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Le Petit Alpiniste Illustré

Le Petit Alpiniste Illustré

by Apoutsiak

Semaine d'alpinisme à Cham'

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont Blanc
Les liens récits et vidéos seront ajoutés dans la semaine






Wordle: Mont Blanc

Vidéo Eperon Migot au Chardonnet



Vidéo : traversée du Mont Blanc



Freeski Big Drop Fat Freerider Ski World Record jump

Apoutsiak — Vidéo - Mountains around the world


Il y a des mabouls partout...
et des médecins pour les réparer (autant que fare se peut...)

Saut de barre à ski

Henry et Vincendon : Tragédie au Mont Blanc - vidéo

Apoutsiak — humeur
Jean Vincendon et François Henry sont deux alpinistes. Vincendon est aspirant guide et Henry est un fort grimpeur Belge. Ils décident de gravir ensemble l'éperon de la Brenve en hivernal ( rappel : en 1956, l'équipement  n'est en aucun cas celui d'aujourd'hui, c'est : crampons 10 pointes et piolet en bois !
Le livre de Yves Ballu "l'affaire Vincendon et Henry" résume parfaitement les évenements !

Donc nos grimpeurs prennent le téléphérique de l'aiguille du Midi, le 22 Décembre, ils sont lourdement chargés (trop) et n'ont malheureusement aucune experience des hivernales, sans doute une première grosse erreur, ils auraient sans doute du commencer par un sommet plus accessible pour se familiariser avec les conditions difficiles de l'hiver !
Leur ami Dufourmantelle avec un autre alpiniste l'a gravi la semaine précédente, ils ont sans doute eu un peu la pression.

Ce soir là, ils rencontrent au bivouac de la Fourche, Walter Bonnati, en repérage sur l'itinéraire de la Poire.
Bizarrement , alors que le temps est au beau fixe, il ne font rien les deux jours suivant et font demi tour le 24 pour rentrer à Chamonix. On ne sais pourquoi ils n'ont rien fait !
Ils croisent Bonnatti et Ghersen ce qui les remotive il remonte à la Fourche avec eux et passent le réveillon.

Bonnatti va tracer le col Moore
Le 25 Décembre, les deux cordées se lancent, elle se séparent au col Moore, les Italiens vers la Poire et les Franco Belge dans la Brenva. Le mauvais temps les surprend et Bonatti decide de sortir par la Brenva il traverse et s'etonne, Vicendon et Henry sont en dessous de lui ! Ils sont vraiemnt très lents (trop chargés ?) Il poursuit, le temps se gâte, c'est la tempête, Bonatti fait la trace. La tempête se renforce, ils s'enterrent, Vincendon et Henry font sans doute de même en dessous ! Nuit horrible dans le froid et le vent qui s'insinue partout. Le lendemain matin Bonatti entend les deux francophones, il descend, les encorde et voit qu'ils ne sont pas en état de poursuivre seuls. Il les encorde et repart, il sort la voie . Arrivés à la Brenva, il est déjà tard, il interdit à Ghersen de faire une pause, conscient qu'il faut arriver à Vallot avant la nuit ! Vincendon et Henry reprennent leur indépendance et font une pause, simple erreur, grosses conséquences, leur salut passait sans doute par Bonatti !

Bonatti va rejoinder Vallot à la nuit, -15°C dans le refuge ( -30°C dehors sans compter le vent !) le lendemain, il appelle Vincendon et Henry mais rien, Ghersen est au plus mal, il faut le redescendre, il a des gelures. La descente par le glacier du Miage passe par la chute dans une crevasse de Bonatti puis par un bivouac avant de rejoindre  le refuge Gonella et son chauffage ! mais où la bouffe entrepausée à l'avance a disparue !

A chamonix, les compagnons de henry et Vincendon s'inquietent et contactent les secours. Mais de secours
en hiver, en 1956,  il n'y a pas. L'été, ils sont assurés par 3 organismes ( l'EMHM école Militaire de Haute Montagne, l'ENSA, école nationale de ski et d'alpinisme et la compagnie des guides de Chamonix) Mais personne n'est chaud pour aller risquer sa vie pour deux inconscients, on ne fait pas de la montagne en hiver !... Et l'organisme de secours n'est organisé que pour l'été !
Les amis de Vencendon et Henry tentent de les rejoinder par Tête Rousse et le Gouter , mais il neige, ils ne depasseront pas le refuge de Tête Rousse

Le 27 Décembre un hélicoptère Sikorsky S55 fait une reconnaissance mais ne repère pas les deux hommes. (pour information, on ne savait pas comment réagiraient les sikorski à 4000 m )Le lendemain on les  repère et on leur largue des couvertures, déjà 3 jours de mauvais temps à dormir à 4500 m !  Vincendon et Henry, au lieu de monter au sommet du Mont Blanc pour redescendre sur Vallot ( 300 m d'ascension facile à réaliser... facile en forme et par beau temps) ont préféré essayer de descendre directement sur les Grands Mulets et se retrouvent bloqués au dessus d'une barre de séracs.
Ils sont exténués, leur salut passe par les secours
.


Dans la vallée, on s'organise, Le capitaine Legall de l'EMHM a pris les choses en main, ça n'est pas un alpiniste, c'est un militaire !

Le 31 Décembre, Lionel Terray et des amis de Vencendon et Henry décident de faire une caravane et de passer par le refuge des Grands Mulets, pour rejoindre Vincendon et Henry par le bas ! Ils progressent difficilement vers le refuge.
Le meme jour, 4 guides sont déposés au col des Dôme, vers le Dôme du Gouter ( 2 vont aller à Vallot et 2 vont descendre vers Vincendon et Henry). l'autre rotation va tourner au drâme. Le pilote, Blanc tente de se poser à proximité des alpinistes, mais la poudreuse aveugle le pilote et le Sikorsky s'écrase et se couche sans exploser. Le pilote est extrêmement choqué.
Tout le monde se regroupe dans l'hélicoptère. Les sauveteurs décident de sauver d'abord les pilotes avant de venir chercher Vincendon et Henry qui souffrent de gelures extrêmement importantes ! (bras jambes visage... ) Vincendon et Henry racontent leur périple, c'est Henry qui a aidé Vincendon à tenir. Henry essaie même avec ses mains gelées de rechauffer les mains de Blanc le pilote de l'helicoptère.

Les sauveteurs font deux cordées de 3 pour revenir à Vallot (l'observatoire)  (balisé avec des fagnons par la cordée descendante)  Blanc tombe dans une crevasse. Les guides doivent le trainer jusqu'à Vallot dans la nuit. L'autre cordée, perdue dans la nuit, bivouaquera au col des Dômes.

Les sauveteurs se retrouvent à 8 à Vallot, il fait -15°C dans le bivouac. Blanc est au plus mal. Le mauvais temps s'instale. L'objectif est de sauver en 1 les sauveteurs avant de sauver les deux alpinistes. C'est l'effervescence à Chamonix et au Fayet.

Deux allouettes sont dépéchées. 2 jours plus tard, le 3 Janvier, les allouettes parviennent à évacuer les 8 hommes de Vallot, par contre les alpinistes sont laissés sur la montagne. Le colonel Le gall en personne va survoler le sikorski écrasé ou se trouvent Vincendon et Henry. Au départ etait prévu qu'il descende constater un éventuel décès des deux hommes, mais Legalle décide que le danger lié aux crevasses est trop important et décide d'arrêter les secours.



On retrouvera 2 mois plus tard le corps de Vincendon dans la position où l'on l'avait trouvé tandis qu'Henry avait essayé de sortir de l'appareil avant de mourir. Tentative  pour se faire remarquer par l'alouette de Le Gall ? On ne le saura jamais. Les deux hommes ont résisté pendant près de 13 jours aux grands froids et à la tempête. Un calvaire.


 
Ce sauvetage assurera la promotion de ce nouvel hélicoptère français : l'alouette ( 500 exemplaires vendus l'année suivante)

 

 

Naufrages-Mont-Blanc-1
envoyé par troupe-agape. -
 

Naufrages-Mont-Blanc-2
envoyé par troupe-agape. -
 

Naufrages-Mont-Blanc-3
envoyé par troupe-agape. -

Le blog d'Yves Ballu, très complet
 

surf

Apoutsiak — Vidéo - Mountains around the world





Un peu de musqiue adouci les moeurs ...


Vidéo : sur le fil des 4000 avec Patrick Berhault et Philippe Magnin

Apoutsiak — Vidéo - Mountains around the world


Patrick Bérhault et Philippe Magnin dans sur le fil des 4000
magnifique épopée avec pour objectif de réaliser les 82 4000 de l'arc Alpin en 82 jours.
Malheureusement Patrick a chuté dans la traversée entre le Taschhorn et le Dom des Mischabel, nous laissant tous orphelins ... Pensée à lui et à sa famille et respect !

Un jour peut être, moi aussi, les 82 4000.. en 82 ans ! faudra que je recompte !

Le Mont blanc, une épopée - le récit de Laurent

Apoutsiak — Mont BlancalpinismeMassif du Mont Blanc
Le Mont-Blanc : une épopée ?

    De la patience, de l'effort, du danger : le Mont-Blanc représente tout ça à mes yeux. Cinq ans déjà que j'ai fait part de mon projet à Guillaume, qui a pris de suite les choses en main et m'a proposé des dates dès que les conditions météorologiques étaient propices. Nous avons annulé par deux fois, et changé notre fusil d'épaule deux fois également (Dômes de Miage en 2005, Pointes Lachenal et Arête des cosmiques en septembre 2008 , des courses qui m'ont permis de me familiariser avec l'alpinisme et donc de me préparer, et qui plus est d'excellents souvenirs). Autant dire que l'envie était là plus que jamais...

