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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

4000

Fluchthorn Strahlhorn depuis Britannia hutte

Apoutsiak — Ski de randonnée4000ValaisLes 100 plus bellesJean-Marc

 

 


 

 

 

Le topo :

De la Britannia Hütte, atteint de haute lutte dpuis Saas Fee (4 heures depuis le village, 15 minutes en voiture, descendre à flan pour traverser le Holaubgletscher et rejoindre la rive gauche de l'allalingletscher au pied d'un éperon évident vers 2980 m Mettre les peaux.

De là, remonter le glacier en rive gauche toujours (attention aux crevasses) jusque sous le allalinpass. REmonter alors en direction du Fluchthorn en passant dans les combes à droite (ouest) sous le sommet. (2 heures environ)

Redescendre en direction de l'adlerpass, à flanc en passant sous des séracs menaçants (à vive allure....) et en se méfiant des crevasses (toujours, c'est une constante pour cette course !)

Remettre les peaux pour se diriger vers l'adlerpass (3789m) . Plutôt que de prendre l'arête sud au dessus du col, prendre la combe avant le col à gauche (un peu raide mais qui permet de garder les skis) puis, après une pause bien méritée, poursuivre par les faux plats d'abord puis la courte pente et enfin l'arête vers le sommet du Strahlhorn (4190 m).

Descente : par l'itinéraire de montée et l'allalingletscher. On peut descendre en début de saison directement sur Saas Almagel depuis le Fluchthorn
La course :

Fluchthorn-Strahlhorn---topo-photoski-de-rando-photo-apoutsiak-guillaume-ledoux.jpg



Les conditions :

Neige humide pour l'accès à Britannia :
Refuge d'hiver ouvert et confortable (nous avons coupé du bois au cas ou), refuge d'été fermé
Neige dure le matin, bon regel nocturne
Neige poudreuse au dessus de 3400 mètres (poudreuse de rêve dans la combe à l'est de l'arête au dessus de l'adlerpass)

La course :

Fluchthorn-Strahlhorn--jean-marc-lafontaine-ski-de-rando-photo-apoutsiak-guillaume-ledoux.jpg


Après une journée passée à monter à Britanniahütte, les remontées mécaniques étant fermées (nous avons skié à partir de 2550 m la station intermédiaire) et une autre journée passée à couper du bois , à répondre au telephone comme standardiste de la Britannia hütte et à dormir (2 h 30 de sieste tou de même...) Nous passons à l'action !

Lever 4 h 30 pour un départ rapide. La neige est dure, il faut louvoyer entre les cailloux sous le refuge. Mal réveillé je peste intérieurement, j'aime bien les réveils tranquilles aux pentes douces où l'on peit quiller en skiant sans réfléchir. Monter descendre, monter descendre, nous traversons le pied de l'Holaubgletscher pour arriver au pied du glacier. Nous repartons pour de grandes longueurs en faux plat montant, la neige est dure, mais le terrain aisé !

Le Strahlhon etant bouché nous décidons de partir vers le Fluchthorn, bien dégagé. Je fais quelques jolis virages dans les pentes douces de ce chouette mais tranquille sommet. Le Strahlhorn se dégage, nous irons le voir dans un second temps (peut être pourrons nous faire la face Nord... miam miam !) Arrivé au sommet, les fameuses pentes Nords semblent bouchées, nous décidons de rattraper la voie normale par une traversée courte mais exposée aux séracs pour ensuite rejoindre l'adlerpass. Je trace dans une neige  un peu lourde au début puis plus ou monte, plus légère. Avant le col, je bifurque à gauche dans la combe que j'avais pris à la descente il y a 4 ans(ça sert à ça de refaire les sommets, on connait les trucs !) La combe est un peu raide et peu aisée à tracer mais ça va. Courte pause vers 3980 mètres. Puis c'est le long faux plat (encore un) vers le sommet. Je pause les skis pour les derniers mètres et hop, nous sommes avec Jean-Marc sur le Strahlhorn.

La descente est un pur bonheur, la neige est douce, les virages s'enchaîne facilement, 30 à 40 cm de poudreuse en altitude, Jean-Marc fait du ... flûte, je ne sais plus comment ont dit en pyrénéen ! enfin, il godille avec agilité, ce qui est un peu moins mon cas, et oui, on ne se refait pas !

Il faut alors redescendre les faux plat, mes skis ont un besoin important de fart, je pousse sur les bâtons. Avant de remettre les peaux et de gagner le refuge où nous rencontrerons deux italiens sympathiques.

 Fluchthorn-Strahlhorn--ski-de-rando-photo-apoutsiak-guillaume-ledoux.jpg

couloir Whymper - Aiguille Verte

 

P1000418-2

 

Vidéo :


 

Topo :

 

Accès au refuge du Couvercle

 

Par l'aiguille du Midi : A ski, descendre la vallée blanche jusqu'à la jonction avec le glacier de Leschaux

Remonter le glacier de Leschaux jusqu'au pied du glacier de Talèfre.

L'été on remonte par les Echelles des Egralets puis sur la morraine

L'hiver on remonte soit rive droite, soit rive gauche (sous la pierre à Béranger ) pour rejoindre le refuge.

