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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Famille

Vidéo alpinisme : Dans l'ENFER du Grand PARADIS - 4061 m

Apoutsiak — 4000AlpinismehumeurfamilleAgatheSandrinevidéo - Les vidéos d'Apoutsiak

Ascension famille au Grand Paradis

et qui dit famille dit, spécialiste des plans foireux

Fenêtre météo qui ne dit pas son nom

en pratique 3 minutes de soleil

pour le reste : le vent, la neige, le brouillard et sa visibilité réduite...

On a quand même trouvé le sommet, mais pas la vue magnifique qui va avec, faudra juste revenir !

Avec Sandrine, et Agathe

Vidéo : Randonnée sur l'île de Vulcano , îles Eoliennes

Apoutsiak — randonnéetrekkingfamilleAgatheMarieLouisSandrine

Randonéne en famille sur l'île de Vulcano - îles Eoliennes - Sicile

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

Apoutsiak — Mont BlancMassif du Mont BlancfamilleLouisalpinisme4000
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

J'avais déjà emmené ma petite femme au sommet du Mont Blanc.

J'y suis retournée avec Louis, mon fils, 16 ans et une farouche volonté de parvenir au sommet !

 

vidéo :

Topo

 

Le topo complet est disponible dans l'article : Le Mont Blanc en amoureux

Pour information, partants du Mont Lachat, nous sommes montés par les Rognes, ce qui était une mauvaise idée en début de saison. De gros névés raides et expos rendent la rando bien technique (passage le plus technique sur l'ensemble de toute la course !!!)

Noius sommes redescendus en VTT (montés en tramway) Possibilité de les mettre dans le Tramway seulement dans le premier train le matin, impossibilité de monter les VTT au dessus de Bellevue. Descente par les pistes au plus tard (avec les sacs d'alpi)

Bellevue

Col de Voza

Bionnassay

Saint Gervais

Le Fayet

Excellente solution qui éite d'avoir à attendre le train (+600 m de descente si vous compter monter en train au Nid d'Aigle

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

Récit

Louis veut depuis longtemps  "faire" le Mont Blanc. Il a déjà gouté aux joies de l'alpinisme en gravissant quelques jolis sommets (Aiguille du Tour - aiguilles Crochues, Rosablanche...) il a même déjà gravi un 4000 il y a 3 ans : la Punta Giordani (toutes notre petite famille s'est retrouvée au sommet )

 

Première difficulté, trouver une place au refuge du Gouter alors que j'ai loupé la vente des places... Bref , je me connecte bien régulièrement à la centrale de réservation et finit par dégoter 1 place... Pour l'instant, je suis bon pour bivouaquer au dessus du refuge... Je passe les 3 journées suivantes avec le doigts sur la touche F5 de mon ordinateur, la sueur perlant sur mon front, la tendinite du fléchisseur du doigt menaçant. Lundi, 6 h 45, elle est là, LA seconde place. Je me retrouve avec mon smartphone en main, rentrant mes coordonnées et priant que la place ne soit pas vendu pendant mon achat (pire qu'un concert de U2 au stade de France) Arrive la question du Captcha, mes yeux d'ancien ne parviennent pas à bien distinguer les lettres et les chiffres savamment mélangés. J'essaie, mais ça ne valide pas. C'est un torrent de sueur qui coule de mon front, Stressomètre au maximum, je finis par réveiller Marie, ma fille, qui, du premier coup parvient à valider le code ! J'ai la seconde place!!!, Adieu bivouac galère, adieu portage odieux, à moi le confort extrême du refuge du Gouter.

Jeudi, une idée, un plan, plutôt que de galérer à prendre le train à la descente, pourquoi ne descendrions nous pas en VTT, il suffit de les mettre dans le train à l'aller, de les cacher en haut, de les récupérer et de redescendre par les pistes vers le Fayet. Ce qui éviterait d'attendre le Tramway du mont Blanc des heures à la descente !

Je consulte rapido la carte, ça a l'air de passer

Je téléphone à la compagnie du mont blanc à Saint Gervais pour savoir si c'est possible. 2 personnes me le confirment mais uniquement pour le premier tramway, ça tombe bien, c'est celui que nous souhaitons !...

Le sac est préparé, on stocke les deux gros VTT dans la 207 SW, ça tient juste avec les sacs et on file Sallanches pour une petite nuit d'hôtel (mauvaise pour moi). On pèse les sacs, juste pour voir, le mien, c'est 14 kg sans la corde, celui de Louis c'est 7 kg (sans le pique-nique).

Réveil vers 7 h, bon petit dej avant un petit quart d'heure de route. Il faut remonter les VTT, on se rend compte que le mien n'a pas de frein avant, et que celui de Louis n'a pas trop de frein arrière ! trop tard pour réparer, on verra bien.

Je prends les places, je précise qu'on a les VTT. je vois bien une bonne femme dans l'estanco qui fait la tronche. vous ne monterez les VTT à la dernière station que s'il y a de la place, sinon , c'est arrêt à Bellevue ! Étonnant, hier au téléphone, ça ne m'a pas été précisé. OK.

Je fais quelques tours du parvis de la gare, trop heureux de mon plan foireux ! Je papote avec un guide des Ecrins sympathique de la liste de matériel imposée par arrêté municipale par le trop médiatique maire de Saint Gervais, flûte on n'a pris qu'une paire de gant de rabe alors qu'il en faut 2 par personne. Le guide, lui n'a pas pris les masques (oui, la météo est annoncée bonne demain) On en rigole. Non monsieur Peillex, je ne suis pas pour cette montagne réglementée. Merci tout de même de prendre soin de notre santé !

On se retrouve dans le train, presque seuls dans le Wagon. A Saint Gervais, il se rempli un peu plus. Puis lentement la Crémaillère nous monte, lentement, très lentement. C'est long. Je fais la description à Louis : le col du Tricot, l'arête du Tricot, l'aiguille de Bionnassay, son arête qui mène au piton des Italiens. L'aiguille du Gouter se dévoile. Le col de Voza.

Direction Bellevue, pourvu qu'il n'y aie pas trop de monde.

Le train décélère, je calcule rapido que le nombre de personne sur le quai tient dans le train, ça doit être bon, il y a du monde, mais ça devrait jouer !

"Bellevue" annonce le "cabinier" (je ne sais pas comment ça s'appelle)

"Les VTT descendent !"

J'ai mal entendu !

Je me lève pour discuter

J'ai téléphoné hier, j'ai expliqué que je voulais monter jusqu'au Mont Lachat, il ne devait pas y avoir de problème... J'ai eu au téléphone deux personnes de la compagnie du Mont Blanc !

"Vous descendez les VTT"

Je tempête, j'argumente, j'explique, rien n'y fait, le butor est buté !

"Je ne prends pas la responsabilité de vous monter plus haut !"

Quelle responsabilité ? Je ne lui ai rien demandé !

