendre le Train du Mont Blanc depuis le Fayet ou Saint Gervais pour démarrer au Nid d'Aigle
Du Nid d'Aigle  (2372 m) remonter Nord Est en direction des barraques forestières de Rognes (2768 m) De là direction Sud Est en direction de l'éperon rocheux. Au point 3132 m, traverser Sud le glacier de Tête Rousse et rejoindre le refuge du même nom  (3187 m)

2ème jour Sommet du Mont Blanc

Repartir en direction de l'éperon (Nord ) et remonter pour traverser le Grand Couloir (autrement appelé couloir de la mort...)  une fois en rive gauche, des câbles vous accueille pour arriver au dessus sur une plate forme.
Gagner en ascendance à gauche l'éperon. Le suivre plus ou moins jusqu'au refug du gouter.  (3817 m)
Suivre l'arête du Gouter jusqu'à l'aiguille et remonter les pentes du Dôme du Gouter (on passe en réalité en général au Nord du Dôme)  Gagner le col des Dôme puis le bivouac Vallot (4362 m). Remonter la pente qui mène à l'arête des Bosses proprement dite, passer la Grande et la petite Bosse avant d'atteindre le sommet du Mont Blanc par une dernière arête un peu effilée. (4810 m)














Descente par les 3 Mont Blancs

Descendre plein Nord par les petits Mulets et contourner les petits rochers rouges par l'ouest. Rejoindre le mur de la côte qui permet de rejoindre le col de la Brenva (4303 m) Poursuivre à flan pour erjoindre l'épaule du Mont Maudit (4345 m env) Descendre cette épaule raide (45 - 50 °en neige ou en glace) en cours de saison il y a un pieu à neige au sommet et des cordes fixes au nivau des rochers centraux. La partie basse peut être shuntée par un rappel de 45 mètres minimum, sinon on arrive au dessus de la rimaye !  . De là rejoindre le col Maudit (4035 m) et l'épaule du Tacul par une légère remontée . Descendre le versant Nord du Mont Blanc du TAcul (crevasses séracs) pour rejoindre le col du Midi (3532 m) . Passer sous le refuge des Cosmiques puis l'arête du même  nom pour rejoindre  la partie Nord de l'aiguille du Midi et l'arête qui y ramène



Fichier GPX Profil et vue aérienne
 
Arête des Bosses 3 Monts
alpinisme
 


Récit

Tout ça pour arriver
avec une minute d'avence...

Ca sentait le roussi, le programme étant le suivant : monter à l'aiguille du Midi pour réaliser la traversée Midi Plan puis le Mont Blanc en traversée en passant par les 3 Monts avec descente par les Bosses. Laurent en etait à sa 5ème programmation en 5 ans. La veille il avait plu  des quantités de flotte impressionante et la météo etait tout humide ce samedi !

Bref nous montons à Chamonix pour prendre la première benne, on verra bien. (première benne à 7 h 10 jecrois !) mais là, ô surprise, on nous annonce qu'il y a trop de neige à l'aiguille et que la benne ne partira pas avant 9 heures, pour mdi plan c'est raté. Je passe un coup de fil aux Cos
miques pour avoir les conditions sur le Tacul, mais il ne peuvent pas m'en dire plus. Je décide de changer nos plans et de partir par les Bosses, ça sent trop le but de passer par le Tacul et ses pentes avalancheuses...

J'appelle le gouter (difficilement), qui est complet, c'est bon pour Tête Rousse, tant pis, ça nous fera une bonne grosse journée de montagne ! On n'est plus pressés à présent. Nous repartons pour Saint Gervais où le TMB nous grimpe au Nid d'Aigle. Pique nique devant le train et les bouquetin
s peu farouches. Et nous partons pour une montée cool vers Tête Rousse. Il fait gris, puis il y a du brouillard.

Nous montons tranquille, nous faisant dépasser par des groupes flechette, il y a énormément de monde sur le chemin, et oui, c'est le Mont Blanc.
Nous arrivons au refuge dans le brouillard.

Après un repas trop léger d'après Anne mais passé en compagnie de 4 alpinistes sympathiques, direction le dortoir à 8 heures pour une courte nuit...

1 h 20, c'est le réveil. D
irection le petit dej, puis décollage à 2 h 30 dans la nuit, le brouillard, la neigeotte et le vent !  Nous nous équipons, Laurent me fait une mise en place de crampon Portnawak, je lui remets tout en place et nous partons. Ambiance bizzare avec ce brouillard, la nuit et la neige. Nous rejoignons le Grand couloir, bien enneigé puis c'est la longue remontée vers le Gouter, l'avantage avec cette neige, c'est qu'il y a une trace et qu'on ne peut pas se perdre ! Les passages d'escalade sont courts et faciles, mais empêchent de prendre un bon rythme. Nous essayons de grimper corde tendue, et on avance bien. La frontale de Laurent montre de beaux signes de faiblesse, il est obligé de grimper presque dans le noir ( " j'avais pourtant changer la pile avant de partir !")

Nous arrivons au Gouter ou
nous faisons une petite pause réparatrice dans la partie droite du refuge ( je crois que c'est l'entrée du refuge d'hiver)

C'est reparti, le vent nous accueille dès la sortie du refuge sur l'arête du Gouter, il fait hyper froid, il n'y a plus de brouillard et le soleil commence à se lever. Le vent est impressionnant. Nous poursuivons sur l'arête avant d'entamer les pentes du Dôme du Gouter. Les traces sont effacées par le vent  et il faut retracer ! usant. A mi Dôme, je suis usé et fatigué ( la co
urte nuit ne doit pas y être indifférente) , je demande à Anne de passer devant. Elle s'exécute, je me repause, j'en vais besoin. Sortie sur le Dôme, nous rejoignons Vallot.

Cette pause est toujours aussi désagréable, seul avantage, il n'y a pas de vent ! De la neige a envahie en partie le refuge et elle tien ( il fait en dessous de zero dans le bâtiment), un Dame tente de se réchauffer sous une couverture, d'autres alpinistes papottent en essayant de se réchauffer ! Nous nous essayons et j'essaie de dormir un peu, mais le froid me réveil. Sur un matelas (en plastique) du vomi congelé atteste la présence antérieure d'un alpiniste victime de MAM...
Une demi heure plus tard, nous décidons de repartir.


Je repasse devant et monte d'un rythme lent. Les rafales de vent nous bousculent. Courte accalmie derrière la grande Bosse, ça fait du bien !  Puis tout se poursuit normalement, dans le vent, j'ai retrouvé une petite forme, et je sens que derrière, c'est dur. Je reconnais chaque passage, c'est agréable, je peux mesurer la distance qui nous spare du sommet. Belle émotion à l'approche de celui ci, et enfin le voilà, je me retourne pour serrer Laurent et Anne.
Cette dernière relève notre challenge de faire la roue au sommet ! Nous pas ! On est vraiment des faignants.
On se pause côté Italien, à l'abrit du vent !

