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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Refuge des grands Mulets 3051 m

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesMont BlancMassif du Mont Blanc
telephone : 04 50 53 57 10

Itinéraire alpin mais grandiose
Classique au printemps pour gravir le Mont Blanc

Demander conseil au gardien avant de s'engager dans la montée (Ludovic Moucheront)

CAF de Chamonix


n° de téléphone  : 04 50 53 57 10 ou 04 50 53 16 98
tel privé gardien :
06 12 69 81 50

68 places
Gardien : Ludovic Moucheront
Gardé de fin mars à mi Septembre ( fermé lorsque les conditions d'accès ne sont plus bonnes)

refuge d'hiver 16 places couvertures casseroles


Accès :

du plan de l'aiguille, prendre le sentier qui mène à l'ancienne gare de téléphérique (glacier des pélerins) expo aux chutes de séracs puis traverséer les crevasses et les séracs  de la Jonction et rejoindre le refuge

C'est déjà une course d'alpinisme pour rejoindre le refuge : casque corde piolet crampons indispensables !

Courses possibles : le Mont Blanc  ( conseil : passer par l'arête Nord du Dôme du Gouter, itinéraire moins exposée aux chutes de séracs )


 

Les Grands Mulets

 

La Jonction Paccard et balmat sont montés par là !!!

Alpinisme : Zinalrothorn 4221 m Rothorngrat - descente face Nord

Apoutsiak — alpinismeValaisZermatt4000but

 

Arrivée sur l'arête, vue sur le magistral Obergabelhorn

Récit :


Tout avait pourtant bien débuté...


Quand je dis ça, je ne suis pas très précis, la semaine avait été chargée et un évènement  aurait pu annuler ce Week end alpin.  Pour résumer.. : Du boulot par dessus la tête, une journée à Paris pour le travail, une soirée à Epinal en formation et un tour de VTT  qui aurait pu mal finir : engagé sur un petit pont aux rondins de bois dans le sens de la marche, je bloque la roue avant et bascule dans le vide, pont 1 m 50 au dessus d'une dale rocheuse sur laquelle je tombe la tête la première... J'ai bien cru dans un premier temps avoir la mâchoire fracturée ou une dent en moins, seule la lèvre a mangé ( je sais, ça n'est pas la première fois), et j'ai perdu un verre de mes lunettes dans le flot du torrent, plus de peur que de mal.

El Toreador

Mais je m'égare, revenons en au fait.
Je retrouve Jeff à Martigny et nous filons vers Zinal, la météo est bonne et la course en conditions, je me vois déjà couvert de Laurier de retour du Week end. La montagne, c'est trop facile.
Bon la première étape c'est la montée en refuge, et pour le refuge du Grand Mountet, c'est une saine occupation qui prend une bonne partie de la journée, les montagnes ayant été placée à trop grande distance du village... ( Avantage s'il en est, il y a moins de monde au refuge)
Bref, nous partons avec pour premier objectif de ne pas pique niquer trop tôt afin de couper la montée en deux parties égales. Je rêve d'une aire de pique nique moelleuse et je suis exaucé, sur une pente d'herbe, nous nous restaurons avant une petite sieste.

Alors là, il faut que je précise que j'ai commis ma première erreur du Week end : les sardines au citron. il est vrai que c'est très bon, ça n'est pas hyper facile à manger avec un couteau mais c'est très bon... Par contre, l'odeur ne va pas me lâcher pendant 2 jours, les doigt sente la marrée, à 4000 m d'altitude, c'est original !

Nous repartons, je profite de mon fumet et tente vainement de m'en débarrasser en me rinçant les doigts dans les ruisseaux . Le cirque du Mountet approche et son refuge. Nous sommes 3 arrivés au refuge, ça va être cool.

Le Mammouth

Je trouve un science et vie spécial mathématique, à priori thème peu passionnant ( en général au refuge, on lit Vertical quand on est un grimpeur et montagne mag quand on n'est pas doué, pour info, je suis abonné au deuxième, c'est tout dire !) mais j'y découvre des techniques de comptage ancestrale qu'il faudra que je vous conte...  ( Les Mésopotamiens étaient quand même de  sacrés bonshommes.




Sieste, bruit dans le refuge, en fait, nous serons 11. L'ambiance est bonne, nous partageons une excellente soupe avec des randonneurs belges ( qu'ils trouvent ici toute notre gratitude) d'autant plus que madame nous a fait notre vaisselle.  Il y a aura une cordée sur le Besso, deux cordées sur la voie normale du Zinalrothorn, 2 cordées sur la Rothorngratt (dont la notre).
L'ambiance est refroidie par l'arrivée d'une cordée  qui revient de notre objectif, il est déjà 19 heures, ils ont mis 9 heures à atteindre le sommet, leur commentaire: "ambiance hivernale" , voilà qui nous refroidi...

Je me couche en rêvant à la criée d'Etaple, à un gros chalutier dans le gros temps, à la pêche à la baleine, les Sardines font leur effet olfactif !

3 heures, Jeff se lève pour faire le feux, je le suis, petit dej, départ 4 heures. Il fait grand beau , cool, le ciel est étoilé.  Remontée de moraine, la lampe de Jeff a un faux contact, il fera l'approche dans le noir , je dois marcher devant ( c'est cool, il est obligé de me suivre, ça m'évite de prendre son rythme infernal.) Heidi et le slovaque son derrière, attirée par les effluves de Sardine ou par Monsieur Propre, on ne sait pas !
J'essaie de prendre le chemin idéal dans la moraine pour rejoindre le glacier. Jean-Luc et Sebastien, l'autre cordée ayant le même objectif que nous nous rejoignent. je pars devant. De toute façon, sur les glaciers tourmentés il y a rarement du monde pour marcher devant, sans doute la  taille des crevasses y est pour quelque chose. Jean-Luc nous fait remarqué que le temps a tourné, et oui, on ne voit plus les étoiles.  Nous partons, je file droit, puis incline  vers la droite pour aller sous les rochers 3327 m. Il neige, la frontale éclaire les flocons dans la nuit noire et j'ai du mal à anticiper le bon chemin. Une zone de crevasse. Chacun donne son conseil puis j'y vais. On louvoie ( dans les zones crevassées, on louvoie toujours.) Un grand pas, un pont de neige où l'on aimerait s'appeler Steph... Je butte sur un trou profond, demi tour. La cordée de Jean-Luc passe devant, je me retrouve dernier. La neige ne cesse pas, ça sent bon le but. mais nous poursuivons. Il faut tracer, je suis content d'être derrière, à flâner. Nous repérons le couloir et passerons par un itinéraire inédit : à gauche ! Ça passe( bravo Jean-Luc) et voilà le couloir. Nous passons la rimaye, un peu athlétique mais pas trop, puis c'est la remontée, la glace est pourrie et je suis content, je suis le seul à avoir monté deux piolets, confort ! Jean-Luc et Seb merdouillent dans cette mauvaise glace, je propose à Jeff de bifurquer dans le mixte bordant le couloir, bonne pioche, la progression se fait les doigts dans le nez ( ou plutôt les moufles, dans notre tenue !)

Couloir d'accès à l'arête

L'arête... plâtrée !

Jean-Luc


Jean-Luc dans la descente d'un gendarme

Au sortir du mixte nous les avons dépassés et ils on l'air crevé par leurs efforts, j'en profite pour les filmer, bel effort, voilà enfin le col, déjà 3 heures depuis notre départ .

