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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Ski de randonnée - Pointe de Merdassier

Apoutsiak — Ski de randonnéeAravis

Dernier sommet de cette trop courte semaine de vacances.

j'y avais pris un but il y a 3 ans... Dans le jour blanc

Topo

De l'Etale, remonter les pistes puis les hors piste en direction de la grande Combe à droite du sommet. Presque en haut de cette combe vire (150 m sous l'arête) virer au Nord (à gauche) sous une barre rocheuse pour rejoindre un plateau. De là prendre la facette Nord Ouest et gagner le sommet (perso je suis arrivé à droite du sommet avant de reprendre l'arête facile sur 40 m)

Descente par le même itinéraire

Ski de randonnée - Pointe de Merdassier

Récit

Le sommet est sans intérêt mais on le voit de l'appart

J'y ai déjà pris un but il y a 3 ans , je me suis retrouvé 50 m sous l'arête dans le jour blanc

Bref, j'ai la pression.

Pas envie de revenir bredouille.

La veille, j'avais prévu de m'y rendre, si une opportunité se présentait. Mais il a pas mal neigé et le jour blanc a perduré. Dans l'après midi j'ai aperçu 3 skieurs en provenance du petit plateau sous le sommet, j'aurais peut être du y aller.

Ce matin, GRAND BEAU, Yes, mais mon routeur météo m'annonce du jour blanc dans la deuxième partie de matinée (mon routeur météo c'est Sandrine, ma femme, qui a force de me cotoiller, a appris à prendre la météo comme personne...). Mais, et oui, il y a un mais, c'est le dernier jour des vacances, et on doit vider l'appart. Bref, ça me fait un petit échauffement, entre l'appart et la voiture, sans prendre l'ascenseur. Vers 8h 40 , j'ai le feu vert des autorités (c'est marrant, les autorités, c'est également la routeuse météo...) Je file, sur les piste pour rejoindre le parking de l'Etale. Je peaute, salue un pisteur, d'abord sur les pistes puis dans les hors piste. La météo tourne, doucement, le routeur ne s'est, une fois de plus, faut il le souligner, pas trompé, malheureusement.

Dans les hors piste j'avance et remonte pour finir par les quitter, par gravité , les skieurs ne peuvent plus passer ici.

Enfin, je trace, dans cette grande combe. Je m'applique, à gauche, à droite. 30 cm de poudreuse sur un fond dur, parfois un peu verglacé, pas toujours faciles à "ancrer". L'esprit est hyper concentré, objectif, ne pas prendre de risque. Je choisis mes traces avec attention. cachée par la poudreuse, la couche en dessous n’accroche pas bien. J’essaie de suivre les traces de descente des skieurs de la veille. Me voilà 100 m sous l'endroit où j'avais buté en 2013, beaucoup trop à droite.

Je bascule à gauche, sous une barre, dans un passage raide. Les skis aggripent mal la neige verglacée, je décide de les mettre sur le sac. Je trace, m'enfonçant à chauque pas, le passage est passé et je me retrouve sur le replat. pas la peine de remettre les skis, la facette Nord Ouest me tend les bras.

Je file, puis attaque . Les pieds ancrent bien en dessous et je progresse à bon rythme, même si je m'octroie des pauses par moment. J'oblique légèrement à drotie pour ne pas me retrouver avec une sous-couche en rocher. Et je sors sur l'arête. Le jour blanc est bien là et Sandrine ne pourra pas me voir depuis en bas, j'aurais pu faire le kéké. J'ai mis 2 h alors que je pensais boucler l'affaire en 1 h 30.

Petite pause avant de redescendre, à ski. L'arête est facile, puis je me lance dans la face, à plus de 40° (beaucoup pour moi) Un grand dérapage avant que j'enchaine les virages, un plaisir. Au loin, je vois 7 ou 8 skieurs qui profitent de ma trace. Ç’aurait été si facile s'ils avaient tracé... Mais ça m'a fait du bien.

Je les croise, affinant au maximum ma technique, dans une neige de cinéma. Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, et je sens l'appel du routeur. Je ne remonterait pas me faire une seconde descente du haut de la Combe ...

Me volà dans les hors piste. Je rejoins rapidement les pistes. Je repeaute pour gagner la voiture. Et voilà, les vacances sont finies, sur une jolie sortie. Manquait quand même un peu de soleil ...

 

Photo

Ski de Rando - Pointe de Blonnière

Apoutsiak — Ski de randonnéeAravis

Jolie sortie tranquille

Ski de Rando - Pointe de Blonnière

Topo

Départ possible de l'Etale.

ou du parking de Comburce.

Pour aller de l'Etale au parking de Comburce, c'est un peu merdique. Il faut descendre au col de Merdassier et prendre la piste à flanc. Descendre la piste jusqu'à 1300 m en sortie de forêt et basculer vers l'est en direction du parking dans les pentes.

Depuis le parking, remonter la piste qui longe le Merdassier. Remonter au mieux la Combe de Blonnière, belle vue sur le Coillu à Bordel passer par le point 2022 avant de basculer vers la droite en visant le sommet 2369 m Les derniers mètres se gravissent à pied

Retour par le même itinéraire.

Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière

Récit :

J'ai longtemps hésité...

Longtemps hésiter à prendre la voiture pour descendre au parking de Comburce. Je savais que la descente depuis le col de Merdassier était merdique et difficile à trouver. Et le retour usant ! Mais mon petit coté écolo m'a dit " non, pars à ski c'est mieux, c'est ça l'Aventure avec un grand A..."

Bref, je suis parti de l'appart ski aux pieds !

Je décolle tranquille et je file par les pistes au col de Merdassier. Sur le GPS les traces se confondent, je la joue à la "oineagaign !" Et pourtant je le sais que ça n'est pas par là, je suis déjà descendu il ya 3 ans... Bref, je décide de passer par la pente des pylônes au niveau du col. Au début tout va bien, mais rapidement, ça devient infranchissable. Je remonte en escaliers pour trouver une trouée dans la forêt. J'y file, pas pour longtemps, il faut déchausser. Bon ben voilà, je suis engagé, je ne vais pas remonter maitenant, il ya des traces de GRP, je vais les suivre un moment. Skis sur le sac et c'est parti. Je m'enfonce par moment jusqu'au mollet . Je retrouve la pente sous les pylônes, en dessous ça sent les barres, je traversee et me retrouve dans des vires où l'on aperçois une sente avec le manque de neige. il ne faut pas s'en coller une, mais ça passe.

Je descends ensuite direct dré dans le pentu. et me rerouve, semble t'il au dessus d'une nouvelle barre, que je contourne par la droite retrouvant au passage le GRP, Voilà enfin la piste juste au dessus du parking de Comburce, comme annoncé, jusqu'ici, c'était bien merdique !

Me voilà reparti vers le haut, sur une piste. Je croise un surfer et un skieur qui ont déjà finis !!! Je n'ai encore rien fait. Je progresse et aperçois quelques skieurs au loin. La neige est bien dure en bas. Deux skieurs descendent le Coillu à Bordel. Ils rechaussent et remontent dans la combe et se retrouvent juste devant moi. Je décide de suivre leur rythme, un peu plus élevé que le mien. Je suis en légère surchauffe mais ça devrait passer, c'est un bon exercice. L'un des deux est un peu moins physique, et son rythme me va. Au loin , deux skieurs descendent de la pointe de Merdassier, mon prochain objectif. Tout en montant , je réfléchis, ça serait élégant de monter à la pointe de Blonnière, de redescendre sous la pointe de Merdassier et de remonter , Dré dans le pentu vers le sommet avant de redescendre directement sur l'Etale. Ca m'éviterait la méchante remontée de Comburce au col de Merdassier. Tout en avançant, je réfléchis aux risques : il est sans doute déjà un peu tard, la face Sud de la pointe de Merdassier a déjà chauffée, je risque de me prendre une coulée. Je décide de laisser tomber , c'est dommage, ça aurait été une jolie traversée, avec une belle trace GPS à la clef ;-).

