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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

de But en Blanc ! ... 2008 météo pourrie

Apoutsiak — humeurbut

Une année de montagne Neigeuse !


L'année avait commencé tardivement, l'opération des yeux ayant retardé de façon importante le début des opérations : et oui, l'alpinisme et la neige sont une contre in

dication aux correctes suites opératoires...


Mars : Bref, le week end de pacques approchant, la météo est calamiteuse, mauvais présage et premier Week end montagne de l'année annulé, direction Paris  et ses monuments (merci à Jehanne), mais pas de montagne pour ce come back... On aura quand même pris la neige à l'aller et au retour !!!


Avril : Week end de l'ascension, la motivation est extrême, les chutes de neige aussi, au départ, programmation de belles courses : face Ouest de la Grande Lui, Eperon Migot au Chardonnet et couloir Barbet à l'aiguille d'Argentière.

Arrivés avec Brieuc aux Grands Montets, 50 cm de neige fraiche... de la peuf à gogo. Fort heureusement, d'autres cordées font la trace vers le couloir du Chardonnet, puis la fenêtre de Saleina. Par contre, le col Droit n'est pas tracé, 2 km de plat à galérer dans la neige, on est arrivé usé au bivouac des aiguilles Dorées ( à oui, j'ai oublié de signaler que neous sommes partis aves  4 jours de matos ... et la bouffe). Le lendemain, compte tenu des chutes de neige on se cotnentera de la voie normale de la Grande Lui puis un couloir athlétique découvert dans le Labande en face Ouest des aiguilles du Tour avant un dernier jouir « retour à la voiture »


Mai : Tentative sur l'arête Gallet au Mont Dolent (voir article)  3 semaines plus tard, c'est la troisième tentative, pas question de se louper... Il pleut pendant toute la montée au bivouac et nous ne pouvons que constater des conditions nivologiques mauvaises le lendemain matin : retour à la voiture.

Juin : Objectif : le Grand Combin, un magnifique 4000 de Suisse ( en fait, il compte pour 3 ! si on parveint à faire les 3 sommets ! ) La météo est correcte, une précipitation arrive en milieu d'après midi le Dimanche. Le Samedi, nous partons tout Guillerets pour la cabane de Pannossière au pied de ce géant des alpes. 1 h 30 de portage et un peu de ski plus tard, nous retrouvons le refuge.

A 2 heures du matin le lendemain matin, nouqs skions déjà, pour gagner du temps sur la perturbation et nous laisser de la marge. Grand ciel étoilé, j'envisage sur le glacier de parcourir les 3 Combins et le jackpot qui va avec : 3 4000 en une journée, voilà de quoi épater la galerie en rentrant ... 5 h 30, le jour point déjà (et oui, en juin, le jour point tôt !), au loin à l'ouest le massif du Mont Blanc est à présent  dans les nuages, je me contenterais du Combin de Grafeneire, le sommet principal. Nous sommes au pied des


difficultés, le soleil se lève, il est 6 h 15, le vent, lui aussi. Nous chaussons les crampons pour le couloir du Gardien, et nous commençons à grimper... pas longtemps, la tempete est là, Steph voudrait aller jusqu'au sérac, pour voir la suite, le plateau sommital. Nous

sommes au tiers du couloir, le vent forci pour nous faciliter la décision : la descente, avec le GPS pour retrouver les traces de montée : quel confort , et 2 heures de portage pour retrouver la voiture !!! Skier en Juin, ça se mérite !



Juillet : surmotivé, au programme : 3 4000 !!! et pas des moindres : Dent Blanche, Weisshorn et Dent d'Herens, chutes de neige ici aussi, programme revu à la baisse, face Nord Ouest de la Lex Blanche, Couloir Est des Dômes de Miage, Tête Blanche et enfin... la traversée du Dolent  après 3 tentatives infructueuses (ça se fête) !!! (voir article sur le Dolent dans ce même numéro)


Septembre : Comme chaque énnée, Laurent voulait faire le Mont Blanc, et comme chaque année, je lui ai programmé. Le refuge du Gouter plein, on décide de passer par les 3 Monts avec un chouette programme : Samedi : Traversée Midi Plan en aller retour et Dimanche : le Mont Blanc.

La météo est escellent, les conditions bonnes, un averse de neige (petite) est prévue dans la nuit du Jeudi au Samedi, mais ça devrait jouer...