Puis, c'est le départ pour une longue descente. Les pentes sommitales, les Rochers Rouges, le mur de la côte, la vue est magnifique, longue est la traversée pour rejoindre l'épaule du Maudit. Pas de pieu pour assurer Laurent. On descend corde tendue avant de faire un rappel du pied de la corde fixe. On perd un peu de temps, en fait, Anne et Laurent descende sur 1 brin de 60 mètres, et je fais un rappel sur 2 brins de 30 m avant de descendre les 10 derniers mètres .


Anne pers son gant dans la manoeuvre...  On repart  dans une neige pourrie, on ne peut pas aller vite, la trace passe juste en dessous de séracs bien menaçants ! on rejoint le col du Tacul puis longue montée vers l'épaule du Tacul ! Le brouillard nous rejoint. Nouvelle pause, nous sommes cuits. on devrait avoir l'avant dernière benne. Nous repartons, on n'y voit pas à 50 mètres. Anne est devant à trouver la trace, et nous suivons. La descente du Tacul passe bien, il n'y a pas de gros obstacles comme certaines années ! Nous rejoignons le col du Midi, toujours dans le brouillard, c'est long, je sens que ça va être juste pour al banen, on devrait avoir 10 minutes d'avance. Ca remonte à présent, devant, Anne est cuite, et ça se sent alors que Laurent semble en bonne forme. Il reste ebncore le raidillon de la fin. Nous croisons des cordées , je leur demand l'horaire exact, je sens que ça va être juste, je pensais que la dernière benne etait à 17 h 35 en fait c'est 17 h 30 ! Nous remontons le raidillon , Anne est morte, je l'encourage, Laurent fait de même, on entend la "voix" de l'aiguille annoncer le dernier départ mais sans comprendre le temps qu'il nous reste. Je brailel pour qu'on aille plus vite. J'entends " Dernier départ pour Chamonix, départ dans 2 minutes", je suis encore sur l'arête ! Je gueule (excuses moi!) " On enlève juste les crampons et on file encordés à la caisse" Je sort dans la grotte, Laurent n'arrive pas à enlever ses crampons, tant pis on y va comme ça. Passage à la caisse, fermée, nous filons vers la benne et là houf, les gars se la compagnie du Mont Blanc sont compréhensifs. Quelques manips plus tard nous sommes dans la benne qui part avec 7 ou 8 minutes de retard à cause de nous ! Ce fut juste !!!
Nous sommes heureux.


Je donne un petit cours d'auto stop à Laurent et Anne pour rentrer à Saint Gervais (merci à nos deux chauffeurs) et nous retrouvons la voiture de superkélou ainsi que mon piètre  bolide ! Quelle journée

Mais pas de but (une fois n'est pas coutume !)



Photos

Les Bouquetins du Nid dAigle - un peu carrencés ... ???

 

Le refuge de Tête Rousse, très confortable !

 

Laurent à l'approche du refuge...

 

2 h 30 Laurent dans la tempête

 

Laurent et Anne à l'aiguille du Gouter, température frisquette !


 

Anne sur le Dôme du Gouter ( toujours frais)


 

Le Mont Blanc vu du Dôme du Gouter


 

Observatoire et bivouac vallot


 

Anne et Laurent dans le bivouac Vallot - palichons tout de même


 

à l'approche de la Grande Bosse

 

La Bosse


 

Toujours ce vent


 

Laurent au sommet


 

et Anne


 

La cordée magique - Anne, Laurent et Apoutsiak


 

Vue sur le Maudit

 

Le Mont Blanc du Tacul et les Aiguilles du Diable


 

Les Bosses vuues de la Brenva


 

Mont Blanc vu du col de la Brenva


 

Histoire de perdre un peu de temps on tire un rappel sous l'épaule du Maudit

 

Fatigués ( épaule du Tacul)


 

Crevasse du Tacul - brrrrr....


 

Visibilité réduite pour le retour à la base, je voyais à peine Anne, qui elle avait pour mission de suivre les traces.. dur !




Vidéo
 

Dolent, arête Gallet, et de quatre... buts !

Apoutsiak — Ski de randonnéeDolentbutMassif du Mont Blanc
Au départ, on avait prévu la Dent d'Herens, mais Jean-Marc souhaitait faire une course à proximité de Martigny et notre précédent but au Dolent ( mon deuxième, pour mémoire) lui etait resté en travers de la gorge.  Je me suis dit que je me ferais bien une belle descente de la voie normale à ski avec une belle motnée ensolleillée sur l'arête, ça m'avait manqué, l'été dernier !
Mais le champion du but reste en moi...

 
Départ - Paul et Jean-Marc
Topo :

Monter au bivouac du Dolent au bivouac de la Maye
on peut monter par la Combe des Grands fonds s'il n'y a pas de risque d'avalanche
par le chemin d'été s'il n'y a plus de neige

par le versant Merdanson de la rive droite de la Combe des Grands Fonds, s'il y a de la neige et des risque d'avalanche...

Du bivouac gagner le glacier et le remonter en longeant l'arête (qq crevasses) un passage raide, souvent en glace.
remonter le glacierau plus haut ( rimaye délicate) , passer la rimaye et remonter le couloir à 45 ° qui mène à l'arête.
Si le glacier est trop crevassé, sortir et rejoindre l'arête au point 3188 m et remonter l'arête pour rejoindre le sommet du couloir à proximité du glacier suspendu.

Suivre l'arête pour rejoindre le glacier suspendu ( à priori, un rappel est possible ) nous avons réussi à longer l'arête  pour rejoindre ce glacier
De là remonter au mieux le glacier suspendu jusqu'au sommet (rimaye, pente à 45 - 48 ° à priori)


Descente par le glacier de Pré de Bar et le bivouac Fiorio
Du sommet, prendre l'arête et rejoindre la vierge, continuer sur l'arête pour rejoindre le sommet du  couloir, descendre le couloir ( 45° rimaye en bas) descendre le glacier, sortir du glacier et rejoindre le bivouac Fiorio.
De celui-ci, passage par le Petit col Ferré et descendre jusqu'au village de la Fouly.

