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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Monts Roses

Quand le soleil vient se coucher pile entre le Cervin et la dent d'Herens

Apoutsiak — portfolioMonts Roses
Vue depuis la cabane des Monts Roses

Vue depuis la cabane des Monts Roses

Alpinisme : Traversée des Breithorn - Roccia Nera

Apoutsiak — 4000ValaisalpinismeMonts Roses

...ou presque

Mais pas très grave, j'avais déjà gravi les 2 derniers sommets durant l'été 2003 !

La course est magnifique .

Topo :

 

Se garer à Saint Jacques peu poser un problème les week end de beau temps...

Pour le reste parking en face de l'église ou plus haut.

 

 

Refuge des Guides du Val d'Ayas

 

de Saint Jacques (1689 m), suivre l'itinéraire balisé 7

Remonter le sentier qui rejoint Plan de Veraz (2050 m) puis plus haut le lac bleu (2215 m) pause obligatoire

Traverser le pont et suivre toujours le sentier 7, laissez la première moraine tranquille !... et par la seconde (bon sentier , rejoindre le refuge Mezzalama (3004 m).

Pour mémoire, quand le refuge n'est pas gardé, les toilettes sont crades et à priori il n'y a pas d'eau à proximité (ni neige)

Du refuge Mezzalama, prendre le sentier qui aprt sur la morraine et rejoint des barres rocheuses. Le balisage jaune est très esplicite il suffit de le suivre. Ca n'est jamais dur. Rejoindre le glacier sous le refuge Guide Val d'Ayas. traverser le bas du glacier et remonter les éboulis (cairns) qui permettent de gagner un collet sous le refuge (collet à l'est du refuge) La suite est faite de corde et d'escaliers en bois) évident juqu'au refuge des guides du Val d'Ayas - 3420 m

 

Refuge d'hiver : 20 places environ, gaz, matériel de cuisine couverture

confort 3*

Neige à proximité

On regrette juste, les toilettes fermées !

 

Roccia Nera

De refuge d'Ayas, remonter un peu au dessus du refuge puis prendre pied sur le glacier (crevasses) se diriger d'abord en direction Nord Est puis sur la rampe Est nord Est qui mène sous le col entre Castor et Pollux (crevasses toujours).

Longer la base du pollux et gagner le pied de Roccia Nera sous le Schwartzhor. Deux possibilités : soit passer par le bivouac Rossi et Volante (3787 m)

soir par un petit couloir rejoindre les pentes supérieurs de Roccia Nera

On remonte ces pentes assez facilement pour atteindre le sommet (35 °).

Roccia Nera 4075 m

 

Traversée des Breithorn

De Roccia Nera suivre l'arête (corniches) et rejoindre par des rochers peu difficile le sommet du gendarme (jumeau Est du Breithorn - 4106 m)

Par un rappel (annonce 20 m on a utilisé une corde de 60 m utile pour la deuxième partie de la course) on gagne le col et l'on remonte des pentes de eneige pui par une escalade relativement facile on gagne le jumeau ouest du Breithorn 4139 m

Trouver le rappel à l'ouest sous le sommet (un pas de désescalade un peu technique)

En un ( 2*30) ou deux rappels (2*20) gagner le glacier. Suivre l'arête pour buter sous le sommet 4159 m

 

La suite (non parcourue ce jour) Remonter les 3 ressauts en ce maintenant plutôt à gauche de l'arête dans des dièdres en III (possibilité pour le premier de monter sur l'arête IV)

Du sommet de la partie rocheuses suivre l'arête jusqu'au Breithorn ouest 4164 m

 

Descente

Par le grand glacier di Vera jusque sous le Castor (attention quelques montées et beaucoup de crevasse

Puis par l'itinéraire de montée.

 

 

 

 

 

Récit

Pas de partenaire de dispo pour cette course, je me tourne donc vers Camp2camp. Au départ on était 2... puis 3, puis 4 quand Ovidiu s'est proposé de venir avant de se retrouver à 2 après quelques annulations. C'est la joie des rencontres internet... Je retrouve Gianluca, un italien installé en Suisse à Aigle (ça tombe bien , c'est sur ma route) on file par le col du Grand Saint Bernard vers la vallée d'Aoste (deux raisons à cela : 1°) la route du rand Saint Bernard est très jolie - 2°) le tunnel est à mon goût un peu cher et vu que je suis un petit peu rapiat...)

Bref Gianluca l'estomac dans les talons quand on arrive à Aoste mais il ne perd rien pour attendre, 30 kilomètre plus loin on remonte la route tourmentée du Val d'Ayas. Gianluca sait se tenir, il tiendra jusqu'à Saint Jacques.

Bon, à Saint Jacques, c'est un peu le Bronx. Impossible de se garer, on monte au dessus du village puis on redescend vers l'immense parking 30 places du centre ville, pour trouver LA place : une voiture quitte son stationnement. Ouf !

On pique nique, on s'équipe et on décolle. Et qui a la corde... C'est bibi ! Me suis encore fait avoir. Gianluca se charge des lourds Friends et des 4 dégaines... J'oubliais les sangles.

Bref on décolle

Je ploie sous mon fardeau tandis que Gianluca virevolte. En plus il faut papoter et j'ai le souffle court. Ca monte assez rapidement mais je sais qu'à la descente on va morfler : des racines, des "escaliers de pierre", on ne va pas rigoler...

Gianluca me fait l'apologie du magnifique lac bleu. Je m'attends au meilleur, le reflet du glacier dans ses eaux profondes. Quand enfin on y arrive, je trouve un lac vert avec environ 200 personnes sur ses bords et pour tout reflet l’affreuse moraine. On y fait une pause. Au moins je comprends pourquoi le parking au village était complet... Ils sont tous là !!!

On repart, Gianluca m'explique que la première fois qu'il était venu il avait voulu monter vite au refuge en prenant la première moraine. La mauvaise... Grosse galère pour rejoindre le sentier sur la deuxième moraine sous le refuge Mezzalama.

