Portfolio : arête des Cosmiques aiguille du Midi
Arête des Cosmiques
Course : Arête des Cosmiques à l'aiguille du Midi
à enchainer après la traversée des pointes Lachenal
vidéo dans les articles
by Apoutsiak
Arête des Cosmiques
Course : Arête des Cosmiques à l'aiguille du Midi
à enchainer après la traversée des pointes Lachenal
vidéo dans les articles
Corniche de l'aiguille de bionnassay
La plus belle arête du Monde ?
La Course : traversée de l'Aiguille de bionnassay - Dôme du Gouter - Mont Blanc
Aiguille verte depuis le col du Chardonnet face Nord et coulioir Couturier
La course : Aiguille Verte 4122 m - couloir Couturier
avec vidéo
Une magnifique randonnée avec un itinéraire parfois inédit : La gare de téléphérique désaffectée de la para, celle des glaciers et sa vue magnifique sur le Mont Blanc, le Dôme du Goûter et le glacier des Bossons, puis le mythique Balcon Nord avec la traversée Plan de l'Aiguille Montenvers pour finir au signal Forbes
Rando 5 étoiles !
Superbes points de vue
Le circuit complet fait 21 km et 1700 m de dénvelé
possibilité de le scinder en 2 ou 3 (refuge de Plan Glacier - Hôtel du Montenvers)
Topo
Se garer un peu avant la gare de péage du tunnel du Mont Blanc (juste après la douane)
1274 m
Traverser le pont le long de la route et prendre le sentier (panneau la Para) Remonter se sentier et atteindre l'ancienne gare de téléphérique de la Para 1685 m (ancienne benne , ancien mécanisme, quelques beaux grafitis (pas tous !)
De là poursuivre au dessus et par le sentier rejoindre la gare de téléphérique des Glaciers (2414 m) (possibilité d'aller jusqu'au glacier des Bossons)
De la gare des glaciers, prendre le sentier qui mène à la morraine du glacier des Pélerins la descente de la morraine est très merdique, raide et en petit cailloux, elle necessite un bon niveau technique ! Une fois sur le glacier (recouvert de pierre) gagner l'autre morraine, tout aussi merdique à remonter que celle que vous avez préalablemetn descendu !
De là, rejoindre la gare de téléphérique de Plan Glacier (2310 m) et le refuge de Plan Glacier
De là, emprunter le Balcon Nord, et le signal Forbes 2198 m avant de descendre sur le Montenvers (1909 m) de là Chamonix 1050 m on arrive au parking du Montenvers en face du cimetière !
Pour les personnes moins techniques possibilité de monter à la gare des glaciers en aller retour (sentier) évitant la délicate traversée du glacier des Pélerins)
Fichier GPS
Photo
Rando sympathique sur les traces des dinosaures du la d'Emosson
Si vous êtes fans de dinosaures il y a également la rando sur les traces de dinosaures de Loulle au dessus de Champagnole (Jura - France)
A faire en famille (petits randonneurs aguerris !)
Pour les adultes, il y a possibilité de faire une grande rando
pour y arriver : Village du Buet, vallon de la Pierre à Bérard, Buet (3096 m) col du Genevrier cheval Blanc (2831 m) traces de dinosaures col de la Terrasse - Vallorcine Le Buet
Au départ, devant le dinosaure et le massif du Mont Blanc !
Topo
De Finhaut, remonter la route de Barrage d'Emosson (attention, elle n'est pas toujours ouverte)
se garer au parking de la gueulaz, juste avant la voûte du barrage d'Emosson
De la Gueulaz, 1965, descendre et rejoindre la voute (escaliers)
Traverser la voute et rejoindre ll'autre coté du barrage.
Prendre le sentier aui part avant la tête du Largey (au Sud ) et le suivre il rejoint les gorges de la Veudale et débouche sur un crête que l'on suit (point 2500 CNS)
Ca redescend alors d'une 50 aine de mètres, les traces de dinosaures sont entourées de barrière et de fils ! (Attention : neige en début de saison ce qui empêche de voir les traces !)
Retour rejoindre la rive Ouest du barrage du veux Emosson (2205 m) la suivre jusqu'à la voûte (tunnel) de là la route rejoint la barrage d'Emosson
Remarque 2011 : d'importants travaux en bas du Nant de drance empêche toute traversée de cette partie à pied, il y a une navette (gratuite au retour) que l'on prend au point 1962 m.
Pour info, il parait compliqué de traverser l'endroit à pied : barrières genre infranchissable , clef...
Remarques
Rando famille, pour petits randonneurs aguerri !
Les traces sont relativement petites (une grosse main) par rapport à celles de loulle.
Possibilité de croiser des Bouquetins
Se renseigner concernant l'ouverture de la route
et la possibilité de prendre la navette
Panorama dantesque depuis le barrage sur le massif du Mont Blanc !
Autre rando (pour les plus Grands : Buet - Cheval Blanc - traces
de dinosaures retour par le col de la Terrasse, en 1, 2 ou 3 jours !
Fichier GPS et topo
Note : le fichier GPS est exceptionnellement incomplet, je ne l'ai allumé qu'au quart de la rando !
Descente de l'escalier pour rejoindre le Barrage d'Emosson
le bouquetin du jour (il y en aura d'autres...)
Petits randonneurs (futurs grands ...)
Les traces
Les traces (comparatif avec la main de ma femme...) et si c'était elle...
Au pied des traces
Sur place
Devant le panneau
Le lac du vieux Emosson
La voûte du lac du vieux Emosson
sur les traces des Bouquetins !
Magnifique rando en balcon depuis l'Index jusuq'au col des Montets, sur les traces des Bouquetins avec vue sur les glaciers du massif du Mont blanc !
Topo
Parking : les Praz de Chamonix, téléphérique de la Flégère, télésiège de l'Index
Depuis l'Index 2385 m, prendre le sentier balcon qui rejoint le lac blanc et le refuge du lac Blanc 2352 m
Trouver des bouquetins à proximité du refuge et les photographier
De là poursuivre Nord Est vers les lacs des Chéserys (2211 m) suivre le sentier sur une crête (Nord) Tour du Mont Blanc (à l'envers) Grand Balcon Sud et rejoindre le col des Montets par le sentier (1461 m) chalet d'accueil de la réserve. Arrivée par lesentier botanique : magnifique !
Carto GPS
Remarques
A faire en famille
Partir tôt (il y a moins de monde)
Prendre le temps de trouver les bouquetins au dessus du lac blanc (pour les enfants... et les grands)
S'arrêter à la maison du parc des Aiguilles Rouges au col des Montets
A mon avis, il y a moyen de se faire de beaux bivouacs... (je ne sais pas si c'est autorisé dans le parc ...)
Photos
Au départ de l'Index
Le seigneur des lieux : le Mont Blanc
Louis devant l'Aiguille du Plan
Le resac : la mer de glace se retire ...
La diplomatie n'a pas abouti...
(bouquetins)
Devant l'Aiguille du Midi
Le glacier d'Argentière se retire également...
Aiguille et glacier du Tour et Tête Blanche
le couloir de la Brèche aux Aiguilles du Tour
cher à Brieuc ( souvenir d'une sortiedu couloir difficile...) on voit même le bloc coincé !
Orchis tachetée
Fleur dont je tairais le nom
Lys Martagon cher à Grand Mère
Une jolie petite course dans les Aiguilles Rouges
Initiations à l'alpinisme rocheux pour Louis !
Topo
Depuis le téléphérique de l'Index, gagner la base de la combe des Aiguilles Crochues. Remonter le couloir et gagner le col des Aiguilles Crochues 2704 m
De là passer versant Est et gagner la base d'un dièdre à 100 m environ (évident) . Le remonter 3 sup IV. Rejoindre ensuite l'arête et poursuivre. Par une désescalade atteindre le sommet des rappels.
Rappel 10 m
Poursuivre par le fil de l'arête et atteindre le sommet des Aiguilles Crochues 2840 m. De là redescendre à l'Ouest puis sur l'arête qui permet de rejoindre le col des Dards, partir alors plein Est pour rejoindre les Lacs Blancs et le téléphérique de la Flégère
Fichier GPS
Photo
Petit pont rocheux avant le col
La Verte depuis le col
Arête des Grands Montets à la Verte
devant le Tacul
Louis et son choucas nommé Crochus
Course familiale de l'année avec Sandrine, Agathe Marie et Louis.
Vidéo
Topo
Au Tour : télécabine de la Balme
Télésiège du Charamillon
Emprunter le sentier qui longe le Bec du Picheu à flanc et suivre le sentier qui rejoint la morraine du glacier du Tour puis le refuge Albert 1er (2782 m)
Du refuge (départ derrière le refuge)
Remonter de quelques dizaines de mètres puis suivre les cairns à flanc qui mènent au glacier (repérage la veille bienvenue !)
Du glacier, contourner le Signal reilly par le Nord puis suivre l'itinéraire du col du Tour, contourner le point 3238 m par le Nord et poursuivre en direction de Tête Blanche , quelques rochers faciles terminent l'ascension.
Fichier GPS
Récit
Premier jour de vacances pour tout le monde et après la route nous voilà au Tour pour un pique nique improvisé !Tout le monde dans les oeufs puis sur le télésiège de la Balme où un vent frais nous accueille. Bilan, nous démarrons dans la foulée ! Agathe et Louis filent devant, tandis que j'aide Marie qui a toujours un peu peur du vide en début de séjour (il faudra la voir 15 jours plus tard dans la Via Ferrata du Plateau d'Assy ... sans les mains sur les passerelles )
Première pause à hauteur du glacier, les photographes en herbe mitraillent, la maman se repose, tandis que le père (ci présent) décrit les sommets cols et glaciers à un auditoire peu attentif !
Nous repartons pour rejoindre la morraine du glacier (que j'avais remonté plusieurs fois avec Thib depuis le bas, mais c'est une autre époque) Petit gout de mou sur la morraine (classique) avant de rejoindre le refuge albert 1er !
Tandis que ma progéniture se prélasse, je file pour une reconnaissance où je rencontre un alpiniste de Montbeliard (dont j'ai oublié le prénom, toutes mes excuses) qui reconnait ma voix et me dit qu'il m'a vu sur internet... Enfin, la reconnaissance du public ! Mieux vaut tard que jamais !
Nous faisons une petite reconnaissance de l'itinéraire pour rejoindre le glacier tout en papotant alpinisme, on ne se refait pas !
De retour au refuge, je retrouve mon groupe à la sieste, nous attendons le repas avec impatience !
Le repas fut excellent, et Louis est embauché pour la vaisselle ( c'est lui qui s'est proposé !) Ce fut la mascotte du refuge d'un soir, bon souvenir pour tout le monde.