    Rendez-vous était donc pris pour ce troisième week-end de juin. Je commençais mal ma préparation à cause d'un déficit en sommeil important ; de garde la nuit du jeudi au vendredi, et réveillé vers 6 heures par Guillaume le samedi à cause des "plans qui avaient changés" : je devais sauter dans le premier slip et filer à toute berzingue pour Chamonix : la première benne n'attendrait pas.
Le temps de digérer quelques trois cents kilomètres au volant de mon bolide allemand et notre guide suprême auto-proclamé s'invite dans mon oreillette pour me signifier qu'il n'est plus nécessaire de me presser : le téléphérique ne fonctionne pas à cause du gel, nous partirons de Saint-Gervais.
Point de déception, juste un léger désappointement. Je rejoins le duo alpin Guillaume et Anne au magasin de location de matériel et nous décidons (surtout moi) de prendre une collation avant le départ pour le nid d'aigle. Anne refuse la terrasse par peur d'avoir froid (Vu les conditions météo du lendemain, on croit rêver...).

Le petit train du Montenvers nous emmène à 2400m d'altitude (déjà!) et nous offre l'occasion de discuter joyeusement de nos pérégrinations passées et du défi qui se présente à nous. Le déjeuner est rapidement englouti, ainsi que les deux heures trente de randonnée alpine jusqu'au refuge de Tête rousse. Le moral est excellent, le physique répond présent.
Apéro vers seize heures puis petite sieste et préparation du sac ; l'ambiance est potache, merci Guillaume. Les choucas volent bas, les édredons aussi, et la neige se met gentiment à tomber. Nous dînons au premier service à dix-huit heures trente, en compagnie de quatre militaires qui bien évidemment font la même chose que nous le lendemain. L'ambiance est très détendue et nous rions de bon coeur. Je suis par contre surpris, et Anne aussi, des portions congrues que l'on nous sert. Nous râlons un peu et la cuisine nous donne généreusement une fond de casserole de riz (de la veille?) en rab' : c'est la fête. Je cherche à faire le plein d'eau pour le lendemain mais les prix sont prohibitifs (4€ le litre) et le taulier peu accomodant : on pissera moins.

Nous nous couchons tôt dans un dortoir bien aménagé, mais l'arrivée des alpinistes du deuxième service nous dérange tant et si bien que Guillaume balance du "Taisez-vous !" de sa voix grave pour tempérer les ardeurs malvenues de nos compagnons de nuitée. Et plus tard, la loi statistique dite du "dortoir" s'applique de facto : un ronfleur (et oui, il y en a toujours un) entame bruyamment sa litanie nocturne ; mon déficit d'heures de sommeil risque de dépasser la limite du raisonnable.
Je réussis néanmoins à me lever facilement dès une heure vingt (l'excitation?) et nous avalons tous les trois dans le réfectoire plongé dans le noir un petit déjeuner qui me parait trop pauvre en calories au vu de l'effort à fournir aujourd'hui. Baste !
Je m'équipe difficilement du fait de mon inexpérience, et parce que je suis ainsi fait, puis je sors rejoindre les duettistes déjà cramponnés pour m'amarrer à la cordée. Guillaume est foncièrement mécontent : j'ai mis mes crampons n'importe comment et il est obligé (comme les autres fois du reste) de me remettre le matos à l'endroit ; comme j'aime être materné sous la neige à deux plombes du mat'...



Nous partons dans les derniers direction le couloir de la mort, appelé ainsi à cause des chutes de pierre régulières dans un goulet de trente mètres de large. Première difficulté avalée, mais nous entamons alors une portion d'escalade un peu technique. Là, les choses se corsent car ma frontale vient de rendre l'âme (une frontale exclusivement réservée à changer les pneus crevés la nuit, alors pensez...). La main courante disposée il y a une dizaine de jours est fort bienvenue pour maintenir le rythme (mais comment on grimpe sans ce machin?). nous arrivons au refuge du goûter à l'aube vers cinq heures pour nous changer et avaler une bonne collation. Grand froid prévu et Guillaume m'avait dit de mettre tout ce que je pouvais : j'ai cinq couches sur moi et le sac plus léger. Nous partons alors sous un beau soleil vers le dôme du goûter : la journée s'annonce magnifique. ; la trace est belle et la cordée avance facilement.


Néanmoins, après le goûter, Apoutsiak laissera sa place à Anne pour rallier le refuge Vallot, où il entend bien profiter d'une petite sieste, nous dit-il. He oui, la fatigue pointe déjà le bout de son nez. Vallot nous accueille sous le vent, avec des rafales à quatre-vingt à l'heure. Nous nous engouffrons par un passage avec une échelle sous le refuge pour découvrir un endroit nu en métal ou il fait froid (- 10°C) avec des habitants étranges qui grelottent. Les couvertures sentent vraiment mauvais et il y a de belles plaques de vomi congelé : bienvenue à Vallot. Guillaume n'arrivera pas à démarrer sa sieste et nous repartons vaillamment cette fois-ci à l'assaut de l'arrête des bosses.
Le sommet du Mont-Blanc est maintenant bien en vue et le but n'est plus permis, même si dès lors les pas se font lourds à cause des muscles douloureux et du manque d'oxygène. Guillaume est devant et garde un rythme lent mais régulier quelque soit la pente. La montée semble alors interminable et le sommet hors d'atteinte.



A dix heures quarante cinq GMT, nous bondissons sur la crête sommitale et le mythe tombe : même un "poulot" comme moi (c'est mon sobriquet de montagne auprès de Guillaume) peut y arriver. L'émotion est grande, l'épuisement aussi, ce qui n'empêche pas Anne de faire la roue. Guillaume me confie avoir pleuré en pensant à son père. Et du fait, en appelant Pascale, je ne sais pas ce qui me remonte mais je deviens inconsolable et lui dis que tout va bien avec de gros sanglots : panique au bout du fil !
Nous passons tout de même un bon quart d'heure sur le versant italien, c'est à dire trois mètres plus bas où, surprise, il n'y a plus un brin de vent. C'est carrément Saint-Tropez ! On se décontracte les muscles autant qu'on peut. J'ai du mal à respirer, c'était prévisible mais c'est étonnant à observer. Anne est ravie, moi j'apprécie moins et espère vivement que le retour soit rapide. Notre guide à tous ré-enclenche la première, et la cordée prend la direction de l'aiguille du midi, sous un soleil de plomb.

Il y a un premier passage obligé qui se présente comme un mur à descendre. Guillaume m'assure que je peux le faire et donc forcément je lui fais confiance. Ventre face à la montagne, je cramponne dans la neige ferme et je plante mon piolet comme pour un abordage. Six mètres plus bas, mes deux acolytes décident de tenter un rappel jusqu'à la rimaye. Soixante mètres de corde seront nécessaires. Dans la manoeuvre, j'échappe le gant qu'Anne m'avait confié : nous le suivons des yeux pendant quelques dizaines de secondes sans espoir de remettre la main dessus (ou dedans, comme on veut). Anne m'en veut sérieux, mais en fait elle voulait s'en débarrasser, me confie Guillaume. Ah les gonzesses !



Cette fois-ci, pour la dernière (Ah bon?) partie, Guillaume délègue son leadership à la femelle du groupe. Je ne comprend toujours pas pourquoi je ne suis pas dans sa sélection. Sénilité précoce sans doute, ou volonté de faire de la discrimination positive, les lecteurs jugeront.
L'heure est cette fois-ci au contournement de l'épaule du Tacul, long faux-plat s'il en est. Nous évoluons dans un paysage de crevasses et de séracs menaçants. Je prends la mesure du danger malgré la beauté du lieu. Je trébuche, je tombe, je glisse cul par dessus tête et la corde se tend : Guillaume assure, et c'est tant mieux. A un autre moment, c'est lui qui se fera à moitié avaler par une crevasse. Puis, j'aurais l'occasion de me planter dans la neige pour rattraper une petite chute de ma comparse un peu plus bas.
Le rythme est maintenant beaucoup plus lent, et Anne fait des pauses de quelques secondes de temps en temps. Son humeur aussi a changé depuis le sommet, et elle n'arrête pas de râler. Guillaume hausse le ton, en bon dictateur qu'il est. Et une fois rabrouée, le femelle du groupe reprend sa place (Anne, si tu lis ça, c'est de l'humour. Non, parce qu'en plus d'avoir un caractère de chien, si t'as pas d'humour c'est le pompon !).
La météo s'emmêle (et si) et le ciel devient opaque. Une petite neige fine efface les traces déjà ténues : l'affaire se corse. Mais Anne, qui a certainement beaucoup plus de sang animal dans les veines que quiconque ici, continue dans sa bonne direction en jouant avec notre bonne étoile.


Finalement, l'arête des cosmiques est en vue et annonce l'aiguille du midi ; le dernier gros raidillon, histoire de bien faire comprendre que le Mont-Blanc, c'est pas pour les gamins.
On entend déjà le haut-parleur pour le départ de la prochaine benne, mais Ô surprise et je ne sais pourquoi (trop de pause, trop de fatigue), c'est la dernière benne qui s'en va ! Guillaume hurle de se dépêcher et motive ses troupes à mort. Anne trouve un second souffle et accélère dans la pente. Moi, je ne comprend rien mais j'avance quand même. A l'entrée du bâtiment (ouf c'est fini), Guillaume se précipite, décramponne tout en courant alors que je reste empétré avec mes grolles gelées et ça tire sur la corde, donc je suis tant bien que mal. La benne nous attendra (c'est sympa, merci), mais on nous fera comprendre qu'il ne faudra pas recommencer (au passage, je me fais copieusement engueuler pour être entré avec mes crampons ; ouille, pas sur la tête M'sieur).
Une fois en bas de la station, nous ne sommes pas encore au bout nos peines : il faut retourner à Saint-Gervais. Guillaume propose de faire du stop (de toute façon je ne ferai pas vingt kilomètres à pied avec mon barda). Je trouve qu'il exagère, qu'on aurait pu prévoir une navette ou autre et je le regarde mettre le pouce en l'air sans vraiment y croire. Bon là, je dois dire que j'ai été assez bluffé : deux personnes très sympathiques nous ont mené tous les trois (et tout le matos !) à bon port en un temps record. Il était alors plus de dix-neuf heures, et nous nous sommes rapidement séparés sans profiter de notre bel exploit tout frais, bien malheureusement.