La suite  commence bien des rochers faciles sur lesquels on galope jusqu'à la première difficulté. et en fait, ensuite, il n'y a que des difficultés et plus de rochers sur lesquels on galope... Des passages de III, de IV voir de V ( c'est pas moi qui le dit, c'est Jeff, il fait autorité en la matière !)  Et le rocher est bien enneigé ce qui ralentit la progression de manière importante. Nous contournons des gendarmes plus ou moins définis, soit sur le fil soit coté Mountet, coté le plus enneigé ! Le sommet est dans le brouillard. Nos deux cordées se suivent, Jeff, devant, autoritaire montre la voie, je suis en s'efforçant de refaire le geste parfait réalisé par mon premier, je bourrine dans certains passages pour avancer... Mais tout va bien, mis à part notre vitesse de progression trop lente. Nous n'avançons que rarement corde tendue. A un petit col, je décide d'aborder le problème avec Jeff, il est déjà 1 heures. " Jeff on fait quoi, soit on va au sommet et on rentre à point d'heure, soit on redescend tout de suite" ( sous point d'heure, ça voulait dire vers 1 heure ou 2 heure du matin en bas) Jeff, pensait, lui aussi, aborder le sujet, nous décidons de redescendre. Jean-Luc et Sebastien jettent l'éponge eux aussi. Nous disposons de deux cordes une de 60 et une de 30. Jean-Luc part le premier, trouve un bequet pour le rappel suivant, l'installe, Jeff le rejoint, je suis le 3ème et Sébastien me suit. Il faut préciser ici que Seb est  allemand et que la langue de Goethe n'ayant aucun secret pour moi, 9 ans d'allemand, ça se connaît, nous discutons en Anglais, et qu'il ne faut aucun contresens afin d'éviter les accidents !

Jeff - rappel

A chaque relais, je retrouve Jeff, qui file vers le bas, dès qu'il est en bas, je défaits le cabestan, récupère le mousquetons, attend Sebastien, le vache, récupère la corde ( qui parfois joue les cordes coincées) passe le noeud dans la cordelette, avale la corde, m'installe et repart.

7 rappels, tout s'est bien passé. le dernier au dessus de la rimaye. Jeff et Jean-Luc  me conseille, du dessus, on voit bien qu'elle est surplombante et j'aperçois des stalactites. je décide de la faire à la bourrin, à l'Apoutsiak . Je me lance  rapido en arrière et atterri en bas, je bloque la corde, mon pied perce le sol, mais tout est ok, j'ai évité les stalactites et suis descendu sans problème.
Sébastien arrive, il écoute les conseils des "anciens" , lui ! et le conseil est le suivant, baisser les fesses le plus bas possible et se lancer, et bien le pauvre Seb, il a mangé su Stalactite, sans casque en plus, je préfère Laaargement ma méthode de bourrin efficace !

Ca louvoie entre les crevasses

Nous récupérons les rappels, je mange de l'excellent Sandwitch de Jeff ( au rebloch ') et nous repartons. Descente rapide mais tranquille, observations des crevasses impressionnantes. courte pause à la sortie du glacier. La moraine, Jeff me largue, je sentais bien que ça le démangeait depuis hier... J'arrive au  refuge un peu fatigué, je sais que la descente à Zinal va être longue, il est déjà 16 h 30 !

Le refuge, enfin

Le temps de refaire le sac et c'est reparti, deux bouquetins sont apeurés par nos soins sous le refuge, puis une marmotte, un rouge queue et enfin un renard et nous voilà à Zinal, en 2 h 45 ! sans avoir traîné !

Je serais à 11 heure à la maison.

Bouquetin


Photos

Sommet du Zinalrothorn ( avec l'arête Sud ouest à droite )

Couloir d'accès à l'arête

Descente

"Louvoyage"

Louvoyage II, on voit la trace de descente à gauche

Début de descente sous le refuge



Le refuge de Tête Rousse - 3167 m

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesMont BlancMassif du Mont Blancalpinisme
Sur la Route du Mont Blanc...



et oui, quand le refuge du goûter est complet, que les 3 Monts ne sont pas en condition ou que le refuge des Cosmiques est lui aussi complet, il reste la solution : monter au Mont Blanc en partant de Tête Rousse... avantage : on traverse le Grand Couloir de nuit et avec un bon regel, ça parpine moins, inconvénient : ça rajoute du déniveler et environ 2 h 30 !!!

Téléphone : 04 50 58 24 97
Hors saison : 06 19 02 90 71 à partir du 15 avril pour les réservations

Gardienné de Juin à Fin Septembre

possibilté de camping aménagé ( pour info camping interdit au refuge du Goûter)

74 places
refuge d'hiver 16 places

Topo


Prendre le TMB au Fayet ou à Saint Gervais ( possibilité de prendre le téléphérique de belevue aux Houches et de rejoindrel e TMB) puisrendez vous au Nid d'Aigle (refuge)
Du Nid d'Aigle (bouquetins nombreux et peu farouches  mais jeunes et moches) prendre le sentier qui part au Nord Est jusqu'à la baraque forestière des Rognes (pour infio, il n'y a pas de forêt mais c'est tout de même une baraque forestière...) Prender alors la direction de l'éperon (Sud Est) et remonter le sentier jusqu'à l'altitude 3132 m prendre alors le névé plat à droite (glacier de Tête Rousse)  et le traverser pour rejoindre le refuge. 3167 m 2 heures sans forcer !)



fichier GPS (avec celui du Mont Blanc...)



Confort :

Le refuge est impeccable : grande salle à manger, accueil excellent de l'équipe en dépit du monde, salle hors sac, dortoirs vastes avec de la place pour se déplacer. Couettes !

Un bémol : il y a denombreuses portes antifeux au sous-sol et pas de lumière ! bref on se perd et en cas d'incendie... dur dur de trouver rapidemnt la sortie !!!
Au niveau bouffe : Anne a trouvé qu'on avait juste assez à manger ! Mais c'etait bon !

Les courses possibles

Le Mont Blanc par la voie des Cristalliers Arpete des Bosses (ou traversée)
L'aiguille de Bionnassay par la face Nord
Quelques couloirs sur l'aiguille du Goûter
pour les skieurs de pentes raides









Mönch - 4107 m par la Nollen et la Guggihütte

Apoutsiak — alpinismeOberland4000jeff
Vidéo dans la journée

Froid aux doigts !!!

Beau week end de montagne sur une voie quelque peu technique, ou je me suis tapé un onglet de compet en arrivant au relais !


De la Guggihutte au sommet du Mönch ( Nollen au milieu)

Topo

1400 m D-

Guggihütte

De Grindelwald, prendre le train à Grund pour la petite Scheidig (kleinescheidig). De là, un second train vous emmène à la station Eigergletscher. Tout le monde dessend ( ne montez pas au Jungfraujoch)

Une fois descendu du train, redescendre la moraine et traverser le torrent du point  2098 m . Suivre le sentier et les sentes (balisage blanc et bleu - cairns) Le sentier louvoie entre les barres mais est bien balisé. Ne pas monter trop haut pour rejoindre le refuge.

La Guggihütte est en fait un bivouac de luxe ! 24 places, poele, bois, matériel de cuisine ( et de nettoyage) citerne d'eau, bière à disposition (moyennant rétribution bien sûr)

La Guggihütte

Mönch par le Nollen

remonter au Mönchplateau par des sentes (cairns) (1 heure) de là , rejoindre le Nollen (évident) neige puis pierrier.
a pente se redresse à l'approche du Nollen ( barre de sérac barrant l'accès au plateau supérieur)
Le Nollen présente une pente à 70° environ en glace sur 40 m.
En 2 ou 3 longueurs de 40 m passer la difficulté. remonter les pentes supérieurs.
2 choix : à gauche, remonter jusqu'à l'arête finale par une grande pente de neige à 50° sur 300 m
tout droit : passer la rimaye et remonter la pente raide  rejoindre l'arête au niveau d'un collet puis grimper par des rochers (mixte facile) pour rejoindre l'arête. De là, le sommet n'est pls très loin.

Descente par la voie normale

D'abord l'arête qui part à l'Est effilée puis Sud Est, quelques passages de neiges, d'autres mixtes, jamais difficile !


Pas mal de vent sur l'arête...

carto profil Fichier GPS


 
Fichier GPS au format GPX

Récit.