Mes deux acolytes partent vers le Col de Blonnière quand je file vers le sommet. Nous avons dépassé un groupe d'anciens. Je me retrouve seul sur une bonne trace. Quelques conversions plus haut je dépose les skis , ne reste qu'une 20aine de mètres pour fouler le sommet.

Pause photo et je redescends.

Je décide de skier sous les pentes de l'Etale, à l'ombre. Mais je ne trouve pas de neige parfaite. Elle a déjà été travaillée par le vent et reste légèrement croutée. Je cherche, je cherche, et fini par trouver de bonnes portions. En desssous du Coillu, ça devient moins bon et bien dur. Je rejoins le virage au dessus de Comburce ou je dépeaute pour remonter à Merdassier skis sur le sac par mon itinéraire de montée.

Tout se passe bien, j'ai juste à suivre mes propres traces (ah oui, j'ai oublié de vous dire que personne ne passe par là d'habitude en hiver) Un chamois surveille ma progression. La neige a légèrement fondue depuis ce matin. Je remets les skis 100 m sous le col. Je rejoins le col puis les pistes avant de rejoindre l'appart pour une petite sieste !

Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière
Ski de Rando - Pointe de Blonnière

Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

Apoutsiak — Ski de randonnéeAravis
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

Magnifique traversée

Montée par la Combe du Grand Crêt, Trou de la Mouche, descente par la Combe de Paccaly

Nouvelle montée par la Combe de Tardevant

Ambrevetta

Descente par le même itinéraire.

Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

Topo

Du parking des Confins, prendre la direction de la Combe du Grand Crêt que l'on remonte d'abord par la rive droite puis en son centre. La pente qui mêne au trou de la Mouche est plus raide

Trou de la Mouche : 2463 m

Du Trou de la Mouche, deux solutions : pour les bons skieurs, à gauche, une belle pente raide ramène dans la combe de Paccaly

Pour les moins bons skieurs, à droite à pied, par la rampe puis brievement dans le couloir à l'Est avant de revenir sur l'arête et chausser un plus bas. Redescente de la Combe de Paccaly, au mieux !

En bas de la combe, rester à droite et vers 1670 m possibilité de basculer dans la Comb de Tardevant. Remonter les pentes de la combe de Tardevant. Passer à hauteur du lac de Tardevant et gagner l'épaule de l'Ambrevetta 2450 m. Possibilité de gagner le sommet par l'arête 2501 m

Descente par la combe de Tardevant. Remettre les peaux en bas pour rejoindre le parking des Confins

Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

D'autre idées

 

1°) Montée au Trou de la Mouche et descente dans le vallon de Tré le Crot pour regagner la combe de la Forclaz par le passage de la Grande Forclaz, descente aux Confins par la combe de la Forclaz

2°)Même itinéraire mais descente par la Forclaz et non par Tardevant !

.

Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

Récit

C'était un projet que j'avais depuis longtemps

Enchainer deux combes (chacun selon ses moyens !)

Tout commence mal à l'appart', la voiture est tankée dans la neige et je perds 3/4 d'heure à la sortir bien que de gentils vacanciers soient venus m'aider... Bon, bref, une fois parti, j'atteinds rapidement les Confins où il y a déjà un peu de monde. Décollage. Je prends mon petit rythme et remonte la Combe. Je rattrape lentement quelques groupes.

Voilà la pente sous le Trou, je la remonte. Un collant pipette me revient dessus au moment où j'arrive au Trou, il ne m'a pas dépassé, l'honneur est sauf. Courte pause avant de basculer versant Paccaly

J'adore cette vue !

Je bascule donc, hésitation sur l'arête, avant de trouver le bon chemin vers le petit col en dessous. J'en profite pour décrocher un ou deux rochers branlants involontairement. Deux skieurs en dessous ne s'en offensent pas. On voit qu'on n'est pas en période de vacances des Parisiens... (Bon, je me suis quand même platement excusé !)

Bref, je pars pour la descente, cherchant la neige parfaite. Je n'en trouve que de la bonne. Malheureusement pas de la parfaite. Le bas de la combe est déjà là, je remets les peaux. L'impression d'être tout seul. je repars vers le haut. Je retrouve une trace de montée et c'est parti. Au loin il y a des skieurs, j'ai l'impression d'être le dernier. Mais je reviens très lentement sur l'un deux. Que je parviens à dépasser au niveau du lac. Il me dit un mot sympa. Je poursuis. Finalement, je dois être un peu cuît, j'ai du mal à le larguer, et un autre skieur me revient dessus et me passe. Voilà l'épaule. Il n'y a qu'une seule trace de ski pour aller au sommet et je suis un peu fatigué , je décide d'en rester là.

Je ravitaille avant une excellente descente. En bas, j'avais oublié qu'il y avait pas mal de déniv. Alors au lieu de remettre les peaux, j'ai mis les skis su le sac, petite erreur. Avant de rechausser pour une ultime descente et rejoindre le parking des Confins, et ses free riders en provenance directe des pistes de la Clusaz.

Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta
Ski de randonnée : Traversée du Trou de la Mouche - Ambrevetta

Vidéo : Sherpas les vrais héros de l'Everest (integrale)

Apoutsiak — Vidéo - Mountains around the worldHimalayaEverest

Vidéo Sherpas les Vrais Héros de l'Everest

3 parties - de 52minutes chacune

superbe reportage !

Sherpas les vrais héros de l'Everest 1/3

Sherpas les vrais héros de l'Everest 2/3

Sherpas les vrais héros de l'Everest 3/3

Bonne année 2016 !!!

Apoutsiak — humeurrétrospectivevidéo - Les vidéos d'Apoutsiak

Et comme chaque année , une petite vidéo rétrospective d'une année encore bien chargée !!!

Bonne année à tous !

Et rendez vous là haut !

Bonne année 2016 !!!

Rétrospective 2015

Apoutsiak — vidéo - Les vidéos d'Apoutsiakrétrospective

Meilleurs voeux pour 2016

Avec comme chaque année la rétrospective de la belle année passée

Les projets pour 2016

Apoutsiak — humeur

Après une année 2015 plus que bien remplie, voilà l'heure de lancer les projets pour 2016. Et pour le coup c'est assez simple, le challenge des 82 4000 semble accessible (j'ai failli mettre facilement, mais quand je me suis souvenu des courses à réaliser, je me suis abstenu)

En gros il me reste 8 sommets qui peuvent se réaliser en 4 courses (de 2 à 4 jours) si tout va bien

 

Courses hivernales (à ski)

Mont Maudit par la voie normale

Barre des Ecrins face Nord (facultatif)

Grand Paradis face Nord (facultatif)

 

Courses estivales :

Zinalrothorn

Mont blanc Via ... : Blanche de Peuterey - Pilier de l'Angle - Nuit à Eccles - Pointe Louis Amédé.

Schreckhorn Lauteaarhorn - soit en traversée - soit séparément avec le Lauteraarhorn à ski

Dent du Géant (facultatif)

 

Y'a plus qu'à !

 

 

 

 

 

Mont Maudit
Mont MauditMont Maudit
Mont MauditMont Maudit

Mont Maudit

Mont blanc arête de PeutereyMont blanc arête de Peuterey
Mont blanc arête de Peuterey

Mont blanc arête de Peuterey

Zinalrothorn Zinalrothorn
Zinalrothorn
Zinalrothorn Zinalrothorn Zinalrothorn

Zinalrothorn

Schreckhorn - Lauterarrhorn

Schreckhorn - Lauterarrhorn

Les Bivouacs de 2015

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesMassif du Mont Blanc

2015 a été pour moi, l'année des Grandes courses. Et qui dit grandes courses, dit grand bivouac.

Cet article est là juste pour faire un joli inventaire...

