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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Alpinisme : Eperon Migot à l'aiguille du Chardonnet

Jolie course pas trop longue sur un beau belvedere !
Cotée AD+ D- au choix, j'ai pour politique de toujours prendre la cotation supérieure !!!

 

L'aiguille du Chardonnet

 

 


Topo :

Accès au refuge Albert 1er

3 possibilités

1°) Prendre les télécabines ud Charamillon puis le télésiège de Charamillon/Balme.
Emprunter le sentier balcon qui par vers le Sud, passr au point 2329 m rejoindre plus à l'est la morraine du glacier du Tour, la remonter , traversée les névés pour rejoindre le refuge Albert 1er

2°) pour les plus économes ( ou radins, tels les étudiants...) Partir du Tour à droite du Télécabine par les granges et passer au dessus de la cascade du Picheu. rejoindre la fenêtre du tour et remonter la morraine jusqu'à rejoindre l'itinéraire précédemment décrit !

3°) En début de saison (printemps) monter à ski par la rive gauche du glacier et traverser vers 2900 m sous le col du Passon pour une légère descente Nord vers le refuge.

Eperon Migot au Chardonnet

Accès marche d'approche

2 possibilités

1°) en début de saison (crevasses bouchées) prendre la duirection du col du Passon (sud) et remonter le glacier du our en rive gauche jusqu'à la base de l'éperon Migot !

2°) Rejoindre le glacier rive droite passer au dessus du signal Reilly, vers 3100 m prendre sud pour traverser le glacier du Tour en direction de l'éperon Migot, attention aux séracs du Chardonnet sur la fin.

Eperon proprement dit.

Remonter lesp entes du glaicer situé à l'ouest de l'éperon Migot , passer la Rimaye et remonter une goulotte en glace et en mixte  à gauche qui permet de rejoindre l'arête proprement dite.
Remonter cette arête et prendre les pentes raides soit à gauche le long des séracs soit à droite avec quelques passages mixtes et d'autres en glace ( on rejoint l'autre itinéraire par une traversée à gauche  sous des gros blocs) .
Parvenir à une selle et remonter la pente raide qui permet de gagner l'arête Forbe puis le sommet par un passage en III

Descente :

continuer plein sud vers n'antécîme et traverser deux couloirs avant de aprvenir à un 3ème couloir plus large que l'on descend. une centaine de mètre plus loin tirer à droite puis descendre à nouveau pour rejoindre des rochers et le haut d'un couloir.
Tirer un rappel qui permet de rejoindre les pentes du col supérieur Adam Reilly puis descendre les pentes crevassées de ce col pour rejoindre le glacier du Tour  et le refuge Albert 1er par les itinéraires décrits à la montée !

 

L'éperon Migot, en bas à gauche le départ de la goulotte au dessus de la rimaye

 

 

Fichier GPS profil carto
 


Récit

Une fois de plus, la neige etait tombée dru et nous devions adapter notre programme, après avoir annulé les deux premières journées prévues ... Le Migot nous semblait un bon objectif. Je rejoins Stijn au Tour, nous nous équipons, et hop dans la benne, on est des vrais faignants ! Le sentier qui mène au refuge est cool, agrémenté de quelques marmottes, impeccable. 1 h 30 pour arriver au refuge, je me souviens du temps où nous partions du bas avec Thib en ce faisant cette trop longue morraine à pied ... Confort aujourd'hui.
Je fais quelques photos, papotte avec les aspis guides en stage, un repas et au lit.

1 h 20, le réveil sonne, nous filons, petit dej vite avalé, nous sommes en piste vers 2 h 15, nous décidons de passer par la rive droite du glacier , moins crevassée. Un aspi guide m'a conseillé d'être devant eux sur l'éperon, ils ne sont pas très rapide. Nous montons vers le signal quand nous voyons les frontales partir vers l'autre rive, plus crevassé mais plus rapide ( 9 personnes, aspi et clients, ça fait du monde !)
J'accelère le pas, et Stijn suit sans problème, nous traversons le glacier et sommes impressionnés par l'énorme avalanche de séracs qui a laissé un dépot impressionnant au pied de la face ! Courte pause, pression, toutes les cordées sont finalement dans un mouchoir de poche. Je décide d'y aller à mon rythme, tant pis.

Finalement nous sommes à la rimaye les premiers. Stjn passe devant, je passe au travers en mettant mon pied dans sa trace, il faut réaliser un pas plus large dans une neige limitte transformée. Le piolet ancre mal, finalement, ça passe, je rejoins Stijn. Un guide est monté plus à gauche, nous traversons pour rejoindre la base de la goulotte. Stijn me propose d'y aller cordre tendue, pas de problème, la glace et le rocher sont bons, nous faisons tout de même attentino à ne pas en envoyer sur les cordées qui nous succèdent. Nous rejoignons la cordée du guide Odyssée Montagne. Pause photo, nous décidons de leur laisser de l'avance, ça ne se fait pas  de rester dans les basques. Nous reprenons l'acension et partons à droite dans du mixte plutot que de aprtir à gauche dans la voie le long des séracs (plus classique aujourd'hui !).

Stijn grimpe toujours en tête, petit mixte en corde tendue puis goulotte en glace, 2 broches, je le rejoins, il repart pour une goulotte terminé par un verrou mixte avec un pas en III, il passe, je le suis, le passage est court mais un peu physique, nous remontons des pentes plus facile avant de basculer sur la voie "normale du Migot" par une traversée à gauche. Nous rejoignons les cordées d'aspi. Courte pause pour la pente finale, Stijn est fatigué, je profite de chaque pas, , enfin l'arête, un passage de grimpe en III que je merdouille un peu et le sommet, déjà. Nouvelle courte pause et c'est la descente, petite arête que je négocie moyennement puis la pente, tout va bien , je retrouve facilement les rappels, il faut dire que Stijn et moi on a déjà fait l'arête Forbe pour laquelle la descente est commune, c'est plus facile !  Un lon,g rappel de 60 m puis le col Adam Reilly, la descente vers le glacier du Tour et le refuge Albert 1er, course tranquille.
Je me fais quelques soins aux pieds avant de descendre au Tour, belle journée de montagne, merci Stijn !

Photos :

 

 

Le Glacier du Tour, de plus en plus réduit !

Stijn devant le glaicer du Tour


refuge d'hiver Albert 1er et l'aiguille du Chardonnet

Base de l'éperon Migot - Chardonnet

 

 

Dans les goulottes au milieu de l'éperon, le guide part à gauche

 

Lever de soleil, pas droit, sur les aiguilles du Tour et le glacier du même nom !


 

 

Stijn bagarre dans du mixte

à la selle avant la pente finale les aspi

Dans la pente finale - 50 ° avant l'arête Forbe

Vue du sommet vers le bassin d'Argentière :
Droite Verte et Mont Blanc derrière, c'est pas le grand beau !

L'aiguille Verte et le couloir Couturier

Stijn termine le rappel

Le couloir de la table aiguille du Tour

L'est pas beau, c't éperon Migot ?

 

 

 


Vidéo

 

 

 

 

 

Traversée du Mont Blanc : arête des Bosses - Trois Monts - alpinisme

Apoutsiak — Mont BlancLes 100 plus bellesAnneMassif du Mont Blanc4000
Magnifique traversée, réalisée dans le froid ( Grand froid) avec Anne et Laurent en réussissant l'exploit de ne pas rater la benne à l'aiguille du midi à 1 minute !
Premier Mont Blanc pour mes deux accolytes !

 
Sommet du Mont Blanc vu du col de la Brenva (à droite, les Bosses)

vidéo :
 

Topo

1er jour : refuge de Tête Rousse

Prendre le Train du Mont Blanc depuis le Fayet ou Saint Gervais pour démarrer au Nid d'Aigle
Du Nid d'Aigle  (2372 m) remonter Nord Est en direction des barraques forestières de Rognes (2768 m) De là direction Sud Est en direction de l'éperon rocheux. Au point 3132 m, traverser Sud le glacier de Tête Rousse et rejoindre le refuge du même nom  (3187 m)

2ème jour Sommet du Mont Blanc

Repartir en direction de l'éperon (Nord ) et remonter pour traverser le Grand Couloir (autrement appelé couloir de la mort...)  une fois en rive gauche, des câbles vous accueille pour arriver au dessus sur une plate forme.
Gagner en ascendance à gauche l'éperon. Le suivre plus ou moins jusqu'au refug du gouter.  (3817 m)
Suivre l'arête du Gouter jusqu'à l'aiguille et remonter les pentes du Dôme du Gouter (on passe en réalité en général au Nord du Dôme)  Gagner le col des Dôme puis le bivouac Vallot (4362 m). Remonter la pente qui mène à l'arête des Bosses proprement dite, passer la Grande et la petite Bosse avant d'atteindre le sommet du Mont Blanc par une dernière arête un peu effilée. (4810 m)














Descente par les 3 Mont Blancs

Descendre plein Nord par les petits Mulets et contourner les petits rochers rouges par l'ouest. Rejoindre le mur de la côte qui permet de rejoindre le col de la Brenva (4303 m) Poursuivre à flan pour erjoindre l'épaule du Mont Maudit (4345 m env) Descendre cette épaule raide (45 - 50 °en neige ou en glace) en cours de saison il y a un pieu à neige au sommet et des cordes fixes au nivau des rochers centraux. La partie basse peut être shuntée par un rappel de 45 mètres minimum, sinon on arrive au dessus de la rimaye !  . De là rejoindre le col Maudit (4035 m) et l'épaule du Tacul par une légère remontée . Descendre le versant Nord du Mont Blanc du TAcul (crevasses séracs) pour rejoindre le col du Midi (3532 m) . Passer sous le refuge des Cosmiques puis l'arête du même  nom pour rejoindre  la partie Nord de l'aiguille du Midi et l'arête qui y ramène



Fichier GPX Profil et vue aérienne
 
Arête des Bosses 3 Monts
alpinisme
 


Récit

Tout ça pour arriver
avec une minute d'avence...

Ca sentait le roussi, le programme étant le suivant : monter à l'aiguille du Midi pour réaliser la traversée Midi Plan puis le Mont Blanc en traversée en passant par les 3 Monts avec descente par les Bosses. Laurent en etait à sa 5ème programmation en 5 ans. La veille il avait plu  des quantités de flotte impressionante et la météo etait tout humide ce samedi !

Bref nous montons à Chamonix pour prendre la première benne, on verra bien. (première benne à 7 h 10 jecrois !) mais là, ô surprise, on nous annonce qu'il y a trop de neige à l'aiguille et que la benne ne partira pas avant 9 heures, pour mdi plan c'est raté. Je passe un coup de fil aux Cos
miques pour avoir les conditions sur le Tacul, mais il ne peuvent pas m'en dire plus. Je décide de changer nos plans et de partir par les Bosses, ça sent trop le but de passer par le Tacul et ses pentes avalancheuses...

J'appelle le gouter (difficilement), qui est complet, c'est bon pour Tête Rousse, tant pis, ça nous fera une bonne grosse journée de montagne ! On n'est plus pressés à présent. Nous repartons pour Saint Gervais où le TMB nous grimpe au Nid d'Aigle. Pique nique devant le train et les bouquetin
s peu farouches. Et nous partons pour une montée cool vers Tête Rousse. Il fait gris, puis il y a du brouillard.

Nous montons tranquille, nous faisant dépasser par des groupes flechette, il y a énormément de monde sur le chemin, et oui, c'est le Mont Blanc.
Nous arrivons au refuge dans le brouillard.