Il est prévu que je revois Guillaume chez nous ce week-end (avec toute sa nombreuse famille cette fois-ci), et je tiens à le remercier sincèrement pour ce grand rendez-vous réussi ; encadrer une cordée en haute-montagne, appréhender ses dangers, prendre les bonnes décisions : pour tout ça, je suis fier de lui et en plus ça m'a rendu fier de moi. J'ai hâte maintenant qu'on trouve tous les deux une belle idée pour un nouveau défi


                        Simplement merci.

                                    Laurent.
le 1er juillet 2009.



Précision pour le profane : à la descente, le premier de cordée se met toujours au dessus ( Laurent ne connaissait visiblement pas cette règle ou l'avait oublié, j'ai sans doute pêché en ne la lui rappelant pas, Anne a fait un gos boulot devant à la descente dans le brouillard !) .  J'ai mis le pied dans une petite crevasse, dans le récit on a l'impression qu'elle etait énorme... Rassurons le lecteur. C'est tout !
Encore merci à Anne et laurent pour ces deux bonnes journées passeées là haut !

                                   Apoutsiak

PS si les images sont dans le désordre c'est ma faute, si vous voulez des précisions, utiliser le petit lien commentaire en bas de cet article !

 

 

Semaine Alpi-rando à Chamonix Mont Blanc

Apoutsiak — alpinismeMassif du Mont BlancMont Blanc
Les liens récits et vidéos seront ajoutés dans la semaine


 
 


Wordle: Mont Blanc

Des éoliennes au sommet du Suchet et du Chasseron (:-(

Apoutsiak — humeurChasseronJura
Hier, ( 9 Juillet 2009)  tranquillement instalé au bureau, je lisais l'Est Républicain, et, en page région, je lis :

"Vent de folie sur les crêtes Suisses !

Le plus gros projet éolien de Suisse est prévu sur les crêtes voisines du Haut Doubs. Les sites pour exploiter lénergie du vent se multiplient un peu partout outre-frontière."

Des investissemetns de l'ordre de 240 millions de francs suisses pour ériger des champs d'éolienne avec des mats de 80 à 100 m de haut. Elles se situerons au sommet du Chasseron (l'épaule ?) à 1300 m  et seront instalées pour l'horizon 2013 ! Le premier parc sera réalisé pour 2011 ! 7 éoliennes qui produiront 11 MW ( consommation de 7000 habitants environ) au dessus de Sainte Croix ( sous le Chasseron ) . Romande energie prévoit de produire 330 KWh en 2020 soit 10 % de l'électrécité fournie.

Il y a d'autres sites visés : Crêt Meuron ( 7 éoliennes), Chaumont au dessus de Neuchâtel et Joux du Plane. Le Suchet lui aussi est une cible avec le Bel Coster ( 12 éoliennes  2 MW 16000 habitants)

Que penser de ces projets ?

Si l'aspect "production d'énergie propre" est peu discuté (même si certains émettent déjà des réserves quant à la rentabilité de certaines éoliennes) l'aspect environnemental est completemetn occulté. Je ne connais pas l'emplacement exact des futures éoliennes, mais le Suchet et le Chasseron qui seront les principales cibles de ce projet vont voir leur environnement changé. Il serait étonnant que les Chamois paissent aussi tranquillement qu'aujourd'hui sous les éoliennes.
Les marmottes, réimplantées il y a peu vont peut être souffrir de ce nouvel environnement, je ne parle pas des autres espèces ( renards oiseaux...)



Il me parrait important de ne pas dénaturer le paysage et de placer les éoliennes versant Sainte Croix à proximité des instalatinos de skis ( ça fera des verrues les unes sur les autres) et de mesurer l'impact environnemental exact de ces installations !

Si le projet voit le jour, on a déjà prévu de faire un concours de l'éolinne la plus rapide... C'est vrai qu'au sommet du Chasseron, il y a souvent du vent !

Je reste dubitatif...

A suivre
Hiver - vue du Chasseron


marmotte


Tempête sur les crêtes du Chasseron - le sommet proncipal vu des petites Roches

 

Tempête sur le Chasseron
Vidéo : Chamois au sommet du Chasseron

Le refuge de Tête Rousse - 3167 m

Apoutsiak — Refuges - bivouacs et cabanesMassif du Mont BlancMont Blanc
Sur la Route du Mont Blanc...



et oui, quand le refuge du goûter est complet, que les 3 Monts ne sont pas en condition ou que le refuge des Cosmiques est lui aussi complet, il reste la solution : monter au Mont Blanc en partant de Tête Rousse... avantage : on traverse le Grand Couloir de nuit et avec un bon regel, ça parpine moins, inconvénient : ça rajoute du déniveler et environ 2 h 30 !!!

Téléphone : 04 50 58 24 97
Hors saison : 06 19 02 90 71 à partir du 15 avril pour les réservations

Gardienné de Juin à Fin Septembre

possibilté de camping aménagé ( pour info camping interdit au refuge du Goûter)

74 places
refuge d'hiver 16 places

Topo


Prendre le TMB au Fayet ou à Saint Gervais ( possibilité de prendre le téléphérique de belevue aux Houches et de rejoindrel e TMB) puisrendez vous au Nid d'Aigle (refuge)
Du Nid d'Aigle (bouquetins nombreux et peu farouches  mais jeunes et moches) prendre le sentier qui part au Nord Est jusqu'à la baraque forestière des Rognes (pour infio, il n'y a pas de forêt mais c'est tout de même une baraque forestière...) Prender alors la direction de l'éperon (Sud Est) et remonter le sentier jusqu'à l'altitude 3132 m prendre alors le névé plat à droite (glacier de Tête Rousse)  et le traverser pour rejoindre le refuge. 3167 m 2 heures sans forcer !)



fichier GPS (avec celui du Mont Blanc...)



Confort :

Le refuge est impeccable : grande salle à manger, accueil excellent de l'équipe en dépit du monde, salle hors sac, dortoirs vastes avec de la place pour se déplacer. Couettes !

Un bémol : il y a denombreuses portes antifeux au sous-sol et pas de lumière ! bref on se perd et en cas d'incendie... dur dur de trouver rapidemnt la sortie !!!
Au niveau bouffe : Anne a trouvé qu'on avait juste assez à manger ! Mais c'etait bon !

Les courses possibles

Le Mont Blanc par la voie des Cristalliers Arpete des Bosses (ou traversée)
L'aiguille de Bionnassay par la face Nord
Quelques couloirs sur l'aiguille du Goûter
pour les skieurs de pentes raides









Rando : au coeur des glaciers : la Jonction

Apoutsiak — RandoMassif du Mont BlancMont Blanc
Dôme du Gouter et Grands Mulets depuis la jonction

La Jonction est un endroit mythique, Jacques Balmat et le Docteur  Paccard y ont bivouaqué avant de réussir la première ascension duMont Blanc le 8 Août 1786 m. De gros blocs rocheux les ont abrité juste en dessous de celle ci. C'est le fameux gîte à Balmat !


A part l'histoire det éperon, le lieu est magnifique, les glaciers qui descendent du Mont Blanc viennenet se séparer en deux au niveau de la jonction, à gauche le glacier des Bossons et à droite, le glacier de Taconnaz ! En fait à droite, le glacier qui part ne rejoint plus depuis quelques années le glacier de Taconnaz, la faute au réchauffement climatique !



Topo


Se garer au Mont juste avant le tremplin olympique (partie haute) au dessus des Bossons
Remonter le sentier qui longe la morraine rive gauche du glacier des Bossons ( le glacier n'est plus là, il est plus haut !)  et rejoindre le chaler du glacier des Bossons poursuivre le sentier qui mène au chalet des pyramides (1895 m) au dessus , possibilité de contourner le bec de Corbeau ou de passer au sommet de celui-ci, fortement déconseillé par les panneaux ( je l'ai fait... pas bien, quelques pas rando à la con !)  le contournement s'opère par le flan ouest du corbeau (sentier)
Passer sous le Mont Corbeau, versant Bosson, puis, par des dalles quelques passages équipés et des sentes (cairns points de peinture), gagner le gîte à Balmat. et de là la Jonction toute proche.

Variante : possibilité de aprtir du Mont et de passer par la morraine de Taconnaz, un passage un peu technique permet de rejoindre une sente qui rejoint le bec de Corbeau. A utiliser à la montée par bonnes conditions météo ! Pour randonneur averti d'après Christian de Camp to camp ( voir le forum )

Carto profil fichier GPS


 



Récit.


Journée de transition après la grosse rando de la veille. Je décolle du gôte la Montagne et suis prêt à 8 heures au Mont. Le temps est couvert, Sandrine m'annonce des éclaircies à partir de Midi, je vais enfin voir la tête de cette jonction que j'ai pu apprécié sur les phtos de Grand-Père.
Départ humide dans la forêt, je cherche à voir le glacier des Bossons, mais il est loin. La fonte des glaciers, c'est un peu le triste thème de cette rando, le glacier des Bossons en est le triste exemple ! ( celui de Taconnaz aussi !). Je remonte au chalet du glacier des Bossons, un moteur d'avion (celui du malabar Princesse ?) erre à proximité de la terrasse . Je poursuis mon ascension, le temps est humide, le sentier excellent, on peut dépeauter du dénivelé sans souci ! passage au chalet des pyramides. puis arrivée sous le bec du Corbeau. Des panneaux danger m'atirent sur ce vieux sentier ( ancestral ?) petit pas d'escalade, je passe, et rejoins le sentier normal, conseillé logiquemetn pour les randonneurs, on ne se refait pas ! Il bruine un peu.
Un bouquetin m'envoie quelques pierres sous le corbeau, danger , je file, quelques pas d'escalade, quelques névés empêchent de bien suivre le sentier, mais des cairns ramènent dans le droit chemin, des Chamois galopent de l'autre quelques moutons en estive, c'est magnifique, mais couvert !  Le Dôme du Goûter se découvre, un lenticulaire à l'approche, le mauvais temps vient, pourtant Sandrine m'a annoncé le beau pour midi ! ( sur les bases de la météo)

Passage au gîte à Balmat et Jonction MAGNIFIQUE.
Pensée pour François Dupety disparu avec ses amis à quelques encablures de cet endroit, si proche et si inaccessible à la fois. Les séracs et les crevasses empêchent tout accès au refuge des Grands Mulets, autre époque que celle de Paccard et Balamat où le Mont Balnc pouvaient s'envisager par là !
A gauche le glacier des Bossons et l'aiguille Verte, devant, le Tacul, le Maudit, les séracs ou Vicendont et Henry ont attendue leur mort lente... Le refuge des Grands Mulets et à droite le Dôme et l'aiguille du Gouter devant le glacier de Taconnaz.