 

En premier lieu (c'est l'ordre chronologique), le Bivouac au col Emile Rey : 4030 m !

 

Bivouac du col Emile Rey

Accès :

Depuis Courmayeur, (parking du Frêney) rejoindre le refuge Gonella ( 3071 m) long... très long ! Le lendemain, 2 couloirs de 600 m à 50° vous attendent : le couloir du bivouac Quintino Sella qui mène au glacier du Mont blanc puis le couloir sud du col Emile Rey qui mène au bivouac

 

Descente :

par l'itinéraire de montée ou bien versant nord sur le glacier du Brouillard est ses crevasses parfois infranchissables...

Courses possibles :

 

Mont Brouillard, Pointe Baretti, Pointe Louis Amédée, Mont Blanc

 

Bivouac du col Emile Rey, vue d'ensemble
Bivouac du col Emile Rey, vue d'ensembleBivouac du col Emile Rey, vue d'ensembleBivouac du col Emile Rey, vue d'ensemble
Bivouac du col Emile Rey, vue d'ensembleBivouac du col Emile Rey, vue d'ensemble
Bivouac du col Emile Rey, vue d'ensembleBivouac du col Emile Rey, vue d'ensemble

Bivouac du col Emile Rey, vue d'ensemble

Le Bivouac proprement dit

Bivouac en "neige" situé pile sur le col !

possibilité de faire une plateforme pour 2 et une petite cuisine plus loin.

Pour la partie chambre, creuser et laisser de chaque coté des murets qui empêcheront de basculer dans les couloirs Nord ou Sud...

 

En pratique :

Ben on venait de Gonella. On est arrivé pas trop tard alors on a filé sur le Mont Brouillard et la pointe Baretti. 2 h plus tard, de retour au cool, on se creusait un petit nid douillet (enfin je creusais parce qu'Anne faisait de l'eau ...). Bivouac très impressionnant, perché au dessus du vide. La météo annonçait quelques averses éparses en début de nuit, ce qui fut le cas. Ou presque... il a neigé toute la nuit ! et le matin on était recouvert de neige (et le matos aussi). Bref on a du filer versant Brouillard sans finir la course que nous projetions : Pointe Louis Amédée Mont Blanc.

Descente délicate dans une neige pourri pour rejoindre le glacier du Brouillard et ses crevasses infranchissables. On a fini par s'en sortir après bien des détours...

 

Perso, j'ai bien dormi !

 

 

Bivouac du col Emille Rey - avant / après la peturbation...
Bivouac du col Emille Rey - avant / après la peturbation... Bivouac du col Emille Rey - avant / après la peturbation...

Bivouac du col Emille Rey - avant / après la peturbation...

Bivouac Pointe Young - 3996 m

 

Bivouac utile dans le cadre de la traversée Rochefort Jorasses

 

Accès :

depuis le bivouac Canzio en gravissant la pointe Young

Le bivouac se situe juste en contrebas de la pointe versant Est

Descente :

Ben il n'y en a pas

possibilité en cas de problème de retrouver une lingne de rappel sur l'arête de la pointe Young qui mène à canzio

Pour le reste il faut poursuivre sur les Jorasses... Long, technique et engagé

Courses possibles

Ben... la traversée Rochefort Jorasses.

Le bivouac de la pointe Young - Grandes Jorasses
Le bivouac de la pointe Young - Grandes JorassesLe bivouac de la pointe Young - Grandes Jorasses
Le bivouac de la pointe Young - Grandes JorassesLe bivouac de la pointe Young - Grandes JorassesLe bivouac de la pointe Young - Grandes Jorasses

Le bivouac de la pointe Young - Grandes Jorasses

Le bivouac proprement dit

Un bivouac très montagne

Sur une vire située 3 mètres en contrebas du sommet de la pointe Young versant Est

La vire est une terrasse relativement confortable ou l'on tient à deux (peut être 3), les pieds légèrement dans le vide...

Assurance obligatoire : il y a pas mal de béquets au dessus. A deux on a largement de la place pour faire la cuisine sur le coté.

Accès à l'eau :

Penser à prendre de l'eau en Face Nord avant d'arriver. Le leu peut être sec et c'est assez galère d'aller chercher de la neige...

 

En pratique

Logiquement on arrive au bivouac après un jour de course depuis Torino. Mais nous, on a dormi à canzio et on s'est fourvoyé dans la face de la pointe Young. Après pas mal de tergiversation, on est arrivé tant bien que mal à la pointe Young au coucher du soleil. J'étais chargé de ramener de la neige lors de la dernière longueur, mais tout s'est renversé lorsque j'ai voulu passer le sac de neige à Anne. Bref, j'ai du me retaper la dernière longueur

Repas tranquille avec au loin Courmayeur. Engagement maximum. Pas de retour aisé vers le bas.

Nuit correcte même si on est resté vachés toute la nuit. Anne a glissé un peu dans le vide, on baudard a fait le reste ;-)

Le lendemain, grande journée sur les Grandes Jorasses pour atteindre le bivouac suivant.

 

 

Le bivouac de la pointe Young... AmbianceLe bivouac de la pointe Young... Ambiance

Le bivouac de la pointe Young... Ambiance

Le Bivouac de la pointe Whymper 4184 m

Bivouac également situé sur la traversée des Grandes Jorasses

 

Accès :

soit depuis la traversée des  Grandes Jorasses

Soit pour ceux qui aiment les bivouacs ; depuis la voie normale des Grandes Jorasses

Le bivouac est situé juste en dessous de la pointe Whymper. Rochers en place

 

Descente :

Par la voie normale des grandes Jorasses (long)

 

 

Bivouac Grandes Jorasses - pointe Whymper
Bivouac Grandes Jorasses - pointe WhymperBivouac Grandes Jorasses - pointe Whymper
Bivouac Grandes Jorasses - pointe WhymperBivouac Grandes Jorasses - pointe WhymperBivouac Grandes Jorasses - pointe Whymper

Bivouac Grandes Jorasses - pointe Whymper

Le bivouac proprement dit

relativement plat, il se situe juste en contrebas de la pointe Whymper

Pierre pour "protéger" le bivouac

possibilité de faire plusieurs emplacements !

Vue incroyable sur toutes les alpes !!! avec notamment un coucher et un lever de soleil d'anthologie !!!

Il y a de la neige à proximité pour l'eau.

 

En pratique

On est arrivé fatigués par une grosse journée depuis la pointe Young. Décollage assez tard et beaucoup de neige sur l'itinéraire. Quelques manœuvres de corde ratés notamment un rappel bloqué et on arrive vers 16-17 h au bivouac. On a hésité à aller jusqu'à la pointe Walker mais on l'a laissé pour le lendemain.

Renforcement du bivouac avec des pierres et de la neige

Rapidement, mauvaise nouvelle, je pète mon thermarest sur un rocher.

Coucher de soleil superbe et nuit fraiche (dut au thermarest crevé) Mais magnifique avec un ciel bien étoilé.

Le lendemain on a croisé Ueli Steck, super sympa, dans sa traversée des 82 4000 !

Bivouac pointe Whymper - ambiance
Bivouac pointe Whymper - ambianceBivouac pointe Whymper - ambiance

Bivouac pointe Whymper - ambiance

Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m

Apoutsiak — RandoJuraChasseron

Magnifique rando qui passe par les principaux sommets du secteur

Cette rando a été réalisée le 20 décembre 2015

Température : 10°C alors qu'en général il fait plutôt -20°C !

Un été en hiver !

Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m

Topo :

Départ du Col des Etroits

les Avattes - Petites Roches - Chasseron - Roches Eboulées - Crêt de la Neige - Roches Blanches - Noirvaux - Deneriaz dessous - Saut de l'Eau - col des Etroits.

21 km 1150 m de dénivelé

Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m

Récit

Et c'est parti pour de nouvelles aventures sur mon sommet préféré : le Chasseron. J'ai repéré dans le dernier En Vadrouille une rando qui fait un tour intéressant : passant par les sommets et le saut de l'eau, un joli enchainement.