On marche, deux techniques s'opposent : la mienne : sans pause jusqu'au refuge, Gianluca, des pauses tous les 100 m de dénivellation pour l’acclimatation. On se retrouve presque en même temps au refuge Mezzalama. Je visite des toilettes dans un état catastrophique et fais le tour du propriétaire. La pause est courte et on repart.

Je galope dans les passages rocheux, traverse le bas du glacier, en profite pour faire le plein d'eau dans un ruisseau glacière et file sous le refuge. Et me fourvoie. Oui messieurs dames, je me suis fourvoyé dans un pierrier immonde. Pas un bloc ne tenait, pas une pierre pour retenir l'autre. Et pourtant, je n'étais pas loin de la trace. Gianluca est derrière, il m'indique le bon chemin quand je tombe dessus. Je repars vers le haut. Quelques rustiques échelles, quelques salvatrices mains courantes m'amènent au refuge.

Première étape terminée.

Il y a du monde.

A peine arrivé, je m'attelle à la tache, recherche de neige pour faire de l'eau et faire bonne figure par rapport aux autres cordées. Oui, si on veut que tout se passe bien, il y a intérêt à ce que chacun mette de l'huile dans les rouages : il n'y a que 4 "feux" et nous sommes une bonne 15aine...

Mais il faut le dire, tout se passe bien, on mange assez rapidement. Un couple me reconnait. "On se connait me lance t'il ?" Moi, je me doute que c'est grâce au blog... "Apoutisak, c'est çà ?" et oui, bingo. "Ah, je croyais que vous étiez Suisse !" me lance sa femme un poil déçue quand elle apprend que je suis Franc Comtois. Le repas se passe bien, leur guide nous raconte ses exploits : il a fait le tour du monde en courant, en 5 ans à 12 km/h. Il lance des chiffres à la cantonade que mon cerveaux n'a pas le temps d'analyser, ça me fait voyager un moment, mais j'ai quand même mal aux jambes pour lui !

Nous sommes les premiers couchés et je suis le premier à dormir, lever demain à 4 h

Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama
Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama

Montée au refuge des Guide du Val d'Ayas via Mezzalama

4 heures, le réveil sonne, je me lève aussi discrètement que possible et rejoins la petite salle à manger. Déjeuner et préparation. Je sors du refuge et attends Gianluca qui tarde à arriver. Nous partons, la neige est tout de suite là, on s'élève un peu avant de prendre pied sur le glacier et ses énormes crevasses. Gianluca veut faire des nœuds sur la corde. J’obtempère, mais in petto, je me dis que l'intérêt des nœuds est de freiner la chute dans la crevasse, certes, mais que pour remonter, avec les nœuds, , ça ne sera pas un sinécure (en mouflant ou en remontant). On progresse, en louvoyant. Gianluca se moque de moi, j'ai pris une étoile au dessus du Castor pour une frontale, on peut toujours rêver. la route est longue, il faut passer au pied de ce Castor avant de repartir à gauche, On n'avance pas très vite mais c'est notre rythme.

On bifurque donc sous le Pollux puis on traverse le col. Il y a du monde au bivouac Rossi et Volante, deux cordées s quittent le refuge. Nous remontons un petit couloir qui nous amène aux pentes tranquilles de Roccia Nera. 30 minutes plus tard, nous arrivons sur l'arête et ses corniches. Nous croisons la deuxième cordée en provenance du sommet. et gagnons à notre tour ce sommet. Youhou. Courte pause, on s'en met plein les yeux, le paysage est superbe !

Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera
Roccia Nera

Roccia Nera

On repart en arrière, sur l'arête, on galope sur une arête de neige, puis sur du rocher engivré. Pas engivré sur quelques centimètres, plus de 50 cm de givre collé au rocher !!! Spectaculaire mais ça passe. On s’inquiète un peu pour la partie rocheuse du sommet central ! mais on n'y est pas encore !

Gianluca me fait remarqué que je lui demande en permanence si "ça va ?" et souhaite que je cesse. Je ne sais s'il souhaite que j'arrête de parler où s'il préfère que sa forme baisse sans que je m'en aperçoive ... De toute façon je continuerai à lui demander régulièrement son état...

Gendarme du Breithorn, on ne sait pas trop si ça compte pour une 4000, Gianluca me l'affirme, j'ai des doutes, mais on fait quand même une pause !

Sous le gendarme, on retrouve le second guide, qui nous indique qu'ils ont renforcé le relai pour le rappel. Pendant l'attente, je fais de superbes photos des cordées sur l'arête, une régal. Vient mon tour de descendre. C'est vertical et très impressionnant ! je ne m'attendais pas à un rappel si raide ! je rejoins Guianluca, on se réencorde et on repart sur les arêtes cornichées. quelques passages rocheux bien enneigés se laissent facilement traverser. Atteint le jumeau du Breithorn. Nouvelle pause sommet.

En bas on voit les cordées butées sur la partie rocheuse et faire demi tour. Mauvais présage.

Nouveau rappel, avec 60 mètres on est directement en bas pour se réencorder. Le passage neigeux est avalé. On décide de tenter de passer par l'arête (ou au moins de tenter) Gianluc apart devant. Mais assez vite il faut se rendre à l'évidence, il y a trop de neige, trop de givre pour passer par l'arête dans un temps correct si on veut être en bas ce soir.

On redescend sur l'arête de neige pour une pause (et réfléchir)

C'est vrai que j'ai fais les 400 qu'il me manquait et que je suis à présent un peu démotivés. En 2003 nous avions fait la fin de l'arête avec Christian Thiollot lors d'une traversée des Monts Roses avec le CAF de Besançon ! Gianluca me demande de finir l'arête en passant par le bas. Je me dis qu'il ne faut pas que je me la joue perso et accepte la proposition.

de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central
de Roccia nerra au breithorn central

de Roccia nerra au breithorn central

On observe en bas les cordées traversées les crevasses, un vrai dessin de Samivel. Je vois l'alpiniste fier qui traverse sans émotion, le peureux qui hésite à chaque pas, le résigné qui s'attend à la sanction suprême. Vu du haut, c'est vraiment beau !!!