Le monde monte... La pression augmente.

J'entends les employés discuter "On ne fait pas repartir le train tant qu'il y a les VTT à l’intérieur !"

Je sais que c'est mort pour nous, et je n'ai pas l'âme d'un gueulard (pourtant, ça mériterait !)

Je négocie de nous laisser le temps de garer les VTT avant de faire repartir le train. Une employé nous propose de les installer face à la cahute de la gare. On se précipite pour ne pas faire perdre trop de temps au train. La loose. On attache les 2 vélos à une barrière. On ne trouve pas le second cadenas, tant pis, un devrait suffire. J'essaie de calculer le dénivelé supplémentaire à la descente à pied : + 300 m qui viennent déjà s'ajouter au 300 entre le nid d'Aigle et le col du Mont Lachat. Soit 600 m de marche supplémentaire à la descente. Ça va être chaud !

Le train repart, on a perdu nos places assises dans la négociation, les VTT restent là, je suis amèrement déçu. Dommage, on fera avec.

La gare du col du Mont Lachat arrive.  Un petit soleil du matin nous accueille.

L'aventure peut commencer. (enfin)...

 

 

 

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

Et zou, dans la file, d'abord en direction du Nid d'Aigle puis je bifurque vers la gauche, un type me dit : "C'est le chemin des Rognes" Ben oui, c'est mon but, d'autant plus que logiquement, il est interdit de remonter par les rails entre le Mont Lachat et le Nid d'Aigle... Mais tout le monde y passe.

En plus, ça faisait longtemps que je voulais monter par les Rognes.

On part à gauche donc, sur un sentier qui grimpe bien. En dessous de nous, un gros groupe de randonneurs nous suit, suivi d'un autre. Louis a la gambette légère, il galope sur le sentier. On papote et ça grimpe. On traverse des zones d'éboulement monstrueux où le sentier est recouvert de centaine de mètres cubes de roche... On monte tout en espérant qu'il n'y ai pas trop de neige. Le risque c'est que ça soit trop exposé et qu'il faille redescendre  pour reprendre en bas le chemin du Nid d'Aigle. Et plus on monte, plus le "rebroussage" de chemin serait long.

La neige s'approche. On part pour une première traversée expo, un névé raide à remonter puis à traverser sur la gauche. Ne pas s'en coller une, il y a de bonnes traces mais la chute est interdite, une pente à 45-50° sans fin ! On sort les piolets. Et on avance.  La traversée est réellement impressionnante, je surveille Louis du coin de l'oeil, tout se passe bien. Louis trouve un appareil photo entre un rocher et le névé. Étonnant. il le récupère , on poursuit (histoire de l'appareil photo en fin d'article)

On se retrouve au sec, sur du rocher mais toujours expo. Le sentier est parfois apparent, parfois il disparait sous la neige. Quelques vires équipées de câbles. on suit une trace dans le névé, puis plus rien. hésitation, petit point GPS, ça part sur la droite, deux choix, soit on met les crampons et on travers un névé exposé, soit on redescend pour trouver une hypothétique sente. J'opte pour la première solution. Puré, les Rognes, c'est chaud. on dépense une énergie folle. Je trace la traversée. Louis galère derrière, le soleil tape, la pente est raide, très raide. Il faut assurer chaque pas (on ne le sait pas mais un accident a eu lieu ici même il y a 48 h... Je rejoins un rocher et Louis vient à moi, on retrouve la trace, ouf, c'est plus facile, un névé, une échelle et voici le col des rognes, enfin, on a perdu 1 h , les autres cordées sont loin devant !

Pause

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

On repart sur les grands névés puis le bon sentier qui permet d’accéder à hauteur de Tête Rousse, on papote et on avance bien sur cette portion enfin facile.

Pique nique  près de la baraque de Tête Rousse. On met les crampons, on sort les piolets et on repart sur le glacier de Tête Rousse. Un long plat, une petite remontée merdique, un pas d'escalade, voilà le Grand Couloir, également appelé couloir de la mort, ça veut tout dire. Peu de monde, couloir en neige, top départ. Traverser rapidement sans courir, ça n'est pas la peine de s'en coller une. Traversée sans histoire, on enlève les crampons de l'autre coté. Un guide, file des médicaments à un couple de médecin, lui est malade, sans doute la mal des montagnes, l'envie de vomir, le guide à la pression, prescrire des médicaments à un médecin, c'est pas mal. Vu la tête du praticien, je doute qu'il arrive au Gouter, j'entends le guide l'encourager, mais un longue progression me semble peu probable. Je leur souhaite bon courage et on file. C'est parti pour 2 h de grimpette sur l'éperon le long du grand Couloir. D'abord les câbles puis la petite épaule, on contourne la base de l'éperon par la droite, plus facile, mais plus gravilloneux, puis ce sont les pas de 2 sur l'éperon. On progresse, on croise quelques cordées. C'est long mais on progresse, je commence à connaître les subtilités de l'itinéraire, je reconnais parfois certains passages. Voilà enfin les cables de la fin et le refuge du Gouter. on remonte vers l'arête, on traverse et on fait une pause "snap" pour lui, pause qui rencontrera un grand succès. Et voilà le nouveau refuge du Gouter, archi complet ! pas une place pour s'assoir, pas une place pour ranger son matos, une humidité à 125% dans la salle du bas. L'avantage c'est qu'on n'y reste pas, je monte pour l'accueil, puis Louis s'installe pour la nuit pendant que je prépare le matos pour demain. Je lutte contre la sieste. puis on file manger. A notre table, je retrouve le guide de ce matin, Claude, et son client. Claude a gravi 739 le Dôme ou la barre des Ecrins. Je calcule mentalement... Et ça fait plus de 4 ans de sa vie passés sur la montagne ! record mondial sans doute. On passe une bonne soirée avec deux pompiers de Paris, Claude, son client Mathieu.

Le repas terminée, c'est les dents et au lit !

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

Pour une mauvaise nuit - 8 h 30... 9 h... 10 h ... 11 h ... j'opère une sortie pour me dégourdir les jambes ... 1 h 40, les premiers guguss se lèvent, alors que la porte du réfectoire n'ouvre qu'à 2 h ! à moins 5 on se lève, on s'habille, on file dans la cuisine pour un petit déjeuner continental !

2 h 45 on quitte le refuge. Tout le monde est devant la porte, finalement on s'encorde rapidement et on se retrouve devant tout le monde. Il y a juste 3 cordées déjà bien hautes sur le Dôme du Gouter. Derrière nous une file de frontale, magnifique. La lune est presque pleine, elle éclaire le sud de la montagne, projetant nos ombres vers le nord. Les frontales finissent par se rapprocher et nous dépasser, pas grave. Je monte à mon rythme, lent et efficace, je ne souhaite pas faire sprinter Louis, je veux qu'il garde des forces. On avance bien, même si les autres progressent plus vite. L'épaule du Dôme est atteinte, j'y perd un crampon. Je commence à en avoir mal de ces crampons camp. Je remarque que la barre du dessous se tord. En fait, plus tu les perds, plus tu les serres, plus la barres en dessous se tord et tu continues de les perdre. Bon à plat ça n'est pas trop grave... C'est des crampons qui ne doivent servir qu'à rester dans le sac des skieurs alpinistes comme matériel obligatoire ...