Coucher de soleil en papotant avec un guide.
Après c'est les Dents et au lit avec le fameux débat classique avec ou sans fenêtre ouverte ? Favorable à une solution de compromis, et grand diplomate dans l'âme , je propose fenêtre entrouverte, mais un Belliqueux habitant de la perfide Albion obtient gain de cause, fenêtre ouverte avec le froid et surtout le bruit de la cascade dans mes oreilles, j'ai la chance d'avoir la couchette à coté de la fenêtre ! ( l'Anglais a lui des boules quies achetées au refuge, je l'ai vu !)
Bilan, je vais rejoindre les miens, de l'autre coté du dortoir, où on n'y dort serré, mais loin du bruit !
5 heures, réveil, Départ 5 h 45, Nous filons sur les rocher qui permettent de gagner le glacier. Corde baudrier crampons piolet, je me tape d'équiper toute la troupe et c'est assez long, nous partons, avec une autre cordée , c'est un peu le souk : dépassement raté, sans animosité. Ca grimpe, tout le monde suit. Le Chardonnet nous surplombe, la Verte nous fait des clins d'yeux. Petite pause sur les rocher en face du départ du couloir de la Table, au loin une cordée se lance dans ce qui reste de couloir ? (peut être est ce pour l'arête de la Table ...)
Nous poursuivons, quelques plaintes parviennent au premier de cordée qui tel un guichetier borné ne tient compte de rien, ni des douleurs du métatarse de Marie, ni des ampoules d'Agathe ou de Louis ! Nouvelle pause réparation d'ampoule, ah, le guichetier tient enfin compte de ses clients ! Nous repartons pour la partie finale, un peu de rocher pour finir, je mets un point d'honneur à aller jusqu'au sommet (un poil scabreux) sous le regard noir de ma douce colombe qui désaprouve ce choix tactique.
Je fais le cake en me dressant debout sur le rocher du sommet (faux bien leur montrer qui c'est le chef) Et hop on repart pour la descente.
Marie qui se souciait de sa capacité à faire le chemin inverse trotte sans probleme, la peur du vide est partie ! Nous opérons une nouvelle pause au pied du couloir de la table. La suite c'est une rapide descente pour sortir du glacier, ensuite ça galope jusqu'au refuge !
Salade (en fait taboulet) et reblochonade, gavage integral ! accompagné de sodas pétillants (à défaut de champagne), et oui, les enfants ont battus leur record avec 3429 m (ça ça a de l'importance pour Louis, mais les filles s'en foutent un peu ...)
Et nous quittons Albert 1er pour une descente vers le col de Balme, interrompue par deux marmottes qui virvoltent dans les talus escarpés. Voilà ce qui manquait pour une sortie réussie !
Photos
Départ du village du Tour
Cairn (construit par Agathe et Louis...)
Pour monter à albert 1er c'est pas compliqué !
Rencontre avec le glacier du Tour - la pause !
Repérage en direction du glacier... suivre les cairns !
La verte joue à cache cache...
Couloir de la Brèche des Aiguilels du Tour - attention sortie difficile...
Ecolde de glace sur le glacier du Tour !
Je n'étais pas certain d'être capable de tenir la distance
le temps était annoncé beau, et la petite famille en vacances aux Houches avait besoin de repos ! Donc tentative sur le Mont Blanc à la journée en passant par le Gouter.
Vidéo
Topo :
Téléphérique de Bellevue aux Houches
TMB (train du Mont Blanc Nid d'Aigle 2372 m
Du Nid d'Aigle poursuivre pendant 200 m en direction du refuge du Nid d'Aigle puis prendre le sentier au Nord-Est qui longe les Rognes et passe à proximité de la barrquaque forrestière des Rognes
De là Sud Est sur l'éperon qui descend de Tête Rousse 3187 m (passage au refuge facultatif)
Traverser le glacier de Tête Rousse et rejoindre le Grand Couloir que l'on traverse la suite c'est le long de l'éperon qui borde au Sud le grand Couloir pour rejoindre le refuge du Gouter (3817 m) (cables)
Tirer au Sud sur l'arête de l'Aiguille du Gouter et remonter les pentes du Dôme du Gouter
Passer sur l'épaule Nord du Gouter et rejoindre le col des Dômes puis le bivouac Vallot (4362 m)
De là remonter l'arête des Bosses , passer le long de l'éperon de la Tournette et rejoindre le sommet 4810 m
Note : on est souvent à l'abrit coté Italien !
Voir également ici pour le topo
Fichier GPS
Récit
Tout débute comme souvent par une mauvaise nuit, vais je supporter l'altitude? y aura t'il de sournoises crevasses ? le grand couloir sera t'il en bonne condition, une chute de pierre est si vite arrivée... Je calcule et recalcule le timing serré : 2 h Tête Rousse, 2 h le Gouter, 2 h vallot, 2 h le sommet maxi, ça fait 8 heures de montée, pour la descente, je n'ose pas calculer... mais ça devrait passer...
ainsi je me lève tôt pour glandouiller et partir vers 7 h 30 de l'appart en direction du téléphérique de Bellevue. Être dans la première benne voilà mon objectif ! Ca fonctionne, la benne est pleine d'alpiniste
dont le but est le Gouter (puis le Mont Blanc). en haut de Bellevue ça passe, j'ai le premier train qui nous déverse vers 8 h 25 au Nid d'Aigle !
En 1 minute je suis parti, pour une longue ascension ( 8 h 26) . Il y a beaucoup de vent au sommet, avec des nuages qui persistent sur le dôme et le Mont blanc. C'est pas gagné, et dans le doute, ça m'arrangerait presque, je serais tôt à la maison... Un but au Dôme serait honorable.
Je monte à environ 600 m /h parfois un peu moins, devant un gars me largue tout doucement ... derrière c'est la meute des
alpinistes, mais ils sont déjà loin ! Je croise un premier bouquetin...
Je me fourvois dans le replat au niveau de la barraque forrestière des Rognes et retrouve la trace. Je croise alors les premiers alpinistes à la descente, la mine déconfite, sans doute des butteurs , la météo semble compliquée sur le Dôme du Gouter... On verra bien !
Je parviens au niveau de Tête Rousse où je m'occtroie une première pause, pour mettre les crampons. Il est 9 h 50 ! Et je repars, je traverse le glacier de Tête Rousse , tout équipé d'instruments pour éviter la formation de la poche d'eau !
Je quitte ce monde de technologie pour les affres du Grand couloir, ou "couloir de la mort"... Stress... Je croise une cordée dont le guide a fait enlever aux clients leur crampons, et qui, sur la neige gelée montrent bien des difficiltés à descendre le glacier !
Je traverse le Grand couloir en crampon avant de les enlever puis c'est la longue remontée vers le goûter ! Il y a à présent des cordées à croiser et parfois à dépasser ! je poursuis mon ascension, je sais que le plus dur ça sera au dessus de 4000 !
je me trompe à un moment sur l'éperon, en prenant trop sur celui ci et non à gauche ce qui me vaut un petit passage d'escalade non prévu dans le topo ! Faudra faire gaffe à la descente !
Ca poursuit, je dépasse des cordées hyper lentes ce qui me fait souvenir de ma première ascension en 1992 avec Mathieu et Sandrine, mon experience bien moindre, nous avencions nous aussi à 2 à l'heure avec la crainte de nous faire refuser du refuge ! Mathieu avait même parlé de Bivouac !
Bref , je file, j'essaie de croiser et de dépsser sans gener, me voilà au gouter il est 11 h 20 environ, j'ai encore la pêche et le temps est en train de tourner au beau. Il y a du vent sur la terrasse, je décide d'entrer dans le refuge pour me reposer et manger un petit peu !
A peine mon sac ouvert et une barre dans la bouche un gardien m'interpelle en Français puis en Anglais pour me signaler que je
ne dois pas entrer avec mon piolet et mes crampons , moi, la bouche pleine, je lui barragouine que je ne fais que passer, (en gros ça fait bruch mulluch pacchhééch) Il comprends (il a l'habitude
de parler toute les langues !), je m'excuse et peux finir mon festin !
15 minutes plus tard, c'est reparti, crampons aux pieds,je passe devant le bivouac interdit (mais toujours utilisé !) le futur refuge du gouter, je suis un poil dessus, les travaux ne sont pas hyper avancés !) et retrouve la civilisation avec le groupe électrogène et l'odeur de bricolage à proximité de celui ci !
devant moi un autre solitaire m'ouvre la route, il n' y a plus beaucoup de cordée sur la montagne ! Lentement je rattrappe l'autre alpinist et le dépasse, le rythme est beaucoup plus lent à présent : 300 - 400 m /h, pas une grosse surprise pour moi, au dessus de 4000 m je sais qu'on ne fait plus de 600 m / h !
Ca grimpe doucement, j'évite soigneusement les zones plus crevassées ! voilà l'épaule du Dôme , le col des Dômes , dire que j'ai bivouaqué là en 2005... et Vallot
J'attaque les bosses dans la foulée sans rentrer dans Vallot, tout se passe bien, je passe la Grande bosse puis la Petite, c'est toujours aussi beau ! je laisse un baton après la bosse pour finir avec le piolet ! Ca remonte. Par étourderie, mon deuxième baton glisse dans la face nord et par chance s'arrête 10 mètres plus bas ! Je décide de descendre le chercher, de quoi tester mes crampons light et mon piolet light ! Ca passe, je récupère mon précieux bâton et remonte ! (ça fait un peu de dénivelé en plus dès fois qu'il en manque !)
Je reprends ma route, la sangle du bâton sur le bras !
Je croise une dernière cordée qui m'annonce que je serais seul au sommet
Je passe à proximité de l'éperon de la Tournette ou le Malabar princesse est venu s'abîmer, dernier raidillon, dernière arête, lonnnngue et voilà le sommet ! Yes ! Il est 15 h 05
Je profite du sommet, seul , il y a des nuages, mais le temps n'est pas menaçant. Un choucas virevolte dans le vent.
J'envoie un SMS à Sandrine en écrivant 7 (et oui c'est mon 7ème Mont Blanc), à sa réception, il parrait qu'elle n'a pas compris tout de suite !)
ca va être cahud pour avoir le dernier train... Je file , rejoin vallot puis le col des Dômes et sa longue remontée vers l'épaule du Dôme. Puis descente du Dôme pour rejoindre le gouter, bon , à priori, je n'aurais pas le téléphérique, pour le train c'est peut être jouable...