A notre tour de jouer les passes crevasses. Et qui joue le bizuth suicide ? C'est bibi ! Je suis la trace pour traverser une énorme crevasse.

Une courte pause nous permet de décider de laisser tomber l'idée de remonter sur les sommets suivants : trop long. Je décide de "couper" pour rejoindre la trave qui nous ramènera sous Castor.

Mais couper, ça veut dire passer à travers un champs de crevasses récemment bien enneigé. Je m'engage donc, prenant garde aux lignes des crevasses lointaines. C'est chaud mais ça passe, on rejoins la trace.la trace monte et descend afin d'éviter les zones de crevasses. Ca use. Il faut remonter vers castor. Gianlica peine un peu. on croise la cordée du guide du tour du monde et de ses clients. On papote un peu avant de repartir chacun de notre coté : eux vers le proche et confotable téléphérique, nous, vers la lointaine vallée d'Ayas. ! On n'est pas rendus !

Enfin voilà le Pollux. On bascule dans la descente ,on louvoie encore dans les crevasses et on retrouve le refuge. Pause !

les crevasses à la descente
les crevasses à la descente
les crevasses à la descente
les crevasses à la descente
les crevasses à la descente

les crevasses à la descente

Gianluca refait son sac, et c'est rien de le dire, il met des plombes ! mais avec le sourire ! alors comment dire, je suis obligé d'attendre. On file dans la descente au bout d'un bon quart d'heure. Pause à Mezzalama puis pause photo pour les bouquetins, puis pour les marmottes ! On a toujours deux techniques différentes : Gianluca fait plein de petites pauses mais il marche assez vite, moi je marche longtemps s'en m'arrêter mais moins vite. bilan, je n'hésite pas à partir devant en attendant qu'il ne me rattrape.

Bref, je descends, et au loin j'observe de temps en temps Gianluca au dessus.

J'atteinds un vallon avec une piste. puis le sentier remonte sur la moraine, j'espère que Gianluca ne va pas louper le sentier. On s'est de toute façon donné rendez vous au lac bleu ! Je remonte la moraine et la suis sur la crête tout en regardant derrière mais je ne vois rien, j'ai pris trop d'avance. comme prévu je vais attendre Gianluca au lac. Tout en descendant, je regarde dans le rétroviseur. Toujours rien... Je décide de faire une pause avant le lac en vue de la moraine, je devrais le voir débouler assez vite. Les minutes passent, mais rien. Inquiétant. Je tente de l'appeler mais personne ne décroche (tu m'étonnes, ça appelait chez lui à Aigle en Suisse !!!)

Au bout de longues minutes, je décide d'avancer jusqu'au lac où je me fais héler ! C'est gianluca qui s'est trompé, il a pris la piste et se trouve au mauvais endroit. il me fait signe de nous retrouver plus bas. Je repars rassuré. Quand on se retrouve, je me moque de sa relation avec les moraines !

On poursuit vers le bas entres racines, pierres et escaliers. et voilà Saint Jacques, son église et son parking, à présent vide.

On range nos sacs et on repart sur les routes sinueuses italiennes, Gianluca n'a d’ailleurs pas apprécié les à-coups de ma conduite ... Italienne.

Faut dire qu'il n'aime rien Gianluca, il n'aime même pas que le Mont Blanc soit Français. Ça n'est pourtant pas moi qui le dit mais les excellentes cartes IGN !!!

 

 

 

Merci à Gianluca pour la jolie sortie

Salutation à Olivier et à sa compagne, de mon "fanclub", ravis de les avoir croisés là haut

Bonjour au Vosgien (du même groupe) dont je ne connais pas le prénom, mais avec qui j'ai partagé des idées de trails...

Je n'oublie pas le coureur de l'extrême : le guide Serge Roetheli. Il m'a fait faire le tour du monde en 5 minutes ! Rapide mais efficace. Par contre, je crois que j'ai fait une indigestion de chiffres, moi, le matheux !

A Catherine, croisée fugacement sur l'arête, les mystères d'internet (et camp2camp) nous ont permis de nous retrouver virtuellement !

Aux autres cordées croisées, les Belges et leur fondant au chocolat bien apétissant, il m'a fait salivé, les Français hésitants sur le bon refuge à choisir pour la nuit.

Bref, encore de belles rencontres là haut !

 

 

 

en descendant du refuge - bouquetins et marmottes
en descendant du refuge - bouquetins et marmottes
en descendant du refuge - bouquetins et marmottes
en descendant du refuge - bouquetins et marmottes
en descendant du refuge - bouquetins et marmottes

en descendant du refuge - bouquetins et marmottes

Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m

Apoutsiak — Monts RosesValaisSki de randonnéealpinisme4000Enguerran

Bonne grosse course d'envergure.

Où j'ai fait l'erreur de partir avec deux pisteurs secouristes, Grenoblois qui plus est, bonjour les cuisses à la descente...

Topo

Accès au point de départ

Remonter le Mattertal en direction de Zermatt et se garer à Täsch, dans le grand parking bétonné à droite(il y a sans doute d'autres solutions)

Prendre le train Täsch Zermatt

A Zermatt prendre le train qui mène au Gornergratt et s'arrêter à Rotenboden : 2815 m

Montée au refuge

De Rotenboden il faut suivre le chemin d'été pour rejoindre le glacier (attention : portage tôt en saison pour info)

gagner le Gornergletscher (2500 m environ) et remonter les pentes en direction de la Monte Rosa hütte 2795 m

Montée aux sommets Nordend Dufourspitze

Du refuge Remonter l'untere plattje puis l'obere plattje pour gagner le glacier (3360 m )

Virer au nord Est puis passer au sud des rochers du point 3827 m CNS

Au nivaeu de Scholle CNS virer à gauche (nord est )

Vers 4200 m d'importante crevasses barrent le passage (j'ai pris un but à cet endroit là en 2003 ! )

Gagner alors le Silbersattel 4515 m

Nordend

Par l'arête au Nord et les rochers faciles gagner la Nordend 4609 m

Dufourspitze

Par le couloir au Sud (cordes fixes) gagner l'arête légèrement à l'ouest du sommet (croix) 4634 m

attention, il peut y a voir du monde dans le couloir et ça bouchonne.

