Une nouvelle rando trail magnifique avec de superbe point de vus sur le Pico del Teide et tout le parque du Teide
Topo
Se garer à Vilaflor à proximité de l' église. Redescendre un peu pour récupérer le GR 131 qui remonte par une piste dans les forêt. Partir à l'est (sentier) pour passer par le paysage lunaire (paisaje lunar) De là le sentier remonte vers un col : la Degollada de Guajara (2529 m).
La suite reste plus ou moins sur la crête direction Ouest.
Au départ au choix, soit repartir en arrière sur 200 m et récupérer le sentier , soit monter sur la crête (sentes), un peu plus technique. On rejoint la Montana de Guajara (2718 m), vue superbe !!!
Repartir légèrement vers l'est coté Teide, faire 100 150 m et reprendre direction est par une vire. le terrain est plus technique. Il ne faut pas s'en coller une. Suivre la vire qui descend à flanc de falaise. on rejoint alors la degollada de Urcanca (2455 m)
Poursuivre sur la sente qui suit plus ou moins la crête. Passage facultatif par le sombrero de la Chasna à 2405 m (quelques pas d'escalade facile pour atteindre le plateau sommital)
J'ai choisi de poursuivre sur la crête et j'ai perdu le sentier après le Roque de Los almendros (2523 m) Sentes qui se perdent. Mon objectidf était de rejoindre la route à proximité de Bocca Tauce etn passant par El sombrero (2531 m) J'avais un fichier GPS et la carte indique la présence d'un sentier.
Il est sans doute plus simple de descendre après le Sombrero de Chasna direcement au Sud Ouest et de rejoindre la route TF 21
Retour an stop à la voiture
Récit :
Comme souvent le ver tôt, vers 4 h ... Double objectif : ne pas laisser ma petite famille trop longtemps seule et courir à la fraiche. L'inconvénient, une partie de la sortie se fait à la frontale, et on râte un peu les paysages.
Je remonte la route qui m'amène à Vilaflor, le village a l'air joli. Je me gare non loin de l'église. Je m'équipe et je pars, frontale en tête, premier objectif, trouver le sentier. Je dispose juste de mon GPS et d'une carte tellement compliqué à ouvrir que je ne l'ai pas ouverte des vacances. Et je pars, dans le gros village. Au bout de 5 minutes, à force de tourner je me retrouve presque à mon point de départ. L'occasion de faire le point. Je sais qu'il faut aller vers le haut, et je décide de partir en ascendance... erreur, mais je ne le sais pas encore. Je suis la route ui s'élève mes m'éloigne à chaqe pas un peu plus de la trace GPS... Stress. Je remonte toujours et la trace s'éloigne. Je passe devant une usine d'embouteillage d'eau. puis un virage, enfin. Je décide de couper pour rejoindre Ma trace. Couper à Tenerife, c'est un peu risqué, les pentes du volcan sont raides ! Je quitte la route et me retrouve dans une forêt de pin, sur des pentes plus ou moins raide. Mais l'aventurier que je suis s'en sort bien. Ça descend, ça monte, j'essaie de garde mon cap sans perdre d'altitude.
Je retrouve des sortes de champs. Avec plein de cailloux...
Petite piste, je cours un peu et ... je me croute ... et merde, je suis tombé sur les mains, en arrière, quand je me relève j'ai une bonne entaille dans la main droite. La peau est scalpée sur plusieurs centimètres et ça saigne. Désinfection à la salive. Mon sang est mélangé à de la terre volcanique, c'est degue. J'arrache avec mes dents le lambeau de peau qui pendouille. Et oui, c'est moi, Rambo !!!
La plaie est plutôt propre (presque) l'impact ne fait un peu plus qu'une pièce de 2 euros; je décide de ne pas appeler Carglass. Je vais pouvoir profiter du frottement de ma main sur le bâton pendant toute la balade... quel régal.
