Course courte mais sympatique que l'on peut enchainer avec l'arête des Cosmiques.
Topo :
Du col du midi, rejoindre la base de la pente sous le sommet Oriental Remonter cette pente ( 40°) pour atteindre le col ( bien grand mot) entre les deux premières pointes... rejoindre la pointe Orientale ( 20 secondes)
De là, suivre l'arête et, par des rochers faciles, atteindre la pointe Centrale. descendre de 3 mètres vers l'Ouest et tirer un court rappel qui donne accès aux pentes Nord. De là, rejoindre le col avant la
pointe Occidentale.
La suite, je ne l'ai pas parcourue donc... c'est sous réserve.
Remonter le couloir de la pointe Occidentale (IV rocher délicat) De celle ci redescendre vers le col à l'Ouest (attention aux séracs de
la Négri) et par des pentes le col du Midi.
On est descendu par un rappel de 50 m au pied de la pente de Neige sous la pointe centrale.
Les Cordées arrivent sur l'arête
météo :
Grand beau et froid - vent
Conditions:
Neige à gogo Neige dans les rochers, mais ça passe Rappels équipés
Anne et jean-Marc devant l'aiguille du Midi
Récit:
Les conditions n'étant pas au top sur le Tacul ( le sont elles parfois...???) Nous avons donc laissé une fois de plus le mont Blanc de
côté pour une traverse des pointes Lachenal et une ascension de l'arête des Cosmiques.
La nuit fut dure : en dépit d'une bonne soirée au refuge, l'arrivée dans le dortoir s'annonçait mal : nous étions Ravanel Le Rouge 1 - 2
- 3 - 4, et les places 3 et 4 étaient prises. Négociation, en Français, en Italien, en Anglais. Tout fini par s'arranger, Laurent dormira à l'étage. Avec mon anglais de compet, je comprends
qu'ils se lèvent à 4 heures pour faire le Tacul... Nous, on n'a pas osé, tant pis.
Jean-Marc se couche à côté de moi m'avertissant de la présence de ronfleurs invétérés... Je ne sais pas comment il a fait pour le savoir,
mais j'allais le regretter.
Léger mal au crâne ( le MAM) énervement, altitude, je ne m'endors pas... et un Italien se met à ronfler. anne fini par s'énnerver, ça
sent le lynchage. Les couvertures sont courtes et effilochées, je me prends les doigts dedans. Vers 2 heures du mat, Anne et moi décidons de mettre des boules quies... erreur
On me tapotte les pieds, c'est Laurent, qui hésite à nous réveiller, je regarde l'heure : 5 h 30 on n'a pas entendu le réveil avec les
boules quies ( pour une fois que j'en mets) et Laurent (l'inexpérimenté, a pensé qu'on faisait une grâce mat et n'osait pas nous réveiller. On retrouve Matt et Stephane tout frais ( et oui, avec
-7°C dans la tente, ils étaient frais au petit matin ! ) Petit dej et décollage.
Dans
la pente menant à l'arête
Traversée du col du Midi dans le vent et à la frontale pour rejoindre la base de la pente sous le sommet Oriental des pointes Lachenal.
Les 3 cordées se rejoignent. Stéphane et matthieu partent en tête, je suis avec Anne qui regrette rapidement son compagnon de cordée : je fais des pauses et des accelerations pour filmer la
montée : sympathique le rythme haché pour un "diesel" au petit matin.
Stephane et Matthieu
La courte pente (40°) est vite avalée. lever de soleil sur la Dent du Géant depuis la pointe Orientale. Ambiance décontractée. Nous
filons vers le sommet central. Laurent tate du rocher... ce sont les premiers de la journée ( et pas les derniers) Descente vers le rappel, Anne va se peler en bas tandis que nous nous pellons en haut. Nous descendons Laurent en moulinette, il passe,
sans stress. Passage un peu expo, nous décidons de ne pas faire la troisième pointe ( non tracée et bien chargée en neige, elle sera tracée dans la journée).
Gros rappel pour rejoindre le col du Midi, Laurent le fait. On file alors vers le refuge des Cosmiques avant la suite. Matthieu et
Stephane partent devant, ils doivent ensuite redescendre récupérer leur bivouac au pied de l'aiguille.
