Le Trail le plus dur du MONDE !
Dimanche 6 Mars, l'association les Chauffe la Semelle organise le 4ème trail des Monts de Gy
2 distances 10 et 27 km (250 et 700 m de déniv)
Renseignements et inscriptions ici
Ce trail est le plus dur du monde (ou presque ! )
Et si ce n'est pas le plus dur, c'est sans doute le plus beau trail du monde, ça n'est pas moi qui le dit, c'est google !)
Rando raquettes à neige à La Dôle 1677 m - Jura
Joli sommet sans grosses difficulté avec une magnifique vue sur le lac Léman et les alpes !
Topo
Se garer au Tabagnoz (1251 m) et rejoindre la Pétroule par la piste de ski (1429 m)
redescendre sur le plateau (Sonnailley au Prince) et gagner les contreforts de l'arête, de la le sommet de la Dôle 1677 m
Du sommet, prendre nord en direction du Reculet Dessus (piste noire) 1479 m
Du point 1464 m prendre direction ouest, au mieux, pour rejoindre les Tabagnoz
Carto
Récit
Les pistes des Jouvencelles étaient verglacées sous la pression des canons à neige et les hors-piste absent (faute de neige) , je décidais pour ce deuxième jour du week end de ski, d'emmener tout la troupe au sommet de la Dôle.
L'aubergiste nous prévint de la difficulté de l'entreprise, nous donnant moultes exemples de sportif de haut niveau s'entraînant sur le prestigieux sommet ! Il nous affirma que nous allions nous enfoncer de 40 cm dans une neige soupe qui allait nous ralentir. Ma troupe était inquiète et commençait à parler de ne faire qu'une partie de la rando en s'arrêtant au pied des difficultés.
Je désirais aller faire un repérage à la vavite le matin tôt, mais ma moitié me l'interdisait ! Je rongeais mon frein et après un copieux petit déjeuner, nous nous retrouvions dans le magasin de location pour louer des raquettes !
La gérante fort sympatique au demeurant tentait de me louer une pulka... Le gérant répondait aux questions des adultes, oui, il y avait beaucoup de neige, elle devait être dure comme du bois. A nous de choisir entre la version de l'Aubergiste ou du gérant du magasin de sport. Dans tous les cas, les conditions s'annonçaient rudes !
Enfin ce fut le départ des Tabagnoz, le groupe s'étendait rapidement, Fabrice et Martine motivait Léa dans les rudes pentes de la piste rouge. A chaque replat une pause fut organisée. Fabrice s'amusait même à faire faire de la luge ... à son appareil photo ! Il aime le dénivelé Fabrice !
La première descente fut réussie avec descente en luge pour les uns et sur les fesses pour les autres !
Fabrice trainait, il récupérait les affaires que Martine, tel le petit Poucet avait laissé choir le long du chemin (pour cause
de sac à dos ouvert !)
S'en suivi un long plat et une bonne pause pour ratrouper tout le monde.
De là, je décidais de monter sur la crête, au nez... Une combe un peu raide m'attirait, nous parons dedans. Du haut, je conseille à Fabrice, Martine et Léa de contourner le difficulté, en prenant à flanc ! Un deuxième mur raide fut passé et une nouvelle pause. Nous sommes presque à la Crête. Le moral est en baisse, on ne voit plus les bulles du sommet. Courte traversée, sommet en visuel. On remonte un petit mur raide. Certains déchaussent sur la crête dénudée. Et voilà le sommet. Il faut retrouver Fabrice et Martine. Coup de téléphone. J'essaie de les diriger à distance (Fabrice : "on est monté, on retrouve un chemin, c'est à droite ou à gauche" - Moi " Qu'est ce que vous voyez ?" Martine " On ne voit rien on est dans la forêt" Moi " Prenez à gauche et si vous trouvez un panneau ou une clairière avec un peu de vue vous m'appelez !" ) Ne jamais séparer un groupe en deux. Tout se termine bien, je file à leur rencontre. Je fais les 100 derniers mètres avec eux. La pause casse croute est bien méritée.
Les garçons se font un tremplin de luge avant une séance photo face au Mont Blanc.
Et c'est le début de la descente. D'abord classique, sur ses deux jambes avant de tourner bizarrement, en pelle à neige ou sur le ventre. Comme des Manchots !
Fabrice a le dos endolori sous le poids de Léa.
La descente devient épique, je prends des itinéraires inédits, et raide. Ça passe, au pris parfois de belles glissades , parfois il faut réfreiner les ardeurs des enfants un peu trop enthousiaste .
Et voilà la voiture puis le vin chaud ou le chocolat bien mérité. Pour conclure cette belle journée.
Départ un peu gelé
Fabrice et Léa
Première courte descente
Agathe
Emmanuelle (oui oui, celle de question pour un champion !) et Sandrine
Le groupe au sommet
Le Mont Blanc et ses accolytes
Début de descente, sérieuse !