2 mois que je n'ai pas fait de sport ou presque, après mon entorse, juste de petites rando. L'heure est aux règlements de compte mais également voir si la cheville tient...

Une photocopie du en vadrouille, la carte dans le sac à dos, un pique nique et c'est parti.

10 minutes de voiture plus tard, je me rends compte que je n'ai pas pris les photocopies du "En vadrouille". La loose ! Pas envie de repasser par la maison, je connais bien le coin, je devrais me débrouiller.

10 h 45, je déboule au col des Etroits. J'enfile mes souliers de rando, et je pars sous un beau soleil.

Le départ est tranquille puis ça grimpe sur une piste. Je me rends compte qu'il fait super chaud. J'ai pris un tout petit sac et je sens que je vais porter ma softshell et mon gilet dans le sac, longtemps.

En 1 h je suis aux Petites Roches, pause photo. Il y a pas mal de randonneurs, une chouette mer de nuage sur la Suisse et le Alpes en contre jour à peine voilé au fond !

Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m

Je repars pour la traversée entre les deux sommets et voilà le Chasseron, le sommet des Dieux comme annoncé dans "En Vadrouille" Ben oui, les Romains y auraient élevés un grand temple...

1 h 20 de rando !

Je descends en contrebas pour piqueniquer. tout en réfléchissant à la suite du périple. Dans mon esprit est prévu un petit ralongi : remonter aux Roches Blanches avant de regagner Noirvaux et reprendre la rando initiale aux Deneriaz dessous.

Si la cheville tien, je le joue comme ça.

Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m

Et c'est reparti vers les Roches Eboulées, la cheville tient. Je remonte la sente vers le rêt de la Neige d'où je prends le début de l'arête des Roches Blanches. Le début est peu marqué puis tout s'enchaîne. A un petit col, je vois un randonneur croiser le chemin. Je poursuis, lève un beau chamois dans la forêt. je me retourne, bizarrement, le randonneur m'a suivi alors qu'au départ il semblait qu'il cherche à redescendre versant ouest. Je rejoins le sommet des Roches Blanches. Vue superbe, ambiance superbe. le rocher est blanc (ça tombe bien) et la vue sur le Chasseron est chouette ! Le randonneur me rejoins et passe devant. Flûte il va me virer la faune locale du sentier.

 

Après ma pause, "réenglucidification"... Je repars. Le randonneur est dépassé 5 minutes plus tard, il me demande la suite de l'itinéraire. et si j'ai la carte. Je lui annonce la descente raisasse en face Ouest des Roches blanches. A priori, il a fait demi tour...

 

Longue descente pour rejoindre Noirvaux ou je retrouve un peu de nieg eet de glace sur le sentier. Je rejoins la Deneriaz dessous avant d'emprunter un chemin inédit pour moi, celui qui contourne la Maya. C'est correctement balisé et je suis le sentier qui mène au Saut de l'Eau. Petite pause casse croute. J'opte pour le passage par le haut pour rentrer au col des Etroits

Rando superbe et bien longue

5 h 15 pour le tour total, d'un bon pas

 

Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m
Randonnée : Le Grand Tour du Chasseron - 1607 m

Un été efficace !

Apoutsiak — humeur4000

Bilan de la saison estivale

 

Et oui, à priori, sauf modification de dernière minute, ma saison estivale est terminée.

Bon, il faut bien avouer qu'elle a été chargée

 

Fin Mai : Aiguilles du Jardin - Grande Rocheuse - Aiguille Verte au départ du refuge du Couvercle par le couloir Armand Charlet descente par le Whymper - 23 h sur la montagne, retour à la nuit.

Le lendemain, descente du refuge et remontée à la cabane du Grand Mountet pour enchainer avec la Face Nord de l'Obergabelhorn !!!

avec Anne

 

Fin Juin : Pointe Baretti - Mont Brouillard, mais but le surlendemain pour atteindre la pointe Amédée. Bivouac au col Emile Rey 4030 m, premier bivouac de l'année déjà spectaculaire. Retour par le crevassé glacier du brouillard

avec Anne

 

Fin juillet  : En famille, Punta Giordani, dans les Monts Roses.

avec Agathe, Marie, Louis et Sandrine : une famille à 4000 m !

 

Août  : Traversée Rochefort Jorasses. On a un peu explosé le timing, mais on s'est fait plaisir. 2 bivouacs : un sur la pointe Young, un autre sur la pointe Whymper. Bien engagé !

Avec Anne

 

Septembre  : Traversée des Aiguilles du Diable : grandiose et technique !

avec Yannick

 

Fin Septembre : Traversée des Breithorn partielle avec Roccia Nera

Avec Gianluca

 

 

Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse

Aiguille du Jardin - Grande Rocheuse

Obergabelhorn

Obergabelhorn

Pointe Baretti - Mont Brouillard

Pointe Baretti - Mont Brouillard

Punta Giordani en famille !

Punta Giordani en famille !

Traversée Rochefort - Jorassses - les arêtes de Rochefort

Traversée Rochefort - Jorassses - les arêtes de Rochefort

Traversée des Aiguilles du Diable

Traversée des Aiguilles du Diable

Traversée Roccia Nera - Breithorn

Traversée Roccia Nera - Breithorn

Au total sur 2015 : 23 4000 ! dont 3 déjà parcourus ! A part Ueli Steck, qui dit mieux ? ;-)

Reste pour 2016 :

Le Zinalrothorn

Le Mont Maudit

La traversée Schreckhornlauteraarhorn

La Blanche de Peuterey Pilier de l'Angle à enchainer avec la pointe Louis Amédée et le Mont Blanc de Courmayeur... vaste programme !

Vidéo : alpinisme traversée des Breithorn

Apoutsiak —
Vidéo : alpinisme traversée des Breithorn

Alpinisme : Traversée des Breithorn - Roccia Nera

Apoutsiak — 4000ValaisalpinismeMonts Roses

...ou presque

Mais pas très grave, j'avais déjà gravi les 2 derniers sommets durant l'été 2003 !

La course est magnifique .

Topo :

 

Se garer à Saint Jacques peu poser un problème les week end de beau temps...

Pour le reste parking en face de l'église ou plus haut.

 

 

Refuge des Guides du Val d'Ayas

 

de Saint Jacques (1689 m), suivre l'itinéraire balisé 7

Remonter le sentier qui rejoint Plan de Veraz (2050 m) puis plus haut le lac bleu (2215 m) pause obligatoire

Traverser le pont et suivre toujours le sentier 7, laissez la première moraine tranquille !... et par la seconde (bon sentier , rejoindre le refuge Mezzalama (3004 m).

Pour mémoire, quand le refuge n'est pas gardé, les toilettes sont crades et à priori il n'y a pas d'eau à proximité (ni neige)

Du refuge Mezzalama, prendre le sentier qui aprt sur la morraine et rejoint des barres rocheuses. Le balisage jaune est très esplicite il suffit de le suivre. Ca n'est jamais dur. Rejoindre le glacier sous le refuge Guide Val d'Ayas. traverser le bas du glacier et remonter les éboulis (cairns) qui permettent de gagner un collet sous le refuge (collet à l'est du refuge) La suite est faite de corde et d'escaliers en bois) évident juqu'au refuge des guides du Val d'Ayas - 3420 m

 

Refuge d'hiver : 20 places environ, gaz, matériel de cuisine couverture

confort 3*

Neige à proximité

On regrette juste, les toilettes fermées !

 

Roccia Nera

De refuge d'Ayas, remonter un peu au dessus du refuge puis prendre pied sur le glacier (crevasses) se diriger d'abord en direction Nord Est puis sur la rampe Est nord Est qui mène sous le col entre Castor et Pollux (crevasses toujours).