Je repars, on se retrouve dans le trafic à l'approche de Vallot, ça bouchonne un peu, mais la trace est déjà raide, ça n'est pas la peine de se mettre dans le rouge, je reste sagement derrière. Et voilà Vallot, jolie pause pour mettre la doudoune, tandis que Louis ajoute une polaire.

 

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

On mange un peu et on repart. On se retrouve rapidement dans un petit bouchon dans le premier raidillon. Ca passe, on finit par passer tout ce petit monde, zou , une bosse, celle du dromadaire, je ne sais pas, je n'ai jamais su si c'était la première... Et on enquille la seconde (celle du chameau ?) C'est magnifique, on éteint les frontales, le soleil se lève, ça rosit assez vite, le temps d'une photo  et on repart. ça grimpe, on se retrouve derrière une cordée d'Italiens, ils avancent à fond puis s'arrêtent, essoufflés et repartent... On se rapproche d'eux sans jamais les reprendre. Voilà la crevasse de 4650 m, elle est bouchée, une tranchée profonde permet de la remonter. Au dessus on tombe sur l'ombre du Mont Blanc, une magnifique pyramide noire qui part vers l'ouest.  On finit par rattraper les 2 italiens, l'Italienne me lance good job.

Je sais que j'ai la bonne méthode, marcher lentement, mais sans s'arrêter. Il ne doit rester que 3 ou 4 cordées devant, on a dépasser tout le monde...

Dernier raidillon, puis c'est l'arête finale, longue, très longue. Plus longue que dans chacun de mes souvenirs, le Mont Blanc sait se faire apprerecier. Je sais que Louis derrière est au maxi, mais on avance, la pente diminue et on rejoint les autres cordées.

Yeeeessssss !

Louis me lance, "j'suis mort, j'veux descendre en parapente" en souriant.

il a raison, la voiture est 4200 m plus bas (dont 3000 à faire à pied), mais ça on ne l'a pas encore calculé...

Il se pause. je mitraille.

Le temps est beau.

Je profite

J'adore venir au Mont Blanc en famille !!!

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

On saute une dernière fois avant de repartir.

L'arête, Louis toujours poli, s’arrête pour laisser passer les cordées qui montent. J'avoue que je préférerai qu'il fasse sa manœuvre au dernier moment histoire de ne pas perdre trop de temps, on repart, on repasse la crevasse, on croise beaucoup de monde... Louis montre des signes de faiblesse, quelques maux de tête et l'envie de s'arrêter tout le temps. Rapide diagnostic : petit mal des montagnes couplé avec une trop petite nuit, j'ai déjà vécu ça, on dormira au refuge... La descente va être longue, il faut éviter de s'arrêter tout le temps.

Je repasse devant sur les bosses pour donner le rythme dans les montées. et reprend ma place à l'arrière quand ça descend, tout en le motivant ! On rejoint Vallot ou l'on se pause un peu. Louis fait une petite sieste. Je l'averti que la remontée à l'épaule du Dôme ne va pas être amusante... On descend au col, il trouve débile que j'ai bivouaquer là, sans tente, il y a quelques années... C'est vrai que l'endroit est austère et un peu inquiétant... La remontée, comme annoncée , est galère Je reprends la tête pour donner le rythme, et on progresse, j'encourage, je donne des indications, enfin l'épaule, ouf ! Et ça redescend, Louis opte pour une technique peu académique, sur le cul, en levant les crampons, et il glisse sans trop se fatiguer (et en s'amusant), l'important c'est que l'on avance. Et Louis se laisse glisser.  Bon on se fourvoie et on passe à droite des séracs au lieu de passer à gauche, bilan, une grosse crevasse à traverser et des séracs un peu au dessus de la tronche un peu désagréable, on retrouve la trace plus bas. Il y a plein de monde qui montent, c'est presque incroyable !

Un petit coup de cul bien géré et rejoins le refuge où on grignote. Je sieste allongé par terre dans la salle à manger, Louis dans ses bras sur la table.

il faut repartir, on rejoint nos amis pompiers à l'ancien refuge du Gouter. La descente est lancée. Il faut croiser, se faire dépasser, gérer, sans faire tomber de pierre

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
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Mont blanc - 4810 m à 16 ans !
Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

il faut repartir, on rejoint nos amis pompiers à l'ancien refuge du Gouter. La descente est lancée. Il faut croiser, se faire dépasser, gérer, sans faire tomber de pierre. On progresse, lentement, mais on progresse vers le bas. On se retrouve derrière une Autrichienne jeune et jolie. Le fils ressemble au père, son sang ne  peut mentir, il semble intéressé, mais ses jambes ne peuvent soutenir le rythme imposé par la Teutonne. J'ai bien senti la légère accélération. Je l'ai pourtant motivé, un bon pretexte pour avancer. Mais rien n'y a fait, la cordée de Casques à pointes nous a largué lentement mais surement. Quand on arrive au Grand Couloir, plus trace de l'être aimé. Seule une larme perle et coule sur la joue de Louis.

 

Au Grand Couloir, on s'est fait un peu  grillé....  On a rejoint les pompiers, qui partent quand on arrive. On met les crampons, c'est fait, une cordée arrivée du dessus, déjà en crampons ;-S ... En face deux cordées sont arrivées et s'engagent, on les laisse passer alors qu'on était là avant ! ils progressent en courant  au risque que l'un d'eux tombent !!! je scrute le 3ème de cordée qui galope à perdre haleine. Une fois les deux cordées passées, ceux de notre sens nous passent devant ! Bon ben faut encore attendre notre tour. Dès qu'ils sont passés, on part et on passe sans encombre. Le couloir du Gouter aura été clément !

En face on se mange un peu de désescalade puis on rejoint le glacier de Tête Rousse ou on se fait un petit toboggan avant la pause pique nique où on rejoint nos pompiers préférés.

 

 

 

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

C'est reparti pour la tranquille descente de Tête Rousse, Louis ralenti. Il a mal aux genoux. La fatigue s'accumule. La fin va lui paraitre longue. La grosse blague c'est de lui faire croire que l'on va descendre par les Rognes, mais il n'est pas dupe ! Un petit coup de névé, nous voilà au niveau des Rognes pour basculer vers le Nid d'Aigle, très enneigé. Louis glisse sur les fesses, je le fais quand c'est raide, sinon je ramasse.  On avance toujours lentement. Hell Lord fire n'a plus de guibole, c'est un fait ! Je prends le sac de Louis pour lui faciliter la progression.