Descente du gouter, je dépsse pas mal de cordée en perdition, je me perds trop à gauche dans la descente (à l'inverse de la montée) rocher pourri, désagréable (bêtement : en suivant une cordée) Je file, je surveille le grand couloir qui n'a pas l'air de trop dégueuler (2 grosses chutes de pierre seulement durant ma descente ) Je traverse, à fond mais pas trop, il faut rester concentrer, pas de probleme. Je file dans l'abribus en face du Nid d'Aigle. Pause, j'ai loupé le train , c'est sûr ! le soleil commence à descendre, c'est beau, je grignotte et me déshabille avant de repartir, ça va être long la descente jusqu'aux houches !
Je descends, et me rends compte que je vais à peine plus vite qu'à la montée (voir pas !) je croise des alpinistes en retard (rares) et des alpinisets pas pressés, ils montent au Mont Blanc en bivouaquant à 200 m du Nid d'Aigle (il leur faudra sans doute 4 jours pour atteindre la cîme. Je rejoins le Nid d'Aigle avec 50 minutes de retard pour le train, et suis les rails, croise un dernier bouquetin.. Il me semblait qu'il y avait u sentier le long du TMB, en fait on ne trouve que du ballast ! et c'est dûr pour les pieds. C'est long, voilà bellevue, je file par les chmins VTT que je connais, j'arrive en haut des Houches à 21 h 45, appelle Sandrine pour qu'elle vienne me chercher, à 22 h je suis dans mon bain, quelle journée !
Photos
Bionnassay vu de l'aiguille du Goûter
Les Bosses
Les Bosses et le Mont Blanc
Heureux au sommet
Le Maudit
Mon piolet (light) Corsa Nanotech
Le Maudit et l'Aiguille du Midi
Les Bosses et le Dôme du Gouter
Les Bosses et le Dôme
Cordées sur les Bosses
Le refuge de Tête Rousse et l'Aiguille de Bionnassay au retour
Extrait du guide Vallot de 1947
".... La pente se redresse de plus en plus, jusqu'à une extrême raideur en haut. La fin est très délicate, si l'arête faitière était pourvue de corniche la situation deviendrait scabreuse."
ou : ne jamais emmener un BE d'escalade en alpi !
Mon partenaire de cordée C2C, Sébastien avait eu un souci, il s'était casé la cheville en faisant de l'escalade la veille, je me retrouvais sans partenaire pour cette dernière sortie de cette semaine chamoniarde, nous avions enchainé le Tour Noir et le Chardonnet par l'arête Forbes avec Philippe en 3 jours, j'avais profité de ma journée de repos pour randonner du coté du Brévent et trouver un partenaire de cordée à l'OHM.
Sur un cahier, j'avais donc laissé mes coordonnées, et tout avait fonctionné, au téléphone je voyais qu'il avait plus d'experience que moi (une grosse experience même) ayant gravi nombres de voies coté D à TD dans le massif, il m'annonçait la venue d'un troisième homme qu'il connaissait. rendez vous etait pris dans la soirée pour préparer la course du lendemain : la Dent du Géant !
Je les retrouve au camping et nous discutons et préparons la course en buvant l'apéro, Gilles fait les présentations, le 3ème homme, est un homonyme : Guillaume lui aussi, pas toujours pratique pour les manoeuvres de corde, mais facile à retenir !
Le matos est prêt, nous prendrons la première benne à cham demain !
Le lendemain matin, je me lève à 5 h 30 pour être à l'heure, il faut faire bonne figure, la benne est à 6 h 30 Je retrouve mes compagnons et nous grimpons dans l'une des premières bennes, tout va bien ! Arrivée à l'aiguille du midi, vers 7 heures, nous nous rendons compte que la première benne pour l'Helbronner est à 8 h 30 ! Et m.... 1 h 30 à glandouiller devant un magnifique lever de soleil ! je mitraille à fond regarcant les cordées partir vers le Tacul ou l'arête Midi Plan.
Profiter du temps à passer à l'aiguille pour mitrailler ...
8 h 30 Traversée du glacier du Géant en téléphérique, féérique et magnifique (sic)! Guillaume m'interroge, il se soucie de mes compétences en escalade et je lui réponds que ça devrait passer, au pire, je tirerais sur la corde ! Et oui, je ne suis pas un grand grimpeur !
Je sens que Guillaume a comme un doute en ce qui concerne mes compétences, doute que je n'arrive pas à dissiper...
Depuis l'Helbronner - repérage de la face Nord de la Tour Ronde
Enfin l'Helbronner, il est déjà 9 heures, nous filons vers le glacier, je mets mes crampons et Gilles peste, il a pris les crampons de sa femme, qui ne peuvent se regler sans tournevis, il retourne à la gare de téléphérique se faire dépanner...
10 heures, ça y est on marche, le départ est cool, ça descend, je descends d'un bon pas le glacier et Guillaume, tel une fusée me dépasse et me largue. "Puré j'ai pas la caisse !" J'en ai peut être trop fait depuis le début de la semaine ... Après la descente vient le plat et la remontée, je le rattrape, tel le capitaine Haddock il est parti un peu vite...
Guillaume au départ - au milieu : Je me suis fait largué - A droite : la Dent du Géant avec le fin couloir de neige
Nous nous encordons et remontons le couloir neigeux sans trop de problème avant d'opérer une pause alimentaire au sommet de celui ci (bien avant la bien nommée salle à manger )
Motivé Guillaume décide de passer en tête il tient à inaugurer son tout récent Brevet d'escalade et à nous montrer son savoir faire ! Piètre grimpeur je le laisse faire, moi, j'adore grimper en second !
Et là, il faut savoir qu'à posteriori, j'ai pu apprecier le concept de dilatation de l'espace temps, car il devait être vers 11 heures à la pause et que nous avons du arriver vers 16 heures à la salle à manger soit 4 ou 5 heures pour gravir un truc qui en temps normal ne prend qu'une heure...
L'explication, il n'y en a pas vraiment, mis à part que notre BE d'escalade, désireux d'appliquer à la lettre son art, prenait un malin plaisir à pauser friends sangles et coinceurs partout , même dans des passages de II, réalisant des relais là où chacun grimpe en corde tendue. Et oui, on a grimpé en toute sécurité mais à quel prix ?
En plus des relais longs à réaliser et bien sûr longs à enlever (pour ceux qui l'ignorent les difficultés sur la Dent du Géant se situent dans la partie supérieure après la salle à manger et non là, nous avons un peu merdouillé l'itinéraire, chacun faisant confiance à l'autre pour emmener le topo, celui ci etait resté à Cham... !
Sur la fin, au lieu de prendre à droite par des rochers faciles nous avosn réussi à gravir des petites goulottes de glace pour rejoindre notre Nirvana, la salle à manger. 16 heures !
Avant la salle à manger, on s'est un peu fourvoyé à gauche...
Que faire, Guillaume propose de redescendre dormir aux cosmiques pour faire le Mont blanc par les 3 Monts demain, je propose de poursuivre et de bivouaquer à l'arrache soit à la salle à manger soit à Torino au refuge, mais il ne faut pas trop rêver l'heure avancée ne laisse que peu d'espoir de trouver un toît pour la nuit si on passe par le sommet ! Ma solution l'emporte nous irons au sommet. Il y al à plein de cordées à la descente et je quête pour avoir de la nourriture (et oui, je suis parti ligth : 3 barres et 1 litre d'eau pour la journée... nous avions prévu de la faire à la journée cette Dent !) je récupère un saucisson un vilain bout de pain et 4 gateaux secs concassés qui ont sans doute plusieurs 4000 à leur actif !. Nous chaussons les chaussons et c'est parti pour l'escalade, la vraie, sur le bon vieux granit de chamonix.
En fait quand je dis c'est parti, nous avons encore attendu une bonen heure et demie car à 16 heures lorsque vous montez pour la Dent du Géant vous croisez les cordées qui en descendent ! Bref, après avoir vu des dizaines de personne descendre en rappel, un Italien se gauffer en pendule dans ce même rappel en enportant un bloc de 200 kg dans le vide (c'est dommage, ce bloc etait bien utile pour l'accès à la voie en remontant délicatement il y serait sans doute encore rester...) Bref nous partons entre deux cordées. Guillaume est toujours devant, et c'est long. Il équipe école : 1 poitn tout les 2 mètres, il ne va pas prendre de gros vol aujourd'hui. Je réussi à convaincre Gilles de passer devant, pour avancer ! Tout de suite, ça va mieux, et nous arrivons au pied des dalles Burgener, magnifique !
L'escalade est superbe, et je m'évertue à ne pas toucher la corde (dans le Vallot, pour la difficulté ils mettent : cotation D sans la Corde, AD en l'utilisant !) Derrière moi, Guillaume monte en tirant sur la corde et soufflant comme un boeuf (il fait préciser que sur la Dent du Géant, les Italiens ont installés une grosse corde qui permet à l'alpiniste qui le désire ou un peu "taquet" de se tirer dessus, révélant un éthique assez peu moderne de la montagne) , tandis que, une fois n'est pas coutûme, je virvolte sur le granit Chamoniard (enfin, je virvolte dans mon souvenir, je ne m'étais sans doute pas départi de ma technique : " t'es grand et t'as des grands bras, profites en !"
Les Dales - plaques Brugener, Gilles passe devant
Miam miam le bon granit bien solide
Apoutsiak au relais - à droite, le Mont Blanc
Au relais nous dicutons, et je me rends compte que son experience Haute montagne se limite au Mont Blanc, par les 3 Monts ! Il me fait par de ses craintes d'un orage, me montrant les gentils cumulus qui bourgeonnent au loin. Tout s'eclair dans mon esprit, la technique de grimpe, les relais, les protections rapprochées, le départ à fond le matin. Nous poursuivons, Guillaume nous enjoint à utiliser la corde pour aller plus vite , ce que nous évitons de faire, afin de conserver la pureté de l'escalade. Les injonctions se font plus vives, proportionnelle à ses craintes d'un hypothétique orage dont les prémices ne m'ont en aucun cas paru imminent, je finis par m'executer à quelques mètres du premier sommet. De là quelques mètres nous séparent du second, mes deux partenaires ne veulent pas aller jusque là, dommage, d'autant plus que de toute façon on est dans les choux point de vue timing, on n'est plus à 10 minutes prêt, il faudra bivouaquer, mais devant l'écrasante majorité, je m'incline ! Nous ne verrons pas la vierge (ou de loin !) !
Au sommet, devant la Vierge, à droite, ve plongeante sur les arêtes de Rochefort
18 h Pour le retour il faut préciser un détail, Gilles s'est trompé, il n'a pris qu'une corde de 30 mètres ! Et pour des rappels, c'est long, très long ! Bref , à la descente comme à la montée, il faut faire des relais partout ! heureusement, la voie en est équipée ! Mais c'est long.
A 21 heures, nous sommes à la salle à manger, nous sommes bien seuls depuis longtemps sur la montagne et nous n'avons qu'une frontale pour 3, avec des piles toute relatives
Je propose à mes deux accolyes de dormir là, comme nous en avions convenu, mais nouveau changement de programme , ils veulent redescendre. C'est dommage, il y avait pleins de petis emplacements bien plats. Nous décidons donc de rejoindre Torino à LA frontale.
Ca se couche
Mont Blanc au coucher du soleil
La descente ne se passe pas trop mal, mais à mi chemin, ils décident de s'arrêter au milieu de la paroie. Je leur propose de passer devant avec LA frontale mais rien n'y fait, nous bivouaqueront ! Nous nous abritons sous deux gros rochers, gardants nos casques et nos baudards nous nous assurons et nous installons pour une nuit bien inconfortable. J'aurais pourtant bien continué.
Il faut ici préciser que qui dit course à la journée, dit bien entendu pas de tente ni duvet, pas de karimat non plu, confort minimal et nuit frisquette assurée.
Et qui dit course à la journée par beau temps dit : une carline, une polaire et un blouson -> nuit TRES frisquette assurée !
Seul Gilles a une couverture de survie et un sommeil inégalable, il passera une nuit preque correcte, berçant de ses ronflements nos insomnies nocturnes
Au milieu de la nuit dans les vapeurs d'étoiles Guillaume se met à hurler, il a vu un spectre, c'est Gilles qui se levait pour pisser, bonjour le spectre, moi qui était au milieu de ma tranche de sommeil de 20 minutes, c'est râpé !Je dors donc par accout, c'est classique quand on a froid, 20 minutes de somnolence, 20 minutes de réveil. Trouver une position pas trop pire entre deux rochers pointsus, un dans le dos, un sous la cuisse... Petite nuit, froide, sans lune.
Vers 2 heures 20, la lune s'est levée et je sens que mes associés sont murs pour repartir, nous siommes tous pétrifiés de froid ! Je leur repropose donc de passer devant avec la frontale pour rejoindre Torino, et le froid a fait son effet, tout le monde pense que c'est la meilleur solution. Nous repartons donc au milieu de la nuit. Je retrouve le haut du couloir sans trop de difficulté (au pris d'un seul petit rappel). Nous décidons d'opérer un grand rappel pour descendre le couloir. Guillaume part le premier et ne nous attend pas quand il est au pied. Je passe le second et Gilles me rejoint. Nous remontons ensemble (juste avec Gilles) vers l'Hellbronner. Nous dépassons Guillaume qui ne souhaite pas qu'on l'attende. Voilà enfin l'Helbronner, il est 5 heures 30, le jour point. Mais là, c'est le drâme, toute les issues sont cloisonnées, ça n'est pas comme à l'aiguille du Midi, on ne peut pas pénétrer dans la gare de téléphérique et le vent balaye la terrasse... Nous trouvons une petite cahute où est logée la fraise l'hiver, nous commençons à nous serrer à deux dedans avec Gilles puis nous évacuons la fraise qui prend trop de place (et qui bouge ?) pour dormir du sommeil du juste en attendant l'ouverture des installations. Vers 7 heures 30, la station commence à s'animer et les portes s'ouvrent, Guillaume a préféré glandouiller sur la terrase et au froid plutôt que dormir, nous prenons une collation chaude au bar de la station avant de repndre l'Hellbronner puis le téléphérique de l'aiguille du Midi pour rentrer !
Apoutsiak pas trop frais à 5 h du mat...
23 heures pour la Dent du Géant , qui dit mieux ?
La Dent nous nargue, et Guillaume a l'air plus à l'aise dans le téléphérique que sur la Dent !
Ascension réalisée en Août 2004 !
Une magnifique course d'arête ! Après deux buts, un avec Thib au Rognon du Plan et un autre avec pas mal de monde (Anne, Jean-Marc, Matthieu et Steph) nous avons remis le couvert !
Vidéo en bas de l'article
Topo
Depuis l'aiguille du Midi (3842 m), suivre l'arête qui part Nord Est et rejoindre le col du Plan : 3475 m Contourner le point 3532 versant Ouest (Chamonix) puis par l'arête et rejoindre un deuxième col sans nom sur la carte IGN De là, toujours versant Chamonix remonter un couloir qui amène au Rognon du Plan. Contourner un bastion par l'Est rejoindre l'arête et tirer un rappel (équipé - 20 m environ) désescalader en traversée pour trouver un second rappel (60 m) possibilité de faire des rappels intermédiaires.
Traverser le col supérieur du plan 3573 m et remonter en direction de l'aiguille du Plan. Attaquer versant Sud escalade en III sup pour rejoindre le sommet (3673 m).
Descente sur le refuge du requin.
Un rappel de 60 m permet de rejoindre la base de l'aiguille du Plan (relai sous le sommet)
Descendre le glacier de l'envers du Plan au mieux : gros louvoyage entre les crevasses ! passer sous le point 2865 m et rejoindre le du requin : 2516 m
Carto fichier GPS
à venir
Récit
Le programme
Encore une bonne grosse journée ! lever à 4 heures de la maison ,je retrouve Jeff Catherine et Céline à 7 h 1/2 à Cham. Queue pour les billets pour le téléphérique, nous ratons la première benne, nous aurons la seconde. Et zoop nous voilà sommet de l'aiguille du Midi. L'obectif du Week-end : une goulotte dans le triangle du Tacul et la traversée Midi Plan. Il a pas mal neigé.
Jeff décide pour nous et nous partons pour Midi Plan en aller retour, les Cosmiques nous attendent nous avons réservé en demi pension, quel luxe !
Tout va bien Madame la marquise, il fait grand beau, c'est magnifique !
Et c'est parti, il y a du monde, nous descendons l'arête Nord de l'aiguille, je suis encordé avec Catherine et
j'enprofite fimer Jeff et Céline un peu derrière. Une cordée de 3 est loin devant nous, l'arête est magnifique, c'est un régal. Au col du Plan tout va bien, nous basculons au frais, versant
Chamonix, à l'Ombre. La traversée puis la remontée du couloir sous le Rognon du Plan se passent bien. Au loin, la cordée de 3 est déjà au sommet du Rognon, Céline est aux anges, pour une première
course... ( en fait, nous sommes tous aux anges) Au Rognon, nous rejoignons le sommet du bastion Rocheux qui donne accès au col Supérieur du Plan. Premier rappel, puis traversée en escalade mixte
et facile.Jeff équipe et je ferme la marche en désescalade. Nous rejoignons le deuxième rappel, il fait chaud et des chutes de morceaux de petites corniches nous menacent
gentiment...
La chaleur arrive et le programme change
Deuxième rappel, nous voilà sur la neige, bien soupe. Deux théories s'affrrontent, Jeff, veux longer la base du bastion, raide (et chargée) tandis que je propose de descendre sur le "replat" et de remonter tranquillement la pente (plus long, mais plus sécurit à mon sens) Jeff part avec 60 m de Corde, ça semble passer, il déclenche quelques petites coulées et rejoint le col supérieur du Plan. Nous le suivons bien espacés les uns des autres. Ne reste que la pente de neige sous le bastion final.
Voilà l'escalade, le départ est assez évident. Un passage sur gratons en crampons au milieu puis c'est tout en
finesse que je grimpe les derniers mètres (en fin pas tout à fait en finesse, mais presque !) Voilà le sommet. Photos avec Catherine. Jeff réclame le départ pour la descente, et oui, les pauses, c'est toujours trop long. Céline montre quelques signes de fatigue, c'est sûr que pour une première course... Et en plus, c'est pas fini. Nous nous
rejoignons au pied du rappel, et là, 4 solutions s'offrent à nous :
1°) : Revenir sur nos pas sachant qu'il y a le bastion du Rognon du Plan avec son IV sup gavé de neige à franchir
et que c'est long !
2°) : Descendre un peu et gravir le Rognon du Plan par une pente de neige raide (bien trop fondue à mon gout ...)
3°) : Descendre sous l'éperon du Rognon du Plan (jusquà 3100 m environ) et remonter vers l'aiguille du Midi et les
Cosmiques. Crevassé et un peu long surtout qu'on brasse comme des mabouls dans cette neige temps estimé pour atteindre le refuge 3-4 heures ( c'est ma solution, mais elle n'est pas validée
par tous)
4°) : descendre au refuge du requin (plus rapide !)
"Jeff, il est ouvert le refuge du requin ?"
"Oui - oui !"
"Ah bon !"...
La natation synchronisée, ou presque !
On brasse tellement que la solution 4 s'impose, d'autant que le refuge est ouvert ! La cordée de 3 qui nous précedaient n'a pas fait le sommet ils sont descendus directement sur le refuge du Requin depuis le col supérieur du Plan. Brass - Brass Brass ... nos deux cordées ont les pieds trempés ! Brass brass brass zwiiiiip (glissade). Bref, c'est tracé, mais on brasse à gogo. Tout le monde galère et la joie des premières heures a laissé place à l'envie de manger un bon boeuf bourguignon mitonné par le gardien...
Le refuge presque parfait !
Nous approchons du refuge, il n'y a pas l'air d'avoir une grosse animation. Une fois sur la terrasse, c'est sûr, il n'y a pas de gardien. Le soleil a la bonne idée de se coucher 3 minutes après notre arrivée, pour le séchage des affaires, on repassera ! Je pénètre dans l'antre, c'est ouvert, il y a au moins un local d'hiver. Je monte à l'étage, un dortoir vaste et bien ordonné, et une cuisine avec des feux , des gamelles et des spaghettis chouette on va pouvoir faire un festin ! Je cours annoncer la bonne nouvelle aux autres !
Catherine est un peu fatiguée et Céline est toute blanche. Nous nous installons dans le dortoir et mettons nos affaires à sécher, le plus impressionnant : les chaussures de Jeff retournée qui crée un fleuve d'eau dans le bâtiment !
Je retourne dans la cuisine pour faire fondre de la neige et ô surprise, il y a bien des feux du matos mais il manque ... la bouteille de gaz. Et là, c'est le drame. Pas de gaz = pas d'eau à boire, et pas de nourriture, je suis parti avec juste 10 barres pour 2 jours. Nos recherches dans et autour du refuge resteront vaines ! Il n'y aura pas de gaz pour ce soir !
Une longue soirée s'annonce... Céline fatiguée, s'est couchée, elle est malade; Catherine l'a imitée (mais pas
malade !) Je tente de soutirer à Jeff quelques victuailles (il a du jambon du pain et du gouda) et je décide de me nourrir d'un aliment original : le spaghetti pas cuit ! quand je dis pas cuit en
fait, je devrai préciser pas cuit du tout, cru ! Ca craque sous la dent puis il faut mâcher longuement avant de pouvoir avaler ( sinon il y a un fort risque de perforation stomacal !) La chambrée
profite longuement de mon repas ( ah oui, les spaghettis c'est bien, mais c'est long à mâcher ! ( l'avantage c'est que ça occupe) Je décide de préparer de l'eau pour la nuit et le lendemain, je
remplis toutes les casseroles de neige (ensuite, il suffit d'attendre que ça fonde).
