Rando famille dans le Jura, à proximité de Champagnole, à la recherche des extraordinaires traces de dinosaures de
Loulle ! Il y a 140 millions d'année, des diplodocus se promenairent en bordure de plage... dans le Jura
!
14 km 400 m de denivelé
Topo :
De Ney ( Départemental 471 en venant de Champagnole) Se garer à l'église et prendre le chemin de la Chapelle.
Passer la Chapelle et aller au Belvedere de Bénédegand (699 m) la montée est légèrement expo par moment (cables) pousuivre toujours en suivant le balisage jaune et rouge, en direction du Sud Est
et profitez des belvédères. Rejoindre le sentier qui longe la falaise au dessus de Cize et amène au belvédère de Surmont. De là , direction Sud ouest et la route Forestière qui passe au dessus de
Pillemoine. Suivre la petite route de Loulle et visiter le fameux Lapiaz.
De là, revenir en arrière (400 mètres) et prendre à gauche dans le champs (panneau) suivre alors le chemin
forestier qui amène au Graal : les fameuses traces de Dinosaures qui datent de 135 à 150 millions d'années ( le Dimanche, des guides vous font la visite !)
Après votre visite, prenez le chemin à gauche en sortant dans la carrière qui monte dans le bois de Surmont et
rejoint le bois de Ney, descendre sur Ney par un chemin forestier à flanc pour rejoindre l'église de Ney.
Récit
Le "En Vadrouille" 2008 proposait cette sortie originale, à la première occasion, nous sommes partis en famille en
quête du Graal !!! Premièr montée raide et un peu technique au dessu de la chapelle (main courante en place). De là, nous profitons du belvedere pour pique niquer (étape importante !
). Ensuite, long parcours au dessus de Champagnole avant de redescendre vers Loulle... pause sieste et photos
! Passage vers les Lapiaz avant de retrouver un peu plus loin les traces de dinosaures. Incroyable
Extrait de la Meije de Henri Isselin edition Arthaud 1955
(excellent livre s'il en est, merci à Grand-Mère pour cette bible
découverte...
"Il est difficile d'emettre un avis plus net. Un peu plus tard, dans l'nnuaire de 1876, Duhamel reprendra le probleme de l'accessibilité de la Meije. Il l'analysera longuement et avec beaucoup de
pertincence en ces termes :
"Les cotés par lesquels on peut tenter l'ascension de cette montagne peuvent être divisés en quatre groupes : 1°) Nord, par les Corridors, 2°) est, par l'arete, 3°) Ouest, par la Brèche, 4°) Sud,
par les Etançons.
1°) L'inclinaison considérable des Corridors septemtrionaux empêche la neige de s'y maintenir. Une couche peu épaisse de glace noire, entretenue par les suintements de la neige dondant sur
l'arête, interdit tout passage. Il ne faudrait pas trop compter sur le bénéfice d'une saison d'hiver parce qu'en ctte saison, la neige et le vreglas rendraient impraticables les rochers du
pic...
2°)Les profondes dentelures de l'arête rendront toujours infructueux les essas tentés par cette direction. Inutile de songer à franchir les nombreux a-pics atteignant souvent plusieurs
dizaines de mètres. Quand à éluder, en descendant sur le versant septentrional, c'est aller retrouver les Corridors et leurs difficultés.
3°) Le côté de la brèche est celui qui réunit tous les suffrages parmis les montagnards de l'Oisans; il n'a encore jamais été essayé serieusement. Il m' a toujours semblé pour le moins difficile.
On ne peut songer à l'attaquer qu'au moment des plus fortes chaleurs de l'été, alors que le rocher est à peu prêt sans neige. Il faudrait alors suivre la crête en contournant le Petit Doigt. Une
fois cette aiguille franchie, l'escalade ne rencontrerait probablement plus de difficultés insurmontalbes, en ayant soin de ocntourner les bases septentrionales de l'épaule du Doigt...
4°) Malgré l'opinion de Michel Croz, il me faut avouer que mes tentaives infructueuses de cette année par le versant des Etançons m'ont convaincu de l'inaccessibilité du pic Occidental de ce
côté. Toutefois, je crois que c'est toujours en montant par le contrefort Méridional du Doigt que les essais devront être dirigés , en ayant pour objectif le petit glacier. "
Sans rancune, Monsieur Duhamel, qui avait élevé un homme de pierre à l'altitude de 3580 m au dessus du couloir Duhamel ( et oui ) Il aura battu en retraite sans bien batailler
dans la muraille Castelnau ( qui pris le nom du "vainqueur"...). La Meije sera conquise en 1877 ( le 17 Aout) par Boileau de Castelanau Pierre Gaspard et son fils.