Je croise un guide, au téléphone avec sa dulcinée :

"On va au Mont blanc" affirme t'il tout en faisant non de la tête

"Le problème, c'est le rythme !" Et effectivement, 50 m plus bas, je trouve le client, ruisselant de sueur et peinant sur le sentier. Ça va être chaud de le monter au sommet du Mont Blanc me dis-je in petto. "A l'impossible nul n'est tenu !"

Je comprends mieux la tête du guide...

Voilà le Nid d'Aigle, on attaque la descente du tramway, à pied, d'abord dans les tunnels puis le long de la voie, en cours de restauration. Louis marche à son rythme du moment, c'est à dire assez lentement. Je fais des pauses pour nous rattraper. On rejoint le col du Mont Lachat pour une bonne pause mini sieste (Louis a négocié 10 minutes de sieste, je lui les offre mais pas une de plus)

Et la Compagnie du Mont Blanc nous offre 300 m de déniv de descente de plus, nous ayant interdit de monter nos VTT ici. Bref on prend le sentier, assez vite je largue Louis. Vu que j'ai les deux sacs, je file, je descends 100 m de dénivelé puis je l'attends pour rattraper notre groupe de 2. Je refais l'opération 2 fois et ô surprise, je me retrouve au téléphérique de Bellevue; Je fais signe à Louis que c'est bon. Il me rejoint, on va s'abreuver dans les toilettes du téléphérique puis on descend au train.

 

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

La "cabinière" nous accueille, bon pour le coup elle est sympa. Les VTT sont là. Petite pause à l'ombre de la gare. Avec notre méthode ce qu'il ya de bien, c'est qu'on peut repartir tout de suite, pas la peine d'attendre le train de 17 h 10 !!!

Il faut remonter un petit coup de cul avant de rouler. Puis c'est parti sur des pistes plutôt large. Au col de Voza Louis me réclame une pause Coca. Comment lui refuser... Un Coca plus tard on se lance dans la descente  sur le village de Bionnassay. Sans trop de freins. Donc on ne roule pas à fond pour ne pas avoir à faire de freinages en urgence.  Et on papote, on se suit, on se dépasse, on se fait des pauses pour se soulager les mains crispées sur les freins.

Bionnassay.... la route est là, c'est plus facile. On rejoint la route de Saint Gervais , enfin on peut lâcher les freins.

On passe dans Saint Gervais, une clameur, pas pour nous, à priori, c'est la France qui vient de marquer un but ! (on aura la confirmation plus tard) puis à fond vers le Fayet. On arrive ensemble à la gare, il fait 32°C, la voiture est à 50°, toutes les boissons sont bouillantes !

4200 m de descente, 1200 m de descente en VTT, en voilà une bonne idée. Reste juste à rentrer à la maison !

Premier 4000 pour Louis, et 11ème pour moi.

Mont blanc - 4810 m à 16 ans !

L'histoire de l'appareil photo

Nous avons donc trouvé un appareil photo dans une vire en montant aux Rognes. (enfin c'est Louis qui l'a trouvé )

De retour à la maison, opération retrouver le propriétaire, même si j'ai peu d'espoir, nous sommes dans le massif du Mont Blanc et il ya beaucoup d'étrangers, qui n'utilisent pas les forums francophones.

On sort la carte SD et on se rend compte que l'appareil photo n'est pas en parfait état. Peut être lié à sa chute. On regarde les dates, les dernières photos datent d'il y a deux jours. Agathe, ma fille est à fond dans l'enquête. Elle regarde les photos, je reconnais Bellevue et la montée aux Rognes. On essaie de comprendre la langue, le son n'est pas très bon, langue des pays de l'Est. Mon sang ne fait qu'un tour,. Il y a eu un accident mortel il ya deux jours dans ce secteur, des polonais. Et si c'était leur appareil photo.

Je consulte les photos un peu plus précisément, on reausculte le son, j'ai failli sortir le stéthoscope... 

on a trouvé l'appareil photo dans une zone raide et sous un passage raide 50-100 m au dessus

Je décide de téléphoner au PGHM. Le gars m'annonce que l’adjudant en charge du dossier va me rappeler. Le jour suivant, un appel, à priori il s'agit bien de l'appareil photo du groupe. Je renvoie la carte SD à la gendarmerie.

Sensation bizzard que cette trouvaille. Via cet appareil photo on a touché un drame. Ils étaient heureux, ravis de se retrouver sur les montagnes. Une faute inattention sans doute et la vie qui bascule.

Je pense à ce groupe et à cette famille. La montagne peut aussi être cruelle.

 

 

 

Bonne Année 2018

Apoutsiak — humeurvidéo - Les vidéos d'ApoutsiakAgatheMarieLouisfamillerétrospective

Ça fait bientôt 10 ans que je fais cette petite rétrospective

Les enfants grandissent, je vieillis (pas Sandrine qui reste toujours aussi jeune)

Les montagnes sont toujours aussi belles et se prêtent toujours aussi bien au jeu !!!

Je vous en souhaite bonne lecture.

Et c'est comme pour le film le Grand Bleu , il y a une version longue pour ceux qui ont un peu de temps devant eux ( ou qui veulent plus d'action, plus de sang, plus de chutes ...)

Bonne année à tous

 

 

 

 

R2trospective 2017 - version Courte

Rétrospective 2017 - Version longue ( 21 minutes)

Rando alpine : Dents du Midi - Haute Crête

Apoutsiak — Randoalpinismefamille
Detns du Midi vues de la haute Cîme

Detns du Midi vues de la haute Cîme

Ah les fameuses sorties automnales quand il fait beau !

 

Vidéo :

Topo :

Refuge :

Parking à Champery au fond du lac d'Illiez - La Grand Paradis

Remonter le sentier qui permet de gagne Bonavau 1550 m

Poursuivre jusqu'au point 1542 m

Prendre le chemin qui monte à droite dans les barres (Pas d'Encel) et gagner le barrage de Gietroz du fond (1798 m) le sentier remonte le vallon de Susanfe jusqu'à la cabane 2102 m.

 

Haute Cîme

De la cabane remonter le vallon pour gagner le col de Susanfe (2494 m)

Du col un sentier remonte à droite de la crête (Est) pour contourner de petites barres rocheuses (ne jamais rester trop àl'ouest de la crête) Rejoindre le col des Paresseux, puis en mettant un tout petit peu les mains, l'anrtécîme et le sommet

 

 

Topo Haute Cîme

Topo Haute Cîme

Récit :

C'est là qu'il faut remonter 25 ans en arrière. J'étais alors étudiant et adhérent au club montagne. Et je faisais de la montagne avec Anne, étudiante Erasmus allemande en France.

Nous sommes restés en contact et nos enfants vont et viennent entre les deux pays... Enfin surtout Amira, sa fille, qui parle couramment le Français.