Ce Samedi, je retrouve Jeff ( rencontré il y a un certain temps lors d'un certain but au Dolent par l'arête Gallet...) au parking  non loin du lac de Neufchatel. La route est rapide,jusqu'à Grindelwald où nous ratons le train, le temps que Jeff achète un Sandwich, le train est déjà parti, nous décidons de pique-niquer sur place ! Petit Train, Face Nord de l'Eiger, petite Scheidig, grosse ambiance, il y a là l'arrivée du Jungfraumarathon ! orchestre, coureurs... Nous prenons le train jusqu'à eigergletscher. Il faut marcher ! Descente de la moraine, nous passons le long de la course qui bas son plein sur la moraine, la montagne est bruyante : hélicos, musique, supporters. cornemuse !!! Nous quittons la moraine pour les sentiers qui mènent à la Guggihütte, balisage impeccable, il a un peu neigé ces derniers jours, la sentier louvoie, au loin les hélicos filment la course, on entend le cor des alpes et les tambours du Bronx. Pour le calme il faudra attendre demain ! Le sentier est verglacé par endroit,  les traversées de ruisseau périlleuses... Nous terminons un peu haut avant de rejoindre la cabane. Désescalade et voilà la hütte, un bivouac de luxe, grand confort. 4 Suisses nous rejoignent ( ils avancent bien plus vite que nous et ne se trompent pas pour l'accès à la cabane)

Siestage, papotage... Bonne soirée passée là haut !

L'est ti pas migon ???


Le lendemain matin, réveil à 3 h 30, on n'a pas été trop rapide, quand je dis on, c'est pour rester politiquement correct, en fait, je ne suis pas le responsable de CE retard... Bref, on quitte le  refuge vers 4 h 52 ! Par chance une cordée a fait la course la veille et nous suivons relativement facilement ses traces.  Passage au Mönschplateau et petite pause avant de rejoindre le pied du Nollen. Il est là et n'a pas l'air si difficile que ça. On repart, Jeff toujours devant va un peu trop vite pour moi ( en fait c'est pas un peu, c'est beaucoup !) Je réclame quelques pauses histoires de retrouver mon souffle, ce qui bien sûr n'est pas efficace. Enfin il décide de faire son premier relais sous la difficulté, je vais pouvoir me reposer...
En matière de repos on fait mieux, vacher  sur 2 broches dans une pente à 70° avec -10 -15°C de température et des rafales de vent à 40 50 km/h. En plus, j'ai eu la bonne idée de ne pas changer mes vieux gants. Je commence à avoir bien froid. Je propose à Jeff de le filmer, "pas le temps", bon ben yaura pas d'images du Crux dans la vidéo, la faute au chef !
En matière de chef, il faut préciser que Jeff est une sorte de mélange entre un Ayatollah et Burgener. Sauf que lui ne taille pas des marches pour son client pendant des heures, malheureusement !

L'arête finale

Enfin bref, mes pieds se réchauffent lentement,  par contre au niveau des mains. Enfin, je pars. la pente n'est pas trop raide au départ, puis ça augmente pour finir en apothéose... Je vais d'une broche à l'autre les récupérer. Au milieu d'une bourrasque je vois un objet non identifié filer dans la pente,, je l'identifie, ô une dégaine explose.... E M.... Je poursuis et rejoins Jef au relais, j'ai les doigts gelé. Je beugle de douleur le temps que ça se réchauffe. Dur ! Jeff repart pour la deuxième section raide. toujours plus... Il bascule au dessus pour faire le relais je ne le vois plus. Je pars, la pente que Jeff a gravi sans coup férir, ne présente pas les aspérités imaginées lors de l'ancrage de ses crampons... Je casse de la glace. Les deux cordées de Suisse nous rejoignent et nous dépassent par un couloir  à gauche.)  J'en fais les frais, je me prends une grosse pavasse de glace sur le casque - ouille !
Je rejoins Jeff, sans perdre aucun matos cette fois, exploit ? On repart, j'ai froid, mais moins, la pente s'aplani. Nouveau coup de cul en neige pour rejoindre une arête. Je peine, mais au plaisir, Jeff réclame également des pauses, je me sens moins seul. Nous décidons de passer par les rochers. Là, c'est cool, du mixte facile comme j'aime, Je profite des premiers rayons du soleil sur le versant Est.  Nous sortons du mixte sur l'arête, il y a du vent. Jeff repars à fond, j'ai du mal à suivre. Je repense à Enguerrand qui m'appelait "pas de pachyderme" à la Verte, ça doit être moi !  La neige est soufflé, il faut tracer, je ne trouve pas mon rythme. On va de ressaut en ressaut, pas de sommet en vue... Jeff se retourne pour me proposer une pause, je  fais non de la tête, je ne m'arrêterais plus avant le sommet. Nous sommes dans les bourrasques de vent sur l'arête. Enfin le voici. Étreinte correcte au sommet ! Heureux ! Midi 30. Il y a là  2 cordées qui ont fait la voie normale. Nous attendons que 2 autres cordées engagées sur l'étroite arête finale sortent et nous partons. L'arête est fine mais bien tracée. L'ambiance est bonne , je crois que je n'ai pas arrêté de parler, une vraie gonzesse. Désescalade jamais difficile, passages en neige faciles. On sent le retour au bercail.  Nous opérons une petite pause avant de rejoindre le glacier et le Disneyland du Jungfraujoch. Désagréable sensation du n'importe quoi ! Il en faut pour tout le monde ! Retour en train bien long pour nous ramener à Grindelwald, puis bouchons énormes pour rentrer de cette magnifique course, on ne peut pas tout avoir....

Merci Jeff pour cette belle course
Association Prince de Lu - Apoutsiak



Pour l'historique, on avait pris un joli but au printemps en tentant la voie normale...
Photos

Départ de Grindelwald

face Ouest de l'Eiger

Eiger

Guggihütte

Eiger

Sur le Mönchplateau, devant le Nollen

Jungfrau, versant Junfraujoch

Jungfrau



Finsteraarhorn depuis l'arête finale


descente par la voie normale



Au sommet

L'arête finale de la voie Normale du Mönch

Plus facile


Ressaut rocheux

kékou !


Jungfrau




Descente de l'arête Est du Mönch



Vidéo


Succès incroyable et non démenti de Miss France à la guerre mondiale

Apoutsiak — humeur
de ce blog !

Ce jour, 2 Septembre 2009, on compte au total 273 993 visiteurs et 900 612 pages vues !!! depuis sa création le 20  Juin 2005... Le cap des 1 000 000 de pages vues est en vue !

Un nouveau classement des blogs est en place depuis le début de l'été sur Over blog et mon bébé est classé 847 ème
dans le top des blogs et 12ème dans la catégorie voyage du top des blogs !

dans la catégorie top des blogs, ce blog est judicieusement placé entre le blog de Miss France et celui sur la seconde guerre mondiale au jour le jour. A vous de choisir entre le charme et l'Histoire avec un Grand H ! ( je crois que je connais par avance le résultat... )
Bref, ça n'est pas sans une certaine fierté que cet article est publié !

Tapez donc alpiniste sur google ! et nous sommes en 3ème position !

Tapez alpinisme et nous voilà 5ème !

Täschhorn Dom : 3 ème, flûte encore derrière C2C et Wikipedia, mes deux plus grands adversaires..

Pour ceux qui ont déjà fait des courses avec moi, tapez donc votre nom dans google !!! et n'oublier pas de cliquer sur image !

Bref, je suis fier (comme Artaban), le petit alpiniste est un des blogs alpi les plus lu dans les foyers, MERCI à tous !


Séjour à Pralognan la Vanoise - alpinisme et randonnée

Apoutsiak — alpinismeRando


Alpinisme

Sommet de Bellecote - Dôme de Bellecote
3417 m
Pointe de la Vallaisonnay traversée 3020 m
Pointe des Volnets face Sud  3247 m
Pointe de la Réchasse - alpinisme en famille 3212 m

Randonnée

Cascade et Mont Fleurier
Refuge et lac de la Glière
Petit Mont Blanc (traversée)
Refuge de la Vallette, lac et pointe de la vieille femme ( traversée)
Champagny le Haut

Traversée des 7 Laux ( 3 jours)




Les photos ne sont pas de notre époque... on y retrouve Louis et Anne-Marie Bolon au sommet de Bellecote et sur le sentier au dessus de Champagny le Haut. On a presque réussi à faire les même photos !


et pour patienter...

Parapente sur l'aiguille de Bionnassay - magnifiques images !

Apoutsiak — humeur


Petit coup de parapente sur l'aiguille de Bionnassay ( bon ça n'est pas de moi ( je ne fais pas de parapente) mais les images sont magnifiques ( Dômes de Miage Aiguille de Bionnassay arête du Tricot)  et ça rappelle, Bionnassay mont blanc avec Laurent !