Après un repas trop léger d'après Anne mais passé en compagnie de 4 alpinistes sympathiques, direction le dortoir à 8 heures pour une courte nuit...

1 h 20, c'est le réveil. D
irection le petit dej, puis décollage à 2 h 30 dans la nuit, le brouillard, la neigeotte et le vent !  Nous nous équipons, Laurent me fait une mise en place de crampon Portnawak, je lui remets tout en place et nous partons. Ambiance bizzare avec ce brouillard, la nuit et la neige. Nous rejoignons le Grand couloir, bien enneigé puis c'est la longue remontée vers le Gouter, l'avantage avec cette neige, c'est qu'il y a une trace et qu'on ne peut pas se perdre ! Les passages d'escalade sont courts et faciles, mais empêchent de prendre un bon rythme. Nous essayons de grimper corde tendue, et on avance bien. La frontale de Laurent montre de beaux signes de faiblesse, il est obligé de grimper presque dans le noir ( " j'avais pourtant changer la pile avant de partir !")

Nous arrivons au Gouter ou
nous faisons une petite pause réparatrice dans la partie droite du refuge ( je crois que c'est l'entrée du refuge d'hiver)

C'est reparti, le vent nous accueille dès la sortie du refuge sur l'arête du Gouter, il fait hyper froid, il n'y a plus de brouillard et le soleil commence à se lever. Le vent est impressionnant. Nous poursuivons sur l'arête avant d'entamer les pentes du Dôme du Gouter. Les traces sont effacées par le vent  et il faut retracer ! usant. A mi Dôme, je suis usé et fatigué ( la co
urte nuit ne doit pas y être indifférente) , je demande à Anne de passer devant. Elle s'exécute, je me repause, j'en vais besoin. Sortie sur le Dôme, nous rejoignons Vallot.

Cette pause est toujours aussi désagréable, seul avantage, il n'y a pas de vent ! De la neige a envahie en partie le refuge et elle tien ( il fait en dessous de zero dans le bâtiment), un Dame tente de se réchauffer sous une couverture, d'autres alpinistes papottent en essayant de se réchauffer ! Nous nous essayons et j'essaie de dormir un peu, mais le froid me réveil. Sur un matelas (en plastique) du vomi congelé atteste la présence antérieure d'un alpiniste victime de MAM...
Une demi heure plus tard, nous décidons de repartir.


Je repasse devant et monte d'un rythme lent. Les rafales de vent nous bousculent. Courte accalmie derrière la grande Bosse, ça fait du bien !  Puis tout se poursuit normalement, dans le vent, j'ai retrouvé une petite forme, et je sens que derrière, c'est dur. Je reconnais chaque passage, c'est agréable, je peux mesurer la distance qui nous spare du sommet. Belle émotion à l'approche de celui ci, et enfin le voilà, je me retourne pour serrer Laurent et Anne.
Cette dernière relève notre challenge de faire la roue au sommet ! Nous pas ! On est vraiment des faignants.
On se pause côté Italien, à l'abrit du vent !

Puis, c'est le départ pour une longue descente. Les pentes sommitales, les Rochers Rouges, le mur de la côte, la vue est magnifique, longue est la traversée pour rejoindre l'épaule du Maudit. Pas de pieu pour assurer Laurent. On descend corde tendue avant de faire un rappel du pied de la corde fixe. On perd un peu de temps, en fait, Anne et Laurent descende sur 1 brin de 60 mètres, et je fais un rappel sur 2 brins de 30 m avant de descendre les 10 derniers mètres .


Anne pers son gant dans la manoeuvre...  On repart  dans une neige pourrie, on ne peut pas aller vite, la trace passe juste en dessous de séracs bien menaçants ! on rejoint le col du Tacul puis longue montée vers l'épaule du Tacul ! Le brouillard nous rejoint. Nouvelle pause, nous sommes cuits. on devrait avoir l'avant dernière benne. Nous repartons, on n'y voit pas à 50 mètres. Anne est devant à trouver la trace, et nous suivons. La descente du Tacul passe bien, il n'y a pas de gros obstacles comme certaines années ! Nous rejoignons le col du Midi, toujours dans le brouillard, c'est long, je sens que ça va être juste pour al banen, on devrait avoir 10 minutes d'avance. Ca remonte à présent, devant, Anne est cuite, et ça se sent alors que Laurent semble en bonne forme. Il reste ebncore le raidillon de la fin. Nous croisons des cordées , je leur demand l'horaire exact, je sens que ça va être juste, je pensais que la dernière benne etait à 17 h 35 en fait c'est 17 h 30 ! Nous remontons le raidillon , Anne est morte, je l'encourage, Laurent fait de même, on entend la "voix" de l'aiguille annoncer le dernier départ mais sans comprendre le temps qu'il nous reste. Je brailel pour qu'on aille plus vite. J'entends " Dernier départ pour Chamonix, départ dans 2 minutes", je suis encore sur l'arête ! Je gueule (excuses moi!) " On enlève juste les crampons et on file encordés à la caisse" Je sort dans la grotte, Laurent n'arrive pas à enlever ses crampons, tant pis on y va comme ça. Passage à la caisse, fermée, nous filons vers la benne et là houf, les gars se la compagnie du Mont Blanc sont compréhensifs. Quelques manips plus tard nous sommes dans la benne qui part avec 7 ou 8 minutes de retard à cause de nous ! Ce fut juste !!!
Nous sommes heureux.


Je donne un petit cours d'auto stop à Laurent et Anne pour rentrer à Saint Gervais (merci à nos deux chauffeurs) et nous retrouvons la voiture de superkélou ainsi que mon piètre  bolide ! Quelle journée

Mais pas de but (une fois n'est pas coutume !)



Photos

Les Bouquetins du Nid dAigle - un peu carrencés ... ???

 

Le refuge de Tête Rousse, très confortable !

 

Laurent à l'approche du refuge...

 

2 h 30 Laurent dans la tempête

 

Laurent et Anne à l'aiguille du Gouter, température frisquette !


 

Anne sur le Dôme du Gouter ( toujours frais)


 

Le Mont Blanc vu du Dôme du Gouter


 

Observatoire et bivouac vallot


 

Anne et Laurent dans le bivouac Vallot - palichons tout de même


 

à l'approche de la Grande Bosse

 

La Bosse


 

Toujours ce vent


 

Laurent au sommet


 

et Anne


 

La cordée magique - Anne, Laurent et Apoutsiak


 

Vue sur le Maudit

 

Le Mont Blanc du Tacul et les Aiguilles du Diable


 

Les Bosses vuues de la Brenva


 

Mont Blanc vu du col de la Brenva


 

Histoire de perdre un peu de temps on tire un rappel sous l'épaule du Maudit

 

Fatigués ( épaule du Tacul)


 

Crevasse du Tacul - brrrrr....


 

Visibilité réduite pour le retour à la base, je voyais à peine Anne, qui elle avait pour mission de suivre les traces.. dur !




Vidéo
 

Dolent, arête Gallet, et de quatre... buts !

Apoutsiak — Ski de randonnéeDolentbutMassif du Mont Blanc
Au départ, on avait prévu la Dent d'Herens, mais Jean-Marc souhaitait faire une course à proximité de Martigny et notre précédent but au Dolent ( mon deuxième, pour mémoire) lui etait resté en travers de la gorge.  Je me suis dit que je me ferais bien une belle descente de la voie normale à ski avec une belle motnée ensolleillée sur l'arête, ça m'avait manqué, l'été dernier !
Mais le champion du but reste en moi...

 
Départ - Paul et Jean-Marc
Topo :

Monter au bivouac du Dolent au bivouac de la Maye
on peut monter par la Combe des Grands fonds s'il n'y a pas de risque d'avalanche
par le chemin d'été s'il n'y a plus de neige

par le versant Merdanson de la rive droite de la Combe des Grands Fonds, s'il y a de la neige et des risque d'avalanche...

Du bivouac gagner le glacier et le remonter en longeant l'arête (qq crevasses) un passage raide, souvent en glace.
remonter le glacierau plus haut ( rimaye délicate) , passer la rimaye et remonter le couloir à 45 ° qui mène à l'arête.
Si le glacier est trop crevassé, sortir et rejoindre l'arête au point 3188 m et remonter l'arête pour rejoindre le sommet du couloir à proximité du glacier suspendu.

Suivre l'arête pour rejoindre le glacier suspendu ( à priori, un rappel est possible ) nous avons réussi à longer l'arête  pour rejoindre ce glacier
De là remonter au mieux le glacier suspendu jusqu'au sommet (rimaye, pente à 45 - 48 ° à priori)


Descente par le glacier de Pré de Bar et le bivouac Fiorio
Du sommet, prendre l'arête et rejoindre la vierge, continuer sur l'arête pour rejoindre le sommet du  couloir, descendre le couloir ( 45° rimaye en bas) descendre le glacier, sortir du glacier et rejoindre le bivouac Fiorio.
De celui-ci, passage par le Petit col Ferré et descendre jusqu'au village de la Fouly.

Carto - profil - fichier GPS :


 




Récit :

Après avoir envisagé de partir pour divers itinéraires (Dent d'Herens, face Nord du Fletschhorn...) nous jettons notre dévolu, surtout celui de Jean-Marc, sur l'arête Gallet au Mont Dolent que j'ai parcouru l'été dernier , mais où nous avions buttés il y a 2 ans ensemble...
Paul, notre sauveur de la veille et accessoirement notre hotellier, nous accompagnera avec le VTT dans la voiture pour un retour sur Martigny tout en descente. Finalement il montera avec nous au bivouac !
Au départ, "enfer et damnation", la combe des Grands fonds et presque vierge de neige, impossible à remonter, nous devrons porter à pied par le chemin d'été...

Nous aprtons par un temps radieux, l'ambiance est bonne, une avalanche a ravagé le départ du sentier d'été mais mon flair infaillible ( et mes 4 précédents passages) me font trouver le début de l'itinéraire, il y aura quelques arbres en travers du sentier mais se sont là les seuls péripéties, la faune restant absente de cette montée ( à part quelques magnifques fourmis dévoreuses de pain !).
Nous remontons le sentier raide, la chaine, les échelles et le sentier  en traversée. Paul a pris un sac et nous sert de sherpa, il prend même un moment le sac de Jean-Marc.  Pause pique nique au saumon ! la classe, il faut repartir et nous chaussons vers 2400 m. Je trace ensuite la combe en rive gauche de la morraine, Paul monte à pied en essayant de rester à pied sec ... Voilà le refuge, toujours aussi sympa, cze bivouac perché sur sa morraine. Alors, sous marin ou soucoupe.
Sechage, adieux à Paul qui redescend pour repartir à Martigny et nous attaquons la sieste, mais des voix nous reveillent, flûte, nous ne serons pas seuls, salutation de rigueur, on recentre nos affaires alors qu'on s'etait un peu étalé. Gestion de l'eau, le refuge dégoulinait de flotte lorsque nous sommes arrivés, nous l'aovns récupérée dans des casseroles.
Un nouvel arrivant, Jean-Marc lance "vous êtes combien ?", "seul !", un surfer Suisse seul, ça va, il ne manquerat plus qu'on soit serré.
J'avalle un bouquin d'Eric Emmanuel Schmitt sur les Sumo, court mais bon, et nous papotons. L'ambiance est bonne, il y a Chrisophe, le surfer de pentes raides Suisse ( quand je dis raide, c'est très raide), François, le guide aux souvenirs communs avec Jean-Marc et Lynda sa cliente, le grand paradis dans la poche et en préparatin pour le ont Blanc. Le repas se passe entre le bivouac des Eccles, la Blanche de Peuterey, la Walker et le nez de Zmutt, on a partagé une excellent soirée.