 

Aiguille Verte

 

Du refuge du Couvercle remonter le glacier de Talèfre en longeant sa rive droite  (sous l'aiguille du Moine, la Nonne et l'Evêque).

Rejoindre la rimaye 3460 m environ

Elle se remonte à droite ou à gauche (si ça ne passe pas à droite)

 

regagner un  petit couloir/ goulotte  à droite (rive gauche) Le remonter.

Remonter ensuite jusqu'à 3650 m environ et traverser à gauche pour rejoindre le couloir principal (Attention : ne pas monter trop haut !)

De là, remonter jusqu'au col entre l'aiguille Verte et l'aiguille de la Grande Rocheuse

L'arête finale permet de gagner le sommet

 

Descente :

par le même itinéraire

En désescalade ou en rappel

Rappels conseillés : 60 m

Vérifier les relais !

 

Conseil : partir tôt (vers minuit une heure du matin) pour être vers 6-7 h au sommet et avant 11 h à la rimaye: le couloir est exposé Est et parpine dur assez tôt !

 

 

 

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Récit :

 

Après une bonne nuit au bien nommé gîte "la montagne", nous prenons le Train du Montenvers. De là, redescente en oeuf vers le glacier puis 280 marches avant de nous retrouver sur la mer de glace.

 



DSC08811-4

 

Nous allons croiser les skieurs qui font la vallée blanche pendant l'ensemble  de la première heure, petit à petit Engue est loin devant, il me largue une fois de plus. Pause à l'embranchement du glacier du géant et du glacier de Leychaux. Nous ne déchausserons que 2 fois pour  passer la jonction mer de glace-Leychaux. Puis nous choisissons de monter en rive droite du glacier de Talèfre (bon choix !) avant de redescendre le refuge du Couvercle (malheureusement un peu un taudit : poubelles à gogo, cartouches de gaz, chiottes inutilisables ...) Pourtant c'est l'un des plus beau refuge que je connaisse pour la vue  et l'ambiance !

 

 

Objectif du jour : la Verte par le couloir Whymper. Lever à 0 h 30, départ à 1 h 10, je demande à Engué de m'attendre, il prend son pas de pachyderme (il ne peut pas faire plus lent !) et je dors en le suivant, 3 autres alpinistes suivent à 5 minutes, l'un d'eux à une frontale qui nous éclaire puissamment !. Je profite de la "trace" d'Engué pour finir ma nuit en suivant ses skis. En 1 h 50 nous sommes sous la rimaye, les skis resteront là, nous nous encordons pour passer celle ci.

Nous remontons donc la partie gauche de la rimaye puis c'est une longue traversée. Nous nous sommes encordés et j'ai tendance à monter le long des rochers (suis je réellement bien réveillé)  je me mets un peu au "taquet" avant d'attaquer les goulottes, légèrement en glace par endroit, dur dur à 3 h du mat dans le halo de la frontale. Quelques passages de mixte, je suis Engué, juste devant la cordée de 3 avec Guide qui ont l'air ravi de la qualité de la neige, moi je trouve que c'est moins bon qu'au Piaget ou au Y !

 

 

Alpinisme 0625

 

Bref nous remontons des couloir un piolet, un pied, un piolet , un pied. Nous rejoignons enfin le couloir central (Whymper ) par une dernière traversée à gauche .

  La neige y est, je trouve, pas parfaite, il faut vérifier les ancrages, ça prend du temps. Une fois n'est pas coutume, j'arrive à suivre Engué ( je ne sais pas si il m'attend ou s'il est fatigué ;-) )

 


200 mètres encore à taper les pieds et les mains, le jour commence à poindre. Nous sortons sur l'arête. Quelques photos, 5 minutes d'arête facile et voilà le sommet, je ralentie pour profiter des derniers mètres quel bonheur d'être là.

Je mitraille le magnifique lever de soleil sur le massif du Mont Blanc.  Moment de bonheur indicible

Il est 7 heures, moins de 6 heures du refuge au sommet.

 

 

Alpinisme 0627

 

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Nous redescendons et croisons l'autre cordée au col. Échange amusant, nous attaquons la descente. Après 150 mètres de cramponnage usant nous décidons de continuer en rappel. Engue passe en premier, pendant qu'il descend, je me prépare (prussik) , dès que le rappel est libre, je termine l'installation, je vérifie le rappel à tirer , je me dévache et je pars. Je le rejoins, me vache, il comment à avaler le rappel, je l'aide, il repart. 11 fois environ ! 4 heures de descente pour terminer sous la rimaye. Le soleil tape, il fait hyper chaud dans les Gore Tex XCR. Cuisson maximum, bonne ambiance. L'autre cordée nous suit. La descente s'effectue calmement.

Alpinisme 0636-2 rappel dans le whymper

 

 

Dernier rappel, Engué me conseille de ne pas rester sous la rimaye, je descends donc rapidement le rappel au moment de la rimaye (impressionnante) et me brûle la main (pas grave !) .

 

 

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Je décide de faire un film et quelques photos de l'autre cordée. Je me décale pour ne pas prendre d'éventuels chutes de pierres  déclenchés par eux. Un film, un vidéo, j'entends pierre, ça passe à ma gauche puis à ma droite, en fait les pierres viennent de plus haut, du couloir en lui même, en voulant éviter un risque j'en ai pris un autre, moins évident mais tout autant dangereux, je file sans demander mon reste. Courte pause après la fin des hostilités. Plaisir du ski : 1/4 d'heure pour rejoindre le Couvercle et un casse croûte très apprécié. L'autre cordée nous passera leurs vivres, merci à eux nous en avons bien profité ( le jambon entre autre, le fromage...)

Engué a mal dormi (ça fait deux nuit presque blanche avec la nuit de la souris au couloir Piaget !) J'essaie de le convaincre de faire les Droites le lendemain par des moyens plus ou moins catholiques (négociation du tarif des photos, pression psychologique...) Rien n'y fait.


 DSC08826-2

 

 

Le lendemain après une excellente nuit nous redescendons  vers la mer de glace. Quelques films, quelques photos, nous découvrons un lac glacière en rive droite de la mer de glace ! Puis c'est la remontée escalier oeufs. Et la descente vers Chamonix en train.

Retour à la maison fatigué mais heureux et en pleine forme

je pensais que Rebuffat avait dit : "C'est à la Verte qu'on devient alpiniste !"  En fait , avant la Verte on est alpiniste, à la Verte on devient montagnard ! Je vais relire les 100 plus belles pour confirmer cette phrase !

 

P1000421

 

 

 

P1000433-2 panoram sommet verte bassin d'argentiere

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alpinisme 0633

 

 

Vidéo

 

 

Alpinisme Aiguille de Bionnassay - 4052 m

Apoutsiak — alpinismeMont BlancMassif du Mont Blanc4000Les 100 plus bellesAD

 

 

travers_e_de_l__aiguille_de_bi-_de_bionnassay_img_9310-7c79.jpg

 

  • Montée au refuge Durier 2375 m - 6 heures
  • Montée à l'aiguille de Bionnassay : 3 h 30
  • Dôme du Gouter Mont Blanc : 1 h 30
  • Sommet du Mont Blanc : température 5°C vent nul : O km/h - 4 personnes !
  • Visibilité ***

Pour info : Fermeture du refuge Durier ce lundi du refuge du Gouter dans 15 jours (26 Septembre) dernier TMB 16 h 35 - Derniere benne de téléphérique pour l'aiguille du midi 17 h 30

 

10 heures , Samedi 9 Septembre Parking de la Gruvaz. C'est le départ, j'ai le sac sur le dos, mais il y a un problème, mon dos est mouillé. Je ressort mon sac, enlève mon camelback... il est percé. Pour changer, je monterais avec une gourde. Nous discuttons pendant ce temps avec deux belge qui montent aussi à Durier. Nous passons par les chalets des Miage, nous paumons sous les barres rocheuses retouvant le sentier après avoir longé un torrent dans une végétation abondante...  Le sentier remonte alors une (très) longue morraine ( sur laquelle nos pique-niquons  qui mène au refuge de plan glacier. (seconde pause). De là nous traversons le glacier de Miage  pour rejoindre la base de l'éperon qui mène au col de Miage. Et là c'est  une longue montée pour arriver au refuge Durier (3369m) - 2350 m de deniveler.

Bonne ambiance dans le refuge qui est complet. L'organisation est impeccable et l'ambiance est bonne. Tout le monde fait la même course, c'est normal, il n'y a que ça à faire du refuge Durier...

Nuit Blanche (ou presque) -  dur.

le refuge Durier 3369 m

3 h 30 Dimanche 10 Septembre Refuge Durier 3369 m

 Lever déjeuner préparer, nous quittons le refuge vers 4 h 15, c'est la pleine lune, les piles preque vide de ma frontale éclaire juste mes crampons. Nous remontons les douces pentes de neige émaillée de parties rocheuses qui mène à la parti rocheuse.

Nous quittons les crampons (ce qui à mon avis est la bonne solution) avant d'attaquer l'escalade ( 15 20 mètre à droite de l'arête Sud dans une fissure de 5 mètres environ.  Je bourrine un peu pour faire le premier pas (d'après Laurent il y avait une prise pied droit que je n'ai pas vu) coincement du bras, coincement du genou dans la fissure. Bref je passe. Le reste de l'escalade est plus facile dans un rocher délité... Méfiance, même les bequets solides ne le sont pas ! Nous rattrapons la cordée précédente composée de Phil et de Raph (de camp to camp) qui grimpent en crampons, ça m'a l'air beaucoup plus merdique... Au relais nous discuttons. Pour info, il faut plutôt rester à proximité de l'arête plutôt que de partir à droite. Nous sortons cette escalade, rechaussons les crampons pour aller au sommet après 3 h 30 de montagne. Le paysage est magnifique, le soleil n'est pas lever mais le jour est là.

Nous attaquons la descente vers le col de Bionnassay, il faut passer le long de la magnifique coniche. Je pensais avoir affaire à une arête très effilée, elle ne l'est pas tant que ça.  Au col, il faut de nouveau remonter vers le Piton des Italiens puis le Dôme du Gouter avec un faux plat d'anthologie avant d'atteindre le sommet...

 

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11 h 15 Dôme du Gouter

De là, je file vers le Mont Blanc, à fond, il faut absolument que nous ayons le TMB de 16 h 35 ( le derniere) Je maintiens le rythme à 8 m/ minutes au minimum. Je passe Vallot, puis la Grande et la petite bosse, je fatigue un peu vers 4600 mètres avant de reprendre l'ascension du dernier raidillon et de la longue arête, qui me parraît plus longue que d'habitude ( elle doit faire au moins 300 mètres) Le sommet, il fait beau, je suis juste en polaire , pas un brin de vent et il y a juste 4 personnes. Quelques photos, je bois un coup avant de me lancer à corps perdu dans la descente. Je depasse deux Franc Comtois, nous échangeons quelques mots, puis je file, la remonter du Dôme du Gouter est toujours aussi galère. Je bascule toujours à fond vers l'aiguille. Je croise les belges qui sont très  content de savoir que je suis allé au Mont Blanc. Je rejoint Laurent qui est descendu avec Sandrine et Christophe et qui m'attend.



 

 

Petite pause dans une parfaite odeur d'urine venant des toilettes du refuge.  10 minutes plus tard nous quittons le refuge pour filer vers le TMB. Pas de problème, inutile de mettre les crampons, il y a encore plus de cables que l'année dernière (c'est mon impression), je commence à maitriser la descente du gouter, pour une fois je ne me suis pas trompé, en restant bien sur l'arête. La traversée des Grands couloirs n'est qu'une formalité ( sèche - cable imprenable) puis la descente jusqu'au Nid d'Aigle est bien longue. Nous y parvenons à 15 h 45.

nous retrouvons Sandrine, Christophe, François et son ami belge à la gare. Le TMB s'ébranle à 16 h 50, nous papotons durant la lente progression du train. Sandrine, aimablement nous prend en stop pour nous ramener au parking de la Gruvaz sous la pluie.

 

 

 

 

 

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 Merci à Laurent, compagnon de cordée fort sympathique. et à bientôt pour remettre ça ( la Dent Blanche par exemple). Promis, je vais m'améliorer en escalade...

Merci à Sandrine qui nous a racourci le retour à la voiture

Merci à François, Christophe, Raph, Philippe  et les autres pour la bonne ambiance au refuge et  tout au long de la course

Topo photo Aletschhorn - 4195 m

Apoutsiak — alpinisme4000OberlandSki de randonnéeRaid à skiAnneJean-Marc

raid en Oberland : le topo

Apoutsiak — Ski de randonnéeOberland4000Raid à skialpinismeAnneJean-Marc

 

Image réalisé à l'aide du logiciel Google earth

J 1 : Départ et BettmerAlp pour rejoindre le Mittlealetschbiwak avec traversée (longue) du glacier d'Aletsch

J2 : Aletschhorn voie normale (par l'arête Est) (4193 m)

J 3 : Mittlealetschbiwak - Oberaletschhütte par le Vord Geisshorn (sans nom sur la carte Suisse - 3583 m)

J 4 : Oberaletschhütte - Mund par le Gredetschjoch (3508 m)

Sommet du Mont Blanc - 5 Septembre 7 h 15

Guillaume Ledoux — Mont BlancMassif du Mont Blanc4000

Mont Blanc - arête des Bosses - photo guillaume Ledoux 5 sept 2005

Et oui, après un bivouac à 4250 mètres, je suis parvenu au sommet du Mopnt Blanc Lundi à 7 h 15. Sans exploit de ma part : Coucher la veille au col du Dôme (du gouter) vers 19 heures. A 1 h 30 du matin, je gagnais Vallot dans un froid vif. La pause à Vallot me fit gagner quelques heures de sommeil. A 5 h 30 Je repartais lentement, et, sans m'arrêter, doucement, j'atteignais le sommet au lever du soleil.

 Mont Blanc vu du Dôme du Gouter - photo Guillaume Ledoux

Lever à 3 h 10, je pars à 3 h 40de la maison, pour arriver vers 7 heures au Fayet. Il y a plein de monde, c'est l'inauguration du nouveau refuge de Tête Rousse aujourd'hui... Y aura t'il de la place dans le train ??? Je rencontre un petit bonhomme de 80 ans, super dynamique, Jean Dujardin, qui est parvenu au Gouter encore cette année... belle santé ! Nous sympatisons, et prenons le premier train où nous partageons nos expériences (la mienne courte, la sienne longue)... Nous nous quittons au Nid d'Aigle. Je file, chargé de mes 20 kg de matériel, c'est trop ! Il est 9 h 10. Je monte à 500 - 600 m / h jusqu'à tête Rousse, un peu rapide, je le paierai plus tard, je sais qu'au Mont Blanc, il faut partir douvcement. En 1 h 30 , je suis à hauteur du refuge de Tête Rousse. Une courte pause et je file vers le Grand Couloir, sans neige. Je le traverse rapidement. J'enchaine avec les cables , les sentes, et les pas d'escalade, du II !(peut être du II sup) Quelques passages bien verglacés rendent la fin de la progression délicate mais pas difficile. En 3 h 45 J'atteinds le refuge du Goûter.

Grand Couloir - Mont Blanc - Photo Guillaume Ledoux

Traverser du Grand Couloir ... Danger !

Une pause dans l'odeur de chiotte, j'essaie de manger un sandwitch au saucisson, mon acclimatation plus que précaire (à Gy : 220 mètres) se fait sentir. Le bol méricique reste dans ma bouche bien lontemps avant d'être avalé. Je repars 3/4 d'heure plus tard pour le Dôme du Gouter. Je marche lentement, il  fait hyper chaud, et je suis un peu nase. Je ne fais pas de pause, mais marche très lentement pour conserver mon rythme. Une cordée me rattrappe, je parviens à les suivre un long moment avant de les laisser partir. J'arrive à l'épaule du Dôme et prends plein sud pour atteindre son sommet. Une pause, avant de redescendre au col 40 mètres plus bas par une pente douce.

Et là, au travail : il faut faire fondre de l'eau pour faire des réserves, et se creuser un abrit dans la neige... 1 heure de travail bien essoufflé, pour se faire un petit nid douillet. J'avoue que je l'ai fait juste à ma taille, il n'y a pas 20 cm de trop.

Chance : ma bouteille de gaz s'est vidée, heureusement, 4 Russes bivouac à 50 mètres de ma tente, il me prette une bouteille de gaz, qui me permettra d'avoir un litre d'eau de plus . Je dine à 5 h 30, c'est un bien grand mot, l'eau boue à basse température en altitude (j'avais eu une kholle de physique en prépa là dessu... un gars se faisait cuire un oeuf au sommet du Mont Blanc , il le chauffait pendant 12 minutes, et je devais savoir si l'oeuf était cuît... Je n'ai pas trouvé la solution , en fait , iil ne l'était pas, mais je m'étais juré d'aller tester celà en application pratique !) bref, mon repas Aptonia (de Décathlon), dans l'eau semi bouillie : totalement indigeste... J'ai crus le vomir pendant 2 heures, après ,c'est passé.   Je range mon matérielet  à 18 h 30 je suis couché. Le froid vient avec le coucher du soleil. Je suis emmitoufflé dans mon duvet avec bonnet et gants. Toute les demi heure , le froid se rappelle à moi et me réveille. Je chang de côté, et réajuste la capuche de mon duvet. Les étoiles filantes accompagnent ma nuit ainsi que les milliers d'étoiles.

A 1 h 25, j'ai peu dormi, le vent s'est levé depuis plus d'une heure, je décide de gagner Vallot pour dormir quelques heures un peu mieux . Je m'habille dans le froid, le plus dur : mettre les Koflachs qui ont gelés ( comme l'eau du Camelbag et de ma bouteille...) Je monte, au radard vers Vallot, mes pieds gèlent dans mes chaussures gelées... J'entre dans le taudit et croise 4 alpinistes qui sortent pour rejoindre le Gouter. Il est prêt de 2 h du mat...

 

Seul dans le refuge, je termine ma nuit, à l'abrit du vent.

Bivouac 1 h 30 Guillaume Ledoux Mont Blanc ... c'est parti          Mont Blanc - bivouac Vallot - photo Guillaume Ledoux

Réveil difficile à 1 h 30                                           Refuge bivouac Vallot

5 h 35 Tout équipé, 2 barres de céréales dans le ventre ainsi que du "Thé glaçons" je repars, des cordées sont déjà su r les Bosses. Il fait nuit noire. Je n'ai pas "la caisse" Tant pis, je monte tout doux, à 300 m / h; parfois mons. Des cordées me dépassent. Mon rythme est bon , je ne le quitte pas. Je profite du paysage, dans l'ombre exceptionnel. Le souffle est court. Je repasse, tous les passages connus (c'est facile, c'est la troisième fois ...). La Grande Bosse, la petite, les Rochers (Rouges) J'apperçois le dernier ressaut où nous nous étions arrêté avec Mathieu, du fait de cordées coincées par un vent impressionnant, à 40 mètres du sommet. Le ressaut est avalé, Une cordée traine sur l'arête finale, une autre me dépasse à moitié. Je déboite et accélère le long de l'arête. Les autres sont loing derrière. Je termine la montée seul. Le soleil vient de se lever, les glaciers sont passés du Orang eau blanc, la face Nord est dans l'ombre.

Seul, je vois les gens qui se congratulent, la vue est magnifique. Je mitraille à l'appareil photo, certaine seront bonnes... Il est 7 h 10.

 Lever de soleil - alpiniset - Mont Blanc - photo Guillaume Ledoux

 

 

 

Sommet du Mont Blanc - Guillaume Ledoux - 5 Septembre 2005

 Arête des Bosses Mont Blanc - Dôme du Gouter - photo Guillaume Ledoux

 Lever de soleil au sommet

 Le Petit Prince de Chamonix dit Cheveux de Neige

 Vue sur l'arête des Bosses, au sommet du dernier ressaut avant le sommet - Vallot et le Dôme du Gouter

Mont Blanc : Lever de soleil sur le Mont Maudit - photo Guillaume Ledoux

La descente commence, je fais des pauses photos, repère les Miage, Tré la tête, Vallot. Au bas, je vois mon petit bivouac. VAllot est vite rejoint, puis le col. Je refais rapido mon sac, l'effort demandé est important. Je remonte sur l'épaule du Dôme avant de basculer, j'ai les quadriceps en compote, la descente va être longue. Arrivé au Gouter, j'enlève toutes les épaisseurs qui me tiennent chaud, je grignotte une barre. Je descends sous le Goûter les cables et les rochers. La traversée du Grand couloir se fait comme il se doit , d'un bon pas. Une courte pause, je file sous Tête Rousse, des rencontres en marchant, et voilà le Nid d'Aigle. Il faut attndre le train 1 heure, puis 1 heure de voyage. 3 h 30 de route, je file directement chez la Nounou  trouver Agathe Marie et Louis.

 Arête des Bosses Mont Blanc - pgoto guillaume Ledoux  

 

 

 

   Dômes de Miage - aiguille de Bionnassay vue du Dôme du Gouter crevasse - photo Guillaume Ledoux

 Vallot - L'arête des Bosses  et le Mont Blanc

 Dômes de Miage et Aiguille de Bionnassay

Dommage pour Bionnassay... Est ce un but ??? Je ne le sais.

Une bonne petite journée de montagne.

 Remarque : L'ensemble des photos ont été réalisées au sommet ou à la descente (mise à part celle prise à 1 h 30 du matin !!!)

Mont Blanc 2000 - par les 3 Monts Blancs

Guillaume Ledoux — Mont BlancMassif du Mont Blanc4000

Cette année là, nous étions avec Thib dans la vallée de Chamonix. Tout auréolés de l'ascension de l'Aiguille d'Argentière par le glacier du Milieu (où nous avions failli prendre un but , en attaquant le glacier de nuit beaucoup trop à l'est, ce qui nous valu une heure de cascade de glace avant de redescendre... Nous avions décidé de faire le Mont Blanc par les 3 Monts en prenant la première benne de téléphérique à l'aiguille du Midi.

 

Mont blanc 2000 15Mont Blanc de Courmayeur vu du sommet du Mont Blanc

 


A 6 heures nous sommes sur place. Dans l'interminable queue. A priori, nous n'aurons pas la première benne, mais la deuxième ou la troisième, vu le monde. Nous avons prévu la tente, pour faire la traversée Midi Plan le lendemain.


6 h 35 panne de courant. 3 heures d'attente. Ça sent bon le BUT. Après moults essais, le téléphérique repart :Nous sommes à 10 h 30 encordés et prêt à partir , à la sortie de la grotte de l'aiguille du Midi. Changement d'objectif, nous commencerons par Midi Plan.


 Cette première journée est magnifique, la course d'arête est superbe. Quelques passages en glace nous pause quelques problèmes, mais nous profitons pleinement de la course. Nous ne remontons pas jusqu'à l'aiguille du Plan, l'horaire est déjà avancé, nous revenons vers l'aiguille du Midi, et nous pausons la tente sur le col du Midi.



 Tente-Thib.jpg

 Bivouac au col du Midi

Sous le refuge des Cosmiques à 10 minutes de la base du Tacul

 Mont blanc 2000 10

 

 Mont blanc 2000 9

 Thib dans la tente - le repas chauffe

 

Pendant que Thib surveille l'eau qui boue, je décide de monter au refuge des Cosmiques chercher de l'eau. Je remonte la pente qui y mène pour me faire annoncer qu'il n'y a pas d'eau au refuge. Je redescends et me rends compte, à la tente, que j'ai oublié mes gants en haut. Donc je me tape une deuxième fois la montée, je retrouve mes gants, et quand je redescends, le soleil est couché ! je ne pourrai pas faire séchermes affaires !


Après un bon repas, nous nous couchons vers 20 heures...                    ... sans réveil.


Vers 4 h 20 , je décide de sortir de la tente, voir la météo, et là ô surprise, une 50 aine de lampes frontales fourmillent sur le mont Blanc du Tacul. Flûte, on aurait du se réveiller plus tôt. Nous partons, bon dernier. Le Tacul est vite avalé, en une heure environ, nous croisons les premières cordées qui rebroussent chemin. Nous apercevons une cordée qui arrive derrière nous. Nous passons sans encombre les séracs du Maudit ( nous nous sommes quand même fourvoyés). La cordée nous dépasse. Nous remontons la pente de glace sous l'épaule du Maudit. Il commence à faire hyper froid ( une constante sur le Mont Blanc) Vent d'Est, nous sommes givrés côté gauche. Il faut continuer de monter. Nous rejoignons des cordées dans la pente sous le sommet. Pas moyen  d'accélérer, de quitter la trace pour les dépasser, plus de souffle et pourtant nous avançons. Thib à la main recroquevillée dans ses gants, il a froid. Au sommet, nous basculons côté Italien, au chaud pour une courte pause.


 

Mont blanc 2000 13 

 Sommet du Mont Blanc

Je sais pas pourquoi, sur ce sommet, on a toujours l'air niais...

 Mont blanc 2000 14

 

La descente se fait rapidement, seuls. Nous nous perdons dans un brouillard à couper au couteau avant de rejoindre l'épaule du Mont maudit, nous remontions vers celui-ci. Une éclaircie nous permet de retrouver la trace juste 10 mètres en dessous de nous... Rappel à l'épaule du Maudit. et descente sans soucis. Nous basculons au dessus de l'épaule du Tacul. Grandes crevasses à contourner. Au bas, une tente a l'air mal en point, il semble que ce soit la notre... Elle a bougé, emportée par le vent.

 

 Mont blanc 2000 16

Thib en rappel sous l'épaule du Mont maudit :

"la montagne comme je l'aime" 

 

 

Il faut courir, ranger la tente et remonter à l'aiguille du Midi pour arriver avant la dernière benne ( à 17 heures... 17 heures 30 ???) 16 h 55, nous montons dans la benne, heureux, on avait encore une demi heure pour arriver.

Grosse journée, mais bonne journée... merci Thib

 

 

Mont Blanc - 2002

Guillaume Ledoux — Mont BlancMassif du Mont Blanc4000

L'aventure débute mal : j'ai une gastro du tonnerre, je suis coincé au lit à Luthézieu, avec une fièvre carabinée. Le tour de France passe à proximité, je n'ai même pas le courage d'aller voir les coureurs. J'essaie de suivre les nombreux conseils thérapeutiques de tous ceux que je croise ( dans le désordre : Geneviève, Grand-Mère, Jehanne, la pompiste d'Artemare... qui me conseil le pastis pur !, Sandrine ...)

Je décide de remonter à Gy , faire mon sac, avant de repartir pour Chamonix. Arrivé à la maison, je prépare tout, et plutôt que de profiter de mon lit, je repars vers 11 h du soir vers le Massif du Mont Blanc , "je dormirai dans la voiture.".

 

Mont Blanc Guillaume et Bruno - les BossesAvant les bosses

 

J'arrive au Fayet à 3 heures, et j'essaie de dormir dans la voiture, mais là, c'est l'échec, à 6 h , je tourne en rond dans les rues. Petit déjeuner vite avalé, je prends sans problème le premier TMB.

Lors de la pause de celui-ci, je rencontre Bruno, un Italien, et lui demande s'il est possible de faire cordée commune. Il me dit que ça l'arrange, il est avec 5 autres transalpins, nous ferons 2 cordées de 3. Dans le TMB, nous faisons les présentations, seul Bruno parle le Français, je parle avec les autres en utilisant mon anglais plus qu'imprécis !

 

Le Nid d'Aigle, c'es parti. je me sens relativement en forme en dépit de mes nuits blanches et de mes problèmes de santé. Nous pique niquons à Tête Rousse , une tradition chez  moi, partageant notre repas. Le grand couloir est sec de chez sec !, il reste un petit névé... que l'on ne touche pas pour traverser. La montée au goûter se fait sans problème pour moi. Grande première, je bivouaque au dessus du Goûter (ce qui est interdit aujourd'hui) Il faut creuser un trou dans la neige, instaler le duvet et la couverture de survie. Je prends une tisane avec Bruno, eux dorment au refuge . Je mange et me couche vers 20 heures au milieu de ce camping d'altitude hétéroclites, il a des polonais, des Anglais, des Russes...

1 h 40 j'ai peu dormi, je prépare mon déjeuner, toute mes affaires sont givrées, le réveil est difficile. J'ai du mal à avaler les céréales. Bruno a du mal à retrouver emon emplacement tant il y a de nouvelles tentes. Nous nous encordons et partons. La montée au Dôme est difficile pour moi : je suis crevé. Je dors sur mes bâtons dès que les cordées qui nous précèdent font une halte. Arrivé sous Vallot, je leur dis qu'il faut que je me repose. Nous pénétrons dans Vallot en crampons, je me couche sur la première place libre, et m'endors.

 

20 minutes plus tard, je me relève en pleine forme "on y va".. Et c'est reparti. L'arête des Bosses arrivent, mes Italiens fatiguent, l'autre cordée est loin devant. Plus de trace de fatigue, la sieste a été salvatrice. Ce n'est pas le cas de mes compagnons qui ont leur coup de barre. Je les motive afin qu'ils évitent les pauses inutiles : on ne retrouve pas son souffle à 4600 mètres. Dernier raidillon, dernière arête et voilà le sommet. Il fait foid, mais j'ai vu pire. Quelques photos, nous basculons côté Italien pour nous reposer. 10 minutesà profiter de la vue et du froid...

 

Mont Blanc - sommet- Guillaume Bruno et Jacques Mont Blanc sommet Guillaume et Jacques

Sommet du Mont Blanc

Apoutsiak - Bruno et Jacques

apoutsiak et Jacques

 

 

 

 

 

 

 Mont Blanc Vallot 2  Mont Blanc Guillaume et Bruno - Bionnassay  Mont Blanc Retour au bivouac Guillaume Fatigué
 Retour à Vallot, la sieste ! j'etais naze !  Entre Vallot et le Gouter devant l'aiguille de Bionnassay  Nouvelle sieste à mon bivouac!

 

 

 

Nous redescendons, je ressens quand même la fatigue. A Vallot, l'autre cordée nous attend, je profite de la pause pour dormir sur la neige. Direction mon bivouac... nouvelle sieste, je suis mort. Je ne retrouve pas les italiens à mon réveil. Je les cherche, et fini par en déduire qu'ils sont descendus. Je descends à fond, sans problème. Je les rertouveau Nid d'Aigele, malheureusement, je ne peux pas prendr le même TMB qu'eux. Nous nous saluons.

 

Je rentre satisfait de cette escapade.

Mont Blanc 1992

Guillaume Ledoux — Mont BlancMassif du Mont Blanc4000

C'était il y a 13 ans déjà. Les exams de 2ème année terminés, nous avons filé, Sandrine , Mathieu et moi jusqu'au Fayet. Le TMB nous monte dans la foule des grands jours au Nid d'Aigle et c'est parti...


Mont blanc 1992 1

Rapidement, je vois Mathieu et Sandrine me larguer, du style 20 minutes devant moi, je ne me sens vraiment pas en forme... Le sac est lourd, nous avons décidé de monter la bouffe. Je ne les rejoins qu'à hauteur du Tête Rousse, où nous pique niquons.

 

Mont blanc 1992 2

 

Mont blanc 1992 3


Le repas vite avalé, nous repartons, nous équipons pour traverser le "couloir de la Mort". Nous le traversons rapidement.  Puis nous remontons les rochers plus ou moins enneigé de l'aiguille du Goûter, encordés, avec les casques et les crampons.

 

Mont blanc 1992 4 Sandrine

Mont blanc 1992 5
   


 

 

Une pause, un refuge passe, avec son client asiatique : "stand up, stand up" "be carrefull with your pulls".  Mathieu et Sandrine fatiguent dans cette montée sans rythme où le refuge parait si proche. "Le gardien ne va pas nous garder nos places" "On va devoir bivouaquer dans la paroi" (des Grands couloirs... compte là dessus) Après une longue et lente montée entre la neige les rochers et les câbles nous atteignons le fameux refuge... bondé bien entendu.

 

Mont blanc 1992 6


Il faut préparer le repas composé de Raviolis à l'ancienne (en boite ) , qui ne cuiront pas bien... Dégueulasse!!!, en plus on n'avait pas faim, on a tout de même englouti la crème Mont Blanc, indispensable ce soir là.

Le soir, nous nous couchons à 3 sur 2 matelas, avec les sacs et le matos !!! Petite nuit.


2 heures du mat, on se lève, Sandrine est malade, elle décide de ne pas nous accompagner. Le déjeuner avalé, nous voilà sur les pentes de l'aiguille du Goûter. Le Dôme est atteint relativement rapidement. Le vent  fort nous accueille alors, en rafale il fait très froid (- 10 - -15°C).  Nos revenus d'étudiant nous ont permis un équipement adapté : jean pour Mathieu, pantalon de survet pour moi, Vieux blouson, et , cerise sur le gâteau : gants troués pour moi.


Nous attaquons la montée sur les bosses, le vent est très fort, de nombreuses cordées font demi -tour, à nous le Pôle Nord !!! Des morceaux de glace gros comme le point sont projeté" par le vent sur l'arête, nous heurtant pas moment.  Sur l'arête, à un moment, c'est l'accalmie, De nombreuses cordées font une "courte" pause. Nous décidons de repartir, j'utilise mon écharpe pour protéger mon gant, je suis congelé.  Certaines cordées restent bloquées de longs moments dans les passages difficiles. Le Vent se renforce. Dernier "raidillon" avant le sommet, 2 cordées ne parviennent pas à avancer. Nous sommes bloqués. 4750 m ... Nous décidons de redescendre, il fait trop froid. Nous décidons de faire une pause à Vallot pour récupérer... "erreur !"

 

Mont blanc 1992 7


Nous gravissons l'échelle qui y mène puis redescendons dans le refuge. Une quinzaine de visages violets et verts nous y accueille, il y règne un silence de mort, aucun n'aura la bonne idée de nous laisser un peu de place sur le bas flanc, nous nous asseyons 3 minutes sur les marches, et décidons de repartir. Nous sommes usés par le froid et le vent perpétuel. Le brouillard givrant nous englobe. On n'y voit pas à 10 mètres. Je laisse passer Mathieu devant, je suis trop fatigué. Nous décidons de faire une pause. Un Sportenine, j'essuie mes lunettes ( ce qui va me permettre de voir, il y avait du givre dessus) et nous repartons au galop vers le refuge. Nous y retrouvons Sandrine, contente de nous revoir.

 

Mont blanc 1992 8


La descente du refuge est longue mais sans histoire.

 


Le sommet du Mont Blanc

Guillaume Ledoux — Mont BlancMassif du Mont Blanc4000

 

 

 

 

 

 

 

2ème jour : Sommet du Mont Blanc - 4810 m

 

  Montagne-0917.JPG
   Montagne-0918.JPG     Montagne 0919

 1 h 40 du matin, après un bivouac à 3800 mètres, frisquet.

 

 Lever de soleil au dessus de Vallot : l'arête des bosses et le Mont Blanc

 

 Lever de soleil : aiguille du Midi et Mont Maudit

  Montagne 0921

 

  Montagne 0922

 

  Montagne 0923

Vue des Bosses

 

 dernier "raidillon"avant le sommet, là où ous avions fait demi tour avec Mathieu lors d'une tentative type "pole Nord"

 

 refuge bivouac Vallot

  Montagne 0935

 


 Montagne 0934

 

   Montagne 0924

 Au sommet du Mont Blanc

 

 Les Dômes de miage vus du sommeet du Mont Blanc

 

 Vue du sommet sur le Mont Maudit

     Montagne 0938


   
     A la descente : les Dômes de Miage et l'aiguille de Bionassay    
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