Carto - profil - fichier GPS :


 




Récit :

Après avoir envisagé de partir pour divers itinéraires (Dent d'Herens, face Nord du Fletschhorn...) nous jettons notre dévolu, surtout celui de Jean-Marc, sur l'arête Gallet au Mont Dolent que j'ai parcouru l'été dernier , mais où nous avions buttés il y a 2 ans ensemble...
Paul, notre sauveur de la veille et accessoirement notre hotellier, nous accompagnera avec le VTT dans la voiture pour un retour sur Martigny tout en descente. Finalement il montera avec nous au bivouac !
Au départ, "enfer et damnation", la combe des Grands fonds et presque vierge de neige, impossible à remonter, nous devrons porter à pied par le chemin d'été...

Nous aprtons par un temps radieux, l'ambiance est bonne, une avalanche a ravagé le départ du sentier d'été mais mon flair infaillible ( et mes 4 précédents passages) me font trouver le début de l'itinéraire, il y aura quelques arbres en travers du sentier mais se sont là les seuls péripéties, la faune restant absente de cette montée ( à part quelques magnifques fourmis dévoreuses de pain !).
Nous remontons le sentier raide, la chaine, les échelles et le sentier  en traversée. Paul a pris un sac et nous sert de sherpa, il prend même un moment le sac de Jean-Marc.  Pause pique nique au saumon ! la classe, il faut repartir et nous chaussons vers 2400 m. Je trace ensuite la combe en rive gauche de la morraine, Paul monte à pied en essayant de rester à pied sec ... Voilà le refuge, toujours aussi sympa, cze bivouac perché sur sa morraine. Alors, sous marin ou soucoupe.
Sechage, adieux à Paul qui redescend pour repartir à Martigny et nous attaquons la sieste, mais des voix nous reveillent, flûte, nous ne serons pas seuls, salutation de rigueur, on recentre nos affaires alors qu'on s'etait un peu étalé. Gestion de l'eau, le refuge dégoulinait de flotte lorsque nous sommes arrivés, nous l'aovns récupérée dans des casseroles.
Un nouvel arrivant, Jean-Marc lance "vous êtes combien ?", "seul !", un surfer Suisse seul, ça va, il ne manquerat plus qu'on soit serré.
J'avalle un bouquin d'Eric Emmanuel Schmitt sur les Sumo, court mais bon, et nous papotons. L'ambiance est bonne, il y a Chrisophe, le surfer de pentes raides Suisse ( quand je dis raide, c'est très raide), François, le guide aux souvenirs communs avec Jean-Marc et Lynda sa cliente, le grand paradis dans la poche et en préparatin pour le ont Blanc. Le repas se passe entre le bivouac des Eccles, la Blanche de Peuterey, la Walker et le nez de Zmutt, on a partagé une excellent soirée.

Il pleut, mauvais augure... il pleut une bonne partie de la nuit, bonjour le regel demain !

Le lendemain matin, le matoux ne revient pas, à 3 heures, le réveil sonne, étoiles et nuageux sur les crêtes. Jean-Marc décide d'attendre 4 heures... Re m'y recolle, même topo, tout le monde se lève, un peu dans le pâté, maiq quand il sorte, on est dans le brouillard, je sens qu'il doute de ce que j'ai vu mais personne ne fait de remarques...
On déjeune, on s'équipe, on se croise, dans l'espace exigüe, nous sommes prêts, on n'y voit qu'à une vingtaine de mètres, même pas le petit col au dessus du bivouac... Attente en discuttant, l'ambiance est un peu plombée... Tout équipés, assis courbés entre deux couchette. Le regel, le regel, on est les seuls à skis, gros avantage...François et Linda sont à pieds et Chritophe a eu la bonne idée de laisser ses raquettes plus bas, inutile, pensait il...

Jean-Marc et moi décidons de sortir, il y a une éclaircie, mais ça reste bouché. Je connais la course, c'est plus facile, ça évite les hésitation. La première partie , je trace le long des barres de l'arête à droite, de toute façon, il faut les garder en visuel, avec le brouillard... Je pense à Samivel, et je trace, peu raide, mais effica, derrière moi, Jean-Marc peste, ses peaux bottent ! Je poursuis, j'ai la caisse aujourd'hui. Arrivée à la pente raide, je compte lui passer le relai, mais malignement il insite pour que je me fasse cette portions, je m'execute en gromelant. Les conversions sont raides, la neige un peu soupe, ça passe, arrivés au dessus, on n'y voit que dale, tout est blanc et je sais que c'est la zone à crevasses, nous attendons une éclaircie. Jean-Marc me dit, si à 8 heures on est toujours dans le brouillard, je fais demi tour ! 'ai la pression, ça me laisse 50 minutes, ou plutôt ça laisse 50 minutes au soleil pour faire évaporer les nuages... tic tac tic tac ...

Yes, ça se lève, je repars, oups, il y a des gros baquets à droite et à gauche, je slalome à la montée, on longe une grosse, un pont de neige, on décide de s'encorder, on fait demi tour, ça doit passer par dessus, j'essaie, mais c'est merdique, on revient prêt du pont de neige, le brouillard est revenu. Jean-Marc décide de faire demi tour, flûte, je commençais à me voir sur l'arête. Discussion, je pensais continuer à monter, mais une fois de plus l'expert l'emporte, c'est vrai que les conditions ne sont pas top ! Je m'incline. On dépeaute et descente sympa, dans le brouillard, je me sers du blouson orange comme repaire... La pente raide est avalée, j'ai l'impression d'avoir fait des virages sautés, j'ai dû rêver... on ravage la pente, quand une ombre sort du brouillard, c'est Christophe qui monte à pied, surf sur le sac. Nouvelle discussion, François et Linda suivent. bonne ambiance. Ils sont dessus, j'imagne qui'ils esperaient qu'on passe en leur faisant la trace. On poursuit vers le bas. Il faut longer la base d glacier, Jean-Marc trace devant, je le suis à distance ( je rique pas de le rattraper, il va trop vite), le brouillard se lève, je suis vert, pastel... Jean-Marc est sûr de sa décision.  On déchausse, on rechausse, au moins 10 fois dans cette descente,  tout ça pour marcher 20 minutesseulement à la fin dans la combe des Grands Fonds. Jean-Marc fait des pirouettes dans les torrents, saute comme un cabri, et on se retrouve à la voiture après ce nouveau but... Le Tour noir est dégagé, ça aurait pu passer ? Jean-Marc affirme que non, le pastel me poursuit, mais je reviendrais... Les autres sont peut être passés, j'apprends par skitour le lendemain qu'ils ont aussi fait demi tour.

Merci à Paul , Christophe, François, Linda et Jean-Marc  pour ces deux jours !

Photos

 
Paul en bas de la combe des Grands Fonds

Ca grimpe au dessus de la Fouly


FourmisNous portons, les fourmis aussi !