Récit

Je retrouve Enguerran et Cécile à Sierre et nous voilà parti sur la route de Zermatt, même si la partie ascension est courte, la journée va être longue.

Je regrette déjà mon choix, partir avec deux pisteurs secouristes qui passent leur temps en altitude donc bien acclimatés me parait un choix peu judicieux. Je vais encore passer ma vie derrière.

Le parking est empli de grosses berlines allemandes, BMW, Audy, porsche, chacune vallant largement plus que le prix d'une maison, c'est aussi ça, Zermatt, on ne s'y sent pas forcemment le bienvenue. D'autant plus que nous circulons dans la petite 206 SW d'Engue, ou comment se faire remarquer dans ce monde de fric... Malheureusement, c'est aussi ça, Zermatt.

Train hyper confort, courte pause dans Zermatt où nous regardons le Cervin avec un peu de nostalgie. discutant du bon sens pour faire la traversée. Je reste persuadé que mon sens est le bon. Je ne crois pas avoir convaincu Engue...

Nouveau train, direction Gornergrat. Et voilà la station Rotenboden, tout le monde descend, en fait juste les alpinistes en mal de montagne. Pique nique sur un banc. Puis départ, il faut rapidement déchausser, la face pour rejoindre le glacier est plein sud et sèche archi sèche (comme les chaussettes de l'archiduchesse), zou, les skis sur le sac et nous descendons vers le glacier, c'est BEAUCOUP plus long que prévu, il y a même quelques passages de désescalade. Voilà le glacier, un peu de louvoiement en suivant la trace et on va pouvoir rechausser face à une superbe arche glacière.

Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m

On peaute et on remonte. Vu que je fais des vidéos, je me fais larguer et j'ai du mal à savoir si c'est le fait de faire des vidéos ou une méforme chronique qui fait que je me retrouve derrière... mystère... nous croisons des raquettistes qui galèrent à fond pour descendre, vive le ski ! Voilà le refuge, , de l'extérieur pas très beau, mais je vais avoir une heureuse surprise à l'intérieur.

Et oui, dedans, tout est raffiné (enfin presque) en tout cas les petits dortoirs de 7-8 sont bien agréables et l’escalier qui fait le tour du bâtiment permet le séchage des affaires et une vue imprenable sur les sommets alentours...

Je m'étais donnée comme consigne "pas de sieste" pour bien dormir le soir, résultat, une heure de dodo dès que je me suis mis dans mon lit... râté. Je ressors pour assister à une énorme avalanche dans al face Nord du Liskamm, le souffle viendra jusqu'au refuge (voir la vidéo) poussant tout le monde à rentrer provisoirement ... (Engue qui dormait pensait que la météo avait tourné...)

Un bon repas et au lit !http://alpinisme.over-blog.net/article-18420342.html

Après un coucher de soleil d’Anthologie, ila réussi à passer derrière la Dent d'Herens avant de se coucher pîle entre cette dernière et le Cervin !

Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m

Le lendemain, 3 h réveil, mal dormi, dans notre de 7 où nous dormions à 5, nous avons eu la chance d'avoir le ronfleur de l'extrême ! bilan, petite nuit. Cécile et Engue tardent à se préparer , je monte faire quelques photos du refuge de nuit. Puis, c'est parti. Le balai des frontales dans cette nuit noire est toujours un spectacle. On se fourvoie 5 minutes avant de retrouver le bon chemin. Les conversion s'enchaînent, les passages biens crevassés en plein été sont passés sans soucis.

Comment souvent, je me retrouve derrière. (2 - 3 minutes) Je sens la fatigue, j'avance à mon rythme. Je me fais une bonne pause "Thé de marche" (Marchthé en allemand) barres qui me revigore un peu. Nous abordons la zone 4200 m, réputée pour ses crevasses, nous nous encordons et poursuivons facilement vers le Silbersattel au milieu de ce dédale où la trace louvoie.

Voilà le col, j'ai repris du poil de la bête. Mon objectif, la Nordend paraît si proche, si on l’atteint, il ne me restera plus que la pointe Giordani, sommet que j'avais oublié en 2003 lors de mon premier passage ainsi que Roccia Nerra comme 4000 à gravir dans ce coin... Pas les plus difficile.

Crampons piolets nous voici partis pour l'arête qui est assez longue (500 m environ avec pleins de petits ressauts) un peu de glace par endroit, fait qu'il faut rester vigilants. Cécile n'a pas une grosse expérience mais elle s'en sort hyper bien. quelques pas d'escalades plus loin, nous sommes au sommet ! Yes, le 4ème sommet des alpes !

Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 mSki de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 mSki de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 mSki de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m

Retour en arrière, toujours concentrés. Les passages un peu techniques se suivent. Tout à coup, devant moi, Cécile Zippe. Je tends la cordeau maximum, tandis que parfait réflexe, elle plonge son piolet dans la neige et la glace. Elle s'arrête 2m en dessous. Engue derrière a lui aussi planté sont piolet au cas où. Ouf, bon coup de stress qui se termine bien. Heureusement que nous étions "corde tendu court ... Je termine la descente au Silbersattel assez stressé par chaque bruit de crampon suspect... Il n'y aura pas d'autres alertes.

Au col je propose à Engue de monter à la pointe Dufour. c'est reparti, et c'est moins drôle... Il y a plein de monde, des cordes fixes et des cordées à croiser. On perd un temps fou. D'autant plus que cetains ascensionistes ne sont pas forcemment doués doués... Le métro aux heures de pointe !

Dans un couloir, nous sommes bloqués par les cordées descendantes. Je me fais allègrement saucé par les spindrifts des cordées au dessus. Je suis trempé, d'autant plus que ça dure 10 minutes un quart d'heure... Je repars transi de froid. On file vers l'arête. puis le sommet. J'ai préféré mon ascension par l'arête estivale (arête Est)

Nous redescendons, il y a moins de monde, donc ça passe mieux. Et retrouvons le Silbersattel et nos skis.

Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 mSki de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 mSki de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 mSki de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m

C'est là que ça se complique pour moi, mes deux acolytes sur les planches à longueur de journée, ont des cuisses en bétons, que dis je, en titane.

Et c'est parti, pour une descente, qui va me chauffer les cuisseaux. Heureusement au départ, les zones crevassées, nécessitent des pauses repérages ou je peux me refaire. Malheureusement en dessous de 4200 m, ça ne dure pas. Moi qui aie l'habitude de faire des pauses "récup" toute les 30 secondes, je suis servi.

Ils enchaînent les virages à toutes berzingues tandis que mes cuisses durcissent. Les filaments d'actine et de myosine ont consommé tout le calcium disponible pour se contracter, et souffrent du manque d'oxygène pour alimenter les filaments et permettre leur bon fonctionnement . Et si par manque de calcium , je me mettais à faire une éclampsie puerpérale, puré les médecins à l’hosto diraient : "on a jamais vu ça" et moi penaud qui tenterait de leur expliquer la cause de ma consommation de calcium... sous les lazzi et quolibets.

La descente ressemble à la montée, je suis derrière. En deux coups de cuillère à peau , le refuge est en vue. Nous opérons une courte pause avant de repartir vers Zematt.

Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 mSki de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m
Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 mSki de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m

 

La vitesse est la même. Des oups dans le bas des crevasses et des petits séracs du Grenzgletscher, puis un long plat (la vache, comme ils sont loin, ne pas s'en coler une, sinon il faudra pousser sur son long plat) Ça passe; un peu de pousse bâton. Puis un canyon impressionnant. Un énorme torrent, des parois verticales, un peu de neige dure au bord, et pas le droit de tomber, sinon, c'est la noyade assurée ! Heureusement, techniquement, ça n'est pas trop dur !

En dessous, ça s'aplanit, nous avons droit à un court portage de 5 minutes pour rejoindre la piste de ski. Puis c'est la descente en mode "ski de piste mais gros sac à dos vers Zermatt" . On déchausse, reste à traverser le village pour rejoindre la gare.

Et voilà comment gravir deux beaux sommets de 4000 m ( le 3ème et le 4ème plus haut des alpes ...)

Merci à Engue et Cécile

Ski de randonnée - Monts Roses - Nordend 4609 m - Dufourspitze 4633 m

Alpinisme : Traversée des Monts Roses

Apoutsiak — alpinismeRaid à skiValaisMonts RosesZermatt
 
 

Réalisée en Juillet  2003 avec le CAF de Besançon

Pour info, comme chacun sait, l'été 2003 a été le plus chaud depuis bien longtemps, les rimayes sont bien ouvertes (rimaye du nez du Liskamm en glace et vertical sur quelques mètres) et les sommets en bras de chemise, voir les photos au sommet de la pointe Dufour...

Les photos sont disponibles dans un meilleur format dans l'album photo alpinisme

Premier jour - Monte Rosa Hütte

depuis le Gornergratt, la Nordend et la Pointe Dufour, point culminant des Monts Roses et de la Suisse et deuxième sommet des Alpes... année sèche


Le premier jour est consacré au couteux voyage... on n'a rien sans rien.
D'abord de chez vous à Tasch (parking) puis en train de Tasch à Zematt
Enfin en train à Crémaillère pour rejoindre ke Gornergrat à 3135m
Vu classique de Zematt sur le Cervin !

Topo : dpuis le Gornergratt   il s'agit de rejoindre le Gorne rgletcher puis de le traverser pour rejoindre la MonteRosa hütte à 2795 m.( L'itinéraire doit prendre 1 h 1 h 30 vu de 5 ans plus tard !)




Castor et Pollux vus depuis la Monte Rosa Hütte Le Lyskamm ouest et le tourmenté GrenzGletscher  


  Cervin face Est Dent d'HerensLa face Est du Cervin - triangle isocèle ?


Deuxième jour - Monte Rosa Hütte - cabane Marguerita
Nordend pointe Dufour



Attention : c'est la plus longue journée de ce périple (environ 12 heures )
De Monte Rosa Hütte il s'agit de remonter jusqu'à Plattje (3277 m), un passage assez complexe entre les crevasses  s'en suit ! puis il suffit de suivre la trace jusqu'au Sattel - 4359 m( on a essayé de faire la Nordend, mais des crevassses de 15 mètres de large nous ont barré le chemin !
Ensuite, un peu d'escalade en III à 4000 pour atteindre le sommet par l'arête !
De là, il faut redescendre  vers le Grenzsattel 4453 m pour attaquer  la Zumsteinpitze (4563 m). La montée est sèche, il faut rester ver l'arête et ne pas partir à droite. puis passage au col Gnifetti avant de rejoindre la cabane Marghuerita sur la punta gnifetti, bonne courte galère pour l'atteindre ( nous sommes arrivés à 18 h, les autres cordées à 23 h 30 une cordée d'Autrichiens à 2 h du mat.

Grosse grosse journée !



Long louvoyage dans le labyrinthe de crevasses vers 3300 mètres, je crois qu'on a perdu prêt d'une heure à cet endroit... Votre serviteur au Sattel 4359 mètres, on a laissé tombé la Nordend : crevasses trop grosses ( et c'est rien de le dire )
Breithorn Cervin fglaciers des Monts Roses

Le Breithorn Cervin et l'Obergabelhorn depuis la pointe 
Nordend depuis la pointe Dufour
Zumsteinspitzedepuis lea Dufourspitze
Du sommet il reste juste :
1°) à descendre au Grenzsattel ( AD+ 1 h)
2°) à remonter auZumsteinspitze ( 100 m de deniv positif à 45°)
3°) redescendre au col Gnifetti pour remonter à la cabane margherita, les deux dernières montées calment un peu !!!
Total denivelé de la journée : 2051 mètres !!!
La vierge du sommet
Sommet de la pointe Dufour Monts Roses
Zumsteinspitze et pointe Dufour Monts Roses
Il faisait chaud au sommet 4634 m tout de même, même pas froid ! on y est resté une heure...
je n'ai pas mis de photos de nous à la cabane le soir, on voit qu'on est très fatigué... pas là !
Le soir ,il a fallu attendre les autres cordées et leur frontales qui ont , pendant un temps bien long, disparues à la descente de la pointe Dufour, derrière la Zumsteinspitze


13-Zumsteinspitze le dernier coup de cul

Le truc qui m'a tué : quand on arrive au Grenzsattel,
court raidillon pour gagner la Zumsteinspitze
Tout est dans la tête !!!