Donc en gros, ce pauvre Duhamel, non seuelement il aura buté à la Meije, mais en plus , son compte rendu est peu prémonitoire : la Meije sera "vaincu" par l'arête du Promontoire versant étançon
(n°4). puis ça sera le 20 Juillet 1885 la première ascension par l'arête Ouest (arête de la Brêche) par Verne - Gaspard ( père et fils )et Rodier); avant, 6 jours plus tard, la première ascension
du Grand pic par l'arête Est : Traversée des Arêtes "à l'envers" (2°) par Purtscheller et les deux Zsigmondy (ces derniers ont laissé leur nom à la brèche alors qu'il me semble, c'est
plutôt Putscheller qui a sorti le passage à la descente... au forceps !
du refuge de grand Mountet, descendre par le sentier de Zinal sur 300 mètres ( 5 minutes) Prendre la sente qui amène à des gradins puis à un couloir sur la droite. Le remonter et, par des vires faciles gagner l'arête proprement dite ( ça passe partout)
Poursuivre l'arête parfois versant Nord, parfois versant sud au mieux ( sangle fiends, quelques
plaquettes)
Le sommet 3213 se gravi par la droite (couloirs faciles)
gagner alors le sommet 3219 puis la Forcle ! De là rejoindre la morraine du glacier de Zinal et la cabane du
Mountet
conditions :
Globalement sec sur l'arête sauf quelques passages en face nord et la portion avant la Forcle
Météo :
beau voilé !
Récit :
départ tranquille vers 7 heures du refuge. Je peste devant les courses sans marche d'approche, ça me
rappelle la Meije : tu sors du refuge et tu grimpes... à fond. Steph part devant lors de la première longueur et y restera, je profiterais d'une journée derrière bien agréable en second ... Le
rocher est d'abord frai et facile. Nous comparons la face à l'Eiger et Steph à Edlinger : la montagne à mains nus... les comparaisons s'arrêtent là : Nous sommes seulement sur le Mammouth
!!!
Nous approchons du sommet Ouest, la face parrait imprenable, j'imagine déjà les coincements la bagarre, le
parcours emprunmpte un couloir délité facile dans la face Sud pour aboutir au sommet.
Nous batons à l'occasion le record de lancement d'avion en papier !!! La traversée vers le sommet suivant
nous occuppe pas mal avant de retrouver la face Nord, ses blocs et ses trous et la Forcle pour une 3ème et dernière descente de la morraine vers le refuge
Le reste de la journée, ça sera 2 h 30 de descente vers Zinal !!!
De la cabane du Grand Mountet (2886), rejoindre la morraine du glacier du Mountet et la remonter jusqu'à la Forcle ( 3188 m) sentier d'abord puis
gros blocs sous le col. Traverser en direction du Nord, et prendre la sente qui mène au pied d'une vire (flèche rouge !) Rejoindre la vire à gauche et remonter les gradins par des dales (vires) faciles. Traverser deux couloirs (cairns) à gauche (flèche rouge en haut de lea premièr partie) et remonter un couloir étroit puis des gros blocs pour
atteindre le point
Traversée vers le point 3555m par des rochers et des névés puis suivre le fil de l'arête jusqu'au cairn 3638 m ( le cairn fait 2 mètres de haut,
vous n'allez pas le louper tout de même)
De là rejoindre le Dôme de Moming ( 3657 m) et le sommet ( 3661 m)
météo :
beau légèrement voilé
Conditions :
40 cm de neige fraiche à la Forcle, premier passage de grimpe sec et gelé sous le point 3309 puis 50 à 60 cm de neige fraiche sur le névé et sur
l'arête : cachant les prises...) donc très lo,g Carto GPS
Compte tenu des chutes de neige des jours précédents, nous avons optés pour une sage décision : nous contenter des sommets raisonable et éviter
le but qui nous tend les bras ! Adieu Obergabelhorn, adieu zinalrothorn, adieu gloire éphèmere, tels deux Icares nous nous écrasons !
L'arête du blanc parraissant efilée ( sur la carte et sur le topo) nous décidons de passer par l'arête Su Ouest : rocheuse ...
Lever à 4 h 45 pour un départ vers 6 heures ( et oui, il faut que le poêle chauffe..) à 7 heures, nous profitons d'un magnifique lever de
soleil à la Forcle. Nous basculons côté Nord de la forcle dans une neige où l'ons 'enfonce plus ou moins ... Nous rejoignons la sente et la vire. L'escalade est facile et agréable. Remonter des gradins, il y a des cairns, rien de bien compliqué. Une
traversée à gauche et ça repart vers le haut pour rejoindre le point 3309 m . Steph se tape alors la trace dans la peuff plus ou moins croutée... Puis, me passe le relais... qui ça ... moi, et la
grande pente là, elle est pour moi, oui, mon ARVA est en route.. encordement long... bon... Je passe devant, j'etais bien derrière à profiter d'une trace toute faire, les pièges étant évités. Je
traverse, souffle, peste, et essaie de trouver un passage pour rejoindre l'arête. Ca monte, je vise une sorte de pseudo couloir ( oui, je dis pseudo : tout est blanc avec quelques rochers
affleurants !) Je monte, j'ai une sangle et un friends, ça va faire court pour assurer ( Steph a tout le matos et on ne se l'ai pas échangé en changeant de leader... ) De toute façon,
c'est mon style, un peu libre ( et stressant) Quelques passages un peu technique, je me frai un passage dans cette courte face, la pente diminue, enfin ,l'arête !