Randonnée Jura:Traversée du Chasseron par les Gorges de Pouëtta Raisse

Apoutsiak — RandofamilleChasseronJura
Une des plus belles randonnées sur ce magnifique sommet... (mon préféré ?)

Le Chasseron vu depuis la Combe des Roches Eboulées

Topo

De Mothiers, 757 m du parking au bout de la route qui part au sud Est du village.
La direction générale à suivre est Sud ouesyt , le parcours rélise 16 km 500 pour 1000 m de déniveler environ et 600 m de descente !

Prendre le sentier qui amène au départ des Gorges de Pouëtta Raisse (baliage jaune plus panneau)
remonter les Gorges (escaliers - main courante)
Une fois en haut des Gorges poursuivre Sud ouest.

passer sous la ferme de La Vaux et prendre le sentier qui monte légèrement à droite. Traverser la forêt (piste) et continuer dans la combe ( elle est débalisée car en cas de crue, elle est merdique à passer, il faut prendre alors à droite le chemin du chamois, plus long)
Arrivée à une Grande Combe poursuivre et passer par le point 1410 m on rejoint une route, tirer à droite (par la route) et prendre le chemin de la Bullatonne Dessus.

De là, rejoindre le sommet du Chasseron. 1607 m

Du sommet, poursuivre Sud  Ouest
Poursuivre sur la crête (SW) versles Petites Roches (1583 m) puis aux Avattes 5Sud) avant de remonter au Cochet (1483 m) Du Cochet rejoindre le Praisot, les Praisses et par le sentier rejoindre le col des Etroits au dessus de Sainte Croix et son parking


A éviter trop tôt en début de saison lorsqu'il y a de al neige, les Gorges sont avalancheuses et difficilement praticable !!!

Carto Profil fichier GPS



Fichier GPS au format GPX (clic droit enregistrer sous)

Récit

Ce matin là, la garde se terminait à 8 heures, Sandrine dormait, et je filais à l'ordi préparer la rando au Chasseron ( facile, j'ai un paquet de vieilles traces à ski et à pied). Une heure plus tard, Sandrine dormait encore, je trouvais sur internet la trace d'un vieux projet que j'avais, monter au Chasseron par les gorges de Poëtta Raisse...
Réveil difficile de ma moitié, elle hésite, je suis à deux doigts de partir faire du VTT, mais elle se décide et nous voilà parti pour Motiers dans le Jura Suisse après Fleurier.

Sur place, nous partons, le chemin est large et plutôt bien balisé. Nous atteignons les gorges, encaissées, magnifiques. Un escaliers, une main courante, malheureusement, il n'y a que peu d'eau et je pense que c'est beaucoup plus beau en cas de crue...  Nous profitons de ces magnifiques paysages.

Sortie des Gorges


Au sortir des gorges nous fuilons à droite, en forêt pour rejoindre un alpage, je perds un peu le sentier mais nous le retrouvons un peu au dessus... Passage en forêt, nous commençons à avoir faim, nous remontons un vallon ou le sentier est mangé par le ruisseau et trouvons au début d'un alpage, un endroit pour nous repaître !

On laisse un peu de pâté pour le renard et on file. Le vert de la pâture est intense. Nous rejoignons une petite route et nous décidons de filer par le haut de la Combe des Roches éboulées afin de voir hypothétiquement le renard. Bon, et tout celà au GPS, c'est à dire sans se fier au sentiers croisés en chemin. Je crois que Sandrine n'a pas aimé cette portion. Il faut dire que les ronces, ça arrache un peu ! Mais, moi, toujours fier de la technologie, j'arrive pile au sentier qui mène en haut de la Combe, Je crois que Sandrine n'a pas su apprécié l'exploit technologique à sa juste valeur...



Bref, pause renard et sieste, pour la sieste, ce fut un peu court, pour le renard, nous fûmes brecouilles en dépit de la boite de pâté embaumant l'ensemble de la Combe, je crois qu'il y avait trop de vaches...
Nous repartons vers le Chasseron, et 25 minutes plus tard, nous sommes au sommet. Nous buvons à la terrasse du chalet fôtel du Chasseron. Et poursuivons vers les petites Roches, l'occasion pour moi de saouler Sandrine avec les différents endroits où je suis déjà passé...

La station météo du sommet du Chasseron

Vue depuis le sommet du Chasseron, les Petites Roches et la Maya

Passage rapide aux petites Roches, descente puis remontée au Cochet. Nouvelle pause, courte, comme toujours, nous filons vers le petit col avalancheux des rasses au dessus des Praisses ( je croyais qu'il s'appelait col des Avattes) puis descente sur les Praisses et un coup de GPS me permet de trouver un sentier tranquille qui nous ramène au col  des Etroits.

Bon, c'est pas le tout, il faut rentrer et on est loin de la voiture. Un peu de stop et une dâme agée nous embarque, et nous dépause ua parking de Motiers, super sympa ! Plus qu'à renter à la maison après cette belle rando, à refaire !

Petites Roches


Col des Prasses (avalancheux l'hiver ! )








Randonnée à Pralognan : traversée du petit Mont Blanc

Apoutsiak — RandofamilleVanoiseAgatheMarieLouis
Jolie randonnée sur un sommet original : blanc

Edelweiss

Topo

Se garer au parking des Prioux ( au début du parking à côté du village) ( refuge le Repoju)
Traverser le hameau des Prioux et emprunter le sentier qui part à gauche
Remonter le sentier qui se situe en rive droite du ruisseau des Prioux
et rejoindre le croisement 2124 m
De là à droite (Nord) pour passer à l'abri (inconfortable mais utile en cas de météo capricieuse) et le col du Mône  (2583 m)
Du col suivre le sentier sur l'arête dans le terrain blanchâtre qui permet d'atteindre le sommet du Petit Mont Blanc ( 2680 m) table d'orientation

Descente

Prendre le sentier qui part au Nord et qui passe au point 2371 m. De là, à droite (Est) toujours sur le sentier qui passe par les Saulces dans la réserve du Chardon Bleu ! poursuivre dans la forêt et rejoindre les Planes

On rejoint la voiture, en stop, ou à pied par la route ou par le sentier en rive gauche du torrent (GR 55)


Sommet du Petit Mont Blanc

Carto profil et fichier GPS




La légende du Petit Mont blanc

L'ami d'un copain m'a raconté cette histoire :
Un vieil homme, passionné de montagne, voulait un jour gravir une montagne, c'était une autre époque, les montagnes, n'avaient pas toute un nom, ni les cols d'ailleurs. Il parti un matin à l'assaut de celle qu'il avait pour objectif. Ce vieil homme tenait un salon d'esthéticien, personne n'est parfait.
Parti du hameau des Prioux, il avançait doucement, ses belles années étaient derrière lui, et il ne parvint pas au sommet dans la journée.  Il décidait de construire un abri à l'endroit où il s'était arrêté pour dormir. La fin de journée fut longue et il se coucha fort tard dans son abris de fortune.
Le lendemain matin, il reprit son chemin et atteint un col, qu'il decidait d'appeler col du Moine, en souvenir d'un de ses vieux amis, moine de son état et directeur de conscience de notre homme.

L'homme arrivait sur l'arête, et il découvrit une terre blanche comme nul par ailleurs. Esthéticien de son état, il décidait d'en remplir son sac à dos afin  d'en décorer les femmes dans la vallée, il ferait fortune grâce aux paillettes  de la montagne qu'il décidait d'appeler le  Mont Blanc, couleur de celle ci.
Ainsi chargé, il continua de monter, mais le sac était trop lourd. Il décida de redescendre sans voir le sommet. Arrivé au col du Moine,  il vida son sac de moitié, trop loura à porter. A son abris c'est une autre moitié du chargement qui est ainsi enlevé. Ainsi petit à petit, la fortune du vieil homme se dilapidait au fur et à mesure de la descente.
Arrivé aux Prioux, il ne restait qu'une poignée de paillette dans le sac à dos du vieil homme...

Il décida alors d'aller à la bibliothèque cartographique royale (BCR aujourd'hui IGN) afin d'entériner ses découvertes. A la BCR, les agents étaient débordés (déjà) et notre homme fut mal reçu ! On lui fit remplir un formulaire qui serait enregistré plus tard. Notre vieil homme, à la main malhabile précisa sur un croquis, la position du col du Moine et du  Mont Blanc, la main tremblante.