Il pleut, mauvais augure... il pleut une bonne partie de la nuit, bonjour le regel demain !

Le lendemain matin, le matoux ne revient pas, à 3 heures, le réveil sonne, étoiles et nuageux sur les crêtes. Jean-Marc décide d'attendre 4 heures... Re m'y recolle, même topo, tout le monde se lève, un peu dans le pâté, maiq quand il sorte, on est dans le brouillard, je sens qu'il doute de ce que j'ai vu mais personne ne fait de remarques...
On déjeune, on s'équipe, on se croise, dans l'espace exigüe, nous sommes prêts, on n'y voit qu'à une vingtaine de mètres, même pas le petit col au dessus du bivouac... Attente en discuttant, l'ambiance est un peu plombée... Tout équipés, assis courbés entre deux couchette. Le regel, le regel, on est les seuls à skis, gros avantage...François et Linda sont à pieds et Chritophe a eu la bonne idée de laisser ses raquettes plus bas, inutile, pensait il...

Jean-Marc et moi décidons de sortir, il y a une éclaircie, mais ça reste bouché. Je connais la course, c'est plus facile, ça évite les hésitation. La première partie , je trace le long des barres de l'arête à droite, de toute façon, il faut les garder en visuel, avec le brouillard... Je pense à Samivel, et je trace, peu raide, mais effica, derrière moi, Jean-Marc peste, ses peaux bottent ! Je poursuis, j'ai la caisse aujourd'hui. Arrivée à la pente raide, je compte lui passer le relai, mais malignement il insite pour que je me fasse cette portions, je m'execute en gromelant. Les conversions sont raides, la neige un peu soupe, ça passe, arrivés au dessus, on n'y voit que dale, tout est blanc et je sais que c'est la zone à crevasses, nous attendons une éclaircie. Jean-Marc me dit, si à 8 heures on est toujours dans le brouillard, je fais demi tour ! 'ai la pression, ça me laisse 50 minutes, ou plutôt ça laisse 50 minutes au soleil pour faire évaporer les nuages... tic tac tic tac ...

Yes, ça se lève, je repars, oups, il y a des gros baquets à droite et à gauche, je slalome à la montée, on longe une grosse, un pont de neige, on décide de s'encorder, on fait demi tour, ça doit passer par dessus, j'essaie, mais c'est merdique, on revient prêt du pont de neige, le brouillard est revenu. Jean-Marc décide de faire demi tour, flûte, je commençais à me voir sur l'arête. Discussion, je pensais continuer à monter, mais une fois de plus l'expert l'emporte, c'est vrai que les conditions ne sont pas top ! Je m'incline. On dépeaute et descente sympa, dans le brouillard, je me sers du blouson orange comme repaire... La pente raide est avalée, j'ai l'impression d'avoir fait des virages sautés, j'ai dû rêver... on ravage la pente, quand une ombre sort du brouillard, c'est Christophe qui monte à pied, surf sur le sac. Nouvelle discussion, François et Linda suivent. bonne ambiance. Ils sont dessus, j'imagne qui'ils esperaient qu'on passe en leur faisant la trace. On poursuit vers le bas. Il faut longer la base d glacier, Jean-Marc trace devant, je le suis à distance ( je rique pas de le rattraper, il va trop vite), le brouillard se lève, je suis vert, pastel... Jean-Marc est sûr de sa décision.  On déchausse, on rechausse, au moins 10 fois dans cette descente,  tout ça pour marcher 20 minutesseulement à la fin dans la combe des Grands Fonds. Jean-Marc fait des pirouettes dans les torrents, saute comme un cabri, et on se retrouve à la voiture après ce nouveau but... Le Tour noir est dégagé, ça aurait pu passer ? Jean-Marc affirme que non, le pastel me poursuit, mais je reviendrais... Les autres sont peut être passés, j'apprends par skitour le lendemain qu'ils ont aussi fait demi tour.

Merci à Paul , Christophe, François, Linda et Jean-Marc  pour ces deux jours !

Photos

 
Paul en bas de la combe des Grands Fonds

Ca grimpe au dessus de la Fouly


FourmisNous portons, les fourmis aussi !

L'inateignable Dolent !

Paul sur la morraine

Petite sieste dans l'après midi


Petit déjeuner - 5 heures, le brouillard n'est pas que dehors...


Décollage de la soucoupe

Jean-Marc


C'est pas le grand beau !

Séracs

Jean-Marc


Courte éclaircie

Alors, beau ou pas beau ?

Linda et François dans le brouillard - epais !


L'arête Gallet


Descente avec portage...


Cascade en bas de la combe des Grands Fonds

Vidéo
 




 

Grand Combin - ski de randonnée : Traversée du Combin de Valsorey

Apoutsiak — Ski de randonnéeValais4000alpinisme
Magnifique traversée avec beaucoup de portage dans une météo ne correspondant absolument pas aux prévisions !!!
avec Jean-Marc Lafontaine

Vidéo en bas de l'article

Météo capricieuse - trouver le haut du couloir du gardien, dans le brouillard - Jean-Marc

Topo :

1°) : Cabane de Valsorey CAS 3030 m

De Bourg Saint Pierre on peut se garrer à Cordonna en fin de saison.
remonter en rive droite, le vallon qui mène aux cabanes du Vélan et de Valsorey
Passer à proximité du chalet d'en Bas, rejoindre le chalet d'Amont
Si le sentier est déneigé, remonter le sentier qui passe sous les Botserresses , gagner Grands Plan et par al combe, la cabane de valsorey par la gauche ( si le sentier rester plus longtemps dans la combe avant de remonter vers le refuge.
4-5 heures (moins pour les sportifs !)

2°)  Face Sud du Combin de Valsorey 4184 m

AD II

De la cabane, partir droit au dessus de la cabane et passer sous les contreforts du Combin de Meitin. Traveresée ascendante ensuite pour rejoindre un couloir  qui mène au col sous le bivouac Musso ( bivouac Italien en territoire Suisse !) Le col passe par sa partie gauche après une traversée. (3650 m) 2 heures

Du col remonter les pentes raides (45 - 50 °) du plateau de couloir et rejoindre l'arête sud du Combin de Valsorey à la base de son dernier ressaut. Escalader (II III) cette arête, un passage versant ouest est vertigineux mais facile.

3°) Descente par le couloir du gardien sur la cabane de Pannossière

Il est vivement conseiller d'avoir un bon sens de l'orient
ation, de bonnes connaissances, un GPS ou à défaut des traces  pour cette descente ! Le départ du couloir n'est pas évident à trouver !

Du sommet du Combin de Valsorey possibilité de rejoindre le Ciombin de Grafeneire 4314 m  et le Combin de la Tsessette (4135 m)par le plateau sommital et le mur de la cote

Descente par le couloir du gardien
repérer le sommet du couloir du gardien (légerement sud ouest du point 3987 m de la carte Suisse. Descendre le sérac (plus ou moins délicat selon les années et descendre le couloir du gardien en se tenant de magnière à éviter au maximum le risque provoqué par une évenuelle chute de sérac...
De là rejoindre le plateau du ddéjeuner puis le glacier de Corbassière et enfin lacabane de Pannossière (François Xavier Bagnoud)  en remontant sur la morraine !

4°) Cabane de Pannossière Fionnay

Si beaucoup de neige, descendre par le glacier  puis sur le plat avant une courte remontée avant la descente sur Fionnay
Si pas beaucoup de neige, descendre à droite du refuge sur plan Goli et rejoindre le sentier d'été (attentino avalancheux s'il reste de la neige) pour rejoindre Fionnay



Carto Google earth fichier GPS Profil



Pour le profil, cliquer sur l'onglet adequat !

Fichier GPS au format GPX Traversée du Grand combin
 Face Sud couloir du Gardien

Récit :

Premier jour de jeux pour la météo avec nous...
Jean-Marc m'ayant rejoint à la maison, sa voiture nous ayant amené à Bourg Saint Pierre nous nous garons un peu au dessus du village, et tout commence par un pique nique, ça sera toujours ça de gagner... Le moral est bon, la neige loingtaine, et oui, le 29 Juin en face Sud, uil fallait s'y attendre, il faudra porter.
La météo est bonne pour ces 4 jours, en gros beau temps le matin et quelques cumulus l'après midi avec un faible risque d'averse résiduel, et c'est tous les jours scomme ça !

Chargés comme des mules nous partons, ( mon sac doit bien peser 18-20 kg, c'est trop !). Les marmottes plus ou moins grassouillettes détalent et agrémentent la remontée du Vallon, l'imposant Vélan et le sujet de nos conversations, c'est long, mais on est bien là, bien mieux qu'à un long repas de famille... ( de 6 h ?)

Nous nous octroyons une première pause, je somnole en attendant Jean-Marc, quelques barres, et c'est reparti, nous trouvons la neige à 2550 m au niveau de Grand Plan.
Enfin nous skions, mais c'est de la soupe, Jean-Marc qui n'apas des peaux taillées correctement glissouille, je l'entends pester pendant que je trace, tant bien que mal dans cette neige qui ne tient  pas ! Je suis bien essoufflé en arrivant au refuge.
Je prépare le feux, fais fondre de l'eau, Jean-Marc arrive dans la grisaille et le vent, moi qui esperais une fin d'après midi terrasse et soleil pour faire secher mes affaires, ça sera poëlle à bois fonte de neige, moins sympa, le refuge est bien humide !

