Acclimatation Elbrus - Jour 3 : Technique et repos
3ème jour au refuge, jour d'apprentissage technique et de repos.
A 9 h, je suis déjà dehors avec piolets et crampons, et j'en profite pour explorer la zone. Un névé d'exercice blindé de rocs. Je me fais toute les pentes raides, à la montée, à la descente. En travers.d'un sens, de l'autre. 45 minutes à me balader, j'ai fait des traecs partout ! Je rentre, assez satissfait de mon petit exercice. Le rendez bous est à 10 h. Chaucun sort et Misha, très pédagogue aborde les bases (le cramponnage, la position du piolet, le dévissage. On parcours une pente courte mais un peu raide, loin de mes pente préalablement traversées, puis un l'exercice de dévissage tourne au fiasco, la pente est trop peu raide et je ne glisse pas, sans intérêt pour s'arrêter.
Misha ne nous propose pas d'aller sur les pentes plus raide (je pense à cause des blocs de rochers...) et la matinée se termine un poil en queue de poisosn, conditions de terrain oblige.
Nous mangeons à 14 h ( oui, en Russie, le repas de midi et pris entre 14 et 16 h ! ( je ne sais pas si c'est en Russie ou ici)
Et c'est l'occasion de parler des gardiens, en particulier de la gardienne, qui, je 'ai écrit dans un épisode précédent, nettoie et renettoie la bâtisse à chacun de nos passages. Elle est peu loquasse, et marmonne quand je lui parle en Russe : A mon priviet (bonjour) à mon spaciba bolchoï (merci beaucoup) à mon da svidania quand je quitte le refuge (au revoir) elle marmonne. Dur de lui faire même esquisser un sourire. Elle semble presser que la semaine s'achève. Exécute ses taches avec soin , mais sans allants et sans joie de vivre, aucune.
Avait elle prévue des vacances à la plage avant notre arrivée ?
Nul ne le sait, et je n'ai , aujourd'hui, encore pas trouvé de réponse , à cette attitude peu commerçante...
Fin de l’aparté
et suite
Pendant le repas, je prends conscience que la journée de repos est faite pour se reposer (pas khon!) le réveil, ce soir va sonner à 10 h 30 pour un départ à minuit. Ouille ! 10 h devrait être nécessaire pour atteindre le sommet. Misha propose à Victor de monter en motoneige à 4700 m, Catalin est candidat à la même opération. J'encourage Victor à le faire, même si je déteste ce concept, je sais qu'il lui sera difficile de parvenir au sommet sans ça (et surtout d'en redescendre!) En plus il est monté à 4700 m aujourd'hui, c'est comme s'il repartait de là haut !
Je négocie avec Misha ½ h de sommeil en plus, et magnanime il accepte, on se lèvera à 11 h pour un départ à minuit, je lui ssuer que Rachana et moi ne mettrons pas plus d'une heure à nous préparer.
Direction le dortoir, où j'enquille les livres : l'ascension de l'Ogre dans la Karakorum par Dougal Haston, puis je termine le dernier Montagnes Magazines, avant d'attquer l'Art de la guerre de Sun Tzu, un des rare livre, en Français, présent au refuge (il n'y a quasiment rien à lire à part, ce livre, un magazine de moto en Anglais et un magazine Russe.
Moi qui est tendance à être super actif et à détester ne rien faire, me voilà servi. Je me repose sans drmir, esperant pouvoir le faire cette "nuit"
On reste calés l'après midi dans le dortoir, sommeillants, lisants, le corps tout entier concentré sur la suite.
Je finis par estimer que Rachana et moi serons bien avant Victor et Catalin au Pastafol Rocks. Ils se lèvent à 4 h pour un départ à 5 h , je fais mentalement le calcule et j'time qu'on va devoir les attendre au moins une heure. Mishal a l'air serein, j'ai peur qu'il ne souhaire faire de méga longues pauses dans le froid... Je lui explique mon interrogation, il m'affirme qu'il ne devrait pas y avoir de souci, je suis sceptiue, je nous ai vu marcher et nous avançons vite ! À suivre donc.
17 h : coucher de soleil, toujours magnifique, puis le reanrd fait son apparition, Misha tente de le faire s'approcher avec 3 bouts de fromage, l'animal est curieux mais méfiant, je parviens à faire de jolies photos. Toujours un moment magique de croisé ce bel animal.
D'une main, Mishal tente de le photographier, tel le Corbeau de l'autre il tient le fromage. Par l'odeur alléché, le renard lui tiet à peu prêt ce langage « Misha, Misha, je préfère que tu m'envoie le fromage plutôt que de venir le chercher dans ta main » Le corbeau, enfin Misha, ne se sent plus de joie, il ouvre grande sa main et envoie le fromage » Le renard sans saisi et dit... Ben je me barre maintenant, tu n'auras pas ta photo !
J'avoue, pendant que Misha tentait d'amadouer Goupil, et ben j'ai mitraillé...
Vient le repas, ma gardienne préférée nous sert un bon repas à 18 h et à 19 h au lit
Demain, c'est le grand jour !