Quelques mois plus tard, peut être quelques années, les agents royaux, furent à jour pour enregistrer les documents du vieil homme.  Pour le Mont Blanc un problème se posait, un Mont Blanc avait déjà été enregistré plus au Nord. Les agents décidèrent d'appeler le Mont Blanc de Pralognan, Petit Mont Blanc, sa taille semblait effectivement inférieure à celle de son illustre aîné !
Pour le col du Moine, le vieil homme à l'écriture incertaine, avait effectivement très mal écrit. Ils ne parvinrent pas à déchiffrer correctement le manuscrit et ne retrouvaient pas les coordonnées de notre ascensionniste. Ils parvinrent à lire : col du Mone. De toute façon, personne n'irait vérifier.

Et tout ceci  permet de comprendre pourquoi le petit Mont Blanc et col du Mone s'appellent ainsi et pourquoi on ne met que très peu de paillettes et rarement sur le visage des jeunes filles ! ...

Photos

Grande Casse Grands Couloirs

Zoom sur le Grand Couloir

Chardon bleu a le bourdon !

Traversée du refuge de la Valette - lac et pic de la vieille femme

Apoutsiak — RandoVanoisefamilleAgatheMarieLouis
Belle traversée, des Prioux à Pralognan, descente par les  cascades.
Rando

En montant à la Valette devant le petit Mont Blanc


Topo :

Du parking des Prioux ( 1711 m)
Prendre le sentier qui part à l'Est et rejoindre le chalet des Nants (2192 m) De là poursuivre vers le refuge de la Valette (2590 m) De là , on rejoint le lac de la vielle femme (un peu à l'est)(2645 m)  et par une ascension sur sentier à moutons un peu raide le pic de la vielle Femme.

Descente
Partir  au Nord par le sentier qui descend le Roc du Tambour, passer sous le petit Marchet et par le pas de l'âne. Dans al forêt prendre le sentier à flanc qui passe par les cascades et rejoindre Pralognan par la piste de ski.



Topo carto profil fichier GPS




Fichier GPS au format GPX refuge de la Valette (clic droit enregister sous !)

Photos


Vaches Tarines

Grande casse Grands Couloirs

Refuge de la Valette

Les ânes de la Valette

Ancien refuge ?

En montant à la poitne de la Vieilel femme

lac de la vieille femme

Direction le Grand Marchet et la Grande Casse

Cirque


Randonnée Vanoise : cascade de la Vuzelle - Mont Chevrier

Apoutsiak — RandofamilleVanoiseAgatheMarieLouis
Jolie rando, entre cascade et petit sommet, idéal pour débuter des vacances



Topo


Depuis le village de Chambéranger au dessus de Planay sur la route de Pralognan la vanoise. Se garer sur le eptit parking  à l'entrée du village) et prendre le sentier à flanc ( panneau) Le début de l'itinéraire est assez plat, profitez en ! REjoindre une première cascade (on peut passser derrière !)(point 1250 m)  De là  poursuivre vers ce qui est noté cascade de la Vuzelle (étoile rouge sur la carte IGN) en fait, on ne voit rien, et remonter le sentier jusqu'à la fenêtre (prise d'eau) et la cascade proprement dite.
Il faut alors poursuivre par un sentier parfois difficile à suivre dans la pente herbeuse du Mont Chevrier. Au colet prendre à gauche pour rejoindre le sommet réel. 2038 m
Revenir sur ses pas et  prendre le sentier qui rejoint le couloir des Rossets (raide)
Puis le ravin de Leschaux Rejoindre alors les Grangs et Pralognan.

Topo profil fichier GPS




Fichier GPS au format GPX (clic droit enregister sous)

Récit

Nous partimes à 5, et grosse fatigue à la cascade. Je continue  seul jusqu'au Mont Chevrier pour rejoindre Praognan.
Belle traversée. (pour débuter des vacances)

Photos

Derrière la première cascade, votre serviteur !

La cascade de la Vuzelle

Idem


Vue du Mont Chevrier sur Pralognan, au fond le col de Chavière et Peclet Polset

Rando : Tour des 7 Laux 3 jours - pic de la Belle Etoile

Apoutsiak — RandofamilleFauneAgatheLouis
Magnifique rando dans les 7 Laux, à la recherche des Bouquetins
Toutes les variantes sont possibles !

Topo

Jour 1 : Fond de France - Refuge des 7 Laux (2135 m)

De Fond de France (1089 m) , prendre le GR de pays : Tour du Pays d'Allevard ( en direction du lac noir) e tremotner le raide sentier jusqu'au chalet du Gleysin de la Ferrière. Remonter le sentier en direction du lac Noir. Passer au cul de la Vieille (1856 m)  et rejoindre le lac Noir. De là, traverser les barrages et rejoindre le refuge en contournant le lac carré (2135 m)

Jour 2 : Pic de la Belle Etoile (2718 m) - Pic de l'apparence (2714 m)

Du refuge des 7 Laux, prendre le sentier qui traverse le barrage du lac Carré et le lac de la Motte pour longer le lac de Cottepens. Au niveau de la cabane des Forges. De là prendre direction Est et rejoindre  au mieux le lac situé au Sud du lac de la belle étoile Remonetr plein Est vers le sommet de la belle étoile sente et cairns)(éviter de passer par l'arête Est, beaucoup plus technique ...) attention, rocher délité par endroit (parfois très délité !) .

Du pic de la Belle étoile possibilité de poursuiver jusqu'au pic de l'Apparence. Le sommet n'est pas balisé. Suivre au mieux l'arête en contournant les difficultés versant Ouest ou Est. L'arête est originale, et constutuée de garnde lame magnifique)  A un passage clef, il faut monter sur une terrasse et traversée une sorte de tunnel sur 5 mètres. entre des rochers ( il y a un cairn repaire à la sortie !) de là c'est plutôt versant ouest ou sur l'arête. Pour la partie finale. Sous le sommet, remonter un couloir en qui permet de parvenir au Nord du sommet, de là les 5 derniers mètres sont raides mais faciles attention là aussi à la qualité du rocher !!!
Retour par le même itinéraire au refuge !

Jour 3 : Refuge des 7 Laux - Habert de Muret par le col de la Vache et le pas de la Coche

Du refuge des 7 Laux, longer le lac de Cottepens rive droite puis le lac du Clos. Au niveau de la Bergerie au bout du lac du Clot prendre plein Est, la sente remonte le vallon. Attention de ne pas aller trop à droite sur la crête des Ilettes, les cairns y poussent parfois, et indique le pic de la Belle Etoile ! REjoindre le col de la Vache ( la fin est assez mal cairnée) 2556 m

Du col prendre la sente qui descend le pierrier (ou mieux le névé)  et suivre les cairns dans les gros blocs. C'est un pierrier géant !!!  passer au poitn 2322 m et retrouver le sentier qui passe à proximité du point 2084 sous lepic du Pin. Suivre le sentier qui passe à flanc et qui ne figure pas sur la carte IGN plein Sud pour rejoindre le Pas de la Coche et le lac de la Coche (1989 m) De là descente vers le Habert d'Aiguebelle et par le Balcon des 7 Laux vers le Habert de Muret (1336 m)



Récit

Première randonnée famille organisée par mes soins... Le pricipe étant d'emmener Agathe (10 ans), Simon son cousin ( 8 ans) et Louis ( 7 ans) dans un périple de 3 jours.

Simon devant le lac noir

Premier jour :


Après les courses de dernières minutes de la veille ( achat de chaussures de rando pour Simon - bouffe et élasto - compeed ), nous voilà tous les 4 sur la route tourmentée de Fond de France, les mères éplaurées n'avaient que leurs yeux pour pleurer...

Départ raidos, dans la forêt, le sentier ne rigole pas, mais c'est bien, ça dénivèle et l'ambiance est là !!! Quelques hélicos nous survolent, je ne parviens pas à en trouver la signification. Arrivés à la sortie de la forêt, nous pique niquons, observant au loin quelques marmottes.