Le lendemain matin, le réveil sonne à 3 heures. ( Cette horaire qui semble banal, a été le fruit d'une intense négociation , j'eus préféré personnellement 2 h 30, mais l'homme de la Walker  a remporté al décision, et oui, l'experience... ) Bref, à 4 heures, maquillés (de crême solaire) nopus quittons le refuge. Mise en place de ma technique favorite, le somnolage dans les roues , je m'explique, il faut suivre un skieur bien régulier en roupillant, seul problème, la pente est raide et il faut rester concentré, donc mauvais repos.
Jean Marc décide de lacher du lest et son descendeur file dans la pente, il s'arrête un peu plus bas, il en sera quitte pour 30 m de déniveler en plus dans sa journée ! Nous décidons de chausser les crampons la pente etant relativement raide on ira aussi vite ( on n'a fait que 300 m à ski ! nuls !)
On repart, chacun de son coté, je n'ai pas de rythme même si je vais un peu plus vite que Jean-Marc, qui monte bien régulièrement. Moi qui interdit d'habitude aux autres de faire des petites pauses, je n'arrête pas d'en faire ...  Léger asthme d'effort. Le Mont Blanc est limpide, annociateur de mauvais temps, nous verrons, les prévisions météo tant en France qu'en Suisse, sont bonnes !!!
Coté Italien tout est gris foncé et des nuages viennent lecher les Grands Combins !
Passage au col, nous regardons cette grande face sud qui nous attend, et c'est reparti. La pente déjà raide, se redressait encore... Nous faisons une pause au milieu sur un rocher , le reste de la pente y étant peu propice... Je reste dans les traces de Jean-Marc pour garder un bon rythme, lent, mais efficace,  nous rejoingons l'arête, et observons du monde au sommet, venus de Pannossière. Ces derniers mètres qui parraissent courts seront relativement longs. Je passe devant, j'aime ces escalades mixtes faciles, Jean-Marc me suit, je file,  Jean-Marc me demande si on y est, mais derrières chaque ressaut, il y en a un autre puis, un passge en versat ust vertigineux, "on s'encorde ?" , il  fait gris, Jean-Marc passe devant et file vers le sommet, je le suis, le voilà, on est dans le brouillard heureux, dommage pour la vue, ça soit être joli, nous descendons en crampons vers le plateau. Ca se lève, le Combin de Grafeneire nous nargue, si ça tient, j'irais bien y faire un saut, mais Jean-marc, sait qu'il faut redescendre. Nous décidons de passer par le mur de la cote, et le corridor (plus facile à ski por moi. Traversée à flan à 4000 m sous els Combins ( voir fichier GPS, vous comprendrez ...)  on arrive au dessus du mur de la cote, mais y a t'il une corniche, on n'ose pas avancer, on voit mal, jusqte que c'est raide et qu'on est sans doute trop bas, tant pis, on file vers le couloir du gardien. Demi tour, toujours à flan, se méfiant des crevasses, Jean-Marc est devant, je reste derrière avec le GPS à proximité, visibilté, 20 m , la trace s'effaçant, c'est impressioannt, il neigeotte. "On est à environ 20 m de l'entré du couloir !", on cherche des traces de ski, signe de passage, Jean-Marc se lance dans un descente. Nous remettons les crampons et nous encordons, le passage est là, ce coup ci les traces sont nettes, passages sous le sérac, au ras, impressionant, et dire que ce passag eest sensé être plus "sécurit" que le corridor... C'est étrange. Court passage en glace, tracé, nous filons avec un énorme immeuble de glace au dessus de la tête. Jean-Marc chausse, je poursuis en crampons rapido. Il neige à gros flocons, on se rejoint en bas.
Puis, c'est la séance petit coup de GPS, repérage des traces ( j'ai bien fait de bien préparer cette course GPSiquement parlant...)  ca passe, nousenchaons qulques jolies courbes dans cette tempete. Voilà le plat du glacier de Corbassirèe, il faut pousser sur les bâtons. La neige colle sur le maque en 2 minutes on y voit plus rien. On déchausse pour remonter la grosse morraine de la cabane de Pannossière, on rentre manger des pâtes et un coca bien mérités. Rencontre avec un couple de Valaisan qui monte tous les ans à la même date à la cabane et qui se sont mariés là ! Partage de spaghetti avec des Italiens, la gardienne n'a pas apprécié, on allait pas les balancer !)

il faut également organiser le rapatriement à Bourg Saint Pierre. A priori plus de bus à cette heure , c'est taxi ou solution Paul, le neveux de Jean-Marc, solution parfaite. La descente sur Fionnay est relativement rapide, 2 h 30, déchaussage vers 2400 m croisement de nombreuses cordées qui montent pour demain ( sous la pluie battante) dont certains alpinistes avec parapluies ou tongues ( sur la neige !)
à 16 h 30 nous sommes àFionnay, à 16 h 35, Paul arrive dans une Fiat  surpuissante
 miniature avec un bon chocolat chaud.
Nous sommes trempés mais contents

Merci Paul


Rapport Météo :

comme je l'ai dit, la météo etait soleil avec quelques cumulus dabs l'après midi et averses éparses,
On a eu : Beau à 4 heures, se voilant vers 6 heures, Brouillard à 9 h 37 au sommet et neigotte
Neige en continue à partir de 10 heures
 puis pluie abondante à basse altitude ( juste une accalmie de 30 minutes à la descente !)

Photos :

En montant à Valsorey

On porte, avec le sourire ... 3 heures !

La cabane du Vélén perchée sur sa morraine

cabane de valsorey 3030 m

Le vélan

petit matin sur les pentes du Combin de Valsorey

Le vélan fume

petite pause sur le rocher plat de la face sud

escalade des derniers mètres - aérien

Summit, dans le brouillard !

Ca se lève... pendant 30 secondes et le Combin de Grafeneire fne fait rien qu'à nous narguer...

Jean-Marc - dépeautage au sommet du couloir du gardien

Le même

Descente dans le couloir du gardien




Vidéo







Combin de Valsorey et nouveau but au Dolent... ( le quatrième)

Apoutsiak — Ski de randonnéeValais
Les articles détaillés et vidéos seront réalisées dans la semaine

29-30 mai - traversée du Combin de Valsorey :

29 mai montée à la cabane de valsorey : portage 3 heure, ski 1 h 30...

30 Mai : Combin de Valsorey par la face et l'arête Sud
Descente par le Couloir du Gardien
Passage à la cabane de Pannossière
et Descente sur Fionnay

Jean-Marc en haut du couloir du GArdien, météo pas tip top ...



31 Mai - 1er Juin Arête Gallet Dolent

31 Mai montée au bivouac de la Maye ou bivouac du Dolent avec Jean-Marc et Paul (portage 2 heures)
1er juin Tentative sur l'arête Gallet avortée à 3100 m : brouillard et mauvais regel nocturne !
Descente par la combe des grands fonds : une dizaine de déchaussage et portage 20 minutes !

Ca se dégage, ça se dégage pas, finalement on est redescendu, peut être que Christophe , François et Lynda sont passés...


fourmis
pour le portage, les fourmis sont elles aussi assez fortes... en montant au bivouac de la Maye




Vidéo : un skieur déclenche une plaque à vent après un saut !

Laissez faire les professionnels !
Vous n'avez  pas le niveau
et eux non plus ( en nivologie en tout cas, ils n'ont pas l'air fortiche...
En montange, on a toujours tendance à avoir de la chance la preuve !


Vive la peuffff !!!

Apoutsiak — Vidéo - Mountains around the world
Pour passer le temps, et penser à cette bonne neige qui vous attend pendant votre dur labeur, un peu de neige, non un soupçon, mais des quantités astronomiques.
Toutes mes excuses, je ne cautionne en aucun cas l'éventuelle présence d'un éventuel hélicoptère !!!
Mais les images sont belles !




Pendant que des free riders fous, sautent des barres plus grosses les une que les autres... Impressionnant !



Raid en Oberland 2009

Apoutsiak — Ski de randonnéeOberlandRaid à ski
obe

 


Première partie

Wildhorn Wildstrubel avec Torsten et Ulli

Jour 1 : Les Rousses Wildhorn - Wildhorn hutte
Jour 2 : Wildhorn hutte - Wildstrubel hutte
Jour 3 : Wildstrubel hutte - Wildstrubel - Les Rousses (par le lac de Tseudier)







Deuxième partie

Glacier d'Aletsch avec Matthieu et Mathieu
Jour 1 : But sur le Mönch
Jour 2 : Gross Fiescherhon HinterFiescherhorn Grunhornluke Konkordiahutte
Jour 3 : Konkordiahutte Sphynx ( Top of Europe )



vidéo texte photos à suivre ...

 

 

Wildstrubel depuis la wildstrubelhütte

Apoutsiak — Ski de randonnéealpinismeOberlandRaid à ski

Wildstrubel depuis la Wildstrubel hütte

 Jolie rando passant par le Wisshore et ses radars militaires et descente le lac de Tseuzier et  les Rousse

 


Topo :

Départ de la Widstrubelhutte. Remonter en direction de l’Est (logements militaires) et remonter l’arête jusqu’au sommet du Wisshore (2948 m) (instalations radars, caméra de surveillance et tout le tutim ! Ne vous inquiétez pas vous êtes filmé !

Du Wisshore descendre à l’Est en direction du glacier de la Plaine Morte (4 km environ) qu’il faut traverser pour aller au pied du Wildstrubel Remonter les pentes du Widstrubel jusqu’au point 2910 m et gagner l’arête par une pente plutôt raide. Poursuivre l’arête jusqu’au sommet 3243 m (direction Nord Est)

 

Descente par le même itinéraire puis traverser le glacier de plaine Morte (de nouveau 4 km !) passer au pied du Wisshore et gagner la Wisshorelücke (au col ou un peu au sud ouest ) remonter au point 2885 m ( on peut également aller au Rohrbachstein (2950 m ) en contournant le sommet par le nord.


Du point 2885 m descendre plein ouest et passer entre les barres rocheuses pour rejoindre  les pentes Est du Rohrbachstein.  Descendre vers 2600 m (Est) puis prendre plein sud à flan) dans la plaine morte passer par les points 2592 m et 2518 m. Le passage des barres rocheuses suivante se situe au sud Ouest de ce point ( 100 m environ) descendre au point 2189 m et prendre la Grand Combe qui s’offre à vous ( une fois n’est pas coutume !)

 

Prendre à flan aux alentours de 1900 m (attention , trop bas, il y a des barres et il faudra remonter) et viser le point 1952 m de la carte suisse ! Rejoindre Tseudiier, son lac et le barrage du Rawil, la route enneigée et avalancheuse vous ramène aux Rousses point de départ du raid !

 


 

Carto Profil et fichier GPS :


 

 

Météo :


grand beau le matin puis nuageux, brouillard au sommet du Wildstrubel.


Récit :

Départ matinal ce matin, il fait grand beau. Nous partons en direction de l’arête puis decidons de monter au Wisshore. Blizzard ces cabanes militaires puis c’est énormes trucs amovibles. Il y a même des canons ou des mitrailleuses sur des faux rochers. Tout à coup, une caméra se met en branle, puis l’autre … Nous sommes repérés, dans une sorte de James Bond dans la peufff. Sommet étonnant sous le regard de militaires impuissants sans doute en bas, dans al vallée ( nous verrons plus tard que deux radars sont sortis de terre au sommet)

 

Descente en poudreuse vers l’énorme glacier de plaine morte, plat comme rarement j’ai pu observer ! Longue traverser de 4 km où je pousse au maximum sur les bras pour conserver ma faible vitesse.  Après longtemps nous arrivons au pied du Wildstrubel. Nous partons, la neige est inégale, tout à coup elle est très dure voir glacée. Hésitation, finalement, tout le monde se retrouve avec les skis sur le sac, et je décide de laisser mes skis là et de faire le sommet en blitz aller retour. Je file devant, faisant la trace. La première pente menant à l’arête est en neige dure, puis c’est l’arête, gavée de neige, qu’il faut tracer. Le brouillard est là, ne permettant pas d’évaluer la raideur des pentes sur les côtés. Je poursuis mon effort et voilà le sommet, je fais deux photos ( au sommet il faut toujours faire deux photos pour prouver au monde en cas de contestation qu’on y  est bien allé. Je redescends sans attendre, je croise Torsten je lui dis au revoir et bonne chance, ils poursuivent vers Lammrenhütte et le Gemipass leur magnifique raid.

Je salus Ulli qui a remis les skis, j’entame la pente et rejoins mes skis. La descente est courte et mauvaise, la visibilité restant médiocre. Il faut de nouveau traverser le glacier de la plaine morte, c’est long, mais ça passe, je passe sous le Wisshore dans le jour blanc et le longe en direction du col. Je rejoins l’arête et un petit sommet. Je fais une courte pause barre de céréale, carto point GPS et repère un passage en contrebas permettant de passer entre les barres. Je le rejoins, dans le jour blanc ça n’est pas évident, la visibilité est mauvaise. Entre les barres, ça passe, je fais quelques virages resttant prêt des rochers qui me servent de repère. La pente est raide. Je décide de traverser à flan , passage dans des couloirs ou les avalanches sont passés. Je repère les points GPS noté avec Ulli un par un. Allant de l’un à l’autre plein sud. Le point 2518 m. Le voilà, il va falloir passer entre des barres rocheuses, je repère un passage, en fait , c’est large, je profite d’une neige transfo moquette. Parfaite. Quelques marmottes me sifflent ( mes premières de l’année)  je retrouve la Combe. Et hop, je fais sans GPS et hop erreur, trop bas !!!  je remets les skis sur le sac pour boire le calice jusqu’à la lie, on est venu, c’est pour en ch… Remonetr de quelques mètres, repérrer , passer dans la forêt dense, sur les névés s’enfoncer …  Je ne m’attendais pas à des difficultés d’oientation là alors que la journée était truffée de possibilité d’erreur.