La traversée Midi Plan est une magnifique course d'arête qui alterne passages en neige en glace et en rocher, possible au départ de l'aiguille du Midi.
Topo :
De l'aiguille du Midi, sortir à la grotte de glace et descendre l'arête. Poursuivre plein Nord l'arête et descendre jusqu'au col du Plan ( possibilité de prendre l'arête secondaire à l'est puis la face juste avant le col du Plan ) Du col du plan remontersous le le point 3512 puis rejoindre le col sans nom sur la carte IGN. Remonter le couloiir (neige glace) versant Chamonix pour rejoindre l'arête et le Rognon du Plan
Redescendre vers le col supérieur du Plan ( desescalade - rappels) et remonter la pente de Neige sous l'aiguille du Plan Gagner le sommet (IV à priori)
Descente
Sur le requin : glacier crevassé Par le même itinéraire vers l'aiguille du Midi
Météo rencontrée
Grand Beau mais Froid ( surtout au relais)
Conditions
Je m'attendais à 10 cm de peuf tombés Jeudi, en fait il y en avait 50 ou et dès qu'on a quitté l'aiguille et la trace se dirigeant vers le col du Midi, c'est devenu impressionnant. Arête délicate pour rejoindre le col du Plan, on est passé côté Géant ppour rejoindre le col.
Ensuite, trop de Neige côté Chamonix, on est passé dans les rochers au du col ( sous le point 3512 m) puis sommes descendus vers le deuxième col. Le couloir d'accès au Rognon du plan etait très chargé !
Récit.
Laurent m'avait demandé depuis fort longtemps de gravir le Mont Blanc (depuis 4 ans) après deux annulations, un "Dômes de Miage", j'avais bloqué le Week end du 20 21 Septembre pour la tentative.
Soucieux de me faire également plaisir, je decidais de tenter le sommet par les 3 Monts, ce qui me changerait de l'arête des Bosses, avec, cerise sur le gateau, une traversée Midi Plan le Samedi... pour s'échauffer !
Dernière semaine avant l'objectif, il a neigé, l'OHM et la gardienne du refuge des Comiques sont rassurants, on hésite à passer par les Bosses, le refuge du même nom etant archi complet, notre sort est scellé, nous passerons par les 3 Monts.
La fine fleur de l'alpinisme Français etait réunie à cette occasion : Jean-Marc ( notre Papy) qui a parcouru toutes faces Nord à la montée ( et les voie normale... à la descente), Anne, le trekkeuse ( vainqueuse du Dolent... ( je sais, vainqueuses c'est pas classe, mais je fais ce que je veux, c'est moi qui écrit...)) Stephane et Matthieu les Serials Butters et enfin Laurent, ami de longue date et alpiniste d'un jour ou plutôt touriste du Mont Blanc ( "Le Mont Blanc, sinon rien"
Après une nuit à l'hôtel des Deux Gares au Fayet (piscine et Sauna !) Nous avons pris la route de Chamonix et, fait exceptionnel, choppé la première benne. Un froid sec nous accueille à l'aiguille du Midi. Nous retrouvons Stephane et Matthieu et partons sur l'arête. Il y a beaucoup de neige... trop. Un guide a fait la trace, nous en profitons. 50 cm de peuf... ça penetre facilement dans les chaussures... et j'ai les pieds un peu mouillé. La trave passe versant Géant, un peu de stress dans la pente. Puis de nouveau une arête, un peu de face et le col. Courte pause. Il fait froid.
On repart sous la pointe 3512 m, du haut, le guide nous guide ( pas mal non ?) il nous conseille de passer par la face. Il nous rejoint en rappel. Les pentes sont chargées. Personne n'ose s'engager dans ce vesant Cham de peur de redescendre au Plan de l'aiguille plus rapidement que le téléphérique. Je motive le guide à tracer les vires au dessus... Il a l'air pessimiste mais repart. vers le haut. Bel onglet pour Matthieu qui se résigne à rentrer.