L'inateignable Dolent !

Paul sur la morraine

Petite sieste dans l'après midi


Petit déjeuner - 5 heures, le brouillard n'est pas que dehors...


Décollage de la soucoupe

Jean-Marc


C'est pas le grand beau !

Séracs

Jean-Marc


Courte éclaircie

Alors, beau ou pas beau ?

Linda et François dans le brouillard - epais !


L'arête Gallet


Descente avec portage...


Cascade en bas de la combe des Grands Fonds

Vidéo
 




 

Vidéo : 4 jours au refuge des Conscrits - Lex Blanche - Dômes de Miage

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancDômes de Miage

 



4 jours au refuge des Conscrits, été 2008 :

1er jour : montée aux Conscrits
2ème jour : Lex Blanche face Nord Ouest
3ème jour: couloir Dud Est Dômes de Miage
4ème jour : Aiguille nord de Tré la Tête ou tête Blanche et descente

avec Claire et Régis

L'article complet sur les 4 jours

 

 

 



 

 

Ski de rando : Traversée des Dômes de Miage descente par Armancette

Vidéo en ligne - en bas de cet article !



Ben ce fut le Week end hold up, ça sentait bien le bon gros but Dimanche matin à l'approche du col des Dômes, et finalement c'est passé en traçant toute l'arête des Dômes de Miage, avec une descente extraordinaire dans la poudreuse sur le glacier d'Armancette


Topo ski de rando : traversée des Dômes de Miage et descente par le glacier d'Armancette

du parking de Cugnon 1175 m, gagner le refuge de Tré la Tête par les Plans
De celui ci remonter vers le Mauvais pas et gagner le bas du glacier au mieux ( soit au pied du gacier soirt, en fin de saison en suivant le chemin d'été , plus en rive droite ( chaînes )

Remonter le glacier d'abod rive gauche puis le traverser lorsque la pente devient plus raide (possibilité de gravir cette pente) et remonter le glacier en rive droite ( en face des échelles) rester rive droite du glacier et gagner le refuge par les pentes légèrement à l'est.

Du refuge réaliser une traversée ascendante en visant la base de l'éperon de la pointe des Conscrits, poursuivre sur le glacier, toujours à flanc en direction du point 3169 de la carte IGN par un léger virage à droite rejoindre le point 3336 m
remotner la pente  un peu raide (crevasses) et les pentes (moins raides) qui mènent au col des Dômes(3533 m)
Du col, gravir l'arête et passer par les Dômes 3633 - 3666 et 3670 m d'où l'on peut chausser les skis et descendre vers le col de la Bérangère (3348m)
Descendre le glacier d'Armancette, passer en passant sous la barre rive droite et viser le point 2772 m de la carte IGN. Passer sous la poitne de Covagnet et poursuivre en restant sous l'arête du Monthieu Passer au lac d'Amancette et prendre le sentier du Tour du Pay du Mont Blanc puis les Feugier et enfin Le Cugnon !


Carto Profil et fichier GPS

Pour le profil cliquer sur l'onglet




Fichier GPS au format GPX clic droit sur enregistrer sous

Le récit

Ca c'est joué à pas grand-chose...

Tout d'abord, Vendredi, je me rends compte que j'ai mal lu le SMS de Brieuc, vite, je mets une annonce sur camp to camp, une sur skitour et réponds à une annonce de C2C... Je pars faire un tour de VTT, histoire de profiter de mon vendredi après midi, et quand je reviens tout s'éclairci, nous serons finalement 4 et la rando se fera aux Dômes de Miage avec descente sur Armancette !

Samedi, départ à 6 heures de la maison, je retrouve mes 3 acolytes : Stéphane, Gérald et Florent aux Contamines, à 10 h nous sommes partis. Un peu de portage jusqu'à 1660 m. Nous chaussons, et profitons d'une trace assez régulière qui nous mène au refuge de Tré la Tête. Je croise Brieuc qui avait prévu de faire le couloir des Italiens à la grande Casse et qui se retrouve comme nous sur les Dômes grâce à la nivologie limite...

Nous filons vers le mauvais pas où il fait déchausser pour descendre en bas du glacier. Et rechausser pour quelques mètres et pique niquer.

 

 

 

 

Miam miam : reblochon de Stéphane, Toblerone de Florent,  je fais pâle figure avec ma saladette niçoise et mes sandwichs au pâté Olida...

Le groupe de Brieuc nous repasse, il y a du monde éparpillé sur le glacier, nous repartons, la montée est bien plus agréable à ski qu'à pied...

La trace passe dans la gorge en rive droite du glacier, ça monte sans problème, Brieuc et son groupe filent en direction du col des glaciers (ils ont la caisse !) Nous gagnons le refuge sous le cagnard, le petit raidillon final est un peu dur mais bon....

Au refuge, c'est bière, sieste, bouquinage, observation des skieurs du col des glaciers et attente du repas.

 

au refuge...


avalanche ( sans doute liée à une chute de )sérac sous le Dôme des glaciers

 

Délicieux se repas, (j'adore ce refuge et ces gardiens) des diots avec des lentilles et du riz dans une petite sauce, je ne vous dit que ça... Je ne parle même pas de la soupe avec quantité astronomiques de petits légumes !

Départ pour les dortoirs confortables, réveil à 6 h -5, comme d'hab', des énergumènes se lèvent à moins 20 et réveillent tout le monde (je faisais pareil quand j'étais jeune, pour être prem's en piste ...) mais là, le glacier est grand et il va falloir tracer...

Nous décollons les premiers, les deux énergumènes eux décident de filer vers le Mont Tondu.  Florent nous fait une belle trace. Mal réveillé, j'ai mis les couteaux, pensant que je serais plus à l'air dans les dévers du départ, en fait, ils me ralentissent, je les enlève, pour les regretter 5 minutes plus tard... Mais ça passe... 2 skieurs sympathiques nous rattrapent  et ne se bouscule pas pour nous dépasser. On est monté  trop haut, 10 m de descente et nous voilà sous la pointe des Cosmiques. Je passe devant, c'est le jour blanc, on n'y voit que dal, en particulier pas la pente ( ça me rappelle, il y a 14 ans avec Thib lors de mon second périple ici, dans le jour blanc, Thib pensait qu'on faisait le tour de la montagne en colimaçon !)  Il y a une meute 10 minutes derrière nous. Je fais une pause, me retrouve seul aevc des skieurs devant, et d'autres derrière. A 3000 m 2 skieurs font demi tour, ils visaient le col de la Bérangère et apprennent qu'ils sont allés (beaucoup) trop loin ! Nous remontons le glacier, je salue Brieuc et son groupe, nous sommes intercalés les uns avec les autres, je filme cette montée tranquille, il faut alimenter le blog ! Il neigeote, nous rejoignons la base du col des Dôme ou classiquement on passe à droite le long de l'éperon rocheux. Je fais une photo ( je fais toujours une photo à cet endroit là) et comme à chaque fois, il y a du monde ! C'est raide mais ça passe, au dessus, Eole nous accueille ou zéphir, je ne sais plus. Les randonneurs sont éparpillés, beaucoup plus espacés. Loin devant les deux qui ne voulaient pas faire la trace mais qui la font quand même, puis Florent ensuite Gérald et ma pomme qui fini après bien des efforts à prendre la roue de Gérald (j'aime bien prendre la roue de quelqu'un ça permet de dormir un peu en skiant !)