Bref, après avoir bien quémandé j'arrive à obtenir de Khomeiny dans sa grande largesse, une demie tranche de gouda rance ! béni sois tu ô toi notre lumière quasi divine !
Ou un vovo croise un hélico !
Céline, malade file vomir aux toilettes, qu'elle n'atteindra pas, et laisse le précieux contenu de son estomac se déverser en chemin, à 2 mètres de son objectif ! Elle revient barbouillée de vovo, pas facile de se nettoyer sans eau ! Je compatis à son malheur et lui propose quelques délicieux spaghettis qu'elle refuse ! étonnant non ?
La nuit se profile, j'utilise des techniques d'endormissement américaines : le MP3 vissé sur les oreilles et quand
je sens que je m'endors, hop j'éteints tout et je m'endors. Bref, mon esprit vaquait dans les paysages traversés dans la journée quand j'entends un vrombissement sur la musique de Cure. Mon sang
ne fait qu'un tour, un hélico est en train d'atterrir à proximité du refuge. Le gardien ? ... Je saute du lit et file dehors et là, vision d'apocalypse : Céline est en train de vomir à genou,
prostrée sur le grillage de la terrasse du refuge et en face d'aile l'hélico pausé, les turbines hurlantes. Moment étonnant ! Deux gars du PGHM en sorte et viennent nous demander si nous
avons vu un ou deux espagnols en provenance de l'éperon Tournier. Tandis que Céline fini de recracher les morceaux je leur annonce que nous sommes seuls au refuge et que nous n'avons croisé
qu'une cordée de 3 sur Midi Plan. Ils repartent vers l'hélico, qui repart aussi sec vers la
vallée,nous nous retrovons seul. Jeff nous a rejoint en pagne ! La scène est étonnante. Céline
ravale les derniers morceaux de son ex dernier repas (bon appétit si vous êtes à table) et Jeff lance un "Ca va mieux ?" du plus bel effet ( il sait parler aux femmes Jeff !) .
Bref, endormissement deux le retour, Méthode américaine, MP3 Dodo.
Natation synchronisée 2 La vengeance !
Et le lendemain matin, réveil 5 heures. Ca n'est pas la motivation des grands jours. Chacun émerge, grignote une barre, deux pour ceux qui en ont les moyens. But du jeux du jour : Remonter au col du Midi faire une goulotte et rejoindre l'aiguille du Midi avant la dernière benne. Le temps est gris. Nous rechaussons nos chaussures humides après ce petit déjeuner frugal et en route pour l'aventure ! Les pieds sont frais ! C'est parti vers 6 heures 10. décollage. Aucun regèle nocturne, on brasse, ça commence bien. Jeff et Céline font une pause "eau" au passage d'une cascade, nous passons devant. Je trace. Je surveille les vilains séracs qui surplombent la trace. Tout à coup, gros bruit, un rocher est parti, je lève les yeux pour voir où il va tomber. Sur Catherine ! J'avance en avalant la corde, elle court vers moi, Je vois que ça va passer, mais 30 secondes plus tôt nous étions pîle dessous ! (enfin Catherine, il vaut mieux l'avoir en photo qu'encordée, c'est un peu miss poisse : une crevasse, c'est pour elle, une chute de pierre, c'est pour elle ! une rimaye a percer, c'est pour elle !)
Bref, remis de nos émotions, nous repartons. Je brasse un coup le pied tient en surface, un autre il s'enfonce, parfois profondément. Je n'ai, comme souvent le matin pas la caisse, alors qu'en Jeff me propose de passer devant, je laisse mon orgueil de coté et lui laisse faire cette tache ingrate ! Derrière, c'est beaucoup plus reposant ! Scounch scrounch font les crampons dans la neige à peine durcie par le mauvais regèl. Un coup je m'enfonce, un coup je reste en surface. Je regrette de ne pas avoir les skis ! Moi qui aime les départs matinaux tranquille où l'on peut dormir dans la trace, je suis servi. Je chantonne quelques airs d'opéra. Plus on monte, plus ca a regelé et plus on marche facilement, tant mieux. Catherine réclame une pause, elle sait y faire avec Jeff, elle menace de tomber dans les pommes en cas de "non pause "! . Et l'autre s'execute, sans sourciller. L'avantage, c'est que s'il y pause pour Catherine, il y a pause pour moi, et je pique un petit sieston un peu frais (la neige, ça refroidi son homme !)
Nous passons au bout de vallée blanche et par un mouvement enveloppant, revenons vers l'aiguille du Midi. Dernière pause, il est midi, nous mangeons nos dernières barres, il en restait. Il est trop tard pour aller tenter une goulotte nosu décidons de rentrer direct Nous remontons au col du Midi ou un groupe fait des exercices de mouflages au bord d'énormes crevasses. Voilà l'arête, Catherine veut faire une dernirère pause, nous nous réencordons court et voici l'arête finale, je suis canardé par les flashs (un classique à l'aiguille du midi) et voilà la grotte de glace il est 13 h 10. Quelques minutes plus tard, Céline et Jeff arrivent.
nous filons vers la benne où il y a une énorme queue. Ca bouchonne et je vais passer mon après midi dans les bouchons : presque 2 heures la voiture à l'arrêt sur l'autoroute en Suisse du fait d'un accident, et la sortie se fera en remontant l'autoroute à contresens.... Bouchon bouchon... Enfin bref, je suis bien rentré (un peu lentement) après ces deux belles journées de montagne !
Photo
L'album photo complet est ici - diaporama Midi Plan
Départ de l'aiguille du Midi - au loin l'aiguille du Plan
Devant le Dôme du Gouter
Après la descente, ça remonte !
Devant le Rognon du Plan et son couloir d'accès
Cordée sur le Rognon du Plan
vers le col du Plan
Dans le couloir obscure du Rognon du Plan
sortie du couloir
Le Rognon du Plan
Vue du sommet : au loin l'aiguille du Midi et le Mont blanc
Coucher de soleil sur la Tour Ronde depuis le refuge
L'aiguille Verte un peu bouchée au lever du soleil
Céline, dernière pause avant l'aiguille du Midi
Vidéo
Ou l'histoire du gars qui pensait que le téléphérique de la Flégère etait encore ouver le 9 Mai !
Attention, cet itinéraire est hyper avalancheux et un peu engagé surtout en début de saison et par mauvaises conditions (consulter le BRA et étudier attentivement l'itinéraire !)
Plus que du ski de rando, c'est plsu une aventure en montagne : beaucoup de portage, peu de descente, beaucoup de pousse bâtons, de montagne à chamois et un peu de galère...
Topo
Soit partir de la Flégère et de l'Index et rejoindre le refuge du lac Blanc
Soit, si le téléphérique est fermé, partir de Tré le Champ 1417 m
De Tré le Champ Prendre le sentier d'été our du Mont Blanc et passer sous l'aiguillette d'Argentière (enneigé, passage délicat pour sortir du couloir neigeux.
S'en suit une série d'échelles avant un nouvaeu grand névé. En haut du névé, retrouver des échelles enneigées (merdique) et rejoindre la Tête aux Vent Passer au dessus des lacs des Chézerys et rejoindre le refuge du lac Blanc (attention, l'hiver, il y a juste un local de secour avec table chaise et téléphone secours mais rien pour dormir)
Contourner le lac Blanc par la droite (rive gauche) (avalanches...) et remonter le vallon en direction du col du Belvédère.
Tourner direction Ouest en direction du col des Dards ou pousser vers l'aiguille Crochue 2834 m.
Descente :
Redescendre jusqu'au point 2498 m et prendre à flanc afin de contourner les lacs des Chézerys par le Nord (avalancheux !) Rejoindre le cairn 2053 m au lieu dit les Deviets et prendre la combe à flanc qui passe par les points 2053 m et 1945 m sortir en visant le sentier du Tour du Mont Blanc vers 1800 1900 m (la fin peut être délicate. Redescendre par le sentier (avalancheux ) vers le col des Montets (1430 m) et Tré le Champ 1417 m
Carto - fichier GPS au format GPX
Fichier GPS au format GPX Aiguilles Crochues
Attention, ce topo GPS ne passe qu'à une certaine époque de l'année , dans des conditions de neige et d'avalanche optimale !
Dénivelé : 1560 m 7 h 45
Récit
Premier jour de vacances, météo de mouise depuis une semaine, je décide d'aller me chauffer du côté de l'Aiguille du Dard, depuis la Flégère et l'Index, ça ne devrait pas me prendre trop de temps...
Bref, je pars tranquille de la maison et j'arrive vers 10 heures au pied du téléphérique qui est, ô surprise, fermé !
Je vois dans une autre voiture un gars qui observe mon désarroi... Que faier, je consulte la carte et rapidement, l'idée se fait, je garde l'onbjectif, en partant du bas. Je remonte vers le col des Montets et me gare à Tré le Champ. Je fais mon sac et je pars vers 11 heures. Le temps est gris menaçant, pas agréable du tout, mais, un avantage, pas trop chaud !!!
Je remonte le sentier ski sur le sac et GPS en bandoulière, faisant le point panneau après panneau. Assez vite un peu de neige inskiable rend le sentier un peu délicat, mais sans plus. J'arrive dans le brouilalrd à l'aiguillette d'Argentière. Derrière celle ci, ça se corse, un petit couloir, une échelle à moitié sous la neige et un bout de névé mou qui parraît peu solide. Mes grandes jambes ( et oui, le petit alpiniste a des grandes jambes, ça vous en bouche un coin !) font fit de la difficulté, je passe mais je n'étais pas fier avant la difficulté. Je remonte les passages suivant déneigés donc facile jusqu'à un grand névé e un nouvau passage peu sympatique. Le soleil perce par moment le ciel gris. Je chausse enfin les skis vers 2100 m. Il fait presque beau avant un nouveau retour des nuages. Je contourne par la droite l'accès au refug qui me parrait craignos. Petite descente, et me voilà au refuge, temps gris, je décide de faire une pause et de voir si, si necessaire je peux y dormir. Déception, sur la porte, c'est précisé que ça n'est qu'un abrit de secours, et dedans, il n'y a que des tables, des chaises et une radio PGHM ! Pas de couverture donc pas de nuit ici !