 

Enfin, voici le chemin, je rejoins le lac de Tseuzier, puis la route , les tunnels et leur cascade de glace et ma voiture.

Direction Grindelwald pour  la suite de la semaine

 

Merci à Ulli et Torsten pour leur accueil !

 

Photos :

 

Départ de la Wildstrubelhütte


Rohrbachstein et Wildhorn


Région du Grand Canyon USA !!!

 


Ulli et Torsten devant le refuge




Le glacier de Plaine Morte et le Wildstrubel


Sommet du Wisshore - radars, à gauche, la caméra sur son rocher artificiel !


Le Wildstrubel



"Bonne tête de vainqueur !"


Vidéo :




 




Raid en Oberland - les liens


Part One : Wildhorn - Wildstrubel

1er jour : Wildhorn depuis les Rousses (par les Audannes) descente sur Wildhornhütte (3246 m)
2ème jour : Wildhornhütte - Wildstrubelhütte
3ème jour : Wildstrubel  (3243 m) et retour aux Rousses

Par Two : Glacier d'Aletsch


4ème jour : Mönch
5ème jour : Gross et Hinter Fiescherhorn (4048 et 4025 m) Grunhornlucke Konkordiahütte
6ème jour : remontée au Sphinx

Wildhornhütte - Wildstrubelhütte par le Schnidehore

Apoutsiak — Ski de randonnéeRaid à skiOberland
Journée de transition entre les deux refuges dans une purée de poix !

Là, c'est Ulli au sommet du Schnidehore, dans la tempete ... de neige !!!

Topo :

De la Wildhornhütte 2303 m , remonter en direcetion du Chilchi et prendre pied sur le glacier et acceder au Schnidejoch. Remonter l'arête qui permet de gagner le Schnidehore à 2937 m ( passage un peu raide en arête sur la fin)
Du Schnidehore, l'orientation est globalement Est jusqu'à la Wildstrubelhutte
Descendre donc versant Est en longeant la crête Nord. Une fois sur le plat, poursuivre en direction du refuge que l'on atteint en le contourant par la droite, le premier refuge atteint n'est pas le bon, faire 50 m de plus vers le Nord !
Wildstrubelhutte 2791 m

Carto profil fichier GPS



Récit :


II a neigé toute la nuit et j'ai décidé de apsser les 3 jours avec Torsten et Ulli, tentant de réaliser deux beaux sommets du coin : le Wildhorn et le wildstrubel (Torsten et Ullu font la magnidique traversée du massif !)
Les points GPS sont préparés dans les GPS, et nous sommes partis. Je vérifie régulièrement qu'on est sur la trace ! C'est le jour blanc , il neige, on ne voit pas grand chose. Le départ est facile : il suffit de remonter la trace de la veille !!! Nous atteingon le schnidejoch, et c'est parti pour l'arête avec un peu de neige dure. Arrivés sur l'antécîme, Ulli passe, à ski, nous mettons les crampons pour la courte arête et nous voilà au sommet
(Au fait, Torsten a oublié son piolet au sommet, si l'un de vous le retrouve ... on ne s'en est rendu compte quà Wildstrubelhütte))
Nous attaquons la descente  dans la tempête, et moi, parti leger pour une course à la journée (donc sans bouffe et sans masque, sans polaire supplémentaire....) je me retrouve un peu juste avec les yeux fouettés par le brouillard), je suis mes partenaires avec difficulté, je fini par mettre les lunettes de soleil et la buée fini par remplacer le fouettage, guerre mieux !!!
Nous voilà sur le plat , ltoujours le nez sur le GPS, nous repautons pour un grand plat vallonné ( j'ai regardé à posteriori, ça doit faire 4 km), mais dans le jour blanc, on s'arête régulièrement pour faire le point, et ça prend du temps. Pause casse croute ( courte pour moi...) et enfin voilà le refuge qu'une "éclaircie permet de voir", nous remontons vers lui, Ulli botte derrière, je file, le brouillard nous englouti à nouveau, j'arrive au refuge, flûte il est fermé, il faut aller voir plus loin, coup de GPS, en fait, il est 50 m plus loin. C'est parti pour le feu, la neige à faire fondre, le sechage du matos et la surveillance météorologique... vaine !

refuge également très confortable


Photos

Départ de Wildhornhütte, il a neigé

Arête avant le Schnidehore, Torsten - Ulli, lui est passé à ski !

Ulli sous la Wildstrubelhütte, courte rencontre avec le soleil, résultat : il botte !

Vidéo






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Part One : Wildhorn - Wildstrubel

1er jour : Wildhorn depuis les Rousses (par les Audannes) descente sur Wildhornhütte (3246 m)
2ème jour : Wildhornhütte - Wildstrubelhütte
3ème jour : Wildstrubel  (3243 m) et retour aux Rousses

Par Two : Glacier d'Aletsch


4ème jour : Mönch
5ème jour : Gross et Hinter Fiescherhorn (4048 et 4025 m) Grunhornlucke Konkordiahütte
6ème jour : remontée au Sphinx

Ski de randonnée : Traversée du Wildhorn par la cabane des Audannes

Apoutsiak — Ski de randonnéeRaid à skiOberlandalpinisme
Malheureusement, Steph a eu un accident, nous avions prévu une sortie du côté du Grand Combin où nous avions déjà buté au cours du moi de Juin 2008 pour faire glacier Pendant au petit Combin, Grand Combin par le couloir du gardien et un autre truc ou du repos au choix...

Bref, je me retrouvais seul et après quelques hésitations, je jetais mon dévolu sur le Wildhorn

Vue du sommet vers le Nord

Topo

Depuis les Rousses (1763 m) remonetr jusq'au point 1935 Sérin avant de basculer plein Nord passer au Poédasson avant de remonter la combe des Andins. Redescendre quelques mètres et poursuivre la combe qui passe sous le Sex Rouge en direction du Mont Pucel. Gagner le glacier par une rampe à droite et par un mouvement enveloppant (en gros une belle courbe à gauche, ganger le sommet d'hiver (3246m) ou d'été (3247 m) ( on n'est pas obligé de passer par la cabane des Audannes ( sauf pour y dormir éventuellement)

descente sur la Wildhornhütte descendre à l'Ouest sur une centaine de mètres (linéaires ) et basculer à l'ouest sur le Tungletscher (raide corniche) Poursuivre la descente du glacier ( Nord Est) et contourner le Chilchi basculer plein Nord puis de nouveau Nord Est pour rejoindre la Wildhornhutte (2303 m) possibilité de descendre jusqu'à Iffingenalp en suivant la combe après le lac Iffigensee.

Carto profil et fichier GPS


profil cliquer sur l'onglet adequat
ichier GPS : clic droit, enregistrer sous

Météo et conditions :

Grand beau et chaud (contrepétrie)
Conditions : trop chaud à la montée (sud) départ tardif, j'ai décidé de basculer pour cette raison sur la wildhornhütte afin de trouver de la meilleur neige (poudre  pour la descente sur la wildhornhutte) parfois croutée hélas !

Récit

Il faut reprendre les évenements en partant de la veille. 8 h 30, je compte m'installer devant la télé, une pièce de théâtre m'attend avant une courte nuit, je dois rejoindre Steph pour aller sur les Combins. Mon sac est prêt, c'est à peine, si je n'ai pas mes grôles de rando pour dormir... J'essaie de le joindre sur son portable plusieurs fois, mais impossible... vers 9 heures, un appel, Steph a eu un accident dans la Nord Nord Est des Courtes, il a été hélitreuillé vers Sallanche je n'ai même aps le temps de prendre le nom de mon interlocuteur, ni d'en savoir plus... Inquietude extrême, il y eu un récit d'un gar de skitour qui arpès avoir déchaussé en haut de cette petne de 800 m s'en était sorti sans bobo, mais c'etait vraiement  de la CHANCE. Je crains le pire... Que faire. Attendre et me tourner les pouces. Je me repasse les bons moments passés avec Steph cette année, bizzarement, celà fait un an qu'on se connait et ça fait plus de 15 jours en montagne ensemble. Lui que je décrivais comme si sécurit... Nous étions les champions du buts ... J'essaie d'évacuer les mauvaises penssées et décide de partir tout de même skier.

Hésitation quand au but de ma triste rando, je décide d'aller vers le Wildhorn, sommet à la réputation docile. Nuit difficile à la maison. A 4 heures, je suis sur le pied de guerre. Pas mal de route pour être opérationnel à 8 heures aux Rousses au dessus de Crans Montana.
Le départ est galère, je suis bêtement les pilones du téléphérique qui font un passage raide alors que suivre la piste de ski verte aurait été beaucoup moins fatigant... Je perds une fois de plus ma photocopie de carte cartonnée en voulant suivre ma progression. Enervement, le coeur n'y est pas. Il faudra appeler Matthieu pour avoir des nouvelles de Stéph, je n'ose pas, plus tard...  Puis je finis par prendre un rythme, la trace est plus facile, j'arrive dans la combe des Andins, ravagée par des avalanches de fonte, la veille. Le rythme est bon, mon portable sonne, , le temps de le trouver dans le sac, le répondeur a pris la ligne. Je lis les messages, c'est Matthieu qui m'annonce l'accident, Stef est à Sallanche avec le bassin fracturé, les hanches, les épaules luxées ( les deux !) les côtes cassées, la machoire fêlée, et le bec allouette !!! il est belssé, mais vivant ! soulagement. Je finis par avoir Matthieu et lui avoue mon soulagement, craignant le pire, la liste des blessures est tout de même impressionante !  Je suis plus guilleret aptrès ces nouvelles (tout est relatif, on m'a vu plus joyeux) mais le temps (et les chirurgiens)  cicatrisera ses blessures. Je quitte la Combe des Andins, courte descente, je croise un Italien et son chien et lui demande si le passage au refuge des obligatoire, non, on peut couper. Donc je coupe. Je croise un couple qui fait demi tour un peu avant le glacier, la balade continue, passage un peu craignos dans de la soupe, vers 11 heures, ça cogne, courte glissade, je repars, c'est meilleur et le vent refroidi la fonte des neiges et la soupitude ambiante ! Enfin le glacier, je fais un mouvement enveloppant permettant de voir le sommet, il y a du monde. Et le sommet

Je rencontre Torsten et Ulli, et nous décidons de nous retrouver à la Wildhornhütte, je préfere descendre les pentes face Nord que celle trop cahude de la face Sud sur la cabane des Audannes...  La descente esta rapide, il faut d'abord basculer sur le Tungelgletscher entre deux corniches puis c'est une jolie descente, la neige est parfois crouteuse mais pas trop et le refuge arrive vite. J'y retrouve Torsten et Ulli. Le gardein feme la cabane tandis que nous nous installons. Le confort est impeccable.

Photos

Le Grand Combin (objectif initial ) vu depuis le Wildhorn

La Wildhornhutte

Départ du gardien vers Iffigenalp

Vidéo






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Part One : Wildhorn - Wildstrubel

1er jour : Wildhorn depuis les Rousses (par les Audannes) descente sur Wildhornhütte (3246 m)
2ème jour : Wildhornhütte - Wildstrubelhütte
3ème jour : Wildstrubel  (3243 m) et retour aux Rousses

Par Two : Glacier d'Aletsch


4ème jour : Mönch
5ème jour : Gross et Hinter Fiescherhorn (4048 et 4025 m) Grunhornlucke Konkordiahütte
6ème jour : remontée au Sphinx

Sphynx depuis Konkordiahutte - ski de randonnée

Apoutsiak — Ski de randonnéeOberlandRaid à skibut
 hésitations sur la météo, capricieuse, nous rentrons à bon port vaincu par ses affres et ses caprices.