L'escalade sous le point 3512 est physique, Jean-Marc s'en sort comme un pro ( c'est dommage, d'ailleurs, de là ou on était on n'a pas pu le voir !) Anne se montre un peu courte pour les prises, et je bourrine un peu pour sortir le passage ( heureusement que Jean-Marc est passé en tête ! ) La suite est plus facile et toujours très enneigée. Courte pause, on redescens sans espoir vers le col sous le Rognon du Plan. Le timing est explosé et les pentes du couloir chargées. BUUUUUTTTTTTT...
Demi tour... Rappel, remonée à l'aiguille. Je file rejoindre Laurent qui monte avec la benne.
On se retrouve tous au refuge des Cosmiques pour un apéro et un repas à 6. Stephane et Matthieu nous quittent ensuite pour une nuit fraiche (ils bivouaquent) : - 7 °C dans la tente !
Pendant le repas, il faut décider du lendemain : le Tacul a été tracé, mais ses pentes ont l'air chargées, la gardienne nous le déconseille, Laurent et Anne sont déçus, nous irons faire la traversée des pointes Lachenal et l'arête des Cosmiques. Il faudra revenir.
Du bivouac gagner le glacier et le remonter en longeant l'arête (qq crevasses) un passage raide, souvent en glace. remonter le glacierau plus haut ( rimaye délicate) , passer la rimaye et remonter le couloir à 45 ° qui mène à l'arête. Si le glacier est trop crevassé, sortir et rejoindre l'arête au point 3188 m et remonter l'arête pour rejoindre le sommet du couloir à proximité du glacier suspendu.
Suivre l'arête pour rejoindre le glacier suspendu ( à priori, un rappel est possible ) nous avons réussi à longer l'arête pour rejoindre ce glacier De là remonter au mieux le glacier suspendu jusqu'au sommet (rimaye, pente à 45 - 48 ° à priori)
Descente par le glacier de Pré de Bar et le bivouac Fiorio Du sommet, prendre l'arête et rejoindre la vierge, continuer sur l'arête pour rejoindre le sommet du couloir, descendre le couloir ( 45° rimaye en bas) descendre le glacier, sortir du glacier et rejoindre le bivouac Fiorio. De celui-ci, passage par le Petit col Ferré et descendre jusqu'au village de la Fouly.
Récit La veille, ça sentait bon le but, au refuge des Conscrits, je lisais " Grand beau le Samedi, nuageux avec averse le Dimanche matin s'eclaircissant l'après midi. Je téléphonais à Claire, m'attendant à ce qu'elle ne vienne pas et pensais éviter à Anne de faire un long déplacement de Paris pour un but ! en matière de but au Dolent, je m'y connais ! Mais la motivation de mes deux accolytes me laisse sans voix, nous partirons. Passage à Chamonix avec Claire, avec ses beaux vendeurs Snell, puis chez Bruno et Marine avant de récupérer Anne à Martigny et de remonter chez laurent et son gîte de luxe ! Quelques grains de riz plus tard, je quille, jusqu'à 6 h du mat au grand désespor de certains qui esperaient faire la grace mat ...
Anne Guillaume et Claire - pique nique à la Fouly
Claire devant les belles Dalles de la Combe des Grands Fonds
Lys Martagon
Sieste
Papillon, sur la jambe de ... Claire ?!
C'est par là !
Nous décollons, boulangerie et direction la Fouly. Pique nique dans le village ( salades et fruits, un régal dans cette semaine féculents) et décollage vers midi pour le bivouac. Ca papotte sec, mais pas longtemps, les premières pentes sont raides. Les échelles, Ouin-ouin ouinnne ! elle attend l'hypothétique replat que j'ai promis. Pause prêt d'une cascade. Je filme, ça fera encore rire pas mal de monde ce 4ème but ! Le beau temps laisse place à quelques nuages, le but approche, je rie intérieurement de la situation. Les filles repapottent, la pente diminue. Morraine du bivouac, et la soucoupe apparait ! Succès garanti.
Une heure plus tard, 7 personnes s'annoncent, puis 3 ... puis 4 soit 17 dans le bivouac 12 places, ça va être chaud... ils ont pourtant lu la météo ? ! Les Suisses décident de dormir dehors , sympa. Ballade sur le glacier pour récupérer de l'eau.
Repas, coucher de soleil, photos avec 3 Français spécialistes en pause et en photos... MP3 et au lit !