Nous repartons et je me coltine le sac de Louis, qui fatigue. Petite pause au lac Noire et voici le monde au refuge des 7 Laux. Là les rotations d'hélicos reprennent, en fait une association de la vallée a organisé un repas au refuge des 7 laux pour 100 personnes : 2 X 25 rotations ! Bonjour le développement durable ! L'arguement étant que des vieilles personnes rêvaient de remonter au 7 Laux, j'en ai vu pas mal capable de marcher (et de brailler aussi !) Bref, petit point noir ( non GROS ! )


J'ai bien eu le temps de peauffiner les cadrages d'hélico !





Les enfants font trempette,je bouquine avant une délicieuse tartiflette. Agathe réussi à mettre une grosse dans l'eau la gardienne sympa, nous organise le sechage, parfait !)

Coucher de soleil depuis le refuge des 7 Laux - lac de Cottepens

Début de nuit



Le lendemain matin, réveil à 7 heures petit dej et départ avant 8 heures, les troupes sont rodées ! On long les lacs et je merdouille un peu pour rejoindre lel lac de la belle étoile. Je merdouille encore en voulant attaquer le sommet par l'arête sud, erreur, arête trop technique pour les enfants mais bouquetins !
Bref on monte, on redescend, on passe dans des pierriers et on retrouve le sommet pour le pique nique.

C'est parti

petit lac au dessus du lac de la Belle Etoile

Le Mont Blanc, à gauche, le pic de l'Apparence

Au loin, un bouquetin, nous décidons de partie vers lui et de faire le sommet suivant. De bouquetins en bouquetin  (on avance sur l'arête) C'est le cache bouquetin ! On avance en esayant de ne aps se faire remarquer, c'est dur . En les suivant, on croise un tunnel.  L'arête est plate et belle, on arrive au sommet. Il faut alors redescendre. Je remerdouille sous le lac de la Belle Etoile ( c'est la deuxième fois, je sais ) cette fois, je suis parti encore plus à droite ! ( Sud) Et voilà le refuge, il est déjà 18 heures, les troupes sont fatiguées !


Séance bouquetins








Même au sommet, on voit un bouquetin en dessous ( voir à gauche de la casquette de Louis...)

Vue du sommet du Pic de l'Apparence : le pic de la Belle Etoile


Les lentilles eurent moins de succès que la tartiflette, le lac toujours autant. Le gardein n'est pas avare de conseil superbe accueil pour ce petit refuge !

3ème jour. Nouveau départ le long du lac de Cottepens puis du lac du Clos. Un sentier part dans le vallon de la Vache. Au départ tout va bien, sur le haut, je sens que ça merde, et le col n'est pas noté sur le GPS, les cairns partent à droite. On voit un randonneur. e l'alpague, il est perdu . n fait le point (héhé avec sa carte neuve, je peux noter les coordonénes du col, à l'époque de ma carte ,1984, il n'yavait ni GPS ni coordonnées GPS !) Et hop, le tour est joué, on arrive sur un collet, le randonneur part en éclaireur chercher le col et reveint nous annoncer que c'est bon. Bonne pause. Descente du col de la Vache un pierrier infame. Croisons quelques bouquetins temeraires. Et enfin un sentier ! Au dpéart j'avais prévu de mopnter au Grand Clot et au col de l'Aigleton, mais les troupes m'ont l'ar fatigués, le sentier sera existant par le pas de la Coche.

Retour au refuge des 7 Laux lac de Cottepens

Au col de la Vache

Et chance, un seniteir prend à flanc et évite de perdre de l'altitude. Nous arrivons au pas de la Coche, hésitation, est ce qu'on se baigne au lac de la Coche ? la réponse fut non, on, attendra le lac de Virieu ce soir !  Bon pqiie nique avant la descente du lac, on a croisé des randonneurs dépités de ne pas atteindre le col. Au détour d'un virage, j'entends "Guillaume", c'est mon père, chargé de faire la navette qui est venu à notre rencontre, nous ferons le reste de la descente en sa compagnie, le rythme c'est ralenti ! Arrivé à la voiture, il faudra une bonne heure pour faire la navette et retrouver ma voiture, merci Claude.
Puis plus tard, le fameux lac de Virieu poru une bonne baignade !!!
Bravo aux randonneurs

Dernier regard vers les 7 Laux

lac de la Coche

et retour avec Papé


Topo profil Carto et ficher GPS


Portfolio : Grande Casse - sous toutes les faces !

Apoutsiak — alpinismeVanoiseportfolio

1°) Grande Casse et Aiguille de la Vanoise



2°) Grande CAsse et aiguille de la Vanoise


3°) Le Grand Couloir au coucher du soleil


4°) Panorama


5°) Zoom sur le sommet au coucher du soleil


6°) Grande Casse vue des pentes du Petit Mont Blanc


7°) Face Nord de la Grande Casse


8°) Un poil surexposée !


9°) face Sud de la Grande Casse (vue de la Réchasse)


10°) Face Nord de la Grande Casse


 

 



 

 

 

Pointe de la Réchasse - 3212 m alpinisme en famille

Apoutsiak — alpinismeVanoisefamilleAgatheMarieLouis
et premier 3000 pour Agathe et Marie !
Louis avait fait ses premières armes sur le pic de néouvielle dans les Pyrénées ! et retour à la montagne pour Sandrine s'était un peu laissée aller depuis 1997 !

Ce sommet est idéal pour une initiation à l'alpinisme ( pour infos les enfants ont 7 et 10 ans)
La descente du refuge du col de la Vanoise est un peu longue ...

 
Devant la Grande Casse, Sandrine, Agathe et Louis.
Topo

Accès au refuge :

3 départs : le téléphérique du Bochor, le télésiège des Fontanettes ou le parking des Fontanettes si le télésiège est fermé.

En Bref, il s'agit de rejoindre le refuge des barmettes, puis le lac des Vaches par la route du sel, la traversée du lac des vaches est originale, puis remonter les pierriers et sentiers de la piste long du lac long,  pour acceder au col de la Vanoise et au refuge Felix Faure. 2517 m



Pointe de la Réchasse :


Du refuge prendre le sentiuer qui part au sud et prendre la sente qui part au niveau de deux tuyaux un peu plus loin ( à repéréer la veille) Suivre la sente qui remonte les pentes herbeuses puis les Lappiaz (cairn) et permet de rejoindre un gros cairn.
A droite toute, une sente traverse le pierrier et des petites barres, en filant toujours à droite. On arrive à un éperon qui se remonte facilement De là, rejoindre le glacier.
Contourner le point 3033 m et longeant le flan Sud de la Réchasse sur le glacier de la Roche Férran. à 100 m du bout du pied de la face, remonter les pentes pierrier ou névé de al Réchasse.  Le rocher est globalement solide. Gagner l'arête et la suiver jusqu'au sommet au mieux, soit sur l'arête soit versant Sud, rocher plus ou moins solide, mais ça reste correct.

3212 m

Descente par le même itinéraire
Pour la descente du refuge, on passera par le côté Sud de l'aiguille de la Vanoise et le lac des Assiettes, pour arriver aux Fontanettes.

 
La Réchasse vue du col de la vanoise... le topo photo suivra !

Topo carto profil fichier GPS
 


Fichier GPS au format GPX Pointe de la Réchasse ( cloc droit enregistrer sous)

Récit :

Première "grosse" course en montagne en famille. Tout commence par la location de crampons à Pralognan, un repas de midi vite avalé et l'attente du téléphérique du Bochor, il n'y en a pas avant 14 heures.
Du haut du téléphérique, c'est le départ, je ferme la marche avec Marie à la recherche de papillons à photographier ainsi que de sauterelles...
Nous rejoignons le refuge des Barmettes où nous opérons la réhydratation familiale !
Nous prenons al route du Sel entre les deux murets de pierre,  attention aux Marmottes qui traversent sans prévenir, collision possible ! Voilà, enfin le lac de la Vache qui a un gros succès. Il faut préter attention aux éventuels crocodiles, la vie est dangereuse. Petite pause au dessus pour profiter de nos noix de cajou. Le terrain devient plus minéral. Nous remontons au dessus du lac long sous l'aiguille de la Vanoise, la Grande Casse se dévoile. Au détour d'un chemin, une marmotte toute proche, Grand succès ! Et le refuge.

Installation, discussion de l'itinéraire avec le gardien, les enfants se transforment en guetteur de marmottes avec succès !!!