(vidéo en bas de l'article)

Topo

Depuis Konkordiahutte, descendre les escaliers (raides) et mettre les skis ( avec les peaux dessous !) remonter le Jungfraufirn en restant d'abord en rive gauche puis en son centre. Viser le sphinx, l'entré se situe versant Est ( 3450)

Carto profil et Fichier GPS




Fichier GPS au format GPX ( clic droit enregistrer sous)
Profil : cliquer sur l'onglet

Météo :

Brouillard, jour blanc, tempete

Récit.

Au départ, au programme de ce 3ème jour : le Grossgrunhorn. Joli 4000 de l'Oberland, une première partie assez raide à ski et les 150 dernier mètres en mixte facile, la course est côté PD+ en alpinisme. Le réveil a sonné à 4 h 30. Au cours du déjeuner, nous nous rendons compte qu'il neige dehors, il faut changer le programme. Nous décidons de quiter le refuge et de remonter au sphynx, nous peaufinerons le programme en fonction des évolutions météo : différentes solutions :
Remonter vers le Trugberg et basculer vers le sphinx par la Monschjochhutte ( si la météo est mauvaise on laissera tomber le Trugberg)
ou remonter directement au Sphinx.

Arrivés sur le glacier, les nuages stagnent à 4000, les matthieux ne sont guerres motivés pour attaquer le Trugberg. Je me range à la décision de la majorité , un peu déçu. Nous "remontons " la bien plate Konkordiaplatz, au loin, deux points nous précedent. Aujourd'hui, c'est au tour de Mathieu d'être malade. J'envisage de gravir à la va vite la Jungfrau. Mais la météo me rappelle à l'ordre, au fond, le ciel est noir derrière le sphinx, et il se remet à neiger, il faut rentrer !
Mon appareil photo tombe en rade de batterie, dommage, ça m'occuppait, après une pause, je prends mon rythme. Le mauvais temps est là, jourblanc, visibilité réduite aux pans de glaciers environnants, des bourrqsques de neige nous eznveloppent. Je vérifie  que les deux Matthieux restent en visuel de temsp en temps. puis voilà l'entrée du sphinx. J'attends les deux Matthieux en les encourageants. Nous rentrons, et prenons le train suivant pour une longue descetne dans la vallée ! Arrivés à la petite Scheidig, la Jungfrau est dégagée, je n'y comprends rien, en 1 h 30  la météo semble avoir completement changées. Nous sommes peut être partis trop tôt. Trop tard, nous descendons vers Grund et Grindelwald. Fin d'un trop court mais très joli raid, dommage que la météo ne fusse pas meilleur.

Photos

Départ sous la Konkordiahütte et ses 200 mètres d'échelles...

Konkordiahütte

a chaque jour un "Matthieu" différent en difficulté...


vidéos
:





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Part One : Wildhorn - Wildstrubel

1er jour : Wildhorn depuis les Rousses (par les Audannes) descente sur Wildhornhütte (3246 m)
2ème jour : Wildhornhütte - Wildstrubelhütte
3ème jour : Wildstrubel  (3243 m) et retour aux Rousses

Par Two : Glacier d'Aletsch


4ème jour : Mönch
5ème jour : Gross et Hinter Fiescherhorn (4048 et 4025 m) Grunhornlucke Konkordiahütte
6ème jour : remontée au Sphinx

Ski de randonnée : Traversée du Grosses et de l'HinterFiescherhorn

Apoutsiak — Ski de randonnée4000alpinismeRaid à skiOberland
Magnifique journée de ski de randonnée, 2ème jour du raid en Oberland après le Mönsch la veille
(vidéo en bas d'article)


Matthieu à proximité du GrossFiescherhorn

le parcours en résumé :

Départ du Mönchsjochhutte
Ascension du Fieschersattel
GrossesFiescherhorn
Hinterfiescherhorn
Descente versant Est sur le Walliserfiescherfirn
Grunhornlucke
Konkordiaplatz
Konkoriahutte

Topo :

De la Monchsjochhutte ( 3657 m ) basculer versant Est sur l'Ewigschneefald. Viser le bas du glacier  qui mène au Fieschersattel ( environ 3250 m !) Remonter le glacier en direction du col plutôt rive gauche. A l'applomb du col, mettre les skis sur le sac et remonter vers le col, fin en mixte facile !
Du col, passer lrepremier éperon rocheux versant Est et remonter vers l'arête. L'arête alterne des portions en neige avec des portions rocheuses faciles qui se passent en glénéral par le fil, de toute façon ,c'est évident et le rocher est bon !

Sommet du Grossesfiescherhon 4048 m.

Rejoindre le col, basculer versant Est et remonter les pentes de l'hinteressfiescherhorn. Laisser les skis à la rimaye, gagenr le fil de l'arête et par des rochers faciles le sommet !

Sommet de l'hinteressfiescherhorn 4025 m

Revenir en arrière et basculer sur le walliserfiescherfirm passer sur la courbe de niveau 3600 m ( carte suisse) et basculer rive gauche (crevasses séracs) passer à proximité du point 3433 et poursuivre jusqu'au plat du glacier. Traverser le glacier pour parvenir à la base de la Grunhornlucke ( 3070 m)
Remonter la grunhornlucke et basculer versant Ouest sur le Gruneggfirn rejoindre la base de l'eperon menant à la Konkordiahutte. Remonter les escaliers jusqu'au refuge (environ 120 m) 2850 m. (SAC)

Carto profil et fichier GPS



Profil : cliquer sur l'onglet

Fichier GPS format GPX clic droit, enregistrer sous.

Météo - conditions :

Beau temps, gros cagnard sur le Walliserfiescherfirn au dessus de finsteraarhorn hutte
légère brise dans al remotnée à la grunhornlucke
mais beau !

Récit

Après une nuit accompagnée d'un ronfleur de competition, à 5h 30, nous nous levons. Petit déjeuner, préparation et nous voilà sur le glacier. La neige est irrégulière, rapidement il faut tracer jusqu'à la base du ieschersattel. Mathieu est loin devant, l'autre, Matthieu, loin derrière. Nous nous regroupons au moment de peauter à 3250 m , 150 m en dessous de ce que nous avions prévus. Il faut remonter vers le Fieschersattel (col). Je m'accorche au rythme de Mathieu, qui est bien régulier, tandis que Matthieu galère un peu derrière. Une pause permet de nous regrouper, nous repartons, passage de rimaye puis il faut dépeauter, il est temps, ma peau pleine de neige, s'enlève toute seule ! pourvue qu'elle tienne toute le raid... Skis sur le sac, l'ordre des alpinistes est le même. Je tourne quelques images pour ce blog ! dans la pente, c'est toujours plus impressionant. Je finis par rattraper Mathieu qui hésite sur la sortie à prendre. Je décide de prendre l'option des deux suisses que nous accompagnons depuis 2 jours, dans le mixte. Le rocher est bon, il faut juste faire attention et je sors sur l'arête rapidement. Je me remets à tourner des images des Matthieux soufflants dans le passage teshnique et assurant chaque pas. Enfin nous voilà au Fieschersattel. Nous partons sans les skis vers le sommet, les Suisses qui filent à 200 à l'heure nous ont conseillé de contourner les premiers bastions rocheux. Je m'execute, un peu trop, après de la glace vive facile, voilà un passage rocheux délicat, je passe après une longue hésitation, au moment de rejoindre la galce, mon crampon gauche s'enlève, position précaire, je décide de réaliser un relai pour améliorer cette situation. Matthieu me rejoint, la pente qui suit est raide (très raide), nous décidons de faire demi tour. Crampon remis, nous repartons et trouvons le bon passage un peu avant. La sutie est une succession de névé et de passages rocheux faciles jusqu'au sommet (enfin, ça monte et ça descend  assez souvent tout de même ...) Enfin, le sommet, nous n'y resterons pas longtemps, nous observons Mathieu sur l(Hinterfiescherhorn ( hésitants entre lui et ... une vierge !)
Retour au Fieschersattel, je décdide de gravir l'Hinterfiescherhon à fond pour ne pas perdre trop de temps. Je mets les skis, les peaux et file. Je rejoins rapidement la rimaye où Mathieu m'attend. Il me propose de s'occupper de mon matos pendant que je file au sommet. Et je file , et en 5 minutes je suis au sommet. Je vois Mathieu en bas qui me conseille, je redescends, de nouveau les skis et nous rejoignons Matthieu. Le début de descente est difficile pour moi. La neige est inégale et je me gauffre à deux reprises : dans la croute ! C'est toujours épuisant de se relever. Puis la qualité de la neige s'améliore, moquette, légèrement transformée. Il faut rester concentré il y a de grosses crevasses. Nous filons rive gauche du glacier. puis c'est la descente entre les crevasses et lle long des séracs, un peu stressant. Nous rejoignons le plat du glacier sous le cagnard. Nous traversons le WalliserFiescherhonfirn. jusqu'au pied de la Grunhornlucke. Il faut repeauter, je me mets dans la roue de Mathieu, tandis que Matthieu débute sa grosse galère . Nous rejoignons relativemetn rapidement le col et Mathieu descend aider Matthieu. ( faignant que je suis, j'ai hésité à descendre l'aider sans bâton... anticipant la grosse galère pour remonter à pied...)
Du col, excellent ski pour rejoindre la Konkordiaplatz. Puis c'est la remontée à la Konkordiahutte par les raides mais efficaces escaliers.

Arrivé au refuge, il y a une buvette sur la terrasse, et le soleil seche le matos. Nous profitons de la vue exceptionnelle sur le plus grand bassin galcière des alpes !

Photos :


Départ de la Mönschjochhütte

En Oberland, les glaciers sont grands et parfois très plats ( nos amis Suisses)


L'Aletschhorn


Matthieu devant le glacier d'Aletsch et la Konkordiaplatz ( grand et plat....toujours !)

La pente se raidi


Mathieu au Fieschersattel





Matthieu au FiescherSattel


Vidéo







Raid en Oberland - les liens

Part One : Wildhorn - Wildstrubel

1er jour : Wildhorn depuis les Rousses (par les Audannes) descente sur Wildhornhütte (3246 m)
2ème jour : Wildhornhütte - Wildstrubelhütte
3ème jour : Wildstrubel  (3243 m) et retour aux Rousses

Par Two : Glacier d'Aletsch


4ème jour : Mönch
5ème jour : Gross et Hinter Fiescherhorn (4048 et 4025 m) Grunhornlucke Konkordiahütte
6ème jour : remontée au Sphinx

Alpinisme : Mönch arête Sud Est

Apoutsiak — Ski de randonnéeOberlandbutalpinismeRaid à ski

 

Premier jour de ce raid en Oberland
(vidéo en bas d'article)

 

Dreckhorn et aletschhorn depuis la Mönschjochhutte


Topo :

 

 

Accès : à Grindelwald, se garer à Grund. Prendre le train qui mène à la petite Scheidig puis celui qui emmène au Jungfraujoch ( 150 CHF - environ 100 € l'aller retour)

Topo : Du jungfraujoch, prendre pied sur le glacier et partir plein est en direction de la Mönchjochhutte. Arrivés au pied de l'arête, gagner la base de celle-ci et laisser les skis. Remonter l'arête qui alterne portion en neige et parties d'escalade, le rocher est globalement bon. Gagner le point 3887 m De là, passer l'arête effilée, et remonter vers l'antécîme Est , de là, le sommet.