Je grignote et repars, le contournement du lac, enneigé est un joli passage impresionnant. Puis c'est un long vallon tranquille. Je trace dans 30 à 50 cm de poudreuse un peu lourde, en pensant au wildhorn que nous avions tenté avec Steh et Jean-Michel l'année dernirèe, les 60 cm de poudreuse avaient eu raison de notre volonté d'atteindre le refuge ! Là, je suis seul, mais ça se trace. Le soleil n'est pas loin mais il fait gris. Je fais quelques points GPS. Je louvoie dans des pentes évitant les passages raides. J'arrive sous le sommet... alors, sommet ou aps sommet, la visibilité est réduite, mais je sens que les pentes d'accès à l'aiguille du Dard sont plus raides que celles du col. Allons y pour le col. Et hop m'y voici. De là, tentation, aller au sommet par l'arête. Je commence l'ascension mais une petite voix me dit de renoncer (je sais, c'est moins classe ) ! ( ch'ui comme Jeanne d'Arc, j'entends des voix, mais elle ne m'annoncent pas d'aller voir Charles VII, juste de rebrousser chemin car le passage semble être verglacé et je suis seul, sans crampons et dans une météo de mouise) Je redescends donc de ma tentative et me prépare dans el froid pour la descente. Jour Blanc. Désagréable pour enchainer les virages. Je prends poru repère ma trace et la suit plus ou moins, la gardant en visuel. Je décide d'éviter de descendre au refuge et ainsi d'éviter la remontée au dessus de celui ci. Donc, à flanc, pousse bâton. Je sors du brouillard pour une séance temps gris. Je fais une pause au dessus des lacs des Chézerys, je donne à Sandrine ma position et Matthieu m'annonce qu'il renonce pour le Grand Paradis. Avant même qu'il raccroche, une énorme bruit de tonnerre vient de la Verte, je me demande comment il a fait pour ne pas l'entendre ! De toute façon, comme le dit si bien le capitaine Haddock, il est très dangereux de téléphoner pendant un orage !
Bref, petit coup de stress, le refuge n'est pas loin ( tout est relatif : 20 à 30 minutes tout de même) il faut speeder, je décide de descendre sans y passer. La neige, puis le grésil s'y mettent. Seuls 5 coups de tonnerre vont m'inquiéter. Je continue à flanc au dessus des lacs, mais je finis par me fourvoyer, déchaussage, passage à chamois, rechaussage. Je vise le cairn, sur la carte etle GPS, trop facile. Pour la suite, l'objectif est classique : skier le plus bas possible, une belle come part à flanc en dessous du sentier, je décide de la tenter, on verra bien pour rejoindre le sentier. Ca passe... Je gagne en distance. Malheureusement à quelques encablures du sentier il faut déchausser. Et là, c'est dales mouillées, névés détrempés où l'on s'enfonce et petis épineux accrochés à la montagne...
Bref, terrain d'aventure mais pas escalade : rando. Skis sur le sac, je travers allant d'une dale à un névé raide (mais pas trop, je les évite les passages trop raide) puis je traverse les épineux en m'accrochant aux grosses branches. Voilà une vieille trace, je la rejoins, ensuite c'est un peu plus facile. Il suffit de descendre en suivant le sentier et les nombreuses coulées d'avalanche qui le traversent. Il pleut à torrent. Ma nouvelle Goretex est parfaite mais l'ambiance n'est pas au bronzage et à la farniente. Je bifurque avant le col des Montets en direction de Tré les Champs. Voilà enfin ma voiture. Il tombe des cordes, je pénètre dans l'habitacle en évitnat de tout tremper, ambiance humide et buée garantie. Je descends au gîte sécher homme et materiel avant la tentative sur le Grand Paradis
Belle journée aventureuse dans une météo disgracieuse.
Photos
L'Aiguillette d'Argentière
C'est pas le GRAND beau !
Le refuge du lac Blanc
Vue sur le refuge et un rayon de soleil...
Semaine chamoniarde :
Tentative sur la Verte Nuit à la fourche
Tour Ronde, couloir Gervasutti Vallée Blanche
Traversée des Aiguilles Crochues
Aiguille Verte couloir Couturier - descente par le Whymper
Les vidéos sont inclues
dans les articles
|
LA Montagne !
S'il y a une monatgne à gravir dans la vie, c'est celle ci !!!
4122 m
1000 m D IV
Vidéo en bas de l'article !
Topo :
De la gare de téléphérique des Grands Montets, descendre la piste qui part au Nord sur 50 m, longer les faces Nord en passant sous le couloir Chevallier, la Tête Carré, le couloir Cordier ( ne pas trainer, séracs) et rejoindre en remettant les peaux la rimaye du coulor Couturier.
Skis sur le sac, remonter le couloir et sortir sur la calotte à droite avant de rejoindre le sommet.
Descente : Rejoindre le col de l'aiguille Verte entre le sommet et l'Aiguille de la Grande Rocheuse
De là, enchainer les rappels (en rive gauche) Je crois que le topo annonce 19 rappels, il me semble qu'on en a tiré beauxoup moins ! Corde de 2 X 60 souhaitable. Tirer en permanence plus à gauche pour se retrouver au sommet des goulottes. Le passage de Rimaye est specataculaire. Remettre les skis (les meilleurs skieront le couloir Whymper) et descendre le refuge du Couvercle en restant à proximité des Contreforts du Moine (crevasses)
Carto Fichier GPS
Fichier GPS au format GPX Aiguille verte couloir Couturier Whymper
1110 m de déniv +
Récit :
Après un but en début de semaine, nous revoici avec pour objectif, l'aiguille Verte...
6 h du mat, je suis déjà réveillé ( et oui, une semaine de montagne et on se lève de bonne heure naturellement !) Nous nous préparons tranquillement, avant de partir à Argentière et passer à la boulangerie pour déjeuner. Parking des grands Montets, il y a déjà du monde, mais nous sommes efficaces et dans les premiers de la queue pour les billets. Malheureusement pour nous, des alpinistes ont déjà leur billet et shunte cette queue... Enfin la caissière mal lunée ouvre son estanco, nous prenons les billets et ô malheur, il y a déjà plein de monde dans la queue pour la première benne. Mon sang ne fait qu'un tour, il faut sauver la course, et je m'inserre dans la file en une position qui me garantie, je pense la première benne... ( Bref, pas en bout de queue... J'ai honte, mais les autres, ils partaient pour Chamonix-Zermatt alors la première ou la deuxième benne, ça ne leur changeait pas grand chose !)
Quant tout à coup nous retrouvons Catherine qui part faire le passage d'Argentière et le Col du Tour Noir puis les champions du monde de But : Steph et Matthieu. Nous papotons, et Matthieu conclue : "Les 200 derniers mètres m'ont paru très longs !" Ils partent chercher leur billet avec pour objectif le col du Passon.
Une Benne - Lognan
Une Benne - les grands Montets. 9 h 00
Descente des escaliers mise en place des skis, et c'est parti. Passage sous les séracs du Cordier... rapido... Une cordée se dirige déjà vers la Verte. Nous mettons les peaux, en regardant derrière combien ont eu la même idée
Une cordée me rejoint. Jeff part devant, à fond, et je prends un petit rythme, il fait déjà chaud et je n'ai qu'une carline et ma polaire sur le dos. Je sens que Jeff veut se retrouver devant dans la voie...
Voilà la rimaye, il faut chausser les crampons. Je bois, je grignotte une barre, et hop en position montagne. Je parle à un Français en Anglais ( par habitude, il y a tellement d'étrangers dans ce massif ... Note : cette phrase n'est pas à prendre au premier degré !, je pensais que c'etait un italien et je ne parle pas l'Italien. ) Nous remontons à la rimaye. qui est quand même bien ouverte et en neige friable. Une cordée passe, puis Jeff se lance, un bloc de neige bascule dans la rimaye, mais Jeff s'élève, c'est mon tour. J'ancre les piolets le plus loin possible, puis m'élève, ça passe. Et c'est parti pour 1000 m à 50 °... Le soleil est bien là, des spins drift dévalent la face. La Verte vie. Un peu trop... quelques glaçons dévallent les pentes. Ils filent à vive allure et sifflent aux oreilles. Je monte régulièrement, la forme est là, tant mieux. Un alpiniste en solo nous dépasse. Nous arrivons à un passage en glace. Des morceaux de glacent continuent de dévaler la pente, ça siffle, je me demande quelle est là probabilité de s'en prendre un. Sans avoir le temps de terminer le calcule, je m'en prends une dans le casque ! puis plus tard dans le bras. Jeff repars pour cette portion de 60 m en glace grise. J'ai pour mission de ne pas perdre de broches ! Ca passe tout seul. Un gos bloc rocheux stresse l'ensemble des cordées dans sa chute, 2 italiens en contrebas ont dû avaoir une belle frousse. J'aspire de mes voeux le moment où on ne sera plus sur l'autoroute des objets volants de la Verte, protégés par les rochers et rive droite. Jeff fait un relai, les Italiens nous rejoignent, et je tape un brin de causette. Les cordées sont maitenant bien espacées (on s'est fait dépassé au relais !), et il est plus agréable de grimper. Courte traversee sous la glace et j'exige une pause. Je me fais engueler par l'Ayatollah, je mets trop de temps à macher mes barres de céréales ! Nous repartons. C'est un peu monotone mais j'essaie de profiter de chaque instant, je suis dans ce mythique couloir. Jeff ralentit, et je me demande si ça baisse de régime est dûe à une méforme ou à une adaptation de son rythme à mon rythme. Question sans réponse ! Nous partons sur la droite rejoindre la calotte, la vue change et la pente diminue ( on peut se tenir debout). Et Jeff fait une nouvelle pause ! alors que le sommet est en vue, quelle générosité !
Plus que 50 m, et ça passe, enfin le sommet. Toujours aussi beau avec une des plus belle vue des Alpes !!!
Nous retrouvons d'autres cordées avant d'attaquer la descente. d'abord la petite arête de neige qui permet de rejoindre le col puis la queue pour les rappels, au soleil ! C'est notre tour, les nuages montent, et assez rapidement nous nous retrouvons dans le brouillard. Jeff part devant, et je le rejoins à chaque rappel où Khomeiny me met la pression pour aller le plus vite possible. Vache dessus, vérification des pitons, sangles, mousquetonnage la corde ad oc à tirer.... En 2 h 30 nous sommes au pied, passage de la rimaye en rappel assez impressionant (je me prends une douche de neige). Puis nous chaussons les skis pour rejoindre le refuge du Couvercle, l'occasion de dépasser 3 cordées (2 à pieds et une en skis courts) qui galère dans la neige profonde !Voilà le refuge du Couvercle, il est 19 h 30. Jeff me rejoint. Nous entrons dans cet abri surchauffé (il fait au moins 40°C) et surbooké : nous serons une 30aine pour 22 places ! Le refuge est bondé, il y a du matos partout, des sacs, du matos pendu, des affaires mises à sechés, des casseroles bouent sur le poële.