Longer la base du pollux et gagner le pied de Roccia Nera sous le Schwartzhor. Deux possibilités : soit passer par le bivouac Rossi et Volante (3787 m)

soir par un petit couloir rejoindre les pentes supérieurs de Roccia Nera

On remonte ces pentes assez facilement pour atteindre le sommet (35 °).

Roccia Nera 4075 m

 

Traversée des Breithorn

De Roccia Nera suivre l'arête (corniches) et rejoindre par des rochers peu difficile le sommet du gendarme (jumeau Est du Breithorn - 4106 m)

Par un rappel (annonce 20 m on a utilisé une corde de 60 m utile pour la deuxième partie de la course) on gagne le col et l'on remonte des pentes de eneige pui par une escalade relativement facile on gagne le jumeau ouest du Breithorn 4139 m

Trouver le rappel à l'ouest sous le sommet (un pas de désescalade un peu technique)

En un ( 2*30) ou deux rappels (2*20) gagner le glacier. Suivre l'arête pour buter sous le sommet 4159 m

 

La suite (non parcourue ce jour) Remonter les 3 ressauts en ce maintenant plutôt à gauche de l'arête dans des dièdres en III (possibilité pour le premier de monter sur l'arête IV)

Du sommet de la partie rocheuses suivre l'arête jusqu'au Breithorn ouest 4164 m

 

Descente

Par le grand glacier di Vera jusque sous le Castor (attention quelques montées et beaucoup de crevasse

Puis par l'itinéraire de montée.

 

 

 

 

 

Récit

Pas de partenaire de dispo pour cette course, je me tourne donc vers Camp2camp. Au départ on était 2... puis 3, puis 4 quand Ovidiu s'est proposé de venir avant de se retrouver à 2 après quelques annulations. C'est la joie des rencontres internet... Je retrouve Gianluca, un italien installé en Suisse à Aigle (ça tombe bien , c'est sur ma route) on file par le col du Grand Saint Bernard vers la vallée d'Aoste (deux raisons à cela : 1°) la route du rand Saint Bernard est très jolie - 2°) le tunnel est à mon goût un peu cher et vu que je suis un petit peu rapiat...)

Bref Gianluca l'estomac dans les talons quand on arrive à Aoste mais il ne perd rien pour attendre, 30 kilomètre plus loin on remonte la route tourmentée du Val d'Ayas. Gianluca sait se tenir, il tiendra jusqu'à Saint Jacques.

Bon, à Saint Jacques, c'est un peu le Bronx. Impossible de se garer, on monte au dessus du village puis on redescend vers l'immense parking 30 places du centre ville, pour trouver LA place : une voiture quitte son stationnement. Ouf !

On pique nique, on s'équipe et on décolle. Et qui a la corde... C'est bibi ! Me suis encore fait avoir. Gianluca se charge des lourds Friends et des 4 dégaines... J'oubliais les sangles.

Bref on décolle

Je ploie sous mon fardeau tandis que Gianluca virevolte. En plus il faut papoter et j'ai le souffle court. Ca monte assez rapidement mais je sais qu'à la descente on va morfler : des racines, des "escaliers de pierre", on ne va pas rigoler...

Gianluca me fait l'apologie du magnifique lac bleu. Je m'attends au meilleur, le reflet du glacier dans ses eaux profondes. Quand enfin on y arrive, je trouve un lac vert avec environ 200 personnes sur ses bords et pour tout reflet l’affreuse moraine. On y fait une pause. Au moins je comprends pourquoi le parking au village était complet... Ils sont tous là !!!

On repart, Gianluca m'explique que la première fois qu'il était venu il avait voulu monter vite au refuge en prenant la première moraine. La mauvaise... Grosse galère pour rejoindre le sentier sur la deuxième moraine sous le refuge Mezzalama.

On marche, deux techniques s'opposent : la mienne : sans pause jusqu'au refuge, Gianluca, des pauses tous les 100 m de dénivellation pour l’acclimatation. On se retrouve presque en même temps au refuge Mezzalama. Je visite des toilettes dans un état catastrophique et fais le tour du propriétaire. La pause est courte et on repart.

Je galope dans les passages rocheux, traverse le bas du glacier, en profite pour faire le plein d'eau dans un ruisseau glacière et file sous le refuge. Et me fourvoie. Oui messieurs dames, je me suis fourvoyé dans un pierrier immonde. Pas un bloc ne tenait, pas une pierre pour retenir l'autre. Et pourtant, je n'étais pas loin de la trace. Gianluca est derrière, il m'indique le bon chemin quand je tombe dessus. Je repars vers le haut. Quelques rustiques échelles, quelques salvatrices mains courantes m'amènent au refuge.

Première étape terminée.

Il y a du monde.

A peine arrivé, je m'attelle à la tache, recherche de neige pour faire de l'eau et faire bonne figure par rapport aux autres cordées. Oui, si on veut que tout se passe bien, il y a intérêt à ce que chacun mette de l'huile dans les rouages : il n'y a que 4 "feux" et nous sommes une bonne 15aine...

Mais il faut le dire, tout se passe bien, on mange assez rapidement. Un couple me reconnait. "On se connait me lance t'il ?" Moi, je me doute que c'est grâce au blog... "Apoutisak, c'est çà ?" et oui, bingo. "Ah, je croyais que vous étiez Suisse !" me lance sa femme un poil déçue quand elle apprend que je suis Franc Comtois. Le repas se passe bien, leur guide nous raconte ses exploits : il a fait le tour du monde en courant, en 5 ans à 12 km/h. Il lance des chiffres à la cantonade que mon cerveaux n'a pas le temps d'analyser, ça me fait voyager un moment, mais j'ai quand même mal aux jambes pour lui !

Nous sommes les premiers couchés et je suis le premier à dormir, lever demain à 4 h

Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama

Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama

4 heures, le réveil sonne, je me lève aussi discrètement que possible et rejoins la petite salle à manger. Déjeuner et préparation. Je sors du refuge et attends Gianluca qui tarde à arriver. Nous partons, la neige est tout de suite là, on s'élève un peu avant de prendre pied sur le glacier et ses énormes crevasses. Gianluca veut faire des nœuds sur la corde. J’obtempère, mais in petto, je me dis que l'intérêt des nœuds est de freiner la chute dans la crevasse, certes, mais que pour remonter, avec les nœuds, , ça ne sera pas un sinécure (en mouflant ou en remontant). On progresse, en louvoyant. Gianluca se moque de moi, j'ai pris une étoile au dessus du Castor pour une frontale, on peut toujours rêver. la route est longue, il faut passer au pied de ce Castor avant de repartir à gauche, On n'avance pas très vite mais c'est notre rythme.

On bifurque donc sous le Pollux puis on traverse le col. Il y a du monde au bivouac Rossi et Volante, deux cordées s quittent le refuge. Nous remontons un petit couloir qui nous amène aux pentes tranquilles de Roccia Nera. 30 minutes plus tard, nous arrivons sur l'arête et ses corniches. Nous croisons la deuxième cordée en provenance du sommet. et gagnons à notre tour ce sommet. Youhou. Courte pause, on s'en met plein les yeux, le paysage est superbe !

Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera

Roccia Nera

On repart en arrière, sur l'arête, on galope sur une arête de neige, puis sur du rocher engivré. Pas engivré sur quelques centimètres, plus de 50 cm de givre collé au rocher !!! Spectaculaire mais ça passe. On s’inquiète un peu pour la partie rocheuse du sommet central ! mais on n'y est pas encore !

Gianluca me fait remarqué que je lui demande en permanence si "ça va ?" et souhaite que je cesse. Je ne sais s'il souhaite que j'arrête de parler où s'il préfère que sa forme baisse sans que je m'en aperçoive ... De toute façon je continuerai à lui demander régulièrement son état...

Gendarme du Breithorn, on ne sait pas trop si ça compte pour une 4000, Gianluca me l'affirme, j'ai des doutes, mais on fait quand même une pause !