entre le col et le second Dôme


Le col arrive, la neige tombe en petit flocon mais bien intensément et le vent souffle super fort et en rafale. Nous mettons les skis sur le sac sortons les piolets, Stéphane nous rejoint. C'est la tempête, le groupe de deux hésite à monter vers les Dômes. Je propose de partir voir au sommet du second Dôme (on ne fait pas le premier, à l'Est du col ders Dômes) après, on verra... Nous nous inquiétons de nos skis sur nos sacs qui vont faire une belle prise au vent. Brieuc m'annonce que lui et son groupe font demi tour. Gérald part devant tandis que mon crampon se défait, je décide de le rerégler, dans le blizzard, ça n'est pas facile, mais je repars derrière mes 3 coéquipiers. Rapidement nous arrivons sur l'antécime du deuxième Dôme, je passe devant et en moins d'une minute nous sommes dessus. Ambiance dantesque avec la neige et le vent, le brouillard, on aperçoit le second Dôme dans la purée de poix, je pars devant, on verra sur place, descente facile vers le col entre le deuxième et le troisième Dôme. L'arête est recouverte d'une couche de poudreuse tassée avec un fond dur, on y voit vraiment mal les reliefs et les pentes Nord et Sud sont globalement très impressionnantes, en fait, la gauche est raide et la droite est encore plus raide. J'avance lentement (mes partenaires ont du penser très lentement mais poliment, ils ne m'ont fait aucune remarque) et j'assure chaque pas, j'ai froid aux dents  tellement il pelle ! On s'encorde, la bataille se poursuit, pas après pas, le baton parfois perce la neige poudreuse dans la pente de droite, mon fidèle piolet ne fait pas de bêtise. Enfin voilà le sommet. Après c'est plus facile. Gérald passe devant, ouahou que c'est reposant... l suffit de mettre ses crampons dans les traces et la présence d'un premier de cordée permet de se faire une idée du relief. Courte descente , Dôme suivant - et dernier Dôme. Gérald et moi (les moins téméraires) décidons de descendre un  peu pour chausser. La pente est raide, nous sommes corde tendue, tout à coup, je vois que la pente s'accentue et le crampons de Gérald partir ... Je le bloque, il fat une sorte de soleil (peut être un peu exagéré là) il a passé la rimaye. Je décide de passer par un autre chemin plus à droite.

 

Sommet des Dômes


On Chausse. Florent inaugure la séance chute dans la peuff, suivi de Stéphane, sous l'œil de mon objectif (voir vidéo) Les conditions sont extras : 40 cm de poudreuse. Nous filons vers le col de la Bérangère, la visibilité nous inquiète, le passage de 4 surfers nous décide, nous descendrons par Armancette. Gavage... La neige est facile à skier, un régal. Court passage sur de la neige non adhérente à la glace, je me gaufre en sortie de virage. Dur de rechausser dans ces conditions mais j'y arrive.  Re bon ski !!!  Miam miam, encore meilleur que le reblochon de Stéphane !  Petit passage à flan et nouvelle descente, on touche parfois un peu les cailloux mais bon, la neige est parfaite, En dessous de 2400 m elle est un peu transfo moquette. Ski toujours facile, puis c'est le moment triste vers 1800 m, il faut déchausser. 100 m de descente pour atteindre le lac d'Armancette et nouveau pique nique Reblochon avec en dessert, des mikados !!!

On remet les skis pour un peu de ski combat dans la soupe et les arbustes. On déchausse à 1520 m pour prender le sentier enneigé à flanc. Quelques chaussages, quelques déchaussages un coup de GPS et on retrouve le sentier de montée et la voiture ! 2500 m de descente !


Descente du glacier d'Armancette - jour blanc au départ...






Météo :


Au départ, la météo annonçait 30 % d'ensoleillement samedi et 70 % Dimanche, mais le bulletin du samedi soir était nettement plus pessimiste (bulletin pris au refuge) : Passage d'un retour d'Est Dans la nuit, puis éclaircie, puis arrivée de nuages d'altitudes entre 3000 et 4000 m occasionnant de faible précipitation... Météo France est à l'ouest, il n'y a pas eu d'éclaircie, des rafales de vent impressionnantes et  des chutes de neige relativement importante ( sur l'arête)

 

Photos

 




Brieuc dans la montée sous le col infranchissable

En direction du col des Dômes, la pente se redresse

Sommet du 3ème Dôme dans la tempette !!! d'où l'intérêt du commentaire, permettant de situer l'action !


Les joies du ski de rando à la descente ( au dessur du lac)

Vidéo :







Liens :

Les Dômes de Miage par beau temps !

Vidéo (par beau temps et en été... )

Dômes de Miage par le couloir Sud Est ( course originale, photos magnifiques et vidéo)

Courses à réaliser depuis le refuge des Conscrits

Aiguille du Chardonnet - aiguille du Tour : 7 Août 1953

Profitons de ce moment calme pour réaliser un petit comparatif entre les années 50 et aujourd'hui

Vue de l'aiguille du Tour (de ses pentes), voici l'aiguille du Chardonnet (et non pas du Chardonay, cepage bien connu des viticulteurs ... et des alcooliques)

En fait, la vue suivante est réalisée en montant par la voie normale de l'aiguille du Tour  dans les pentes sous l'aiguille de Putscheler



La même, photo réalisée en avril 2008 ( désolé pour le comparatif, il y avait beaucoup de neige ce jour là !)
Je suis désolé également, j'ai oublié de prendre la base de l'aiguille de Putscheler à droite !)



Vue du sommet  :



Ici aussi, cadrage différent et légèrement moins bon, je ne parle pas des nuages ...
Je pense que le rocher de gauche est le même, mais j'ai dû avoir la flemme de me baisser pour prendre le rocher du bas...




et voilà la cordée
Grannd-père (Henri Bolon)  est au fond, je pense que Grand-Mère (Anne-Marie) est deuxième juste devant  et Bernard doit être l'alpiniste au premier plan !


Et je ne résiste pas à vous faire partager le refuge Albert 1er en 1953 :



Les courses réalisées :


L'aiguille du Chardonnet

L'aiguille du Tour par le couloir Ouest



Arête des Cosmiques - Aiguille du Midi

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancJean-MarcStephAnne
Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak


 
Jolie course , avec beaucoup de monde, du fait de sa trop grande proximité avec l'aiguille du Midi
Le rocher (granit ) y est excellent)

déjà parcourue lors de l'ascension de la  goulotte Vogler à l'aiguille du Midi dans une tempette de neige en Mars 2006.

Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak
Le Crux : la dalle avec la fissure


Topo

II AD+ IV

Du refuge des Cosmiques, rejoindre l'abri Simon ( jusque là, tout va bien)  . Remonter à droite les pentes (mixte facile) pour rejoindre l'arête : c'est l'éperon des Cosmiques. On trouve alors un anneau qui permet de réaliser une désescalade ou un petit rappel permettant de rejoindre le vrai rappel un peu en dessous ( départ entre deux dalles) .

Du pied du rappel remonter en direction de l'arête jusqu'au pied du grand Gendarme, continuer en contournant la petite tout par la droite et rejoindre l'arête. On arrive au pied d'une dale : le Crux de la voie (IV+) Il y a une broche scellée avec une pédale ( cette dernière est dure à utiliser) Une fissure ascendante de gauche à droite et des prises pour les crampons artificielles !!!

De la vire au dessus partir à droite et remonter entre les deux blocs puis sur le droit. Contourner ensuite le bastion pour passer versant Chamonix. Remonter une rampe à 60 ° pour rejoindre le "sommet" Delà, une balade permet de faire le kékou sous les viva des touristes de l'aiguille du Midi. Une échelle permet de rejoindre une terrasse de l'aiguille.

Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakL'arête des Cosmiques

Récit

Préparation Mont Blanc 1 : J - 8
Préparation Mont Blanc 2 : J - 2
Samedi 20 Septembre : But sur Midi Plan
Dimanche 21 Septembre : Traversée des Pointes Lachenal

Après la traversée des Pointes Lachenal ( les deux premières) nous revoilà au refuge des Cosmiques. Courte pause où tout le monde se sent prêt à partir pour l'arête des Cosmiques. Je suis encordé avec Anne, Jean-Marc avec Laurent, Matthieu et Stephane sont partis devant, il doivent récupérer leur bivouac au pied de l'aiguille du Midi.

Nous partons derrière une cordée relativement lente. Le guide nous propose de les dépasser, je m'execute, le rocher est bon et vraiement agréable, il y a pas mal de neige, mais ça n'est pas vraiement génant. Rapidement nous perdons de vue Laurent et Jean-Marc, notre débutant ralenti sa cordée, et c'est bien normal, l'escalade est facile mais présente.

Nous arrivons au sommet de l'éperon des Cosmiques. Jean-Marc et Laurent nous rejoignent pendant que nous attendons qu'une cordée d'Italiens libère la place. Anne part en desescalade,  Je décide de passer en rappel, un légèrement  pendulaire. Pression sur notre groupe 3 cordées patientes. Laurent démarre, un guide envoie son client au milieu. Anne rale, elle se pelle au relais, partie moins agréable de la course. Jean-Marc nous rejoint, Anne réinstalle le rappel suvant et part dans la foulée.
Je filme Laurent et ... Son piolet n'est attaché à son sac que parle bout, il va tomber , c'est sûr, il ballotte et ADIEU... chance, il se plante  dans la neige un peu en dessous du pied du rappel. Laurent le récupère. Je descends, suivi de Jean-Marc et on se réencorde. Quelques jolis passages d'escalade avec la neige pour embelir tout ça et nous arrivons à la dale. Je sais que c'est le passage clef, et je suis un peu inquiet de la passer en tête. Jean-Marc passe en premier. Laurent passe un peu hissé... Je suis le 3ème ... en second ! Je passe donc pas trop mal la fissure, mais pas en tête. Un guide et son client s'impatiente .. Petit mic mac sur la vire, où l'on doit se croiser. Anne me rejoint et nous repartons. Nous passons versant Chamonix, dernière petit couloir un peu reide et en glace. j'assure : une sangle un friends... fier comme Artaban je débouche sur le haut de l'arête, je filme Laurent qui sort sur la terrase de l'Aiguille, je passe ensuite, puis Anne.

Après nous être chaudement congratulés, nous rangeons le matos avant de perdre Jean-Marc dans les dédales de l'aiguille du Midi. Vains coups de téléphone, nous traversons les terrasses pour le retrouver. Enfin, un appel, il s'est fait prendre sans un flot de touristes japonais et s'est vu obligé de prendre le téléphérique.

Un Warrior dans un bar de Cham offert par Laurent plus loin, chacun rentre dans ses pénates !

Et voilà pour ce bon petit Week end

Photos

Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak

A gauche : la cordée Laurent Jean-Marc


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakPremière partie


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakLaurent dans le premier rappel


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux ApoutsiakLe bastion final : et le passage en IV




Le Crux


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak

Les Rouges au sommet


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak

L'arête


Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak

Arête des Cosmiques - photo Guillaume Ledoux Apoutsiak

Bon ben nous... on est l'équipe des Rouges ...





Vidéo



VisuGPX by Skitour

Traversée des Pointes Lachenal

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancAnneStephJean-Marc
Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiakLes Pointes Lachenal

Course courte mais sympatique que l'on peut enchainer avec l'arête des Cosmiques.


 
Topo :

Du col du midi, rejoindre la base de la pente sous le sommet Oriental
Remonter cette pente ( 40°) pour atteindre le col ( bien grand mot) entre les deux premières pointes...
rejoindre la pointe Orientale ( 20 secondes)

De là, suivre l'arête et, par des rochers faciles, atteindre la pointe Centrale.
descendre  de 3 mètres vers l'Ouest et tirer un court rappel qui donne accès aux pentes Nord.  De là, rejoindre le col avant la pointe Occidentale.

La suite, je ne l'ai pas parcourue donc... c'est sous réserve.

Remonter le couloir de la pointe Occidentale (IV rocher délicat) De celle ci redescendre vers le col à l'Ouest (attention aux séracs de la Négri)  et par des pentes le col du Midi.

On est descendu par un rappel de 50 m au pied de la pente de Neige sous la pointe centrale.


Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiakLes Cordées arrivent sur l'arête

météo :

Grand beau et froid - vent

Conditions :

Neige à gogo
Neige dans les rochers, mais ça passe
Rappels équipés

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiakAnne et jean-Marc devant l'aiguille du Midi

Récit :

Les conditions n'étant pas au top sur le Tacul ( le sont elles parfois...???) Nous avons donc laissé une fois de plus le mont Blanc de côté pour une traverse des pointes Lachenal et une ascension de l'arête des Cosmiques.

La nuit fut dure : en dépit d'une bonne soirée au refuge, l'arrivée dans le dortoir s'annonçait mal : nous étions Ravanel Le Rouge 1 - 2 - 3 - 4, et les places 3 et 4 étaient prises. Négociation, en Français, en Italien, en Anglais. Tout fini par s'arranger, Laurent dormira à l'étage. Avec mon anglais de compet, je comprends qu'ils se lèvent à 4 heures pour faire le Tacul... Nous, on n'a pas osé, tant pis.

Jean-Marc se couche à côté de moi m'avertissant de la présence de ronfleurs invétérés... Je ne sais pas comment il a fait pour le savoir, mais j'allais le regretter.

Léger mal au crâne ( le MAM) énervement, altitude, je ne m'endors pas... et un Italien se met à ronfler. anne fini par s'énnerver, ça sent le lynchage. Les couvertures sont courtes et effilochées, je me prends les doigts dedans. Vers 2 heures du mat, Anne et moi décidons de mettre des boules quies... erreur

On me tapotte les pieds, c'est Laurent, qui hésite à nous réveiller, je regarde l'heure : 5 h 30 on n'a pas entendu le réveil avec les boules quies ( pour une fois que j'en mets) et Laurent (l'inexpérimenté, a pensé qu'on faisait une grâce mat et n'osait pas nous réveiller. On retrouve Matt et Stephane tout frais ( et oui, avec -7°C dans la tente, ils étaient frais au petit matin ! )
Petit dej et décollage.

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiakDans la pente menant à l'arête

Traversée du col du Midi dans le vent et à la frontale pour rejoindre la base de la pente sous le sommet Oriental des pointes Lachenal. Les 3 cordées se rejoignent. Stéphane et matthieu partent en tête, je suis avec Anne qui regrette rapidement son compagnon de cordée : je fais des pauses et des accelerations pour filmer la montée : sympathique le rythme haché pour un "diesel" au petit matin.

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak
Stephane et Matthieu


La courte pente (40°) est vite avalée. lever de soleil sur la Dent du Géant depuis la pointe Orientale. Ambiance décontractée. Nous filons vers le sommet central. Laurent tate du rocher... ce sont les premiers de la journée ( et pas les derniers)
Descente vers le rappel, Anne va se peler en bas tandis que nous nous pellons en haut. Nous descendons Laurent en moulinette, il passe, sans stress. Passage un peu expo, nous décidons de ne pas faire la troisième pointe ( non tracée et bien chargée en neige, elle sera tracée dans la journée).

Gros rappel pour rejoindre le col du Midi, Laurent le fait. On file alors vers le refuge des Cosmiques avant la suite. Matthieu et Stephane partent devant, ils doivent ensuite redescendre récupérer leur bivouac au pied de l'aiguille.

2 Jours au col du Midi :

Préparation Mont Blanc 1 : J - 8
Préparation Mont Blanc 2 : J - 2
Samedi 20 Septembre : But sur Midi Plan
Dimanche 21 Septembre : Traversée des Pointes Lachenal

Dimanche 21 Septembre ( toujours...) : Arête des Cosmiques Aiguille du Midi



Photos :

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiakCoucher de soleil depuis les Cosmiques : Dôme et Aiguille du Gouter

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak

Le sommet Central et l'Occidental


Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak

Matthieu et stephane sur l'arête


Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak
Manoeuvre des Chasseurs alpins au col du Midi


Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak
Retour au refuge pour Laurent et Jean-Marc

Alpinisme : traversée des pointes Lachenal photos duillaume ledoux apoutsiak
L'objectif suivant : l'arête des Cosmiques



Vidéo :











Traversée Midi Plan ... et c'est le but !

Apoutsiak — alpinismebutMassif du Mont BlancAnneStephJean-Marc
La traversée Midi Plan est une magnifique course d'arête qui alterne passages en neige en glace et en rocher, possible au départ de l'aiguille du Midi.

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak
 

 


 
Topo :

De l'aiguille du Midi, sortir à la grotte de glace et descendre l'arête. Poursuivre plein Nord l'arête et descendre jusqu'au col du Plan ( possibilité de prendre l'arête secondaire à l'est  puis la face juste avant le col du Plan )
Du col du plan  remontersous le le point 3512  puis rejoindre le col sans nom sur la carte IGN.
Remonter le couloiir (neige glace) versant Chamonix pour rejoindre l'arête et le Rognon du Plan

Redescendre vers le col supérieur du Plan ( desescalade - rappels)
et remonter la pente de Neige sous l'aiguille du Plan
Gagner le sommet (IV à priori)

Descente

Sur le requin : glacier crevassé
Par le même itinéraire vers l'aiguille du Midi

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

Météo rencontrée

Grand Beau mais Froid ( surtout au relais)

Conditions

Je m'attendais à 10 cm de peuf tombés Jeudi, en fait il y en avait 50  ou et dès qu'on a quitté l'aiguille et la trace se dirigeant vers le col du Midi, c'est devenu impressionnant.
Arête délicate pour rejoindre le col du Plan, on est passé côté Géant ppour rejoindre le col.

Ensuite, trop de Neige côté Chamonix, on est passé dans les rochers au du col ( sous le point 3512 m) puis sommes descendus vers le deuxième col. Le couloir d'accès au Rognon du plan etait très chargé !

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

Récit.

Laurent m'avait demandé depuis fort longtemps de gravir le Mont Blanc (depuis 4 ans) après deux annulations, un "Dômes de Miage", j'avais bloqué le Week end du 20 21 Septembre pour la tentative.

Soucieux de me faire également plaisir, je decidais de tenter le sommet par les 3 Monts, ce qui me changerait de l'arête des Bosses, avec, cerise sur le gateau, une traversée Midi Plan le Samedi... pour s'échauffer !

Dernière semaine avant l'objectif, il a neigé,  l'OHM et la gardienne du refuge des Comiques sont rassurants, on hésite à passer par les Bosses, le refuge du même nom etant archi complet, notre sort est scellé, nous passerons par les 3 Monts.