Frais sortis de la cabine de téléphérique de l'aiguille du Midi, nous déboulons sur l'arête et découvrons 50 à 60 cm de peuff (neige fraiche) au lieu des 20 prévus par la météo. L'itinéraire est tracé, ça devrait le faire. Sur la deuxième cordée (nous sommes 5 le Samedi) , Matthieu choppe l'onglet dès le départ et ils décident de faire demi tour ( et oui, l'escalade dans la neige , ç a rafraichi bien les bouts de doigts !) Les couloirs de neige  sont trop enneigés, il faut passer par les rochers et pour éviter les accumulations, et les rochers, ils sont enneigés ( mais moins que les couloirs) et froids... Bref, au tiers de la course, nous décidons de faire demi tour, comme toutes les

cordées d'ailleurs.

Nous nous retrouvons à 6 au refuge des Cosmiques (J'ai récupéré Laurent à l'aiguille qui arrivait le Samedi après midi)

Le mont Blanc du Tacul a été tracé aujourd'hui, la météo est excellente, les pentes sont chargés, il faut prendre un décision avec Laurent et Anne qui ne sont venus que pour lui, et c'est à moi que revient la décision. Je consulte la gardienne,  Stephane, Matthieur et Jean-Marc, 3 amis expériementés et décide... de ne pas y aller !

On fera la traversée Lachenal et Midi Plan

Pour la traversée Lachenal, on ne fera pas la dernirèe aiguille : trop enneigée !


Octobre : 4 jours de montagne prévus avec Stéphane, une floppée de 4000 prévus : Zinalrothorn, face Nord de l'Obergabelhorn et Dent Blanche. Avec un camp de base à la cabane du Mountet au dessus de Zinal en Suisse



Premier jour, Steph devait me rejoindre à  midi à Martigny après avoir fait la face Nord de la Tour Ronde, en fait, il n'arrivera que vers 18 heures, Impossible de montée à la cabane du Mountet( 5 heures de marche) , nous nous contenterons de montée au petit Mountet ( 1 h 30) chargés comme des mules : tout le matos pour tout ( escalade glacier neige raquettes arva , pelle sonde, bouffe...) et prêt de 25 kg sur le dos.

Deuxième jour, il faut redescendre dans le vallon avant la longue montée vers le refuge du Mountet, enneigée à gogo à partir de 2000 m. Heureusement quelques bouquetins vienne egayer l'exercice. Nous arrivons à la cabane biens fatiugés. Pique nique, sieste et nous montons au sommet Est du Mammouth, avec 50 à 60 cm de neige fraiche ( une fois de plus) en face Nord, il va falloir réviser nos plans à la baisse... Adieu la belle face Nord de l'obergabelhorn.

Le troisième jour nous décidons d'aller faire le Blanc de Momming avec peut être le Besso, si nous avons le temps.  Nous avançons à vive allure et passons les difficultés classiques aisément. Mais à partir de 3000 c'est le grand brassage. Les rochers sont couvers de neige et on ne voit pas où l'on met les chaussures. Nous assurons  partout, cela prend du temps, « escalade en I  précisait le topo », on a même passé un passage en artif ! avec une pédale. Nous parvenons au sommet de l'arête à 13 h 30. Nous n'irons même pas jusqu'au Dôme de Momming pourtant à 30 m de nous , dans 560 cm de neige, cela nous aurait perdu ½ heure précieuse pour le retour.

Le retour est un peu moins long, mais tout est relatif ! nous gagnerons une demi heure par rapport au temps de la montée.  Et une arrivée à 19 heures au refuge !

Dernier jour avec une belle traversée du Mammouth, parcours d'escalade relativement sec finalement et long retour à Zinal, sans avoir utilisé prêt de 70 % du matos emmené !


Novembre : une semaine de vacances en famille à buis les Baronnies, décision est prise, nous graviront le Ventoux. Nous nous garons à la station du Mont Sereings, 500 m sous le sommet : il a neig é cette nuit là : 20 à 30 cm !!! Départ en forêt, je fais une petite trace pour les enfants, le but est d'éviter qu'ils aient les pieds mouillés. Traces de chamois, puis chamois pour le plus grand bonheur de Marie, il fait frais, mais ça va, les troupes avancent bien et le brouillard nous rejoint. Nous perdons un instant la trace, le brouillard s'épaissi (il faut dire que j'avais laissé Sandrine un instant faire la trace !!!) Nous la retrouvons un peu plus haut, et arrivons à la route sous le sommet, c'est la tempete, nous rejoignons les jumelles d'observations sous le sommet et redescendons au plus vite, dans une tempete de neige froide et impressionnante.


On appelle ça des « buts » dans le jargon montagnard internaute, et cette année, je dois être le champion !!!


En Décembre, tout s'est amélioré, avec des objectifs raisonables dans les Vosges et le Jura...


On a quand même réussi à faire quelques trucs...


Voici la vidéo de 2008, morceaux choisis pour ceux qui ne l'auraient pas encore vue...



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L
BRAVO
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