Nous nous déshabillons et prenons notre repas du soir avec les deux jeunes de la Grande Rocheuse. Puis directions le dortoir où la température doit osciller entre 35 et 40 °C ! Je m'immisce entre deux personnes (ce qui etait prévu) l'une d'entre elle me fait bien comprendre son mécontentement ! Mes deux épaules touchent chacune d'entre elles, que puis je faire de mieux ?. Et là, je prends la décision de la soirée : Stilnox ND + boule quies et vive la nuit sereine. Rendez vous le le lendemain à 7 h !!! ( bon, ça n'es que la deuxième fois que je prenais du Stilnox, je ne le conseille pas, mais là, c'était situation extrême)
Le lendemain donc, le dortoir est presque vide quand je me réveille et j'entrevois Jeff en train de nettoyer le refuge , balai en main ! Nous déjeunons, Bref prend un sac de bouteilles de gaz tandis que j'emmène quelques bouteilles et quels quelques bouteilles de gaz dans mon sac. Le refuge esera toujours un peu moins crade après notre passage.
Jeff pars, nous traversons le glacier de Talèfre, et là, c'est le drame : Jeff se gaufre et le sac de bouteille de gaz explose dans la chute, et la douzaine de bouteilles de gaz part dans la pente verglacée ! Kim Jong Il est désorienté, lui, le seigneur des neiges, étoile d'or du Virage sauté, est tombé et a laissé échapé son butin !
Je propose " Bon, ben maintenant on n'a plus au'à jouer à la chasse aux oeufs !" J'en ramasse trois en haut du couloir, le reste nous attend sagement à la jonction avec le glacier de Leychaux ! Nous récupérons l'ensemble de la poubelle, et c'est parti pour la mer de glace au petit matin. Nous remontons au Montenvers par le chemin d'été (inutile d'aller cherchers les bennes fermées). Au Montenvers, l'ambiance est bonne, café coca, puis nous montons dans le train. Par la fenêtre je reconnais Bruno mon cousin et Catherine, nous discuttons pendant toute la descente et Bruno nous ramène en voiture à Argentière (merci !)
Et voilà pour cette belle journée
Merci à Kim Jong Il qui a conclue la course par cette phrase : " C'est une course à faire, mais c'est sans intérêt
!" Ca m'a vexé ! Je n'ai même pas osé lui dire ...
Photo :
10 heures : la Rimaye du Couturier
La même un peu (beaucoup) plus haut
Arrivée sur la Calotte de la Verte Jeff
Sur la calotte, au loin, le Grand Combin
Jeff à quelques encablures du sommet
Grandes Jorasses, Arêtes de Rochefort et Dent du Géant
Devant la Grande Rocheuse
Col des Jorasses et arête de Rochefort
D'un coté le Whymper , de l'autre, le
Couturier
Premier rappel, au col !
nième rappel, dans le brouillard
Sous la Rimaye : Grandes Jorasses et arêtes de
Rochefort
Le bien nommé (et bondé) refuge du Couvercle
Le refuge du Couvercle avec au dessus à gauche, le bas du couloir Whymper
Vidéo
Semaine chamoniarde :
Tentative sur la Verte Nuit à la fourche
Tour Ronde, couloir Gervasutti Vallée Blanche
Traversée des Aiguilles Crochues
Aiguille Verte couloir Couturier - descente par le Whymper
Les vidéos sont inclues dans
les articles
|
Une classique dans les Aiguilles Rouges en ski de rando
Dénivelé 500 m pour 1500 m de descente !
Topo :
Départ des Praz de Chamonix
Prendre le téléphérique de la Flégère puis celui de l'Index puis le tire fesse qui amène sous le point 2578 m
Remonter les pentes du col des Aiguilles Crochues à ski, les derniers mètres à pied (raide 40-45°) 2704 m
Poursuivre Nord Est à flanc et longer le galcier des DArds, l'aiguille du Belvédère et la pointe Alphonse Favre pour parvenir à la combe d'Envers Bérard vers le point 2288 m
Repeauter et rejoindre le col de Bérard (2460 m)
Descente : Descendre la Combe à bérard jusqu'à proximité du refuge de la Pierre à Bérard (on peut rester en rive droite) puis le vallon de Bérard, plat (pousse bâtons) Attention zone hyper propice aux grosses avalanches, consulter le BRA avant de partir !
Rester autant que possible rive droite de la rivière, passer le longde la cascade de Bérard et rejoindre le village du Buet
Carto fichier GPS
Fichier GPS au format GPX
dénivelé : 380 m +
1525 m descente
2 h 34
Récit :
Jour de repos dans cette belle semaine, que faire... Je passe à l'OHM, mon premier projet est d'aller faire l'arête Mettrier aux Dômes de Miage et de descendre soit par Armancette soit sur les conscrits. Malheureusement un coup de fil à la compagnie des guides de Saint Gervais m'indique que le refuge de Plan Glacier est toujours sous la neige, Beaucoup de neige !!!
Je demande aux sympathiques dames de l'OHM, les condiotns dans les Aiguilles rouges, consulte la carte affichée au mur, et me décide pour le Tour des Aiguilles Crochues. Je file au Super U acheter un peu de bouffe et la carte, et fil au téléphérique de Planpraz ! A la caisse, après avoir hésiét, la caissière me fait remarquer que ça n'est pas le bon départ mais que je peux rejoindre l'Index. Rapide calcule, ça doit passer. et Je file téléphérique, descnte, télésiège, descente, nouvau téléphérique, nouvelle descente... et e parvins à l'Index, un télésiège m'emmène au sommet, et un téléski non inscrit sur la carte me fait gagner 100 m.
Je m'équipe et pars, premier mètre à ski, bien tracé, il a fait gris et la trace n'est pas en glace. Je monte à mon rythme au milieu d'autres randonneurs. La fin necessite de mettre les skis sur le sac pour 50 m , l'occasion de tester mon piolet cora nanotech, super léger !!!et dans la neige ,ça va impecc ( et il ne pèse rien sur le sac 250 g - merci Steph pour le conseil d'achat !)
Bref, je me retrouve au col des Crochues, je pique nique rapido et me lance dans la grande traversée à flanc, pas hyper intéressante skiement parlant ! et je repeaute pour rejoindre rapidement le col de Bérard ( il n'y a pas 1/4 d'heure de montée !!!)
Je retrouve deux randonneurs croisés aux Crochues. Je grignote et bois mon Coca judicieusement monté dans le sac ! Appréciable. Je me lance alors dans la descente sous le Buet. Passage au loin du refuge de la Pierre à Bérard ( bien à droite en fait) et long plat où les coulées d'avalanche sont impressionantes dans le vallon à Bérard ! Les traces restent en rive droite , un peu de ski combat en forêt, un passage en glace un peu merdique : traces de deux skis en glace, paroi en glace au dessus de la rivière sur 4 - 5 m !
Je parviens à la cascade sous laquelle on déchausse. Reste 10 minutes skis sur le sac et voilà le village du Buet ! Le train arrive, je cours vers la gare, il s'arête 20 secondes et ... repart, en dépit de mon sprint je ne peux que contacter mon échec, le train est reparti sans moi, et le prochain est dans 2 heures. Je décide de faire du stop, et ça marche : 2 voitures, deux randonneurs puis un Guide du Verdon et je me retrouve à Cham, je traverser la capitale de l'alpinisme à pied, gérant au téléphone la journée du lendemain : Jeff nous a prévu l'Aiguille Verte par le Couturier
A suivre Donc !
Photo
Au dessus de l'Index, vue sur l'Aiguille Verte la mer de Glace, et les grandes Jorasses
Vue du repeautage, le col des Aiguilles Crochues à droite
Le Vallon à Bérard
Semaine chamoniarde :
Tentative sur la Verte Nuit à la fourche
Tour Ronde, couloir Gervasutti Vallée Blanche
Traversée des Aiguilles Crochues
Aiguille Verte couloir Couturier - descente par le Whymper
Les vidéos sont inclues dans
les articles
|
Tour Ronde 3792 m
300 m AD + II 50 °
Couloir Ouest de la Tour Ronde
Topo :
Depuis le pied de la Tour Ronde, dans la Combe Maudite, l'itinéraire est évident. en face Ouest, un couloir évident et large descent de la base sommitale.
Passer la rimaye et remonter le couloir ( 50°) Le couloir rectiligne s'incurve ves la droite en son sommet. L'itinéraire rejoint la sortie de la face Nord. Le bastion sommitale peut être contourné ou gravi directement par une cheminée en IV.
Carto - Fichier GPS
Récit
Après une mauvaise nuit au bivouac de la Fourche, nous décidons de faire la Tour Ronde par le Gervasutti avant de redescendre par la vallée Blanche, ma première ! (au départ nous devinos redomrir à la Fourche pour gravir en sus une ou deux goulottes).
Bref, nous quittons notre bivouac frisquet, remontons sur l'arête avant de descendre dans la Combe Maudite. De là nous filons au pied du couloir Gervasutti, à quelques encablures. Quelques conversions plus tard, nous sommes sous la rimaye. Skis sur le sac, crampons au pieds, Jeff, le briseur de pause, part devant. Tentative de passage de rmaye, hésitation, nouvelle tentative plus à droite, Jeff passe, et file faire un relai plus haut. C'est à Catherine. Je la suis, elle se positionne, quand c'est toute la lèvre inférieure de la crevasse qui cède sous son poids et descend de 50 cm. Catherine se retrouve assise sur un bouchon de neige qui s'est enfoncé de 50, les cramons dans le vide. Elle émet un cris strident qui met me mets en éveil. Je la hisse hors de sa facheuse position en précisant judicieusement à Jeff de rester corde tendue. Une fois revenue à sa postion initiale, le problème reste entier, il faut passr la rimaye, qui est bien entendu plus large qu'initialement... Finalement ça passe, je regrette un peu de ne pas avoir filmer la scène, qui aurait fait un malheur sur internet, mais je n'aurais pu tirer Catherine en arrière un appreil photo à la main !
Bref, avec mes Grandes guibolles, la rimaye passe relativement bien : un piolet ancré bien loin, pareil pour le deuxième, le crampon planter haut et hop je suis au dessus.