Troisième jour : cabane Marguerita - cabane Gnifetti
traversée des Monts Roses proprement dite la journée des 5 4000 !

Traversée des Monts Roses panoramaLes 4000 des Monts Roses depuis le Nez du Lyskamm - Naso del Liskamm


Journée cooool, après celle de la veille... Toute en descente ou presque!
En virevoltant par 4 ou 5 4000

  • Parrotspitze 4436 m
  • Ludwigshöhe 4341 m
  • Schwartzhorn ou Corne Nero 4321 m la seule partie un peu technique de la journée : 35 mètres à 40° avec un  départ en glace
  • Balmhorn 4167 m bivouac Cristo Del Vette sur cet ilot rocheux au milieu du glacier, avec un monumental Christ.
  • Pyramide Vincent 4215 m
  • Ne pas oubler la Punta Giordani 4046 m... nous l'avons fait ... oublié... pour les 82 4000 faudra repasser !
avant de descendre sur Gnifetti

Si on est trop fatigué par la journée de la veille, on peut choisir l'un ou l'autre des sommets, tous indépendants les uns des autres.

Journée de "récup".

Nez du Miskamm rimaye delicate
Premier sommet de la journée la Parrotspitze dans le brouillard les rimayes etaient impressionnantes mais passaient relativement bien

 

Guide au sommet- Schwartzhorn

Mon préféré dans la série, le Schwartzhorn ou Corno nero, qui a un peu plus de caractère. Une cordée débouche au sommet. Pour les observateurs, c'est la photo du fond de ce blog (un peu travaillée il est vrai ...) Corno Nero depuis la Ludwigshöhe
Schwartzhorn vue-sur-la ludwigshohe
Ludwigshohe vue-sur-le-schwa-llaume-Ledoux-Apout
Depuis le sommet du Corno Nero, la Ludwigshöhe et sa rimaye, au fond, la pointe Dufour Corno Nero Rimaye délicate glace puis pente à 45 °
Pyramide Vicent vue du Balmhorn
Le Balmhorn, îlot perdu au milieu du glacier La débonaire piramide vincent vue depuis le Balmhorn, à gauche la pointe Giordani. qu'on a pas vu...





 
Quatrième jour : refuge Gnifetti - refuge Quintino Sella
Traversée du Lyskamm : le mangeur d'homme

Pour nous, la météo n'etait pas bonne, on s'est contenté du naso del Lyskamm ou nez du Lyskamm. ( j'ai réalisé la traversée en 2007)

Pour le Lyskamm, ganer de Gnifetti le Lisjoch ( crevasses)
puis suivre l'arête, jusqu'au sommet (magnifique) 4527 m
Delà, toujours par l'arête en neige (quand en bonnes conditions) et quelques courts passages de rocher (max III) on gagne le sommet Ouest 4479 m avant de redescendre

Nez du liskamm rimaye delicate
2003 : montée au Nez du Lyskamm,
la rimaye est devenue un passage technique
à ne pas négliger... on a broché !

  Nez du Liskamm montée
montée au dessus du refuge Gnifetti

Arrivée au refuge Quintino sella
Descente dans un petit brouillard vers le refuge Quintino Sella



A quelques mètres prêt on est arrivé
 il est seulement midi 7 et l'après midi
s'annonce malheureusement fraîche...

Cinquième jour : refuge Quintino Sella - refuge des Guides d'Ayas
Castor et  Pollux



Comme on avait "loupé" la traversée du Lyskamm, on a fait le Lyskamm Ouest avant de se faire Castor puis Pollux lors de cette ème journée.

Depuis Quintino Sella, la montée au Lyskamm ouest est évidente si la face sous le sommet est en glace, possibilité de passer par les rochers)
De ce premier sommet, retour au Felikhorn ou l'on suit l'arête jusqu'au Castor ( corniches)
Descente alors vers le zwillingsjoch ou passo di Verra que l'on ne rejoint pas ( à la descente pente de neige raide parfois en glace au dessus et vers la rimaye)
Contourner la base de Pollux par le Sud et "attaquer " l'ascension par son flan ouest ( sur ma vieille carte de 1970 il est en neige, en pratique en 2003, c'est du petit rocher plus ou moins pourri). Il y a quelques sentiers qui se perdent... Dans mon souvenir, peu précis, on ne s'est pas perdu alors qu'on etait jamais sûr de nous ! il faut prendre tout le temps un peu direction Nord.
De toute façon, à un moment il vous faudra trouver une sorte de Via Ferrata pour alpinistes physiques ! vous serez au bon endroit. Une dernière pente de neige vous conduira au sommet !
Descente par le même itinéraire jusqu'au refuge des Guides d'Ayas. ( crevasses)

Note : les 100 plus belles il est écrit qu"'il est possible de rester sur l'arête frontière jusqu'au sommet de Pollux, mais il est préférable de tirer un peu à gauche (ouest)", je ne sais pas si la montée par l'arête frontière est encore possible aujourd'hui...
Liskamm ouest depuis castor

Castor et Pollux Monts Roses lever de soleil
Première ascension de la journée et premier
lever de soleil depuis le Liskamm ouest, vue sur Castor et Pollux
les jumeaux (Zwilinge pour les Germanophones)

Sommet du Liskamm ouest, vue sur le sommet Est, de gauche à droite : la Nordend, la pointe Dufour, la Zumsteinspitze, la cane Margherita et la Ludwigshöhe

Le sommet du Castor - Castore et son arête

Rimaye du castor cordée d'alpinistes
Cordée du CAF en légère difficulté- passage de la rimaye du Castor


Vierge du Pollux devant le Castor
Vierge de Pollux (antécîme) et Castor, 3ème sommet de la journée


Descente de Pollux un peu via ferrata...
"bourrineurs de tous les pays... unissez vous !"