Je poursuis, galopant ( si l'on peut galoper dans 50 cm de neige) le début est plutôt facile. Quelques rochers facilement assurable permettent de
varier la progression. L'arête s'aplani alors, et devient étroite, ça se complique, à chaque pas il faut se méfier, est on sur un bloc ou dans le vide, le stressomètre augmente
dangereusement. Sur l'arête le passage devient infranchissable et je sens qu'il faut passer en face Sud dans le rocher (caché !) pourri. Je fais venir Steph, qui me propose de passer devant !
Youpiiiiiiiii !!!, je n'ai même pas eu à le lui proposer, j'ai juste eu à faire le gars essoufflé. Comment a t'il deviné que ce passage de m'inspirait pasmais pas du tout. Et là, Steph part, assurant de mille coinceur le passage ( en rocher pourri comme je l'avais prévu) On remonte sur l'arête, le temps défile, Steph, le docteur Sécurit met une sangle tous les 10 mètres, c'est long mais très sécurisant ! Nouveau
passage, une dalle, de concert on décide de la psser en Artif ( A 2 me précise Steph ) On aurait pu éviter la pédale mais bon. C'est passé.
Enfin le cairn 3638 m est là, nous sommes heureux, j'ai cru faire demi tour pleins de fois !
Nous calculons l'horaire : il est déjà 13 h 30, nous comprons encviron 4 heures de descente, pas le temps d'aller au sommet dans cette
semoule. ( nous n'irons même pas au Dôme trop concentrés sur la descente à venir)
Et c'est reparti dans la bonne humeur, je pars devant posant ici une sangle , là un friends, ailleur un bequet... jusqu'au passage fatidique pour rejoindre le névé. J'étais favorable à un rappel, tandis que Steph décide d'opter pour la desescalade. Il me
passe devant pour descendre et je n'ai plus le choix... Je le vois dérouler les 60 mètres de cordes posant quelques points deci de là. Je boude intérieurement, mon rappellllllllll !!! Je suis grillé, il faut y aller. Je le rejoind une première fois assez rapidement. Il repart dans une desescalade assez raide dans un
passage qu'on a pas pris à la montée . Et si il y a une dalle sous la neige ? "Seeeeccccc !" Je ravale cette corde aussi vite que possible, un peu de neige est
partie sous ses pieds Il traverse et se met à l'abrit.
C'est à moi, ja trace faite par Steph est à refaire, je descends, assurant chaque pas. Tout à coup, un gros bruit (j'allais écrire énorme
mais c'est exagéré !) Un bloc au dessus s'est détaché, sans raison, je me protège derrière le bloc qui me surplombe et le lboc vengeur s'arête ! je traverse au petit trop le passage, Stéphane
file 60 mètres devant sur le névé. Les difficultés sont presque toute derrière nous.
Nous descendons le passage d'escalade pour sortir à la vire puis c'est le long retour à la Forcle et la morraine qui permet de descendre au
refuge.
Il est 19 heures quand nous arrivons au refuge pour une course qui doit être courte... d'habitude !
Petit Mountet (2142 m) - Grand Mountet (2886 m) Du Petit Mountet, prendre la piste pour redescendre au pont (1908 m) et 250 m de perdus .... De là prendre le super bon sentier en rive gauche du vallon ( super bon mais aussi super long...) balisage vraiment parfait ! Il grimpe d'abord en face du refuge du petit Mountet avant de lentement partir vers le Sud ( bouquetins - cables lorsque le terrain est difficile
!) Le sentier contourne la base du Besso puis la base du Mammouth avant de rejoindre le Grand Mountet ! ( vous verrez, c'est le panneau cabane 30 minutes qui tue !!!)
Compter 3 h 30 à 5 heures
Pour le sommet Est du Mammouth Rejoindre la morraine du glacier du Mountet et la remonter pour rejoindre la Forcle (45 minutes) de là suivre l'arête du Mammouth ou son versnat
Nord pour atteindre le sommet 3219 m ! (15 à 45 minutes en fonction des conditions)
Conditions :
Neige à gogo au dessus de 2000 mètres rendant notre lourde progression ... lente !
60 cm de neige à 3000, trous entre les blocs sous le Mammouth.
Chargés comme des mules on est redescendu dans le vallon avant d'attaquer les pentes versant Est du Glacier de Zinal. Gentiment, quelques
bouquetins se sont sacrifiés pour nous egayer la montée, ce fut réussi. Steph, monsieur sécurité, décidait à se moment là de cahusser les crampons ( oui, il faut dire qu'il y avait pas mal de verglas) tandis que le
vieil imprudent que je suis, poursuivait le troupeau au ralenti dana la neige. Après les bouquetins, les cables, avec toujours pas mal de neige, puis le fameux paneau : cabane 30 minutes. Nous
sommes arrivés à midi à la cabane et après un frugal repas et une petite sieste, somme montés au Mammouth Est ou à côté : 50 à 60 cm de fraiche sur des gros blocs avec des trous partout : la
Suisse, l'autre pays du fromage? à non, ce sont les pays bas, mais ça pouvait tout à fait coller... un vrai gruyère à déblayer.
Retour à la cabane et à son confort pour une bonne soirée, même si je n'ai pas fait long feux... Nos projets de 4000 sont loin il y a énormément de neige
Départ de Zinal (1675 m) parking au sud du village
remonter le grand plat ( c'est bizarre de remonter un grand plat, mais c'est comme ça !) de la Navisance plein sud
jusqu'au Vichiesso) et prendre le chemin à droite (panneau) à flan qui permet de gagner la cabane du Petit Mountet
2142 m
Remarque :
Glace possible dans certains passages en début et en fin de saison !
Attention : dans un bouquin sur les cabanes, les coordonénes GPS sont fausses
Voici les bonnes :
Météo :
Il faisait beau, mais de nuit, on n'a pas bien vu...
Conditions : verglas par endroit !
Récit :
Histoire de patience : c'est là que je suis le meilleur. ( et je me prette au jeux du blog de raconter ma vie, logiquement, c'est le but d'un blog)
Nous avions rendez vous avec Stéphane au parking du Grand SAint Bernard avant Martigny vers midi, 14 heures derniers carrat, finalement nous avions opté pour la solution : il m'appelle lorsqu'il
sera descendu de la Tour Ronde et rendez vous sur place...
Le temps passe à la maison, je suis coincé, que faire, aller me promener... et si le téléphone sonne... Et si ses batteries sont déchargées... Bon, là, c'est mon impatience qui prend le dessus,
je sais qu'après 14 heures à Martigny, il sera difficile de parvenir au Grand Mountet dans les délais ...
Vroum vroum jusqu'à Martigny et je me mets en position "attente", je laisse deux messages à Steph, dont un SMS ( et oui, jeune lecteur, je passe AUSSI des SMS ! c'est grâce à Laurent, mais ça ,
c'est une autre histoire... je pique nique... ( 14 h 15)
Je fais mon sac.
16 heures, le téléphone sonne , c'est Steph, ils n'ont pas encore atteints leur bivouac vers l'Hellbronner. il sera là dans deux heures. Bon, pour le Grand Moutnet, c'est râpé, nous convenons de
trouver une autre solution.
Ce qu'il y a de bien au relais du Grand Saint Bernard, c'est l'office du tourisme, la dame me renseigne, me fait des photocopies de pages sur les refuges : Prafleuri, Moiry ou le
Petit Mountet !
Une baladette autour du lac ou des Terreneuve ramènent à terre leur propriétaires en combinaison de plongée et les paintballers se battent en duel...
Je rentre dans mon GPS les coordonnées des différents refuges et passe un coup de fil au petit Mountet, il est ouvert. Ca sera notre destination du soir.
Je décide d'aller trouver un parkinhg plus loin, au dessus de Sierre tandis que Steph est sur la route.
Arprès sa galère dans 60 cm de neige , attente dans les téléphériques, bouchons à l'entrée du tunnel du Mont Blanc, il me rejoint à Sierre à 18 h 30 !!! (il en a de la chance, son matos est
chaud... et humide !!! )
Bref, à 19 heures, il fait nuit et c'est le départ. Chargés comme des mules, le projet est de monter tomber quelques 4000 : Zinalrothorn, face Nord de l'Obergabelhorn voir Dent Blanche.... Ca
n'est qu'un projet... Le matos va avec : raquettes !, ARVA pelle sonde, matos d'escalade, piolets (2 !) crampons bouffe pour 3 jours et tutti quanti !!! Au moins 20 kg sur le dos !
Petit Mountet by night, en 1 h 30, ça se fait bien, on a bien marché, de la neige dans certains passages humides.
Accueil impeccable de la gardienne, repas délicieux et nuit réparatrice pour cette longue journée avant celle de demain... la montée au GRAND MOUNTET