La fine fleur de l'alpinisme Français etait réunie à cette occasion : Jean-Marc ( notre Papy) qui a parcouru toutes faces Nord à la montée ( et les voie normale... à la descente), Anne, le trekkeuse ( vainqueuse du Dolent... ( je sais, vainqueuses c'est pas classe, mais je fais ce que je veux, c'est moi qui écrit...)) Stephane et Matthieu les Serials Butters et enfin Laurent, ami de longue date et alpiniste d'un jour ou plutôt touriste du Mont Blanc ( "Le Mont Blanc, sinon rien"
 
Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak       Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak




Après une nuit à l'hôtel des Deux Gares au Fayet (piscine et Sauna !) Nous avons pris la route de Chamonix et, fait exceptionnel, choppé la première benne.
Un froid sec nous accueille à l'aiguille du Midi. Nous retrouvons Stephane et Matthieu et partons sur l'arête. Il y a beaucoup de neige... trop. Un guide a fait la trace, nous en profitons. 50 cm de peuf... ça penetre facilement dans les chaussures... et j'ai les pieds un peu mouillé. La trave passe versant Géant, un peu de stress dans la pente.   Puis de nouveau une arête, un peu de face et le col. Courte pause. Il fait froid.

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

On repart sous la pointe 3512 m, du haut, le guide nous guide ( pas mal non ?) il nous conseille de passer par la face. Il nous rejoint en rappel. Les pentes sont chargées. Personne n'ose s'engager dans ce vesant Cham de peur de redescendre  au Plan de l'aiguille plus rapidement que le téléphérique.  Je motive le guide à tracer les vires au dessus... Il a l'air pessimiste mais repart. vers le haut.
Bel onglet pour Matthieu qui se résigne à rentrer.

L'escalade sous le point 3512 est physique, Jean-Marc s'en sort comme un pro ( c'est dommage, d'ailleurs, de là ou on était on n'a pas pu le voir !) Anne se montre un peu courte pour les prises, et je bourrine un peu pour sortir le passage ( heureusement que Jean-Marc est passé en tête ! ) La suite est plus facile et toujours très enneigée. Courte pause, on redescens sans espoir vers le col sous le Rognon du Plan. Le timing est explosé et les pentes du couloir chargées. BUUUUUTTTTTTT...

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak Anne Guillouzic

Demi tour... Rappel, remonée à l'aiguille.
Je file rejoindre Laurent  qui monte avec la benne.

On se retrouve tous au refuge des Cosmiques pour un apéro  et un repas à 6. Stephane et Matthieu nous quittent ensuite pour une nuit fraiche (ils bivouaquent) : - 7 °C dans la tente !

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak Matthieu Evrard et Stephane Peiti

Pendant le repas, il faut décider du lendemain : le Tacul a été tracé, mais ses pentes ont l'air chargées, la gardienne nous le déconseille, Laurent et Anne sont déçus, nous irons faire la  traversée des pointes Lachenal et l'arête des Cosmiques. Il faudra revenir.

2 Jours au col du Midi

Préparation Mont Blanc 1 : J - 8
Préparation Mont Blanc 2 : J - 2
Samedi 20 Septembre : But sur Midi Plan
Dimanche 21 Septembre : Traversée des Pointes Lachenal

Dimanche 21 Septembre ( toujours...) : Arête des Cosmiques Aiguille du Midi

Photos :

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak
Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak
Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

Traversée Midi Plan photo Guillaume ledoux apoutsiak

Vidéo :
 



 

Week end autour de l'aiguille du Midi

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont Blanc




Samedi :

traversée Midi Plan


Dimanche :


 traversée des pointes Lachenal

Arête des Cosmiques à l'aiguille du Midi


Les articles sont en cours de rédaction... un peu de patience.....    Demain... peut être ....


Pour le Mont Blanc .. ben ... ça été le but !!!

Bon, ben... c'est parti

Apoutsiak — humeurMassif du Mont Blancbut

Tente Thib
 

Le refuge du Gouter étant complet, nous avons choisi de dormir aux Cosmiques.... (notre choix initial) A priori, il va neiger un peu cette nuit puis ça devrait être tout bon question météo.
On est un peu des "feignôssss", on avait au départ prévu de bivouaquer au col du Midi, mais la gardienne m'a dit qu'il restait des places ! elles sont à nous !

Reste Stéphane et Mathieu, deux vrais alpinistes qui EUX vont sans doute bivouaquer au col du Midi en apportant les cahuètes : et oui, c'est une tradition , Stephane et Mathieu emmènent toujours l'apéro ! et c'est pour ça qu'on les trouve sympats !!!

A demain les uns et à Samedi les autres !

 
Bivouac au col du Midi
 

 

Semaine dans le massif du Mont Blanc

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancDômes de Miage

 

 

Mardi : Montée au refuge des Conscrits








Mercredi : Aiguille de la Lex Blanche : face Nord










Jeudi : couloir Sud Est du Dôme Occidental de Miage












Vendredi : Tête Blanche aiguille Nord de Tré la Tête












Samedi : Montée à la soucoupe : bivouac de la Maye











Dimanche : Arête Gallet Mont Dolent  - ENFIN !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une semaine de rêve en compagnie de Claire, Anne et Régis. Malheureusement, Laurent et Stinj se sont désistés... Ils pensaient que les conditions ne seraient pas bonnes (grâve erreur, on a même fait la face Nord de la Lex Blanche non encordés ! ) et Jean-Marc a décidé de se regonfler les poumons à fond, rendez vous à l'automne !

Les liens , fichiers GPS et vidéos seront mis en ligne dans la semaine !

vidéo 1 : Lex Blanche - Dômes de Miage - Aiguille de Tré la Tête

 

vidéo 2 : arête Galle Mont Dolent - traversée
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ascension du Mont Blanc est affaire d'alpiniste

Apoutsiak — Mont BlancConseils TechniquesMassif du Mont Blanc
Voici un petit lien utilie pour les amateurs de cîme et surtout du Mont Blanc
Cette brochure éditée par l'OHM, redonne quelques conseils de base pour l'ascension de ce "presque 5000"
Et si les conditinos n'y sont pas, il y a d'autres sommets dans le massif du Mont Blanc (voir une belle salle d'escalade aux Houches, si c'est vraiment mauvais !!!)

Bref : l'ascension du Mont Blanc est affaire d'alpiniste ( à lire ) au format PDF

et la fameuse vidéo : le Mont Blanc pour les nuls (ou presque ) chargée de dissuader les imprudents.
Vousq trouverez également une vidéo sur le Mont Blanc chez Migoo TV ( la concurrence !)  dans votre dernier Montagne magazine (août 2008) : le Mont Blanc mode d'emploi ( d'ailleurs ne se seraient ils pas inspirés du mont blaznc pour les nuls...)





Le Mont Blanc pour le nuls
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