Trekking Equateur Fuya Fuya 4263 m
Acclimatation en Equateur, on passe la barre des 4000 m
vidéo :
Topo
Se garer au lac de Caricocha (3715 m) Au sud d'Otavalo
De là, retrouver le sentier qui part au Sud Ouest dans les hautes herbes, le sentier devient plus raide (les équatoriens n'ont pas encore inventé les lacets) Passer la mythique barrière des 4000 m et rejoindre le col par un sentier qui devient très raide.
Du col, partir à l'ouest, passer la bosse et contourner l'arête par la droite, le sentier redescend de quelques dizaines de mètres. Remonter le couloir, la fin en mettant les mains, puis versant sud de l'arête pour gagner le sommet ouest (4263 m)
retour au col par le même itinéraire
remonter par l'arête au sommet Est sans difficulté (4115 m)
Descente NNE jusqu'à une épaule, puis le sentier plonge (raide) pour rejoindre l'itinéraire de montée
et le lac.
T4 5 km 630 m de déniv
1 h 30 pour le premier sommet
2 h 50 la boucle complète
Récit :
Deuxième jour d'acclimatation
Le 4X4 qui vrombi sur la route pavée qui mène à 3700 m, le sommet qui joue a cache cache avec nous, les nuages sont là. Le tranquille lac d'altitude nous accueille, nous serons presque seuls !
Et c'est parti. Dans de grands foins, dans les pas de Miguel, au rythme ultra lent. C'est ça, le secret de l'acclimatation. Je sens Thierry, le chien fou, qui piétine dans mes pas. La barre des 4000 m est passée ,pour moi, la dernière fois c'était il y a 10 jours, pas si longtemps que ça . Pour Thierry, c'est une première, je lui annonce qu'il doit payer le champagne (champagne dont on ne verra pas la couleur du séjour, soit dit en passant) Je prends le temps de faire quelques photos, quelques films, peut être ce sommet méritera t 'il une vidéo (ben la réponse est oui, voir plus haut)
A force de faire des pauses, je me retrouve à l'arrière du groupe. Heureusement le rythme est lent, et tranquillement, je parvins à recoller. La pente se fait raide, la végétation devient variée. J'adore. On se retrouve au col, il y a un couple qui souhaite faire le sommet le plus facile, Miguel les envoie sur le sommet Ouest, nous, on part vers l'Est, le vent fait monter le brouillard dans de jolies volutes. On n'a pas une grande vue , mais ça reste joli comme ambiance.
Miguel bascule vers le bas pour contourner un gendarme en forme de doigt, puis remonte un couloir péteux. Quelques pas d'escalade facile nous ramènent vers l'arête. le reste est plus facile, sommet dans le brouillard, mais sommet quand même - Yes !!! (et un 4000 de plus ...)
On fête le premier 4000 de Thierry à coup de pompe dans le fion (c'est la tradition en Equateur) puis on repart en arrière, ça déroule, désescalade, petite arête puis col. On repart vers le second sommet, même quai en face, sentier facile et petit sommet bien plat. Et zou deuxième quatre mille avec moins de 20 minutes entre les deux, c'est abusé, je sais !
Après une traditionnelle petite roue (oui, c'est une nouvelle tradition, je tente des roues sur les sommets qui s'y prêtent), en fait j'ai écris je tente des roues, mais nous tentons des roues (oui, des roues de gymnastique) Anne en avait fait une il y a une dizaine d'année sur le Mont Blanc, et j'avoue que je tente le truc de temps en temps quand le sommet s'y prête et la forme est là (facteur limitant bien entendu !)
Bref, deux roues plus tard, Thierry et Miguel n'ayant pas souhaité jouer, on par pour la descente, au départ tranquille puis bien plus raide et peu agréable. On rejoint le sentier de montée puis rapidement le parking.
Reste à redescendre à Otavalo et partir à la découverte du fameux marcher artisanal. La Carte Bleu va chauffer ... (en fait pas la carte bleu, mais les dollars vont me quitter...)