Martien s'est mangé un sapin !
A la frontière Franco suisse, un peu de géographie, on a joué les douaniers
A quelques encablures de la voiture, ça discute encore - Sandrine et Martine
Le sommet de la Dôle
Projet de raid à ski en Bernina du 3 au 10 Avril 2011
Dimanche 3 Avril
montée à la diavolezza (téléphérique ou à ski)
Munt pers 3207 m
Lundi 4 Avril
Piz Palü 3901 m
cabane de Boval
Mardi 5 Avril
Piz Zupo - 3996 m
Refuge marco et Rosa
Mercredi 6 Avril
Piz Bernina 4049 m
cabane de Boval
Jeudi 7 Avril
Piz Tscherva - Piz Morteratsch 3751 m
cabane Coaz
Vendredi 8 Avril
Piz Sella par les Dschimels 3506 m
refuge Marinelli
Samedi 9 Avril
Piz bernina et retour (si raté dans la semaine)
ou Bellavista 3799 m et retour
Reste un jour au cas où...
Le topo avec la carte, attention, le fichier est gros donc ça doit être assez long à charger...
La carte originale pour ceux que ça intéresse
Pour le plan B, il faut prévoir assez haut (en avril) les 4000 de l'Oberland ou Cham Zermatt ou le Grand Paradis ou la Vanoise à voir...
Sur les traces des Bouquetins du Creux du Van
Topo :
Voir randonnée au Creux du Van
Récit :
Ce Dimanche là, les guiboles me démangeaient. J'avais prévu initialement un petit tour en ski de rando du coté du Chasseron, mais la nivologie ou plutôt l'absence de neige m'ont poussé a trouver un autre plan. Je me décide donc pour un plan "faune sauvage" au Creux du Van avec bouquetins obligatoires.
Je contactais le Yann Giezendanner local, c'est à dire moi même, et je me prévoyais un peut optimiste, une matinée correcte (sans préciptitation) avant une après midi plus humide...
Je grimpais dans ma puissante berline sous un ciel étoilé, tout débutait bien, un énorme Cerf, me faisait une démonstration de saut de clôture, à peine ébloui par mes phares dans les Monts de Gy. Pour la faune sauvage, j'étais dans le juste !
Arrivé à Norraigues, le temps est couvert avec un peu de nuages, mails il fait tiède. Pas un pêt de neige à l'horizon, heureusement que je ne suis pas parti faire du ski de rando... J'installe mes raquettes sur mon sac et c'est parti. 6 h 30.
Je passe la brocante et rejoins la ferme des Oeillons dans le noir. Je poursuis sur le sentier et le chien de la ferme, me prends en grippe à distance, et aboie à fond ! Pour la faune sauvage c'est moins bien, ainsi que pour ma quiétude personnelle ! Il fini par se taire (ça a duré un moment...)
La glace apparaît sur le sentier avec un peu de neige éparse... 1100 m environ. Je fais attention de ne pas glisser sur les plaques de glace, les raquettes vont sans doute être inutiles, ça les aura promené ! Entrée du Creux du Van, photo , le soleil rougeoie à peine au fond sous une épaisse couche de nuages ! Je continue sur le fer à cheval. et me dirige vers le plongeoir, je pose mon sac, ils sont là, fidèle au rendez vous. Je mitraille, mais les photos sont difficile à faire, il fait sombre et elles ont tendance au sombre. Je m'équipe pour ne pas avoir trop froid, la température à baissé et une fine pluie est là avec un vent qui se lève.
Je les observe, me délectant de ces moments. Je les contourne pour faire d'autres plans. Après m'être concentré sur le mâle, je me laisse attendrir par le jeune, qui doit avoir deux mois (à vérifier) Il est tout mignon. Après en avoir bien profité, je les laisse à leur broutage de sapins !
Je poursuis vers le sommet du Soliat dans la tempête et le vent, dur de tenir le cap. De celui-ci, je décide de poursuivre plein nord et rejoindre la crête. 3 chamois sont aussi surpris que moi de notre rencontre. Ils n'ont pas l'air d'apprécier. Je les retrouve un peu plus loin. Je parviens à m'approcher en ma cachant derrière un arbre, je me bats avec l'humidité ambiante qui colle aux objectifs. Enfin ils me repèrent et c'est la fuite, je les retrouverais une troisième fois un peu plus loin !
Je décide de descendre au pied de la falaise. Ça passe plutôt pas mal. Arrivé en bas je hausse les raquettes ( et oui, avec le vent, le pied des falaises est plein d'une neige plus ou moins profonde. Je longe la base du Creux du Van observant les parois. Je rejoins le sentier. Pique nique avant de rentrer à la voiture, trempé (ah oui, il n'a cessé de pleuvoir depuis le sommet, voir avant ! )
Une bien belle journée !
Meilleurs voeux pour 2011
Et comme chaque année, une petite retrospective !