En allant à droite de la jonction coté Taconnaz, on peut voir que les glaciers sont disjoints, il ne s'alimentent plus l'un l'autre, fonte des glaciers qui va s'accélérer !

Au loin derrière, le ciel est sombre, orageux, le vent ne pousse pas les nuages vers moi, je peux me mentir, ça va me passer à coté, de toute façon, je suis seul, personne engagé avec moi dans une mauvaise décision. Après la demi heure de beau temps, je redescends, il pleut, légèrement puis plus fort. Je me pause 2 mintes au gîte à Balmat avant de repartir, pour tout avouer je fais un trucque je detestais avant : je telephone en montagne pour organiser le mont blanc de demain... Sandrine pour la météo, Laurent et Anne pour les dernières informations et le matos à ne surtout pas oublier ! La pluie redouble, je me fais saucer ! Je galope rapidement, mais s'en forcer. Je contourne le bec de Corbeau mais hésite à prendre le sentuier de Taconnaz qui est à priori interdit, sous cette flotte, c'est pas génial et engagé, si ça passe dans des barres, je suis mal ! Raisonnable, je vais rejoindre le sentier de montée. Ca craque, l'orage est à deux 3 km pas plus, le ciel me tombe sur la tête. Je file vers le bas, je suis déjà trempé. Je repère les zones à risque, et je cours dans cette descente. Un petit sapin foudroyé sur un promontoire me stresse, je décide de ne pas n'éterniser du tout... J'en-quille quelques lacets, je vois et sens la foudre et craque, une seconde plus tard, le tonnerre, leger sursaut, j'ai l'impression d'avoir vu une étincelle devant mes yeux, je suis sur que le sapin a morflé, je continue de courir tout en restant concentré, les zones me paraissent moins expos à présent. Chaud, mes trempé ! Quelques autres coups de tonnerre, l'orage s'éloigne, la pluie redouble à tout moment, je suis trempé jusqu'aux os ! enfin à la voiture, toute une opération pour se changer sans tremper la voiture ni ses habits propres... Reste de la journée à faire des amplettes au vieux campeur !
Et la météo qui annonçait des avers éparses sans grosses précipitation, il a plu toute l'après mdi et toute la nuit ! pas très précis tout ça !!!

rando réalisée le 19 Juin 2009

Photos

Le refuge des Grands Mulets et la barre de sérac du Grand plateau, lieu du drâme de Henry et Vincendon




Grands Mulets et Dôme du Gouter

Dôme et Aiguille du Gouter depuis la Jonction



Comparatif 1935 - 2009

1935, ci dessus : André Bolon (mon Grand Oncle) à la Jonction, devant le Tacul, le Maudit et le refuge des Grands Mulets
2009, Ci dessous, même endroit, météo plus capricieuse



Aiguille du Gouter 1935
Aiguille du Gouter Juin 2009 sans la chève !



Dôme du Gouter 1935 - 2009, en bas de l'image, au centre, on voit les rochers apparents aujourd'hui !








A François

Randonnée alpine - Traversée Buet - Cheval Blanc - Col de la Terrasse

Apoutsiak — RandoMassif du Mont BlancMont BlancFaune
Bouquetin vers la pointe du Genevrier

Magnifique traversée qui permet de rencontrer des Bouquetins à foison ! ainsi que quelques marmottes.
Peut se réaliser en plusieurs jours, à une allure normale, la traversée se fait en 12 à 15 heures !
Rando alpine sérieuse qui ne peut être réalisée en toute saison, doit pouvoir se réaliser à ski moyennant quelques variantes ...

Rando 2300 m de dénivelé  - 26 km - 12 à 15 heures

Topo

de Buet  (1350 m) prendre le sentier qui monte en direction de la cascade de Bérard puis du refuge de la Pierre à Bérard (1925 m) prendre les sentes Nord Nord Ouest en direction du col de Salenton (2526 m) poursuivre sous l'aiguille de Salenton ( à l'est)  et poursuivre jusqu'à l'arête de la Mortine et le relai radi puis le sommet du Buet ( 3096 m) - annoncé 6 h .

Du sommet prendre l'arête du Buet (Nord) Neige raide au dessus du glacier de Tré les Eaux- Corniches? et rejoindre le point 2808 m. Descendre cette antécîme, cables et poursuivre sur la crête de la montagne des Eves.
Passer à la pointe du Genevrier (2870 m)  rejoindre le col du Genevrier puis le cheval Blanc  (2831 m) Borne.  Partir plein Est (cairn) et rejoindre la sente dans la pente ( cables) suivre cette sente qui part en direction du Col  Vieux et descendre dans la combe sous le col des Corbeaux. à droite on trouve les fameuses traces de dinosaures d'Emosson  (pas vue pour ma part... mal cherché).

Remonter la morraine Nord Est puis prendre la direction du col de la Terrasse ( Sud Est) Lapiaz cairns ! (2649 m)
Au col de la Terrasse partir versant Est raid rocher délité merdique.Descendre au mieux "les Combes" raide ! Rejoindre le chalet de Loriaz (2020 m) puis le Buet par le sentier qui part (Sud Est)

Vous êtes enfin arrivés !



réalisé le 18 Juin 2009

Profil carto fichier GPS

Fichier GPX format GPS





Récit

Léger but objectif ce matin là, je me reporte sur cette rando que je compte faire aevc les enfants sur plusieurs jours. Départ vers 8 heures, à fond mais pas trop, remontée dans la forêt puis longue remontée du Vallon de Bérard. Au refuge, je poursuis, derrière moi un énorme groupe démarre, à fond ! Quelques bouquetins agrémentent cette zone, je file vers le col de Salenton, déjà la neige, je n'ai pas de guêtre, je dépasse quelques randonneurs et me retrouve dans le brouillard, le sentier est relativement bien marqué. Je croise dans le fog quelques randonneurs et voilà le sommet.  3 h 50 ! ( 6 heures annoncée)  Courte pause. Je file sur l'arête, relativement facile sauf le passage des cables, long !  nouvelle pause au col avant le  Genevrier ou je joins Sandrine  devant un bouquetin. Escalade facile sur l'aiguille du Genevrier puis nouvelle descente et 3 chamois qui me filent sous le nez. Je poursuis en direction du Cheval blanc pour une nouvelle pause. Nouvelle descente un peu technique, je file vers les traces de dinosaures... Belle ramasse ! une marmotte peu farrouche m'accueuille, mais je suis bredouille, pas de traces alors que c'est le but de ma balade !
Je remonte vers le col de la terrasse et plonge ensuite vers vallorcine , les premiers lacets sont très raides  et un peu casse gueule, je louvoie, un peu trop à gauche, un peu trop à droite, je rejoins un névé pour une nouvelle partie de ramasse (il n'y a que ça de vrai !)  puis je rejoins le sentier et le chalet de Loriaz.. Nouveau beau sentier qui me ramène à la voiture au Buet. Une bonne grosse rando comme on les aime !


Panorama : Les Aiguilles du Tour, le glacier du Tour, l'aiguille du Chardonnet, le Dolent (aufond) le glacier d'Argentière, les Courtes et les Droites ( la Verte reste dans les nuages)


Logement !

Hôtel du Buet  *
1/2 pension entre 39 et 44 €
chambre 10 au design année 70
plomberie et lavabos années XIX ème
bonne ambiance
magnifique : la soupe aux orties de Vallorcine - miam !



Photos

Refuge de la Pierre à Bérard

Sommet du Cheval Blanc - direction des Traces de Dinosaures

En guise de dinosaure... cette marmotte !


Vidéos



La mer, c'est beaucoup plus dangereux que la montagne... quoique...

Apoutsiak — humeur


Pêche miraculeuse , au requin !

Alpinisme : Eperon Migot à l'aiguille du Chardonnet

Jolie course pas trop longue sur un beau belvedere !
Cotée AD+ D- au choix, j'ai pour politique de toujours prendre la cotation supérieure !!!

 

L'aiguille du Chardonnet

 

 


Topo :

Accès au refuge Albert 1er

3 possibilités

1°) Prendre les télécabines ud Charamillon puis le télésiège de Charamillon/Balme.
Emprunter le sentier balcon qui par vers le Sud, passr au point 2329 m rejoindre plus à l'est la morraine du glacier du Tour, la remonter , traversée les névés pour rejoindre le refuge Albert 1er

2°) pour les plus économes ( ou radins, tels les étudiants...) Partir du Tour à droite du Télécabine par les granges et passer au dessus de la cascade du Picheu. rejoindre la fenêtre du tour et remonter la morraine jusqu'à rejoindre l'itinéraire précédemment décrit !

3°) En début de saison (printemps) monter à ski par la rive gauche du glacier et traverser vers 2900 m sous le col du Passon pour une légère descente Nord vers le refuge.