Bref, au cours de son séjour, je lui propose une sortie rando, elle est sportive et hyper motivée, la météo n'est pas parfaite, de la neige est annoncée à basse altitude, je me décide pour la Haute Cîme , objectif raisonnable dans un massif que je ne connais pas !

Et c'est parti, la route, puis le départ, depuis le Paradis, il fait gris et humide !

On part sur le sentier, Amira a la super pêche, j'essaie de faire bonne figure. On rejoint Bonavau avant de faire une pause pique nique un peu plus haut. 

On repart pour pénétrer dans al couche nuageuse au dessus. Un poil d'escalade facile, nous permet de rejoindre le barrage. Toujours dans le brouillard on rejoint la cabane de Susanfe.

montée à la cabane de Susanfemontée à la cabane de Susanfe
montée à la cabane de Susanfemontée à la cabane de Susanfe
montée à la cabane de Susanfemontée à la cabane de Susanfe
montée à la cabane de Susanfemontée à la cabane de Susanfemontée à la cabane de Susanfe

montée à la cabane de Susanfe

Dans la cabane il y a un peu d'agitation, c'est le dernier jour et les gardiennes sont occupées à faire l'inventaire.

Ce soir c'est la fête (ça m'a été annoncé lors de ma réservation) il va y avoir du monde, nous sommes les seuls clients ! Il fait frisquet dans le refuge...

Dehors il faut trop pourri pour aller faire une balade, alors on opère une sieste puis lecture.

Le repas du soir tarde à venir, les gens attendus sont partis tard.

Tout commence par un apéro, puis c'est fondue bourguignone !!! Jamais vu ça en refuge. Le vin coule à flot, puis le génépi. Amira , crevée va se coucher. Je papote avec les anciens du club alpin responsable du refuge. A droite, les jeunes alternent les différents alcools tout en braillant. Ca va être chaud pour dormir.

Je finis par m'éclipser avant cette étonnante soirée.

 

Nuit relativement bonne, on entend les beuglements du bas, et les ronfleurs qui devaient dormir avec le reste de la troupe, viennent dormir dans notre dortoir !!!

cabane et col de Susanfecabane et col de Susanfe
cabane et col de Susanfe
cabane et col de Susanfecabane et col de Susanfe

cabane et col de Susanfe

Réveil 7 h, on déboule dans la salle à manger

La gardienne a l'air bien fatiguée.

On déjeune.

L'un des jeunes débarque, complètement oxi ! Ca doit être ça, avoir la gueule de bois. Ca nous a fait marrer !

On fini par décoller, température négative, sentier gelé . Amira à fond, je peine à suivre. Il fait super beau, et on fini par trouver le soleil, puis le col !

On voit un militaire galoper sur l'autre versant. On le laisse nous dépasser. Puis on le suit à distance, finalement, il ne va pas si vite ! On suit la sente, que l'on perd puis retrouve. Il y a de la neige, et la crête n'est qu'un tas de cailloux ! La pente devient plus raide, on suit ce qui semble être un sentier versant ouest... mauvaise pioche, je contrôle le GPS : c'est plus à droite. Notre militaire entame la traversée  puis se retrouve pour me donner des conseils ! C'est raide mais surtout, rien ne tient. Amira s'en sort parfaitement.

 On poursuit vers le haut et on rejoint, en tête, le col des Paresseux ! Petite pause.

montée au col des Paresseux - Haute Cîme
montée au col des Paresseux - Haute Cîme
montée au col des Paresseux - Haute Cîme
montée au col des Paresseux - Haute Cîme
montée au col des Paresseux - Haute Cîme
montée au col des Paresseux - Haute Cîme

montée au col des Paresseux - Haute Cîme

On repart devant.

Et on essaie de suivre un hypothétique sentier. Il faut mettre un peu les mains, mais rien d’impossible. La neige est là. Le sentier est parfois verglacé. Dernier virage. puis on rejoint l'antécîme superbe, avec vue sur toutes les Dents du Midi.

Petite traversée pour rejoindre le sommet. Joli berlvédère. Petite pause - casse croute et photos.

on entame la descente. On rejoint le col des Paresseux ou des trailers fous arrivent à fond. La neige a commencé à fondre et le ver glas a disparu, le soleil à fait tout fondre.

Le militaire me raconte sa vie, en fait il n'est qu"apprenti" militaire, son objectif est de rejoindre les forces spéciales Suisses. Il me raconte ses sauts en parachute, ses stages, ses envies, sa maison à quelques kilomètres d'ici.

Dans le mouvement on rejoint le col de Susanfe. Notre militaire part à gauche, on bifurque à droite. 2 randonneurs me demandent les conditions. Je me lance dans une explication fumeuse (du style ça dépend du niveau, bref un truc nul) quand l'un des deux me demande si je sui Apoutsiak ! Damned, je suis reconnu. On papote, il s'agit de benjamin, un fan de la page youtube, toujours un commentaire sympa.  On papote un peu, et on les laisse partir vers le haut.

On descend sur un sentier  gadouilleux et glissant et je finis par glisser et choir ! Amira et morte de rire : le Grand Apoutsiak les 4 fers en l'air. Je lui inique qu'il serait inconvenant qu'elle raconte ça à quiconque, j'ai une réputation !

 

Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi
Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi

Sommet de la Haute Cîme - Dents du Midi

On rejoint le refuge où l'on salut les protagonistes de la veille en plein repas. Les anciens ont démonté une passerelle.

Petite pause pique nique avant de repartir.

On galope vers le bas, le barrag eet les barres rocheuses. Pour la suite on va prendre une variante à droite. Sur une superbe passerelle. puis de jolies pâtures.  Une descente un poil raide, mais ça change. On rejoint la vallée puis la voiture. La jolie rando est terminée.

 

Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe
Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe
Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe
Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe
Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe
Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe
Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe
Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe
Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe
Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe
Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe

Descente de la Haute cîme Dents du Midi - col de Susanfe

Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du Mont Blanc

Apoutsiak — Val d'AosteRandoAgatheMarieLouisfamille

Montée possible soit en téléphérique soit à pied

Du col Chécrouit 1956 m redescendre vers Praz Neyron ou l'on découvre le sentier qui monte au Mont Chétif et plus loin à la vierge qui domine Courmayeur.

Mont Chétif 2343 m

Retour au col par le même itinéraire.

Du col partir vers le lac Chécrouit par le sentier du TMB (monde en saison)

Mont Chétif - Lac Chécroït

Mont Chétif - Lac Chécroït

Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc
Randonnée au Mont Chétif : 2343 m et lac Chécrouit - Le Belvédère du versant italien du  Mont Blanc

Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m

Apoutsiak — famille4000alpinismeValaisAgatheMarieLouis

Vous avez oublié de gravir un 4000 lors de votre passage dans les Monts Roses

Vous êtes en vacances dans la vallée d'Aoste

Allez gravir la Punta Giordani, un petit 4000 pas trop difficile, juste parfait pour une sortie alpi...

 

 

Vidéo

vidéo version smartphones et tablettes

Topo

Prendre le téléphérique à Stafal

Stafal - Gabiet - Passo del Salati - Punta Indren

De Punta Indren : rejoindre le glacier.

Remonter le glacier en restant en rive gauche le sérac se contourne par la droite en montant (pente à 35°, glace possible) Au dessus quelques crevasses avant le sommet 10 mètres en II

Course F - 800 m de dénivelé

la vidéo au format compatible avec les tablettes et les smartphones

Récit

 

Nous quittons notre havre de paix de Rumiod (Saint Pierre) assez tôt pour rejoindre Stafal et avoir la première benne. 1 h 1/2 plus tard, les virages du Val de Gressonney nous font remonter le petit déjeuner Valdotain.

On s'équipe et on file aux caisses du téléphérique. Un guide et ses clients nous dévisage de haut en bas. Je sens toute sa réprobation dans son regard. C'est dûr d'être une famille d'aventuriers.

L'ambiance est bonne, les enfants ont la pêche, et on se retrouve à 3200 m. On traverse les dalles qui nous séparent du glacier , on met les crampons et on s'encorde. Enfin quand j'écris on met les crampons, c'est surtout moi qui met les crampons, les enfants, eux me tendent juste les pieds avec les crampons dessus, afin que j'ajuste les lanières... 2 Cordées : j'ai pris les filles, tandis que Sandrine est encordée avec Louis (il a le plus d'expérience des 3).

On est parti et au bout d'un quart d'heure, Louis perd un crampon. Ca m’occupe. On navigue entre soleil et brouillard, la montée est un poil monotone avec un sentier un peu trop raide à mon goût.

On croise une cordée avec un guide Italien qui nous envoie un grand bonjour, LUI, valide l'expédition, ça fait plaisir !

Au bout d'une heure, les filles qui avaient décidé que le sommet serait rapidement avalé, me font un léger coup de calgon... Sommet trop loin. La glace vive permet de les reconcentrer et oublier leurs états d'âme.

On rejoint le bas d'une zone de crevasse où nous opérons une petite pause alimentation.

Dans la zone de crevasse on croise des cordées en provenance de Marguerita et de la pyramide Vincent. Il y a de la place, on progresse le long d'une grosse crevasse, spectaculaire mais sans danger.

Au dessus, on retrouve la neige et quelques crevasses transversales, dont l'une d'elle impressionne plus qu'elle n'est difficile. Tout le monde fait son grand pas, le moral est bon, le sommet tout proche... On passe la barre des 4000, c'est la fête ! puis nous rejoignons le pied des rochers finaux. Courte escalade, je bascule versant Nord, bien raide mais bien prisu ( et plus impressionnant) Marie passe sans problème et Agathe la suit. On se retrouve tous au sommet ravis !

Une cordée avec un guide et ses clients (suisses allemands) nous rejoignent.

Nous pique niquons avant d'aborder la descente. Les filles sont ravis et trouve que l'alpinisme à la descente, c'est facile. Les crevasses sont passés au pas de course. On retrouve la zone de glace. La cordée des filles (dont je fais parti) largue la cordée mixte. Et Agathe, décide de passer plus à droite (oui, je lui ai expliqué, qu'en montagne, ça passait souvent partout) Et voilà comment on se retrouve dans une zone de crevasse qu'on n'avait pas croisé à l'aller ! Mais comme annoncé : ça passe. Reste quelques mètres pour retrouver le rocher.

On se déséquipe pour retourner à la gare de téléphérique où des bouquetins nous attendent.

On en retrouvera la station du col Passo dei salati et on file vers le bas pour retrouver le bar, ses boissons fraiches et ses glaces !

Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m
Alpinisme en famille - Punta Giordani 4046 m

Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancfamilleLouis

Sortie classique avec Louis (mon fils de 12ans)

Et son nouveau record !

4ème génération à passer au sommet !

Topo :

 

Refuge Albert 1er

3 options s'offrent à vous :

Depuis le tour par la morraine : long, rébarbatif mais ECONOMIQUE

Depuis le haut de la télécabine du Charamillon

ou depuis le haut du télésiège du col de balme par le sentier balcon (1 h 45)

 

Aiguille du Tour par le col Supérieur du Tour 3542 m

Du refuge, partir derrière le refuge (à repérer la veille) cairn et gagner le plat du glacier sous le col du Midi des Grands vers 2840 m. Contourner par la droite les 3 éperons (2 de l'aguille du Tour 1 de l'aiguille de Purtscheller) remonter le couloir en provenance du col supérieur du Tour et par 30 mètres d'escalade (II III max) gagner le col 3289 m

 

Basculer versant Trient. Remonter le glacier jusque sous al rimaye sous le sommet de l'aiguille sud. Passer la rimaye et gravir en diagonal vers la droite pour rejoindre l'arête Nord de l'aiguille Sud du Tour (30 mètres au dessus du col environ. Remonter cette arête jusqu'au sommet (II III)

 

Descente : par le même itinéraire

 

Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m

Récit :

 

Tout est une histoire de météo

Elle annonçait Beau temps avec quelques averses l'après midi, on a été servi

11 h, il pleut à Argentière, on décide de "glandouiller un peu en attendant que ça se lève. On sandwiche dans le coffre de la voiture tandis que les averses passent. Le ciel bleu apparait on file au Tour, coup de télécabine, il fait beau, au milieu du télésiège, ça se gatte, il bruine et le brouillard est là. En haut, il pleut, FORT. On est trempé. On sort les blousons. on garde les shorts pour laisser les pantalons au sec !

C'est parti sous cette flotte. on espère que la météo a dit vrai, on rêve d'éclaircie. aux averses presque permanentes succèdent des périodes de vent glacial. Dire qu'à la télé hoer, le monsieur météo expliquait que le vent était du à une tempête tropicale... j'ai pas bien senti le coté tropical de la tempête !

On file dans ce brouillard, trempés jusqu'aux os. Louis garde le moral. Les conditions ne sont vraiment pas top, trop tard pour renoncer. Je fais quelques vidéo grâce à mon nouvel appareil photo étanche, l'occasion est trop belle pour ne pas le tester !

le refuge ne se dévoile que lorsque nous sommes à 50 mètres de celui ci. On y entre trempés. Malheureusement, les places sont chers même pour les vêtements !

Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m

Après midi en refuge classique, Un chocolat pour se réchauffer, séchage des affaires (comme on peut), lecture, sieste... réveillée par un tintamarre dans le couloir. quelqu'un court dans le couloir. ça ne peut être qu'un enfant. avec le parquet flottant le bruit de course emplit le refuge. Le bruit va d'un bout à l'autre du couloir et revient. Le souci c'est que ça dure plus d'une demi heure. De toute façon, je suis réveillé. Je décide de sortir et d'expliquer au gêneur que pour beaucoup, la sieste, c'est sacré !