Sixième jour : refuge des Guides d'ayas - petit Cervin

Traversée du Breithorn

Magnifique arête du Breithorn corniches
Conditions difficiles en 2003 pour l'accès à l'arête. Pas de neige, des Rimayes infranchissables , en glace, bref on a perdu un peu de temps avant d'y acceder. On aurait sans doute mieux fait de monter d'abord à Roccia Nera...

On est passé sous Roccia Nera au lever du soleil, et, n'etant pas specialiste de la liste UIAA des 82 4000 on a "mesquiné" ce sommet, pour essayer de gravir le Breithorn oriental. Entre la rimaye béante, les pentes de glace, on est parvenu à se hisser entre l'antécîme du sommet est et le sommet est au pris d'un rappel et de passages bien merdiques, Christian a assuré !
De là, le sommet Est ne présente pas de difficulté. Un peu de glace (beaucoup) dans la descente vers  le Breithornzwilinge où les cordées en provenance du téléphérique arrivent. Les 3 ressauts permettant d'atteindre le Breithorn central ne sont pas très difficile ( du III+)
Puis, c'est la magnifique arête  entre le sommet central et le sommet ouest à déguster sans modération.

On retrouve le monde  dans la descente du Breithorn Ouest, je crois qu'on a mis 20 minutes à rejoindre le téléphérique depuis le sommet ( à vérifier)

confirmation : le Breithorn ouest est vraiment un sommet facile... se mefier tout de même des 2-3 crevasses assassines !


 Breithorn oriental Zermatt
petit matin sous Roccia Nera Le Breithorn Oriental et le sommet central
Vue depuis le sommet oriental vers les parcours des jours précédents
D'un Breithorn à l'autre
Fier sur l'arête du Breithorn
Le sommet oriental vu depuis de Breithornzwilinge pas peu fier entre le sommet central et le sommet occidental où nous retrouverons ...  le MONDE !
Breithorn Occidental
Vue sur la voie normale du Breithorn ouest le groupe du CAF de Besançon- Merci

Périple terminé, en Juillet 2003, un gros éboulement obligeait la commune de Zermatt à "fermer" le Cervin, au moment où nous devions partir pour la traversée, dommage, la forme, l'acclimatation, le compagnon de cordée (Christian) et la météo.




Informations pratiques

Coordonnées des refuges

Monte Rosa Hütte : 0041 27 967 21 15
Cabane Margherita : 00.39 0163 91039
Refuge Gnifetti : 00 39 0163 78015
Refuge Quintino Sella :
00 39 175 94 943
Refuge des guides  du Val d'Ayas : 39 0125 308083

bivouac : Cesare e Giorgio volante
bivouac de secours : bivouac Cristo del Vette




Options et variantes :

Etait prévu 2 jours de plus : une étape de transition pour rejoindre le refuge Carrel et un dernier jour avec en "apothéose" la traversée du Cervin.

L'itinéraire peut également être réalisé dans l'autre sens, l'inconvénient de ce sens là est de se prendre la GROSSE difficulté (technique mais surtout physique) dès le deuxième jour. Pour le reste, ça s'enchaîne assez bien.




Mes pensées  vont vers François Dupety et ses amis qui disparaissaient sous le Mont Blanc tandis que je parcourais cet itinéraire.
"Là haut, le vent sera notre récompense !"

Les monts Roses en 1955 - photos Henri Bolon

Grand- Père etait allé dans le Valais en 1932, 1934 et 1955. En 1955, l'expedition s'est faite en famille .
Il en a rapporté quelques clichés aux glaciers bien fournis ! Les photos que vous trouverez ci dessous ont été toutes prises en 1955.
Il n'est monté sur aucun de ces sommets, mais je pense que l'envie y etait...

Monts Roses 1955 Breithorn Roccia Nera
Le Breithorn

Mont Rose 1955 Cervin face Nord

Le Cervin

Monts Roses 1955 castor et Pollux Gornergratt
Castor Pollux et Roccia Nera
Monts Roses Lyskamm 1955

Monts Roses 1955 pointe Dufour Nordend
La Nordend et la Pointe Dufour



Bon, je mettrais quelques photos perso pour un petit comparatif bientôt !


Le refuge Gnifetti - 3611 m

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesValaisMonts Roses
Le refuge Gnifetti

Gnifetti-2-travers--e-du-lyskamm-photo-guillaume-ledoux-apoutsiak.jpg

Informations générales

Situé à 3611 m d'altitude en bordure du glacier del Lys et sous la pyramide Vincent.


Certain parle d'USINE, c'etait l'impression que j'avais gardé lors de mon passage en 2003 avec le CAF de Besançon. J'y suis retourné en 2007, et j'ai trouvé les gardients beaucouip plus accueillant. Il est vrai que le self service mis en place pour le repas du soir est vraiment peu agréable, mais la nourriture est bonne et le confort du refuge est excellent : chambres de 6 couettes....

C'est donc un refuge de 200 places ( peut être le plus grand d'Europe en capacité)) par contre il n'y a l'hiver que 11 places

Confort des chambres :

Jean-Marc Lafontaine refuge Gnifetti

Pour ceux qui voudront dormir "plus au calme", il y a le refuge privé Citta di Montova 100 mètres en dessous. 3496 m.

Gnifetti-sous-le-refuge-travers--e-du-lyskamm-photo-guillaume-ledoux-apoutsiak.jpg


Accès

de gressonney le Trinité, deux télécabines permettent de rejoindre le Passo Salati à 2971 m. De Alagna, (beaucoup lus long à atteindre, on peut rejoindre directement la Punta Indren à 3260 m .