Et je repars. Ca grimpe, mais il ya des portions roulantes. Il fait toujours nuit et je ne vais pas pouvoir apprécier le paysage qui doit s'avérer... grandiose. Oui, c'est bien là le problème quand on part tôt, on loupe quelques jolies portion et ici, le paysage lunaire... Je passe devant un type qui dort dans son hamac. Et je poursuis. Le soleil point.
Je fais une petite pause hakuna matata...
Puis la piste repart dans le désert minéral. Et rejoins le col de uajara, la vue est superbe, kje me régale.
Je repars vers le sommet, par la crête. A droite le Teide est magnifique, à gauche, la mer. Au loin les îles. C'est la classe, avec personne à l'horizon. (Encore une sortie où je n'aurais pas croisé âme qui vive) J'avance et rejoins le sommet. Courte pause alimentation photo, et régal pour les yeux : le paysage.
La suite est plus technique, un sentier à flanc de falaise, avec bien du vide, il ne faut pas s'en coller une. Et quand on est en mode trail, ça prend vraiement tout son sens. je rejoins un joli col avant de remonter sur cette jolie crête, je peux courir régulièrement, la sortie est vraiement sympa. J'avale les kilomètres.
Je rejoins le Sombrero de la Chasna, une petite vriante m'y a mener. Puis je repars sur la crête, quand j'arrive à un dilemme : à droite, ça plonge bien raide vers le rempat. A gauche, une falaise bien délicate. Je décide de repartir en arrière, j'ai du louper quelques chose. Je remonte la falaise. A droite ça semble passer.
Quelques pas de désescalade et me voilà sur un sentier. Ouf, j'ai perdu un peu de temps, mais ça va.
Je repars sur le sentier et descend tout en dévers. Le sentier se perd dans une végétation qui pique pas mal (voir beaucoup) et c'est TRES désagréable. Je me remets à suivre le GPS dans une partie bien merdique pour me rendre compte que je reviens en arrière une cinquantaine de mètres en dessous de là où je suis passé 20 minutes avant. Pause vers un énorme pin. Je décide de remonter en revenant en arrière. dans des éboulis et de la végétation picotante ,je remonte. Je retrouve une sente, puis une autre; Pas sûr que je sois sur le bon sentier, mais je progresse. Ca pique, c'est merdique mais ça passe.
Je finis par me retrouver en haut d'un promontoire. Sur le GPS, je vois que la trace remonte vers la crête, mais sur le terrain, dans la vraie vie, je ne vois rien. J’aperçois la route en contrebas. Je décide de clore ma sortie en y descendant directement. Il y a un ruisseau à sec est ça devrait passer en dessous. Dans 20 minutes je suis à la route.
Je démarre, par des sentes, je parviens à rejoindre le lit du ruisseau asséché. Puis c'est la descente. Il faut parfois marcher sur a végétation, parfois quitter le lit pour trouver un meilleur terrain, souvent, se faire piquer les mollets "J'en ai marre !".
Le lit du ruisseau est envahi de végétation, parfois de gros bloc. Je passe au mieux. Je finis par trouver un filon de gros bloc, moi qui adore ça, je galope en sautant de l'un à l'autre, toujours en équilibre instable mais assez efficace.
Je me retrouve, assez rapide, enchainant les gros bloc, quand celui sur lequel je pause mon pied, bouge, je saute sur le suivant, je sais que le bloc du dessus est en train de tomber, il est énorme et sa direction est ... mes chevilles !!! Je saute vite sur le suivant, me voilà en équilibre instable sur un nouveau bloc, je dois sauter, mais... je suis face au vide. 2 mètres de vide, je n'ai pas le choix. J'espère que la réception ne sera pas trop violente. Pourvu que je ne me blesse pas. Et j’atterris délicatement 2 mètres plus bas, le stressomètre au maximum. J'ai eu chaud ! Je poursuis dans la gorge puis sur sa rive droite. La route s'approche à présent. La voilà, je cours un peu sur celle ci puis je fais du stop, ça marche. Deux Canariens et un italien dans la voiture. Et un chouette retour à Vilaflor tout en papotant et en découvrant l'autre !
Une belle sortie avec deux belles frayeures