Je sors, et croise, un adulte en train de courir, sans doute un gars qui s'entraine pour l'UTMB, je luis annonce "vous savez que ça raisonne et que vous réveillez tout le refuge" "Ah bon ! " il file... vers les escaliers, je le retrouve là, en train de faire des montées descentes... ils sont fous ces UTMBistes !

 

Repas sympa avec une grande tablée de jeunes, de guides et d'hollandais ! puis corvée de vaisselle pour Louis et moi et au lit.

Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m

Réveil 3 h 40, décollage 4 h 45, on louvoie dans la nuit sur les rochers menant au glacier. cairns gigantesques. Sur le glacier on file. parfois derrière une cordée, parfois devant une autre. Ça ne bouchonne pas, le regel est bon. On passe la passage à Marie. Le soleil peine à se lever, j'ai encore des courbatures de mon trail avant hier. Louis est en forme. Il y a pas mal de nuages dans le ciel, et le vent nous glace un peu !

Courte pause avant de repartir pour le col Supérieur du Tour, un passage d'escalade et voilà le col dans le vent, je suis congelé, on ne traine pas et on bascule coté Trient.

 

Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m

On galope jusqu'à la rimaye. Un Grand pas on remonte jusqu'aux rochers et zou escalade facile. Perso , ça m'a paru beaucoup plus long que les autres coups. J'aide un gars qui a le crampon qui se fait la malle. on suit cette cordée jusqu'au sommet. Louis me suit en stressant pour la descente, saura t'il se refaire les pas d'escalade à la descente. il faut dire qu'il y a parfois de grands pas !

 

Sommet, record battu (de 9 mètres) pour Louis (ça efface des tablettes le col du Tour Noir !)

4ème génération au sommet après mon Grand-père, sans doute ma Grand-mère, ma mère, et moi !!! (et je ne compte pas les oncles et tantes) il y a de la génétique au sommet ! L'amour de la montagne est il ancré dans les gênes, vous avez 2 heures !!!

 

On sort notre phrase : "à 3500 mètres, l'oxygène se fait rare !" pour la vidéo , phrase tirée d'un reportage de M6 à l'aiguille du Tour qui nous avait fait explosée de rire et qu'on se sort régulièrement en famille ! Ils sont trop forts ces journalistes !

Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m

Descente rapide, tout se passe bien, je film une "belle" chute de pierre sur la rimaye qui aurait pu mal tourner ... mais tout se termine heureusement bien. On file vers le col supérieur du Tour, puis sur le plat du glacier. Je filme le passage d'une crevasse pour belle maman, elle va me tuer si elle sait que son petit fils passe là !... On galope jusqu'en bas du glacier puis jusqu'au refuge .

Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m

Après avoir ingurgité un délicieux brunies - chantilly et papoté avec les gens de notre tablée de la veille, nous filons vers le bas dans le monde, il fait beau à présent et le sentier est noir de monde, randonneurs , alpinistes ( je ne sais pas pourquoi ils montent, demain, il fait pourri...) nous rejoignons facilement la Balme puis la voiture, tout content  de notres jolies sortie !

Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m
Alpinisme : aiguille du Tour - 3542 m

Ski de randonnée : Tour des Aiguilles Crochues

Apoutsiak — Ski de randonnéeMassif du Mont BlancfamilleLouis

Jolie rando, avec Louis.2 cols :

le col des Aiguilles Crochues 2701 m

et le col de Bérard 2460 m

Traversée depuis Les Praz de Chamonix - le télésiège de l'Index - Et le Buet

Topo

 

Depuis le télésiège de l'Index, gagner le haut du petit téléski au Nord. De la remonter la combe pour gagner le col des Aiguilles Crochues. Attention à la fin 150 m entre 40 et 50°

Du col redescendre à flanc sous l'aiguille du Belvédère et la pointe Alphonse Favre pour remettre les peaux vers 2300 m et gagner le col de Bérard.

Du col descendre dans le vallon de Bérard au mieux, attention, grand plat au milieu. La fin se fait en général en rive droite du cours d'eau. On rejoint alors les pistes de ski du Buet.

Ski de randonnée : Tour des Aiguilles Crochues

Carto fichier GPS

Fichier GPS au format GPX

A suivre

Récit

 

Nous voilà partis avec Louis pour la traversée des Aiguilles Crochues.

Caisse - Queue pour prendre le téléphérique de la Flégère - puis on chausse, télésiège de l'Index. On en profite pour tester les ARVA sur le testeur en haut de la station. Malheureusement avec nos forfaits randonneurs on ne peut pas prendre le dernier petit téléski qui fait gagner quelques dizaines de mètres.

 

La météo n'est pas parfaite, mais ça devrait passer. Louis espère du monde sur la course, il sait que souvent, les randonneurs l'encouragent, il va être déçu, on ne va voir personne, à part deux "collègues" à plus d'un kilomètre.

C'est parti pour rejoindre le haut du petit téléski par une longue traversée à flanc. On n'est pas encore vraiment parti, on voit des skieurs et on entend fort le bruit des remontées. Ah, quand on aura détruit tout ça...

Enfin nous voilà au départ réel. Louis se retourne souvent pour voir s'il n'y aurait pas "d'encourageurs" en partance... Les conversions s'enchaînent, Lous pétouille par moment. Je tache de choisir la trace la moins raide afin que ses skis aux peaux droites, tiennent facilement sur la trace.

La pente se raidit. nous laissons les skis pour attaquer la suite à pied, encordés. Tout se passe bien, 20 minutes plus tard nous sommes au col, dans un léger brouillard pour une pause ravitaillement.

On attaque la descente à flanc dans le temps gris. Au départ de la poudre, puis une partie bien croûtée avant d'enchaîner dans une trace parfois verglacée à flanc. Bien désagréable, mais tout se passe bien. Nous repeautons pour repartir vers le col de Bérard.

On retrouve de la bonne neige dans ce vallon et le col est atteint sous quelques flocons. L'heure de se restaurer : sandwich, chips et actimels remplissent nos estomacs.

On attaque la descente déjà bien tracée de partout, mais en poudre. Je parviens à faire un joli salto avant en butant dans un caillou couvert de neige que je n'avais pas vu ! Spectaculaire mais sans gravité !

Sur le plat, Louis galère un peu. C'est ça, l'inconvénient d'être trop léger, on manque de glisse et de puissance sur les portions peu raide !

Enfin on rejoint le chemin qui mène au Buet, Louis est un spécialiste de ce genre de ski. Un régal. Voilà les pistes de ski et la civilisation !