Sous le gendarme, on retrouve le second guide, qui nous indique qu'ils ont renforcé le relai pour le rappel. Pendant l'attente, je fais de superbes photos des cordées sur l'arête, une régal. Vient mon tour de descendre. C'est vertical et très impressionnant ! je ne m'attendais pas à un rappel si raide ! je rejoins Guianluca, on se réencorde et on repart sur les arêtes cornichées. quelques passages rocheux bien enneigés se laissent facilement traverser. Atteint le jumeau du Breithorn. Nouvelle pause sommet.

En bas on voit les cordées butées sur la partie rocheuse et faire demi tour. Mauvais présage.

Nouveau rappel, avec 60 mètres on est directement en bas pour se réencorder. Le passage neigeux est avalé. On décide de tenter de passer par l'arête (ou au moins de tenter) Gianluc apart devant. Mais assez vite il faut se rendre à l'évidence, il y a trop de neige, trop de givre pour passer par l'arête dans un temps correct si on veut être en bas ce soir.

On redescend sur l'arête de neige pour une pause (et réfléchir)

C'est vrai que j'ai fais les 400 qu'il me manquait et que je suis à présent un peu démotivés. En 2003 nous avions fait la fin de l'arête avec Christian Thiollot lors d'une traversée des Monts Roses avec le CAF de Besançon ! Gianluca me demande de finir l'arête en passant par le bas. Je me dis qu'il ne faut pas que je me la joue perso et accepte la proposition.

de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central

de Roccia nerra au breithorn central

On observe en bas les cordées traversées les crevasses, un vrai dessin de Samivel. Je vois l'alpiniste fier qui traverse sans émotion, le peureux qui hésite à chaque pas, le résigné qui s'attend à la sanction suprême. Vu du haut, c'est vraiment beau !!!

A notre tour de jouer les passes crevasses. Et qui joue le bizuth suicide ? C'est bibi ! Je suis la trace pour traverser une énorme crevasse.

Une courte pause nous permet de décider de laisser tomber l'idée de remonter sur les sommets suivants : trop long. Je décide de "couper" pour rejoindre la trave qui nous ramènera sous Castor.

Mais couper, ça veut dire passer à travers un champs de crevasses récemment bien enneigé. Je m'engage donc, prenant garde aux lignes des crevasses lointaines. C'est chaud mais ça passe, on rejoins la trace.la trace monte et descend afin d'éviter les zones de crevasses. Ca use. Il faut remonter vers castor. Gianlica peine un peu. on croise la cordée du guide du tour du monde et de ses clients. On papote un peu avant de repartir chacun de notre coté : eux vers le proche et confotable téléphérique, nous, vers la lointaine vallée d'Ayas. ! On n'est pas rendus !

Enfin voilà le Pollux. On bascule dans la descente ,on louvoie encore dans les crevasses et on retrouve le refuge. Pause !

les crevasses à la descente
les crevasses à la descente
les crevasses à la descente
les crevasses à la descente
les crevasses à la descente

les crevasses à la descente

Gianluca refait son sac, et c'est rien de le dire, il met des plombes ! mais avec le sourire ! alors comment dire, je suis obligé d'attendre. On file dans la descente au bout d'un bon quart d'heure. Pause à Mezzalama puis pause photo pour les bouquetins, puis pour les marmottes ! On a toujours deux techniques différentes : Gianluca fait plein de petites pauses mais il marche assez vite, moi je marche longtemps s'en m'arrêter mais moins vite. bilan, je n'hésite pas à partir devant en attendant qu'il ne me rattrape.

Bref, je descends, et au loin j'observe de temps en temps Gianluca au dessus.

J'atteinds un vallon avec une piste. puis le sentier remonte sur la moraine, j'espère que Gianluca ne va pas louper le sentier. On s'est de toute façon donné rendez vous au lac bleu ! Je remonte la moraine et la suis sur la crête tout en regardant derrière mais je ne vois rien, j'ai pris trop d'avance. comme prévu je vais attendre Gianluca au lac. Tout en descendant, je regarde dans le rétroviseur. Toujours rien... Je décide de faire une pause avant le lac en vue de la moraine, je devrais le voir débouler assez vite. Les minutes passent, mais rien. Inquiétant. Je tente de l'appeler mais personne ne décroche (tu m'étonnes, ça appelait chez lui à Aigle en Suisse !!!)

Au bout de longues minutes, je décide d'avancer jusqu'au lac où je me fais héler ! C'est gianluca qui s'est trompé, il a pris la piste et se trouve au mauvais endroit. il me fait signe de nous retrouver plus bas. Je repars rassuré. Quand on se retrouve, je me moque de sa relation avec les moraines !

On poursuit vers le bas entres racines, pierres et escaliers. et voilà Saint Jacques, son église et son parking, à présent vide.

On range nos sacs et on repart sur les routes sinueuses italiennes, Gianluca n'a d’ailleurs pas apprécié les à-coups de ma conduite ... Italienne.

Faut dire qu'il n'aime rien Gianluca, il n'aime même pas que le Mont Blanc soit Français. Ça n'est pourtant pas moi qui le dit mais les excellentes cartes IGN !!!

 

 

 

Merci à Gianluca pour la jolie sortie

Salutation à Olivier et à sa compagne, de mon "fanclub", ravis de les avoir croisés là haut

Bonjour au Vosgien (du même groupe) dont je ne connais pas le prénom, mais avec qui j'ai partagé des idées de trails...

Je n'oublie pas le coureur de l'extrême : le guide Serge Roetheli. Il m'a fait faire le tour du monde en 5 minutes ! Rapide mais efficace. Par contre, je crois que j'ai fait une indigestion de chiffres, moi, le matheux !

A Catherine, croisée fugacement sur l'arête, les mystères d'internet (et camp2camp) nous ont permis de nous retrouver virtuellement !

Aux autres cordées croisées, les Belges et leur fondant au chocolat bien apétissant, il m'a fait salivé, les Français hésitants sur le bon refuge à choisir pour la nuit.

Bref, encore de belles rencontres là haut !

 

 

 

en descendant du refuge - bouquetins et marmottes
en descendant du refuge - bouquetins et marmottes
en descendant du refuge - bouquetins et marmottes
en descendant du refuge - bouquetins et marmottes
en descendant du refuge - bouquetins et marmottes

en descendant du refuge - bouquetins et marmottes

Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable

Apoutsiak — alpinisme4000Massif du Mont BlancLes 100 plus belles

Sans doute les 4000 les plus techniques des alpes

Corne du Diable - 4064 m

Pointe Chaubert - 4074 m

Pointe Mediane - 4097 m

Pointe Carmen - 4109 m

Isolée - 4114 m

et Mont Blanc du Tacul - 4248 m

 

 

 

Vidéo

 

Topo

D+ IV + qq pas de V  

Juste un conseil, prenez un vrai topo, le dernier "4000 m peaks of the alps" (en anglais) est très bien fait !

En gros accès possible depuis les Cosmiques ou Torino

Décrit depuis les Cosmiques :

Rejoindre le pied de la pointe adolphe rey et remontez au mieux le glacier qui mène à la combe Maudite. Le mieux est de remonter le large couloir à gauche du couloir du col du Diable, passer la rimaye puis 40 m au dessus tirer à droite par une vire qui ramène au couloir. Le suivre jusqu'au col du Diable

Remonter en direction du col entre la Corne du Diable et la pointe Chaubert. Remonter la Corne du Diable (annoncé III + j'aurais dit IV bien tassé) jusqu'au sommet de la corne du Diable.

Retour en rappel dans la voie.

Remonter la pointe Chaubert par l'éperon (gazeux à souhait !) et rejoindre le sommet de la pointe Chaubert.