Eperon Migot au Chardonnet

Accès marche d'approche

2 possibilités

1°) en début de saison (crevasses bouchées) prendre la duirection du col du Passon (sud) et remonter le glacier du our en rive gauche jusqu'à la base de l'éperon Migot !

2°) Rejoindre le glacier rive droite passer au dessus du signal Reilly, vers 3100 m prendre sud pour traverser le glacier du Tour en direction de l'éperon Migot, attention aux séracs du Chardonnet sur la fin.

Eperon proprement dit.

Remonter lesp entes du glaicer situé à l'ouest de l'éperon Migot , passer la Rimaye et remonter une goulotte en glace et en mixte  à gauche qui permet de rejoindre l'arête proprement dite.
Remonter cette arête et prendre les pentes raides soit à gauche le long des séracs soit à droite avec quelques passages mixtes et d'autres en glace ( on rejoint l'autre itinéraire par une traversée à gauche  sous des gros blocs) .
Parvenir à une selle et remonter la pente raide qui permet de gagner l'arête Forbe puis le sommet par un passage en III

Descente :

continuer plein sud vers n'antécîme et traverser deux couloirs avant de aprvenir à un 3ème couloir plus large que l'on descend. une centaine de mètre plus loin tirer à droite puis descendre à nouveau pour rejoindre des rochers et le haut d'un couloir.
Tirer un rappel qui permet de rejoindre les pentes du col supérieur Adam Reilly puis descendre les pentes crevassées de ce col pour rejoindre le glacier du Tour  et le refuge Albert 1er par les itinéraires décrits à la montée !

 

L'éperon Migot, en bas à gauche le départ de la goulotte au dessus de la rimaye

 

 

Fichier GPS profil carto
 


Récit

Une fois de plus, la neige etait tombée dru et nous devions adapter notre programme, après avoir annulé les deux premières journées prévues ... Le Migot nous semblait un bon objectif. Je rejoins Stijn au Tour, nous nous équipons, et hop dans la benne, on est des vrais faignants ! Le sentier qui mène au refuge est cool, agrémenté de quelques marmottes, impeccable. 1 h 30 pour arriver au refuge, je me souviens du temps où nous partions du bas avec Thib en ce faisant cette trop longue morraine à pied ... Confort aujourd'hui.
Je fais quelques photos, papotte avec les aspis guides en stage, un repas et au lit.

1 h 20, le réveil sonne, nous filons, petit dej vite avalé, nous sommes en piste vers 2 h 15, nous décidons de passer par la rive droite du glacier , moins crevassée. Un aspi guide m'a conseillé d'être devant eux sur l'éperon, ils ne sont pas très rapide. Nous montons vers le signal quand nous voyons les frontales partir vers l'autre rive, plus crevassé mais plus rapide ( 9 personnes, aspi et clients, ça fait du monde !)
J'accelère le pas, et Stijn suit sans problème, nous traversons le glacier et sommes impressionnés par l'énorme avalanche de séracs qui a laissé un dépot impressionnant au pied de la face ! Courte pause, pression, toutes les cordées sont finalement dans un mouchoir de poche. Je décide d'y aller à mon rythme, tant pis.

Finalement nous sommes à la rimaye les premiers. Stjn passe devant, je passe au travers en mettant mon pied dans sa trace, il faut réaliser un pas plus large dans une neige limitte transformée. Le piolet ancre mal, finalement, ça passe, je rejoins Stijn. Un guide est monté plus à gauche, nous traversons pour rejoindre la base de la goulotte. Stijn me propose d'y aller cordre tendue, pas de problème, la glace et le rocher sont bons, nous faisons tout de même attentino à ne pas en envoyer sur les cordées qui nous succèdent. Nous rejoignons la cordée du guide Odyssée Montagne. Pause photo, nous décidons de leur laisser de l'avance, ça ne se fait pas  de rester dans les basques. Nous reprenons l'acension et partons à droite dans du mixte plutot que de aprtir à gauche dans la voie le long des séracs (plus classique aujourd'hui !).

Stijn grimpe toujours en tête, petit mixte en corde tendue puis goulotte en glace, 2 broches, je le rejoins, il repart pour une goulotte terminé par un verrou mixte avec un pas en III, il passe, je le suis, le passage est court mais un peu physique, nous remontons des pentes plus facile avant de basculer sur la voie "normale du Migot" par une traversée à gauche. Nous rejoignons les cordées d'aspi. Courte pause pour la pente finale, Stijn est fatigué, je profite de chaque pas, , enfin l'arête, un passage de grimpe en III que je merdouille un peu et le sommet, déjà. Nouvelle courte pause et c'est la descente, petite arête que je négocie moyennement puis la pente, tout va bien , je retrouve facilement les rappels, il faut dire que Stijn et moi on a déjà fait l'arête Forbe pour laquelle la descente est commune, c'est plus facile !  Un lon,g rappel de 60 m puis le col Adam Reilly, la descente vers le glacier du Tour et le refuge Albert 1er, course tranquille.
Je me fais quelques soins aux pieds avant de descendre au Tour, belle journée de montagne, merci Stijn !

Photos :

 

 

Le Glacier du Tour, de plus en plus réduit !

Stijn devant le glaicer du Tour


refuge d'hiver Albert 1er et l'aiguille du Chardonnet

Base de l'éperon Migot - Chardonnet

 

 

Dans les goulottes au milieu de l'éperon, le guide part à gauche

 

Lever de soleil, pas droit, sur les aiguilles du Tour et le glacier du même nom !


 

 

Stijn bagarre dans du mixte

à la selle avant la pente finale les aspi

Dans la pente finale - 50 ° avant l'arête Forbe

Vue du sommet vers le bassin d'Argentière :
Droite Verte et Mont Blanc derrière, c'est pas le grand beau !

L'aiguille Verte et le couloir Couturier

Stijn termine le rappel

Le couloir de la table aiguille du Tour

L'est pas beau, c't éperon Migot ?

 

 

 


Vidéo

 

 

 

 

 

Traversée du Mont Blanc : arête des Bosses - Trois Monts - alpinisme

Apoutsiak — Mont BlancLes 100 plus bellesAnneMassif du Mont Blanc4000
Magnifique traversée, réalisée dans le froid ( Grand froid) avec Anne et Laurent en réussissant l'exploit de ne pas rater la benne à l'aiguille du midi à 1 minute !
Premier Mont Blanc pour mes deux accolytes !

 
Sommet du Mont Blanc vu du col de la Brenva (à droite, les Bosses)

vidéo :
 

Topo

1er jour : refuge de Tête Rousse

Prendre le Train du Mont Blanc depuis le Fayet ou Saint Gervais pour démarrer au Nid d'Aigle
Du Nid d'Aigle  (2372 m) remonter Nord Est en direction des barraques forestières de Rognes (2768 m) De là direction Sud Est en direction de l'éperon rocheux. Au point 3132 m, traverser Sud le glacier de Tête Rousse et rejoindre le refuge du même nom  (3187 m)

2ème jour Sommet du Mont Blanc

Repartir en direction de l'éperon (Nord ) et remonter pour traverser le Grand Couloir (autrement appelé couloir de la mort...)  une fois en rive gauche, des câbles vous accueille pour arriver au dessus sur une plate forme.
Gagner en ascendance à gauche l'éperon. Le suivre plus ou moins jusqu'au refug du gouter.  (3817 m)
Suivre l'arête du Gouter jusqu'à l'aiguille et remonter les pentes du Dôme du Gouter (on passe en réalité en général au Nord du Dôme)  Gagner le col des Dôme puis le bivouac Vallot (4362 m). Remonter la pente qui mène à l'arête des Bosses proprement dite, passer la Grande et la petite Bosse avant d'atteindre le sommet du Mont Blanc par une dernière arête un peu effilée. (4810 m)














Descente par les 3 Mont Blancs

Descendre plein Nord par les petits Mulets et contourner les petits rochers rouges par l'ouest. Rejoindre le mur de la côte qui permet de rejoindre le col de la Brenva (4303 m) Poursuivre à flan pour erjoindre l'épaule du Mont Maudit (4345 m env) Descendre cette épaule raide (45 - 50 °en neige ou en glace) en cours de saison il y a un pieu à neige au sommet et des cordes fixes au nivau des rochers centraux. La partie basse peut être shuntée par un rappel de 45 mètres minimum, sinon on arrive au dessus de la rimaye !  . De là rejoindre le col Maudit (4035 m) et l'épaule du Tacul par une légère remontée . Descendre le versant Nord du Mont Blanc du TAcul (crevasses séracs) pour rejoindre le col du Midi (3532 m) . Passer sous le refuge des Cosmiques puis l'arête du même  nom pour rejoindre  la partie Nord de l'aiguille du Midi et l'arête qui y ramène



Fichier GPX Profil et vue aérienne
 
Arête des Bosses 3 Monts
alpinisme
 


Récit

Tout ça pour arriver
avec une minute d'avence...

Ca sentait le roussi, le programme étant le suivant : monter à l'aiguille du Midi pour réaliser la traversée Midi Plan puis le Mont Blanc en traversée en passant par les 3 Monts avec descente par les Bosses. Laurent en etait à sa 5ème programmation en 5 ans. La veille il avait plu  des quantités de flotte impressionante et la météo etait tout humide ce samedi !

Bref nous montons à Chamonix pour prendre la première benne, on verra bien. (première benne à 7 h 10 jecrois !) mais là, ô surprise, on nous annonce qu'il y a trop de neige à l'aiguille et que la benne ne partira pas avant 9 heures, pour mdi plan c'est raté. Je passe un coup de fil aux Cos
miques pour avoir les conditions sur le Tacul, mais il ne peuvent pas m'en dire plus. Je décide de changer nos plans et de partir par les Bosses, ça sent trop le but de passer par le Tacul et ses pentes avalancheuses...