 
Marmotton Marmotte

Un bon repas, et tout le monde au lit. Demain le réveil est à 5 heures !
Durant la nuit, certains entendront des loups, d'autres le vent qui souffle dans le vieux bâtiment. Ca hulule !

5 heures, Marie la marmotte se réveille rapido (une fois n'est pas coutume) petit déjeuner, et c'est parti, il fait froid et humide, nous sommes dans le brouillard. Et ou, c'est parti, à ma façon, sur le sentier du lac des Assiettes que nous atteignons, j'attends les deux tuyaux annoncés par le gardien. Bon, on a du se planter, je prends à droite, dans le brouillard, on n'y voit qu'à 20 m. Les enfants ont un peu froid. J'essaie de faire le point au GPS, les coordonnées sont en Suisse et je n'arrive pas à le remettre en coordonnées IGN !  Galère.

Sandrine part à l'Est, je pars à l'Ouest, les enfants au milieu, on espère une éclaircie. On décide de partir à l'Est. Ca se lève, ô une cordée. ô un sentier. Le moral revient, le brouillard se lève, Quelques Lapiaz pour tester le Vibram, nous rattrapons l'autre cordée familiale au gros cairn. Je pars à droite, la suite est plus évidente. petites barres rocheuses. Voilà le glacier. Tout le monde a froid et l'équipent de 5 personnes est long, baudards, crampons piolet , corde. Louis et Agathe se font une petite école de galce sur le bas du glacier. Enfin nous partons. Je suis en tête devant Marie, Agathe, Louis et Sandrine. La première pente passée, on se retrouve sur le plat du glacier, l'autre famille a pris l'option de faire l'arête , je choisis de passer par le glacier. Quelques torrents glacières décore le paysage. Nous laissons le matos à la sortie du glacier. La remontée est sympa, l'ambiance est bonne, le sommet encore loin ! Quelques passage d'escalade, et voilà le sommet, un peu de givre, la vierge et la Grande Casse, magnifique ! Séance photo et ravitaillement. L'autre cordée nous rejoint.
C'est parti pour la descente, le pierrier, le glacier, le refuge. Pique nique, pas de marmottes !
Longue descente  côté Sud de l'aiguille de la Vanoise, jusqu'aux Fontanettes. Odeur de bouquetin passé à trépa vers une cascade, mais nous n'avons rien vu !

Photos
Papillon
 
Lac de la vache

Marmotte


Marmotton

Le brouillard se lève

Sur le glacier Marie Agathe, Louis et Sandrine

Arrivée au sommet, Marie

Les glaciers de la Vanoise - glacier du génépy
le Dôme de Chasseforêt et la Dent Parrachée

La Vierge de la Réchasse, la Grande CAsse face Sud et la Grande Motte



On a essayé de sauter tous en même temps râté ?

Dôme de Chasseforêt

3 vainqueurs de la Réchasse : Marie, Louis et Agathe


 

Vidéo
 

 


Liens : semaine alpi/ rando à pralognan

Sommet de Bellecote - Dôme de Bellecote 3417 m
Pointe de la Vallaisonnay traversée 3020 m
Pointe des Volnets face Sud  3247 m
Pointe de la Réchasse - alpinisme en famille 3212 m

 

 

Vanoise - alpinisme - Pointe des Volnets - face Sud - 3247 m

Apoutsiak — alpinismeVanoise
Idéal pour tous les adeptes du terrain à Chamois, d upierrier infame, des pentes herbeuses délicates, la face Sud de la pointe des Volnets présente le gros avantage de ne pas présenter de section glacière ( attention en début de saison, névé raide par endroit ....)

Pour la petite histoire, cette course est un but ! Je voulais au départ aller à la pointe du Creux noir, voir le récit !

 
Le bouquetin aime faire le beau !!!
Topo :

Départ de Pralognan, parking des Fontanettes 1644 m
Remonetr le sentier qui permet de gagner le refuge les Barmettes (1983 m) et poursuivre en direction du col de la Vanoise. Avant le lac des Vaches, prendre le sentier qui mène au chalet des gardes (2430 m) pousuivre par le sentier jusqu'au lac de la patinoire (2509 m)
ensuite c'est plein Nord en direction de la crête (passage par le point 2556 m) et faire au mieux sur des pentes herbeuses raides puis rocheuses , puis pierrier parfois son consistance jusqu'à l'arête, en haut du glacier des Volnets. Sur celle ci, prendre à droite (Est) jusqu'à la pointe des Volnets (un passage un peu délicat versant sud) 3247 m

Retour par le même itinéraire.


Remarque : ça passe, mais le terrain est parfois très délicat, et l'itinéraire ne pérsente pas d'intérêt cetain...

Carto profil fichier GPS :

 



Fichier GPS au format GPX pointe des Volnets (clic droit enregistrer sous)

Récit :

Dernier jour de vacances, je décide de me faire une dernière course, la pointe du Creux noir sera mon objectif avec un retour pour 11 heures. Je me fais une grâce mat jusqu à 4 heures et c'est le départ vers 4 h 30 depuis les fontanettes. Montée rapide aux Barmettes puis long plat avant le passage d'un Chamois ou d'un Chevreuil ( dans le noir , je n'ai pas bien vu, visiblement je l'ai stressé, mais je n'ai pas fait exprès... Je rejoins le chalet des gardes pour une courte pause. Je repars et voilà le glacier de la patinoire. Le glacier de la patinoire, au dessus est en train de mourir, il ne reste plus que quelques mètres carrés de glace, d'ici deux ou trois ans, tout sera fini, je lui donne l'extrême onction, avec mes larmes ...

 
lac de la patinoire, le bien nommé iceberg
 
rive droite du glacier de la patinoire, lac et pointe du creux noir


Problème, le topo décrivait de passer rive droite du glacier, mais rive droite, il y a le lac surplombé de barres rocheuses verticales (ou presque), rive hgauche, c'est un pierrier et un terrain merdique au dessus, suivi d'un petit névé et un couloir rocheux raide pour acceder au col. Hésitation... carte, changement d'objectif, je vais rejoindre l'arête entre le Grand Bec et la pointe des Volnets et faire un des sommets, ça a l'air de passer un peu plus facilement. Je repars, terrain raide en herbe, puis pierrier, plus ou moins solide selon les endroits  (plutôt moins à mon goût), un aigle vient me survoler, j'ai l'impression d'ête un apache survolé par son signe...  Le terrain de vient plus facile, je croise un bouquetin qui m'évite lentement. Enfin l'arête, un peu de neige gelée ( ah oui, le piolet et les crampons sont inutiles, je les ai monté, tant pis. Il faut partir à droite, le sommet semble bien loin. Un passage merdique plus tard, le reste est une arête relativement solide.

Un petit coup de téléphone pour rassurer ma troupe, et oui, il faut tout de même les avertir du changement d'objectif et de mon retard ( je ne l'ai pas fait avant pour ne pas les réveiller...)
Et hop c'est la descente, un bouquetin, un pierrier, dans les pentes herbeuses, je décroche un bloc enterré, petit coup de stress, enfin, le lac de la patinoire et le futur feu glacier. Une marmotte file  dans mes pattes, je retrouve le monde sur le sentier du col de la Vanoise, et loupe la cascade que je voulais voir en dessous de Barmettes, j'en suis quitte pour une descente  par la piste noire avec de l'herbe dense jusqu'aux aisselles ! et enfin la voiture !

Course sans gros intérêt, à faire éventuellement en ski de rando.
C'est de la rando très très alpine !



Photos

 
Pointe de Bellecôte et Mont Blanc vus du sommet
glacier du cul du Nant
 
Pointe du Creux Noir et Peiclet polset


Grande Glière Epena et Grande Casse

Oups - il fait le cake maintenant, mais à 5 mètres, il faisait moins le fier...



 


Liens : semaine alpi/ rando à pralognan

Sommet de Bellecote - Dôme de Bellecote 3417 m
Pointe de la Vallaisonnay traversée 3020 m
Pointe des Volnets face Sud  3247 m
Pointe de la Réchasse - alpinisme en famille 3212 m

 

Sommet de Bellecôte - Dôme de Bellecôte par le glacier du Cul du Nant

Apoutsiak — alpinismeVanoiseFaune
Pointe de Bellecôte 3417 m

La pointe de bellecote est un joli sommet, et un bien beau Belvédère sur la Vanoise
Le recul glacière gait qu'on ne peut grimper dessus qu'assez haut (3000 m environ) et que la partie finale qui au temps de nos aïeux etait en neige, n'est plus qu'un pierrier immonde à 45 °, il faut s'élever sur l'arête sommitale en se méfiant des pièges !
 