Rappels pour rejoindre le col entre la pointe Chaubert et la Médiane

On monte d'abord en ascendance à drotie puis on rejoint un dièdre. Le gravir en son centre puis tirer à droite sur l'éperon à mi dièdre (relais) On remonte l'éperon sur 10- 15 mètres avant de rebasculer à gauche dans le dièdre. Sangle pour réaliser la traversée du haut du dièdre. De là on remonte à gauche les pentes qui mènent à la Médiane.

Perso , j'ai trouvé la Médiane le sommet le plus technique !

Rappels puis ascension de la pointe Carmen (je ne me souviens plus très bien)

Rappel puis contournement de l'Isolée. Le début d'ascension de l'Isolée n'est pas sur l'arête mais 15 m en dessous (prisu) . En ascendance sur la gauche légèrement. On atteint le sommet et on redescend en rappel dans la voie. La suite est plus ou moins sur l'arête pour rejoindre la bastion final du Mont Blanc du Tacul

descente par la voie Normale du Tacul.

Récit

 

Première journée, décollage de la maison et route jusqu'à Chamonix, temps mitigé, très mitigé. Vers 10 h je pars du Col des Montets en mode trail pour me faire : la fin de l'UTMB. Malheureusement il fait gris, mais le parcours est super sympa, surtout quand n n'a pas 160 kilomètres dans les pattes...

Malheureusement, pas de vue, le temps reste bouché et je retrouve Cham sans trop de difficulté !

Retour en stop à la voiture, et retour à Cham pour quelques emplettes en vue de la course...

Je retrouve Yannick (Graziani, oui le grand, le très grand alpiniste... je ne fais d'ailleurs de la montagne qu'avec des très grands alpinistes...) à l'aiguille et en deux coup de téléphérique nous voilà à 3750 m, ça calme. Brouillard, l'arête de l'aiguille est complètement défoncée, une crevasse longitudinale impose de passer en versant Est.

On s'équipe et on décolle, dans la purée de pois, visibilité par moment 10 mètres ! Jour blanc ! Je parviens à suivre la trace relativement facilement. Par contre je ne reconnais rien, il ya des crevasses partout dans la première partie. Une courte montée, et nous voilà au refuge. 25 minutes d'approche pour le refuge, c'est raisonnable !

Petite séance d'étirements, excellent repas fait de lasagnes et de pana cota (miam miam) et au lit à 8 h, réveil à 3 h...

Je cauchemarde en me disant que je vais faire les aiguilles du Diable par la combe Maudite... Qui a dit mauvais présage...

Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable

3 h moins cinq, mon réveil sonne, dans le dortoir, ça fait déjà 10 bonnes minutes qu'il ya du remue ménage... Habillage expresse pour se retrouver à attendre 3 minutes devant la porte du réfectoire fermée, trop tôt (et pourtant j'avais visé court !) La porte s'ouvre. J'attends Yannick, il arrive 10 minutes plus tard, panne de réveil !!!

On déjeune au nutella avec du pain frais excellent !

Je m'équipe et file dehors filmer les cordées qui partent. Bizzarement elles n’apprécient pas les 1200 lumens de ma frontale pleine face. "Ah oui flûte" me dis je in petto. Finalement j'ai pas filmé grand chose pour ne pas les déranger. Dommage (Désolé Jules et Alexis...)

Yannick me rejoins, et on part au grand galop vers la combe Maudite. Quand je dis au grand galop, c'est au sens propre du terme, on est à fond. Au départ sur un terrain facile, puis entre d'énormes crevasses Ouhaou.

Arrivés en bas de la combe Maudite, sous la pointe Adolphe Rey, on repart vers le haut, D’abord quelques crevasses, pas trop technique, puis on en longe une plus grosse. Yannick hésite puis décide de passer à droite, le long de la pointe Adolphe Rey. Perso j'aurais suivi la trace, mais il a décidé que c'était la bonne solution. Et nous voilà sur des lames de crevasses à virevolter à droite à gauche, à contourner, à slalomer. Les trous sont énormes. Les passages délicats, quelques mètres verticaux en glace. Un pied à judicieusement placer entre deux trous, et le cauchemar annoncé de ne peut être pas trouver de solution de sortie par le haut (et de devoir tout se taper à reculons... Et pourtant au bout d'une demi heure riche en émotion (c'est rien de le dire) on se retrouve sur le plateau au dessus. Dire que je pensais que ça serait rando jusqu'aux aiguilles...

Et 5 minutes plus tard... c'est le Drame ! Une énorme crevasse nous barre la route. A gauche elle s'enfile dans un amas de séracs, à droite elle file jusqu'aux rochers. 10 mètres de large environ, même le meilleur sauteur en longueur du monde ne passerait pas (d'autant plus s'il a un sac à dos...) Purée, il va falloir tout redescendre. Yannick, lui croit en notre bonne étoile, et tel Moïse il avance vers le haut de la crevasse, le long des rochers... Infime espoir, ça passe, ça passe même facile, la crevasse se referme nous laissant passer. Après avoir ouvert les eaux, Moïse a refermé le pont de neige, permettant aux hébreux (nous) de traverser...

Bon dans l'opération , les deux autres cordées se retrouvent devant, on aurait peut être du passer à gauche, mais Yannick est trop sûr de lui pour que je mette en doute son choix. On poursuit au galop vers le pied du couloir.

C'est parti pour quelques mètres de couloir en neige. A l'approche de la rimaye, la cordée du dessus nous annonce "pierre !!!". On tire tous les deux à gauches, pensant que la pierre allait tomber à droite. Erreur, le frigo (petit mais frigo quand même) arrive à gauche, On repart en contre sens, laissant passer l'énorme bloc. Mais dans l'autre sens, il y a un petit bloc qui fuse au dessus de nos scalps. Fusé n'est pas touché, la cordée du dessus s'excuse, Yannick rale un peu, et on repart. On atteint le rocher. On décramponne et on file en traversée à droite rejoindre le bon couloir, quasiment vierge de neige.

Escalade facile, même si le rocher n'est pas bon. Il faut mille précaution pour ne pas faire partir de blocs. On progresse en parallèle avec la cordée de Jules et d'Alexis, mes éclairés du matin ! Pause au col du Diable, on va bientôt attaquer les choses sérieuses.

On repart vers le col entre la Corne et la pointe Chaubert. Hésitation, la corne fait elle partie des 4000, je ne sais plus, doute, Yannick me propose d'y grimper. J’accepte, ça m'échauffera; et il file tel un chat vers le sommet. Je me pelle un peu au relai. Mon tour vient, je décolle, sans sac (chouette !) le rocher est froid, mais la grimpe agréable et je rejoins Yannick au sommet de la Corne du Diable. Et de un !

Rappel, et on repart vers la pointe Chaubert. Jules et Alexis on shunté la Corne, et se retrouve donc, devant nous. Yannick part bille en tête. Je me retrouve derrière. Je sens qu'il veut rapidement dépasser. Escalade aérienne. J'ai mis mes gants de jardinage, fraichement achetés... erreur, ils sont élastiques et me coupent la circulation. Je ne sens plus mes doigts. Je les enlève rapido, mais c'est trop tard, j'ai déjà un bel onglet. Je rejoins tout le monde au sommet de la pointe Chaubert. Et de deux.

On file en rappel vers le col.

Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable

Et on repart. La Médiane, du bas, parait plus technique. Le départ est easy, mais ensuite ça se corse. Un dièdre peu prisu avec juste de quoi glisser un chaussure au fond du dièdre. Pas franc. Je me retrouve donc dans ce dièdre froid, quelque peu en difficulté. Peu de prise de main (ou je m'y prends mal) et les pieds qui ont tendance à zipper. Le froid qui me gèle les paluche et empêche une bonne préhension... Et ce qui devait arriver arriva... je zippe. Bon pas beaucoup. Bon petit coup de stress quand même. Je me reprends et repars. Négociant mieux le passage. S'en suit une traversée tout en finesse, sur la droite pour rejoindre le relai et l'arête.