J'appelle le gouter (difficilement), qui est complet, c'est bon pour Tête Rousse, tant pis, ça nous fera une bonne grosse journée de montagne ! On n'est plus pressés à présent. Nous repartons pour Saint Gervais où le TMB nous grimpe au Nid d'Aigle. Pique nique devant le train et les bouquetin
s peu farouches. Et nous partons pour une montée cool vers Tête Rousse. Il fait gris, puis il y a du brouillard.

Nous montons tranquille, nous faisant dépasser par des groupes flechette, il y a énormément de monde sur le chemin, et oui, c'est le Mont Blanc.
Nous arrivons au refuge dans le brouillard.

Après un repas trop léger d'après Anne mais passé en compagnie de 4 alpinistes sympathiques, direction le dortoir à 8 heures pour une courte nuit...

1 h 20, c'est le réveil. D
irection le petit dej, puis décollage à 2 h 30 dans la nuit, le brouillard, la neigeotte et le vent !  Nous nous équipons, Laurent me fait une mise en place de crampon Portnawak, je lui remets tout en place et nous partons. Ambiance bizzare avec ce brouillard, la nuit et la neige. Nous rejoignons le Grand couloir, bien enneigé puis c'est la longue remontée vers le Gouter, l'avantage avec cette neige, c'est qu'il y a une trace et qu'on ne peut pas se perdre ! Les passages d'escalade sont courts et faciles, mais empêchent de prendre un bon rythme. Nous essayons de grimper corde tendue, et on avance bien. La frontale de Laurent montre de beaux signes de faiblesse, il est obligé de grimper presque dans le noir ( " j'avais pourtant changer la pile avant de partir !")

Nous arrivons au Gouter ou
nous faisons une petite pause réparatrice dans la partie droite du refuge ( je crois que c'est l'entrée du refuge d'hiver)

C'est reparti, le vent nous accueille dès la sortie du refuge sur l'arête du Gouter, il fait hyper froid, il n'y a plus de brouillard et le soleil commence à se lever. Le vent est impressionnant. Nous poursuivons sur l'arête avant d'entamer les pentes du Dôme du Gouter. Les traces sont effacées par le vent  et il faut retracer ! usant. A mi Dôme, je suis usé et fatigué ( la co
urte nuit ne doit pas y être indifférente) , je demande à Anne de passer devant. Elle s'exécute, je me repause, j'en vais besoin. Sortie sur le Dôme, nous rejoignons Vallot.

Cette pause est toujours aussi désagréable, seul avantage, il n'y a pas de vent ! De la neige a envahie en partie le refuge et elle tien ( il fait en dessous de zero dans le bâtiment), un Dame tente de se réchauffer sous une couverture, d'autres alpinistes papottent en essayant de se réchauffer ! Nous nous essayons et j'essaie de dormir un peu, mais le froid me réveil. Sur un matelas (en plastique) du vomi congelé atteste la présence antérieure d'un alpiniste victime de MAM...
Une demi heure plus tard, nous décidons de repartir.


Je repasse devant et monte d'un rythme lent. Les rafales de vent nous bousculent. Courte accalmie derrière la grande Bosse, ça fait du bien !  Puis tout se poursuit normalement, dans le vent, j'ai retrouvé une petite forme, et je sens que derrière, c'est dur. Je reconnais chaque passage, c'est agréable, je peux mesurer la distance qui nous spare du sommet. Belle émotion à l'approche de celui ci, et enfin le voilà, je me retourne pour serrer Laurent et Anne.
Cette dernière relève notre challenge de faire la roue au sommet ! Nous pas ! On est vraiment des faignants.
On se pause côté Italien, à l'abrit du vent !

Puis, c'est le départ pour une longue descente. Les pentes sommitales, les Rochers Rouges, le mur de la côte, la vue est magnifique, longue est la traversée pour rejoindre l'épaule du Maudit. Pas de pieu pour assurer Laurent. On descend corde tendue avant de faire un rappel du pied de la corde fixe. On perd un peu de temps, en fait, Anne et Laurent descende sur 1 brin de 60 mètres, et je fais un rappel sur 2 brins de 30 m avant de descendre les 10 derniers mètres .


Anne pers son gant dans la manoeuvre...  On repart  dans une neige pourrie, on ne peut pas aller vite, la trace passe juste en dessous de séracs bien menaçants ! on rejoint le col du Tacul puis longue montée vers l'épaule du Tacul ! Le brouillard nous rejoint. Nouvelle pause, nous sommes cuits. on devrait avoir l'avant dernière benne. Nous repartons, on n'y voit pas à 50 mètres. Anne est devant à trouver la trace, et nous suivons. La descente du Tacul passe bien, il n'y a pas de gros obstacles comme certaines années ! Nous rejoignons le col du Midi, toujours dans le brouillard, c'est long, je sens que ça va être juste pour al banen, on devrait avoir 10 minutes d'avance. Ca remonte à présent, devant, Anne est cuite, et ça se sent alors que Laurent semble en bonne forme. Il reste ebncore le raidillon de la fin. Nous croisons des cordées , je leur demand l'horaire exact, je sens que ça va être juste, je pensais que la dernière benne etait à 17 h 35 en fait c'est 17 h 30 ! Nous remontons le raidillon , Anne est morte, je l'encourage, Laurent fait de même, on entend la "voix" de l'aiguille annoncer le dernier départ mais sans comprendre le temps qu'il nous reste. Je brailel pour qu'on aille plus vite. J'entends " Dernier départ pour Chamonix, départ dans 2 minutes", je suis encore sur l'arête ! Je gueule (excuses moi!) " On enlève juste les crampons et on file encordés à la caisse" Je sort dans la grotte, Laurent n'arrive pas à enlever ses crampons, tant pis on y va comme ça. Passage à la caisse, fermée, nous filons vers la benne et là houf, les gars se la compagnie du Mont Blanc sont compréhensifs. Quelques manips plus tard nous sommes dans la benne qui part avec 7 ou 8 minutes de retard à cause de nous ! Ce fut juste !!!
Nous sommes heureux.


Je donne un petit cours d'auto stop à Laurent et Anne pour rentrer à Saint Gervais (merci à nos deux chauffeurs) et nous retrouvons la voiture de superkélou ainsi que mon piètre  bolide ! Quelle journée

Mais pas de but (une fois n'est pas coutume !)



Photos

Les Bouquetins du Nid dAigle - un peu carrencés ... ???

 

Le refuge de Tête Rousse, très confortable !

 

Laurent à l'approche du refuge...

 

2 h 30 Laurent dans la tempête

 

Laurent et Anne à l'aiguille du Gouter, température frisquette !


 

Anne sur le Dôme du Gouter ( toujours frais)


 

Le Mont Blanc vu du Dôme du Gouter


 

Observatoire et bivouac vallot


 

Anne et Laurent dans le bivouac Vallot - palichons tout de même


 

à l'approche de la Grande Bosse

 

La Bosse


 

Toujours ce vent


 

Laurent au sommet


 

et Anne


 

La cordée magique - Anne, Laurent et Apoutsiak


 

Vue sur le Maudit

 

Le Mont Blanc du Tacul et les Aiguilles du Diable


 

Les Bosses vuues de la Brenva


 

Mont Blanc vu du col de la Brenva


 

Histoire de perdre un peu de temps on tire un rappel sous l'épaule du Maudit

 

Fatigués ( épaule du Tacul)


 

Crevasse du Tacul - brrrrr....


 

Visibilité réduite pour le retour à la base, je voyais à peine Anne, qui elle avait pour mission de suivre les traces.. dur !




Vidéo
 

Secours en montagne Air Glacier au Bishorn : crevasse !

Apoutsiak — Vidéo - Mountains around the world
Un alpiniste s'est mangé une crevasse. Les secours Air Glacier vont le tirer de ce mauvais pas

Première partie


Seconde partie


Dolent, arête Gallet, et de quatre... buts !

Apoutsiak — Ski de randonnéeDolentbutMassif du Mont Blanc
Au départ, on avait prévu la Dent d'Herens, mais Jean-Marc souhaitait faire une course à proximité de Martigny et notre précédent but au Dolent ( mon deuxième, pour mémoire) lui etait resté en travers de la gorge.  Je me suis dit que je me ferais bien une belle descente de la voie normale à ski avec une belle motnée ensolleillée sur l'arête, ça m'avait manqué, l'été dernier !
Mais le champion du but reste en moi...

 
Départ - Paul et Jean-Marc
Topo :

Monter au bivouac du Dolent au bivouac de la Maye
on peut monter par la Combe des Grands fonds s'il n'y a pas de risque d'avalanche
par le chemin d'été s'il n'y a plus de neige

par le versant Merdanson de la rive droite de la Combe des Grands Fonds, s'il y a de la neige et des risque d'avalanche...

Du bivouac gagner le glacier et le remonter en longeant l'arête (qq crevasses) un passage raide, souvent en glace.
remonter le glacierau plus haut ( rimaye délicate) , passer la rimaye et remonter le couloir à 45 ° qui mène à l'arête.
Si le glacier est trop crevassé, sortir et rejoindre l'arête au point 3188 m et remonter l'arête pour rejoindre le sommet du couloir à proximité du glacier suspendu.

Suivre l'arête pour rejoindre le glacier suspendu ( à priori, un rappel est possible ) nous avons réussi à longer l'arête  pour rejoindre ce glacier
De là remonter au mieux le glacier suspendu jusqu'au sommet (rimaye, pente à 45 - 48 ° à priori)


Descente par le glacier de Pré de Bar et le bivouac Fiorio
Du sommet, prendre l'arête et rejoindre la vierge, continuer sur l'arête pour rejoindre le sommet du  couloir, descendre le couloir ( 45° rimaye en bas) descendre le glacier, sortir du glacier et rejoindre le bivouac Fiorio.
De celui-ci, passage par le Petit col Ferré et descendre jusqu'au village de la Fouly.