17 personnes pour 12 places !!!
retour de la corvée de flotte
3 h , réveil, j'ai bien dormi, le ciel est nuageux, mais pas de trace de pluie. Les Suisses partent, nous suivons 10 minutes plus tard, les frontales éclairent le glacier, tout va bien, je connais ! Nous battons le rcord de jean-Marc (but au refuge) puis celui de Régis ( but dans la pente de glace un peu raide) enfin celui de Laurent, (sur l'arête au point 3188 m) Hésitation, nous voyons les Suisses buter sur la Rimaye loin devant nous. Nous opérons une pause stratégique, en attendant de prendre la bonne décision ! 10 minutesplus tard, nous décidons de monter sur l'arête ( plus escalade) Claire ne trouve pas de passage, je passe devant et rejoins le rocher, je fais venir Anne puis Claire, cette dernière me convaint de passer par le glacier, demi tour, direction la rimaye, deux cordées nous ont dépassé. Je fais signe à Claire d'accelerer, elle dépasse, j'halète dans le raidillon, enfin, nous sommes passés, un peu bourrin, mais bon (toutes mes excuses pour ce dépassement peu convainquant) . Nous buttons sur la cordée précédente sur la rimaye. Le passage a l'air technique. Ils passent. Claire, qui est toujours devant, martelle la Rimaye avec son piolet. Les minutes passent, la cordée suivante grogne, je passe, une broche, installée par Claire, je récupère son piolet, et grâce à ma GRANDE taille, le passage est avalé. J'assure mes deux compagnones.
Claire bourrinne dans la rimaye
Nous filons par un couloir vers l'arête Courte pause dans les rochers, le temps est nuageux, la progression des Suisses est lente. passage côté glacier suspendu impressionnant. puis, dans les traces profondes. la pente se redresse, la rimaye est bouché et la trace bonne. Petit coup d'émotion lorsque je me rends compte que je ne vais pas buter... des larmes perlent sous les lunettes, le vent les emporte, la Verte se cache sous les nuages. Je finis par rejoindre la cordée des Suisses, il parrait que j'ai accéléré. On voit le sommet, il y a du monde. Derniers mètres et embrassades, courtes, ça bouchonne sec entre ceux qui montent par l'arête Gallet et ceux qui viennent par la voie normale. 5 minutes plus tard, nous attaquons l'arête pour descendre, ça croise dur, pas mal d'italiens. Pause au sommet du couloir, qui manque de neige dans le haut. Nous repartons pour une descente ouïneuse ! le couloir me parrait bien long. Nouvelle pause sous la rimaye, à observer les cordées au manque d'experience... Descente dans la soupe du glacier puis sentier jusqu'au bivouac Fiorio. Passage au petit col Ferret. avant la longue descente vers la Fouly. La pluie nous rattrappe à 10 minutes de la voiture, une pluie dense avec des grosses gouttes !
Glace et bière au resto des glaciers avant le retour
Merci à Claire et Anne pour le sommet A Laurent pour le Gîte A Jean-Marc qui aurait fait un parfait 4ème.
le couloir menant à l'arête
Conditions
Mauvais regel nocturne la descente côté fiorio : le haut du couloir parpinne pas mal
Météo
Nuageux se découvrant un peu Frais Pluie intense aux abords de la voiture
Après être descendu du refuge par les échelles (15 minutes) , on rejoint au mieux le glacier de Beich que l'on remonte d'abord rive gauchge puis en son centre
vers 2900 mètres, la penste se redresse, (attention aux crevasses) et passe entre deux barres rocheuses (séracs) pour acceder au plateau supérieur sous le Breithorn (3400 m environ) Il faut alors prendre plein Sud pour rejoindre le Gredetschjoch
Un rappel équipé (50 mètres sinon on se retrouve au milieu du couloir, comme nous !) permet d'acceder au glacier de Gredetsch, il faut longer la barre rocheuse avant de descendre plein Sud et de tirer de nouveau à droite pour atteindre le vallon de Gredetsch (attention , à gauche en descendant : bares rocheuses), puis , c'est tout droit, le plus loins possible, jusqu'au tunnel (un peu plat...)