La suite, c'est comme un gigantesque escalier de neige dure, en condition impeccable. La forme est là, alors, ça va tout seul. Je parviens à faire quelques photos et quelques films dans le couloir sans que l'Ayatollah à la fatwa antipause qui nous sert de premier de cordée ne s'en rende compte ( Burgener, si tu nous entends ! ;-) )
Bref, ça monte, et je profite de ce couloir en condition, la vue est magnifique sur l'envers du Mont Blanc, la Blanche de Peuterey est superbe. Nous débouchons sur l'arête ou a lieu la jonction avec la face Nord, un peu de glace, puis Jeff décide de faire une pause sur le final en IV. Persuasif, je le dissuade de monter par là, il faudra revenir cherhcer les skis et la bouffe alors qu'un pause au seommt me plairait bien. Au sommet c'est bombance et sieste.
Nous attaquons la descente par la voir normale côté Est. Départ sur l'arête puis rapidement dans les pentes Nord. Ca passe relativement tranquille. Il faut juste faire attention dans ces pentes à 45 °
Sous la rimaye, nous chaussons les skis pur descendre la vallée Blanche, seuls, il est déjà tard ! C'est magnifique et jamais très raide. Catherine fatiguée, réussi à se gauffrer juste avant une montée, mal joué. Jeff joue les pros de la glisse au ras des crevasses. Les longs plats de la mer de glace nécessitent de pousser légèrement sur les bâtons. Voilà le bas du glacier, il va falloir remonter à pied au Montenvers et sans doute descendre à pied à Cham, le dernier train est sans doute parti.
Jeff nous gratifie d'une belle figure de style à la sortie du glacier en glissant sur la glace ! Nous rejoignons la grotte de glace et le sentier d'été enneigé qui remonte au Montenvers. Une autre cordée de 3 est là pour faire la pause, le dernier train est parti il y a une heure déjà. Catherine nous rejoint, elle aurait prféré dormir là ! Grosse déception. Nous amorçons la descente, chaussage, déchaussage 20 ou 30 fois, je ne sais plus, pour perdre 200 m à tout casser puis le sentier devient sans neige, reste la longue descente sur sentier et nous arrivons vers 20 h 30 au parking. Tentative de stop pour rejoindre l'Aiguille du Midi, échec, je la rejoins à pied !
Voilà deux journées bien remplies !
(le récit de la première des deux journées
Photo
Bivouac de la Fourche - Catherine
Début du couloir Gervasutti - Catherine et mon pied !
Catherine dans le couloir
Jeff à l'approche de la partie supérieure
Catherine dans la partie supérieure
Le Mont Blanc, et la Fourche depuis le sommet de la Tour Ronde
La Vierge du sommet, elle assure !
Sont'y pas bô devant la Blanche de Peuterey et le Mont Blanc
L'envers du Mont Blanc
L'Aiguille Verte nous nargue ( à sa droite, le couloir Whymper et la Grande Rocheuse
Catherine - vallée Blanche, devant la Tour Ronde
Enfin le Montenvers , plus qu'une heure 30 et nous serons à Cham !
Vidéo
Semaine chamoniarde :
Tentative sur la Verte Nuit à la fourche
Tour Ronde, couloir Gervasutti Vallée Blanche
Traversée des Aiguilles Crochues
Aiguille Verte couloir Couturier - descente par le Whymper
Les vidéos sont inclues dans les articles
|
Goulotte de 200 m - cotation AD+ II
Longue , longue , très longue journée qui a commencé dans les toilettes de la cabine de téléphérique des Grands Montets pour se terminer dans le frais et humide bivouac de la Fourche, perché au dessus de vide !
Catherine dans la goulotte Mitsuno Shigi
Topo :
On a fait 3 longueurs de 60 m ( au départ 60 - 65 °) avec glace grise puis pente à 50 - 55 ° Sortie par l'arête à droite en montant, jusqu'à la calotte. Descente en rappel premier rappel à droite en descendant.
Récit :
Longue longue journée qui débute loin de la calotte de la Brenva, au sommet du téléphérique des grands Montets.
La veille, je retrouve Jeff à Chamonix et nous rejoignons Argentière. Benne pour Lognan puis pour le sommet des Grands Montets où nous retrouvons deux alpinistes, un Belge et un Allemand, nous avons le même objectif, nous lever tôt et gravir la Verte par le couloir Couturier.
Première partie : et hop, un but pour débuter
Tout débute mal, le cabinier se braque quand Jeff lui demande où se trouve la salle pour bivouaquer. Bref, les gardiens de la gare de téléphérique nous laisse le choix : soit dormir dans la gare ( vent et température fraîche garantie ( -7°C) où dormir dans les toilettes, propres mais odorantes de la gare de téléphérique. Seul Jeff choisi la première solution.
Repas dans les toilettes, puis nuit pleine de phéromones, le réveil sonne à 1 h 30, je sors réveiller Jeff emmitouflé dans son duvet -50°C. Et nous filons vers 2 h 20 sous les pentes Nord de l'aiguille Verte. Pas de lune, on ne voit rien ( tiens je viens de faire un lapsus informatique, j'ai tapé nul au lieu de lune !) Nous passons sous le couloir Chevallier, la traversée est aisée, il a reneigé cette nuit, moi qui craint les pentes gelées à skier à 2 heures du mat, tout va bien. Nous distinguons vaguement le couloir Cordier, hésitons sous un couloir et descendons le long d'un éperon rocheux, avec les peaux, encordés, en position montée. La corde file soit, je vais trop vite, et elle se coince entre mes skis, soit je vais trop lentement et Jeff me tracte. Le tout se fin parfois par terre, soit par des gros coups de stress afin d'éviter de tomber. Nous distinguons une frontale au loin, nous filons. Rejoignons la cordée de trois. Quiproco, nous pensons être au pied du Couturier et nous finissons par comprendre que nous sommes au pied des Droites ( au pied du couloir Lagarde précisément) Ah les billes, ça s'annonce mal !
Nous repartons dans l'autre sens, et remontons vers la Verte. Une cordée en provenance du refuge nous rejoint. Le jour point ! Ca sent bon le bon gros but ! La cordée Germano Belge est dans la face 1 heure devant nous, visiblement elle avance assez lentement ( la neige tombée cette nuit) Les Italiens filent vers le pied de la face. Nous décidons d'abandonner la partie
Et là, c'est le but. Retour à la gare de téléphérique des Grands Montets pour récupérer nos duvets et la bouffe et dormir un peu avant une descente en neige dure jusqu'à Argentière. Avec Jeff, pas de pause, j'en ai eu plein les cuisses ! Vers 8 h 30 en bas, la première partie de la journée est terminée.
Tout aurait pu en rester là, mais Jeff n'est pas sans ressource, nous déjeunons dans un café, retrouvons Catherine qui était partie à notre rencontre au Couvercle. Queue pour la benne de téléphérique, où Jeff nous refuse le retour par le train du Montenvers, on descendra à pied ! Nous partons pour 3 jours, 2 nuits à la Brenva, Gros Sacs sur le dos !!! J'essaie de dormir un peu dans la queue du téléphérique, avec Jeff, tout moment de repos est le bienvenu !
L'aiguille Verte et le couloir Cordier - séracs !!!
Deuxième partie - Où le sac me fait passer un sale moment
Et zoup, en 20 minutes nous voici au sommet de l'Aiguille du Midi. Descente de l'arête à fond les manettes et nous descendons au pied de la Tour Ronde le soleil cogne. Nous repeautons. L'itinéraire remonte, je ploie sous le poids du sac. J'essaie de me mettre dans les pas de Catherine pour garder le rythme. Le soleil me cuit, je rêve d'une rimaye infranchissable pour éviter la goulotte et filer au bivouac pour manger et dormir. Nous pénétrons dans la bien nommée combe Maudite, à gauche, la Tour Ronde et son couloir Gervasutti devant les Goulottes de la Combe, à droite, l'arête Kuffner du Mont Maudit. Nous voilà au pied de la goulotte.
Nous laissons les skis et les sacs, et Jeff attaque le passage de la rimaye, qui contrairement à mes voeux, passe ! Jeff galope jusqu'au premier rocheux pauser un coinceur, attaque une partie raide en glace grise et pause son relais. Je laisse à Catherine le soin de s'occuper du matos, pendant que je fais des photos et des films. Ler fait d'avoir pauser les sacs me permet de grimper avec plaisir, je profite de cette ascension , les conditions sont bonnes. Les relais s'enchaînent sous les conseils avisés de Burgener, Jeff. Nous finissons la voie en corde tendue pour une courte pause , que je trouve bien méritée !
A peine en haut, Jeff est déjà dans la descente, à la recherche du premier relais pour les rappels. Et c'est parti et en 3 rappels nous sommes en bas, ou presque, il reste juste la rimaye à passer... mais ça passe, sans souci !
Jeff au départ de la voie Mitsuno Shigi
Dernière partie - Il faut retrouver la sûreté d'un abri, et ça monte encore !
Ô joie, nous retrouvons nos skis, et les SACS ! Remontée au pied du couloir donnant accès au bivouac de la Fourche( jusque là, c'est relativement plat ). Le couloir, est tracé par deux jeunes qui en sont à la moitié quand nous arrivons au pied.
Quel bonheur de rajouter les skis et les bâtons sur le sac pour 150 où 200 m de couloir à 45 °... Jeff file seul, je prends mon rythme et Catherine suit. Arrivé en haut, Je descends Jeff vers el bivouac, 10 m en contrebas, mais dont l'accès est malcommode, assurance sur champignon de neige. A mon tour de patienter, le temps que Catherine arrive et m'assure pour descendre, j'enjambe la barrière et me voilà sur la mini terrasse du bivouac. Je pénètre dans le mythique bivouac. Deux jeunes apprentis aspi sont là. et la soirée sera compliquée, à 5 dans ce bivouac pour 14, c'est déjà compliqué, humide et froid. Il faut récupérer de la neige sur la terrasse, et en faire fondre dans la petite casserole. C'est long et fastidieux !
Bonne ambiance, les "jeunes" comptent redescendre le lendemain, la face Nord de la Blanche de Peuterey, magnifique, n'est pas en condition pour être skiée ce qui était leur perjet initial !
Nuit froide et humide en dépit des couvertures du refuges ( nous n'étions que 5 !)
Voilà une bonne journée bien remplie !
Photos
Mont Blanc vu des Grands Montets
La Noire et la Blanche de Peuterey
Aiguille du Midi - arête des Cosmiques, partie supérieure de la vallée Blanche
Au loin, la Verte, la Grande Rocheuse et le couloir Whymper
La Tour Ronde et le couloir Gervasutti
Surfer dans le couloir Gervasutti
L'éperon de la Brenva au Mont Blanc
Vidéos
Semaine chamoniarde :
Tentative sur la Verte Nuit à la fourche
Tour Ronde, couloir Gervasutti Vallée Blanche
Traversée des Aiguilles Crochues
Aiguille Verte couloir Couturier - descente par le Whymper
Les vidéos sont inclues dans les articles
|