Carto - profil - fichier GPS :


 




Récit :

Après avoir envisagé de partir pour divers itinéraires (Dent d'Herens, face Nord du Fletschhorn...) nous jettons notre dévolu, surtout celui de Jean-Marc, sur l'arête Gallet au Mont Dolent que j'ai parcouru l'été dernier , mais où nous avions buttés il y a 2 ans ensemble...
Paul, notre sauveur de la veille et accessoirement notre hotellier, nous accompagnera avec le VTT dans la voiture pour un retour sur Martigny tout en descente. Finalement il montera avec nous au bivouac !
Au départ, "enfer et damnation", la combe des Grands fonds et presque vierge de neige, impossible à remonter, nous devrons porter à pied par le chemin d'été...

Nous aprtons par un temps radieux, l'ambiance est bonne, une avalanche a ravagé le départ du sentier d'été mais mon flair infaillible ( et mes 4 précédents passages) me font trouver le début de l'itinéraire, il y aura quelques arbres en travers du sentier mais se sont là les seuls péripéties, la faune restant absente de cette montée ( à part quelques magnifques fourmis dévoreuses de pain !).
Nous remontons le sentier raide, la chaine, les échelles et le sentier  en traversée. Paul a pris un sac et nous sert de sherpa, il prend même un moment le sac de Jean-Marc.  Pause pique nique au saumon ! la classe, il faut repartir et nous chaussons vers 2400 m. Je trace ensuite la combe en rive gauche de la morraine, Paul monte à pied en essayant de rester à pied sec ... Voilà le refuge, toujours aussi sympa, cze bivouac perché sur sa morraine. Alors, sous marin ou soucoupe.
Sechage, adieux à Paul qui redescend pour repartir à Martigny et nous attaquons la sieste, mais des voix nous reveillent, flûte, nous ne serons pas seuls, salutation de rigueur, on recentre nos affaires alors qu'on s'etait un peu étalé. Gestion de l'eau, le refuge dégoulinait de flotte lorsque nous sommes arrivés, nous l'aovns récupérée dans des casseroles.
Un nouvel arrivant, Jean-Marc lance "vous êtes combien ?", "seul !", un surfer Suisse seul, ça va, il ne manquerat plus qu'on soit serré.
J'avalle un bouquin d'Eric Emmanuel Schmitt sur les Sumo, court mais bon, et nous papotons. L'ambiance est bonne, il y a Chrisophe, le surfer de pentes raides Suisse ( quand je dis raide, c'est très raide), François, le guide aux souvenirs communs avec Jean-Marc et Lynda sa cliente, le grand paradis dans la poche et en préparatin pour le ont Blanc. Le repas se passe entre le bivouac des Eccles, la Blanche de Peuterey, la Walker et le nez de Zmutt, on a partagé une excellent soirée.

Il pleut, mauvais augure... il pleut une bonne partie de la nuit, bonjour le regel demain !

Le lendemain matin, le matoux ne revient pas, à 3 heures, le réveil sonne, étoiles et nuageux sur les crêtes. Jean-Marc décide d'attendre 4 heures... Re m'y recolle, même topo, tout le monde se lève, un peu dans le pâté, maiq quand il sorte, on est dans le brouillard, je sens qu'il doute de ce que j'ai vu mais personne ne fait de remarques...
On déjeune, on s'équipe, on se croise, dans l'espace exigüe, nous sommes prêts, on n'y voit qu'à une vingtaine de mètres, même pas le petit col au dessus du bivouac... Attente en discuttant, l'ambiance est un peu plombée... Tout équipés, assis courbés entre deux couchette. Le regel, le regel, on est les seuls à skis, gros avantage...François et Linda sont à pieds et Chritophe a eu la bonne idée de laisser ses raquettes plus bas, inutile, pensait il...

Jean-Marc et moi décidons de sortir, il y a une éclaircie, mais ça reste bouché. Je connais la course, c'est plus facile, ça évite les hésitation. La première partie , je trace le long des barres de l'arête à droite, de toute façon, il faut les garder en visuel, avec le brouillard... Je pense à Samivel, et je trace, peu raide, mais effica, derrière moi, Jean-Marc peste, ses peaux bottent ! Je poursuis, j'ai la caisse aujourd'hui. Arrivée à la pente raide, je compte lui passer le relai, mais malignement il insite pour que je me fasse cette portions, je m'execute en gromelant. Les conversions sont raides, la neige un peu soupe, ça passe, arrivés au dessus, on n'y voit que dale, tout est blanc et je sais que c'est la zone à crevasses, nous attendons une éclaircie. Jean-Marc me dit, si à 8 heures on est toujours dans le brouillard, je fais demi tour ! 'ai la pression, ça me laisse 50 minutes, ou plutôt ça laisse 50 minutes au soleil pour faire évaporer les nuages... tic tac tic tac ...

Yes, ça se lève, je repars, oups, il y a des gros baquets à droite et à gauche, je slalome à la montée, on longe une grosse, un pont de neige, on décide de s'encorder, on fait demi tour, ça doit passer par dessus, j'essaie, mais c'est merdique, on revient prêt du pont de neige, le brouillard est revenu. Jean-Marc décide de faire demi tour, flûte, je commençais à me voir sur l'arête. Discussion, je pensais continuer à monter, mais une fois de plus l'expert l'emporte, c'est vrai que les conditions ne sont pas top ! Je m'incline. On dépeaute et descente sympa, dans le brouillard, je me sers du blouson orange comme repaire... La pente raide est avalée, j'ai l'impression d'avoir fait des virages sautés, j'ai dû rêver... on ravage la pente, quand une ombre sort du brouillard, c'est Christophe qui monte à pied, surf sur le sac. Nouvelle discussion, François et Linda suivent. bonne ambiance. Ils sont dessus, j'imagne qui'ils esperaient qu'on passe en leur faisant la trace. On poursuit vers le bas. Il faut longer la base d glacier, Jean-Marc trace devant, je le suis à distance ( je rique pas de le rattraper, il va trop vite), le brouillard se lève, je suis vert, pastel... Jean-Marc est sûr de sa décision.  On déchausse, on rechausse, au moins 10 fois dans cette descente,  tout ça pour marcher 20 minutesseulement à la fin dans la combe des Grands Fonds. Jean-Marc fait des pirouettes dans les torrents, saute comme un cabri, et on se retrouve à la voiture après ce nouveau but... Le Tour noir est dégagé, ça aurait pu passer ? Jean-Marc affirme que non, le pastel me poursuit, mais je reviendrais... Les autres sont peut être passés, j'apprends par skitour le lendemain qu'ils ont aussi fait demi tour.

Merci à Paul , Christophe, François, Linda et Jean-Marc  pour ces deux jours !

Photos

 
Paul en bas de la combe des Grands Fonds

Ca grimpe au dessus de la Fouly


FourmisNous portons, les fourmis aussi !

L'inateignable Dolent !

Paul sur la morraine

Petite sieste dans l'après midi


Petit déjeuner - 5 heures, le brouillard n'est pas que dehors...


Décollage de la soucoupe

Jean-Marc


C'est pas le grand beau !

Séracs

Jean-Marc


Courte éclaircie

Alors, beau ou pas beau ?

Linda et François dans le brouillard - epais !


L'arête Gallet


Descente avec portage...


Cascade en bas de la combe des Grands Fonds

Vidéo
 




 

Grand Combin - ski de randonnée : Traversée du Combin de Valsorey

Apoutsiak — Ski de randonnéeValais4000alpinisme
Magnifique traversée avec beaucoup de portage dans une météo ne correspondant absolument pas aux prévisions !!!
avec Jean-Marc Lafontaine

Vidéo en bas de l'article

Météo capricieuse - trouver le haut du couloir du gardien, dans le brouillard - Jean-Marc

Topo :

1°) : Cabane de Valsorey CAS 3030 m

De Bourg Saint Pierre on peut se garrer à Cordonna en fin de saison.
remonter en rive droite, le vallon qui mène aux cabanes du Vélan et de Valsorey
Passer à proximité du chalet d'en Bas, rejoindre le chalet d'Amont
Si le sentier est déneigé, remonter le sentier qui passe sous les Botserresses , gagner Grands Plan et par al combe, la cabane de valsorey par la gauche ( si le sentier rester plus longtemps dans la combe avant de remonter vers le refuge.
4-5 heures (moins pour les sportifs !)

2°)  Face Sud du Combin de Valsorey 4184 m

AD II

De la cabane, partir droit au dessus de la cabane et passer sous les contreforts du Combin de Meitin. Traveresée ascendante ensuite pour rejoindre un couloir  qui mène au col sous le bivouac Musso ( bivouac Italien en territoire Suisse !) Le col passe par sa partie gauche après une traversée. (3650 m) 2 heures

Du col remonter les pentes raides (45 - 50 °) du plateau de couloir et rejoindre l'arête sud du Combin de Valsorey à la base de son dernier ressaut. Escalader (II III) cette arête, un passage versant ouest est vertigineux mais facile.

3°) Descente par le couloir du gardien sur la cabane de Pannossière

Il est vivement conseiller d'avoir un bon sens de l'orient
ation, de bonnes connaissances, un GPS ou à défaut des traces  pour cette descente ! Le départ du couloir n'est pas évident à trouver !

Du sommet du Combin de Valsorey possibilité de rejoindre le Ciombin de Grafeneire 4314 m  et le Combin de la Tsessette (4135 m)par le plateau sommital et le mur de la cote

Descente par le couloir du gardien
repérer le sommet du couloir du gardien (légerement sud ouest du point 3987 m de la carte Suisse. Descendre le sérac (plus ou moins délicat selon les années et descendre le couloir du gardien en se tenant de magnière à éviter au maximum le risque provoqué par une évenuelle chute de sérac...
De là rejoindre le plateau du ddéjeuner puis le glacier de Corbassière et enfin lacabane de Pannossière (François Xavier Bagnoud)  en remontant sur la morraine !