Carto Profil et et Point GPS

 

 

 

 

 


Profil : cliquez sur l'onglet adéquat
fichier GPS : clic droit "enregistrer sous"

 

 

 

 

Météo et Conditions

Beau avec vent en rafale sur l'arête
30 à 40 cm de poudreuse

Récit

 
Deuxième partie de ce magnifique raid en Oberland. Après une nuit passée dans un BandB de Grindewald, je retrouve les deux Matthieu à Grund. Nous prenons le fameux train qui passe à la petite Scheidig ( 7 h 17 je crois) . La pause est courte entre les deux trains. puis ce sont les mythiques pauses dans la face Nord de l'Eiger, je suis soufflé par tant de verticalité : la face est austère !
Arrivé au sommet, il faut s'équiper, et nous voilà sortis du sphinx, c'est un peu le cirque blanc : le cirque à touristes. La piste est dammée jusqu'au refuge, il y a des skieurs de randonnée, des touristes...  Arrivés au pied de l'arête, nous laissons les skis, et c'est parti. Je suis bien acclimaté, ce qui n'est pas le cas de Matthieu malheureusement. Quelques passages en neige facile, d'autres en rocher, tout va bien, il y atout de même pas mal de neige sur l'arête (environ 30 à 40 cm de fraîche)
Le vent nous balaie le visage de temps en temps, mais ça va. Nous parvenons au point 3887 m . L'arête est fine mais tracée, hésitation de mes deux accolytes. Je passe devant, l'arête est fine et impressionnante, la neige est piégeuse, poudreuse, elle ne tient pas. a tension est palpable, il faut rester très concentré. Enfin, c'est passé, la suite reste technique, un peu de rocher puis un nouveau passage sur arête, fin mais plus facile. Au dessus, deux cordées nous précèdent. L'une file lentement vers le sommet, tandis que l'autre hésite, les pentes sont visiblement chargées. Hésitation, que faire, buter ici ou progresser de 100 mètres vers l'antécîme et sans doute buter aussi. La décision est prise nous rebroussons chemin. La descente est plus aisée, les passages délicats avalés ! Nous nous retrouvons au pied de l'arête puis au refuge. Accueil de la gardienne très sympathique dans ce refuge  très confortable. Le repas est délicieux. Seul bémol, le prix de l'eau minérale... 13 CHF ! ( 8 € environ !)
 
Oublions ces soucis pécuniers pour une nuit d'anthologie, avec ronfleur... vive les boules quies !

Voilà comment prendre un joli but, avec le sourir !


Photos

Départ du Sphinx... Avertissement

Sérac sous le Mönch

Départ de l'arête Sud Est du Mönch
 

Sur l'arête

Coucher de soleil sur le Grosses Fiescherhorn, objectif du lendemain...
à suivre

Vidéo
 

 

 

 

 

 


Raid en Oberland - les liens

Part One : Wildhorn - Wildstrubel

1er jour : Wildhorn depuis les Rousses (par les Audannes) descente sur Wildhornhütte (3246 m)
2ème jour : Wildhornhütte - Wildstrubelhütte
3ème jour : Wildstrubel  (3243 m) et retour aux Rousses

Par Two : Glacier d'Aletsch

4ème jour : Mönch
5ème jour : Gross et Hinter Fiescherhorn (4048 et 4025 m) Grunhornlucke Konkordiahütte
6ème jour : remontée au Sphinx

 

 

 

Un peu de musique adoucit les moeurs !!!

Apoutsiak — humeur
Génial !


Playing For Change | Song Around The World "Stand By Me" from Concord Music Group on Vimeo.


Pendant ce temps là, je suis  sur leps pentes du Grand Combin ( ou pas) ou sur le Mönsch, la Jungfrau, le finsteraarhorn, le Grossgrunhorn.... le Hinter Fischerhorn, le Gross fischerhorn... en Oberland... à suivre !

Vidéo : Catherine Destivelle - passion des cîmes

Apoutsiak — Vidéo - Mountains around the worldhumeur
   



Le film est génial, à voir et revoir !!!

Vidéo : 4 jours au refuge des Conscrits - Lex Blanche - Dômes de Miage

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancDômes de Miage

 



4 jours au refuge des Conscrits, été 2008 :

1er jour : montée aux Conscrits
2ème jour : Lex Blanche face Nord Ouest
3ème jour: couloir Dud Est Dômes de Miage
4ème jour : Aiguille nord de Tré la Tête ou tête Blanche et descente

avec Claire et Régis

L'article complet sur les 4 jours

 

 

 



 

 

Ski de rando : Traversée des Dômes de Miage descente par Armancette

Vidéo en ligne - en bas de cet article !



Ben ce fut le Week end hold up, ça sentait bien le bon gros but Dimanche matin à l'approche du col des Dômes, et finalement c'est passé en traçant toute l'arête des Dômes de Miage, avec une descente extraordinaire dans la poudreuse sur le glacier d'Armancette


Topo ski de rando : traversée des Dômes de Miage et descente par le glacier d'Armancette

du parking de Cugnon 1175 m, gagner le refuge de Tré la Tête par les Plans
De celui ci remonter vers le Mauvais pas et gagner le bas du glacier au mieux ( soit au pied du gacier soirt, en fin de saison en suivant le chemin d'été , plus en rive droite ( chaînes )

Remonter le glacier d'abod rive gauche puis le traverser lorsque la pente devient plus raide (possibilité de gravir cette pente) et remonter le glacier en rive droite ( en face des échelles) rester rive droite du glacier et gagner le refuge par les pentes légèrement à l'est.

Du refuge réaliser une traversée ascendante en visant la base de l'éperon de la pointe des Conscrits, poursuivre sur le glacier, toujours à flanc en direction du point 3169 de la carte IGN par un léger virage à droite rejoindre le point 3336 m
remotner la pente  un peu raide (crevasses) et les pentes (moins raides) qui mènent au col des Dômes(3533 m)
Du col, gravir l'arête et passer par les Dômes 3633 - 3666 et 3670 m d'où l'on peut chausser les skis et descendre vers le col de la Bérangère (3348m)
Descendre le glacier d'Armancette, passer en passant sous la barre rive droite et viser le point 2772 m de la carte IGN. Passer sous la poitne de Covagnet et poursuivre en restant sous l'arête du Monthieu Passer au lac d'Amancette et prendre le sentier du Tour du Pay du Mont Blanc puis les Feugier et enfin Le Cugnon !


Carto Profil et fichier GPS

Pour le profil cliquer sur l'onglet




Fichier GPS au format GPX clic droit sur enregistrer sous

Le récit

Ca c'est joué à pas grand-chose...

Tout d'abord, Vendredi, je me rends compte que j'ai mal lu le SMS de Brieuc, vite, je mets une annonce sur camp to camp, une sur skitour et réponds à une annonce de C2C... Je pars faire un tour de VTT, histoire de profiter de mon vendredi après midi, et quand je reviens tout s'éclairci, nous serons finalement 4 et la rando se fera aux Dômes de Miage avec descente sur Armancette !

Samedi, départ à 6 heures de la maison, je retrouve mes 3 acolytes : Stéphane, Gérald et Florent aux Contamines, à 10 h nous sommes partis. Un peu de portage jusqu'à 1660 m. Nous chaussons, et profitons d'une trace assez régulière qui nous mène au refuge de Tré la Tête. Je croise Brieuc qui avait prévu de faire le couloir des Italiens à la grande Casse et qui se retrouve comme nous sur les Dômes grâce à la nivologie limite...

Nous filons vers le mauvais pas où il fait déchausser pour descendre en bas du glacier. Et rechausser pour quelques mètres et pique niquer.

 

 

 

 

Miam miam : reblochon de Stéphane, Toblerone de Florent,  je fais pâle figure avec ma saladette niçoise et mes sandwichs au pâté Olida...

Le groupe de Brieuc nous repasse, il y a du monde éparpillé sur le glacier, nous repartons, la montée est bien plus agréable à ski qu'à pied...

La trace passe dans la gorge en rive droite du glacier, ça monte sans problème, Brieuc et son groupe filent en direction du col des glaciers (ils ont la caisse !) Nous gagnons le refuge sous le cagnard, le petit raidillon final est un peu dur mais bon....

Au refuge, c'est bière, sieste, bouquinage, observation des skieurs du col des glaciers et attente du repas.

 

au refuge...


avalanche ( sans doute liée à une chute de )sérac sous le Dôme des glaciers

 

Délicieux se repas, (j'adore ce refuge et ces gardiens) des diots avec des lentilles et du riz dans une petite sauce, je ne vous dit que ça... Je ne parle même pas de la soupe avec quantité astronomiques de petits légumes !

Départ pour les dortoirs confortables, réveil à 6 h -5, comme d'hab', des énergumènes se lèvent à moins 20 et réveillent tout le monde (je faisais pareil quand j'étais jeune, pour être prem's en piste ...) mais là, le glacier est grand et il va falloir tracer...

Nous décollons les premiers, les deux énergumènes eux décident de filer vers le Mont Tondu.  Florent nous fait une belle trace. Mal réveillé, j'ai mis les couteaux, pensant que je serais plus à l'air dans les dévers du départ, en fait, ils me ralentissent, je les enlève, pour les regretter 5 minutes plus tard... Mais ça passe... 2 skieurs sympathiques nous rattrapent  et ne se bouscule pas pour nous dépasser. On est monté  trop haut, 10 m de descente et nous voilà sous la pointe des Cosmiques. Je passe devant, c'est le jour blanc, on n'y voit que dal, en particulier pas la pente ( ça me rappelle, il y a 14 ans avec Thib lors de mon second périple ici, dans le jour blanc, Thib pensait qu'on faisait le tour de la montagne en colimaçon !)  Il y a une meute 10 minutes derrière nous. Je fais une pause, me retrouve seul aevc des skieurs devant, et d'autres derrière. A 3000 m 2 skieurs font demi tour, ils visaient le col de la Bérangère et apprennent qu'ils sont allés (beaucoup) trop loin ! Nous remontons le glacier, je salue Brieuc et son groupe, nous sommes intercalés les uns avec les autres, je filme cette montée tranquille, il faut alimenter le blog ! Il neigeote, nous rejoignons la base du col des Dôme ou classiquement on passe à droite le long de l'éperon rocheux. Je fais une photo ( je fais toujours une photo à cet endroit là) et comme à chaque fois, il y a du monde ! C'est raide mais ça passe, au dessus, Eole nous accueille ou zéphir, je ne sais plus. Les randonneurs sont éparpillés, beaucoup plus espacés. Loin devant les deux qui ne voulaient pas faire la trace mais qui la font quand même, puis Florent ensuite Gérald et ma pomme qui fini après bien des efforts à prendre la roue de Gérald (j'aime bien prendre la roue de quelqu'un ça permet de dormir un peu en skiant !)