Papillon
Topo

Du Laisonnay d'en bas (parking) , atteint en voiture par Champagny la VAnoise et Champagny le haut !
Gagner le sentier qui mène au refuge de Plaisance par le couloir du Mollard ( 2150 m).
Au niveau du refuge, repéré le sentier qui par à gauche (zones humides) avant le ruisseau et le suivre. (attention, ne pas aller trop vers le cul du Nant !...) Suivre le sentier en rive droite du ruisseau de Plaisance et le traverser vers le point 2479 m) attention, le sentier se poursuit en rive droite vers le Golet de la Vallaisonnay.
Remonter les pentes (cairns et sentes) qui mènenet au glacier. Le glacier s'aborde au mieux ( je suis monté rive gauche) pour le longer puis le traverser et rejoindre la base du couloir de neige ou d'éboulis ...
 
Le sommet de Bellecote et le glacier du Cul du Nant


Si le couloir est en neige, le remonter et gagner le sommet par l'arête (couloir à 45 ° )
S'il est sec (pierrier dangereux) , c'est merdique, remonter rive droite ou gauche au mieux dans des pentes avec des dales mélangées à des pierres instables ! Je suis passé à droite ( un autre alpiniste est passé à gauche quelques semaines avant moi (C2C))
De l'arête, rejoindre facilement le sommet.

On pourra également gagner facilement le Dôme de Bellecôte par le glacier et des pentes faciles !

Descente : par le même itinéraire

A faire également : la traversée Dôme des Pichères - Sommet de Bellecote - AD ( je pense que le rocher n'est pas toujours de qualité internationale, mais bon, c'est la Vanoise !



Carto, profil, fichier GPS
 


Fichier GPS au format GPX sommet de bellecôte (clic droit enregistrer sous)


Récit

Le sommet de Grand-Père.

 
Henri Bolon et Anne-Marie Bolon Sommet de Bellecôte

Ca fait longtemps que j'avais repéré ce sommet, qui sur les plaques photos de Grand-père avait vraiement fière allure. En 1995, une tentative à ski de rando, s'etait terminée en fiasco, départ tardif ( du fait d'un départ de Lyon lui aussi tardif, d'un oubli de lentilles ou de produit à lentilles, d'une non prévision de route barrée à hauteur de Champagny ( sur la carte à l'époque, il n'y avait pas le panneau piste de ski de fond, et comme on etait en retard, la voiture un poil rapide avait fini sa course dans un mur de neige barrant la route... sans bobo) Ainsi on etait parti tard ( trop !)  et on voulair rejoindre le refuge de Plaisance. La neige avait bien trnasformée (trop) Au loin, une avalanche s'etait déclanchée (impressionante ...) et ça nous avait  décidé à rebrousser chemin ( alors qu'on etait vraiemnt pas très haut) . Mais, on etait des aventuriers ( à l'époque) et nous avons décidé de bivouaquer à un endroit protégé des avalanches... Un petit trou dans la neige (pas profond), un peu de bois pour s'isoler du froid, les pieds dans le duvet et zou, au dodo... on a pas du beaucoup dormir, mais on a du bien rigoler... Bref, à 2 heures on s'est retrouvé sur les pistes de ski de fond de Champagny, à la frontale et on est rentré....
Si ça s'est pas du joli but ....

Bref, je découvrais quelques temps après les plaques photos de Grand Prère avec 4 alpinistes au sommet ( dont Grand-Père et Grand-Mère)... Marcher sur les traces de ses parents est toujours aréable , et un bon pretexte pour faire de la montagne...



J'en viens au récit proprement dit.
Ayant fatigué ma petite famille la veille, je decidais de partir vers le sommet de Bellecôte. Sandrine déclairait forfait, ma nuit fut blanche, un peu énervé , l'objectif etant de monter au sommet et de redescendre par le même itinéraire en rentrant à Pralognan pour midi !

Brefà vers 1 h du mat, je décidais d'interrompre ma nuit... et je partais pour Champagny et le Laisonnay.1 h 30, Départ, dans la nuit noire, avec le buit de la cascade en continue, à fond pour arriver en une grosse heure, sous les acclamations des étoiles filantes ! Bon, là, je me fourvois, je remonte le long du torrent qui vient du cul du Nant.  au lieu de bifurquer plus à gauche au niveau du refuge. C'est spongieux, mais je perds les sentes. ( d'autres perdent les eaux, chacun son truc !) "GPS, fidèle compagnon,... tiens, sur la carto il y a un sentier à 50 m au dessus..."  Et hop, voilà le bon sentier, ça remonte, toujours la nuit.  Je décide de trave=erser le ruisseau de plaisance, hésitation, est ce un cairn au dessus. Choix judicieux. Les cairns suivent, les sentes. Je repère sur le GPS le glacier. Et remonte vers celui ci. Je le rejoins, il est bien haut,il a du bien fondre, ces dernirèes années.  3000 m . Je m'équipe, casque, piolets et crampons, avec mon piolet Corsa Nanotech hyper light...  Mal des Rimayes, et si je tombais dans une crevasse, les journaux titreraient :"Mort au glacier du Cul du Nant" Pas classe, on va éviter.
J'évite le bord du glacier, et cherche les zones en glace, les crevasses parraissent petites. Tout va bien. Je remonte le glacier, j'ai enfin éteint la frontale, c'est pas trop tôt. Par contre de névé de sortie, comme sur le topo, il n'y a pas, juste un infame pierrier. Légère digression, sur le rocher typique vanoise, le pire de tous, à coté de ça , le Rocher typique Oisans, c'est du granit de Chamonix !!!
 
Lever de soleil sur le Mont Pourri


Bref, je décide de passer par la droite, même si ça n'est pas la panacée ! Rocher délité, gravillons, c'est raide, mauvais moment à passer, de toute façon, encordés ça ne serait pas mieux, je reste concentré. Enfin l'arête, le rocher est meilleur , et le sommet. Le soleil n'est toujours pas levé.



Je patiente, tiens il y a peut être l'heure du lever de soleil sur le GPS, Et oui, 6 h 11, plus que 10 minutes à attendre. La Grande Casse rosie, peut être est elle amoureuse, la Grande Motte aussi, l'appareil photo chauffe, je pause comme Grand-Père au sommet (sauf qu'ils etaient 4 ) puis je redescends et gagne les pentes faciles du Dôme de Bellecôte. Courte pause avant de redescendre, le regel est toujours bon. J'observe le couloir qui vient du Téléphérique de Bellecôte et de la Plagne, sus aux stations de ski ! la seuile trace sur le glacier vient de là. Je louvoie entre de fines crevasses. Je sors du glacier, et aperçois deux alpinistes qui montent, on papote, la descente se poursuit, pause bouquetins ( de compétions) ils sont magnifiques, je refais chauffer l'appareil photo.  la descente se poursuit, un peu au GPS, je me suis écarté de la trace pour les voir, le sentier, le refuge de Plzisance, courte pause piour faire le plein d'eau, et descente à fond de train pour rejoinder Champagny, je crois qu'il est 10 h 45 !
 
Bouquetin, la classe
 
Retour à Pralognan dans les temps, piour une séance d'escalade l'après midi !


Le conseil du jour : éviter de mourir au glacier du Cul du Nant.... Préférer un truc plus classe, comme les Grandes Jorasses ou la Kuffner...


Photos
 
A mon tour au sommet

Le Mont Blanc


La Grande Casse

La Grande Motte


Bouquetins




 
le refuge de Plaisance et la popinte de l'Epena et le Grand Bec




Vidéo


Liens : semaine alpi/ rando à pralognan

Sommet de Bellecote - Dôme de Bellecote 3417 m
Pointe de la Vallaisonnay traversée 3020 m
Pointe des Volnets face Sud  3247 m
Pointe de la Réchasse - alpinisme en famille 3212 m