Du passo salati, un sentier bien équipé (cordres) permet de rejoindre la Punta Indren puis, par une traversée direction Ouest sous la punta Giordani on rejoint le refuge ( passages délicats équipés ( cordes, echelles, via ferrata))

Courses possibles

La Course à mon avis c'est la traversée du Lyskamm (AD)
On peut également gravir la pyramide Vincent (F) et les 4000 des Monts Roses ( Corno Nero...) pour aller dormir à marguerita
La Pointe Dufour est possible de là, mais ça fait une grosse journée...
Une traversé par le Nez du Lyskamm est également possible

on se mefiera dans tous les cas aux crevasses à la sortie du refuge et dans la montée vers le col del Lys

Gnifetti-5-s--racs---travers--e-du-lyskamm-photo-guillaume-ledoux-apoutsiak.jpg

Gnifetti-alpinistes-ar--te-travers--e-du-lyskamm-photo-guillaume-ledoux-apoutsiak.jpg


Vidéos

La traversée du Lyskamm ( l'accès au refuge y est bien filmé)


Photos

Gnifetti3--travers--e-du-lyskamm-photo-guillaume-ledoux-apoutsiak.jpg
le refuge vu de l'aval

Traversée du Lyskamm, la vidéo

Apoutsiak — vidéo - Les vidéos d'ApoutsiakValaisMonts Roses

 



Le retour de la vengeance

Traversée du Lyskamm (Est Ouest) La mangeur d'Homme

Apoutsiak — alpinisme4000ZermattValaisMonts RosesJean-MarcLes 100 plus belles
La vidéo :


 

Le Topo


Montée à Gnifetti :
rejoindre la Punta Indren puis  passer à flanc sous la Punta Giordani  (l'un des deuls 4000 qu'il me reste à gravir dans le coin...) remonter la vire (cables échelles en bois) pour atteindre un plateau et remonter jusqu'au grand refuge Gnifetti (ambiance bien meilleur dans le refuge qu'il y a 4 ans, même si ça ressemble un peu à une usine !

On peut également partir du refuge  Margueritta et descendre vers le Lyskamm (le refuge  peut s'atteindre par une magnifique traversée de la pointe Dufour mais ça c'est une autre histoire)

travers--e-du-Lyskamm-le-refuge-Gnifetti-photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Le refuge Gnifetti

Traversée du Lyskamm

Rejoindre le col des Lys au nord du refuge Gnifetti ( environ 1 heure 1 heure 30) puis ataquer l'arête (45°)  qui s'applani.  avant de se redresser pour rejoindre le sommet Est (un mètre de rocher à la fin !!!) poursuivre l'arête qui redescend vers selle entre les deux sommets  puis en petite vaguelette (quelques passages rocheux dont un en III à priori toujours facile) rejoindre le sommet ouest.
Le sommet ouest se descend dans la pente ou par les rochers (dans certaines conditions (glace) c'est plus facile)
Attention aux corniches notamment dans la montée au Lyskamm Est
travers--e-du-Lyskamm-l-antecime-du-sommet-est-photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
L'antécîme du Lyskamm Est vue de l'Ouest
traversée du Lyskamm alpinistes

Vue de l'arête depuis le Lyskamm Est
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Cordées sur coup de crayon
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A quelques encablures du Lyskamm Ouest

travers--e-du-Lyskamm-passage-rocheux-escalade--photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Passage rocheux (III ?) avant le Lyskamm Ouest

travers--e-du-Lyskamm-topo-lyskamm-ouest-photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Descente du Lyskamm ouest


Le Récit

La question du jour était faut il avoir des anneaux à la main lorsqu'on progresse sur un arête ou il y a des corniches. Etant moi même farouchement opposé à cette technique, les débats furent élevés. Helmuth, adepte de l'école Suisse, etait favorable aux anneaux ainsi que Jean-Marc (qui envisagerait aux dernières nouvelles de s'expatrier chez les Helvetes). Soit disant qu'avoir des anneaux à la main, permettrait de sauter en cas de corniche cédant de l'autre côté de l'arête !!! Et si c'est le premier de cordée qui tombe avec son tour mort, il fait la chute, les anneaux à la main le bras en l'air !!!
Finalement nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord, mais ça nous a bien occuppé, Helmuth m'a promis de demander aux instenses Suisse, des détails sur cette méthode. Moi je persiste : Tout corde tendue COURT !

Bref, le récit : parti de bonne heure, (vers 4 heures je crois) de Gnifetti nous remontons en dormant vers le Lisjoch. Premier raidillon puis spectacle magique sur cette magnifique arête en conditions idéales ce jour là : pas un mètre de glace, rocher tip top. 3 heures pour atteindre le sommet Est. La traversée ne prend pas une heure, il y a avait beaucoup de cordée sur l'ensemble de la course.

Descente sans problème vers le refuge Quintino Sella. Enormement de monde sur le Castor (des centaines de personne)

travers--e-du-Lyskamm-a-quelques-encablures-du-sommet-est--photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Dernières pentes avant le Lyskamm Est

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Vue depuis le Lyskamm Ouest

Helmyuth vanPottelberg Guillaulme Ledoux Jean-Marc


Au sommet du Lyskamm Ouest
travers--e-du-Lyskamm-descente-du-Lyskamm-ouest-photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Descente du Lyskamm ouest


Conditions :

Excellentes : tout en neige attention c'etait il y a 3 semaines
J'ai trouvé la course presque trop facile (sans doute grâce aux conditions)

Quelques photos


Montée à Gnifetti




travers--e-du-Lyskamm-au-dessus-du-Lisjoch--photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG.JPG
Cordée sur l'antécîme du sommet Est

travers--e-du-Lyskamm-l-ar--te-cord--es-alpinistes-photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Sur l'arête

Traversée du Lyskamm Cervin

le sommet Est et le Cervin

travers--e-du-Lyskamm-cord--e-alpinistes--photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Cordée sur l'arête


travers--e-du-Lyskammvue-du-sommet-Est-l-ar--te--photo-Guillaume-Ledoux-Apoutsiak.JPG
Vue depuis le sommet vers l'Est : le Lisjoch