Reste à rentrer en stop aux Houche, 4 voitures, nos remerciements à eux : Un saisonnière de Vallorcine, un skieur de randonnée Grenoblo-Parisien, un Anglais Chamoniard, et un Corse moniteur de ski. De petites rencontres bien sympathiques. Je me demande même si ça n'est pas la partie que Louis a préférée...

 

 

Ski de randonnée : Tour des Aiguilles Crochues
Ski de randonnée : Tour des Aiguilles Crochues
Ski de randonnée : Tour des Aiguilles Crochues
Ski de randonnée : Tour des Aiguilles Crochues
Ski de randonnée : Tour des Aiguilles Crochues
Ski de randonnée : Tour des Aiguilles Crochues
Ski de randonnée : Tour des Aiguilles Crochues

Ski de randonnée : Col du Tour Noir - 3535 m

Apoutsiak — Ski de randonnéeLouisfamilleMassif du Mont Blancalpinisme

Nouveau record d'altitude pour Louis après les 3429 m de la Tête Blanche

Après la traversée des Aiguilles Crochues la veille, je décide que nous enchainerions avec l'ascension du col du Tour Noir, la fenêtre météo est brêve...

Ski de randonnée : Col du Tour Noir - 3535 m

Topo :

 

Prendre les remontées mécaniques pour monter aux Grands Montets (possibilité de partir de Lognan ou du bas, mais avec un enfant de 12 ans sans passer par le refuge, ça semble compromis...

Ayez de la patience les jours de beau temps, il en faut !

Descendre le glacier des Rognons plein ouest pour rejoindre le glacier d'Argentière.

"Remonter" le glacier en direction du refuge d'Argentière (j'ai mis remonter, mais c'est assez plat), 2 choix : soit passer sous le refuge soit remonter un peu plus loin pour prendre la rive droite du glacier des Améthystes.

On reste dans les deux cas en rive droite du glacier des améthystes, puis en son milieu vers 3300 m avant de gagner le col du Tour Noir 3535 m , la pente se redresse quelque peu.

Ski de randonnée : Col du Tour Noir - 3535 m

Carto fichier GPS

A suivre

Récit

 

Après la traversée des Aiguilles Crochues la veille, je décide que nous enchainerions avec l'ascension du col du Tour Noir, la fenêtre météo est brève...

Nous filons au magasin de location pour avoir des skis de rando corrects (et pas les skis décathlon bricolés) Dès qu'il les voit, Louis est sous le charme, des Dynastars verts fluos avec la carte dessus et des fixations plum ! Même s'ils font 1 m 60, ce qui m'ennuie un peu pour les conversions, nous les prenons, il n'y a plus que ça. Le loueur est un peu inquiet qund je lui parle de mon projet : emmené Louis au col du Tour Noir. "Vous avez un guide" - "Non !" "Vous en avez déjà fait ?" - "Oui !"

 

Nous voilà dans la queue de la caisse du téléphérique vers 8 h 10, pendant que c'est la cohue pour prendre le télé, il a neigé cette nuit, et il fait beau.

Il nous faudra près d'une heure pour gagner le sommet des Grands Montets. En haut , grand beau, sans vent, il ne fait même pas froid malgré les -14°c annoncés !

Nous descendons les escaliers et commençons la descente. Miam, 30 à 40 cm de poudreuse sur une neige dure traffolée, c'est un régal. La descente du glacier des Rognons fut un moment génial, et trop court, seuls 5 skieurs étaient passés avant nous là où nous sommes passés !

Déjà en bas, il faut peauter, et pas une trace sur le glacier d'Argentière. C'est beau, mais il va falloir tracer.

Je me mets à la tache, et Louis me suit tranquillement. Nous passons sous la verte et mon (?) couloir Couturier Sous les Droites, graviers l'été dernier et devant les Courtes, un superbe souvenir de traversée avec Isabelle.

 

Ski de randonnée : Col du Tour Noir - 3535 m

Nous décidons d'attaquer la moraine du glacier sous le refuge. La neige est dure par endroit et Louis doit déchausser pour passer un petit raidillon. Puis j'enchaine les conversions, de jolies Z dans cette montagne vierge.

Il fait faim, j'opère une judicieuse pause pique nique juste avant de pause les skis sur le glacier, 11 h 50. On repart tranquillement, un groupe de 5 a fait une autre trace plus à l'Est nous décidons de la rejoindre afin de moins nous fatiguer.

Il fait une chaleur a crever, je skie en carline polaire manches courtes, ça ne va pas durer.

Je vois une fille à l'agonie, je le précise à Louis, je sais que ça va le motiver. Et ça marche, 5 minutes plus tard, il l'a dépassé. Mais ô horreur, que vois-je ? Des gens dépeautent... CA fait seulement 10 minutes que nous sommes dans leurs traces ... Aucun d'entre eux n'ira plus loin. Flûte. Loin derrière, je vois 3 personnes qui pourraient venir nous relayer.

Ski de randonnée : Col du Tour Noir - 3535 m

Je poursuis, la trace se fait, mais Louis en deuxième position doit tout de même forcer un peu. Nous arrivons au long plat avant le col. Je sens que Louis fatigue et nous décidons de chanter tout en nous donnant des objectifs accessibles : le pied d'un couloir, un ressaut...

Le temps a changé, jour blanc, vent et froid. J'ai du mal à apprécier la pente. Quelques conversions, me voilà au col, balayé par le blizzard. Louis me rejoint. Nous sommes heureux et fier ! Les premiers au col du Tour Noir dans la poudreuse. Malgré le temps , la descente devrait être bonne.

Je m'occuppe des manips, tandis que je mets Louis à l’abri du vent. Il rechausse et part.Je le rejoins. Ensuite, c'est petite godille ou grands virages, c'est selon. Parfois c'est ski dans la trace quand il y a trop de neige et pas assez de pente.

 

Nous croisons le groupe de 3. Je me rends compte que c'est un groupe avec guide, il m'explique que ses deux clients n'ont pas été capable de nous rattraper. Moi qui aie tant espéré partager la trace...

Superbe ski , juste un peu de croute avant de rejoindre le glacier d’Argentière, et Louis mange la neige ! Ensuite c'est pas mal de pousse bâton. Et de nouveau du ski quand on rejoint les traces descendant des Grands Montets. Visibilité réduite, m'occupe de trouver l'itinéraire et tout se passe bien. On rejoint la piste noire, puis Lognan, je me gaufre 2 fois sur une piste verte, je dois être un peu fatigué.

Ensuite descente dans un monde incroyable vers Argentière sur la piste rouge. Je joins Sandrine au téléphone pour lui dire que tout va bien. Et voilà la voiture, opération Tour Noir réussie, et nouveau record pour Louis !

Ski de randonnée : Col du Tour Noir - 3535 m
Ski de randonnée : Col du Tour Noir - 3535 m
Ski de randonnée : Col du Tour Noir - 3535 m
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Vidéo : le Bouquetin du Roc des Tours 1994 m

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