4°) Cabane de Pannossière Fionnay

Si beaucoup de neige, descendre par le glacier  puis sur le plat avant une courte remontée avant la descente sur Fionnay
Si pas beaucoup de neige, descendre à droite du refuge sur plan Goli et rejoindre le sentier d'été (attentino avalancheux s'il reste de la neige) pour rejoindre Fionnay



Carto Google earth fichier GPS Profil



Pour le profil, cliquer sur l'onglet adequat !

Fichier GPS au format GPX Traversée du Grand combin
 Face Sud couloir du Gardien

Récit :

Premier jour de jeux pour la météo avec nous...
Jean-Marc m'ayant rejoint à la maison, sa voiture nous ayant amené à Bourg Saint Pierre nous nous garons un peu au dessus du village, et tout commence par un pique nique, ça sera toujours ça de gagner... Le moral est bon, la neige loingtaine, et oui, le 29 Juin en face Sud, uil fallait s'y attendre, il faudra porter.
La météo est bonne pour ces 4 jours, en gros beau temps le matin et quelques cumulus l'après midi avec un faible risque d'averse résiduel, et c'est tous les jours scomme ça !

Chargés comme des mules nous partons, ( mon sac doit bien peser 18-20 kg, c'est trop !). Les marmottes plus ou moins grassouillettes détalent et agrémentent la remontée du Vallon, l'imposant Vélan et le sujet de nos conversations, c'est long, mais on est bien là, bien mieux qu'à un long repas de famille... ( de 6 h ?)

Nous nous octroyons une première pause, je somnole en attendant Jean-Marc, quelques barres, et c'est reparti, nous trouvons la neige à 2550 m au niveau de Grand Plan.
Enfin nous skions, mais c'est de la soupe, Jean-Marc qui n'apas des peaux taillées correctement glissouille, je l'entends pester pendant que je trace, tant bien que mal dans cette neige qui ne tient  pas ! Je suis bien essoufflé en arrivant au refuge.
Je prépare le feux, fais fondre de l'eau, Jean-Marc arrive dans la grisaille et le vent, moi qui esperais une fin d'après midi terrasse et soleil pour faire secher mes affaires, ça sera poëlle à bois fonte de neige, moins sympa, le refuge est bien humide !

Le lendemain matin, le réveil sonne à 3 heures. ( Cette horaire qui semble banal, a été le fruit d'une intense négociation , j'eus préféré personnellement 2 h 30, mais l'homme de la Walker  a remporté al décision, et oui, l'experience... ) Bref, à 4 heures, maquillés (de crême solaire) nopus quittons le refuge. Mise en place de ma technique favorite, le somnolage dans les roues , je m'explique, il faut suivre un skieur bien régulier en roupillant, seul problème, la pente est raide et il faut rester concentré, donc mauvais repos.
Jean Marc décide de lacher du lest et son descendeur file dans la pente, il s'arrête un peu plus bas, il en sera quitte pour 30 m de déniveler en plus dans sa journée ! Nous décidons de chausser les crampons la pente etant relativement raide on ira aussi vite ( on n'a fait que 300 m à ski ! nuls !)
On repart, chacun de son coté, je n'ai pas de rythme même si je vais un peu plus vite que Jean-Marc, qui monte bien régulièrement. Moi qui interdit d'habitude aux autres de faire des petites pauses, je n'arrête pas d'en faire ...  Léger asthme d'effort. Le Mont Blanc est limpide, annociateur de mauvais temps, nous verrons, les prévisions météo tant en France qu'en Suisse, sont bonnes !!!
Coté Italien tout est gris foncé et des nuages viennent lecher les Grands Combins !
Passage au col, nous regardons cette grande face sud qui nous attend, et c'est reparti. La pente déjà raide, se redressait encore... Nous faisons une pause au milieu sur un rocher , le reste de la pente y étant peu propice... Je reste dans les traces de Jean-Marc pour garder un bon rythme, lent, mais efficace,  nous rejoingons l'arête, et observons du monde au sommet, venus de Pannossière. Ces derniers mètres qui parraissent courts seront relativement longs. Je passe devant, j'aime ces escalades mixtes faciles, Jean-Marc me suit, je file,  Jean-Marc me demande si on y est, mais derrières chaque ressaut, il y en a un autre puis, un passge en versat ust vertigineux, "on s'encorde ?" , il  fait gris, Jean-Marc passe devant et file vers le sommet, je le suis, le voilà, on est dans le brouillard heureux, dommage pour la vue, ça soit être joli, nous descendons en crampons vers le plateau. Ca se lève, le Combin de Grafeneire nous nargue, si ça tient, j'irais bien y faire un saut, mais Jean-marc, sait qu'il faut redescendre. Nous décidons de passer par le mur de la cote, et le corridor (plus facile à ski por moi. Traversée à flan à 4000 m sous els Combins ( voir fichier GPS, vous comprendrez ...)  on arrive au dessus du mur de la cote, mais y a t'il une corniche, on n'ose pas avancer, on voit mal, jusqte que c'est raide et qu'on est sans doute trop bas, tant pis, on file vers le couloir du gardien. Demi tour, toujours à flan, se méfiant des crevasses, Jean-Marc est devant, je reste derrière avec le GPS à proximité, visibilté, 20 m , la trace s'effaçant, c'est impressioannt, il neigeotte. "On est à environ 20 m de l'entré du couloir !", on cherche des traces de ski, signe de passage, Jean-Marc se lance dans un descente. Nous remettons les crampons et nous encordons, le passage est là, ce coup ci les traces sont nettes, passages sous le sérac, au ras, impressionant, et dire que ce passag eest sensé être plus "sécurit" que le corridor... C'est étrange. Court passage en glace, tracé, nous filons avec un énorme immeuble de glace au dessus de la tête. Jean-Marc chausse, je poursuis en crampons rapido. Il neige à gros flocons, on se rejoint en bas.
Puis, c'est la séance petit coup de GPS, repérage des traces ( j'ai bien fait de bien préparer cette course GPSiquement parlant...)  ca passe, nousenchaons qulques jolies courbes dans cette tempete. Voilà le plat du glacier de Corbassirèe, il faut pousser sur les bâtons. La neige colle sur le maque en 2 minutes on y voit plus rien. On déchausse pour remonter la grosse morraine de la cabane de Pannossière, on rentre manger des pâtes et un coca bien mérités. Rencontre avec un couple de Valaisan qui monte tous les ans à la même date à la cabane et qui se sont mariés là ! Partage de spaghetti avec des Italiens, la gardienne n'a pas apprécié, on allait pas les balancer !)

il faut également organiser le rapatriement à Bourg Saint Pierre. A priori plus de bus à cette heure , c'est taxi ou solution Paul, le neveux de Jean-Marc, solution parfaite. La descente sur Fionnay est relativement rapide, 2 h 30, déchaussage vers 2400 m croisement de nombreuses cordées qui montent pour demain ( sous la pluie battante) dont certains alpinistes avec parapluies ou tongues ( sur la neige !)
à 16 h 30 nous sommes àFionnay, à 16 h 35, Paul arrive dans une Fiat  surpuissante
 miniature avec un bon chocolat chaud.
Nous sommes trempés mais contents

Merci Paul


Rapport Météo :

comme je l'ai dit, la météo etait soleil avec quelques cumulus dabs l'après midi et averses éparses,
On a eu : Beau à 4 heures, se voilant vers 6 heures, Brouillard à 9 h 37 au sommet et neigotte
Neige en continue à partir de 10 heures
 puis pluie abondante à basse altitude ( juste une accalmie de 30 minutes à la descente !)

Photos :

En montant à Valsorey

On porte, avec le sourire ... 3 heures !

La cabane du Vélén perchée sur sa morraine

cabane de valsorey 3030 m

Le vélan

petit matin sur les pentes du Combin de Valsorey

Le vélan fume

petite pause sur le rocher plat de la face sud

escalade des derniers mètres - aérien

Summit, dans le brouillard !

Ca se lève... pendant 30 secondes et le Combin de Grafeneire fne fait rien qu'à nous narguer...

Jean-Marc - dépeautage au sommet du couloir du gardien

Le même

Descente dans le couloir du gardien




Vidéo







Combin de Valsorey et nouveau but au Dolent... ( le quatrième)

Apoutsiak — Ski de randonnéeValais
Les articles détaillés et vidéos seront réalisées dans la semaine

29-30 mai - traversée du Combin de Valsorey :

29 mai montée à la cabane de valsorey : portage 3 heure, ski 1 h 30...

30 Mai : Combin de Valsorey par la face et l'arête Sud
Descente par le Couloir du Gardien
Passage à la cabane de Pannossière
et Descente sur Fionnay

Jean-Marc en haut du couloir du GArdien, météo pas tip top ...



31 Mai - 1er Juin Arête Gallet Dolent

31 Mai montée au bivouac de la Maye ou bivouac du Dolent avec Jean-Marc et Paul (portage 2 heures)
1er juin Tentative sur l'arête Gallet avortée à 3100 m : brouillard et mauvais regel nocturne !
Descente par la combe des grands fonds : une dizaine de déchaussage et portage 20 minutes !

Ca se dégage, ça se dégage pas, finalement on est redescendu, peut être que Christophe , François et Lynda sont passés...


fourmis
pour le portage, les fourmis sont elles aussi assez fortes... en montant au bivouac de la Maye




Vidéo : un skieur déclenche une plaque à vent après un saut !

Laissez faire les professionnels !
Vous n'avez  pas le niveau
et eux non plus ( en nivologie en tout cas, ils n'ont pas l'air fortiche...
En montange, on a toujours tendance à avoir de la chance la preuve !


Vive la peuffff !!!

Apoutsiak — Vidéo - Mountains around the world
Pour passer le temps, et penser à cette bonne neige qui vous attend pendant votre dur labeur, un peu de neige, non un soupçon, mais des quantités astronomiques.
Toutes mes excuses, je ne cautionne en aucun cas l'éventuelle présence d'un éventuel hélicoptère !!!
Mais les images sont belles !




Pendant que des free riders fous, sautent des barres plus grosses les une que les autres... Impressionnant !