entre le col et le second Dôme


Le col arrive, la neige tombe en petit flocon mais bien intensément et le vent souffle super fort et en rafale. Nous mettons les skis sur le sac sortons les piolets, Stéphane nous rejoint. C'est la tempête, le groupe de deux hésite à monter vers les Dômes. Je propose de partir voir au sommet du second Dôme (on ne fait pas le premier, à l'Est du col ders Dômes) après, on verra... Nous nous inquiétons de nos skis sur nos sacs qui vont faire une belle prise au vent. Brieuc m'annonce que lui et son groupe font demi tour. Gérald part devant tandis que mon crampon se défait, je décide de le rerégler, dans le blizzard, ça n'est pas facile, mais je repars derrière mes 3 coéquipiers. Rapidement nous arrivons sur l'antécime du deuxième Dôme, je passe devant et en moins d'une minute nous sommes dessus. Ambiance dantesque avec la neige et le vent, le brouillard, on aperçoit le second Dôme dans la purée de poix, je pars devant, on verra sur place, descente facile vers le col entre le deuxième et le troisième Dôme. L'arête est recouverte d'une couche de poudreuse tassée avec un fond dur, on y voit vraiment mal les reliefs et les pentes Nord et Sud sont globalement très impressionnantes, en fait, la gauche est raide et la droite est encore plus raide. J'avance lentement (mes partenaires ont du penser très lentement mais poliment, ils ne m'ont fait aucune remarque) et j'assure chaque pas, j'ai froid aux dents  tellement il pelle ! On s'encorde, la bataille se poursuit, pas après pas, le baton parfois perce la neige poudreuse dans la pente de droite, mon fidèle piolet ne fait pas de bêtise. Enfin voilà le sommet. Après c'est plus facile. Gérald passe devant, ouahou que c'est reposant... l suffit de mettre ses crampons dans les traces et la présence d'un premier de cordée permet de se faire une idée du relief. Courte descente , Dôme suivant - et dernier Dôme. Gérald et moi (les moins téméraires) décidons de descendre un  peu pour chausser. La pente est raide, nous sommes corde tendue, tout à coup, je vois que la pente s'accentue et le crampons de Gérald partir ... Je le bloque, il fat une sorte de soleil (peut être un peu exagéré là) il a passé la rimaye. Je décide de passer par un autre chemin plus à droite.

 

Sommet des Dômes


On Chausse. Florent inaugure la séance chute dans la peuff, suivi de Stéphane, sous l'œil de mon objectif (voir vidéo) Les conditions sont extras : 40 cm de poudreuse. Nous filons vers le col de la Bérangère, la visibilité nous inquiète, le passage de 4 surfers nous décide, nous descendrons par Armancette. Gavage... La neige est facile à skier, un régal. Court passage sur de la neige non adhérente à la glace, je me gaufre en sortie de virage. Dur de rechausser dans ces conditions mais j'y arrive.  Re bon ski !!!  Miam miam, encore meilleur que le reblochon de Stéphane !  Petit passage à flan et nouvelle descente, on touche parfois un peu les cailloux mais bon, la neige est parfaite, En dessous de 2400 m elle est un peu transfo moquette. Ski toujours facile, puis c'est le moment triste vers 1800 m, il faut déchausser. 100 m de descente pour atteindre le lac d'Armancette et nouveau pique nique Reblochon avec en dessert, des mikados !!!

On remet les skis pour un peu de ski combat dans la soupe et les arbustes. On déchausse à 1520 m pour prender le sentier enneigé à flanc. Quelques chaussages, quelques déchaussages un coup de GPS et on retrouve le sentier de montée et la voiture ! 2500 m de descente !


Descente du glacier d'Armancette - jour blanc au départ...






Météo :


Au départ, la météo annonçait 30 % d'ensoleillement samedi et 70 % Dimanche, mais le bulletin du samedi soir était nettement plus pessimiste (bulletin pris au refuge) : Passage d'un retour d'Est Dans la nuit, puis éclaircie, puis arrivée de nuages d'altitudes entre 3000 et 4000 m occasionnant de faible précipitation... Météo France est à l'ouest, il n'y a pas eu d'éclaircie, des rafales de vent impressionnantes et  des chutes de neige relativement importante ( sur l'arête)

 

Photos

 




Brieuc dans la montée sous le col infranchissable

En direction du col des Dômes, la pente se redresse

Sommet du 3ème Dôme dans la tempette !!! d'où l'intérêt du commentaire, permettant de situer l'action !


Les joies du ski de rando à la descente ( au dessur du lac)

Vidéo :







Liens :

Les Dômes de Miage par beau temps !

Vidéo (par beau temps et en été... )

Dômes de Miage par le couloir Sud Est ( course originale, photos magnifiques et vidéo)

Courses à réaliser depuis le refuge des Conscrits

L'Apouts'trombinoscope : Mes compagnons de cordée-liste non exhaustive

Apoutsiak — alpinismehumeur

L'Apouts'trombinoscope

J'ai eu l'idée d'un trombinoscope lors de la traversée de l'aiguille de Bionnassay, celà fait bientôt 5 ans que j'utilise le forum a d'alpinisme camp to camp et de skirando  pour trouver des compagnons de cordées. Si vous vous reconnaissez dans cette liste, n'hésitez pas à mettre un commentaire, et merci encore pour ces bons moments passés encordés !

 

Cet article sera complété au fur et à mesure.

 

Photo Nom - Prénom Courses réalisées Remarques
Thibault Ledoux dit Oncle Blackos, mon petit frère. Pleins...  : Aig d'Argentière- Aig du Tour -Strahlhorn - Fluchthorn - Petite Aiguille Verte - barre des Ecrins - Mont Blanc - Pigne d'Arolla - pointes D'orents - Albaron - petite Ciamarella - Dômes de Miage -  Dent d'Herens

Surfeur... de Gwada... a rapidement froid aux doigts...

m'a laissé orphelin... snif

Olivier Harry Tentative de traversée du Chardonnet, avortée à la bosse. Camp to camp
 Helmuth VanPottelbergh
 Rottgtratt à l'Alphubel - Traversée Taschhorn Dom - traversée du lyskamm  Camp to Camp
Christian Thiollot Traversées des Monts Roses : Pointe Dufour - Lyskamm - Castor - Breithorn CAF de Besançon
photo-de-Enguerran-Faure--photo-guillaume-ledoux-apoutsiak-aiguille-verte.jpg Enguerran Faure  Couloir Piaget aux Agneaux - Whymper aiguille Verte

Et oui, Enguerran, ça y est, tu fais parti des Apouts'trombinosquipés !
Camp to camp 2007
Stéphane Peiti

But au Dolent n°3 - But sur Midi Plan - traversée des pointes Lachenal - Semaine à Zinal à la cabane du Mountet - But au Wildhorn... But au Vélan


Raid en Bernina


Peiti, mais au bon goût fruité !!!

Campt to Camp 2008
 Jeff
Jean François Sechet
 But au Dolent n° 3
Mönch par le Nollen - Zinalrothorn
 Camp to Camp 2008
 Brieuc de Jecquelot
 Séjour au bivouac de l'envers des Aiguilles Dorées
Grande Lui - Aiguille du Tour par cle couloir de la Brèche
 
Philippe

Traversée de l'aiguille du Chardonnet

Aiguille du Tour Noir

Camp to camp
Sophie-Ferlin.jpg  Sophie Ferlin
 Raid en Bernina
 
Xavier Obermesser Tentative sur le Pleureur par le bivouac des Pantalons Blancs - Grande Lui - Grand Darrey Camp to camp
 
 Stijn Vandendrissche

 Jolie sortie passant par la Rotgrat à l'alphubel et par la magnifique traversée Taschhorn Dom

Eperon Migot Chardonnet

 Camp to camp
Isabelle Saillard Traversée des Courtes - pointe Isabelle - Evêque - Tournette ...

CAF Besançon

peut être en 2007...

Laurent Bolis Aiguille de Bionnassay - Mont Blanc - le spécialiste du Bishorn !!!
Camp to camp
Claire Santoni traversée de la Meije éperon Nord Est des Bans Gioberney
Lex Blanche -  couloir Sud des Dômes de Miage -  Arête Gallet Dolent
Camp to Camp
  Matthieu Evrard
 But au Dolent n°3 - But sur Midi Plan - Traversée des Pointes Lachennal
 Camp to Camp 2008
Bruno Calligaro Mont Blanc Un italien sur le chemin du Mont Blanc
Jean-Marc Lafontaine

raid sur le glacier d'Aletsch - traversée du Lykamm - but au Dolent (le 2ème...)  raid Strahlhorn Fluchthorn Allalinhorn

Balmhorn - Rinderhorn


But sur Midi Plan - traversée des pointes Lachenal - arête des Cosmiques


Camp to camp 2006
François Wolf raid sur le glacier d'Aletsch Camp to camp 2005
Pascal Vallet Mont Blanc de Cheillon - Luette Camp to camp
anne_3__camp_to_camp_guillaume_ledoux_apoutsiak_2006.jpg Anne Guillouzic

raid sur le glacier d'Aletsch Aletschhorn
But sur Midi Plan - Traversée des pointes Lachenal - arête des Cosmiques Aiguille du Midi

Mont Blanc traversée

Dent d'Herens - Dent Blanche

Camp to camp 2005
RemiBacot Couloir en Y à l'aiguille d'Argentière - bivouac sur le glacier d'Argentière Camp to Camp 2007
 Régis  But au Dolent n°3  - Tête Blanche (aiguilles de Tré la Tête)
 Camp to Camp 2008
Florent raid sur le glacier d'Aletsch - ski de randonnée au col du Simplon
Camp to camp
Jean-Michel Rudant raid en Oberland Finsteraarhorn
5 jours au col du Simplon
But au Wildhorn
CAF Besançon -Zen attitude- Grand ronfleur devant l'éternel ( sans aucune contestation)
Anne Sophie VanBierVliet Un jour on arrivera à un sommet... un jour... Ne jamais désesperer... future belle soeur
Manuel Kurth Dolent à la journée... dur dur Camp to camp
Laurent March'hyenne GR 20 - VTT  - Dômes de Miage - Traversée des pointes Lachenal Midi Plan - Mont Blanc traversée

le plater de baton M'sieur Marchienne
Mathieu Stievenart Mont Blanc - Pointe Richardson - Dôme des Ecrins - Roche Faurio Club Montagne ENVL
Jacques-Yves Dufour Dent Parrachée - Grande Chible... autour de Valloire quoi ! Ca passe... même quand ça passe pas !
Emmanuel Bolon Aiguille de l'Index Bolonie
Jehanne Bolon  Grand Paradis -  + de magnifiques rando dans Belledonne et la Vanoise

Bolonie 

 la descente face à la pente

Sandrine Ledoux Mont Pourri - Dôme des Ecrins Mont Blanc du Tacul - Grand Paradis - Tresetta... Rechasse Mi amor, elle en supporte, chaque jour que Dieu fait !

 

Merci à tous pour les bons moments passés en haut (et en bas !!!)


dernère mise à jour 7 Mai 2011

Si vous avez des remarques, faites les dans les commentaires !

Déjà vue 10000 fois sur Youtube !!! Le Mont Blanc

Apoutsiak — vidéo - Les vidéos d'ApoutsiakhumeurConseils Techniques
Ben ouai, ça y est, la vidéo le Mont Blanc pour les nuls a été vue plus de 10 000 fois sur Youtube ! (10513 fois à l'instant ou j'écris ces quelques lignes !) Donc ça n'est pas sans une certaine fierté que je remets cette vidéo en ligne ... et pourtant ça n'est pas MA meilleur !

Je ne saurais  que conseiller à l'internaute hésitant la vidéo de la traversée des Dômes de Miage, celle de l'Aiguille Verte (couloir Whymper)  , celle de la traversée Lachenal - Cosmiques à l'aiguille du Midi , l'arête Gallet au Mont Dolent, La Lex Blanche par la face Nord Ouest , la Traversée du Lyskamm !



 
 
et pour info, au 31 Mai 2013, cette vidéo a été vue 61 915 fois !


 

 





 

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