La suite , c'est une dizaine de mètres sur cette arête aérienne avant de rebasculer dans le dièdre. Yannick y va tout en douceur pour traverser. Il retrouve l'autre coté et installe un relai au dessus. C'est mon tour. Le départ au dessus du relai un peu technique est facilement avalé. Puis il faut traverser. La sangle dans une main, je suis trop petit pour atteindre directement l'autre coté du dièdre (et pourtant le petit alpiniste est assez grand en réalité...) Je me retrouve en fâcheuse posture, tiraillé entre la "sangle main courante" et la paroi lointaine. La corde se tend, me permettant d’accéder au graal, je suis du bon côté.

Reste à remonter les derniers mètres vers la pointe Médiane. Je crois même avoir vu Yannick poser un genou dans l'un des passages. On se retrouve dans une sorte de tunnel. Après avoir pas mal hésité sur la technique à adopter, je finis par progresser en opposition sur les deux bord du passage. Ça frotte, ça fritte mais je progresse. et voilà enfin le sommet de la Médiane Ouf !

Les rappels pour descendre sont spectaculaires : en fil d'araignée, pleins gaz ! Ascension de la pointe Carmen, bien pointue, un poil physique et esthétique.

Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable

On refile alors en rappel vers l'Isolée. Que l'on contourne par la droite. La neige est bien présente à présent, ça change !

 

Courte pause. Yannick décide de traverser directement pour rejoindre la voie. J'avais pourtant bien vu qu'il y avait peu de prises... Très peu de prises ! Le voilà en traversée. La corde passe dans un vieux piton. et délicatement, tendu sur la corde il me demande du mou au fur et à mesure, pour progresser en équilibre sur d'hypothétique grattons, et la corde qui le tiraille à l'opposé. Après 10 minutes d'un intense combat il a traversé. Je me propose de redescendre un peu pour reprendre un chemin qui me semble plus facile. Bingo, c'est facile, il y a plein de petites prises partout. Je rejoins le relai avec une rare maestria...

 

Yannick bascule alors de l'autre coté d'un feuillet et je ne vois pas la suite. Rien que le basculement a l'air technique.  Il fait toujours froid à attendre au relai. J'ai bien le temps de cogiter sur le passage qui semble bien technique.

Mais viens mon tour, je bascule sur l'autre versant, et retrouve quelques prises. Je remonte délicatement une vire ascendante. Ma progression est lente mais régulière. Je finis par arriver sous le relai, mais je chope une crampe... au petit doigt !!! étonnant non. A la fois une crampe à l'auriculaire, c'est facile à passer, il suffit de l'étendre ! Chose faite.

 

Après le relai, c'est plus simple, le sommet est atteint, on aura fait les 5 4000 des aiguilles du Diable, et l'isolée n'aura pas été si difficile que ça !

 

Descente en rappel, pour une jolie pause ravitaillement et longue remontée dans des passages en II et III vers le Tacul. J'ai l'impression de me trainer mais je ne m’arrête pas. Un petit passage à flanc, sur la neige , et voilà l'antécîme du tacul pour une nouvelle pause. On rejoint ensuite le Tacul en papotant. Mon deuxième Tacul, la dernirèe fois c'était il y a fort longtemps avec Sandrine !!!

 

Quelques photos avant de redescendre, et dépasser les cordées un peu lente...

 

Puis , c'est le passage grandiose entre les crevasses et les séracs de la face Nord du Tacul. Grandiose mais dangereux. On file vers le bas, laissant sur place des cordées dont on ne sait si elles montent ou descendent. Je suis heureusement surpris, il n'y a pas de passage technique, une sente de glace louvoie entre les différentes crevasses avec un parcours assez logique. En bas du Tacul on papote avec un guide que Yannick connait bien avant d'attaquer la trop longue remontée à l'aiguille.

 

Montée au train, sans s’arrêter, et voilà l'aiguille et l'arête bien défoncée. J'ai failli me crouter sur la glace dans le tunnel !!! Ç’aurait été dommage devant tant de publique !!!

 

Bilan : une magnifique course, bien technique pour moi

Merci Yannick !!!

 

 

 

 

Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable
Alpinisme : Traversée des Aiguilles du Diable

Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra

Apoutsiak — RandoTrailVal d'Aoste

Traversée Courmayeur Saint Rhémy

27 km

2000 m de dénivelé

Topo :

Se garer à Villair au dessus de Courmayeur point 1433 m (auberge)

Remonter à l'alpage de Suche 1810 m (vue 3 étoile) puis poursuivre à flanc jusqu'à Curru (2005 m) avant de grimper jusqu'au col du Sapin (2436 m )

Descendre au Tsa de Secheron 2260 m avant de gravir les pentes du col entre deux Saults 2524 m

Descente en direction de Malatra Damon, traverser le ruisseau (pas de sentier) et rejoindre la sente en face qui mène au col de Malatra 2928 m

Descente par la Comba des Merdeux puis l'Arp du Jeux (il y a plusieurs options possible avant de rejoindre la gare de péage du tunnel.(en fait on rejoint juste après au niveau de la route du Col

Retour en stop simple sur Aoste

Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra
Randonnée : Le Balcon du Massif du Mont blanc - col du Sapin - col d'entre deux sauts - col de Malatra

Trail Rando au Mont Emilius - 3561 m

Apoutsiak — TrailRandoVal d'Aoste

Superbe belvédère sur la vallée d'Aoste

Voie normale

22 km

2030 m de déniv

Mont plus haut trail !!!

Trail Rando au Mont Emilius - 3561 m

Topo

 

Départ du parking du haut de la station de Pila 1900 m environ

Emprunter l'itinéraire 14 - 16 - 19 A qui amène à l'alpage de Chamolé, à la sortie du parking, l’itinéraire n'est pas facile à trouver. De là rejoindre le joli lac de Chamolé 2325 m (balisage 14 - 19 A) De là grimpette jusqu'au col de chamolé 2641 m.

De là descendre au lac d'Arbolle (sous le refuge 2495 m) et remonter le vallon d'Arbolle par l'itinéraire 14. Rejoindre le col des 3 Capucins par itinéraire 14 - 3242 m . Du col on rejoint le sommet du Mont Emilius en restant soit sur l'arête soit en versant Est (balisé cairn)

 

Retour :

Par le même itinéraire jusqu'au refuge d'Arbolle

Prendre ensuite l'itinéraire 14 qui mène au Vallon de Comboé (14) Passer au dessus du village de Comboé (faire très attention au chien !) et poursuivre jusqu'au col de plan fenêtre (itinéraire 20 et 16) poursuivre sur l'itinéraire 20 jusqu'à l'alpage de Chamolé puis reprendre l'itinéraire de montée pour rejoindre Pila

 

 

Condensé !

 

Super belvédère dans la vallée d'Aoste, gravi en mode trail.

 

2 remarques : impressionnant l'absence de neige jusqu'à 3500 m (seul 10 m à traverser un petit névé ... sur toute la balade) l'été caniculaire 2015 a laissé des traces !

 

Le chien au retour dans le petit hameau qui arrive une t'aboie dessus, avec le coeur qui s'emballe à plus de 150 bpm alors que j'étais hyper régulier... Arrivé à 1 m de moins, tous crocs dehors, il a fait demi tour !

Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail
Mont Emilius Randonnée trail

Mont Emilius Randonnée trail

Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du Mont Blanc

Apoutsiak — Val d'AosteRandoAgatheMarieLouisfamille

Montée possible soit en téléphérique soit à pied

Du col Chécrouit 1956 m redescendre vers Praz Neyron ou l'on découvre le sentier qui monte au Mont Chétif et plus loin à la vierge qui domine Courmayeur.

Mont Chétif 2343 m

Retour au col par le même itinéraire.

Du col partir vers le lac Chécrouit par le sentier du TMB (monde en saison)

Mont Chétif - Lac Chécroït

Mont Chétif - Lac Chécroït

Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc