Voyage en Equateur, "à l'assaut des volcans" , le voyage
Lundi matin, 5 h 15, le réveil sonne, ma garde se termine, une bonne grosse semaine de garde bien usante. Je me suis arrangé pour que mon associé me fasse les 2 dernières heures. Petit dej', et Sandrine a la gentillesse de me poser à la gare TGV de Besançon.
Et là, c'est la loose, la première du voyage. Le TGV a deux parties, une qui va à la gare de Lyon (la mienne) l'autre va directement à Roissy !!!. J'ai pas osé monter dans l'autre rame... Ça va être la galère, il va me falloir traverser Paris avec 30 kilos sur le dos !
En route pour l’Équateur a plus de 300 km/h. Je bouquine un peu, et c'est déjà Paris, les couloirs du métro, la queue pour récupérer deux tickets (au moins 20 minutes pour ces malheureux tickets) puis le RER en retard, j'ai heureusement prévu large. Enfin, le voilà qui part. malheureusement, la dernière gare de RER est fermée (celle de mon terminal) Bref, je me trimbale mes deux énormes sacs dans le Roissyval... puis je finis par trouver le comptoir d'enregistrement. Me voilà allégé de 20 kg !!!
Je me dirige vers la porte d'embarquement et je retrouve Thierry et Anne.
Voilà l'avion, bien installé, un Équatorien vient s'assoir à ma droite (j'apprendrai plus tard que c'est un Indigène). C'est marrant, quand tu es dans l'avion, tu espères toujours que Scarlett Johanson vienne s'assoir à coté de toi. Mais non, Guillaume, Scarlett elle est en classe affaire (quand elle ne se déplace pas en Jet privé!) Et, toi, tu te retrouves avec une fille moyenne voir très moyenne (selon tes critères, forcement ! ) à coté de toi. Notez au passage, que je ne suis pas Tom Cruise non plus.
Je me fais une série de film (dont 120 battements par minute, que je vous conseille ! ) sans m'intéresser outre mesure au personnel navigant ...
La fille moyenne s'endort, elle vient pauser sa tête contre mon épaule... Quelques pellicules viennent se pauser sur ma polaire Millet bleu argent. Je n'ose la réveiller. C'est à ce moment là qu'une hôtesse de l'air avec une tête d'Angelina, passe dans le couloir, voit l’idylle naissante entre la passagère au cheveux sec qui nécessiterait un shampoing antipelliculaire approprié, et son voisin un bientôt vieux beau, qui se croit toujours jeune.
Elle me fait un gros clin d’œil complice, du style : bien joué !. Mais moi, j'ai rien joué du tout, j'ai juste essayé de ne pas réveiller la fille Moyenne qui dormait du sommeil du juste...
Par contre, Angelina Jolie... Ben oui, je me doute que c'est loupé...
"Encore raté Carmaba !"
La fin est longue (pas le film, le vol ) , on survole les caraïbes puis le Nord de l’Amérique du Sud, mon épaule blanche de pétales de pellicules, le doux bruissement du ronflement de ma "Moyenne". Enfin, vers 22 h , l'avion atterri.
On quitte l'avion, ma "Moyenne" est largement défraichie, le chemisier à carreau à moitié rentré dans le pantalon, le haut mal boutonné, le mascara a coulé, une trace de mon épaule reste marqué sur sa joue . Je ne suis pas à mon avantage non plus. On passe devant Angelina, les cheveux tirés, comme pendant tout le vol, à 4 épingles. Elle me lance un gros, au revoir et bonne chance ! Du style, n'oubliez pas de m'envoyer un carton d'invitation pour le mariage ! Je perds de vue ma "Moyenne" et retrouve Thierry et Anne qui n'ont rien vu.
On récupère les sacs puis on cherche notre guide à la sortie de l'aéroport. Le voilà, parfait, dernier effort jusqu'à la voiture.
L'hôtel est en centre ville, c'est à dire loin (50 minutes ). La route est encore longue et on est bien crevé. L'hôtel est près de l'assemblée Nationale (c'est un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup, surtout lors de notre retour... comment dirais je ... mouvementé ! (à suivre donc)
Dernier effort du dernier effort, l'hôtel est tout en hauteur, il faut monter des escaliers méga raides , toujours avec nos sacs lourds. J'arrive en haut repu. Une douche et au lit.